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Conception et réalisation d'un système d'information de gestion académique, cas de l'institut supérieur de commerce de Kinshasa, en sigle l'I.S.C./kin.

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par Limex LIMEKA LI-MABILA
Institut Supérieur de commerce de Kinshasa - ISC/KIN - Licence en informatique de gestion, option conception des systèmes d'information 2003
  

Disponible en mode multipage

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EPIGRAPH E

Avant de "manger", pour éviter une mauvaise digestion et des répercussions néfastes sur la santé, il faut au préalable savoir : quoi, pourquoi, comment et quand dois-je manger ?

2

DEDICACE

A l'Eternel Dieu tout puissant pour sa miséricorde et pour la définition explicite faite de mes jours sur terre ;

A tous les miens qui nous ont quittés, que leurs âmes reposent en paix dans l'Eternité de Dieu ;

A mes grands-parents et parents qui nous ont donné la vie et qui nous y ont initié ;

A mes frères et soeurs, cousins et cousines, amis et amies ainsi qu'à tous ceux qui me connaissent et veulent mon progrès ;

A celle qui sera os de mes os et chair de ma chair ;

Je dédie ce mémoire de fin d'études supérieures, expression de reconnaissance et d'amour, signe de multiples sacrifices et de courage durant toutes ces années d'études.

3

AVANT-PROPOS

La rédaction d'un mémoire de fin d'études en Informatique de Gestion est un travail qui demande beaucoup de sacrifices de la part du récipiendaire d'une part et d'autre part de la part d'un certain nombre des personnes. Raison pour laquelle nous avons voulu ici tenir un propos afin de signifier notre gratitude à leur endroit. Leur abnégation nous a permis d'arriver au bout de celle-ci. Nous en sommes très reconnaissant.

Nous aimerions d'abord exprimer notre gratitude à l'égard de l'Institut Supérieur de Commerce de Kinshasa, en sigle I.S.C./KIN., pour les enseignements dont nous sommes bénéficiaire ; mais davantage encore à l'égard de bien des Professeurs, des Chefs de Travaux, des Assistants et des Chargés de Pratique Professionnelle, sans l'aide desquels nous n'aurions jamais pu la mener à terme. En tout premier lieu, nous adressons notre gratitude à l'endroit du Professeur Ordinaire E. KANGA MATONDO qui nous a initié à côtoyer l'intelligentsia congolais en général, et de l'I.S.C./KIN en particulier ; et au Professeur Ordinaire M'VIBUDULU K. et au Chef de travaux MPUTU KINSALA qui en ont assurée la direction et dont les conseils et l'encadrement nous furent à tout point de vue précieux ; en suite au Chef de travaux BIANTISU MULONGO ; et enfin, aux Assistants MAYAMONA, KITOKO, MATOMBE, KAZADI, DISONAMA ; et pour terminer à notre ami de tous les jours Serge TSHIMANGA TSHIUNZA.

Notre reconnaissance se doit également à l'égard de notre Père Augustin LIMEKA LI-MABILA et à notre chère Mère Véronique IMATE PINDI qui nous ont donné la vie et nous y ont initié. Nous n'oublierons jamais d'exprimer notre gratitude à l'endroit de nos frères et soeurs, cousins et cousines, amis et connaissances qui nous ont exprimé leur amour et surtout du respect qu'ils nous ont toujours donné.

En outre, nous sommes redevable à certaines chères personnes dont les conseils et l'encadrement nous ont permis de bosser dur et d'espérer dans la vie. Elles sont tellement nombreuses que nous ne saurons les citer nommément toutes. Toutefois, nous adressons nos remerciements au pauvre Benjamin IKONDI MALAKA que nous n'oublierons jamais.

4

Nous ne voudrions pas terminer ces lignes sans penser à notre chérie, notre amour : celle qui fait notre bonheur. Elle nous a tellement marqué dans ce parcours que nous ne songerons jamais de l'oublier : Sarah BUHENDWA ATOSHA.

Que tous ceux qui ont participé, d'une manière ou d'une autre, à l'élaboration de ce mémoire et dont les noms n'ont pas été cités ici nous en excusent et croient à notre amour et à notre parfaite considération.

5

INTRODUCTION GENERALE

1. PROBLEMATIQUE ET HYPOTHESES

Certes, le problème de "Gestion Académique" dans l'administration des universités, des instituts supérieurs et des grandes écoles reste le plus saillant, voire préoccupant des problèmes, auquel les dirigeants responsables et prévoyants cherchent à tout prix à trouver des solutions les plus adéquates possibles afin d'assurer l'organisation et la structuration des divers postes de travail, la fiabilité dans le traitement, la diffusion et la recherche des informations dans le but d'éviter la lourdeur et l'encombrement dans l'environnement de travail. Car, gérer une entité de l'entreprise, c'est la pourvoir avec minutie de toutes les ressources nécessaires, d'une bonne politique et d'une bonne stratégie de gestion ainsi que des outils spécifiquement adaptés afin d'atteindre les objectifs assignés par celle-ci.

Dans le temps actuel, l'intégration dans un Système d'Information de Gestion Académique, et surtout dans celui de l'Institut Supérieur de Commerce de Kinshasa, d'un Système Informatique est le choix le plus rationnel tenant compte de l'évolution technologique, de l'organisation des activités de l'entreprise et de l'immensité des opérations ainsi que des effectifs croissants des étudiants. En outre, ce choix serait une décision la plus rationnelle en vue de sauvegarder aussi la santé voire la vie du personnel scientifique - académique - administratif dudit institut afin d'éviter ou d'atténuer les travaux harassants, stressants et répétitifs dans le sillage de circuit de circulation des informations. Comme le confirment également Pierre-Alain MULLER et Nathalie GAERTNER, "l'informatique s'est glissée imperceptiblement dans la quasi-totalité de nos activités quotidiennes" (1). Ainsi, l'ordinateur est l'outil le mieux adapté dans tous les domaines de la vie micro-économique et macro-économique où l'information a besoin d'être traitée avec fiabilité et efficience.

Cependant, l'implantation ou l'intégration de cet outil dans une entité comme celle du "Système d'Information de Gestion Académique" requiert beaucoup plus de précautions si l'on veut satisfaire les besoins des utilisateurs et atteindre dans un temps record les objectifs poursuivis par le Système de Pilotage de l'organisation. Et celle-ci ne doit pas se faire empiriquement : des dispositions techniques, scientifiquement mesurées et préalablement étudiées doivent être prises en compte pour la modélisation du système d'information à automatiser.

(1) Pierre-Alain MULLER et Nathalie GAERTNER, Modélisation objet avec UML , 2ème tirage 2001, Editions

EYROLLES, Paris 2000, p. 5.

6

Cela étant, le choix d'une méthode de modélisation doit être le soubassement d'une bonne organisation de cette informatisation. Car, une méthode d'analyse et de conception est la voûte ou la clé pour la réussite du projet. Elle conduit et cadre le projet ; et elle permet de visualiser toutes les perspectives des propriétés et des divers comportements du domaine d'études : les vues statiques et dynamiques du système d'information à informatiser.

En guise d'une méthode de modélisation, la conclusion des études menées dans le système existant doit éclairer les dirigeants afin de déceler les failles ou les avantages d'un traitement manuel dans la Gestion Académique. Étant donné que les opérations des inscriptions, de contrôle de scolarité et surtout les données stratégiques de délibération des résultats des étudiants doivent être traitées avec sérénité, rapidité et fiabilité afin de sauvegarder la notoriété de l'organisation et garantir le respect du calendrier académique.

C'est dans cette profondeur qu'il nous a été inspiré de se préoccuper de la Méthode Merise et du projet de « Gestion Académique ». Et cela nous a amené à formuler et prendre pour sujet d'études « Conception d'un Système d'Information de Gestion Académique » en faisant des investigations analytiques et objectives tout en considérant les réelles activités de l'Institut Supérieur de Commerce de Kinshasa.

2. CHOIX ET INTERET DU SUJET

L'obtention du diplôme de licencié en Informatique de Gestion dans le département de « Conception des Systèmes d'Information » à l'Institut Supérieur de Commerce de Kinshasa suppose la réussite aux cours dispensés pendant tout le parcours du second cycle, la réalisation d'un stage recommandé et la présentation d'un mémoire de fin d'études supérieures dans ce domaine. Ce dernier aspect nous a conduit à opter pour ce sujet ainsi que pour sa formulation.

En plus, la présentation de cette étude nous a été en particulier dictée par la rareté de celle-ci. Dans le domaine de recherche scientifique en informatique de gestion, il y a absence des preuves tangibles et approfondies sur la modélisation des perspectives statiques et dynamiques d'un Système d'Information de Gestion Académique avec la méthode Merise.

Enfin, la réalisation de cette étude sera considérée comme modèle dans l'informatisation des opérations relatives à la Gestion Académique dans des universités, des instituts supérieurs et des grandes écoles. Elle servira également d'un recueil ou d'un référentiel pour les futurs techniciens dans ce domaine ainsi que pour les différents chercheurs qui s'y intéresseront.

7

3. LIMITATION DE L'ETUDE

L'étude qui va suivre est d'abord restreinte géographiquement à l'Institut Supérieur de Commerce de Kinshasa. Elle est également restreinte au projet informatique de « Gestion Académique » du Secteur Académique. C'est ainsi que sa généralisation à toute gestion académique des universités ou des instituts supérieurs ou encore des grandes écoles ne devra être extrapolée à des similitudes qu'avec beaucoup plus de prudence ; car, chaque organisation a des spécifications propres et particulières. Ici, nous partons pour cela du concret, nous l'élevons au niveau d'abstraction, pour enfin déboucher sur l'universel.

Enfin, cette étude est également restreinte temporellement aux activités de l'année académique 2002 - 2003, compte tenu des mutations ou mouvements au niveau des restructurations du cadre de recherche et du sous-ensemble représentatif. Bien sûr, nous projetterons largement nos études sur la manière dont certaines opérations sont traitées et prévues pour l'année académique 2003 - 2004.

Cette étude se veut une démarche méthodologique. Et nous nous limiterons uniquement sur les aspects de la Méthode Merise sans faire un parallélisme2 avec une autre méthode ou langage de modélisation comme UML (Unified Modeling Language). Car, celle-ci est une méthode organisationnelle centrée sur les vues statiques et dynamiques d'un système d'information : les traitements et les données.

Bien que nous parlerons de « système », il n'entre pourtant pas dans notre intention de tenter ici une étude approfondie sur le « système ». En outre, nous ne nous étalerons pas largement sur tout le domaine du « Secteur Académique » ; mais uniquement sur le projet de « Gestion Académique ». Explicitement dans la systémique, le système d'information intègre le « système » dans sa globalité3. Cependant, l'emploi de « système d'information » dans notre sujet porte sur le sous-ensemble représentatif ou projet informatique de « gestion académique », qui, à son tour, est un "sous-ensemble du système d'information".

Cette étude ne fait pas l'objet d'un projet réel d'automatisation qui suit ses cycles (de vie, d'abstraction et de décision) normaux et considère beaucoup de paramètres (constitution de groupe d'études ou équipe de travail, par exemple). Mais, elle fait plutôt l'objet d'une étude de vérification du niveau

2 Paul ROBERT, Dictionnaire Le Petit Robert, Edition Dictionnaires le Robert, Paris, 2001, p. 1777.

3 P. MATHELOT, Cours IMI (non publié), H. TARDIEU, A. ROCHFELD, R. COLETTI, La méthode Merise, Editions d'Organisations, 1989 ; dans : Dominique DIONISI, L'essentiel sur Merise, 5ème tirage 2001, Editions EYROLLES, Paris, 1998, p. 10.

8

de l'étudiant par rapport aux objectifs assignés pour ses études supérieures. Ipso facto, elle ne se limitera, suivant la démarche ou le cycle de vie de la méthode Merise, qu'à l'étude préalable et à l'étude détaillée (avec une petite esquisse technique sur le maquettage - prototypage du produit logiciel ou informatique) ; car "en informatique, la modélisation consiste tout d'abord à décrire un problème, puis à décrire la solution de ce problème ; ces activités s'appellent respectivement l'analyse et la conception "4.

Par contre, suivant les raisonnements ou le cycle d'abstraction de la méthode Merise et plus précisément suivant l'étape basée sur l'Etude détaillée, nous allons amorcer cette étude sur la conception du système d'information organisationnel et sur la conception du système d'information informatisé, en ressortissant respectivement les modèles conceptuels et organisationnels d'une part, et les modèles logiques et physiques d'autre part.

Bien que nous étayerons cette rédaction en prenant en compte certaines dimensions d'une plate forme réseau, nos études auront un aspect non approfondi sur celle-ci ; car, certains sujets d'étude ne se basent qu'à la faisabilité d'un Réseau Informatique.

Enfin, bien que nous survolerons un peu le maquettage - prototypage du produit informatique dans son ossature de réalisation, les spécifications techniques du point de vue de la programmation ne seront pas totalement prises en compte car notre sujet ne chapote que la partie analyse et conception.

4. METHODES ET TECHNIQUES UTILISEES

Pour rassembler les informations nécessaires à notre étude, nous utiliserons diverses techniques. Ces informations sont de deux ordres. D'une part, celles relatives au fonctionnement du domaine de Gestion Académique. Elles nous permettront de comprendre les besoins des utilisateurs afin de préparer les solutions possibles ainsi que leurs appréciations. D'autre part, celles relatives aux concepts systémiques et ceux de la méthode Merise. Elles nous permettront de comprendre comment représenter les besoins des utilisateurs suivant les perspectives statiques et dynamiques du système d'information. Il s'agit de :

? la méthode Merise,

? la méthode analytique,

? la méthode structuro fonctionnelle, et ? la méthode ou technique de GANTT.

4 Pierre-Alain MULLER et Nathalie GAERTNER, Modélisation objet avec UML, p. 13.

9

Ces techniques sont listées comme suit :

1) L'entretien : également appelé technique d'interview, il nous permettra d'interroger les personnes ou les utilisateurs concernés par ce projet.

2) L'observation : elle nous permettra d'analyser et de nous rendre compte du fonctionnement et du comportement du système existant.

3) L'herméneutique : celle-ci nous permettra de parcourir les divers documents tout en interprétant et en critiquant leurs textes, les théories des auteurs et les symboles mnémoniques et autres utilisés.

5. PLANNING PREVISIONNEL DE REALISATION DU PROJET

Un projet est un ensemble d'opérations, tâches ou activités qui doivent permettre à l'ensemble des membres concernés par celui-ci d'atteindre un objectif clairement exprimable et présentant un caractère d'unicité.5 En d'autres mots, afin de permettre à l'équipe ou au chef de suivre le déroulement du projet de l'analyse à la réalisation, nous avons bien voulu décrire le planning prévisionnel de réalisation du projet avec les techniques de la Recherche opérationnelle, et plus précisément avec celle de Théorie de graphes.

La connaissance des différentes tâches ne suffit pas pour réaliser un projet. Il faut encore une parfaite connaissance de l'articulation des tâches, c'est-à-dire l'établissement d'un plan complet d'actions permettant de les réaliser dans les conditions des coûts et de délais imposés. Et pendant son déroulement, vérifier si le plan établi est respecté et en cas d'écarts observés, chercher à les réduire. Donc, il faut ordonnancer le projet.

C'est ainsi que nous avons utilisé, dans le cadre de ce mémoire, la méthode d'ordonnancement, c'est-à-dire le diagramme de GANTT.

Ainsi, nous avons obtenu 11 tâches avec un total de 47 semaines (environ 10 mois) pour réaliser 11 tâches avec un coût global d'environ de l'ordre de $ US 22.605 pour la réalisation de ce projet.

5 APANGWA, Notes de cours inédit de Théorie de graphes, L2 Informatique, I.S.C/KIN, année académique 2002 - 2003.

10

6. SUBDIVISION DU TRAVAIL

Comme "en informatique, la modélisation consiste tout d'abord â décrire un problème, puis à décrire la solution de ce problème ; ces activités s'appellent respectivement l'analyse et la conception"6 de système d'information ; la recherche sera structurée, hormis l'introduction générale et la conclusion générale, autour de quatre grandes parties.

La première partie, qui s'intitule « Cadrage du projet de Gestion Académique », s'intéresse, dans le premier chapitre, au planning prévisionnel de réalisation du projet ; dans le deuxième chapitre, aux concepts systémiques ; et enfin, dans le troisième chapitre, aux concepts de la méthode Merise.

La deuxième partie oscille autour de l'« Etude préalable du système d'informations » et englobe cinq chapitres. Dans cette partie, nous avons bien voulu présenter en premier lieu l'Institut Supérieur de Commerce de Kinshasa, en sigle I.S.C/KIN.; en deuxième lieu, l'Analyse de l'existant afin de bien comprendre la structuration réelle des différents postes de travail ainsi que les différentes informations manipulées ; en troisième lieu, la critique de l'existant ; les scénarios de mise en oeuvre en quatrième lieu ; et enfin, en dernier lieu, le choix d'une meilleure solution, celle qui nous a amené à envisager une informatisation du projet de la Gestion Académique.

La troisième partie se préoccupe à la « Conception du système d'information » et se structure en deux points. D'une part, dans le premier point, nous avons projeté les études sur la Conception du système d'information organisationnel. Et d'autre part, dans le second point, nous nous sommes concentré sur les études qui s'articulent sur la Conception du système d'information informatisé.

Enfin, la quatrième partie se focalise sur le « Maquettage - prototypage » afin de simuler le produit logiciel qui sera réalisé et mis en oeuvre dans le système d'information futur.

6 Pierre-Alain MULLER et Nathalie GAERTNER, Op. Cit. , p. 13.

11

Première Partie

CADRAGE DU PROJET DE GESTION ACADEMIQUE INTRODUCTION

Bien qu'il existe des systèmes ouverts et fermés, le concept de « système » doit être étudié avec prudence ; car, il existe différents types de systèmes et systèmes d'information.

Quand on parle de quelque chose, ce qu'elle a connu ses débuts. Etant une méthode systémique, Merise a trouvé ses origines dans l'évolution, d'une part, de l'informatisation des entreprises et ; d'autre part, dans celle des méthodes dites d'analyse en informatique de gestion (1978).

En outre, l'Institut Supérieur de Commerce de Kinshasa, en sigle `'I.S.C/KIN.', considéré comme système a besoin d'être décrit afin de permettre de définir, de maîtriser et d'épingler les différents éléments le composant en utilisant une méthode systémique adaptée pour cette fin.

Ainsi, nous avons voulu, dans cette partie, songer au planning prévisionnel de réalisation du projet, et prolonger nos réflexions théoriques pour s'intéresser aux concepts systémiques et à ceux de la méthode Merise tout en les justifiant sur une entreprise réelle (I.S.C/KIN) considérée comme un Système.

Cela étant, nous organisons cette partie en trois chapitres, notamment :

Le chapitre premier : le planning prévisionnel de réalisation du projet ; Le chapitre deuxième : les concepts systémiques ; et

Le chapitre troisième : les concepts de la méthode Merise.

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Chapitre 1er : PLANNING PREVISIONNEL DE REALISATION DU PROJET

1.1. DEFINITION DU PROJET

Un projet est un ensemble d'opérations, tâches ou activités qui doivent permettre à l'ensemble des membres concernés par celui-ci d'atteindre un objectif clairement exprimable et présentant un caractère d'unicité.7

Ainsi, notre projet de « Gestion Académique » s'articule autour des étapes ou activités suivantes :

le recueil de l'existant ;

l'analyse de l'existant ;

le bilan de l'existant ;

la modélisation conceptuelle ;

la modélisation organisationnelle ;

la modélisation logique ;

la modélisation physique ;

le maquettage - prototypage et réalisation ;

le jeu d'essai et test ;

la livraison du logiciel au maître d'ouvrage ; et

la formation des utilisateurs.

1.2. CONDITIONS PREALABLES D'ACCOMPLISSEMENT D'UN PROJET

La connaissance des différentes tâches ne suffit pas pour réaliser un projet. Il faut encore une parfaite connaissance de l'articulation des tâches, c'est-à-dire l'établissement d'un plan complet d'actions permettant de les réaliser dans les conditions des coûts et de délais imposés. Et pendant son déroulement, vérifier si le plan établi est respecté et en cas d'écarts observés, chercher à les réduire. Donc, il faut ordonnancer le projet.

L'ordonnancement d'un projet est l'ensemble, au sens large, des décisions qui supposent toutes les actions qui concourent à la réalisation de ce projet.8 Ainsi, un certain nombre des techniques d'ordonnancement sont utilisées afin de permettre au chef du projet de prendre les décisions rationnellement adéquates et opportunes. Ces techniques doivent aider le chef du projet :

à analyser le projet,

7 APANGWA, Notes de cours inédit de Théorie de graphes, L2 Informatique, I.S.C/KIN, année académique 2002 - 2003.

8 APANGWA, Idem.

13

à élaborer un plan d'actions permettant la réalisation du projet en respectant les contraintes imposées, et

de contrôler les déroulement du projet.

Pour comprendre un projet, on utilise généralement la technique Top - down. L'analyse d'un projet se fait de haut en bas en dégageant les groupes principaux des tâches puis en découpant ceux-ci en sous-groupes jusqu'aux tâches les plus simples. L'analyse du projet doit préciser les principales tâches particulières entre autres :

? la durée d'exécution,

? le coût,

? les matériels,

? le personnel indispensable, et

? l'enchaînement ou l'articulation des tâches.

Une technique d'ordonnancement doit :

1°) offrir un moyen simple résumant complètement et clairement la situation posée ;

2°) permettre au chef du projet d'établir un plan d'action permettant d'atteindre l'objectif du projet dans le délai et avec les moyens mis à sa disposition, sinon savoir justifier le blocage du projet ;

3°) permettre de détecter les tâches clés (critiques) qui conditionnent la réalisation du projet ;

4°) servir de cadre de réflexion à tous ceux qui participent au projet ;

5°) permettre de suivre facilement le déroulement du projet ;

Il existe plusieurs méthodes d'ordonnancement qui sont regroupées en deux catégories :

a) méthodes du type diagramme à barres ou de GANTT, et

b) méthodes du type à chemins critiques : méthode CPM (Critical Path Method), méthode PERT (Program Evaluation Research Task) de conception américaine, méthode MPM (Méthode des Potentiels Métra) développée en France par la SEMA.9

Dans le cadre de ce mémoire, nous utiliserons la première méthode d'ordonnancement, c'est-à-dire le diagramme de GANTT.

9 Alphonse-Jacques M'VIBUDULU KALUYIT KAKO, Initiation aux modèles, méthodes et pratique de la

recherche opérationnelle, édition CRSAT, Kinshasa - RDC 2000, p.207.

14

1.3. LE PLANNING DU PROJET AVEC LE DIAGRAMME DE GANTT

La méthode de Gantt ou le diagramme de Gantt s'attelle à identifier les délais de chaque tâche. Une fois que ces délais sont connus, un tableau à double entrée est alors dressé. Chacune de ces colonnes correspondant à une unité de temps. Chaque ligne est représentée par une barre horizontale dont la longueur correspond à sa durée d'exécution. La progression de l'exécution de la tâche est représentée sur le diagramme en pointillée ou à l'aide d'une barre tracée par une autre couleur et représente le travail accompli depuis le démarrage effectif des travaux.

Toutes les tâches ayant ainsi tracée et leur réalisation progressivement représentée, il devient ainsi aisé de connaître l'état d'avancement des travaux.

Le diagramme de Gantt est un système clair, simple et d'utilisation facile. Pratiquement, il existe plusieurs enseignements qu'on peut y attacher. Sur le plan de critère d'efficacité, on constate que la technique de Gantt permet de :

? Synthétiser clairement l'analyse du projet ;

? Utiliser facilement l'analyse du projet ;

? Suivre facilement le déroulement des tâches ;

Par contre, cette méthode ne permet pas de :

? Déceler les erreurs d'analyse ;

? Elaborer de façon méthodique le plan d'action : il n'est pas facile de prendre en compte les modifications futures.

Grosso modo, le projet de « Gestion Académique » peut se décomposer en 11 tâches (étapes) particulières ci-après :

I A = recueil de l'existant ;

I B = analyse de l'existant ;

I C = bilan de l'existant ;

I D = modélisation conceptuelle ;

I E = modélisation organisationnelle ;

I F = modélisation logique ;

I G = modélisation physique ;

I H = maquettage - prototypage et réalisation ;

I I = jeu d'essai et test ;

I J = livraison du logiciel au maître d'ouvrage ; et

I K = formation des utilisateurs.

15

Les contraintes de réalisation ou d'antériorité sont les suivantes : A précède B, B précède C, C précède D, D précède E, E précède F, F précède G ; H peut être exécutée en même temps que F, I s'exécute après H, I et K commencent au même moment, et J commence après l'exécution de I. Les durées d'exécution de différentes tâches sont exprimées en unité de temps : semaines.

I A = 8 semaines, avec au plus 4 personnes, 125 $ US par semaine/personne ; I B = 8 semaines, avec au moins 4 personnes, 125 $ US par semaine/personne ; I C = 1 semaines, avec au moins 8 personnes, 75 $ US par semaine/personne ; I D = 4 semaines, avec au moins 6 personnes, 115 $ US par semaine/personne ; I E = 5 semaines, avec au moins 6 personnes, 115 $ US par semaine/personne ; I F = 5 semaines, avec au moins 6 personnes, 115 $ US par semaine/personne ; I G = 3 semaines, avec au moins 6 personnes, 115 $ US par semaine/personne ; I H = 9 semaines, avec au moins 3 personnes, 75 $ US par semaine/personne ; I I = 1 semaine, avec au plus 6 personnes, 50 $ US par semaine/personne ; I J = 1 semaine, avec au moins 3 personnes, 50 $ US par semaine/personne ; I K = 2 semaine, avec au plus 12 personnes, 30 $ US par semaine/personne.

Ainsi, nous obtenons 11 tâches avec un total de 47 semaines (environ 10 mois) et un coût global du projet d'environ de l'ordre de $ US 22.605.

16

Cela étant, le diagramme de Gantt associé au projet de « Gestion Académique » se présente de la manière

suivante :

Unité de temps Tâches

1

2

3

4

5

6

7

8

9

10

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

A

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

B

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

C

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

D

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

E

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

F

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

G

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

H

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

I

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

J

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

K

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Chapitre 2ème : CONCEPTS SYSTEMIQUES

2.1. CONTRIBUTION DE LA SCIENCE DES SYSTEMES

L'analyse de système est à la fois une approche des problèmes et un ensemble de techniques aidant à leur solution. En tant qu'approche, elle procède de la longue histoire de la théorie de la gestion scientifique ; en tant qu'ensemble de techniques, elle s'appuie sur les mathématiques, la recherche opérationnelle et l'utilisation des ordinateurs. 1

La science des systèmes, appelée aussi la « systémique », est une discipline scientifique autonome récente, puisqu'elle date de la fin des années 70. La systématique se définit plutôt par son projet que par son objet. Elle prend ses racines principalement dans la théorie des systèmes, la théorie de la commande, la théorie du contrôle, la cybernétique. La systémique a pour projet « la modélisation des phénomènes perçus ou conçus complexes : modélisation, afin d'anticipation, d'éventuelles interventions intentionnelles et de leurs conséquences enchevêtrées » [Le Moigne 87]. La science des systèmes a ainsi pour finalité de proposer des modèles pour l'action ou la compréhension d'objets ou des phénomènes complexes, dans des domaines les plus variés (biologie, sciences sociales, gestion...).2

2.2. DEFINITION DE SYSTEME

Il existe des définitions bien établies, de nature tant structurelle que fonctionnelle, en réponse à la question « Qu'est-ce qu'un système ? »3 Il existe de nombreuses définitions des systèmes, chaque auteur apportant sa propre contribution, en fonction de ce qu'il cherche à dire et du degré d'exhaustivité nécessaire à son exposé.4 Avant de pouvoir étudier un système, il faut définir son contenu. La façon dont une personne se représente un système dépend de la perspective individuelle selon laquelle elle voit le monde.5 En d'autres termes, tout système a sa place dans la hiérarchie des systèmes. Ce qu'une personne

1 Pauline ATHERTON, Manuel pour les systèmes et services d'information, Ed. UNESCO, 7 place de Fontenoy, 75700 Paris, 1977, p.57.

2 Dominique NANCI, Bernard ESPINASSE, Bernard COHEN et Henri HECKENROTH, Ingénierie des systèmes d'information avec MERISE : vers une deuxième génération , Ed. SYBEX, Paris, 1992, pp. 9-10.

3 Pauline ATHERTON, Op. Cit. , p. 57.

4 Dominique DIONISI, L'essentiel sur MERISE, Ed. EYROLLES, Deuxième édition 1998, cinquième tirage 2001, 61 Bld Saint-Germain, 75240 Paris Cedex 05, p.5.

5 Pauline ATHERTON, Op. Cit. , p.57.

18

définit comme étant un système peut être un sous-système pour une autre personne.1

En fait, tenant compte de tous ces paramètres, "nous retiendrons l'une des plus simples et des mieux adaptées aux systèmes d'information : « un système est un tout constitué d'éléments unis par des relations, ces éléments et ces relations étant munis de propriétés »" 2 En d'autres mots, l'entreprise, considérée comme un système, est une entité identifiable dans l'univers dans lequel elle se trouve, univers qui constitue son environnement, dotée d'une structure définie avec un ensemble des constituants en interaction dynamique ayant des activités justifiant sa raison d'être.3

2.3. ETAPES D'ANALYSE DES SYSTEMES

L'approche systémique de la gestion des services d'information peut être résumée par les étapes simples ci-après4 :

a) Définir le système, y compris son contenu, l'environnement dans lequel il est placé et les contraintes qui en découlent pour la solution des problèmes.

b) Analyser les opérations, et, ce faisant, les décrire en détail en montant les relations entre les parties. L'étude de système, l'analyse des statistiques et des formulaires, l'élaboration d'organigrammes, par exemple, fournissent les moyens formels pour aider dans cette étape.

c) Faire la synthèse des solutions alternatives. Ceci est la partie proprement créative de l'analyse de système et peut être la partie autour de laquelle son image s'est construite.

d) Évaluer les alternatives en fonction de critères définis. C'est à ce point que l'utilisation de la notion de « coût - efficacité » est devenue caractéristique de l'analyse de système dans son ensemble.

e) Répéter les étapes précédentes pour augmenter la précision et modifier les résultats, s'ils ne résolvent pas convenablement le problème.

