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Rapport de stage à  l'inspecteur principal provincial de l'enseignement primaire, secondaire et professionnel de Kinshasa- ouest

( Télécharger le fichier original )
par Christophe Papy BUKASA KADIMA
Institut supérieur de stastitique de Kinshasa - Licence en comptabilité 2011
  

Disponible en mode multipage

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Avant propos

En mettant à la disposition du lecteur le fruit de ce modeste travail, nous tenons à remercier grandement notre Seigneur Jésus Christ pour nous avoir accordé la vie pendant tout le temps de notre stage au Bureau de l'Inspecteur Principal Provincial de l'Enseignement Primaire, Secondaire et Professionnel de Kinshasa-Ouest.

Nos remerciements vont également à Madame MWINDA KANDONGO Godelieve, l'Inspecteur Principal Provincial de l'Enseignement Primaire, Secondaire et Professionnel de Kinshasa-Ouest, qui a bien voulu nous recevoir dans sa province éducationnelle et disposer en notre égard ses meilleurs collaborateurs dans chacun des services où nous avons passé notre stage. En ceux-ci nous pensons aux Messieurs, le chef de Personnel et le Secrétaire.

Nos remerciements vont également à tous ceux qui, de près ou de loin, d'une manière ou d'une autre, ont contribué à la réalisation de ce travail ; à eux tous, qu'ils trouvent ici l'expression de notre profonde gratitude.

Introduction

A l'enseignement Supérieur et Universitaire, la coutume académique exige que chaque étudiant effectue un stage de professionnalisation à la fin de sa formation du Cycle de Graduat ou de Licence.

Notre institution, l'Institut Supérieur de Statistique de Kinshasa, n'échappe pas à cette règle ; c'est ainsi que cette année comme toutes les précédentes, tous les étudiants finalistes devraient passer dans différents services et entreprises de la place pour effectuer leur stage. Celui-ci est un temps pendant lequel les étudiants sont astreints à un travail d'essai.

Cela revient à dire que c'est bien un temps pendant lequel l'étudiant stagiaire est soumis à des activités relevant de sa formation ou de ses aspirations, et lui permettant de palper les réalités auxquelles il sera appelé à faire face après ses études supérieures et universitaires.

Pendant cette période, l'étudiant a le devoir de bien connaitre le lieu de stage et de son environnement. Il doit faire tout ce que les responsables de l'entreprise ou du service lui demandent de faire conformément aux exigences professionnelles. A la fin de son stage, l'étudiant devra faire un rapport écrit dans lequel il reprendra tout ce qu'il aura vu, fait,...

Cela étant, nous dressons en ce travail le rapport de notre stage effectué du 2er août au 03 septembre 2012 à l'Inspection Principale Province de l'Enseignement Primaire, Secondaire et Professionnel de Kinshasa-Ouest, IPP/EPSP/K-O en sigle.

Ce rapport est divisé en quatre chapitres.

Dans le premier chapitre, nous essayons de parler de l'historique de l'Inspection Générale de l'Enseignement ; dans le deuxième chapitre, nous parlerons de la présentation de l'Inspection Principale Provinciale de Kinshasa-Ouest ; dans le troisième de l'organisation, mission et fonctionnement de l'Inspection et le quatrième chapitre du déroulement du stage proprement dit ; enfin, nous conclurons avec les différents problèmes auxquels nous étions confrontés et proposer quelques suggestions.

CHAPITRE 1. APERCU HISTORIQUE

L'histoire de l'Inspection de l'Enseignement est liée à l'histoire de l'enseignement au Congo.

La création d'école par l'Etat Indépendant du Congo, en sigle EIC, fut précédée par l'ouverture des plusieurs missions créées en 1880 et 1890. Durant cette décennie, il existait une certaine forme d'inspection mais ces activités étaient plutôt sporadiques et à leur tour lié aux finalités de l'Enseignement de cette époque. Les supérieurs religieux visitaient les différents postes de missions et contrôlaient entre autre le fonctionnement des écoles.

C'est seulement en 1880 que l'EIC, par le décret du 12 juillet, ouvrira les premières écoles de l'Etat. Le règlement d'exécution du décret du 30 août obligeait les missions à se conformer à l'éducation des enfants, au programme de l'Etat ou à un autre approuvé par le Gouverneur Général. C'est à partir de ce décret que se situe le début d'une forme d'inspection scolaire officielle puisque les colonies scolaires des missions furent soumises à l'inspection de l'Etat.

