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Objectifs du millénaire pour le développement: défis ou progrès pour le district de l'Ituri (RDC )?

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par Papy NECHI SANGARA SHAMAVU
Université UNIC République de Guinée - Graduat en management et sciences économiques 2012
  

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III.2 OMD 2: ASSURER L'EDUCATION PRIMAIRE POUR TOUS

III.2.1 Causes du non accès à l'éducation

Pour l'OMD 2, le gouvernement travaille en partenariat avec l'UNICEF. Ayant remarqué que les enfants n'avaient pas accès à l'éducation primaire à cause de la pauvreté, le gouvernement national à travers le ministère du plan a avec l'UNICEF mené plusieurs études avec pour objectif de :

- établir le niveau de pauvreté des enfants,

- identifier le profil des enfants les plus affectés,

- déterminer les gaps des plans de développement pour la lutte contre la pauvreté

- déterminer les pistes d'intervention pour la lutte contre la pauvreté et la protection accrue de l'enfant. (Restitution du rapport sur l'étude des disparités et pauvreté des enfants en RDC, UNICEF/Ituri-Ministère du Plan, 2010, p.5)

De cette étude, Il ressort d'une part que la pauvreté soit donc à la base du non scolarisation des enfants. Ceci relève le fait qu'il existe d'importantes synergies entre les OMD. Une accélération de l'un des objectifs entraîne souvent des progrès dans d'autres. Si l'on atteint les cibles relatives à la pauvreté, on contribue sensiblement à la scolarisation primaire des enfants. « Les enfants dont la mère n'a pas eu d'éducation formelle risquent davantage de souffrir de malnutrition ou de mourir avant l'âge de cinq ans que les bébés dont la mère a terminé l'école primaire. Lorsque le chef de famille a atteint un certain niveau d'éducation, le niveau de pauvreté du ménage s'abaisse » (Que faut-il pour atteindre les OMD? p.2).

De l'autre part, le nombre insuffisant des écoles avait favorisé la non-scolarisation des enfants en âge de s'inscrire aux études primaires. Face à cela, le gouvernement provincial avec ses propres fonds a construit au moins dans chaque territoire de l'Ituri une école. L'UNICEF en coopération avec le gouvernement provincial a construit depuis 2006 au moins 3 écoles dans chaque territoires et avec son programme PEAR + (programme de retournées) a construit 15 écoles dans le territoire de Djugu. Toujours en partenariat avec le gouvernement, l'UNICEF a entrepris de former les enseignants sur comment appliquer la politique nationale d'enseignement, à gérer les salles de classes etc... à travers son programme EPQ (Enseignement Primaire de Qualité)

III.2.2 Efforts du gouvernement et de son partenaire

Face à la pauvreté des parents des enfants, le gouvernement avec l'UNICEF s'est mis à distribuer des kits scolaires (cahiers, crayons, sacs au dos...) aux enfants en âge d'aller aux études primaires et a procédé à la distribution de la nourriture (semoule + petits pois) pour encourager les enfants à revenir aux cours les jours suivants. Et depuis quelques années, le gouvernement a procédé à la gratuité des cours en 1e et 2e primaire dans toutes les écoles gouvernementales. Le gouvernement a donc fourni des efforts louables en matière d'éducation primaire. Cela s'illustre par l'encadré suivant :

Tableau no 2 : Statistiques nombre d'élèves allant à l'école de 2006-2011en Ituri.

ANNEE

ECOLES MATERNELLES

ECOLES PRIMAIRES

ECOLES SECONDAIRES

SCOLAIRE

G

F

T

G

F

T

G

F

T

2006-2007

2133

2116

4249

331997

206312

538349

88917

42464

131381

2007-2008

2250

2387

4637

214304

274233

488537

56287

28549

84836

2008-2009

2365

2280

4645

259273

214539

473812

68203

35050

103253

2009-2010

2687

2685

5372

270790

217572

488362

67363

40913

108276

2010-2011

2104

2180

4284

287885

264946

552831

66889

38117

105006

Source : Bureau Plan et Statistiques Scolaires, EPSP-Bunia, 2012

En jetant un aperçu rapide sur le tableau, on voit que le nombre des élèves inscrit à l'école primaire diminue à la première année d'étude (de 488537 à 473812) du période sous étude, mais qu'à partir de l'année scolaire 2008-2009 jusqu'à l'année scolaire 2010-2011, le nombre a sensiblement augmenté (de 473812 à 552831). C'est qui en soit est une bonne chose. Mais aux études secondaires, le nombre des élèves inscrit est cinq fois moins comparativement aux nombres d'élèves inscrit au primaire.

A partir de données se trouvant dans le tableau ci-haut, le graphique qui suit en nous basant seulement sur les chiffres des années sous étude, c'est-à-dire a partir de l'année scolaire 2007-2008 a l'année scolaire 2010-2011.

Graphique no 1 : Nombre d'élèves inscrit à l'école primaire en Ituri (2008-2011)

Source : Nous-mêmes, a partir des données de l'encadré no 2.

En jetant un aperçu rapide sur le graphique, l'on sait facilement voir qu'il y a une baisse de la scolarisation entre les années scolaires 2007-2008 et 2008-2009. Mais, dès l'année scolaire 2008-2009, on assiste à une tendance à la hausse de la scolarisation et ce jusqu'à l'année scolaire 2010-2011.

Quoi que les parents continuent à payer le minerval à partir de la troisième primaire, on remarque une hausse en nombre d'élèves au primaire en Ituri. Ceci s'explique par la stabilité socio-économique qu'à connu l'Ituri pendant la période d'étude. Avec cette tendance, et si le gouvernement et son partenaire fournissent plus d'effort, si le gouvernement procède à la gratuité des études primaires, il va sans dire que d'ici 2015, une grande partie des enfants en âge d'aller à l'école en Ituri auront la chance de terminer leur cycle des études primaires.

Mais pour les études secondaires, il une grande différence entre le nombre des élèves inscrit aux études primaires et ceux inscrit aux études secondaires. Cela s'illustre par le graphique qui suit que nous avons dressé en nous basant des données reçues du bureau de plan et statistiques scolaires de l'EPSP-Bunia.

Graphique no 2 : Nombres d'élèves inscrit à l'école secondaire en ituri (2008-2011)

Source : Elaboré par nous-mêmes, à partir des données de le tableau no 2.

En interprétant le graphique, l'on constate qu'il y a une montée en nombre des élèves inscrit aux études secondaires à partir de l'année scolaire 2007-2008 jusqu'à l'année 2009-2011, ensuite on constate une légère baisse à partir de l'année 2010-2011.

==Graphique à la page suivante

Graphique no 3 : comparaison nombre d'élèves au primaire et secondaire en Ituri (2008-2011)

Source : Nous-mêmes, à partir des données du tableau no 2.

Le présent graphique témoigne de la grande différence en nombre qu'il y a entre quand les enfants terminent leur cycle d'étude primaire ; qui normalement doivent entamer avec les études secondaires ; et le nombre de ceux qui s'enrôlent pour les études secondaires. On constate que, moins de la moitie (presque 20% seulement) des enfants finissant les études primaires continuent avec les études secondaires. Ceci s'explique tout simplement par le fait que les parents, n'étant pas capables de payer leurs études à cause de leur pauvreté, se retrouvent dans l'obligation de ne pas les envoyer aux études secondaires. Ceci rejoint notre hypothèse démontre encore une fois et que la lutte contre la pauvreté est la base de tout développement (OMD inclus).

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