1 Pauline ATHERTON, Idem. , p.61.

2 Dominique DIONISI, Op. cit. , p.5.

3 Xavier CASTELLANI, Méthodes générales d'analyse des applications informatiques (MCX), tome 0, Ed. MASSON, Paris 1987, p. 2.

4 Pauline ATHERTON, Op. Cit. , p.61.

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2.4. TECHNIQUES DE RECUEIL DES INFORMATIONS

Un analyste de système peut utiliser toutes les techniques suivantes pour exécuter les phases (a) et (b), ci-dessus1 :

1) Interviews individuelles : L'interview est la technique la plus importante à utiliser pour la découverte des faits. L'analyste de système ne peut pas avoir une confiance totale dans les descriptions de poste et les procédures écrites pour indiquer ce que les agents font réellement. Le but important ici est de réunir tous les faits relatifs à la façon dont les choses sont faites - et non la façon dont quelqu'un dit aux employés de les faire, dont un manuel dit qu'elles doivent être faites, mais vraiment comment elles sont accomplies dans la pratique.

2) Examen critique des documents : On peut placer au second rang d'importance la méthode qui consiste à obtenir des informations aux moyens de questionnaires et des formulaires de description des documents. Y sont inclus les formulaires utilisés dans l'accomplissement des tâches, les rapports et les enregistrements qui sont produits et l'utilisation faite de ces enregistrements.

3) Confection d'organigrammes : L'organigramme est considéré par certains comme étant la forme la plus importante et la plus utile de présentation des faits. Il décrit visuellement un système, précisant dans un minimum d'espace les qui, quoi, quand, où et pourquoi des activités sont accomplies.

4) Utilisation des études antérieures et de sources extérieures : L'utilisation des études antérieures et de sources extérieures d'information, qui peuvent être pertinentes peut aider à compléter les données nécessaires, la définition et à l'analyse des opérations.

2.5. HYPOTHESES DU PARADIGME SYSTEMIQUE

Le paradigme ou le modèle systémique repose sur les trois hypothèses fondamentales suivantes2 :

1) Hypothèse téléologique (faisant trait à l'étude de la finalité) où l'objet à modéliser est supposé doté d'au moins un projet identifiable. Le fonctionnement et l'évolution de cet objet peuvent être interprétés par des projets qui eux-mêmes détermineront des structures possibles ;

2) Hypothèse d'ouverture sur l'environnement où l'objet à modéliser est ouvert sur l'environnement que l'on doit présenter, même s'il n'est pas descriptible de façon exhaustive ;

1 Pauline ATHERTON, Op. Cit. , pp. 61-62.

2 Dominique NANCI, Bernard ESPINASSE, Bernard COHEN et Henri HECKENROTH, Op.cit., p. 10.

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3) Hypothèse structuraliste où l'objet à modéliser doit être décrit dans sa totalité, fonctionnant et évoluant.

Ces hypothèses sont schématisées dans la figure ci-après :

Environnement

Structure

Finalité

Évolution

Activités

Figure : Un aperçu systémique d'une organisation ouverte.

Appliqué à l'entreprise, ce paradigme met l'accent sur l'interrelation entre sa structure, son activité, son évolution et ses finalités, cela dans un environnement changeant.

2.6. MODELISATION SYSTEMIQUE DE L'ENTREPRISE1

En vous proposant une modélisation progressive des objets, la systémique facilite la compréhension de l'entreprise, objet complexe actif et organisé. Nous pouvons ainsi mieux situer les fonctions et le rôle du système d'information de l'entreprise et ses relations avec d'autres sous-systèmes, le sous-système opérant et le sous-système de pilotage. La figure qui va suivre illustre la modélisation systémique de l'entreprise (ou organisation), avec ses trois sous-systèmes : système opérant (SO), système d'information (SI) et système de pilotage (SP).

1 Dominique NANCI, Bernard ESPINASSE, Bernard COHEN et Henri HECKENROTH, Op.cit., pp. 16-17.

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Environnement

Entreprise/Organisation

Sous-système de pilotage - réfléchit - décide - contrôle

Sous-système d'information - Mémorise

- Traite - diffuse

Sous-système opérant - transforme

- produit

Information

Information

Information

Flux primaires matière, finance, personnel, actif, information

Figure : Les trois sous-systèmes de l'entreprise.

Décrivons de façon succincte le rôle de chacun de ces systèmes composant l'entreprise - système :

? Le système opérant est le siège de l'activité productive de l'entreprise. Cette activité consiste en une transformation de ressources ou flux primaires. Ces flux primaires peuvent être des flux de matière, des flux financiers, des flux de personnel, des flux d'actif ou enfin des flux d'information.

? Le système de pilotage est le siège de l'activité décisionnelle de l'entreprise. Cette activité décisionnelle est très large et est assurée par tous les auteurs de l'entreprise, à des niveaux divers, depuis les acteurs agissant plutôt dans l'activité productrice de l'entreprise, à ceux dirigeant cette dernière. Elle permet la régulation, le pilotage mais aussi l'adaptation de l'entreprise à son environnement. C'est cette activité qui conduira l'évolution, décidera notamment de l'organisation et de l'évolution des systèmes opérants et d'information.

? Le système d'information que nous considérons, pour l'instant, comme un système de mémorisation, d'édition, de calcul... dont le rôle est de permettre au système de pilotage d'assurer ses fonctions, notamment en assurant son couplage avec le système opérant.

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2.7. TYPOLOGIE DES SYSTEMES D'INFORMATION1

Plusieurs typologies de systèmes d'information ont été proposées. Notre typologie distinguera tout d'abord une première famille : les systèmes d'information de production, où l'information est destinée au système opérant (SO). Ils sont souvent très proches du système opérant de l'entreprise. Une seconde famille sera celle des systèmes d'information destinés au système de pilotage de l'entreprise (SP) avec ses sous-systèmes de décision, d'imagination - conception et de finalisation.

En se référant au paradigme de R. ANTHONY ..., nous distinguerons trois sous-types de systèmes : les systèmes d'information opérationnels associés au contrôle opérationnel, les systèmes d'information de pilotage associés à la planification et au contrôle managérial (pilotage), et enfin les systèmes d'information stratégiques associés à la planification stratégique.

A) Systèmes d'information de production

Les systèmes d'information de production constituent une première famille de systèmes d'information. Dans ces systèmes, l'information est presque exclusivement destinée au système opérant (SO) de l'entreprise au point que ces systèmes sont très souvent assimilés au système opérant (SO) même de l'entreprise.

Ce type de systèmes d'information se retrouve principalement dans le secteur tertiaire, car les flux transformés dans le système opérant sont en quasi-totalité des informations.

B) Systèmes d'information opérationnels

Ces systèmes d'information opérationnels, parfois appelés systèmes d'information primaires, assurent ainsi un couplage très fort système d'information - système opérant pour le système de pilotage afin que son sous-système de décision puisse conduire la régulation générale du système opérant.

Ces systèmes d'information opérationnels se caractérisent par un volume important de données à mémoriser. Les informations sont élémentaires (ou primaires) du fait qu'elles représentent des transactions de différents flux primaires traités par le système opérant de l'entreprise, ou représentent des états associés à l'activité de cette dernière.

1 Dominique NANCI, Bernard ESPINASSE, Bernard COHEN et Henri HECKENROTH, Op.cit., p. 52-57.

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C) Systèmes d'information de pilotage

Les systèmes d'information de pilotage sont plutôt destinés à fournir les informations nécessaires à la prise de décisions de type planification et contrôle managérial ; ils privilégient les échanges avec le système de pilotage. On les appelle aussi des systèmes d'information secondaires. Ces systèmes assurent un couplage très fort Système d'information - Système de pilotage principalement avec les sous-systèmes de décision et d'imagination/conception du SP.

D) Systèmes d'information stratégiques

La définition des systèmes d'information stratégiques est ambiguë. Nous distinguons deux grands types de systèmes stratégiques : les systèmes d'information à portée stratégique que nous appelons systèmes stratégiques d'information (SSI) et les systèmes d'information de support à la stratégie que nous appelons systèmes d'information stratégique (SIS).

2.8. FONCTIONS DU SYSTEME D'INFORMATION DANS L'ENTREPRISE1

L'analyse systémique nous a permis de faire émerger la notion de système d'information comme une représentation de l'activité du système opérant et/ou du système de pilotage, et de ses échanges avec l'environnement, conçue à l'initiative du système de pilotage en fonction des objectifs à atteindre et de l'organisation choisie. Ce système d'information est destiné :

? au système de pilotage pour pouvoir connaître et maîtriser le fonctionnement du système opérant ;

? au système opérant lorsque les flux transformés sont de nature « information »

Le système d'information (SI) assure dans l'entreprise, vue en tant que système, les fonctions primaires ci-après :

o la génération des informations,

o la mémorisation des informations (transfert des informations dans le temps),

o la communication et la diffusion des informations (transfert des informations dans l'espace),

o l'exécution de traitements (transfert des informations dans la forme).

1 Dominique NANCI, Bernard ESPINASSE, Bernard COHEN et Henri HECKENROTH, Op.cit., p. 18.

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2.9. INFORMATISATION D'UN SYSTEME D'INFORMATION1

a) Système d'information organisationnel et système d'information informatisé

L'informatisation du système d'information conduit à distinguer dans la conception d'un système d'information deux niveaux d'étude différents :

? le niveau du système d'information organisationnel (SIO) qui exprime l'activité organisée associée au fonctionnement du système d'information (signification des informations, tâches humaines/informatisées),

? le niveau du système d'information informatisé (SII) qui ne concerne que le contenu informatisé (logiciel, fichiers ou bases).

Le système d'information organisationnel est essentiellement tourné vers les utilisateurs et fera appel à des disciplines des sciences de la gestion. Le système d'information informatisé est plus l'affaire des informaticiens et fera appel aux disciplines du génie logiciel. Cependant, le système d'information informatisé doit s'inscrire dans le système d'information organisationnel ; la conception du système d'information informatisé s'appuie donc sur celle du système d'information organisationnel.

B) Statique et dynamique du système d'information

Les données représentent l'aspect statique du système d'information : ce qui est. Les données présentent, dans leur signification, une certaine stabilité et une invariance dans le temps. Cette signification (sémantique) est essentiellement déterminée par le type d'activité de l'entreprise.

Les traitements représentent l'aspect cinématique du système d'information : ce qui se fait. Les traitements, et en particulier leur organisation, présentent une plus grande variabilité, en fonction essentiellement de l'évolution des besoins. Par abus de langage, on parlera de dynamique plutôt que de cinématique.

1 Dominique NANCI, Bernard ESPINASSE, Bernard COHEN et Henri HECKENROTH, Op.cit., pp. 20-23.

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Chapitre 3ème : CONCEPTS DE LA METHODE MERISE

3.1. ORIGINES ET EVOLUTION DE LA METHODE MERISE1

La méthode Merise a trouvé ses origines dans l'évolution, d'une part, de l'informatisation des entreprises et, d'autre part, dans celle des méthodes dites d'analyse en informatique de gestion. Depuis sa naissance, en 1978, la méthode Merise a également connu des évolutions.

3.1.1. ORIGINES DE LA METHODE MERISE

Jusqu'aux années 70, l'informatisation des entreprises s'est attachée à l'automatisation des processus administratifs (facturation, paye, suivi des stocks...) avec une technologie encore coûteuse. Ce type d'informatisation privilégiait les traitements par rapport au partage des informations. Les méthodes de mise en oeuvre de cette génération étaient destinées à concevoir des « chaînes de traitements » selon l'approche suivante : à partir des résultats à produire, définir les traitements à effectuer, puis en déduire les données nécessaires pour alimenter les traitements. La structure des données mémorisées sur les fichiers était contingente aux traitements à réaliser ; d'où une multiplication des fichiers (temporaires ou permanents) générant une redondance importante des informations mémorisées. Nous retiendrons de ces premières méthodes les deux plus marquantes, MINOS et CORIG, dont des propositions ont été reprises dans Merise.

Début des années 70, c'est l'apparition des systèmes transactionnels, de la multiprogrammation, des écrans claviers, des disques de grande capacité à coût abordable, mais aussi de la concurrence stimulante de la mini-informatique et du développement des premiers systèmes de gestion de bases de données. Tous ces éléments ont conduit les informaticiens à concevoir de nouveau des applications intégrées en essayant de tirer parti au mieux de cette évolution. C'est l'époque des « transpositions » ou « reconversions » de systèmes importants.

Le contexte de crise économique de cette décennie a rendu indispensable le développement des méthodes de management qui désormais introduisent fortement l'usage de l'informatique à travers des tableaux de bord, interrogations aléatoires, statistiques. Cette période est celle de la prise de conscience de la difficulté de concevoir des systèmes qui intègrent l'ensemble de l'activité de l'entreprise, en conservant une facilité d'évolution. Il s'agit en particulier :

1 Dominique NANCI, Bernard ESPINASSE, Bernard COHEN et Henri HECKENROTH, Op. Cit. , pp. 3-7.

26

· du manque de cohérence globale entre les informations des différentes applications ;

· de la lourdeur de la mise en oeuvre informatique (de la conception à la réalisation).

La fin des années 70 se caractérise, au niveau de la technologie, par plus de puissance et de capacité à des coûts réduits, le développement des réseaux locaux et nationaux, l'éclosion du phénomène micro, la généralisation des systèmes de gestion de bases de données. C'est aussi l'apparition de langages permettant à l'utilisateur d'accéder plus facilement aux informations, ainsi que l'amélioration de la productivité de la réalisation avec l'utilisation d'outils (ateliers de génie logiciel, langage de la 4ème génération...).

De la prise de conscience on passe alors à l'action : concevoir de nouveau l'architecture générale de l'informatique au sein des entreprises en :

· assurant la cohérence générale des informations ;

· préservant l'évolutivité des modes de gestion et d'organisation ;

· permettant l'introduction des nouvelles technologies sans compromettre l'acquis ;

· associant, dans leurs responsabilités respectives, décideurs, utilisateurs et informaticiens.

C'est dans ce contexte qu'ont émergé :

· la notion de système d'information ;

· la nécessité d'une méthode complète de conception et de spécification permettant l'informatisation des systèmes d'information, prenant le pas sur les méthodes d'analyse.

L'évolution de la technologie informatique, les insuffisances des précédentes méthodes stimulent la recherche de nouvelles voies. Tout d'abord, au niveau des principes fondamentaux, l'approche par les besoins (ou traitements) est condamnée. Deux veines de réflexion contribuent au renouveau :

· l'approche systémique du système d'information, approche modélisatrice de l'organisation (l'entreprise) et de son système d'information, développée principalement en France par J.L. Le Moigne et J. Mélèse ;

· la modélisation des données, proposant des formalismes et des outils pour décrire les données indépendamment de leurs utilisations

27

dans des traitements. Ces méthodes ont alors comme objectif principal la construction de bases de données.

Des promoteurs de ces deux réflexions se trouvent réunis à Aix-en-Provence, dans une équipe de recherche composée de chercheurs du Centre d'Etude Technique de l'Equipement (CETE) D'Aix-en-Provence (animé par H. Tardieu) et du groupe de recherche GRASCE (URA CNRS) de l'université d'Aix Marseille III (animé par J.L. Le Moigne), qui fondent de 1974 à 1978 les bases théoriques et pratiques d'une nouvelle méthode de conception de système d'information [Tardieu, Nanci, Heckenroth 75-78] [Tardieu, Pascot, Nanci, Heckenroth 79] [Tardieu, Nanci, Pascot 79]. Simultanément, on enregistre, sur le terrain, une accumulation d'expériences en termes de démarche.

En 1977, sous l'égide du ministère de l'Industrie, soucieux de concevoir et définit une méthode d'intérêt national, avec la collaboration des principales sociétés de service françaises et du CETE d'Aix-en-Provence, un groupe de travail se constitue et entreprend une synthèse qui :

· réactualise les acquis sur la spécification des traitements, issus des méthodes antérieures ;

· intègre les nouvelles méthodes orientées système d'information et approche par les données ;

· propose une démarche, fruit de l'expérience, qui garantisse la rigueur de la méthode et sa facilité d'application sur le terrain.

Méthodes Expérience des

d'analyse démarches

Recherche en
systémique appliquée
aux organisations

Recherche en informatique
de gestion (base de
données, SGBD)

MERISE

Figure : les origines de la méthode Merise.

La méthode Merise naît officiellement [CTI 79], marquant ainsi l'apparition de méthodes complètes qui ambitionnent de répondre efficacement aux problèmes posés par la conception des systèmes d'information adaptés aux fonctionnements des entreprises et technologies informatiques des années 80. Les premiers ouvrages sur la méthode Merise paraissent en 83 et 85 [Tardieu, Rochfeld, Colletti 83] [Tardieu et all. 85].

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3.1.2. EVOLUTION DE LA METHODE MERISE

Depuis 1980, la méthode Merise s'est confrontée aux réalités d'une mise en oeuvre dans une grande variété d'organismes. Elle est largement diffusée en France et dans l'Europe du Sud (parfois avec des adaptations mineures) au point de constituer un standard en conception de système d'information.

En un peu plus de dix ans, elle a connu des développements et des enrichissements profitables, dont les principaux sont les suivants :

· extension du formalisme entité - relation, avec notamment l'explicitation de types et sous-types, de contraintes d'intégrité, etc. ;

· clarification de la modélisation des traitements à l'aide du formalisme issu des réseaux de Pétri, à différents niveaux de préoccupation ;

· extension des niveaux d'abstraction et de modèles, avec l'émergence du modèle logique de traitements (MLT) et du modèle organisationnel de données (MOD), [Panet, Letouche, Peugeot, 91], etc. ;

· couplage avec des méthodes de conduite de projet ;

· développement d'ateliers de génie logiciel (AGL) de conception intégrant de façon plus ou moins complète la méthode Merise (Conceptor, Mega, Message, Principia...) ;

· ouverture vers les autres méthodes de génie logiciel (Merise et Yourdon [Phan 85]...), de génie cognitif (Merise et KADS [Brunet 90]...), etc. ;

· adaptation à d'autres types d'activités ; domaines de la productique (Merise et GRAI [DCN, Cecima, Grai-Productique SA, LaboGrai 91]), l'EDI (Merise et l'EDI [Bergman, Cucchi, Espinasse, Lagaert 91]), et d'environnements techniques (bases de données réparties, architectures client - serveur, monétique, cartes à puce...).

Son succès indéniable ne s'est pas acquis sans difficulté. L'abandon d'un support par la puissance publique (à la différence du projet SSADM en Grande-Bretagne) a laissé la méthode Merise sans structure permettant de la doter d'une référence officielle et d'en maîtriser la diffusion et l'évolution.

Cette évolution de la méthode, en l'absence nous semble-t-il d'un intérêt suffisant de la recherche universitaire, s'est faite principalement à l'initiative des sociétés de service qui l'avaient adoptée. La situation concurrentielle n'a pas toujours permis un développement convergent et collectif de la méthode (discrétion des recherches sérieuses, annonces d'«innovations » et « adaptations » trop souvent dictées par le marketing, dépréciations et dénigrements par absence de compétence, récupérations hâtives et fragmentaires...).

29

Notons toutefois le rôle très important de la société savante concernée, l'AFCET, et de plusieurs de ses groupes de travail, comme structures de rencontre, de travail et de diffusion des travaux de recherche élaborés par les différents promoteurs de la méthode Merise [AFCET 91].

3.2. LES TROIS COMPOSANTS DE LA METHODE MERISE1

Une méthode de conception de système d'information s'inscrit dans trois dimensions exprimant :

· la démarche ou cycle de vie,

· le raisonnement ou cycle d'abstraction,

· la maîtrise ou cycle de décision.

La mise en oeuvre de la méthode Merise doit toujours se repérer par rapport à ces trois dimensions. Tout instant de la conception doit pouvoir se situer dans ce référentiel.

3.2.1. LA DEMARCHE OU CYCLE DE VIE

La dénomination de ce cycle traduit le caractère « vivant » du système d'information, présentant une conception, une gestation, une naissance, une croissance, une évolution, et une mort... puis une renaissance. Dans le cas d'un système d'information, on peut distinguer trois grandes périodes : la conception, la réalisation et la maintenance.

La méthode Merise propose, pour le déroulement du cycle de vie, le découpage de ces grandes périodes en différentes étapes.

La période de conception se découpe en trois étapes : le schéma directeur, l'étude préalable et l'étude détaillée.

La période de réalisation peut se découper en trois étapes aussi : l'étude technique, la réalisation logicielle et la mise en service.

3.2.2. LES RAISONNEMENTS OU CYCLE D'ABSTRACTION

Lors de la conception d'un système d'information, différents problèmes peuvent se présenter, par exemple :

· la description du fonctionnement de l'activité,

1 Dominique NANCI, Bernard ESPINASSE, Bernard COHEN et Henri HECKENROTH, Ingénierie des systèmes d'information avec MERISE : vers une deuxième génération , Ed. SYBEX, Paris, 1992, p.27.

30

· la définition de règles de gestion,

· la définition des informations,

· la répartition des traitements entre l'homme et la machine,

· l'organisation physique des fichiers,

· le découpage en transactions,

· le choix du matériel,

· la répartition des responsabilités au sein de la structure.

Ces problèmes conduisent à faire des choix de natures différentes (gestion, organisation, techniques, matériels, etc.). Aussi est-il nécessaire d'effectuer une hiérarchisation, de rassembler des préoccupations en niveaux d'intérêts homogènes.

Cette nécessité d'aborder successivement les différents types de préoccupations a conduit à proposer différents niveaux d'abstraction, ou de hiérarchisation des préoccupations.

Le découpage en niveaux a été confirmé par la communauté internationale [ANSI-X3-SPARC 75]. Nous retiendrons pour Merise quatre niveaux d'abstraction* :

· niveau conceptuel,

· niveau organisationnel,

· niveau logique,

· niveau physique.

Les deux premiers niveaux sont adaptés à la conception du Système d'Information Organisationnel (SIO), les deux derniers à la conception du Système d'Information Informatisé (SII).

3.2.3. LA MAITRISE DU PROJET OU CYCLE DE DECISION

Le déroulement simultané de la démarche et des raisonnements doit être maîtrisé. Dans chaque modèle, à chaque étape, des choix doivent effectués. Vers quel projet veut-on aller ? Quels moyens veut-on lui affecter ?

La mise en oeuvre de la méthode Merise se traduit, en plus, par une succession de choix permettant, d'une part, de contrôler la durée globale de la conception - réalisation, d'autre part, de définir un système en harmonie avec les objectifs généraux de l'entreprise.

* A l'origine, Merise ne proposait que trois niveaux, confondant niveau organisationnel et niveau logique.

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Notons que la maîtrise comprend également l'ensemble des décisions d'arbitrage relatives aux coût, délai et niveau de gamme associés au projet.

L'organisation générale du projet s'articule autour de trois groupes :

? le groupe de pilotage,

? le groupe de projet,

? le groupe de validation.

Dans la pratique, le cycle de décision est intégré dans le cycle de vie. Cela se traduit par des résultats types à l'issue de chaque étape et par des décisions attendues.

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CONCLUSION PARTIELLE

Au terme de la première partie de notre sujet de travail, nous nous sommes largement attelé, primo, à présenter le planning prévisionnel de réalisation du projet ; secundo, à étudier et à définir les concepts liés au vocable « système » ; tertio, à comprendre les concepts relatifs à la méthode « Merise ».

En ce qui concerne le premier chapitre intitulé « Planning prévisionnel de réalisation du projet », et comme toute informatisation respectant les étapes de réalisation doit être planifiée, nous avons utilisé la méthode de la recherche opérationnelle avec sa technique de théorie de graphes afin de prévoir le schéma de réalisation du projet de Gestion Académique. Ce plan aiderait les membres de l'équipe ainsi que le chef du projet de suivre avec ordonnancement le déroulement du projet afin de respect son délai aussi bien que le coût qui y est budgétisé. C'est ainsi que nous avons obtenu 11 tâches et prévu un total de 47 semaines (environ 10 mois) avec un coût global du projet d'environ de l'ordre de $ US 22.605.

Dans le deuxième chapitre chapoté par le titre « Concepts systémiques » et après avoir défini et donné le paradigme du terme « système », nous avons compris qu'il faut respecter certaines étapes pour pouvoir analyser des systèmes tout en optant pour certaines techniques de recueil de données exploitables. Cela suppose un certain nombre d'hypothèses en vue d'une modélisation systémique méthodologique de l'entreprise en tenant compte d'une typologie des systèmes d'information, et aussi, des fonctions associées afin de maîtriser le processus d'informatisation de ceux-ci.

En suite, dans le troisième chapitre dont les sous points sont consolidés par le terme « Concepts de la méthode Merise », nous nous sommes accroché à étudier les différents points répartis en deux sections. La première section nous a permis de comprendre les origines (1978) et l'évolution de la méthode Merise. Et enfin, la deuxième section, elle, s'est basée sur les trois composants de la méthode Merise : la démarche ou le cycle de vie, les raisonnements ou cycle d'abstraction, et enfin, la maîtrise du projet ou le cycle de décision.

Ainsi donc, ces trois chapitres mettent un terme à la première partie du sujet de notre travail et nous conduit, ipso facto, à la deuxième partie qui est intitulée « Etude préalable du système d'information ».

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Deuxième partie

ETUDE PREALABLE DU SYSTEME D'INFORMATION INTRODUCTION

L'ordinateur étant une machine automatique de traitement de l'information capable de traiter de grandes quantités des données dans d'excellentes conditions d'efficacité et de sécurité, la contrepartie de cet avantage considérable est la nécessité impérieuse d'une préparation minutieuse des tâches automatiques.1 En d'autres termes, la décision d'utiliser un ordinateur pour une application de gestion (ou la décision de modifier profondément la manière dont est actuellement utilisé un ordinateur) a des conséquences importantes pour l'entreprise sur le plan des coûts, sur le plan de l'organisation, sur le plan des conditions de travail,... Cette décision doit être donc préparée par une analyse préalable du problème à résoudre, qui débouchera sur une ébauche de solution : l'avant-projet.2

S'inspirant des démarches de l'ingénierie, la conception d'un système d'information nécessite, avant la spécification exhaustive d'un projet, une étape plus globale, proposant des choix et les évaluant : l'étude préalable.

Ainsi, l'étude préalable a pour objectifs :

L'analyse et l'évaluation critique du fonctionnement du système d'information actuel.

L'élaboration de solutions en précisant :

- les processus de fonctionnement du domaine, - la perception des informations,

- les modes d'organisation,

- le degré et le type d'automatisation.

L'évaluation des solutions proposées en termes de :

- équipements informatiques,

- coûts et délais de mise en oeuvre,

- conséquences sur l'organisation générale de l'entreprise,

- scénario de mise en oeuvre.

1 Robert REIX, Informatique appliquée à la comptabilité et à la gestion, Tome 2, les éditions FOUCHER, Paris 1980, p. 74.

2 Robert REIX, Idem, p.77.

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L'étude préalable privilégie la diversité des solutions par rapport au détail des spécifications.1

Par conséquent, pour atteindre les objectifs de cette étude préalable, nous avons organisé cette partie en cinq chapitres planifiés comme suit :

1° Le chapitre 1er : Présentation générale de l'I.S.C./KIN.

2° Le chapitre 2ème : Analyse de l'existant.

3° Le chapitre 3ème : Critique de l'existant.

4° Le chapitre 4ème : Scénarios de conception.

5° Le chapitre 5ème : Choix d'une meilleure solution.

1 Dominique NANCI, Bernard ESPINASSE, Bernard COHEN et Henri HECKENROTH, Ingénierie des systèmes d'information avec Merise, Ed. SYBEX, Paris 1992, pp. 471-472.

35

Chapitre 1er : PRESENTATION GENERALE DE L'I.S.C./KIN.

Aucune informatisation ne peut être entreprise sans désignation explicite du cadre d'études dans lequel une analyse préalable prendra racine. En effet, dans ce chapitre, nous allons tenter d'appréhender la présentation générale de l'I.S.C/Kinshasa en partant de sa création à son état actuel.

2.1. BREF APERÇU HISTORIQUE

Suite au départ massif et improvisé des belges à partir de 1960, l'École Supérieure de Commerce a été créée en 1962 par les Pères de SCHEUT, sous l'impulsion du Révérend Père Gaston BOGART, dans le but de former des cadres techniques supérieurs dont le pays a énormément besoin dans divers secteurs de la vie nationale et plus précisément dans celui de la gestion des entreprises commerciales, industrielles et financières. Elle fut hébergée au sein de l'Institut Saint Raphaël, actuellement Institut Technique Commercial de Limeté. Elle fut provisoirement agréée par le Ministère de l'Éducation Nationale le 14/12/1964, et reconnue définitivement le 08/07/1966 par la décision EDN/ESIRS/1269 du Ministère de l'Éducation et des Affaires Culturelles ; année à laquelle il eut lieu la pose de la première pierre par le Président de la République MOBUTU. Elle poursuit ses activités dans les bâtiments précités jusqu'en 1971 : année de la grande réforme.

A partir de l'année académique 1971 - 1972, à la suite de la création de l'Université Nationale du Zaïre (Cf. Ordonnance-loi n° 71/075 du 06/08/1971 telle que modifiée par les ordonnances-loi n° 72/002 du 12/01/1972 et 74/022 du 12/01/1974), l'École Supérieure de Commerce, intégrée au sein de l'UNAZA, fut transférée dans l'enceinte actuelle de l'ex-École Nationale de Droit et d'Administration (ENDA) qui fut dissout, et située sur l'avenue de Libération (ex 24 Novembre 1965) dans la commune de la Gombe . Ipso facto, l'ESC hérite toutes les installations de l'ENDA.

En 1981, vint la réforme de l'Enseignement Supérieur et Universitaire. Et la décision n° CC/09/81 du Comité du MPR consacra la suppression de l'UNAZA, caractérisée par une Centralisation qui la rendait inefficace. Cette réforme fut le début d'une ère nouvelle de décentralisation et de l'autonomie des établissements d'Enseignement Supérieur et Universitaire.