Les colonies scolaires des missions dépendaient des fonctionnaires de justice qui servaient de liens entre les missions et les écoles.

Ces derniers n'étaient certainement pas formés par l'inspection scolaire. Il s'agissait probablement d'un contrôle administratif. L'inspection des écoles n'était pas une activité bien définie mais faisait d'un ensemble d'activité de contrôle de différents postes de l'EIC.

Les inspecteurs envoyés par le Gouverneur Général avaient comme mission de vérifier si l'orientation agricole et professionnelle était présente dans le programme des écoles ouvertes par les missions ou par l'Etat et confié aux missions.

Aucune allusion n'est faite à un contrôle pédagogique et encore moins à une action qui viserait l'amélioration du niveau de l'enseignement donné.

Quant au contrôle des écoles de l'Etat Indépendant du Congo, on peut retenir trois caractéristiques. Il était avant tout sporadique et non organisé avec des attitudes purement administratives.

A la reprise du Congo en 1908 par la Belgique, l'Inspection n'est toujours pas ressentie comme une nécessité pédagogique mais plutôt comme une formalité administrative qui peut se faire par des fonctionnaires non spécialistes de l'enseignement. Dès la reprise, les autorités se sont rendues compte que pour obtenir une idée claire sur la situation de l'enseignement et pour obtenir un avis objectif et compétent sur les différents problèmes de l'enseignement, il était nécessaire de faire appel à des personnes qui soient à la hauteur de ce travail. Ils créent ainsi le 15 juillet 1909, un comité Consultatif de l'Enseignement.

Le travail au sein du comité du consultatif de l'enseignement pouvait être considéré comme un travail d'inspecteur tout en étant pas un travail spécifique d'inspecteur. En effet, les Inspecteurs d'Etat contrôlaient durant leur visite des provinces la totalité des services administratifs des provinces, y copris les écoles.

C'est durant la première guerre mondiale, précisément en 1916, que lance l'idée d'organiser une enquête en vue d'arriver à une politique scolaire mieux définie. Cette enquête fit ressortir la nécessité d'un contrôle par un service organisé.

L'Inspection Générale désirée depuis plusieurs années comme une nécessité, sera créée le 25 décembre 1926 par l'ordonnance n°129/SG. Selon cette ordonnance, les attributions de l'Inspecteur Général sont déterminées comme suit :

1. Examen de toutes questions relatives à l'enseignement et des rapports rendant compte de l'activité des écoles officielles ou subsides ;

2. Organisation de l'inspection des établissements scolaires ;

3. Les oeuvres postscolaires

Il est établi qu'à partir de l'année scolaire 1926-1927, les inspecteurs missionnaires s'occupent de l'inspection de toutes les écoles de leur circonscription tandis qu'un service officiel d'inspection comprend un Inspecteur Général au siège du Gouvernement et des inspecteur provinciaux. Ils jouent le rôle des conseillers du Gouverneur Général et des Gouverneurs de province en matière d'enseignement.

Organe de contrôle au départ, l'Inspection Générale sera envahi par le désir gestionnaire. C'est ainsi que dès 1932, les Inspecteurs Provinciaux délaissent les routes pour les bureaux, de telle façon que dès 1934, on abandonne le nom d'Inspection Générale pour celui du service de l'enseignement et du contentieux.

Il faudra attendre la fin de la 2ème guerre mondiale pour voir apparaitre dans l'organigramme de 1948 la distinction entre la gestion et le contrôle par la création de deux services distincts à l'intérieur de la 2ème Direction Générale.

Le premier s'occupe de la gestion de l'enseignement officiel ; de la subsidiassions de l'enseignement non-officiel, tandis que le deuxième s'occupe du contrôle de l'enseignement.

L'Inspection Générale, en tant que celle, est recréée en avril 1965. La circulaire n°1056 du 15 juillet 1971, le Secrétaire Général invite les Inspecteurs à comprendre la portée exacte de leur rôle de conseiller et d'animateur.

Après différentes mutations et dénominations qu'a connues ce corps, l'ordonnance n°78-375 du 06 septembre 1978 est venue réorganisée l'Inspection Générale, définissant et fixant ainsi le rôle du corps des inspecteurs.