En quittant l'UNAZA, les instituts supérieurs se scindent en Conseil Général des Instituts Supérieurs Pédagogiques (C.G.I.S.P), d'une part ; et en Conseil Général des Instituts Supérieurs Techniques (C.G.I.S.T), d'autre part.

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Alors, l'Ordonnance - loi n° 81/028 du 03/10/1981 relative à la collation de grades académiques au sein des Instituts Supérieurs dont fera parti l'I.S.C/KIN., spécifiant les sections graduat en Sciences Commerciales, option Financière (vacations jour et soir) et option Informatique.

Ainsi, le 07/10/1981, vu la constitution, spécialement en ses articles 45 et 87 ; vu l'Ordonnance - loi n° 81/025 du 03/10/1981 portant organisation générale de l'Enseignement Supérieur et Universitaire au Zaïre (à l'époque), spécialement en ses articles 1,3,25,26 et 28 ; et sur proposition du Commissaire d'État à l'Enseignement Supérieur et à la Recherche Scientifique, le Président de la République MOBUTU décida, en son ordonnance - loi n° 81/158, la création de l'Institut Supérieur de Commerce de Kinshasa.

La loi cadre sur l'Enseignement National du 22/09/1986 en son article 32, section III, relative aux dispositions communes à l'Enseignement Supérieur et Universitaire stipule que l'Enseignement Supérieur comprend deux cycles : le graduat et la licence. Et pendant longtemps, l'I.S.C/KIN a fonctionné uniquement avec le cycle de graduat, et doublé d'un cycle de capacitariat en Secrétariat de Direction. Ce dernier module de formation a dû, cependant, disparaître, car n'ayant pas été prévu par la nouvelle loi cadre précitée.

Par conséquent, le 16/05/1994 suivant l'arrêté ministériel n° 0690/94, il eut création et harmonisation de la section graduat en Sciences

« Commerciales et Financières », option « Comptabilité » et option
« Marketing » ; de la section graduat en Informatique de gestion, option « Informatique » ; et de la section graduat en Secrétariat de Direction.

Et en suite, le 03/06/1994 suivant l'arrêté ministériel n° 0724/94, il eut création de la Section Licence en Sciences Commerciales et Financières avec les options suivantes : Comptabilité, Marketing et Informatique de gestion. Ainsi, à partir de l'année académique 1995 - 1996, le nouveau programme (matières et volumes horaires) relatif à cette réforme fut mis en application.

Actuellement, suivant la décision n° 347/2002 du 21/10/2002, portant nomination par le Directeur Général de l'I.S.C/KIN des membres des bureaux de Sections de l'I.S.C/KIN, les sections se désignent comme suit :

? La Section Sciences Commerciales et Financières, options Comptabilité et Marketing : Cycles de graduat et de licence ;

? La section Informatique de gestion, options « Conception des systèmes d'information » et « Réseaux Informatiques » (Cycle de

37

licence) ; et option « Analyse et Programmation » (Cycle de graduat) ; et enfin,

+ La Section Sciences et techniques de Secrétariat.

Et les départements se désignent comme suit :

V' Le département de Comptabilité/cycle de graduat vacation jour ;

V' Le département de Comptabilité/cycle de graduat vacation soir ;

V' Le département de Comptabilité/cycle de licence ;

V' Le département de Marketing/cycle de graduat vacation jour ;

V' Le département de Marketing/cycle de graduat vacation soir ;

V' Le département de Marketing/cycle de licence ;

V' Le département de Conception & Réseaux/cycle de licence ;

V' Le département d'Analyse & Programmation/cycle de graduat ; et

V' Le département de Fiscalité/cycle de licence.

2.2. STATUT JURIDIQUE

L'Institut Supérieur de Commerce de Kinshasa est un établissement public d'enseignement supérieur technique jouissant de la personnalité juridique et intégré au sein du Conseil d'Administration des Instituts Supérieurs Techniques qui est l'organe de décision et de contrôle et soumis à la tutelle du département de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique. Il est régi par des textes légaux qui portent sur l'organisation et le fonctionnement de l'Enseignement Supérieur en République Démocratique du Congo. Il s'agit notamment de :

· L'ordonnance - loi n° 81/025 du 03/10/1981, portant organisation de l'E.S.U. ;

· L'ordonnance - loi n° 81/158 du 07/10/1981, portant création de l'I.S.C/KIN. ;

· L'ordonnance - loi n° 81/160 du 07/10/1981, portant statut du personnel de l'E.S.U. ;

· L'ordonnance - loi n° 82/003 du 06/02/1982, portant modification de l'ordonnance - loi n° 81/025 du 03/10/1981 relative à la collation des grades académiques aux universités ;

· L'arrêté ministériel n° 0690/94 du 16/05/1994, portant création des sections de graduat en Sciences Commerciales et Financières, en Informatique de Gestion et en Secrétariat de Direction ;

· L'arrêté ministériel n° 07224/94 du 03/06/1994, portant création de la Section Licence à l'I.S.C/KIN. ;

· Le décret n° 012/2002 du 23/02/2002, portant nomination des directeurs généraux et d'un secrétaire général des établissements de l'E.S.U de la ville de Kinshasa ;

38

? L'arrêté ministériel n° MINEDUC/CABMIN/ESU/0168/2002 du 23/02/2002, portant nomination des membres des comités de gestion de certains établissements publics de l'Enseignement Supérieur de la ville de Kinshasa.

2.3. LES OBJECTIFS FONDAMENTAUX

Conformément à l'ordonnance - loi n° 81/158 du 07/10/1981 et autres précédemment citées, l'Institut Supérieur de Commerce de Kinshasa a pour mission :

1) de former des cadres spécialisés dans le domaine des techniques commerciales et de comptabilités ; et aussi, dans les domaines d'Informatique de Gestion et des Sciences et Techniques de Secrétariat de Direction ; et enfin,

2) d'organiser la recherche sur l'adaptation des techniques commerciales et de comptabilité aux exigences du développement de notre pays.

Il a également pour fonction de conférer les grades légaux conformément aux dispositions législatives et réglementaires sur la collation de ces grades. Il peut délivrer des diplômes scientifiques et ceux qui lui sont propres. Sauf les exceptions établies par la loi, ces derniers ne confèrent pas les droits inhérents aux grades légaux.

2.4. L'ORGANISATION ET LE FONCTIONNEMENT

Eu égard à l'ordonnance - loi n° 81/158 du 07/10/1981, portant création d'un Institut Supérieur de Commerce de Kinshasa, et notamment au chapitre II de l'organisation et du fonctionnement, les organes de l'I.S.C/KIN sont les suivants :

1. le Conseil de l'I.S.C/KIN.,

2. le Comité de Gestion,

3. le Directeur Général,

4. le Conseil de Section, et enfin

5. le Conseil de Département.

39

1.4.1. LE CONSEIL DE L'I.S.C/KIN

Il est composé des membres ci-après :

1. le Directeur Général,

2. le Secrétaire Général Académique,

3. le Secrétaire Général Administratif,

4. l'Administrateur du Budget,

5. les Chefs de Section,

6. le Bibliothécaire en chef,

7. le Conservateur en chef,

8. le Représentant du corps académique,

9. le Représentant du corps scientifique,

10. le Représentant du personnel administratif et technique, et enfin

11. le Représentant des étudiants.

Le Conseil de l'I.S.C/KIN examine tous les problèmes importants qui ont trait à la vie de l'Institut. Il fixe la politique générale de l'Institut en conformité avec la voie tracée par les organes supérieurs : le Conseil d'Administration et le Département de l'E.S.U.

1.4.2. LE COMITE DE GESTION

Le Comité de Gestion comprend :

? le Directeur Général,

? le Secrétaire Général Académique,

? le Secrétaire Général Administratif, et ? l'Administrateur du Budget.

Le Comité de Gestion assure la gestion courante de l'Institut sous la direction du Chef d'établissement.

1.4.3. LE DIRECTEUR GENERAL

Le Directeur Général supervise et coordonne l'ensemble des activités de l'I.S.C/KIN., à ce titre, il exécute les décisions du Département de l'E.S.R.S, du Conseil d'Administration, du Conseil de l'I.S.C/KIN et prend toutes les mesures qui ne relèvent pas de la compétence d'un autre organe. Il veille également au respect du statut et du règlement de l'Institut.

40

1.4.4. LE CONSEIL DE SECTION

Le Conseil de Section est constitué des enseignants (Professeurs Ordinaires et Professeurs Associés), de deux représentants du personnel scientifique et de deux représentants des étudiants. Outre les attributions qui peuvent lui être conférées par le règlement organique de l'I.S.C/KIN., il gère et administre la Section. Il détermine le mode de l'exercice de ses attributions par un règlement d'ordre intérieur. Son bureau comprend :

? le Chef de Section,

? les Chefs de Section adjoints (chargé de l'enseignement et chargé

de la recherche),

? le Secrétaire Académique, et

? les Chefs de Départements.

Il veille à l'exécution des décisions du Conseil de Section. Il élabore l'ordre du jour des réunions de Conseil de Section.

1.4.5. LE CONSEIL DE DEPARTEMENT

Le Conseil de Département est constitué du personnel académique, des chefs de travaux, de deux représentants des étudiants du Département. Le Chef de Département est assisté de deux secrétaires, l'un chargé de l'enseignement et l'autre chargé de la recherche. Ils en constituent le Bureau.

Le Conseil de Département exerce les attributions suivantes :

1) il approuve les programmes de recherche et d'enseignement, et organise des réunions scientifiques ;

2) il donne ses avis en matière de nomination et de promotion du personnel académique et scientifique.

2.5. ORGANIGRAMME FONCTIONNEL DE L'I.S.C/KIN

Direction Générale

Centre de Traitement
Informatique

Cabinet du Directeur
Général

Secrétariat Général

Administratif

Secrétariat

 

Direction des
Services

Secrétariat

Administrateur du
Budget

Secrétariat

 

Direction des
Services

Secrétariat Général
Académique

Direction des
Services Académiq.

Sections

Centre de Langues

Bibliothèque

CRIGED

Guidance &
Orientation

Chapitre 2ème : ANALYSE DE L'EXISTANT

L'analyse de l'existant, aussi appelée « diagnostic de l'existant », nous permet, avant de concevoir un nouveau système d'information, de bien connaître l'entreprise (direction, service...) qui l'utilisera ; c'est-à-dire, connaître :

? La situation de l'entreprise en particulier dans les services

concernés, de ses produits ou ses services et de son marché ; ? L'organisation actuelle (directions et services, personnels,

moyens techniques et autres) ;

? La circulation des biens, des services et des informations dans l'entreprise et son environnement ;

? Les points forts et les points faibles...

De ce fait, nous allons parcourir ce chapitre en analysant les aspects

ci-après :

1) Le sous-ensemble représentatif (S.E.R.).

2) La description du sous-ensemble représentatif.

3) Les règles du sous-ensemble représentatif.

2.1. LE SOUS-ENSEMBLE REPRESENTATIF (S.E.R.)

Le Sous-ensemble Représentatif (S.E.R) est une réduction du système d'information, où les fonctions essentielles et les flux principaux sont représentés, qui permet de mettre en lumière les activités du domaine d'étude qui sont les plus importantes, les plus critiques et les plus sujettes à changement. L'étude préalable est essentiellement axée sur le sous-ensemble représentatif, et les choix proposés sur ce sous-ensemble, aux niveaux techniques, organisation et gestion, sont ensuite étendus à tout le domaine. 1

? Pour choisir ce sous-ensemble représentatif et mettre en évidence les processus majeurs dans le domaine, nous avons pris en compte le fonctionnement normal du domaine, en négligeant les situations exceptionnelles, les processus de faible fréquence, et les opérations marginales. Nous avons ici représenté un schéma du système d'information où les fonctions principales et les flux fondamentaux sont exprimés. Pour définir le champ du sous-ensemble représentatif, nous avons tenu compte de notre diagramme des flux ainsi que de certaines considérations comme les fonctions du projet de la Gestion Académique.

1 Dominique DIONISI, L'essentiel sur Merise, Ed. EYROLLES, Paris 2001, p. 22.

43

2.2.1. LE DECOUPAGE DU S.I. EN DOMAINES D'ACTIVITES

Nous avons ici utilisé essentiellement deux approches. D'une part, l' « approche fondée sur les fonctions du système de pilotage » qui a permis de définir les grandes fonctions de l'Institut Supérieur de Commerce de Kinshasa, et cela nous a conduit à distinguer trois domaines. (Voir figure ci-après).

D'autre part, l' « approche fondée sur l'activité du système opérant » qui nous a facilité à décrire des diverses activités homogènes (projets) du domaine sur lequel nos études se focalisent. (Voir figure 2).

Fonction d'Administration Fonction Académique Fonction Financière

Système d'Information

Système de Pilotage

Système Opérant

Domaine A Domaine B Domaine C

L'organisation « I.S.C/KIN. »

Système d'Information

Système de Pilotage

Système d'Information

Système Opérant

Système de Pilotage

Système Opérant

Système d'Information

Système Opérant

Système de Pilotage

Figure : Découpage de l'organisation I.S.C/KIN en domaines d'activités.

44

4 projets

3 domaines

2 processus

Secteur
Administration

Gestion des
inscriptions et
réintégrations

Gestion d'une Section

Gestion
Académique

Préparation et
suivi des
délibérations

Secteur
Académique

Gestion de la Bibliothèque

Gestion de
l'enseignem.
et recherche

Secteur Financier

Figure : Description du Domaine Académique.

2.2.2. ANALYSE DES FLUX D'INFORMATIONS

L'analyse des flux nous a permis d'appréhender simplement le fonctionnement global de l'entreprise, en se focalisant éventuellement sur un ensemble d'activités concernées par l'étude, sans chercher à identifier l'origine et la stabilité du découpage du projet de la Gestion Académique en unités actives ; la prise en compte des niveaux d'abstraction (conceptuel, organisationnel, logique, physique) s'effectuera dans les autres modèles.1

1 Dominique NANCI, Bernard ESPINASSE, Bernard COHEN et Henri HECKENROTH, Ingénierie des systèmes d'information avec Merise, Ed. SYBEX, Paris 1992, p. 73.

45

Dans cette analyse des flux nous nous sommes exprimé avec deux concepts : l'acteur et le flux. L'acteur représente une unité active intervenant dans le fonctionnement du système opérant. Stimulé par des flux, il les transforme, les renvoie ; un acteur « fait quelque chose », il est actif. Tandis que le flux représente un échange entre deux acteurs. Un flux est émis par un acteur à destination d'un autre acteur.

Nous avons compris que le diagramme de flux est une représentation graphique (une cartographie) des acteurs et des flux échangés. En l'absence de norme d'usage de symbolisation, les acteurs peuvent être représentés par un quadrilatère à bords arrondis, une ellipse, un hexagone. Le flux est représenté par une flèche ; le nom du flux étant porté sur cette flèche.

En outre, nous avons compris que l'aspect visuel et la simplicité du symbolisme font du diagramme des flux un support efficace pour le dialogue avec l'utilisateur. Il nous a facilité de comprendre le système lors des entretiens.

Réintégration & I. spéciales

Vente formulaire

Attestation dépôt

Div. Inscription

Candidat

Listes de mise en place

Listes des admissibles Confirmation inscription Documents académiques

Dossier

Section

Etudiant

Concours d'admission

Commission I.

Direction des services académiques

Div. Scolarité

Listes définitives

Enrôlement

Résultats concours

En ce qui concerne les activités relatives aux inscriptions, réintégrations et scolarité, le diagramme des flux se visualise comme suit :

46

En outre, les activités relatives à la préparation et suivi des délibérations se décrivent par le diagramme des flux ci-après :

C.T.I.

Palmarè

Direction des
services
académiques

Liste des cotes

Grilles de délibération

P.V délibération

Grilles de délibération

Section

Liste des cotes

Bureau jury

Résultats de délibération

Etudiant

Enseignant

2.2.3. PRESENTATION DES PROCESSUS

En fait, après le découpage de l'organisation I.S.C/KIN en domaines d'activités et après analyse des flux d'informations, nous ressortons deux processus dans le projet Gestion Académique, notamment :

? Le processus de Gestion des inscriptions et réintégrations, ? Le processus de Préparation et Suivi des délibérations.

Ce projet, ainsi décrit en processus, nous permettra de cadrer nos études afin de concevoir des solutions, de les évaluer et apprécier.

2.2. LA DESCRIPTION DU S.E.R.

Dans ce point se focalisant sur la description du sous-ensemble représentatif, nous allons définir tout en analysant chaque processus retenu pour notre projet de la Gestion Académique, notamment :

- le processus de gestion des inscriptions et réintégrations, et - le processus de Préparation et Suivi des délibérations.

47

2.2.1. LE PROCESSUS DE `' GESTION DES INSCRIPTIONS ET

REINTEGRATIONS»

2.2.2.1. ORGANIGRAMME DE LA DIRECTION DES AFFAIRES ACAD.1

La Direction des affaires académiques dépend directement du Secrétariat Général Académique qui dicte les orientations à suivre en collaboration avec ses services.

Cela étant, son organigramme fonctionnel2 se structure de la manière

suivante :

Direction des services

Direction de
l'enseignement

Secrétariat

Secrétariat

Division inscription

Bureau inscription

Bureau contrôle de S.

Division scolarité

Direction des services
académiques

Division gestion
académique étudiant

Bureau gestion
académique étudiant

Division gestion
académique enseign

1 Travail demandé par le cabinet du Vice-ministre en charge de l'E.S.U., Révision de l'organigramme de l'I.S.C./Kinshasa, Edition I.S.C./KIN., Année académique 1998 - 1999.

2 Travail demandé par le Cabinet du Vice - Ministre en charge de l'E.S.U., Idem.

48

2.2.1.1. DESCRIPTION DES ACTIVITES

En ce qui concerne le processus de « gestion des inscriptions et réintégrations » à l'Institut Supérieur de Commerce, nous en spécifions qu'il s'agit généralement du recrutement des nouveaux candidats, d'une part ; et d'autre part, de la tenue à jour et du suivi du dossier de l'étudiant, c'est-à-dire sa scolarité, et cela, du début de ses études dans une section choisie jusqu'à la fin de son cycle (graduat ou licence) afin d'entériner son diplôme.

Avant les opérations d'inscriptions dans les classes de recrutement ou d'accéder au second cycle, le Comité de Gestion de l'I.S.C./KIN., par l'entremise du Secrétaire Général Académique, crée, après la clôture d'une année académique, une commission chargée des inscriptions à l'Institut Supérieur de Commerce de Kinshasa. Elle est mandatée pour la supervision et le suivi de toutes les opérations des inscriptions.

En se référant aux inscriptions (recrutement des nouveaux candidats), les opérations se déroulent de la manière suivante :

1° Vente des formulaires ou bulletins d'inscription par les appariteurs ou les chargés de vente des formulaires du Service Académique ;

2° Réception et vérification des éléments du dossier constitué par le candidat, y compris le bulletin d'inscription rempli ;

3° Etablissement et remise par la Direction des Inscriptions d'une attestation de dépôt de dossier au candidat ;

4° Saisie des informations du dossier d'inscription (formulaires d'inscription,...) des candidats suivant les sections choisies ;

5° Examen par la commission d'inscription et sélection des dossiers suivant les critères définis par le Comité de Gestion ;

6° Publication des listes des admissibles par section ;

7° Etablissement des listes définitives suivant les informations reçues de la Direction des Finances et des Sections ;

8° Délivrance des attestations de fréquentation et établissement des cartes d'étudiants ;

9° Etablissement des listes des inscriptions au rôle pour les examens de contrôle;

10° Gestion courante et normale comme dans les classes montantes jusqu'aux sessions d'examens.

11° Elaboration des statistiques appropriées (nombre d'inscrits, transfert, déperdition).

49

Par contre, les opérations de réintégration et scolarité pour les classes montantes se déroulent de la manière ci-après :

1° Réception par la Division Contrôle de Scolarité des procès-verbaux des jurys de délibérations.

2° Exploitation par la Division Contrôle de Scolarité et par la Direction de l'Enseignement des procès-verbaux des jurys de délibérations.

3° Réintégration ou renouvellement des inscriptions par l'étudiant en payant des frais d'études. La réintégration concerne également l'étudiant qui, étant en déperdition ou ayant abandonné les études pendant au moins une année, veut les reprendre en introduisant au préalable une lettre de demande de réintégration à la Section concernée. Après examen du dossier et dans le cas favorable, la demande sera acceptée. Et en suite, la liste des étudiants retenus sera transmise à la Division Contrôle de Scolarité.

4° Examen des dossiers des inscriptions spéciales : elles concernent les étudiants qui viennent d'autres établissements d'enseignement supérieur de commerce en introduisant au préalable une lettre de demande d'une inscription spéciale adressée à la Section concernée. Après examen du dossier et dans le cas favorable, la demande sera acceptée. Et la liste des étudiants retenus sera transmise à la Division Contrôle de Scolarité.

5° Examen des dossiers des bisseurs : elles touchent uniquement les étudiants qui ont été ajournés en l'année académique dernière et veulent reprendre les études en l'année académique courante.

6° Examen des dossiers des étudiants à transférer : il concerne les étudiants qui veulent changer de Section ou d'option (département) en l'année académique courante.

7° Etablissement par la Division Contrôle de Scolarité des listes définitives par Section et/ou par option (département) à partir des informations provenant de la Direction des Finances.

8° Etablissement par la Division Contrôle de Scolarité des attestations de réussite.

9° Etablissement par la Division Contrôle de Scolarité des cartes d'étudiants et autres documents académiques sur demande de l'étudiant.

10° Etablissement par celle-ci des listes des inscriptions au rôle pour les examens de mi-session ou de hors session.

11° Gestion courante et normale jusqu'aux sessions d'examens.

12° Entérinement ou approbation des diplômes pour les finalistes.

50

En outre, il existe également les inscriptions des étudiants du second cycle qui débute un mois avant la rentrée académique et dont les opérations se décrivent succinctement comme suit :

1° L'achat par l'étudiant, à une date fixée par la Commission d'inscription, d'un formulaire d'inscription qui lui permet d'indiquer son identité complète ainsi que d'autres informations nécessaires pour son inscription. Et ensuite, il est appelé à constituer son dossier et de le déposer avant une date qui sera précisée par la commission d'inscription.

2° Fixation d'une date à laquelle les étudiants dont les dossiers ont été sélectionnés viendront passer leur concours d'admission en pré licence (uniquement les étudiants de l'ancien programme de cours) ou en première licence (uniquement ceux du nouveau programme de cours).

3° Remise des listes de cotes par la Commission d'Inscription au Centre de Traitement Informatique pour le calcul des pourcentages et leur classement par l'ordre de mérite.

4° Application des critères de sélection qui permet de retenir un certain nombre d'étudiants pouvant suivre régulièrement les cours pour l'année académique prochaine.

2.2.1.2. ANALYSE DES DONNEES

2.2.1.2.1. INVENTAIRE DES DOCUMENTS

Dans le sous domaine ou processus de `'Gestion des inscriptions et réintégrations», nous avons recensé des multiples informations circulant généralement sur des supports manuels ou documents ayant des interactions bien restrictives avec d'autres domaines ou processus dont l'étude n'a pas été prévue ici dans ce travail. Ceux-ci permettent de suivre et de contrôler la scolarité de l'étudiant dès son inscription et durant tout son parcours académique. Il s'agit des documents ci-après :

1) Le registre d'inscription : ce document est utilisé par chaque administratif chargé par la Commission d'Inscription d'enregistrer tout candidat ayant acheté un formulaire ou bulletin d'inscription.

2) Le formulaire d'inscription : autrement appelé bulletin d'inscription, il permet, après avoir été acquis par le candidat, de contenir toutes les informations relatives à celui-ci pour son identification et son inscription à une section donnée.

51

3) le cahier d'inscription : appelé aussi fiche d'inscription, il permet à la Commission des Inscriptions d'indiquer ou de pointer la présence des documents exigés au candidat pour son inscription. Tous ces documents rassemblés constituent le « dossier d'inscription » et permettent à ladite commission d'examiner le cas de chaque candidat. Il s'agit de :

· formulaire d'inscription,

· attestation de naissance,

· attestation de bonne vie et moeurs,

· certificat d'aptitude physique,

· deux photos passeport,

· photocopie de la carte pour citoyen,

· photocopie légalisée du diplôme d'Etat ou le journal officiel des résultats d'examens d'Etat.

4) L'attestation de dépôt du dossier d'inscription : c'est un document qui est remis au candidat en vue de preuve de dépôt du dossier d'inscription à une date précise.

5) La liste des admissibles : après examen des dossiers d'inscription des nouveaux candidats, ce document permet à la Commission des Inscriptions de ressortir, d'après l'ordre alphabétique, tous les candidats ayant pris l'inscription et dont le dossier déposé a été accepté. Elle concerne aussi les étudiants réintégrés.

6) La liste définitive des admis : après payement par les nouveaux recrus admissibles et des étudiants réintégrés des classes montantes des frais académiques exigés par le Comité de Gestion de l'I.S.C./KIN., une liste définitive est établie et publiée.

7) Le bulletin d'inscription au rôle : ce document permet à l'étudiant d'exprimer son engagement à continuer les études pour l'année académique en cours.

8) La liste d'inscription au rôle : ce document reprend tous les étudiants en ordre de payement ayant pris l'inscription au rôle pour les examens soit de contrôle, soit de mi-session, soit de hors session, soit de première session, soit encore de la seconde session. Il doit être affiché afin de permettre aux étudiants de vérifier la présence et l'orthographe de leurs noms ; et il permet également aux départements de préparer la mise en place.

9) L'attestation de réussite : ce document sert également de preuve de réussite de l'étudiant comme le « relevé des cotes et des matières » mais n'en donne pas tous les détails. Il confirme que l'étudiant à bel et bien étudier pendant une année académique donnée.

52

10) La fiche de scolarité : cette fiche mentionne l'identité de l'étudiant finaliste aussi bien que les années d'études et les années académiques réellement passées à l'I.S.C./KIN.

11) Le cahier de scolarité : appelé également fiche de scolarité, le cahier (du contrôle) de scolarité permet à la Direction des Inscriptions d'épingler la présence des documents exigés à l'étudiant finaliste pour le suivi et le contrôle de sa scolarité. Tous ces documents rassemblés constituent le dossier (du contrôle) de scolarité, notamment :

? une fiche de scolarité,

? des attestations de réussite, et

? une photocopie légalisée du diplôme d'Etat.

2.2.1.2.2. CATALOGUE BRUT DE DONNEES

Le catalogue brut de données est un descripteur des données ou une liste présentée sous forme d'un tableau inventoriant toutes les rubriques des documents ou fichiers informatiques et constituant les informations nécessaires pour l'identification des entités avant normalisation.

Ainsi donc, après l'analyse des documents et fichiers informatiques inventoriés dans le processus de `'gestion des inscriptions et réintégrations», nous avons recueilli les diverses informations que nous présentons dans le tableau ci-après détaillant les informations véhiculées dans le système de Gestion académique.

 

N°

Désignation

Informations véhiculées

Taille

Nature

01

Registre d'inscription

- nom du candidat

- post nom du candidat

- couleur du formulaire d'inscription - date achat formulaire d'inscription - nom de l'appariteur

- post nom de l'appariteur

15 15 01 10 15 15

AN
AN
AN

D
AN
AN

02

Formulaire d'inscription

- numéro bulletin

- numéro d'enregistrement

- nom du candidat

- post nom du candidat

- prénom du candidat

- lieu de naissance

- date de naissance

- sexe

- état-civil

- nationalité

- nom du père

- nom de la mère

10 10 15 15 15 20 10 01 20 20 30 30

N

N

AN

AN

AN

AB

D

C

AN

AN

AN

AN

53

 
 

- province

- district

- commune

- territoire

- adresse du candidat

- école secondaire fréquentée

- province école fréquentée

- commune école fréquentée

- section faite aux humanités

- nom du centre de l'examen d'Etat

- année d'obtention du diplôme

d'Etat

- pourcentage du diplôme d'Etat

- numéro du diplôme d'Etat

- activités professionnelles

- études post-secondaires

entreprises

- année académique

- établissement

- années d'études

- résultat

- 1er choix section

- 2ème choix section

- date d'établissement

30 30 30 30 50 50 30 30 50 30 04 02 10 50 50 30 30 30 30 50 50 10

AN AN AN AN AN AN AN AN AN AN D N N AN AN D AN D AN AN AN D

03

Cahier d'inscription

- formulaire d'inscription

- attestation de naissance

- attestation de bonne vie et moeurs

- certificat d'aptitude physique

- deux photos passeport

- photocopie de la carte pour citoyen

- journal des résultats d'examens
d'Etat ou la photocopie légalisée du diplôme d'Etat

- date d'enregistrement dossier - observations

01 01 01 01 01 01

10

50

L L L L L L

L
AN

04

Attestation de dépôt

des documents

Nom du soussigné

Post nom du soussigné Nom du candidat

Post nom du candidat

Date d'établissement attestation
dépôt

15 15 15 15 10

AN AN AN AN

D

05

Liste des admissibles

Section Classe Nom du candidat Post nom du candidat

50 10 15 15

AN AN AN AN

06

Liste définitive des

admis

Section

Département

Classe

50

50

10

AN
AN

AN

54

 
 

Nom du candidat Post nom du candidat

15

15

AN
AN

07

Bulletin d'inscription au

rôle

Nom de l'étudiant

Post nom de l'étudiant

Prénom de l'étudiant

Lieu de naissance

bate de naissance

Sexe

Etat civil

Adresse de l'étudiant

Section

Option

Classe

Résultat 1ère session

Résultat 2ème session

Numéro d'enregistrement

Date d'établissement bulletin

15 15 15 20 10 01 20 50 50 50 10 10 10 04 10

AN AN AN AN b C AN AN AN AN AN AN AN N b

08

Liste d'inscription au

rôle

Section

bépartement

Classe Session

Année académique Nom du candidat Post nom du candidat

50 50 10 30 10 15 15

AN AN AN AN

b AN AN

09

Attestation de réussite

Nom de l'étudiant

Post nom de l'étudiant

Lieu de naissance

bate de naissance

Section

Option

Classe

Pourcentages

Mention

Date d'établissement attestation

15

15

20

10 50 50 10 04 20 10

AN AN AN b AN AN AN N AN b

10

Fiche de scolarité

Numéro d'enregistrement

Nom de l'étudiant

Post nom de l'étudiant

Prénom de l'étudiant

Lieu de naissance

bate de naissance

Sexe

Nationalité

Province

Type diplôme

Section aux humanités

Option aux humanités

Numéro diplôme

bate livraison diplôme

04 15 15 15 20 10 01 20 20 50 50 50 10 10

N

AN

AN

AN

AN
b

C

AN

AN

AN

AN

AN

N b

55

 
 

Lieu de livraison

Ecole secondaire fréquentée Mention aux humanités Pourcentage aux humanités Matricule

Années académiques Etablissements Facultés/sections Années d'études Résultats 1ère session Pourcentages 1ère session Résultats 2ème session Pourcentages 2ème session Diplômes obtenus Date établissement fiche scolarité

20 50 20 04 10 100 50 50 50 50 50 50 50 50 10

AN AN AN N AN

D AN AN

D AN N AN N AN

D

11

Cahier de scolarité

- fiche de scolarité

- attestations de réussite

- photocopie légalisée du diplôme
d'Etat

- date d'enregistrement

- observations

01

01

01

10

50

C

C

C

D
AN

2.2.1.2.3. LEGENDE

Cette légende explique le type de données décrites dans le tableau ci-dessus, notamment :

1.

A

: alphabétique

2.

AN

: alphanumérique

3.

N

: numérique

4.

C

: Caractère

5.

L

: logique

 

2.2.1.3. ANALYSE DES TRAITEMENTS

2.2.1.3.1. INVENTAIRE DES UNITES ACTIVES

Les unités actives sont des acteurs ou des entités dynamiques recensées qui participent aux échanges d'informations et qui appartiennent au domaine d'application (poste de travail, services...) ou à son environnement (autres unités, client, fournisseur...).1 Un poste de travail type ou poste type est un centre d'activité élémentaire du domaine comprenant tout ce qui est nécessaire à l'exécution de traitements. Un poste type peut, selon les cas, comprendre une personne associée à un matériel, plusieurs personnes partageant

1 Dominique Nanci, Bernard Espinasse, Ingénierie des systèmes d'information Merise, Deuxième génération, Troisième édition, Ed. SYBEX, Paris... 1996, p. 535.

56

un matériel, une ou plusieurs personnes sans matériel, du matériel sans personnel spécialisé.1

Dans le processus de « gestion des inscriptions et réintégrations », nous avons recensé les unités actives qui se décrivent de la manière ci-après :

1) Candidat/étudiant : suivant le cas, ce poste de travail peut prendre son inscription à un moment donné en payant des frais exigés, soit il peut prendre son inscription de réintégration afin de poursuivre ses études.

2) Bureau inscriptions et statistiques (B.I.S.) : ce poste de travail a comme attributions -le recrutement de nouveaux étudiants, -la vente des bulletins d'inscription, -l'enregistrement et l'analyse des dossier -la confection des listes des admissibles et des listes définitives pour les étudiants des classes de recrutement -l'élaboration des statistiques appropriées ; et ce, en collaboration avec le Centre de Traitement Informatique.

3) Bureau contrôle de scolarité (B.C.S.) : ce poste de travail s'occupe de la tenue à jour et du suivi du dossier de l'étudiant du début à la fin de son cycle (processus d'entérinement des diplômes), de l'établissement des cartes d'étudiants, de l'établissement des attestations et de l'établissement des listes pour les étudiants des classes montantes.

4) Section : ce service se charge de l'identification et de l'analyse des demandes de doublement, de transfert des étudiants, et de la vérification des effectifs des étudiants par rapport aux listes définitives transmises par la Direction des Inscriptions.

5) Service de finances (S.F.) : ce service transmet à la Direction des Inscriptions les listes des étudiants en règle de payement des frais académiques en vue de préparation des listes définitives ou des listes d'inscriptions au rôle.

6) Centre de traitement informatique (C.T.I.) : ce centre tient à jour la base de données de la Direction des Inscriptions afin de produire, à la demande et au moment opportun, des états appropriés.

1 Dominique NANCI, Bernard ESPINASSE, Bernard COHEN et Henri HECKENROTH, Ingénierie des systèmes d'information avec Merise, Ed. SYBEX, Paris 1992, pp. 174-175.

1 M'VIBUDULU K., Notes de cours inédit de Méthodes d'analyse informatique, G/3 Informatique, I.S.C/KIN., Année académique 1997-1998.

57

2.2.1.3.2. SCHEMA DE CIRCULATION DES INFORMATIONS

Il y a plusieurs techniques de représentation des interactions qui existent entre les unités actives (postes de travail, services...) d'un domaine étudié.

De ce fait, tout en jetant un regard à la méthode Robert REX, nous avons utilisé la méthode MCX de Xavier CASTELLANI pour faciliter cette représentation.1

Pour décrire le fonctionnement du processus de « gestion des inscriptions et réintégrations », nous présentons ici le schéma ou le diagramme de circulation des informations comme suit :

58

Candidat/Etudiant

Bureau Inscription et Statistiques

Bureau contrôle de scolarité

100

200

300

304 Réception et vérification des listes de payement d'enrôlement des

classes montantes (L.P.E.C.M)

LDCR

502

402

502

LPECM

205 Réception et vérification des listes de payement d'enrôlement des classes de recrutement (L.P.E.C.R)

603

603

304 Réception, vérification et classement des listes des enrôlés des classes montantes(L.E.C.M)

LPECR

603

603

L.E.C.M

206 Réception, vérification et classement des listes des enrôlés des classes de recrutement (L.E.C.R)

L.E.C.R

101 Réception et remplissage du formulaire d'inscription (F.I.) acheté pour son inscription et constitution dossier d'inscription (D.I.)

102 Réception et classement de l'attestation de dépôt (A.D.)

103 Payement des frais académiques (F.A.) pour une tranche exigée

104 Payement des frais d'enrôlement (F.E.) pour une session donnée

202

FE

201

A.D.

502

D.I.

501

F.E.

FA

FA

201 Vente des formulaires d'inscription (F.I.) et enregistrement nom et post nom des candidats

202 Réception du dossier d'inscription, vérification et enregistrement des

éléments du dossier, et
établissement d'une attestation de dépôt (A.D.)

203 Réception, vérification et affichage des listes des admissibles des classes de recrutement (L.A.C.R)

204 Réception, vérification et affichage des listes définitives des classes de recrutement (L.D.C.R)

LACR

601

F.I.

F.I.

101

501

102

A.D.

102

602

C.I.

C.I.

401 Réception et contrôle de procès-verbaux (P.V.) de délibération, listes des transférés et listes de bisseurs

302 Réception, vérification et affichage des listes des admissibles des classes montantes (L.A.C.M)

303 Réception, vérification et affichage des listes définitives des classes montantes (L.D.C.M)

LACM

502

401 502

L.T.

501

401

LDCM

501

L.R.

501 501

102

502

L.B.

Section

Services de finances

Centre de Traitement Info

400

 

500

 

600

 
 

301 302 103 401

202

401 Analyse des demandes de transfert,

dédoublement établissement des
et

 

listes respectives pour les classes

de 1ère année et les classes
montantes

501 Perception des frais académiques et

établissement des listes des
étudiants en règle.

601 Saisie des informations des bulletins

d'inscription, des réintégrés, des
bisseurs et des transférés, et édition

des listes des admissibles des

classes de recrutement et
montantes.

 
 
 
 
 
 
 
 

LT

 

LB

 

LPFA

 
 

501

203

LA

302

301

601 301 601

602

203 302

303 204 104

 

502 Perception des frais d'enrôlement

402 Réception et vérification et classes des listes définitives des classes de

recrutement et des classes

aux examens d'une session donnée

et établissement des listes de
payement enrôlement (LPE).

602 Saisie des listes définitives des

classes de recrutement et de
classes montantes.

montantes.

 
 
 
 

LDCR

204

205

 

304

LDCM

303

 
 
 
 
 
 

LDCR

 

LDCM

 

304

LPECR &
LPECM

 
 

205

602

 

403 Réception et vérification des listes des enrôlés et remise des listes des

cotes aux enseignants pour la
transcription

 

603 Saisie des listes de payement des

frais d'enrôlement et édition des
listes de mise en place (LME) et des listes des cotes (LC).

 
 
 

LC

 
 
 
 

LMP

403

LC

205 305

403

Enseignant

 
 

60

2.2.1.3.3. LEGENDE

Cette légende explique les abréviations et sigles codifiés dans le schéma ci-dessus, d'une part ; et d'autre part, les symboles graphiques, notamment :

A) Sigles et abréviations

a) AD : attestation de dépôt

b) CI : cahier d'inscription

c) DI : dossier d'inscription

d) FA : frais académiques

e) FE : frais d'enrôlement

f) FI : formulaire d'inscription

g) LACM : listes des admissibles des classes montantes

h) LACR : listes des admissibles des classes de recrutement

i) LB : listes des bisseurs

j) LC : listes des cotes

k) LDCM : listes définitives des classes montantes

l) LDCR : listes définitives des classes de recrutement

m) LECM : listes des enrôlés des classes montantes

n) LECR : listes des enrôlés des classes de recrutement

o) LMP : listes de mise en place

p) LPECM : listes de payement des enrôlements des classes montantes

q) LPECR : listes de payement des enrôlements des classes de recrutement

r) LPFA : listes de payement des frais académiques

s) LR : listes de réintégration

t) LT : listes des transferts

61

B) Symboles graphiques

: Documents de mouvement

: Document de position

: Opération

: Origine : Destination

: Classement/archivage : Connexion

 

: Poste de travail

: Documents manuel de position

 

: Documents informatiques : Document informatique

 

: Document manuel de position

FE

FA

: Monnaie congolaise

2.2.1.4. LES RESSOURCES DE TRAITEMENT

Pour pouvoir atteindre ses objectifs relatifs à la « gestion des inscriptions et réintégrations », l'Institut Supérieur de Commerce met à la disposition de la Direction des Services Académiques deux types des ressources exploitables, notamment :

- les ressources humaines ou moyens humains, et - les ressources matérielles ou moyens matériels.

Cette étude des ressources de traitement nous permet de décrire le fonctionnement et l'utilisation de ces deux types de ressources. Ainsi, elle va s'orienter sur le nombre et la qualification du personnel, d'une part ; et d'autre part, sur les performances et la fiabilité des matériels devrant exécuter les opérations du processus à l'étude.

2.2.1.4.1. LES MOYENS HUMAINS

La Direction des Services Académiques à l'I.S.C./KIN exploite un personnel expérimenté et dont les niveaux d'études sont acceptables pour la réalisation de cette activité. Elle a un effectif total de 13 agents administratifs dont la description est faite dans le tableau ci-dessous.

Dans la catégorie des matériels mécaniques, nous n'avons recensé qu'une machine à écrire du type HERMES des années 70.

62

NOM

GRADE

FONCTION

Qualification

01

BWALA GASELE

Directeur Chef de

Service

Directeur des Services

Académiques

L2

02

KAPUKU

Chef de Division

Chef de Division

Inscription

 

03

SANZA

Chef de Division

Chef de Division Contrôle de Scolarité

 

04

Samy LIMBUMA

Attaché de Bureau

Chef de Bureau

Inscription

 

05

MUBESALA

Attaché de Bureau

Chef de Bureau Contrôle de Scolarité

 

06

BONKWA

Chef de Bureau

Secrétaire de la Direction
des Services Académiques

 

07

MULANGA

Chef de Bureau

Archiviste

 

08

TSHIBANGILA

Attaché de Bureau

Chargé de courriers

 

09

Remy BONGONGO

Chef de Bureau

Appariteur attaché à la

Section Informatique

 

10

LUZAYENO

Chef de Bureau

Appariteur attaché à la

Section Sciences

Commerciales et

Financières Vacation Jour

 

11

MBUKA AMBA

Chef de Bureau

Appariteur attaché à la

Section Sciences

Commerciales et

Financières Vacation Soir

 

12

NZUZI

Chef de Division

Appariteur attaché à la

Section Sciences et

Techniques de
Secrétariat

 

13

Mme AMBA

Chef de Bureau

Appariteur attaché à la

Section Sciences

Commerciales et

Financières - Licences

 

2.2.1.4.2. LES MOYENS MATERIELS

Hormis les accessoires de bureau comme les fardes, les agrafeuses..., la Direction des Services Académiques a à sa disposition, comme nous les avons catégorisés, deux types de moyens matériels, notamment :

? les matériels mécaniques, et

? les matériels électroniques ou informatiques.

63

Par contre, dans la catégorie des matériels électroniques ou informatiques, la Direction des Services Académiques possède deux ordinateurs de marque HP VECTRA XM Séries 4 - 5/120 dont la configuration se présente comme suit :

Système d'exploitation Microsoft Windows 98 Deuxième Edition,

Logiciel de bureautique Office 97,

Système de gestion de base de données DBase 3+,

Processeur Pentium 1,

Mémoire RAM de 16 Mo,

Système de fichiers de 32 bits,

Mémoire virtuelle de 32 bits,

Lecteur de disque dur de 1,20 Go,

Clavier standard DELL de 102 touches,

Ecran PHILIPS 105S de 15 pouces /CM1300,

Lecteur de disquette 3"1/2 de 1,44 Mo,

Souris Microsoft compatible PS/2,

Lors de recueil de l'existant, nous avons constaté que ces deux ordinateurs ne sont utilisés que pendant la période des inscriptions, au début de l'année académique, pour la saisie des informations des formulaires d'inscription.

2.2.2. LE PROCESSUS DE `'PREPARATION ET SUIVI DES

DELIBERATIONS»

2.2.2.2. ORGANIGRAMME D'UN BUREAU DE JURY1

Avant l'effectivité des opérations du processus de Préparation et Suivi des délibérations, le Comité de Gestion, par l'intermédiaire du Secrétaire Général Académique, crée des bureaux de jurys devant suivre le déroulement de délibérations pour une session donnée. Ipso facto, ceux-ci sont abrogés après les dépôts des procès-verbaux de délibérations.

Il est à souligner que ce bureau est formellement indépendant. C'est-à-dire lorsqu'il n'est pas encore abrogé, aucun autre organe interne ou externe à l'institut ne peut lui dicter des ordres ou des directives à suivre. En plus, les travaux du jury sont strictement gardés secrets.

1 Décision portant création des bureaux de jurys chargés du suivi des délibérations à l'I.S.C./KIN., année académique 2003 - 2004.

64

Ainsi donc, l'organigramme fonctionnel d'un bureau de jury de délibération se présente comme suit :

Président de jury

Membres de jury

Assistant du S.G.AC.

Secrétaire de jury

2.2.2.3. DESCRIPTION DES ACTIVITES

La délibération est un ensemble d'opérations qui consistent à préparer la saisie des cotes et le calcul des points des étudiants, et de les suivre (pour une classe et pour une année académique données) jusqu'à la prise d'une décision finale de jury ; décision se rapportant à la mention de l'étudiant pour les examens d'une session concernée.

En d'autres mots, le processus de « Préparation et Suivi des délibérations » est un ensemble d'activités suivies organisées conjointement par les bureaux de jurys, les départements et les services académiques en vue de sélectionner les étudiants ayant passé la session, de calculer leurs points, leurs pourcentages obtenus et les statistiques appropriées, d'analyser leur cas, d'opter une décision pour ce dernier et de publier leur résultat. En outre, dans cette gestion, certaines autres activités connexes y sont associées, comme la production des procès-verbaux de délibérations, des palmarès, des listes des ajournés, des listes des réussites...

En conséquence, cette gestion dépend fortement des sessions organisées périodiquement à des moments bien précis suivant le calendrier académique, notamment :

- la période des examens de contrôle pour les classes de recrutement ;

- la période des examens de mi-session pour les classes montantes sauf les classes terminales ;

- la période des examens de hors session pour les classes terminales ;

- la période de la première session pour tous les étudiants ;

- la période des examens de la deuxième session ;

65

- la période de session spéciale (généralement au mois de février).

Cela étant, la description chronologique des opérations relatives au processus de « Préparation et Suivi des délibérations » se présente comme suit :

1° Remise des listes de transcription des cotes (les points des interrogations, des travaux pratiques, des examens ainsi que les points des rapports de stage et des défenses de travaux de fin de cycle de graduat ou de licence) aux enseignants dont les examens ont été présentés à une session donnée.

2° Dépôt des listes de cotes par lesdits enseignants aux bureaux des jurys de délibérations, via les départements, à une date bien déterminée.

3° Dépôt des listes de cotes par les bureaux des jurys de délibérations au Centre de Traitement Informatique en vue de calculer les points et les pourcentages obtenus par les étudiants ainsi que les statistiques appropriées.

4° Transmission des grilles de délibérations par le Centre de Traitement Informatique aux bureaux de jurys en vue d'examiner les différents cas des étudiants sur base des critères de délibération arrêtés et de publier les résultats.

5° Péréquation des cotes des étudiants, par les bureaux de jurys, en fonction du résultat obtenu en observant avec attention les critères de délibérations arrêtés.

6° Remise desdites grilles au Centre de Traitement Informatique pour le toilettage afin que celles-ci soient affichées aux valves par les bureaux de jurys. A partir de cette opération, le Centre produit également les procès-verbaux de délibérations, et par la suite les palmarès de la session (première session, deuxième session ou la session spéciale) ainsi que tant d'autres documents produits à la demande de la Direction des Services Académiques ou par les Sections (Départements).

2.2.2.4. ANALYSE DES DONNEES

2.2.2.4.1. INVENTAIRE DES DOCUMENTS

En ce qui concerne le sous domaine ou processus de « Préparation et Suivi des délibérations », nous avons recensé aussi des informations circulant généralement sur des supports manuels ou documents ayant des interactions bien restrictives avec d'autres domaines ou processus dont l'étude n'a pas été prévue

66

ici. Ces documents permettent de préparer et de suivre le processus des délibérations. Il s'agit notamment des documents ci-après :

1) La liste des cotes : cette liste est envoyée aux enseignants en vue de transcrire les cotes des étudiants pour une session donnée. En suite, elle est déposée aux bureaux de jury via les sections (ou départements).

2) La grille de délibération ou des cotes : elle est produite par le Centre de Traitement Informatique, en sigle C.T.I. ; et elle consolide, pour une classe donnée, toutes les cotes provenant des listes des cotes, d'une part ; et d'autre part, le total pondéré des cotes, les pourcentages obtenus par l'étudiant ainsi que la décision du jury sur la situation de ce dernier.

3) Le relevé des cotes et des matières : il prouve la réussite de l'étudiant à une classe d'une année académique donnée en reprenant toutes les matières (et leur pondération) de cette classe et toutes les cotes obtenues par celui-ci ainsi que le total et le pourcentage obtenu.

4) Le procès-verbal de délibération : C'est un document actuellement établi manuellement par les bureaux des jurys de délibérations ou imprimé par le Centre de Traitement Informatique, en sigle C.T.I. à la demande des bureaux des jurys ; et il est signé conjointement par le président et le secrétaire de jury après délibération et toilettage des grilles. Le toilettage (ou la péréquation) permet de concilier et d'harmoniser les cotes et les décisions de jury par rapport aux critères de délibération.

5) Le palmarès : le palmarès est un document annuel de base. Il rassemble toutes les données des procès-verbaux de délibération pour la première ou la seconde session.

2.2.2.4.2. CATALOGUE BRUT DE DONNEES

Comme il est défini ci-dessus, le catalogue brut de données est un descripteur des données ou une liste présentée sous forme d'un tableau inventoriant toutes les rubriques des documents ou fichiers informatiques et qui constituent les informations nécessaires pour le recensement des entités avant normalisation.

Donc, d'après l'analyse des documents et fichiers informatiques inventoriés dans le processus de « Préparation et Suivi des délibérations », nous avons recueilli les diverses informations que nous présentons dans le tableau suivant :

67

 

Désignation

Informations véhiculées

Taille

Nature

01

Liste des cotes

Section

Département

Classe

Session Année académique Nom du candidat Post nom du candidat Travaux pratiques Interrogation Examen Moyenne

50 50 10 30 10 15 15 02 02 02 02

AN AN AN AN

D AN AN N N N N

02

Grille de délibération

Section

Département

Délibération

Classe

Session

Année académique

Nom de l'étudiant

Post nom de l'étudiant

Cours

Pondération

Cote

Total

Pourcentage

Décision jury

Nombre d'échecs

Nombre de vides

Date d'édition grille de délibération

50 50 30 10 30 10 15 15

05

02

02

04

04

03

02

02

10

AN AN AN AN AN

D AN AN AN N N N N A N N

D

03

Procès-verbal de délibération

Section

Département

Classe

Session

Année académique

Nom de l'étudiant

Post nom de l'étudiant

Pourcentage

Décision jury

Effectif par catégorie de décision

50 50 10 30 10 15 15

04

03

04

AN AN AN AN D AN AN N A N

04

Palmarès

Section

Département

Classe Session

Année académique

Nom de l'étudiant

Post nom de l'étudiant

Pourcentage

Décision jury

50 50 10 30 10 15 15 04

03

AN

AN

AN

AN

D

AN

AN

N

A

68

 
 

Effectif par catégorie de décision

04

N

05

Relevé des cotes et des

Nom de l'étudiant

15

AN

 

matières

Post nom de l'étudiant

15

AN

 
 

Lieu de naissance

20

AN

 
 

Date de naissance

10

D

 
 

Section

50

AN

 
 

Option

50

AN

 
 

Classe

10

AN

 
 

matières

95

AN

 
 

Cotes

40

N

 
 

Total pondéré

04

N

 
 

Pourcentages

04

N

 
 

Mention

20

A

 
 

Date d'établissement relevé

10

D

 

2.2.2.4.3. LEGENDE

Cette légende explique le type de données décrites dans le tableau ci-dessus, notamment :

1.

A

: alphabétique

2.

AN

: alphanumérique

3.

N

: numérique

4.

C

: Caractère

5.

L

: logique

 

2.2.2.5. ANALYSE DES TRAITEMENTS

2.2.2.5.1. INVENTAIRE DES UNITES ACTIVES

Il a été défini ci-dessus, les unités actives sont des acteurs ou des entités dynamiques recensées qui participent aux échanges d'informations et qui appartiennent au domaine d'application (poste de travail, services...) ou à son environnement (autres unités, client, fournisseur...).1

Un poste de travail type ou poste type est un centre d'activité élémentaire du domaine comprenant tout ce qui est nécessaire à l'exécution de traitements. Un poste type peut, selon les cas, comprendre une personne associée à un matériel, plusieurs personnes partageant un matériel, une ou plusieurs personnes sans matériel, du matériel sans personnel spécialisé.2

1 Dominique Nanci, Bernard Espinasse, Op. Cit., p. 535.

2 Dominique NANCI, Bernard ESPINASSE, Bernard COHEN et Henri HECKENROTH, Op. Cit., pp. 174-175.

1 M'VIBUDULU K., Notes de cours inédit de Méthodes d'analyse informatique, G/3 Informatique, I.S.C/KIN., Année académique 1997-1998.

69

Dans le processus de « Préparation et Suivi des délibérations », nous avons recensé les unités actives ci-après :

1) Enseignant : ce poste de travail s'occupe de la transcription des cotes sur des listes. En suite, il les remet au bureau de jury via la section.

2) Section : ce service se charge de la collection de listes des cotes, de la remise des listes des cotes aux bureaux de jurys, et du suivi des délibérations. Après les délibérations, il s'occupe de l'établissement des relevés des matières et des cotes aux étudiants.

3) Bureau de jury : ce bureau est chargé du suivi de la saisie des cotes et du calcul des points des étudiants, de l'organisation des délibérations, de l'établissement des procès-verbaux de délibérations en collaboration avec le Centre de Traitement Informatique, de l'affichage des résultats (grilles) de délibérations. Il est appelé également à recevoir et à analyser les recours des étudiants lésés.

4) Centre de traitement informatique (C.T.I.) : ce centre travaille en collaboration avec le bureau de jury pour la saisie des cotes et le calcul des points des étudiants en tenant compte de la base de données de la Direction des Inscriptions et nécessaire pour la production, à la demande et au moment opportun, des états appropriés (grilles et procès-verbaux de délibérations, palmarès...)

5) Division contrôle de scolarité : cette division contrôle des procès-verbaux par rapport aux listes définitives et aux listes des inscriptions au rôle. Elle organise et fait le suivi de la production des palmarès.

2.2.2.5.2. SCHEMA DE CIRCULATION DES INFORMATIONS

Comme il a été dit ci-dessus qu'il y a plusieurs techniques de représentation des interactions qui existent entre les unités actives (postes de travail, services...) d'un domaine étudié. Néanmoins, nous utiliserons, tout en jetant un regard à la méthode de Robert REIX, la méthode MCX de Xavier CASTELLANI pour faciliter cette représentation.1

Pour décrire le fonctionnement du processus de « Préparation et Suivi des délibérations », nous présentons ici le schéma ou le diagramme de circulation des informations comme suit :

70

 

Section

Bureau de

100

Enseignant

300

jury

200

 

201

 
 

101

201 Transmission des listes des cotes

aux enseignants pour la
transcription des cotes.

101 Correction des questionnaires

d'examen et transcription des cotes sur des listes des cotes.

301 Réception des listes des cotes et

planification des saisies.

 
 
 
 

303

LC

101

403

 
 

401

LC

401

 

LC

 

301

302 Contrôle de l'exactitude de la saisie des cotes.

202 Réception et classement des grilles de délibération et procès-verbaux

de délibération. Et établissement
des relevés des matières et des cotes pour les étudiants.

 
 
 

402

GC

402

 
 
 
 
 
 
 
 

GD

 
 
 

PV

 

303 Délibération des étudiants et

production des procès-verbaux de délibération

 
 
 

Relevés

 
 
 
 
 
 
 
 

GD

403

 
 

PV

202 501

Etudiant

 
 

71

 

Division Contrôle de Scolarité

400

Centre de Traitement Informatiq.

500

 

301

403 303

401 Saisie des cotes et calcul des points et des pourcentages. Et édition des grilles des cotes pour le contrôle par les secrétaires de jurys.

501 Vérification et classement des

procès-verbaux et grilles toilettées de délibération.

 
 
 
 
 
 
 
 
 

GD

 
 
 

PV

 
 
 
 

GC

302

302

 
 

502 Conception et élaboration des

protocoles des palmarès.

402 Correction des erreurs éventuelles des grilles des cotes de contrôle, calcul définitif et édition des grilles de délibération.

 
 
 

Palmarès

 
 
 
 

303

GD

303

 

403 Harmonisation, péréquation des

cotes et calcul des cotes. Et édition

des grilles harmonisées de
délibération.

 
 
 

501

GD

502

202

404 Elaboration et édition des

palmarès.

 
 
 
 

503

Palmarès

 

72

2.2.2.5.3. LEGENDE

Cette légende explique les abréviations et sigles codifiés dans le schéma ci-dessus, d'une part ; et d'autre part, les symboles graphiques utilisés, notamment :

A) Sigles et abréviations

a) LC : listes des cotes

b) GC : grilles des cotes

c) GD : grilles de délibération

d) PV : procès-verbaux

B) Symboles graphiques

: Documents de mouvement

: Document de position

: Opération

: Origine : Destination

: Classement/Archivage : Connexion

 

: Poste de travail

: Documents manuel de position

 

: Documents informatiques : Document informatique

 

: Document manuel de position

FE

FA

: Monnaie congolaise

2.2.2.6. LES RESSOURCES DE TRAITEMENT

En ce qui concerne ce processus, l'Institut Supérieur de Commerce met à la disposition des bureaux de jurys avec la collaboration du C.T.I., comme le processus précédent, deux types des ressources exploitables pour pouvoir atteindre les objectifs qui leurs sont assignés afin de réaliser les opérations relatives à la « Préparation et Suivi des délibérations », notamment :

- les ressources humaines ou moyens humains, et - les ressources matérielles ou moyens matériels.

Cette étude des ressources de traitement nous permet de décrire le fonctionnement et l'utilisation de ces deux types de ressources. Ainsi, elle va s'orienter sur le nombre et la qualification du personnel, d'une part ; et d'autre

73

part, sur les performances et la fiabilité des matériels devrant exécuter les opérations du processus à l'étude.

2.2.2.6.1. LES MOYENS HUMAINS

Comme nous l'avons dit ci-dessus, le Comité de Gestion, par l'entremise du Secrétaire Général Académique, crée des bureaux de jurys devrant suivre le déroulement de délibérations pour une session donnée. Et compte tenu de l'importance et de la sensibilité de ces opérations, les personnes sélectionnées dans les bureaux de jurys doivent être d'une bonne moralité et d'une sérieuse fermeté en vue d'éviter les salissures, la fraude et la corruption.

Il est à signaler que toutes les personnes des bureaux de jurys (présidents et secrétaires) ne sont sélectionnées uniquement que parmi le personnel du corps « Scientifique et Académique » de l'institut.

2.2.2.6.2. LES MOYENS MATERIELS

Les bureaux de jurys préparent les délibérations en collaboration directe avec le Centre de Traitement Informatique, en sigle C.T.I., pour le calcul des points et l'édition des grilles de cotes et les grilles de délibérations. Et ces opérations sont réalisées à l'aide de cinq ordinateurs de marque IBM PS/2 55SX 486 dont trois sont tombés en panne à cause du manque d'entretien et de l'archaïsme de ces machines. Et de ce fait, leurs configurations se présentent comme suit :

Système d'exploitation Microsoft Disk Operating System (MS-DOS

version 6.0),

Microprocesseur 80486 SX,

Mémoire RAM 638 Ko,

Système d'exploitation MS DOS version 6.22,

Système de gestion de base de données DBase 3+,

Lecteur de disque dur de 20 Mo,

Lecteur de disquette 3" 1/2 de 1,44 Mo,

Clavier standard HP de 101 touches,

Ecran COMPAQ de 15 pouces,

2.3. LES REGLES DU SOUS-ENSEMBLE REPRESENTATIF

Dans le recueil de l'existant, pour la réalisation de deux processus dont fait l'objet notre étude, nous avons recensé un ensemble des contraintes qui définissent la manière dont l'Institut Supérieur de Commerce de Kinshasa structure et décrit les rapports entre les informations (données) manipulées,

74

qui déterminent la façon dont ces informations doivent être traitées, et enfin, qui précisent les moyens et les conditions par lesquels ces informations doivent être traitées.