La loi-cadre n°86/005 du 22/09/1986 en son chapitre III sur le contrôle de cet enseignement et renforcée par l'ordonnance n°231/91 du 15/08/1991. Celle-ci charge le corps des Inspecteurs de l'Enseignement Primaire, Secondaire et Professionnel de contrôler et de promouvoir l'enseignement national et l'éducation scolaire.

Ce corps est composé d'un personnel qualifié et compétent.

Les inspecteurs sont sélectionnés parmi les meilleurs enseignants qui ont fait preuve de bonne cotation dans l'exercice de leur fonction et passant par un concours d'évaluation pour retenir les meilleurs.

Les textes de cette dernière nous renseignent sur les structures, le fonctionnement et l'organisation de l'Inspectorat Général de l'Enseignement Primaire, Secondaire et Professionnel.

Ce corps est dirigé un Inspecteur Général ayant le rang de Secrétaire Général et comprend les services de l'Administration Centrale et ceux des Administrations Provinciales.

Notre intérêt va se focaliser sur le service de l'administration provinciale, en l'occurrence l'Inspection Principale Provinciale de l'Enseignement Primaire, Secondaire et Professionnel de Kinshasa-ouest, province dans laquelle nous avions effectué notre stage.

CHAPITRE II PRESENTATION DE L'INSPECTION PRINCIPALE PROVINCIALE DE L'ENSEIGNEMENT PRIMAIRE, SECONDAIRE ET PROFESSIONNEL DE KINSHASA-OUEST

2.1. Siège social

L'Inspection Principale Provinciale de l'Enseignement Primaire, Secondaire et Professionnel, en sigle l'IPP/EPSP/K-O, est située sur le croisement des avenues des AMBASSADEURS et BATETELA, non loin du Grand Hôtel de Kinshasa dans la commune de la Gombe.

2.2. Structure de fonctionnement

I. Inspecteur Principal Provincial (IPP)

I.1. Secrétaire de l'Inspecteur Principal Provincial

I.2. Bureau du personnel

I.3. Bureau des finances

II. six Inspecteurs Principaux Provinciaux Adjoints, Chef de cellule, ci-après :

II.1. Enseignement Maternel

II.2. Enseignement Primaire

II.3. Enseignement Secondaire et Professionnel

II.4. Examens et Concours

II.5. Formation

II.6. Equivalence et Titres Scolaires

III. Inspecteurs Exploitants

IV. Chefs de Pools d'Inspection de l'Enseignement Maternel et Primaire, Chef de Pool d'Enseignement Secondaire et professionnel.

V. Inspection itinérantes du Maternel, du Primaire ou du Secondaire.

Il est à noter qu'hormis les agents de collaboration et d'exécution, la désignation et le commissionnement de l'Inspecteur Principal Provincial, des Inspecteurs Principaux Adjoints, des inspecteurs Chefs de Pool, des Inspecteurs itinérants et les autres agents administratifs devant exercer les fonctions de commandement relève de l'administration centrale.

L'Inspection Principale Provinciale de l'Enseignement Primaire, Secondaire et Professionnel de Kinshasa-Ouest a dans son sein six Pools d'Enseignement Primaire et Maternel et six Pools d'Enseignement Secondaire et Professionnel qui sont :

a. Les Pools de l'Enseignement Primaire

· Pool primaire de la Gombe

· Pool primaire de Ngaliema

· Pool primaire de Mont Ngafula

· Pool primaire de Bumbu

· Pool primaire de Selembao

· Pool primaire de Bandalungwa

b. Les pools de l'Enseignement Secondaire

· Pool Secondaire de la Gombe

· Pool Secondaire de Ngaliema

· Pool Secondaire de Mont Ngafula

· Pool Secondaire de Bumbu

· Pool Secondaire de Selembao

· Pool Secondaire de Bandalungwa

CHAPITRE III. ORGANISATION, MISSION ET FONCTIONNEMENT DE L'INSPECTION

III.1. De l'Organisation

L'Inspection Principale Provinciale est dirigée par un Inspecteur Principal Provincial, Chef de service, nommé par le Ministre de tutelle sur proposition de l'Inspecteur Général de l'Enseignement, le Chef du corps. Il est assisté de six Inspecteurs Principaux Provinciaux Adjoints, Chef de cellule, nommés par le Ministre sur proposition de l'Inspecteur Général, Chef du corps.