Cela étant, dans cette section, nous allons essayer de décomposer ces contraintes en trois types de règles, notamment les règles de gestion, les règles d'organisation et les règles techniques.

2.3.1. REGLES DE GESTION

La modélisation s'appuie sur l'ensemble des données manipulées par l'organisation étudié et sur ses règles de gestion. Les données étant la représentation de propriétés définissant les réalités de l'entreprise, et les règles de gestion définissant les rapports entre ces propriétés. En plus, entre les objets conceptuels sont définies des associations nommées relations, qui sont la traduction des règles de gestion.1

2.3.1.1. PROCESSUS DE `'GESTION DES INSCRIPTIONS ET

REINTEGRATIONS»

En ce qui concerne le processus de « Gestion des inscriptions et réintégrations », nous avons recensé les règles de gestion ci-après :

1. Tout candidat à l'inscription peux acheter aux moins un formulaire.

2. Tout candidat ayant pris son inscription doit constituer un dossier complet d'inscription.

3. L'appariteur chargé de réception des dossiers des candidats doit vérifier l'existence de chaque élément exigé dans le dossier.

4. Un candidat ne peut choisir qu'une et une seule section. Et tout étudiant ayant réussi doit choisir une option et doit prendre son inscription de réintégration.

5. Il est recommandé à l'appariteur d'établir une attestation de dépôt de dossier.

6. Tout candidat doit exiger une attestation de dépôt de dossier.

7. Tout dossier contrôlé doit être saisi d'après la spécification de la section choisie.

8. Tous les candidats et tous les étudiants doivent payer les frais académiques afin qu'ils soient retenus pour les sessions des examens.

9. Tous les étudiants des classes terminales doivent reconstituer le dossier pour l'entérinement des diplômes.

1 Dominique DIONISI, L'essentiel sur Merise, Ed. EYROLLES, Paris 2001, p. 48.

75

2.3.1.2. PROCESSUS DE `'PREPARATION ET SUIVI DES

DELIBERATIONS»

Faisant allusion au processus de « Préparation et Suivi des délibérations », nous avons inventorié les règles de gestion ci-après :

1. Tout enseignant doit avoir une charge horaire.

2. Les étudiants ayant pris l'enrôlement doivent passer les examens.

3. Une cote de l'étudiant est constituée de la moyenne des points des rubriques suivantes : interrogation, travail pratique, examen.

4. Le total des points de l'étudiant de la classe non terminale est calculé à partir de la moyenne pondérée des cotes à 100%.

5. Le total des points de l'étudiant de la classe terminale est calculé à partir des rubriques ci-après : la moyenne pondérée des cotes à 60%, le pourcentage de stage à 10% et le pourcentage de travail de fin de cycle (graduat ou licence) à 30%.

6. Tout étudiant doit avoir une cote et une décision de jury.

2.3.2. REGLES D'ORGANISATION

2.3.2.1. PROCESSUS DE `'GESTION DES INSCRIPTIONS ET

REINTEGRATIONS»

En ce qui concerne le processus de « Gestion des inscriptions et réintégrations », nous avons recensé les règles d'organisation ci-après :

? La création d'une commission ad hoc chargée d'inscriptions à l'Institut Supérieur de Commerce doit précéder l'effectivité des opérations d'inscriptions ; et celles-ci doivent être clôturées avant la date d'abrogation de ladite commission.

? Tout bulletin qui contient de faux renseignements ne sera pas pris en considération par la Commission d'inscription lors de l'examen des dossiers de candidats.

? Les étudiants ayant acheté les formulaires d'inscriptions doivent les remplir et les déposer avant une date, normalement, fixée par le Comité de Gestion ; ils doivent faire de même pour le payement des frais académiques et les frais d'enrôlement.

? Aucune section ne peut dépasser l'effectif retenu et fixé par le Comité de Gestion.

? Chaque dossier de candidat doit être examiné par la commission d'inscription et doit sélectionner des dossiers suivant les critères définis par le Comité de Gestion ;

76

? La commission d'inscription doit publier des listes à des dates bien précises afin de permettre aux candidats de s'apprêter pour des exigences académiques.

? Tout étudiant n'ayant pas payé les frais académiques ne doit en aucun cas participer à une session d'examens.

2.3.2.2. PROCESSUS DE `'PREPARATION ET SUIVI DES

DELIBERATIONS»

Faisant allusion au processus de « Préparation et Suivi des délibérations », nous avons inventorié les règles d'organisation ci-après :

o Le suivi du déroulement des délibérations doit être pris en charge par des bureaux de jurys indépendants de tout organe interne ou externe.

o Les bureaux de jurys des délibérations doivent être constitués pendant les déroulements des examens par le Secrétaire Général Académique.

o Les bureaux de jurys des délibérations sont appelés à rassembler des cotes et doivent les saisir en collaboration avec le Centre de Traitement Informatique.

o Les discussions lors de débats des délibérations doivent rester secret.

o Tous les bureaux de jurys des délibérations doivent être abrogés après les dépôts des procès-verbaux et des grilles toilettées de délibérations.

2.3.3. REGLES TECHNIQUES

2.3.3.1. PROCESSUS DE `'GESTION DES INSCRIPTIONS ET

REINTEGRATIONS»

En ce qui concerne le processus de « Gestion des inscriptions et réintégrations », nous avons recensé les règles techniques ci-après :

? Tous les formulaires d'inscription et toutes les informations d'inscription au rôle doivent être saisis à l'ordinateur.

? Toutes les listes (des admissibles, définitives, d'enrôlement...) doivent être imprimées d'après l'ordre alphabétique des noms et post noms ainsi que par classes et par section.

2.3.3.2. PROCESSUS DE `'PREPARATION DES DELIBERATIONS»

Faisant allusion au processus de « Préparation et Suivi des délibérations », nous avons inventorié les règles techniques ci-après :

o Les cotes des étudiants doivent être saisies à l'ordinateur sans erreurs.

77

o Les simulations des pourcentages et des totaux doivent être testées avant tous les travaux de délibérations.

o Le calcul des points des étudiants doit être effectué avec fiabilité.

o Toutes les listes (des admissibles, définitives, d'enrôlement...) doivent être imprimées d'après l'ordre alphabétique des noms et post-noms ainsi que par classes et par section.

78

Chapitre 3ème : CRITIQUE DE L'EXISTANT

Dans le cadre de l'analyse en informatique, critiquer, c'est dégager, avec toute objectivité, les points forts et les points faibles du système existant.

De ce fait, lors du recueil et de l'analyse de l'existant, nous avons structuré ces points forts et points faibles en différents aspects, notamment :

V' Le schéma directeur informatique,

V' Le calendrier des activités,

V' Les tâches et postes de travail,

V' Les fichiers de données,

V' Les documents,

V' Les moyens matériels et logiciels,

V' Les moyens humains,

3.1. CRITIQUE SUR LE SCHEMA DIRECTEUR INFORMATIQUE

Le schéma directeur informatique est un tableau de bord qui fixe les grandes lignes directrices du développement des systèmes d'information. Il se traduit par un plan de développement sur les prochaines années. Donc, c'est un document très important qui ne peut en aucun cas manquer dans des instituts d'enseignement comme l'Institut Supérieur de Commerce de Kinshasa.

A notre grand étonnement, lorsque nous avons entamé nos investigations, ce document est inexistant.

Donc, il ne connaît pas avec exactitude, dans les années futures, les grands axes du système d'information qui doivent être développés ou améliorés.

3.2. CRITIQUE SUR LE CALENDRIER DES ACTIVITES

En ce qui concerne le calendrier des activités, et y référant au processus de «gestion des inscriptions et réintégrations » et au processus de «Préparation et Suivi des délibérations », nous avons constaté que les dates fixées pour les inscriptions, les enrôlements aux examens, le dépôt des cotes, les délibérations, le dépôt des procès-verbaux... ne sont toujours guère respectées, pour ne pas trop dramatiser la situation. Ipso facto, il y a des forts retombés graves et des retards sur l'établissement et l'additivité des différents documents.

79

3.3. CRITIQUE SUR LES TACHES ET POSTES DE TRAVAIL

L'organisation optimale de l'entreprise est base sur la définition des postes de travail ainsi que sur la description des tâches ou des attributions associées à ces postes.

Au cours de nos investigations, en ce qui concerne le processus de « gestion des inscriptions et réintégrations », nous avons constaté que les opérations d'enregistrements des informations d'enrôlement des étudiants aux examens sont redondantes ; car, ces informations existent déjà dans des fichiers de données. La saisie unique et les exploitations diverses éviteraient aux chargés d'enrôlement d'écrire ces informations sur des registres d'enrôlement, d'une part ; et d'autre part, au Centre de Traitement Informatique de saisir de nouveau ces informations à l'ordinateur.

Alors, en ce qui concerne le processus de « Préparation et Suivi des délibérations », nous avons observé que les tâches relatives à la saisie des informations des examens de mi-session et de contrôle sont également redondantes ; car, certaines de ces informations existent déjà dans des fichiers de données et elles sont de nouveau saisie à la première session, et ensuite, à la deuxième session.

3.4. CRITIQUE SUR LES FICHIERS DE DONNEES

Le système d'information de gestion académique à l'Institut Supérieur de Commerce de Kinshasa est constitué des deux aspects : l'aspect statique et l'aspect dynamique. L'information ou la donnée représente l'aspect statique de l'entreprise qui doit garder une certaine stabilité et répondre à une utilité continue.

Lors du recueil et de l'analyse de l'existant, nous avons remarqué que le cycle de vie d'une information a une durée d'un semestre ou d'une année. Et la même information est de nouveau saisie, sous les mêmes conditions, le semestre suivant ou l'année suivante. Alors que cette information devrait suivre les années d'études de l'étudiant et vivre durant tout son parcours à l'université dans un et un seul fichier de données.

En d'autres mots, chaque opération, et suivant l'état d'un document, contient son propre fichier. Par conséquent, un fichier de données unique pour cette opération doit être constitué par le Centre de Traitement Informatique, avec comme conséquence la redondance des données et la multiplicité de fichiers avec les mêmes informations.

80

3.5. CRITIQUE SUR LES DOCUMENTS

Eu égard au processus de «Préparation et Suivi des délibérations », nous porterons des remarques sur la façon d'établissement manuel :

? de certaines grilles de délibérations qui, très régulièrement, n'affichent pas des totaux et des pourcentages exacts ;

? des procès-verbaux de délibérations qui, très souvent, ne concordent pas avec les données des grilles de délibérations.

? des relevés des cotes et des matières, ainsi que d'autres documents dont les données proviennent des grilles de délibérations, affichent des résultats discordants.

Se référant au processus de « gestion des inscriptions et réintégrations », nous ferons remarqué que l'établissement manuel des documents ne fiabilise pas et ne minimise pas le délai de réponse pour l'obtention des résultats, notamment :

> le registre d'inscription n'a pas d'importance. Car, après l'enregistrement des informations d'achat des formulaires d'inscription, il ne sert absolument à rien et ces mêmes informations doivent être ressaisies à l'ordinateur à partir des formulaires.

> le cahier d'enrôlement crée le double emploi par rapport à la ressaisie de ces mêmes informations à l'ordinateur alors qu'il y a des listes définitives qui aideraient à cette opération.

> le cahier de scolarité crée également le double emploi ; car le prélèvement (des éléments de dossiers reconstitués) a été déjà effectué lors des inscriptions des nouveaux candidats.

En grosso modo, le mode de traitement ou d'établissement manuel des documents engendre des multiples problèmes, notamment :

· l'inefficacité et la lourdeur dans la réalisation des tâches,

· le risque d'erreur trop élevé dans la production des résultats,

· la difficulté de recherche des informations à causse de l'encombrement de tas des dossiers.

3.6. CRITIQUE SUR LES MOYENS MATERIELS ET LOGICIELS

Compte tenu de la croissance des effectifs et du souci de l'organisation, l'Institut Supérieur de Commerce, en général ; et en particulier, le domaine de la Gestion Académique ne doit en aucun cas utiliser des vieux machins d'ordinateurs (hardwares et softwares) qui tombent très souvent en pane (à

81

cause des virus et de leur archaïsme) et dont les configurations ne correspondent plus au contexte environnemental, organisationnel et technologique d'aujourd'hui.

En plus, ces vielles machines ne sont même pas entretenues.

3.7. CRITIQUE SUR LES MOYENS HUMAINS

C.H. BESSEYRE des Horts dit « ...les femmes et les hommes de l'entreprise sont des ressources qu'il faut mobiliser, développer, sur lesquelles il faut investir. Ces ressources sont les premières ressources stratégiques de l'entreprise... » 1 : Il met donc l'homme au centre de toute ressource et de toute activité.

Nous référant précisément au processus de « gestion des inscriptions et réintégrations », nous avons observé qu'il y a deux machines mises à la disposition de cette Direction. Toutefois, les agents devant les utiliser ne sont pas formés à cet effet.

Et eu égard au processus de « Préparation et Suivi des délibérations», nous avons également remarqué que les secrétaires de jurys ne sont explicitement pas formés pour la saisie des cotes des étudiants.

En plus, les agents du Centre de Traitement informatique, bien qu'ils sont spécialistes dans le domaine de l'Informatique de Gestion, devraient périodiquement être envoyés en stage ou en formation de recyclage pour s'adapter avec les nouveautés des Nouvelles Technologies de la communication et de l'information ; ce qui leur permettrait d'envisager les améliorations opportunistes dans la gestion du Centre de Traitement Informatique.

Enfin, les conditions ergonomiques ne sont pas bonnes. En d'autres mots, les écrans d'ordinateurs n'ont pas de protections pour les yeux des utilisateurs. En plus, ces agents de différents services ne sont pas suffisamment motivés par l'Etat.

1 MAKINDU MASSAMBA, Notes de cours inédit de Gestion des Ressources Humaines, I.S.C/KIN, année académique 2003 - 2004.

82

Chapitre 4ème : SCENARIOS DE CONCEPTION

Eu égard aux critiques faites ci-dessus, nous avons retenu deux principaux scénarios, notamment :

1° Le scénario de la gestion manuelle, et 2° Le scénario de l'informatisation.

Quel qu'en soit le scénario qui serait retenu, le respect du calendrier des activités du processus de «gestion des inscriptions et réintégrations » ou soit du processus de «Préparation et Suivi des délibérations » doit rester de rigueur. Car,l'ordonnancement et la planification des dates de réalisation de différentes opérations des inscriptions, des enrôlements aux examens, de dépôt des cotes, des délibérations, de dépôt des procès-verbaux... sont la clé de voûte d'une bonne réussite. Ipso facto, il n'y aurait guère de retombés graves et des retards sur l'établissement et l'additivité des différents documents.

En plus, quel qu'en soit le scénario qui serait retenu, le personnel dédié pour ces différentes activités doit être motivé afin d'atténuer la corruption et les bavures.

Décrivons en suite chaque scénario afin de dégager les avantages et les inconvénients ou contraintes de chaque scénario.

4.1. SCENARIO D'UNE GESTION MANUELLE

Cette solution est possible dans le cas où le domaine de Gestion Académique n'a pas une grande quantité d'informations à exploiter et l'absence d'une complexité dans le traitement des informations. Cependant, cela n'est pas vrai car il y a beaucoup de données à traiter ; et certaines opérations sont très stratégiques pour la politique générale de l'Institut Supérieur de Commerce, et demandent une rapidité expéditive pour leurs traitements.

4.1.1. AVANTAGES

1. Utilité unique et centrale de l'homme dans le traitement des informations ;

2. Minimisation des dépenses pour l'achat et l'entretien des matériels informatiques ainsi que pour l'engagement des informations et utilisateurs sans oublier leurs formations ou recyclages.

83

4.1.2. INCONVENIENTS

1. Encombrement des bureaux avec une multitude des documents ;

2. Lenteur dans la recherche et le traitement de données ;

3. Redondance des données sur des supports non réutilisables ;

4. Fatigue de l'être humain dans la réalisation des tâches répétitives et harassantes ;

5. Manque d'une sécurisation optimale pour l'accès aux données ;

6. Probabilité trop élevée d'erreurs.

4.2. SCENARIO D'UNE INFORMATISATION

Cette solution est possible dans le cas où le domaine de Gestion Académique a une grande quantité d'informations à exploiter et une complexité dans le traitement des informations. Évidemment, cela est vrai car il y a beaucoup de données à traiter pour la « gestion des inscriptions et réintégrations » ainsi que pour la « Préparation et Suivi des délibérations ». En plus, certaines opérations sont très stratégiques pour la politique générale de l'Institut Supérieur de Commerce, et demandent une rapidité expéditive pour leurs traitements.

4.2.1. AVANTAGES

1. Existence d'un plan (2 ans au maximum) ou d'un schéma (4 ans au maximum) directeur informatique qui est un tableau de bord qui fixe les grandes lignes directrices du développement des systèmes d'information ;

2. Absence d'une complexité dans la définition et description des tâches et postes de travail ;

3. Existence d'un système d'information informatisé avec une base de données structurée et non redondante ;

4. Saisie unique des données ;

5. Rapidité d'accès aux données ;

6. Gain d'espace et stockage d'un volume important des informations sur des supports très petits, souples et réutilisables ;

7. Prise en charge des tâches répétitives et harassantes par la machine ;

8. Sécurisation optimale dans l'accès aux données ;

9. Probabilité minimisée d'erreurs.

10. Acquisition des moyens matériels et logiciels performants et embauche d'un personnel informatique qualifié ;

11. Partage des données et des ressources dans une plate forme répartie.

84

4.2.2. INCONVENIENTS

1. Coût élevé d'achat et de maintenance des matériels et logiciels ;

2. Difficulté d'une prévision budgétaire pour l'embauche d'un personnel informatique qualifié ainsi que leurs formations et recyclages ;

3. Difficulté d'une prévision budgétaire pour la formation des utilisateurs finaux pour les activités du processus de « Gestion des inscriptions et réintégrations » ainsi que les secrétaires de jurys pour les activités du processus de « Préparation et Suivi des délibérations » ;

Toutefois, il ne se pose vraiment aucun problème pour l'embauche d'un personnel informatique qualifié à l'Institut Supérieur de Commerce de Kinshasa car il existe une véritable crème intellectuelle au sein de cette institution. Il serait question certainement d'affectation de ce personnel pour les activités du Centre de Traitement Informatique.

85

Chapitre 5ème : CHOIX D'UNE MEILLEURE SOLUTION

Compte tenu des exigences académiques de ce travail et des avantages irréprochables voire incontournables du « scénario de l'informatisation » par rapport à celui de la « gestion manuelle », nous optons pour le « scénario de l'informatisation » afin d'obvier aux multiples problèmes rencontrés lors de l'analyse de l'existant.

Cette informatisation, qui mettra en oeuvre un système d'information futur, devra optimiser le traitement et le partage des données dans une plate forme sécurisée et répartie (ou distribuée).

Enfin quinto, le cinquième chapitre est consacré au choix d'une meilleure solution. Compte tenu des exigences académiques de ce travail et des

86

CONCLUSION PARTIELLE

Au parcours de cette partie consacrée à l'étude préalable, nous avons analysé les différents points qui nous ont amené à cette conclusion partielle. Primo, nous avons étudié dans le premier chapitre l'ossature générale de l'Institut Supérieur de Commerce de Kinshasa, en sigle I.S.C./KIN., qui a permis de comprendre son aperçu historique, son statut juridique, ses objectifs fondamentaux, son organisation et son fonctionnement ainsi que la présentation de son organigramme fonctionnel.

Secundo, dans le deuxième chapitre, nous avons porté nos études sur l'analyse de l'existant. L'analyse de l'existant nous a permis de cerner, en premier lieu, le sous-ensemble représentatif qui est une réduction du système d'information où les fonctions essentielles et les flux principaux sont représentés. Elle permet de mettre en lumière les activités du domaine d'études qui sont les plus importantes, les plus critiques et les plus sujettes à changement. Nous avons, dans cette section, découpé le système d'information en domaines d'activités et nous avons analysé les flux d'informations afin de définir le contour du projet et de ressortir les processus à l'étude. Ensuite en deuxième lieu, nous avons fait la description du sous-ensemble représentatif tout en analysant les processus de « Gestion des inscriptions et réintégrations» et celui de « Préparation et Suivi des délibérations ». Enfin en troisième lieu, une étude a été faite sur les règles de gestion, d'organisation et techniques pour préciser les contraintes auxquelles les deux processus doivent respecter.

Tertio, dans le troisième chapitre basé sur la critique de l'existant, nous avons dégagé, avec toute objectivité, les points forts et les points faibles du système existant. De ce fait, ces points forts et points faibles ont été portés essentiellement sur le schéma directeur informatique, sur le calendrier des activités, sur les tâches et postes de travail, sur les fichiers de données, sur les documents, sur les moyens matériels et logiciels, et enfin sur les moyens humains.

Quarto, à l'aide du chapitre basé sur les scénarios de conception, nous avons, dans le chapitre quatre, pu analyser les faits et ressortir deux scénarios de conception : le scénario d'une gestion manuelle qui renferme plus d'inconvénients que d'avantages et le scénario d'une informatisation qui comporte au contraire plus d'avantages que d'inconvénients.

87

avantages irréprochables voire incontournables du « scénario de l'informatisation » par rapport à celui de la « gestion manuelle », nous avons opté pour le « scénario de l'informatisation » afin d'obvier aux multiples problèmes rencontrés lors de l'analyse de l'existant.

Ceux-là sont les cinq chapitres très stratégiques et sine qua non qui nous ont permis d'envisager la troisième partie de notre sujet de travail consacrée à la conception du système d'information.

88

Troisième partie

CONCEPTION DU SYSTEME D'INFORMATION

INTRODUCTION

Certes, la raison de cette troisième partie basée sur la conception du système d'information est double. D'une part, nous répondons à l'exigence académique relative à l'élaboration d'un mémoire de fin d'études en Informatique de Gestion afin de démontrer la maîtrise des méthodes et techniques de conception des systèmes d'information, qui est l'objectif principal de la rédaction de ce travail.

D'autre part, nous cherchons à développer la décision retenue lors de l'Etude préalable du système existant. C'est-à-dire, compte tenu des avantages irréprochables voire incontournables du « scénario de l'informatisation » par rapport à celui de la « gestion manuelle », nous mènerons une étude détaillée du système actuel en vue de concevoir un nouveau système d'information organisationnel, d'une part ; et d'autre part, de concevoir un nouveau système d'information informatisé ; et cela, par rapport au scénario qui a été retenu : scénario de l'informatisation.

Cette étude détaillée a une importance capitale en raison de son utilité à chercher à obvier aux multiples problèmes que les utilisateurs rencontrent lors de la réalisation de leurs tâches relatives au processus de « Gestion des inscriptions et réintégrations » et à celui de « Préparation et suivi des délibérations ». Car, dit Serge BOUCHY : "La qualité est avant tout son aptitude à satisfaire les besoins des utilisateurs"1 En plus, l'utilisation de la méthode Merise pour cette étude est valable ; car, « Merise, c'est une méthode conçue pour l'élaboration d'un système d'information de qualité, c'est-à-dire strictement conforme à l'expression des besoins, dans le respect des délais et des coûts.2

Ainsi, nous organisons cette partie de la conception du système d'information en deux subdivisions, notamment :

1° La conception du système d'information organisationnel : ici, nous allons nous intéresser à la modélisation conceptuelle et organisationnelle (traitements et données) afin de ressortir les

1 Serge BOUCHY, Ingénierie des systèmes d'information évolutifs, édition EYROLLES, Paris 1994, p. 171.

2 Préface de Gilbert ABOUHAIR, in Jean-Pierre BASILE, l'application de Merise, édition EYROLLES, Paris 1989, p.VII.

89

différents modèles constituant l'ossature de notre projet du point de vue de l'utilisateur.

2° La conception du système d'information informatisé : ici par contre, nous allons consolider nos efforts afin d'épingler l'ébauche des modèles logiques et physiques (traitements et données) du point de vue de l'informaticien en tenant compte des contraintes matérielles à utiliser.

90

Chapitre 1er : CONCEPTION DU SYSTEME D'INFORMATION ORGANISATIONNEL (S.I.O)

Dans ce chapitre, nous nous consacrons à l'étude du système d'information organisationnel (SIO), plus précisément à l'articulation des modélisation et formalismes associés. Nous visons l'obtention des modèles conceptuels et organisationnels (traitements et données). Bien que le modèle appauvrit la réalité, dit MPUTU KINSALA, il permet de représenter graphiquement ou schématiquement celle-ci en vue de faciliter la compréhension.

Ce chapitre est structuré de la manière suivante :

- 1ère Section, Modélisation conceptuelle des traitements, - 2ème Section, Modélisation conceptuelle des données,

- 3ème Section, Modélisation organisationnelle des traitements, et

- 4ème Section, Modélisation organisationnelle des données.

1ère Section : MODELISATION CONCEPTUELLE DES TRAITEMENTS

1.1. PROBLEMATIQUE DE LA MODELISATION CONCEPTUELLE DES TRAITEMENTS

Dans Merise, le terme traitement est plus général ; il s'assimile au fonctionnement du système d'information perçu à travers ses couplages avec le système opérant et le système de pilotage. Décrire les traitements, c'est décrire les processus déclenchés dans le domaine (vu comme un système) en réponse aux stimulations de son environnement.1

La modélisation conceptuelle des traitements est une démarche qui a comme objectif de présenter un modèle conceptuel des traitements. En d'autres mots et selon MPUTU KINSALA, la modélisation conceptuelle des traitements est une opération intellectuelle et rationnelle qui consiste, à partir des tâches et des unités actives recueillies au niveau de l'analyse de l'existant, à recenser et à décrire les événements, les opérations ainsi que leurs résultats pour un processus donné en vue de présenter un modèle conceptuel des traitements.2

La modélisation conceptuelle des traitements a pour objectif de représenter formellement les activités exercées par le domaine, activités dont la connaissance est la base du système d'information. Elle est tournée vers la prise en compte des échanges du domaine avec son environnement (autres

1 Dominique NANCI, Bernard ESPINASSE, Bernard COHEN et Henri HECKENROTH, Op. Cit., p. 86

2 MPUTU KINSALA, Notes de cours inédit de Techniques de base de données, 3ème graduat info, I.S.C./KIN., année académique 1998 - 1999.

91

domaines, extérieur de l'entreprise, système de pilotage). C'est avant tout l'identification de ces échanges et des activités induites qui vont contraindre et structurer le fonctionnement du domaine.

La modélisation de ces activités s'effectue en faisant abstraction de l'organisation, c'est-à-dire des moyens et ressources nécessaires à l'exécution de ces activités. Un modèle conceptuel de traitements (MCT) exprime ce que fait le domaine, et non par qui, quand, où et comment ces activités sont réalisées.1

1.2. FORMALISME DU MCT2

Nous avons, pour décrire le niveau conceptuel, utilisé le formalisme

suivant :

1°) Acteurs : Les acteurs pris en compte dans un MCT sont uniquement les acteurs externes au domaine (à l'exception du système de pilotage). Les acteurs internes au domaine mis en évidence dans l'analyse des flux traduisent un découpage organisationnel dont on doit faire abstraction au niveau conceptuel.

2°) Evénement/résultat - message : Les flux reçus (stimuli) et émis (réactions) par le domaine sont respectivement modélisés en événements et résultats. Un événement est la formalisation d'un stimulus par lequel le domaine, puis son système d'information, prend connaissance de comportements de son environnement (interne ou externe à l'entreprise). Un événement est donc émis par un acteur à destination du domaine. Un résultat est la formalisation d'une réaction du domaine et de son système d'information. Un résultat est donc émis par une activité du domaine à destination d'un acteur. A un événement ou résultat est éventuellement associé un ensemble d'informations appelé message. Un message sera un ensemble structuré d'informations décrivant un événement/résultat type. Une occurrence d'événement/résultat doit être distinguable des autres par le contenu de son message associé, ainsi que par l'instant et l'endroit où il se produit.

3°) Opération : L'opération est la description du comportement du domaine et de son système d'information par rapport aux événements types. Elle est déclenchée par la survenance d'un événement, ou de plusieurs événements synchronisés. L'opération comprend l'ensemble des activités que le domaine peut effectuer à partir des informations fournies par l'événement, et à celles déjà connues dans la mémoire du système d'information. En ce qui concerne les conditions d'émission des résultats, l'opération émet, en retour, des résultats. L'émission de ces résultats est soumise à des conditions traduites

1 Dominique NANCI, Bernard ESPINASSE, Bernard COHEN et Henri HECKENROTH, Op.Cit. p.86.

2 Dominique NANCI, Bernard ESPINASSE, Bernard COHEN et Henri HECKENROTH, Op.Cit. p.87.

92

par des expressions logiques. Bien que représentée graphiquement dans la partie inférieure de l'opération, une condition peut être vérifiée à partir de toute fonction de l'opération. Plusieurs résultats de nature et destination différentes peuvent être émis par une même condition.

4°) Synchronisation : La synchronisation représente une condition préalable au démarrage de l'opération. La synchronisation va permettre, entre autres, le découpage d'un processus en plusieurs opérations. Elle se traduit par une expression logique s'appliquant sur la présence (ou l'absence) des occurrences d'événements sollicitant l'opération. L'expression logique de la synchronisation utilise les opérations classiques ET, OU, NON, et toutes combinaison admise par la logique.

5°) Processus : Le processus est un ensemble structuré d'événements, opérations et résultats consécutifs qui concourent à un même but. Il représente généralement un sous-ensemble d'activités de l'entreprise dont les événements initiaux et les résultats finaux délimitent un état stable du domaine.

Après avoir présenté la problématique et le formalisme de modélisation des traitements, nous construisons maintenant les MCT en rapport avec notre projet ou sous domaine de « Gestion académique » spécifiquement pour le processus de « Gestion des inscriptions et réintégrations » et pour le processus de « Préparation et suivi des délibérations ».

1.3. CONSTRUCTION DES MCT DE LA GESTION ACADEMIQUE

Après recensement et description des traitements, nous avons eu à construire les modèles conceptuels des traitements de nos deux processus dont la schématisation se présente ci-dessus.

1.3.1. MCT DU PROCESSUS DE GESTION DES INSCRIPTIONS ET

REINTEGRATIONS

Voir : MCT 1

Fin année académique

Comité G.

Commission I.

Demande inscription

Demande
inscription
spéciale

Commission Inscription

Concours d'admission

a b c d e

MCT 1

(a Ou b) Et c Et d Et e

93

INSCRIPTION DES CANDIDATS

Section

Listes des transférés

Listes des bisseurs

a b c

OUVERTURE DOSSIER D'INSCRIPTION

- Saisie nom, post-nom, classe du candidat

- Saisie des cotes modulaires de concours d'admission

- Edition des résultats du concours par ordre de mérite

- Remise des formulaires d'inscription pour le remplissage

Rejeté

Accepté

Dossier rejeté

(a Ou b) Et c Et d Et e

Résultats concours

d e

Formulaires inscription

Listes des réintégrés

Section

Comité G.

Enseignant

Section

Session d'examens

Confirmation en souffrance

Inscription en souffrance

- Sélection des étudiants en règle de payement minerval

- Etablissement des listes définitives par classe et par option, des attestations de fréquentation et des cartes d'étudiants

Listes des mises en place

INSCRIPTION AU ROLE

- Sélection des étudiants inscrits au rôle pour la session

d'examens

- Etablissement des listes de mise en place et des listes des cotes

Prise

Reportée

- Vérification des éléments du dossier d'inscription nouveau recru et saisie de ses données

- Actualisation du dossier étudiant de la classe montante

- Etablissement des listes des admissibles et attestations de

Listes

définitives Cartes

d'étudiants

CONFIRMATION INSCRIPTION

Problématique

a Et b

Régulier

Liste des admissibles

a b

a b c

Listes des cotes

a Et b Et c

Irrégulier

Attestation de dépôt

Toujours

Enrôlement en attente

Attestation de fréquentation

Liste de
payement
minerval

Listes de
payement
enrôlement

Finances

Candidat

Finances

1.3.2. MCT DU PROCESSUS DE PREPARATION ET SUIVI DES

DELIBERATIONS

Lettre de recours

Comité G. Enseignant

a b c

Création bureau jury

a OU (b ET c)

Listes des cotes

MCT 2

SAISIE DES COTES

- Saisie des cotes des étudiants

- Edition des grilles des cotes pour la mi-session ou pour la 1ère session et la 2ème session

- Production des statistiques des réussites par cours

Recours

Toujours

Lettre de recours

Section

a b

a ET b

Grilles des cotes

Comité G.

Statistiques de réussites

par cours Critères de

délibération

Attente

Lettre de recours

Section P.V. de Demande du

délibération S.G.AC.

- Edition des du palmarès et des listes appropriées - Edition des statistiques appropriées

Listes des refusés

CALCUL DES POINTS

- Calcul des points saisis

- Edition des grilles de délibération, délibération et des relevés des

des procès-verbaux de cotes et des matières

Recours

Effectué

Listes des réussites

Invalidation

PRODUCTION DES PALMARES

Grilles de délibération

a b c

Listes des ajournés

a Et b Et c

Toujours

Statistiques appropriées

Relevés des cotes et mat.

Palmarès

S.G.AC.

Section

94

Enseignant

95

2ème Section : MODELISATION CONCEPTUELLE DES DONNEES

PROBLEMATIQUE DE LA MODELISATION CONCEPTUELLE DE DONNEES

Le modèle conceptuel de données (MCD) est la représentation de l'ensemble des données mémorisables du domaine, sans tenir compte des aspects techniques et économiques du stockage et de l'accès, sans se référer aux conditions d'utilisation par tel ou tel traitement.1

La modélisation conceptuelle de données est une démarche qui a comme objectif de présenter un modèle conceptuel des données. En d'autres mots, dit MPUTU KINSALA, la modélisation conceptuelle des données est une opération intellectuelle et rationnelle qui consiste, à partir des données de l'analyse de l'existant, à recenser et à décrire les objets et leurs relations, à définir les différentes contraintes de cardinalités et d'intégrité ou de dépendance fonctionnelle en vue de présenter un modèle conceptuel des données.2

Nous avons, dans la démarche de construction d'un modèle conceptuel de données, distingué deux attitudes, correspondant en fait à la connaissance de l'univers du système de Gestion académique :

? Une démarche déductive qui s'appuie sur l'existence préalable d'une liste d'informations à structurer ; le discours est décortiqué en informations élémentaires.

? Une démarche inductive qui cherche à mettre rapidement en évidence les différents concepts évoqués dans le discours, puis à les décrire par des informations.

Ces deux approches ne sont nullement antagonistes et coexistent alternativement dans la pratique.3

FORMALISME DU MCD4

Nous avons utilisé le formalisme désigné par individu - relation. En dehors du contexte de la méthode Merise, il a été reconnu internationalement par l'ISO..., et fait l'objet de nombreux développements. Sa diffusion lui a valu

1 Dominique NANCI, Bernard ESPINASSE, Bernard COHEN et Henri HECKENROTH, Op.Cit. p.109.

2 MPUTU KINSALA, Notes de cours inédit de Techniques de base de données, 3ème graduat info, I.S.C./KIN., année académique 1998 - 1999.

3 Dominique NANCI, Bernard ESPINASSE, Bernard COHEN et Henri HECKENROTH, Op.Cit. p.p.109-110.

4 Dominique NANCI, Bernard ESPINASSE, Bernard COHEN et Henri HECKENROTH, Op.Cit. p.87.

96

plusieurs appellations : formalisme individuel..., formalisme entité - relation qui recouvrent les mêmes idées.

Nous avons compris que ce formalisme comporte trois concepts types de base. Deux concepts sont structuraux, l'individu type ou entité type et la relation type, le troisième concept est descriptif, c'est la propriété type.* Nous ferons également ici allusion au concept de processus.

1°) Propriété : Une propriété type (par exemple nom de l'étudiant) est la modélisation d'une information élémentaire présente dans le discours. Elle peut prendre des valeurs. La propriété est l'élément descriptif de l'individu type ou de la relation type. Pour prendre sa signification, une propriété est obligatoirement rattachée à un individu type ou à une relation type. Une propriété est unique dans un modèle conceptuel et ne peut être rattachée qu'à un seul concept (individu type ou relation type).

2°) Individu : L'individu type permet de modéliser un ensemble d'objets de même nature, concrets ou abstraits, perçus d'intérêt dans le discours. L'individu type exprime un type, une classe, un ensemble dont les éléments sont appelés occurrences d'individu type. Quelques règles régissent la modélisation en termes d'individu type, notamment : - Règle de pertinence - Règle d'identification - Règle de distinguabilité - Règle de vérification - Règle d'homogénéité.

3°) Relation : La relation type modélise un ensemble d'associations de même nature entre deux ou plusieurs occurrences d'individus (de types différents ou de même type), perçus d'intérêt dans l'univers du discours. Quelques règles régissent la modélisation en termes de relation type : - Le choix de la relation type - Identification d'une relation type - Propriétés d'une relation

type

2.2.1. CARDINALITES D'UN INDIVIDU TYPE DANS UNE RELATION

TYPE

Le terme cardinalité, dans le formalisme individu - relation, traduit la participation des occurrences d'un individu type aux occurrences d'une relation type.

Cette participation s'analyse par rapport à une occurrence quelconque de l'individu type, et s'exprime par deux valeurs : la cardinalité minimum et la cardinalité maximum.

* Par facilité de langage, on omet souvent le suffixe type lorsque l'on évoque l'individu, la relation et la propriété.

97

Ce couple de valeurs se note sur la patte de la relation type concernée par l'individu type dont on qualifie ainsi la participation à la relation type. Bien que des valeurs quelconques puissent être affectées à ces cardinalités, certaines valeurs typiques caractérisent les situations les plus courantes.

? Cardinalité mini égale 0 : certaines occurrences de l'individu type ne participent pas à la relation ; participation optionnelle.

? Cardinalité mini égale 1 : toute occurrence de l'individu type participe au moins une fois aux occurrences de la relation ; participation obligatoire.

? Cardinalité maxi égale n : quand une occurrence de l'individu type participe à la relation, elle peut y participer plusieurs fois ; multiplicité de participation. On remarquera qu'au niveau conceptuel on ne cherche pas systématiquement à chiffrer cette multiplicité.

Toute relation binaire avec cardinalité (1,1) ne peut être porteuse de propriété. En effet une telle propriété migre alors obligatoirement dans l'individu portant cette cardinalité (1,1).

2.2.2. CONTRAINTES D'INTEGRITE FONCTIONNELLES

En mathématiques, la notion de dépendance fonctionnelle entre deux ensembles A et B exprime qu'à un élément a de A correspond au plus un élément

b de B ; on note : A B

Nous préférerons, au graphisme général, « intégrer » la dépendance fonctionnelle à la relation en fléchant la patte la reliant à l'individu cible.1

DICTIONNAIRE DES DONNEES

Dans ce point, nous allons présenter un répertoire de tous les individus types et de toutes les relations types recensés et décrits dans ce projet de Gestion Académique dont ils sont tirés du discours des utilisateurs dudit sous - domaine.

1 Dominique NANCI, Bernard ESPINASSE, Bernard COHEN et Henri HECKENROTH, Op. Cit. p. 115.

98

TABLEAU SEMANTIQUE DES INDIVIDUS

Désignation

Définition

Propriétés

Nature

Taille

Id.

01

Etudiant

Cet individu type définit l'état d'un ensemble d'objets qui demandent l'inscription pour suivre les études

dans un domaine donnée de
l'Institut Supérieur de Commerce

- Matricule étudiant - Nom étudiant

- Post-nom étudiant - Prénom étudiant

- C - C - C - C

- 10

- 20

- 20

- 20

*

 
 

dont elles sont annuellement (dans

- Sexe

- C

- 01

 
 
 

un cycle donné) sanctionnées par la

- Lieu de naissance

- C

- 20

 
 
 

décision d'un jury de délibération.

- Date de naissance

- D

- 10

 
 
 
 

- Etat-civil

- C

- 01

 
 
 
 

- Nom du père

- C

- 50

 
 
 
 

- Nom de la mère

- C

- 50

 
 
 
 

- Nationalité

- C

- 20

 
 
 
 

- Province

- C

- 20

 
 
 
 

- District

- C

- 20

 
 
 
 

- Commune

- C

- 20

 
 
 
 

- Territoire

- C

- 20

 
 
 
 

- Adresse

- C

- 90

 
 
 
 

- Photo passeport

- I

- 100

 
 
 
 

- Code de regroupement1

- C

- 01

 
 
 
 

- Code de regroupement2

- C

- 01

 
 
 
 

- Code de regroupement3

- C

- 01

 

02

Dossier

L'individu « Dossier » est un

- Numéro d'enregistrement

- N

- 10

*

 
 

ensemble d'objets dont les

- Local d'emplacement

- C

- 20

 
 
 

occurrences participent à la

- Formulaire d'inscription

- C

- 01

 
 
 

constitution et au dépôt d'un dossier d'inscription. Il permet d'identifier

- Attestation de naissance

- C

- 01

 
 
 

tous les éléments requis pour la validation et l'acception préliminaire

- Attestation de bonne vie et moeurs

- C

- 01

 
 
 

d'une inscription.

- Certificat d'aptitude

physique

- C

- 01

 
 
 
 

- Photocopie de la carte pour citoyen

- C

- 01

 
 
 
 

- Photocopie légalisée du

diplôme

- C

- 01

 
 
 
 

- Observations dossier

- C

- 10

 

03

Diplôme

L'individu « Diplôme » décrit l'état

- Numéro du diplôme

- C

- 10

*

 
 

des objets dont les occurrences

- Type du diplôme

- C

- 01

 
 
 

renseignent sur les diplômes obtenus par le candidat.

- Ecole d'obtention diplôme

- Province d'obtention

- C

- 50

 
 
 
 

diplôme

- C

- 20

 
 
 
 

- Commune d'obtention

 
 
 
 
 
 

diplôme

- C

- 20

 
 
 
 

- Section diplôme

- C

- 50

 
 
 
 

- Année d'obtention du

diplôme

- C

- 11

 
 
 
 

- Pourcentage diplôme

- N

- 02

 
 
 
 

- Mention diplôme

- C

- 01

 
 
 
 

- Option diplôme

- C

- 50

 
 
 
 

- Date établissement diplôme

- D

- 10

 

04

Section

Cet individu type rassemble les

- Code section

- C

- 05

*

 
 

objets renseignant sur les domaines

- Désignation Section

- C

- 50

 
 
 

d'études prévues à l'Institut

- Observation section

- C

- 30

 
 
 

Supérieur de Commerce. Il permet

de renseigner sur les sections
organisées.

 
 
 
 

05

Département

L'individu « Département » définit

- Code département

- C

- 05

*

 
 

l'état des objets dont les occurrences

- Désignation département

- C

- 50

 
 
 

informent sur les options prévues à l'Institut Supérieur de Commerce. Il permet aux étudiants de faire le

- Observation département

- C

- 30

 

99

 
 

choix sur une orientation donnée.

 
 
 
 

06

Classe

Cet individu « Classe » décrit l'état

- Code classe

- C

- 05

*

 
 

des objets dont les occurrences

- Désignation classe

- C

- 50

 
 
 

participent à l'effectif des classes de

- Niveau de la classe

- C

- 01

 
 
 

cours organisée par les sections de l'Institut Supérieur de Commerce. Il

- Nombre cours groupe1

- N

- 02

 
 
 

permet de renseigner sur le nombre

- Nombre cours groupe2

- N

- 02

 
 
 

total des matières de cours

- Nombre total cours

- N

- 02

 
 
 

enseignées dans telle ou telle autre classe ainsi que sur la base de calcul des pourcentages des étudiants.

- Base de calcul de la classe

- N

- 04

 

07

Matière

L'individu « Matière » rassemble les

- Code matière

- C

- 10

*

 
 

informations des objets dont les

- Désignation matière

- C

- 50

 
 
 

occurrences décrivent les matières

- Heures totales cours

- N

- 03

 
 
 

de cours enseignées par les

professeurs dans une classe d'une

- Heures Travaux pratiques

- N

- 03

 
 
 

section donnée. Il renseigne sur la

- Heures totales matière

- N

- 03

 
 
 

charge horaire d'une matière d'un

- Pondération

- N

- 02

 
 
 

cours.

- Observation matière

- C

- 30

 

08

Session

Cet individu décrit l'état des objets

- Code session

- C

- 02

*

 
 

dont les occurrences indiquent sur

- Désignation session

- C

- 50

 
 
 

une session d'examens que les

- Date session

- D

- 10

 
 
 

étudiants sont appelés à s'inscrire. Il permet d'informer sur la date de la session et sur l'année académique de ladite session.

- Année académique

- C

- 11

 

09

Résultat/session

L'individu « Résultat/session »

- Numéro délibération

- N

- 10

*

 
 

définit l'état d'un ensemble d'objets

- Type délibération

- C

- 20

 
 
 

dont les instances renseignent sur les

- Cote (n+1)

- N

- 04

 
 
 

cotes obtenues par l'étudiant pour une session d'examens donnée ainsi

- Total des cotes

- N

- 04

 
 
 

que sur son pourcentage et sur la

- % des cotes

- N

- 02

 
 
 

décision retenue pour lui lors d'une

- Cote stage

- N

- 02

 
 
 

session de délibération.

- Cote TFC

- N

- 02

 
 
 
 

- % cours+stage

- N

- 02

 
 
 
 

- % cours+TFC

- N

- 02

 
 
 
 

- % stage+TFC

- N

- 02

 
 
 
 

- % cours+stage+TFC

- N

- 02

 
 
 
 

- Nombre échecs groupe1

- N

- 02

 
 
 
 

- Nombre échecs groupe2

- N

- 02

 
 
 
 

- Nombre total d'échecs

- N

- 02

 
 
 
 

- Nombre vides groupe1

- N

- 02

 
 
 
 

- Nombre vides groupe2

- N

- 02

 
 
 
 

- Nombre total de vides

- N

- 02

 
 
 
 

- Nombre réussites group1

- N

- 02

 
 
 
 

- Nombre réussites group2

- N

- 02

 
 
 
 

- Nombre total de réussites

- N

- 02

 
 
 
 

- Mention obtenue

- C

- 04

 

10

Critère

Cet individu « Critère » décrit l'état

- Numéro critère

- N

- 02

*

 
 

d'un ensemble d'objets qui

- % minimum

- N

- 02

 
 
 

renseignent sur les critères arrêtés

- % maximum

- N

- 02

 
 
 

pour des délibérations. Il permet de localiser l'intervalle dans lequel les

- Echecs acceptables

- N

- 02

 
 
 

points de l'étudiant se situent ainsi que l'affectation d'une décision de jury y afférant.

- Décision jury

- C

- 04

 

11

Résultat/concours

L'individu « Résultat/concours»

- Numéro concours

- N

- 10

*

 
 

définit l'état des objets dont les

- Module 1

- N

- 03

 
 
 

occurrences rassemblent les

- Module 2

- N

- 03

 
 
 

informations sur les points et la décision de concours d'admission au

- Module 3

- N

- 03

 
 
 

cycle de licence à l'Institut

- Module 4

- N

- 03

 
 
 

Supérieur de Commerce.

- Module 5

- N

- 03

 
 
 
 

- Module 6

- N

- 03

 

100

 
 
 

- Pourcentage mérité

- N

- 02

 
 
 
 

- Base de calcul concours

- N

- 04

 
 
 
 

- Observations concours

- C

- 50

 

TABLEAU SEMANTIQUE DES RELATIONS

Désignation

Dimension

Propriétés

Taille

Concerner

2

 
 

Déposer

2

Date de dépôt

10

Trouver (se)

2

 
 

Enrôler (se)

2

Date d'enrôlement

10

Présenter

2

 
 

Contrôler

2

 
 

Gérer

2

 
 

Enseigner

2

 
 

Postuler

2

 
 

Avoir

2

 
 

Définir

3

 
 

Faire

2

 
 

Collection

Etudiant Diplôme

Etudiant Dossier

Etudiant Classe

Etudiant Session

Etudiant Résultat/con.

Section Département

Classe Matière

Résultat/con. Classe

Etudiant Résultat/sess.

Résultat/sess. Critère Classe

Section Classe

Résultat/sess. Session

01

02

03

04

05

06

07

08

09

10

11

12

CONSTRUCTION DES MCD DE LA GESTION ACADEMIQUE

Après recensement et description des données, nous avons eu à construire les modèles conceptuels des données de nos deux processus dont la schématisation se présente ci-dessous.

Département

...

...

...

1,1 Concerner 1,n

1,n Contrôler 1,1

Se trouver

1,1

1,n 1,n 1,n

Etudiant

Classe

1,n 1,1

...

S'enrôler
Date enrôlement

1,n Déposer 1,1

Date dépôt

Session

Présenter

Résultat/con.

Dossier

...

1,n 1,1

1,n

Postuler

Enseigner

1,n

Matière

...

...

Section

...

1,n

1,1

Diplôme

...

Gérer

101

MCD DU PROCESSUS DE GESTION DES INSCRIPTIONS ET

REINTEGRATIONS

102

MCD DU PROCESSUS DE PREPARATION ET SUIVI DES

1,n

1,n

Etudiant

...

1,n Avoir 1,1

Résultat/sess.

...

1,n Définir 1,n

Critère

...

1,1 0,1

1,n

1,n

1,n Contrôler 1,1

1,n

Gérer Enseigner

1,1

Département

...

1,n

Matière

...

Se trouver Faire

Session

...

Section

...

Classe

...

DELIBERATIONS

1 Dominique NANCI, Bernard ESPINASSE, Bernard COHEN et Henri HECKENROTH, Op. Cit., pp. 171-174.

2 Dominique NANCI, Bernard ESPINASSE, Bernard COHEN et Henri HECKENROTH, Op. Cit., pp. 174-189.

103

3ème Section : MODELISATION ORGANISATIONNELLE DES

TRAITEMENTS

3.1. PROBLEMATIQUE DU MODELE ORGANISATIONNEL DE TRAITEMENT1

Le modèle conceptuel de traitements a permis de décrire les fonctions majeures du domaine, sans référence aux ressources nécessaires pour en assurer le fonctionnement ; on s'est concentré sur le quoi et le pourquoi. La construction du modèle organisationnel de traitements se concentre sur le comment et va consister à :

Définir les différentes ressources à mettre en oeuvre (ce terme ressource est très général et concerne aussi bien des moyens techniques ou humains, de l'espace, du temps et des données).

Décomposer les opérations spécifiées au niveau conceptuel en des éléments plus fins et homogènes : les tâches.

Organiser l'ensemble des ressources permettant d'assurer l'exécution des tâches envisagées.

3.2. FORMALISME DU MOT (2)

Nous avons remarqué que malgré son importance en matière de changement, le MOT ne nécessite pas de formalisme spécifique ; il reprend très largement les concepts de MCT, parfois réadaptés, auxquels sont ajoutés de nouveaux concepts dont celui essentiel de poste de travail. Nous avons utilisé les concepts ci-après :

I Poste de travail,

I Tâche,

I Evénement/ résultat - message,

I Synchronisation,

I Ressources,

I Phase,

I Procédure organisationnelle

Nous avons en plus utilisé les notions complémentaires pour la formalisation des MOT pour la Gestion académique. Les concepts de base présentés suffisent généralement pour construire un modèle organisationnel de traitements. Toutefois, certaines situations à modéliser rendent nécessaires des éléments complémentaires tels que :

104

o La fréquence d'un événement.

o La durée de la tâche.

o La capacité d'un événement.

o La participation d'un événement à une synchronisation.

o La durée de contribution d'un événement à une synchronisation.

o Des conditions locales d'une synchronisation.

o La durée limite de synchronisation.

o Le délai de synchronisation.

o La duplication d'un résultat.

3.3. CONSTRUCTION DU MODELE ORGANISATIONNEL DE

TRAITEMENTS

Après l'étude des aspects organisationnels au niveau des traitements, nous avons ressorti les deux procédures organisationnelles issues du processus de « gestion des inscriptions et réintégrations » et du processus de « préparation et suivi des délibérations » du projet de la Gestion académique.

Ainsi, les postes de travail, les tâches/phases, les événements/résultats ainsi que leurs synchronisations, et les ressources desdits procédures fonctionnelles se présentent ci-dessous.

105

3.3.1. MOT DE LA PROCEDURE ORGANISATIONNELLE DE GESTION DES

INSCRIPTIONS ET REINTEGRATIONS

01

02

03

16

01

02

03

04

05

06

08

20

10

11

12

13

17

18

19

14

15

?

Rejet

Incomplet

INSCRIPTION AU ROLE

Reportée

RECEPTION DOSSIER

PRE - INSCRIPTION

(Voir N° 01 tableau)

(Voir N° 03 tableau)

(Voir N° 06 tableau)

Acceptation Licence

(a OU b)

(a ET b)

Complet

Passée

07

Iiu

Iiu

Iiu

?

?

VALIDATION INSCRIPTION

COMPLEMENTATION

DOSSIER D'INSCRIPTION

(Voir N° 04 tableau)

Toujours

CONFIRMATION

INSCRIPTION

(Voir N° 05 tableau)

Toujours

?

Iiu

Idl

?

?

Echec

CALCUL CONCOURS

(Voir N° 02 tableau)

Réussite

09

Idl

EXTERIEUR

DIVISION INSCRIPTION

DIVISION CONTROLE DE SCOLARITE

COMMISSION D'INSCRIPTION

106

a) Evénements - Résultats

- 01 Demande d'inscription ordinaire

- 02 Demande d'inscription spéciale

- 03 Liste des bisseurs, des réintégrés, des transférés

- 04 Pré - inscription en souffrance (attente)

- 05 Formulaire d'inscription et dépliant de renseignement

- 06 Concours d'admission présenté

- 07 Convocation pour la présentation du concours d'admission en licence

- 08 Regret et promesse de revenir l'année prochaine

- 09 Résultats du concours d'admission en ordre de mérite

- 10 Dépôt formulaire (d'inscription) rempli

- 11 Dossier d'inscription incomplet en souffrance

- 12 Attestation de dépôt

- 13 Listes des admissibles par classe

- 14 Attestations de fréquentation

- 15 Cartes d'étudiants

- 16 Listes définitives des étudiants par classe

- 17 Frais d'enrôlement à une session d'examens

- 18 Listes de mise en place pour une session d'examens

- 19 Cartes d'accès à une session d'examens

- 20 Inscription au rôle en souffrance

b) Acteurs

- 01 Etudiant

- 02 Section

- 03 Service des finances

Le tableau ci-dessous décrit les tâches et les ressources de la Procédure Fonctionnelle de « Gestion des inscriptions et réintégrations ».

FICHE DESCRIPTIVE DES TACHES

DESCRIPTION

RESSOURCES

01

La tâche « Pré - inscription » :

? Vérification journal ou diplôme d'Etat ou des documents d'inscription spéciale pour les candidats de graduat.

? Vérification tenant lieu de diplôme ou
diplôme de graduat pour candidat licence. ? Vérification pièces d'identité.

? Saisie du cycle demandé.

? Ressources humaines : 10 appariteurs pour toutes les options (départements).

? Ressources techniques : 10 micro-

ordinateurs reliés en réseau local et 4
imprimantes reliés en réseau local.

107

 

· Saisie nom, postnom, lieu et date de
naissance, % obtenu, mention, section et option faites, sexe, date obtention diplôme, numéro diplôme, date délivrance diplôme,

établissement des études, nationalité,
province d'origine,...

· Prise d'une photo numérique.

· Attribution automatique d'un numéro au formulaire d'inscription.

· Remise d'un dépliant de renseignement.

· Remise d'un formulaire d'inscription.

 

02

La tâche « Calcul concours » :

· Sélection d'un étudiant.

· Saisie cotes étudiant par module.

· Saisie critères de mérite.

· Edition résultat par ordre de mérite.

· Ressources humaines : 5 membres de la
commission d'inscription.

· Ressources techniques : 5 micro-ordinateurs
reliés en réseau local et 1 imprimante reliés en réseau local.

03

La tâche « Réception dossier » :

· Réception et vérification des éléments
exigés dans le dossier.

· Attribution manuelle du numéro du
formulaire au dossier d'inscription.

· Sélection de l'étudiant.

· Validation dossier d'inscription.

· Edition d'une attestation de dépôt cachetée par la division des inscriptions.

· Ressources humaines : 1 Directeur chargé
des Inscriptions et 5 secrétaires.

· Ressources techniques : 1 micro-ordinateur
en réseau local et 1 imprimante en réseau.

04

La tâche « Complémentation dossier

d'inscription » :

· Sélection d'un étudiant.

· Saisie section demandée par le candidat.

· Saisie complément d'informations.

· Remise d'un règlement d'ordre intérieur

· Cachetage de l'attestation de dépôt par la division de contrôle de scolarité.

· Ressources humaines : 10 appariteurs pour
toutes les options (départements).

· Ressources techniques : 10 micro-

ordinateurs reliés en réseau local et 4
imprimantes reliés en réseau.

05

La tâche « Confirmation inscription » :

· Sélection de l'étudiant.

· Saisie de la régularité (partielle ou totale) de

payement des frais académiques de
l'étudiant.

· Edition des listes définitives et des cartes d'étudiant et attestation de fréquentation.

· Ressources humaines : 10 appariteurs pour
toutes les options (départements).

· Ressources techniques : 10 micro-

ordinateurs reliés en réseau local, 4

imprimantes reliés en réseau et 1
imprimante à carte du type bancaire.

06

La tâche « Inscription au rôle » :

· Sélection de l'étudiant.

· Saisie de la date d'enrôlement.

· Edition listes de mise en place et des cartes d'accès.

· Ressources humaines : 10 appariteurs pour
toutes les options (départements).

· Ressources techniques : 10 micro-

ordinateurs reliés en réseau local, 4

imprimantes reliés en réseau et 1
imprimante à carte du type bancaire.

 

108

3.3.2. MOT DE LA PROCEDURE ORGANISATIONNELLE DE PREPARATION

ET SUIVI DES DELIBERATIONS

EXTERIEUR

ENSEIGNANT

SECRETAIRE DE JURY

CENTRE DE TRAITEMENT INFORMAT.

 
 
 
 

01

 
 
 

01

 
 
 

SAISIE DES COTES

Iil

 

?

(Voir N° 01 tableau)

 
 
 

02

Omission

Terminée

 

PREPARATION DES
DELIBERATIONS

 
 
 
 
 
 
 
 
 

CALCUL DES POINTS

Idl

 
 

02

 
 
 
 
 
 
 

(Voir N° 02 tableau)

 
 
 
 
 

03

04

 
 

05

 
 
 

Toujours

 

?

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

06

 
 
 

HARMONISATION DES
POINTS

 
 
 

(Voir N° 03 tableau)

Idl

 
 
 

07

 
 
 

Toujours

 

?

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

08

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

SUIVI DES
DELIBERATIONS

Ail

 
 

09

 
 
 
 

(Voir N° 04 tableau)

 
 
 

Toujours

 
 
 

DI

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

03

 
 
 
 
 
 
 
 
 

C

11

 
 
 

a) Evénements - Résultats

SC

OL

- 01 Questionnaires d'examens

- 02 Listes des omissions

- 03 Listes des cotes

- 04 Statistiques de réussites d'un cours

- 05 Grilles pour la grande délibération

- 06 Statistiques de réussites (grande délibération) des cours d'une classe

- 07 Grilles pour la délibération des cas de recours

- 08 Statistiques de réussites (délibération des recours) des cours d'une classe

- 09 Procès-verbaux de délibération

- 10 Palmarès et listes des réussites, refusés, ajournés, statistiques appropriées

109

- 11 Relevés des matières et des cotes, attestations des réussites

b) ACTEURS

- 01 Etudiant

- 02 Bureau de jury de délibération

- 03 Secrétariat Général Académique

Le tableau ci-dessous décrit les tâches et les ressources de la Procédure Fonctionnelle de « Préparation et suivi des délibérations ».