En forme d'entités décentralisées, l'Inspection Provinciale est représentée dans différentes communes par des Pools, le Pool Primaire et le Pool Secondaire, dirigés par les Inspecteurs Chefs de Pool. Chaque Pool est composé des Inspecteurs Itinérants et des Agents commis aux inspecteurs itinérants, en dehors des Agents travaillant au bureau du Pool qui sont le Secrétaire, le Dactylographe et l'Huissier.

III.2. De la Mission

Les ordonnances n°78-375 du 06 septembre 1978 et n°91-231 du 15 août 1991 chargent l'inspection de l'Enseignement de contrôler et de promouvoir l'enseignement national et l'éducation scolaire.

Le corps des Inspecteurs a pour mission :

· De visiter les écoles et de contrôler, de former le personnel et de contrôler son niveau de rendement ;

· De rendre compte à travers des rapports d'inspection, des résultats de sa mission aux autorités du ministère de l'Enseignement Primaire, Secondaire et Professionnel, EPSP en sigle ;

· De faire des propositions concrètes en ce qui concerne les remèdes à appliquer aux situations défectueuses et les améliorations structurelles à proposer ;

· D'organiser les jurys et l'évaluation pédagogique de l'Enseignement Primaire, Secondaire et Professionnel.

· Son action s'étend des domaines pédagogiques de l'administration scolaire, des finances scolaires, de l'hygiène, du civisme et de la morale ;

· Le contrôle pédagogique porte sur les programmes, les méthodes d'enseignement et d'évaluation ainsi que sur la valeur pédagogique du personnel enseignant ;

· Le contrôle administratif porte sur les structures, la gestion du personnel, la tenue des documents administratifs et l'exécution des instructions du ministère de tutelle.

· Le contrôle financier porte sur la gestion des finances et du patrimoine de l'établissement de l'enseignement ;

· Le contrôle médical concerne notamment la salubrité des locaux, les conditions d'hygiène, l'état de santé du personnel et des élèves ainsi que l'application des mesures générales de prévention sanitaire. Il veille au dépistage d'éventuelles maladies épidémiques et infectieuses. Il ordonne des examens prophylactiques périodes.

En cas de nécessité, l'Inspecteur peut envisager des mesures conservatoires qui s'imposent et faire à l'autorité compétente pour dispositions définitives.

III.3. Du Fonctionnement

III.3.1. Sur le plan Administratif

Toute la province éducationnelle, du bureau de l'inspecteur Provincial et des Pools, dépend de l'autorité de l'Inspecteur Provincial. Les Adjoints l'assistent, mais il est le seul comptable du fonctionnement de sa juridiction devant la hiérarchie.

III.3.2. Sur le plan financier

Les Inspections Principales Provinciales de l'Enseignement fonctionnement avec les contributions des parents. Dans le quote part que ces derniers versent pour le compte de minerval de leurs enfants, un pourcentage est réservé à tous les services de l'EPSP dont l'inspection provinciale en fait partie. Le recouvrement se fait par des agents commis à cette tache recouvré ne suffit pas à supporter tout le fonctionnement du bureau.

CHAPITRE IV. DU DEROULEMENT DE STAGE

Nous avons travaillé dans deux cellules et deux bureaux. La première cellule est celle de l'évaluation et la seconde de l'Equivalence des Titres Scolaires.

Pour les bureaux, le premier est celui du personnel, le deuxième du secrétariat.

IV.1. De la cellule de l'Evaluation

La cellule de l'Evaluation a pour mission de préparer les différentes épreuves de l'Examen d'Etat.

Nous sommes arrivés dans cette cellule au moment des instructions des finalistes aux rôles de l'examen d'Etat. En effet, cette opération consiste à inventorier le nombre des élèves par école et s'assurer que chaque élève finaliste a belle et bien acheté et bien remplit la formule d'instruction aux rôles de l'examen d'Etat.

Vérifier si les renseignements repris sur ces formulaires E01 correspondent à ceux repris sur les listages des écoles, les classer par ordre alphabétique écoles et d'options.

IV.2. De la cellule de l'Equivalence et Titres scolaires

Cette cellule s'occupe de la remise des tous les titres scolaires et fait aussi de l'équivalence de titres scolaires venant de l'étranger en rapport à notre programme d'éducation nationale.