FICHE DESCRIPTIVE DES TACHES

DESCRIPTION

RESSOURCES

01

La tâche « Saisie des cotes » :

· Sélection d'un étudiant.

· Saisie cotes de cet étudiant par
l'enseignant titulaire ou son assistant.

· Edition des statistiques de réussites de ce cours.

· Ressources humaines : les enseignants.

· Ressources techniques : 10 micro-
ordinateurs reliés en réseau local et 4 imprimantes reliés en réseau.

02

La tâche « Calcul des points » :

· Spécification des critères de délibération.

· Calcul des points des étudiants.

· Edition des grilles pour la grande
délibération et des statistiques de réussites de la classe.

· Ressources humaines : les secrétaires de
jurys.

· Ressources techniques : 10 micro-
ordinateurs reliés en réseau local et 4 imprimantes reliés en réseau.

03

La tâche « Harmonisation des points » :

· Sélection d'un étudiant.

· Correction cotes tenant compte du recours.

· Harmonisation et péréquation des points.

· Calcul des points.

· Edition des grilles pour la délibération, des statistiques de réussites de la classe et des procès-verbaux de délibération.

· Ressources humaines : les secrétaires de
jurys.

· Ressources techniques : 10 micro-
ordinateurs reliés en réseau local et 4 imprimantes reliés en réseau.

04

La tâche « Suivi des délibérations » :

· Production des états finaux : Palmarès et

listes des réussites, refusés, ajournés,
statistiques appropriées

· Edition des relevés des matières et des
cotes, attestations des réussites.

· Ressources humaines : 2 ingénieurs
informaticiens.

· Ressources techniques : 2 micro-
ordinateurs reliés en réseau local et 2 imprimantes reliés en réseau.

 

En ce qui concerne les ressources techniques, hormis celles du Centre de Traitement Informatique, il faut noter qu'elles seront utilisées à tour de rôle par tous les utilisateurs de deux procédures organisationnelles suivant la répartition des périodes.

1 Dominique NANCI, Bernard ESPINASSE, Bernard COHEN et Henri HECKENROTH, Op.Cit., pp. 207-208.

110

4ème Section : MODELISATION ORGANISATIONNELLE DES DONNEES

4.1. PROBLEMATIQUE DU MODELE ORGANISATIONNEL DE DONNEES1

Comme nous l'avons vu précédemment, la modélisation conceptuelle des données visait à représenter la signification des informations utilisées dans un domaine d'activité de l'entreprise sans tenir compte de contraintes organisationnelles, économiques ou techniques. Elle exprimait des objets concrets ou abstraits, des associations entre ces objets et des informations descriptives, formalisées en termes d'individus, de relations et de propriétés.

La modélisation organisationnelle des données va permettre de prendre en compte des éléments relevant de l'utilisation des ressources de mémorisation :

? Le choix des informations à mémoriser « informatiquement ».

? La quantification (ou volume) et l'historisation des informations à mémoriser. ? La répartition organisationnelle des données informatisées par types d'unités organisationnelles.

? La sécurité des données en définissant, pour chaque type d'accès d'une unité organisationnelle, ses droits d'accès aux informations mémorisées.

Ces différentes préoccupations nous conduirons à définir deux niveaux de modélisation organisationnelle des données : le niveau d'un MOD global directement dérivé du MCD, et le niveau des MOD locaux, spécifiques à chacun à un type d'unités organisationnelles. Les MOD locaux seront dérivés du MOD global en prenant en compte des choix d'organisation.

4.2. FORMALISME DU MOD

Nous avons exprimé les modèles organisation de données avec le même formalisme que le modèle conceptuel de données (individu - relation) auquel nous avons ajouté quelques notions complémentaires.

4.3. DONNEES INFORMATISEES ET DONNEES MANUELLES

Nous avons voulu ici faire la différence entre les données stockables et non stockables. Il s'agit de choisir, à partir des informations formalisées sur le MCD celles qui devront être effectivement mémorisées informatiquement dans le système d'information informatisé (SII) (ou données informatisées). Notons que les autres informations seront mémorisées manuellement (support

111

papier ou autre non informatique) mais feront toujours partie des informations constituant la mémoire du système d'information organisationnel (SIO).

Le modèle organisationnel des données ainsi obtenu est de niveau global. Ce MOD ne prend pas totalement en compte les choix d'organisation notamment les choix de répartitions. Ce MOD dérive directement du MCD auquel nous serons ainsi conduit à :

? Supprimer des éléments (individus, relations, propriétés) qui ne seront pas mémorisés informatiquement.

? Modifier certains éléments (individus, relations, propriétés, cardinalité...) compte tenu du choix de mémorisation informatisé.

? Ajouter de nouvelles informations

- pour permettre de faire le lien entre les données mémorisées et les données restées manuelles.

- pour mémoriser des états du système d'information consécutifs au déroulement des traitements dans le MOT.

4.4. QUANTIFICATION DU MODELE ORGANISATIONNEL DE DONNEES

La quantification du MOD se conduit principalement au niveau du MOD global, elle permettra entre autres de mieux évaluer les possibilités de répartition organisationnelle des données et en conséquence de dériver les MOD locaux.

a) Taille des Propriétés : Le concepteur doit exprimer la taille des propriétés, en termes de nombre de caractères.

b) Nombre d'occurrences des individus et relations : Il s'agit d'évaluer le nombre maximum d'occurrences des individus et des relations que l'on voudra avoir dans la future base pour constituer la mémoire immédiate du système d'information.

4.4.1. QUANTIFICATION DES CARDINALITES

Nous avons, dans le modèle conceptuel de données, les cardinalités maximales multiples qui sont spécifiées jusqu'à présent par n. Il faut, au niveau du MOD, évaluer cette multiplicité. La valorisation des cardinalités peut s'exprimer par :

? la cardinalité maximale,

? la cardinalité maximale à 95 %,

112

? la cardinalité modale, ? la cardinalité moyenne.

Nous ferons le choix de telle ou telle valeur selon l'intérêt dans le processus d'optimisation. Dans tous les cas, au niveau du MOD, nous définirons la cardinalité moyenne, en particulier pour calculer le nombre d'occurrences des relations.1 Pour cela, nous multiplions les occurrences de l'individu par sa cardinalité moyenne.

Nous avons compris que la détermination d'une cardinalité moyenne n'est pas toujours facile. Soit on fixe arbitrairement cette cardinalité, soit à partir de statistiques sur les populations d'individus concernés par la relation, il est possible de la déterminer de façon plus précise.2

Pour ce, nous calculerons cette cardinalité moyenne par la formule

suivante :

Cardinalité moyenne = ((m + 2M + N) / 4) x P

Avec :

m = cardinalité mini (0 exclu),

M = cardinalité modale,

N = cardinalité maxi,

P = taux de participation d'un individu type à une relation type.

Nbre participatif

où P = = 1 - % d'individus non participatifs
Nbre total d'individus

Notons que la cardinalité moyenne d'une cardinalité (1,1) est toujours 1 et que la cardinalité moyenne d'une cardinalité (0,1) est égale au taux de participation, (voir le tableau suivant).

1 Dominique NANCI et Bernard ESPINASSE Op.Cit., p. 247.

2 Dominique NANCI et Bernard ESPINASSE, Idem, p. 248.

113

4.4.2. EVALUATION DU VOLUME GLOBAL DU MODELE

ORGANISATIONNEL DE DONNEES

Nous avons, à partir des éléments quantifiés précédemment déterminés, procéder à une évaluation grossière du volume total des données à mémoriser, pour la mémoire immédiate. Cette évaluation doit être affinée ultérieurement, au niveau du modèle logique de données, en tenant compte de l'optimisation et des caractéristiques techniques du système de gestion de base de données utilisé.

Nous aurons besoin, pour évaluer le volume global du modèle organisationnel de données, des formules suivantes :

1° Volume global = ? N x T

2° N = ? e

3° T = ? t

Avec :

- N = le nombre des occurrences (ou les effectifs) d'un individu type ou d'une relation type.

- T = la taille ou la somme des occurrences des propriétés.

La quantification des propriétés, entités-relations et cardinalités est généralement présentée sous forme de tableaux où figurent les différentes valeurs estimées. Par conséquent, nous le présentons comme suit :

114

Relation

Entité

Cardinalité
minimale

Cardinalité
maximale

Cardinalité
modale

Taux de
participation

Cardinalité
moyenne

Avoir

ETUDIANT

1

6

3

0,50

1,63

 

RESULTAT/SESS.

1

1

1

1

1

Concerner

ETUDIANT

1

15.000

3.500

0,23

1.265,06

 

DIPLOME

1

1

1

1

1

Contrôler

SECTION

1

25

12

0,48

6

 

CLASSE

1

1

1

1

1

Déposer

ETUDIANT

1

15.000

3.500

0,23

1.265,06

 

DOSSIER

1

1

1

1

1

Enrôler (se)

ETUDIANT

1

4

3

0,75

2,06

 

SESSION

1

12.500

12.500

0,83

7.781.46

Enseigner

CLASSE

1

18

15

0,83

10,17

 

MATIERE

1

6

2

0,98

2,70

Faire

RESULTAT/SESS.

0

1

3

1

1

 

SESSION

1

90.000

75.500

0,83

50.007

Gérer

SECTION

1

10

6

0,6

3,45

 

DEPARTEMENT

1

1

1

1

1

Postuler

RESULTAT/CON.

1

1

1

1

1

 

CLASSE

1

500

480

0,96

350,64

Présenter

ETUDIANT

1

1

1

1

1

 

RESULTAT/CON.

1

1

1

1

350,64

Trouver (se)

ETUDIANT

1

1

1

1

1

 

CLASSE

1

350

250

0,75

159,56

Il faut considérer cette estimation en volume brut comme une valeur minimale pour l'occupation ultérieure du volume informatique. Elle peut cependant, en introduisant un facteur multiplicatif (1,5 à 2,5 suivant les technologies), fournir une indication pour le volume de la base de données résultante.1

1 Dominique NANCI et Bernard ESPINASSE Op.Cit., p. 251.

115

ENTITE - Relation CLASSE

Total taille
propriétés

66

Nombre
d'occurrences

80

Volume

5.280

CRITERE

12

10

120

DEPARTEMENT

85

15

1.275

DIPLOME

225

15.000

3.375.000

DOSSIER

56

15.000

840.000

ETUDIANT

495

15.000

7.425.000

MATIERE

101

350

35.350

RESULTAT/CONCOURS

84

500

42.000

RESULTAT/SESSION

74

90.000

6.660.000

SECTION

85

3

255

SESSION

73

4

292

Avoir

0

24.450

0

Concerner

0

15.000

0

Contrôler

0

18

0

Déposer

10

15.000

150.000

Enrôler (se)

10

25.750

257.500

Enseigner

0

945

0

Faire

0

300.046

0

Gérer

0

10

0

Postuler

0

28.051

0

Présenter

0

175.320

0

Trouver (se)

0

12.765

0

 

Volume brut 18.792.072

Facteur multiplicatif 2,5

Volume brut total 46.980.180

Soit environ 47 millions de caractères

4.5. REPARTITION ORGANISATIONNELLE DES DONNEES

Jusqu'à présent, nous avons raisonné sur un MOD global, très proche dans son contenu du MCD. Il représente l'ensemble des données à mémoriser utilisables dans le domaine d'activité étudié.

La modélisation organisationnelle des données va également se préoccuper de la répartition d'utilisation de ces données suivant les différentes unités organisationnelles.

La connaissance de cette répartition organisationnelle des données présente un intérêt certain pour orienter ultérieurement la répartition informatique des données, en particulier dans des environnements clients/serveurs.1

1 Dominique NANCI et Bernard ESPINASSE Op. Cit., pp. 251-253.

116

1,n 1,n

1,n Contrôler 1,1

Classe

Diplôme

1,1 Concerner 1,n

1,1

Etudiant

...

1,1

1,n 1,1

Déposer

Date dépôt

Se trouver

Présenter

1,n 1,1

1,n

Postuler

Enseigner

1,n

Département

...

Matière

...

Dossier

...

Résultat/con.

...

...

...

Section

...

1,n

1,1

Gérer

Session

Résultat/sess.

...

...

S'enrôler

Date enrôlement

Avoir

1,n 1,n

1,n 1,1

1,n 0,1

Faire

1,n 1,n

Définir

Critère

...

Le passage du MCD au MOD nous a conduit à ressortir le MOD global de « Gestion académique » suivant :

117

4.5.1. MOD LOCAUX

L'unité organisationnelle recouvre généralement un ensemble de postes représentant par exemple un service ou un site géographique. Les utilisateurs d'une unité organisationnelle ont une vue commune et partagée d'un ensemble de données : le MOD local. Le MOD local et l'unité organisationnelle sont donc un moyen d'exprimer, du point de vue de l'utilisateur, les données accessibles par un ensemble de postes.

Cela étant, la répartition organisation de données du MOD global nous a permis de ressortir deux unités organisationnelles :

? L'unité organisation « Inscription » qui s'occupe des inscriptions, réintégrations, transferts et scolarités des étudiants pendant leurs études à l'Institut Supérieur de Commerce de Kinshasa.

? L'unité organisation « Suivi de délibération » qui s'intéresse aux opérations de délibération des étudiants pour une session d'examens donnée.

Ainsi, les modèles organisationnels de données répartis respectivement à ces unités organisationnelles se présentent comme suit :

118

1,1

Département

...

1,n

Session

Etudiant

1,1 Concerner 1,n

Diplôme

...

...

Date enrôlement

S'enrôler

Contrôler

1,n 1,1

Se trouver Présenter

1,n 1,1

1,1

1,n 1,n

Classe

...

1,n 1,n 1,1

Gérer

Postuler

Section

...

Résultat/con.

...

1,n 1,1

Déposer

Date dépôt

...

Dossier

...

Mod local : unité organisationnelle « Inscription »

119

Mod local : unité organisationnelle « Suivi de délibération »

1,n

Date enrôlement

S'enrôler

1,n

Matière

...

1,n

Enseigner

1,1

Avoir

Se trouver

1,n

Etudiant

1,1 1,n

...

1,n

Classe

...

Session

...

1,n 0,1

Faire

Résultat/sess.

...

1,n 1,n

Définir

Critère

...

4.5.2. ACCESSIBILITE DES DONNEES D'UN MOD LOCAL

L'accessibilité des données d'un MOD local s'exprime par les actions élémentaires que peuvent effectuer sur ce sous-ensemble de données les traitements réalisés dans le site organisationnel.

Ces différents types d'accès, en lecture (L), en modification (M), en création (C) et en suppression (S) sont précisés sur le MOD local généralement sur un tableau récapitulant les restrictions de disponibilités, les partages et les actions autorisées.

Ainsi, nous présentons dans le tableau ci-dessous les accessibilités des MOD locaux respectivement de l'unité organisationnelle « Inscription » et de l'unité organisationnelle « Suivi de délibération ».

120

Entité - Relation

INSCRIPTION

SUIVI DE DELIBERATION

Accès

Restriction

Accès

Restriction

CLASSE

ML

Passée par l'étudiant (réussite) Transférée à l'étudiant

L

Celle où l'étudiant se trouve

CRITERE

 
 

L

 

DEPARTEMENT

ML

Passée par l'étudiant (réussite) Transférée par l'étudiant

 
 

DIPLOME

CSL

Appartenant à l'étudiant

 
 

DOSSIER

CMSL

Déposé par l'étudiant

 
 

ETUDIANT

CMSL

Inscrit à l'Institut

L

Inscrit à l'Institut

MATIERE

 
 

L

Programmée pour une classe

RESULTAT/CON.

CL

Obtenu lors d'un concours

 
 

RESULTAT/SESS.

L

Obtenu après délibération

CMSL

Saisi par le secrétaire de jury

SECTION

ML

Transférée à l'étudiant

 
 

SESSION

CL

Passée par l'étudiant

L

Passée par l'étudiant

Avoir

 
 

CMSL

Saisi par le secrétaire de jury

Concerner

CSL

Appartenant à l'étudiant

 
 

Contrôler

L

 
 
 

Déposer

CMSL

Déposé par l'étudiant

 
 

Enrôler (se)

CL

Passée par l'étudiant

L

 

Enseigner

 
 

L

Programmée pour une classe

Faire

L

Obtenu après délibération

CMSL

Saisi par le secrétaire de jury

Gérer

ML

Transférée à l'étudiant

 
 

Postuler

CL

Obtenu lors d'un concours

 
 

Présenter

CL

Obtenu lors d'un concours

 
 

Trouver (se)

ML

Passée par l'étudiant (réussite) Transférée à l'étudiant

L

Celle où l'étudiant se trouve

121

Chapitre 2ème : CONCEPTION DU SYSTEME D'INFORMATION INFORMATISE (S.I.I)

Dans le chapitre I, nous nous sommes consacré à l'étude du système d'information organisationnel (SIO), plus précisément à l'articulation des modélisation et formalismes associés. Nous avons obtenu les modèles conceptuels et organisationnels (traitements et données).

Ce chapitre II est consacré techniquement à l'étude du Système d'Information Informatisé (SII), plus précisément à l'articulation des modélisations et formalismes associés. En d'autres mots, les points ci-après seront traités, notamment :

- 1ère Section, Modélisation logique des traitements, - 2ème Section, Modélisation logique des données,

- 3ème Section, Modélisation physique des traitements, et

- 4ème Section, Modélisation physique des données.

Ces quatre sections seront précédées par la « Section 0 » réservée à la description des « Scénarios de mise en oeuvre » retenus.

Section 0 : SCENARIOS DE MISE EN OEUVRE ET DE DEVELOPPEMENT

Du fait que nous cherchons à passer de la vue du gestionnaire (SIO) à la vue informaticienne (SII), il nous sera question ici de spécifier l'outil informatique qui sera utilisé par le Nouveau système d'information.

Les modèles logiques (traitements et données) doivent permettre la prise en compte de choix ou scénarios techniques liés soit à l'architecture, notamment la répartition des traitements et des données, soit au poste de travail lui-même. Pour l'architecture techniques, c'est la mise en oeuvre d'un système de gestion de bases de données (SGBD), de bases de données réparties, d'architectures client - serveur... Pour le poste de travail, c'est d'une façon plus générale, la prise en compte de nouvelles tendances du génie logiciel, permettant une meilleure ergonomie du poste de travail en mettant à profit la richesse de nouvelles interfaces homme/machines ; c'est concevoir des applications respectant la séparation entre ces interfaces utilisateur et le noyau de l'application ; c'est la conception et la programmation par objets...1

Tenant compte de ces observations, nous avons, pour le système d'information de "Gestion Académique", porté notre choix sur la technologie ou

1 Dominique NANCI et Bernard ESPINASSE, Op. Cit., pp. 294-295.

122

l'architecture Client / Serveur et sur l'environnement de la Programmation Orientée Objet. Les raisons de ce choix nous ont été dictées par les contraintes ci-après :

le choix des scénarios de mise en oeuvre et de développement,

le prix d'acquisitions,

la portabilité,

la facilité de la maintenance,

la facilité de migration,

la disponibilité des ressources sur le marché,

Ainsi, elle se décrit de la manière ci-après :

? Le site "Gestion des inscriptions et scolarités" composé des machines logiques "division inscription", "division scolarité" et "commission concours", comportera un serveur et les postes clients.

? Le site "Préparation et suivi des délibérations" composé des machines logiques "Enseignant", "Secrétaire de jury" et "CTI", comportera un serveur et les postes clients.

? Les deux sites seront reliés en réseau et concentreront leurs données dans un serveur situé dans le CTI. Il donnera le cliché de deux serveurs utilisant la technique de mirroring.

Nous voudrions bien préciser que notre configuration (logicielle et matérielle) n'a son sens que dans le cadre de ce mémoire de fin d'études : projet de « Gestion Académique ». Le projet réel d'informatisation mobiliserait beaucoup de ressources tant humaines, financières... que matérielles. Et aussi, cette configuration est valable pour un « Plan Directeur Informatique » dont la réalisation du projet est échelonnée et prévue dans un ou deux ans.

Dans le cadre de notre objectif fondé sur la rédaction d'un mémoire, travail de fin de cycle de licence, et compte tenu de l'outil informatique qui est à notre disposition dans notre Section Informatique de Gestion, nous utiliserons la configuration logicielle et matérielle ci-dessous. « La plus belle femme au monde ne peut donner que ce qu'elle a » dit-on.

De ce fait, le Système d'Information Informatisé se base sur la configuration de l'outil informatique ci-dessous.

123

ASPECTS SOFTWARE

Dans la configuration software, nous avons :

+ Le système d'exploitation : Microsoft Windows XP Professionnel (avec le protocole TCP/IP - Transmission Control Protocol/ Internet Protocol),

+ Le système de gestion de bases de données : Microsoft Access 2002,

+ L'environnement de développement Microsoft Visual Studio 6.0 et le langage de programmation orienté objet Microsoft Visual C++ 6.0,

+ Le logiciel de traitement de texte pour le publipostage : Microsoft Office XP (Microsoft Word).

+ L'outil de connexion aux bases de données (sources de données) : ODBC (Object Data Base Connectivity),

+ Le logiciel de gravure Nero Express,

+ Le logiciel de manipulation d'images,

ASPECTS HARDWARE

Dans la configuration matérielle, nous avons :

+ Le processeur AMD Athlon et Duron avec une vitesse de top

d'horloge de 1,53 GMHz,

+ La mémoire de 256 Mo de RAM,

+ Le disque dur de 40 Go,

+ Le graveur Benq avec une vitesse d'écriture de 52x,

+ Une imprimante matricielle grand format EPSON LQ-2180,

Microsoft Access est un système de gestion de base de données (SGBD) relationnel mis au point par la maison Microsoft en vue de faciliter la création des bases de données compatibles Windows. Microsoft Access est un logiciel qui évolue. Car depuis sa première version qui a vu le jour en 1992, il est actuellement à sa version Microsoft Access Xp.

Le terme "base de données" a été cité pour la première fois par Charles BACHMANN dans son ouvrage intitulé « The evolution of storage structure »1.

1 MPUTU KINSHASA, Notes de cours inédit de Techniques des Bases de Données, 3ème graduat en Informatique de Gestion, ISC/KIN, année académique 1998 - 1999.

124

Les bases de données ont pris aujourd'hui une place essentielle dans l'informatique, plus particulièrement en gestion. Vous avez sans doute une idée intuitive des bases de données. Prenez garde cependant, car ce mot est souvent utilisé pour désigner n'importe quel ensemble de données ; il s'agit là d'un abus de langage qu'il faut éviter. Une base de données est un ensemble de données modélisant les objets d'une partie du monde réel et servant de support à une application informatique. Pour mériter le terme de base de données, un ensemble de données non indépendantes doit être interrogeable par le contenu, c'est-à-dire que l'on doit pouvoir retrouver tous les objets qui satisfont à un certain critère. Il doit être possible aussi de retrouver leur structure.1

Il existe plusieurs types de bases de données. Les plus répandus sont les bases de données relationnelles, réseaux (ou navigationnelles) et hiérarchiques.2

Une relation est définie mathématiquement comme étant une liaison entre couples d'éléments.3

Une base de données relationnelle est celle dont les données sont structurées par un ensemble de relations.4 Et elle se réfère au modèle relationnel.

Un SGBD peut être perçu comme un ensemble de logiciels systèmes permettant aux utilisateurs d'insérer, de modifier et de rechercher efficacement des données spécifiques dans une grande masse d'informations (pouvant attendre quelques milliards d'octets) partagée par de multiples utilisateurs.

1 Georges GARDARIN, Bases de données objet & relationnel, Edition EYROLLES, Paris 1999, pp.3-4.

2 MPUTU KINSHASA, Notes de cours inédit de Bases de Données sur les Micro-ordinateurs, 3ème graduat en Informatique de Gestion, ISC/KIN, année académique 1998 - 1999.

3 Petit ROBERT, Dictionnaire de la langue française, Edition Dictionnaires Le ROBERT, Paris 2001, p. 2147.

4 Petit ROBERT, Op.Cit., p. 2148.

125

Section 1 : MODELISATION LOGIQUE DES TRAITEMENTS1

2.1. PROBLEMATIQUE DE LA MODELISATION LOGIQUE DES TRAITEMENTS (MLT)

Le Modèle Logique des Traitements, en sigle MLT, se préoccupe d'une vision interne des moyens que l'informaticien va utiliser pour construire le logiciel correspondant aux activités informatisées définies dans le MOT. On parlera d'enchaînement de transactions, de découpage en modules, de répartition des données et traitements informatisés. L'informaticien se pose la question : Comment vais-je concevoir mon logiciel par rapport aux fonctions demandées ?

Le passage du système d'information organisationnel (5IO) au système d'information informatisé (5II), c'est le passage de solutions d'organisation à des solutions informatiques. Ces solutions informatiques spécifieront de façon fine et opératoire le 5II.

Les modèles logiques de traitements (MLT) ont pour objectif de décrire le fonctionnement du 5II en réponse aux stimuli des événements associés aux tâches informatisées précisées dans les MOT du 5IO.

En résumé, la problématique de la modélisation logique des traitements c'est comment informatiser les activités prescrites dans la modélisation organisationnelle des traitements (phases, tâches) compte tenu :

o Des ressources et contraintes logicielles et matérielles.

o Des principes généraux d'ergonomie.

2.1. FORMALISME DE MODELISATION DES TRAITEMENTS AU

NIVEAU LOGIQUE

Comme pour l'expression des modèles organisationnels de traitements, le formalisme proposé pour l'expression de modèles logiques de traitements est fondé sur le formalisme général de modélisation des traitements de Merise. Il s'agit d'adapter les concepts types du formalisme général aux préoccupations de ce niveau logique.

Pour décrire le niveau logique, le formalisme des traitements utilise les concepts suivants :

? La machine logique.

? L'événement/résultat-message.

1 Dominique NANCI et Bernard ESPINASSE Op.cit., p.p. 293-323.

126

· L'état.

· L'unité logique de traitement.

· La procédure logique.

2.2.1. DEMARCHE DE REPARTITION

Pour construire un MLT réparti, nous suggérons d'adopter la démarche

suivante.

2.2.1.1. ELABORATION DES MLT NON REPARTIS

La construction de ce premier modèle s'effectue sans tenir compte de la future répartition ; elle est avant tout tournée vers l'utilisateur, d'une part dans la définition de l'interface et des fonctions à assurer, d'autre part dans la réponse donnée aux taches organisationnelles.

Cette modélisation est commune à tout projet. Elle reprend tous les principes exposés dans les sections précédentes, avec en particulier l'analyse du contenu de chaque ULT selon ses différentes fonctionnalités. Cette distinction entre :

I La présentation sous la forme d'une maquette d'écran ou de boîte de dialogue ;

I La logique de dialogue, c'est-à-dire les règles de gestion et les contrôles à appliquer sur les données de la boîte de dialogue ;

I La logique fonctionnelle, c'est-à-dire l'enchaînement général des traitements au sein de l'ULT ;

I Les règles de traitement, c'est-à-dire les algorithmes ;

I L'accès aux données ou les actions sur les données et les sous - schémas de données associés ;

I Les enchaînements vers les autres ULT et leurs conditions de déclenchement ;

permet d'abord, dans tous les cas, une meilleure structuration de la future application distinguant ses différents composants (interface, noyau applicatif, guidage). Elle prépare ensuite la future répartition lorsqu'elle s'effectuera par nature de fonction (cas d'une architecture client/serveur spécialisée par nature).

Tenant compte de nos deux procédures logiques, nous présentons ci-dessous les modèles logiques des traitements du système d'information de "Gestion Académique" ainsi que le détail de chacune d'elles.

127

Début procédure IS

Enregistrement de la pré - inscription

Maquette IS01

Saisir le cycle demandé par le candidat

Saisir nom, postnom, sexe, état-civil...

Attribution automatique du numéro matricule

Insérer photo numérique du candidat

Si cycle de licence, saisir cotes de concours d'admission

?
Photo

?
Étudiant

Suivant

Annuler

Validation

Concours

Fermer

Préparation des résultats du concours d'admission

Maquette IS02

Sélection du matricule de l'étudiant et du module présenté

Saisir cote par module

Calculer pourcentage du concours

Imprimer résultats concours par ordre de mérite

?

Concours

?

Étudiant

Suivant

Validation

Résultats

Fermer

Validation de l'inscription

Résultats Concours

?

Maquette IS03

Sélection du matricule de l'étudiant

Validation de l'inscription

Imprimer attestation de dépôt de dossier d'inscription

?

Etudiant

?

Dossier I

Suivant Attestation D.

Complémentation

Fermer

Complémentation des dossiers d'inscription

Attestation dépôt

?

Maquette IS04

Sélection du matricule de l'étudiant

Saisir la section (département) demandée par le candidat Saisir classe et autres compléments d'informations du formulaire d'inscription

?

Étudiant

? Classe

?

Section

Suivant

Confirmation

Fermer

Maquette IS05

Sélection du matricule de l'étudiant

Saisir la régularité partielle ou totale de l'étudiant Saisir la classe actuelle inscrite de l'étudiant Imprimer les listes définitives, l'attestation de fréquentation, la carte d'étudiant.

Suivant

Attestation de fréq.

Carte d'étudiant

Listes définitives

Confirmation de l'inscription

Imprimer

Enrôler

Fermer

?

Étudian

? Classe

?

?

Maquette IS06

Sélection du matricule de l'étudiant

Saisir la date (système) de l'inscription au rôle

Imprimer la carte d'accès aux examens, les listes de mise

en place (ou de cotes)

Suivant

Listes de mise en pl. Fin procédure IS

? Photo

Cartes d'accès

Inscription au rôle pour les examens

Imprimer

Fermer

?

Étudiant

? Classe

? Photo

?

Session

?

?

?