Cette cellule travaille plus en aval de la cellule d'évaluation, c'est-à-dire après la publication des résultats, c'est alors qu'elle commence à préparer les différents documents pour l'émission des diplômes. Sélectionner les fiches d'inscription au rôle d'examen d'Etat appelées communément souches et techniquement formules E01 des élèves ayant réussi aux examens d'Etat par écoles et options, mettre le pourcentage obtenu par ceux-ci sur les formules E01 remplies par eux au début de l'année scolaire reprenant leurs identités complètes pour pouvoir les envoyer à l'Inspection Générale de l'EPSP pour la rédaction de diplômes.

IV.3. Du secrétariat du Bureau de l'inspecteur Principal

Le Secrétariat de l'Inspecteur Principal s'occupe de la réception et de l'expédition des courriers. Il s'occupe aussi de la rédaction des courriers à expédier soumis à l'autorité pour avis et amendement avant de le soumettre à la saisie au Pool Informatique. Ce Bureau est dirigé par un Secrétaire Chef de Bureau assisté de trois attachés de Bureau et d'un Huissier.

Dans ce Bureau, nous avons plus travaillé dans l'enregistrement des courriers reçus et ceux à expédier, leur numéro de référence pour leur traçabilité en cas de problème. Nous nous sommes mis aussi à la rédaction de lettres de correspondance d'accusé de réception ou autres émanant du bureau de l'inspecteur Principal vers de tiers.

IV.4. Du Bureau du Personnel

Ce Bureau du Personnel s'occupe de tout le personnel de l'Inspection Provinciale. Il prépare les commissions d'affectation pour l'engagement des nouvelles unités, il tient toute l'administration du personnel, il fait la préparation et la mise à jour des listes déclaratives des Inspecteurs et Agents de la Province. Ce Bureau est dirigé par un Chef du Personnel qui dépend directement de l'Inspecteur Principal.

Le Chef du Personnel est assisté d'un attaché de Bureau de 1ère première classe, de deux attachés de bureau de 2ème classe, de deux agents de bureau de 1ère classe et de la sentinelle.

CONCLUSION

L'Inspection est un rouage essentiel dans le processus de l'amélioration qualitative du système d'enseignement.

L'enseignement congolais avait besoin d'un corps d'élite. Ce corps d'élite a d'énormes difficultés en ce jour dans l'exercice de ses fonctions. L'Inspecteur visite jour après jour les écoles pour contrôler ce qui est enseigné et conseillé les enseignants. Il renseigne les autorités à qui la nation a confié la responsabilité de l'éducation et de l'instruction de la jeunesse.

Les contraintes techniques indispensables pour que cette action dynamique et volontaire de l'Inspecteur soit efficace sont au nombre de trois. Elles sont inscrites dans la réalité de l'inspection elle-même.

Les inspecteurs dispersés sur toute l'étendue du territoire national ont obligation première de visiter les écoles de leur ressort. Leur demande est itinérante. Ils ne peuvent visiter les écoles en restant à la mission ou au bureau en se limitant aux écoles de leur quartier. L'essence de l'inspecteur est donc son caractère mobile, qui lui permet de circuler quotidiennement. Cette spécialité demande pour l'inspecteur, non seulement des moyens de déplacement, mais également des indemnités pour les journées pour les journées passées en dehors de sa maison ;

Une deuxième contrainte provient de risque quotidien qui peut entrainer une vie totalement orientée vers le mouvement. Cette mobilité mérite une motivation qui devra se réaliser par l'application de l'arrêté de l'article 33 de l'ordonnance n°91/231/ du 15/08/1991 relatif à la prime d'itinérance.

Une dernière contrainte est une obligation qualitative.

L'Inspecteur draine avec lui un principe perfectionniste. Ce besoin du perfectionnement qualitatif, qui est inscrit dans la personnalité de l'Inspecteur nécessite des outils techniques ; Dictionnaire, Manuel, Revue Scientifiques, Stage de perfectionnement et autres.

Ces outils d'ordre scientifique et matériel sont les instruments techniques indispensables pour tout inspecteur afin d'atteindre les objectifs. En d'autres termes, ce corps d'élite a besoin statut spécial en vue d'être apte à répondre aux objectifs lui assignés.

La balle est dans le camp du Gouvernement. Celui-ci doit créer une commission interministérielle réunissant les ministères de l'EPSP, du Budget et de la fonction Publique afin de concevoir un arrêté mettant en application le texte de l'ordonnance n°91/231/ du 15/08/1991.






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"Enrichissons-nous de nos différences mutuelles "   Paul Valery