Procédure logique « Inscription et Scolarité »

?
Session

?
Enseignant

? Classe

?
Délibéra

128

Procédure logique « Préparation et Suivi des délibérations »

Début procédure PSD

Saisie des cotes des étudiants

?
Etudiant

?
Matières

Maquette PSD01

Sélectionner le matricule étudiant

Sélectionner la classe, le cours et la session concernés

Vérifier identité de l'enseignant

Saisir cote étudiant

Si le cours est terminé, valider les données et imprimer

liste des cotes

Suivant

Validation

Préparation

Fermer

?

Liste des cotes

Préparation des délibérations

?
Délibéra

?
Matières

Suivant

Harmoniser

Imprimer

Fermer

?

Grille de délibéra

?

Statistiques Réus.

Maquette PSD02

Sélectionner la classe et la session concernées Calculer points et pourcentages des étudiants

Imprimer la grille de délibération

Imprimer les statistiques des réussites

?
Etudiant

?
Classe

Maquette PSD03

Sélection du matricule de l'étudiant, de la classe, de la délibération et de la matière

Harmonisation et péréquation des points de l'étudiant Recalculer points et pourcentages des étudiants Si harmonisation et péréquation OK, valider et imprimer grilles harmonisées de délibération et PV de délibération

Suivant

Grilles harmonisées

PV de délibération

Harmonisation et péréquation des points

Valider

? Palmarès

?

? Listes des refusés Statistiques

Suivi

Maquette PSD04

Sélection de la classe, de la délibération, des matières, de la session et des étudiants concernés

Imprimer palmarès, listes des classes montantes, listes des refusés, listes des ajournés, relevés des matières et des cotes, les statistiques appropriées

Suivant

Listes des classes m.

Fermer

Suivi des délibérations

Imprimer

?
Délibéra

?
Matières

Relevés des mat&cot

Listes des ajournés

Fermer

?
Etudiant

?
Classe

?

?

?

?
Délibéra

?
Matières

Fin procédure PSD

?
Etudiant

?
Classe

?

?

129

Après avoir présenté les deux MLT non réparti de notre projet de « Gestion Académique », nous allons ensuite détailler les ULT de chaque MLT.

D'une part, les ULT de la procédure logique « Inscription et scolarité » :

Enregistrement de la pré - inscription ? Présentation

Maquette d'écran IS01

? Logique de dialogue

- Saisir en sélectionnant le cycle demandé par le candidat à l'inscription, ? , saisir nom, postnom, sexe, état-civil,...

- Insérer la photo numérique du candidat en double cliquant sur la zone d'image et en parcourant la source des photos des candidats.

- Si photo introuvable, afficher panneau d'erreur : Le candidat n'a pas encore été photographié ou photo introuvable. Sinon, saisir le suivant.

- Attribuer et afficher le numéro matricule du candidat.

? Logique fonctionnelle

- Récupérer dans la base de données le dernier numéro matricule. - Incrémenter le compteur matricule à 1.

- Rechercher la photo numérique du candidat.

130

- Créer les informations générales du candidat dans la base de données.

? Règle

- Compteur matricule = compteur matricule + 1 ? Enchaînement

Condition

Action

Résultat

? Cycle demandé

Boîte de

sélection

Combo box

Rechercher et afficher le cycle demandé par le candidat.

? Photo

Double-clic sur Picture

Rechercher en parcourant une source de photos

numériques des candidats et afficher la photo du
candidat ; sinon afficher message d'erreur : Le candidat n'a pas encore été photographié ou photo introuvable.

Suivant

Bouton

Enregistrer les informations sur le disque dur et effacer l'écran pour la ressaisie du candidat suivant.

Annuler

Bouton

Déconsidérer la saisie en cours et effacer l'écran pour la ressaisie.

Validation

Bouton

Appeler l'ULT « validation de l'inscription » sans passage des références.

Concours

Bouton

Appeler l'ULT « Préparation des résultats du concours d'admission » sans passage des références.

Fermer

Bouton

Fin procédure logique

Préparation des résultats du concours d'admission ? Présentation

Maquette d'écran IS02

131

I Logique de dialogue

- Sélectionner le module présenté par le candidat au concours.

- Sélectionner le matricule du candidat, afficher nom, postnom...

- Saisir la cote de l'étudiant,? .

- Si cote saisie est supérieure à 20, afficher panneau d'erreur : La

cotation ne doit pas être supérieur à 20. Sinon, passer au suivant.

I Logique fonctionnelle

- Afficher le module concerné.

- Afficher le matricule du candidat, nom, postnom.

- Calculer total modules et pourcentage du candidat. - Imprimer les résultats par l'ordre de mérite.

I Règle

- Total module = Total modules + Cote module.

- Pourcentage concours = (total modules * 100) / base concours.

I Enchaînement

Condition

Action

Résultat

? Module...

Boîte de

sélection

Combo box

Rechercher et afficher le module dont la cote va être saisie.

? Matricule

Boîte de

sélection

Combo box

Rechercher le matricule et afficher identité candidat.

Suivant

Bouton

Enregistrer la cote du module présenté par le candidat sur le disque dur ; calculer le total modules et le pourcentage et effacer l'écran pour la ressaisie du candidat suivant.

Validation

Bouton

Appeler l'ULT « validation de l'inscription » sans passage des références.

Résultats

Bouton

Impression des résultats du concours d'admission par l'ordre de mérite.

Fermer

Bouton

Fin procédure logique.

132

Validation de l'inscription I Présentation

Maquette d'écran IS03

I Logique de dialogue

- Sélectionner l'état de l'inscription du candidat.

- Sélectionner le matricule du candidat, afficher nom, postnom...

- Saisir la cote de l'étudiant,? .

- Valider l'inscription du candidat en appuyant sur le couton par

défaut suivant.

I Logique fonctionnelle

- Sélection de l'état de l'inscription.

- Impression de l'attestation de dépôt de dossier d'inscription.

I Règle

- Spécification de l'état de l'inscription du candidat. - Mise à jour de la base de données.

133

? Enchaînement

Condition

Action

Résultat

? Etat inscription

Boîte de

sélection

Combo box

Rechercher et afficher l'état de l'inscription « valider » ou « en souffrance ».

? Matricule

Boîte de

sélection

Combo box

Rechercher le matricule et afficher identité candidat.

Suivant

Bouton

Enregistrer l'état de l'inscription du candidat sur le disque

dur et effacer l'écran pour la ressaisie du candidat
suivant.

Attestation dépôt

Bouton

Transfère et passage des références pour l'impression de l'attestation de dépôt de dossier.

Complémenter

Bouton

Appeler l'ULT « Complémentation de dossier

d'inscription » sans passage des références.

Fermer

Bouton

Fin procédure logique.

Complémentation des dossiers d'inscription ? Présentation

Maquette d'écran IS04

? Logique de dialogue

- Sélectionner la section et la classe demandées par le candidat

- Sélectionner le matricule du candidat, afficher nom, postnom...,? sur le bouton par défaut suivant.

134

? Logique fonctionnelle - Sans commentaire. ? Règle

- Spécification de la section et de la classe du candidat. - Mise à jour de la base de données.

? Enchaînement

Condition

Action

Résultat

? Section...

Boîte de

sélection

Combo box

Rechercher et afficher la section concernée.

? Classe

Boîte de

sélection

Combo box

Rechercher et afficher la classe concernée.

? Matricule

Boîte de

sélection

Combo box

Rechercher le matricule et afficher identité candidat.

Suivant

Bouton

Sauvegarder les informations saisies (section demandée et

classe) du candidat sur le disque dur et effacer l'écran
pour la ressaisie du candidat suivant.

Confirmation

Bouton

Appeler l'ULT « Confirmation de l'inscription » sans

passage des références.

Fermer

Bouton

Fin procédure logique.

135

Confirmation de l'inscription I Présentation

Maquette d'écran IS05

I Logique de dialogue

- Sélectionner le matricule de l'étudiant, afficher nom, postnom... - Sélectionner la régularité de l'étudiant (partielle ou totale).

- Sélectionner la classe actuelle de celui-ci et ? sur le bouton par défaut suivant.

I Logique fonctionnelle

- Mise à jour de la base de données.

- Impression de la carte d'étudiant, de l'attestation de fréquentation et des listes définitives.

I Règle

- Impression de la carte d'étudiant et de l'attestation de fréquentation :

Si ? sur le bouton suivant

Récupérer les informations de l'étudiant actuel Puis imprimer.

136

- Impression des listes définitives :

Si la régularité de l'étudiant = "Partielle" ou "Totale" Alors imprimer les listes définitives par classe.

? Enchaînement

Condition

Action

Résultat

? Matricule

Boîte de

sélection

Combo box

Rechercher le matricule et afficher identité candidat.

? Régularité

Boîte de

sélection

Combo box

Rechercher et afficher la régularité « totale » ou

« partielle » à spécifier.

? Classe...

Boîte de

sélection

Combo box

Rechercher et afficher la classe concernée.

Suivant

Bouton

Stocker sur le disque dur les informations saisies (la régularité de l'étudiant et la classe actuelle) ; nettoyer l'écran pour la ressaisie de l'étudiant suivant ; et ensuite, transférer les références pour l'impression de la carte d'étudiant et de l'attestation de fréquentation.

Imprimer

Bouton

Transfère et passage des références (classe actuelle) pour l'impression des listes définitives.

Enrôlement

Bouton

Appeler l'ULT « Inscription au rôle pour les examens » sans passage des références.

Fermer

Bouton

Fin procédure logique.

137

Inscription au rôle pour les examens I Présentation

Maquette d'écran IS06

I Logique de dialogue

- Sélectionner le matricule de l'étudiant, afficher nom, postnom... - ? sur le bouton par défaut suivant.

I Logique fonctionnelle

- Mise à jour de la base de données.

- Impression de la carte d'accès à la salle des examens de la session et des listes de mise en place.

I Règle

- Impression de la carte d'accès :

Si ? sur le bouton suivant

Récupérer les informations de l'étudiant actuel Puis imprimer.

- Impression des listes de mise en place :

Si la date <> " "

Alors imprimer les listes d'accès par classe.

138

? Enchaînement

Condition

Action

Résultat

? Matricule

Boîte de

sélection Combo box

Rechercher le matricule et afficher identité candidat.

Suivant

Bouton

Conserver la date d'inscription au rôle prise par l'étudiant

sur le disque dur ; transférer les références pour

l'impression de la carte d'accès à la salle d'examens et
nettoyer l'écran pour la ressaisie de l'étudiant suivant.

Imprimer

Bouton

Transférer des références (classe actuelle) pour

l'impression des listes de mise en place.

Fermer

Bouton

Fin procédure logique.

D'autre part, les ULT de la procédure logique « Préparation et suivi des délibérations » :

Saisie des cotes des étudiants

? Présentation

Maquette d'écran PSD01

? Logique de dialogue

- Sélectionner la classe, le cours et la session concernés.

- Sélectionner le matricule de l'étudiant, afficher nom, postnom... - Saisir la cote de l'étudiant,( sur le bouton par défaut suivant.

- Si cote > 20, afficher panneau d'erreur « la cote saisie n'est pas correcte car elle est supérieure à 20 ». Sinon, calculer le total cours et le pourcentage et puis passer au suivant.

- Si fin cours, cliquer sur le bouton valider et imprimer la liste des cotes.

139

? Logique fonctionnelle

- Spécifier la classe, le cours, l'étudiant et la session concernés. - Afficher l'identité de l'étudiant et saisir sa cote.

- Cliquer sur le bouton suivant.

- Cliquer sur le bouton valider si fin cours.

? Règle

- Total cours = (total cours + (cote saisie * pondération cours)). - Pourcentage = (total cours * 100) / base de la classe.

? Enchaînement

Condition

Action

Résultat

? Classe

Boîte de

sélection Combo box

Rechercher et afficher la classe concernée.

? Cours

Boîte de

sélection Combo box

Rechercher et afficher le cours dont la cote dépend.

? Session

Boîte de

sélection Combo box

Rechercher et afficher la session concernée.

? Matricule

Boîte de

sélection Combo box

Rechercher le matricule et afficher identité candidat.

Suivant

Bouton

Sauvegarder temporairement la cote saisie et effacer l'écran pour la ressaisie de la suivante cote de l'étudiant. Calculer et conserver le total cours et le pourcentage obtenu.

Valider

Bouton

Transférer et passager les références (classe actuelle,

cours et session) pour la sauvegarde définitive des
données et imprimer la liste des cotes pour l'enseignant.

Préparation

Bouton

Appeler l'ULT « Préparation des délibérations » sans passage des références.

Fermer

Bouton

Fin procédure logique.

140

Préparation des délibérations I Présentation

Maquette d'écran PSD02

I Logique de dialogue

- Sélectionner la classe et la session concernées. - Afficher la grille de délibération.

I Logique fonctionnelle

- Sans commentaire.

I Règle

- Si classe <> " " et session <> " " alors imprimer grille et statistiques.

I Enchaînement

Condition

Action

Résultat

? Session

Boîte de

sélection Combo box

Rechercher et afficher la session concernée.

? Classe

Boîte de

sélection Combo box

Rechercher et afficher la classe concernée.

Imprimer

Bouton

Transférer et passager les références (classe actuelle et session) et imprimer soit la grille de délibération ou soit les statistiques des réussites par cours.

Harmoniser

Bouton

Appeler l'ULT « Harmonisation et péréquation des points » sans passage des références.

141

Fermer

Bouton

Fin procédure logique.

Harmonisation et péréquation des points I Présentation

Maquette d'écran PSD03

I Logique de dialogue

- Sélectionner la classe et la session concernées.

- Afficher les données.

- Sélectionner un étudiant et modifier sa cote, ? . Et ensuite, sélectionner le suivant.

- Si fin modification, cliquer sur le bouton valider. Et ensuite, imprimer grilles harmoniser et le procès-verbal de délibération.

I Logique fonctionnelle - Sans commentaire. I Règle

- Total cours = (total cours + (cote saisie * pondération cours)). - Pourcentage = (total cours * 100) / base de la classe.

142

? Enchaînement

Condition

Action

Résultat

? Session

Boîte de

sélection

Combo box

Rechercher et afficher la session concernée.

? Classe

Boîte de

sélection

Combo box

Rechercher et afficher la classe concernée.

Clic sur matricule...

Grille de

données

DBGrid

L'enregistrement sélectionné et donnant la possibilité pour la ressaisie.

Valider

Bouton

Transférer et passager les références (classe actuelle et

session) et imprimer soit la grille de délibération
harmonisée ou soit le procès-verbal de délibération.

Suivi

Bouton

Appeler l'ULT « Suivi des délibérations » sans passage des références.

Fermer

Bouton

Fin procédure logique.

Suivi des délibérations

? Présentation

Maquette d'écran PSD04

? Logique de dialogue

- Sélectionner la classe et la session concernées.

- Cliquer sur le bouton Imprimer.

- Si classe <> " " et session <> " " alors choisir le document à imprimer sur la liste parmi : le palmarès, listes des classes montantes, listes des refusés, listes des ajournés, relevés des matières et des cotes...

143

? Logique fonctionnelle

- Sans commentaire.

? Règle

- Recherche de la classe et de la session pour impression.

? Enchaînement

Condition

Action

Résultat

? Session

Boîte de

sélection

Combo box

Rechercher et afficher la session concernée.

? Classe

Boîte de

sélection

Combo box

Rechercher et afficher la classe concernée.

Imprimer

Bouton

Transférer et passager les références et imprimer l'un des documents de la liste de sélection : palmarès, listes des classes montantes, listes des refusés, listes des ajournés, relevés des matières et des cotes... Rappeler l'

l'ULT « Suivi des délibérations » sans passage des
références pour la suivant impression possible.

Fermer

Bouton

Fin procédure logique.

D'une part et en ce qui concerne la procédure logique « Inscription et scolarité », nous avons les sites ci-après :

144

2.2.1.1. DEFINIR UNE ARCHITECTURE MATERIELLE

La problématique de conception et de formalisation de l'architecture technologique des systèmes d'information ne figure pas dans la démarche et les raisonnements de la méthode Merise.

Comme il a été dit ci-dessus dans la section réservée aux "Scénarios de mise en oeuvre et de développement", nous avons porté notre choix sur la technologie ou l'architecture Client / Serveur.

2.2.1.1. REPARTIR LES TRAITEMENTS

La répartition des traitements formalisés en MLT s'effectue en affectant les différentes ULT aux machines logiques qui les prennent en charge. La formalisation s'exprime à travers des procédures logiques dont les ULT sont distribuées suivant les machines logiques.

Actuellement et dont il est question dans le cas de ce mémoire (travail de fin d'études du cycle de licence), les répartitions les plus couramment utilisées sont celles permises par les architectures client/serveur, en particulier celles de serveur de données.

2.2.1. MODALITES DE REPARTITION

Répartir des traitements et les données accédées, c'est les installer sur des machines logiques distinctes. Selon les architectures technologiques, on disposera de différentes modalités de répartition : traitements coopératifs, données synchronisées et client/serveur.

Aujourd'hui et en ce qui concerne le type d'architectures technologique "client/serveur" qui sera proposé dans le cadre de ce travail de fin de cycle de licence en Informatique de Gestion, toutes les approches client/serveur sont basées sur la distinction de trois composantes : la présentation (la présentation proprement dite et la logique de dialogue), les données (accès aux données) et les traitements (logique fonctionnelle et règles de calcul).

Ainsi, nos modèles logiques des traitements (MLT) répartis issus du projet de « Gestion académiques » sont les suivantes :

Site Division Inscription

Début procédure IS

?
Photo

?
Étudiant

Suivant

Annuler

Validation

Fermer

Maquette IS01

Saisir le cycle demandé par le candidat

Saisir nom, postnom, sexe, état-civil...

Attribution automatique du numéro matricule

Insérer photo numérique du candidat

Si cycle de licence, saisir cotes de concours d'admission

Enregistrement de la pré - inscription

Maquette IS03

Sélection du matricule de l'étudiant

Validation de l'inscription

Imprimer attestation de dépôt de dossier d'inscription

Maquette IS06

Sélection du matricule de l'étudiant

Saisir la date (système) de l'inscription au rôle

Imprimer la carte d'accès aux examens, les listes de mise en place (ou de cotes)

Suivant

Suivant

Inscription au rôle pour les examens

Attestation dépôt

Attestation D.

Validation de l'inscription

Imprimer

?

Enrôler

Fermer

Fermer

?

Etudiant

?

Dossier I

?

Étudiant

? Classe

? Photo

?

Session

145

Cartes d'accès

Listes de mise en pl.

?

?

Fin procédure IS

146

Site Division Scolarité

Début procédure IS

?
Étudiant

?

Section

? Classe

Suivant

Confirmation

Fermer

Maquette IS04

Sélection du matricule de l'étudiant

Saisir la section (département) demandée par le candidat Saisir classe et autres compléments d'informations du formulaire d'inscription

Complémentation des dossiers d'inscription

Confirmation de l'inscription

?
Étudian

? Photo

? Classe

Suivant

Imprimer

Fermer

?

?

?

Maquette IS05

Sélection du matricule de l'étudiant

Saisir la régularité partielle ou totale de l'étudiant Saisir la classe actuelle inscrite de l'étudiant Imprimer les listes définitives, l'attestation de fréquentation, la carte d'étudiant.

Attestation de fréq.

Carte d'étudiant

Listes définitives

Fin procédure IS

Début procédure IS

?

Étudiant

?

Concours

Suivant

Résultats

Fermer

?

Maquette IS02

Sélection du matricule de l'étudiant et du module présenté

Saisir cote par module

Calculer pourcentage du concours

Imprimer résultats concours par ordre de mérite

Préparation des résultats du concours d'admission

Résultats Concours Fin procédure IS

Site Commission d'inscription

Début procédure PSD

Préparation des délibérations

?

Délibéra

?

Matières

Suivant

Harmoniser

Imprimer

Fermer

?

Grille de délibéra

?

Statistiques Réus.

Maquette PSD02

Sélectionner la classe et la session concernées Calculer points et pourcentages de tudts

Imprimer la grille de délibération ?

Imprimer les statistiques des réussites

Maquette PSD03

Sélection du matricule de l'étudiant, de la classe, de la délibération et de la matière

Harmonisation et péréquation des points de l'étudiant Recalculer points et pourcentages des étudiants Si harmonisation et péréquation OK, valider et imprimer grilles harmonisées de délibération et PV de délibération

Grilles harmonisées

PV de délibération

Suivant

Harmonisation et péréquation des points

Valider

Fermer

?

Délibéra

?

Matières

?

?

?

Etudiant

?

Classe

?

Etudiant

?

Classe

Fin procédure PSD

147

D'autre part et en ce qui concerne la procédure logique « Préparation et suivi des délibérations », nous avons les sites ci-après :

Site Enseignant

?

Enseignant

?

Session

Début procédure PSD

?

Etudiant

?

?

Matières

Maquette PSD01

Sélectionner le matricule étudiant

Sélectionner la classe, le cours et la session concernés

Vérifier identité de l'enseignant

Saisir cote étudiant

Si le cours est terminé, valider les données et imprimer

liste des cotes

Suivant

Validation

Fermer

?

Liste des cotes

Fin procédure PSD

Saisie des cotes des étudiants

?

Classe

?

Délibéra

Site Bureau de Jury

148

Début procédure PSD

Site Centre de Traitement Informatique

? Palmarès

?

?

Maquette PSD04

Sélection de la classe, de la délibération, des matières, de la session et des étudiants concernés

Imprimer palmarès, listes des classes montantes, listes des refusés, listes des ajournés, relevés des matières et des cotes, les statistiques appropriées

Suivant

Listes des classes m.

Listes des refusés

Suivi des délibérations

Imprimer

Relevés des mat&cot

Listes des ajournés

Statistiques

Fermer

?

?

?

?
Délibéra

?
Matières

Fin procédure PSD

?
Etudiant

?
Classe

149

Section 2 : MODELISATION LOGIQUE DES DONNEES 1

2.1. PROBLEMATIQUE DE LA MODELISATION LOGIQUE DES DONNEES (MLD)

La modélisation logique des données est une représentation des données, issue de la modélisation conceptuelle puis organisationnelle des données. Elle est exprimée dans un formalisme général et compatible avec l'état de l'art technique et tient compte des aspects coût/performance liés aux traitements.

La modélisation logique des données conduira aux opérations suivantes :

o Transformation du MOD, exprimé en formalisme entité-relation, en un MLD (modèle logique de données) exprimé dans un formalisme logique adapté au SGBD envisagé.

o Quantification en volume du modèle logique.

o Valorisation de l'activité générée par les modèles externes associés aux traitements (tâches du MOT).

o Optimisation générale.

Le modèle logique sera ensuite transformé et adapté en fonction des spécificités du langage de définition de données associé à l'outil retenu, pour devenir modèle physique de données.

Notons que, si la frontière entre modèle conceptuel/organisationnel et modèle logique est nettement marquée, elle est plus floue entre modèle logique et modèle physique, à tel point que l'on nomme parfois modèle interne de données la réunion des modèles logique et physique.

Deux modèles (ou plutôt formalismes) théoriques de bases de données sont disponibles pour la représentation du modèle logique de données : le modèle relationnel et le modèle navigationnel (notamment Codasyl). A ces deux modèles sont associés, respectivement, les systèmes de gestion de bases de données (SGBD) relationnels et navigationnels.

Comme nous utiliserons le SGBD relationnel Microsoft Access, nous allons, ici dans le point ci-dessous, présenter le modèle logique de données relationnel.

1 Dominique NANCI et Bernard ESPINASSE Op.cit., p.p. 337-384.

150

2.2. MODELE LOGIQUE DE DONNEES RELATIONNEL

Défini par E.F. Codd en 1970 (Codd 70), le modèle relationnel présente deux aspects fondamentaux : une algèbre permettant de manipuler des tables ou relations et une démarche de conception permettant de définir une collection de relations.

2.3. MODELE LOGIQE DES DONNEES RELATIONNEL NON REPARTI

2.4.1. LE MLDRELATIONNEL BRUT

Après s'être focalisé sur les concepts de base du MLD, la notion de vue du MLD relationnel, formalisation graphique du MLD relationnel, les règles de transformation du formalisme entité-relation en formalisme relationnel et sur l'intégrité dans les bases de données relationnelles, nous avons ensuite ressorti, ci-dessous, les modèle logique de données brut de la « Gestion académique ».

L'obtention de ce MLD brut partiellement raffiné nous a été facilitée par la règle de vérification (ou non-répétitivité) et la règle de normalisation d'une relation (association) utilisées dans le formalisme entité-relation.

DOSSIER

Num_Dossier Local_emplace Formulaire_inscr Attestation_naiss Attestation_bvm Certificat_apt_ph Photo_carte_cit Photo_diplôme Observ_dossier

CONCOURS

Réf_Concours Code_classe Module1 Module2 Module3 Module4 Module5 Module6 Prc_concours Base_calcul Observ_concours

CRITERE

Réf_Critère Prc_Mini Prc_Maxi Echecs_Permis Décision_jury

Matricule_Et Num_Diplôme

Num_Diplôme Type_diplôme Ecole_obt_dipl Province_obt_dipl Commune_obt_d Section_diplôme Année_obt_dipl Prc_diplôme Mention_diplôme Option_diplôme Date_éts_diplôme

Réf_Section Désignat_section Observat_section

CONCERNER

Code_Session Désignation_sess Date_sess Année_acad_sess

Code_Session Matricule_Et Date_Enrôlement

DIPLOME

SECTION

S_ENROLER

SESSION

Matricule_Et Code_classe Nom_Et Postnom_Et Prénom_Et Sexe_Et Lieu_naissance Date_naissance Etat_civil Nom_père Nom_mère Nationalité Province District Commune Territoire Adresse Photo_passeport

Code_classe Code_section Désignat_classe Niveau_classe Nbre_cours_grpe1 Nbre_cours_grpe2 Nbre_total_cours Base_calcul_class

Code_Session Réf_Res_sess

Matricule_Et Réf_Res_sess

ETUDIANT

CLASSE

AVOIR

FAIRE

Réf_Res_sess Type_délibération Coten=20 Total_des_cotes Pourc_des_cotes Cote_stage Cote_TFC Prc_crs_stage Prc_crs_TFC Prc_stage_TFC Prc_crs_stg_Tfc Nbre_échecs_g1 Nbre_échecs_g2 Nbre_total_échecs Nbre_vides_g1 Nbre_vides_g2 Nbre_total_vides Nbre_réussites_g1 Nbre_réussites_g2 Nbre_total_réuss Mention_obtenue

RESULTAT_SES

Matricule_Et
Num_Dossier

Date_dépôt

Matricule_Et Réf_Concours

Code_classe Réf_Matièsre

PRESENTER

ENSEIGNER

DEPOSER

DEFINIR

Réf_Res_sess Réf Critère

DEPARTEMENT

MATIERE

Réf_Département Réf_Section Désignation_dép Observat_dép

Réf_Matière Désignat_matière Heures_cours Heures_TP Heures_Tot_Mat Pondération_Mat Observat_Matière Titulaire

151

152

2.4.2. LE MLDRELATIONNEL NORMALISE

Après l'étude des éléments d'algèbre relationnelle et plus précisément sur la normalisation dont les concepts ont été explicités ci-dessus, nous avons obtenu le modèle logique des données relationnel normalisé ci-après :

CLASSE

Code_classe Code_section Désignat_classe Niveau_classe Nbre_cours_grpe1 Nbre_cours_grpe2 Nbre_total_cours Base_calcul_class

ENSEIGNER

Code_classe Réf Matièsre

SECTION

Réf_Section Désignat_section Observat_section

ENSEIGNANT

Matricule_Ens Nom_ens Postnom_ens Prénom_ens Titre_académique Observat_ens

DEPARTEMENT

Réf_Département Réf_Section Désignation_dép Observat_dép

SESSION

FAIRE

RESULTAT_SES

Code_Session Réf Res sess

S_ENROLER

AVOIR

Matricule_Et Réf_Res_sess

CONCERNER

ETUDIANT

Matricule_Et Num_Diplôme

DEPOSER

DIPLOME

PRESENTER

Matricule_Et Réf Concours

Num_Diplôme Réf_Ecole Type_diplôme Section_diplôme Option_diplôme Année_obt_dipl Prc_diplôme Mention_diplôme Date_éts_diplôme

Code_Session Désignation_sess Date_sess Année_acad_sess

Code_Session Matricule_Et Date_Enrôlement

Matricule_Et Code_classe Nom_Et Postnom_Et Prénom_Et Sexe_Et Lieu_naissance Date_naissance Etat_civil Nom_père Nom_mère Nationalité Province District Commune Territoire Adresse Photo_passeport

Réf_Res_sess Type_délibération Coten=20 Total_des_cotes Pourc_des_cotes Cote_stage Cote_TFC Prc_crs_stage Prc_crs_TFC Prc_stage_TFC Prc_crs_stg_Tfc Nbre_échecs_g1 Nbre_échecs_g2 Nbre_total_échecs Nbre_vides_g1 Nbre_vides_g2 Nbre_total_vides Nbre_réussites_g1 Nbre_réussites_g2 Nbre_total_réuss Mention_obtenue

Matricule_Et
Num_Dossier
Date_dépôt

ECOLE

Réf_Ecole Désignation_école Province_école Commune_école Convention_école

DEFINIR

Réf_Res_sess
Réf Critère

CRITERE

Réf_Critère Prc_Mini Prc_Maxi Echecs_Permis Décision_Critère

DOSSIER

Num_Dossier Local_emplace Formulaire_inscr Attestation_naiss Attestation_bvm Certificat_apt_ph Photoco_carte_cit Photoco_diplôme Observ_dossier

 

CONCOURS

Réf_Concours Code_classe Module1 Module2 Module3 Module4 Module5 Module6 Prc_concours Base_calcul Observ_concours

MATIERE

Réf_Matière Matricule_Ens Désignat_matière Heures_cours Heures_TP Heures_Tot_Mat Pondération_Mat Observat_Matière

153

2.4.3. LE MLD RELATIONNEL OPTIMISE

Les modèles logiques de données (MLD) dérivés directement des modèles conceptuels/organisationnels de données (MCD/MOD) ont jusqu'à présent ignoré les problèmes d'accès, de performance, de volume et de coût, pour se concentrer exclusivement, par la prise en compte sur des structures informatisables, sur la signification des informations.1

L'optimisation (analytique ou par simulation) des modèles de données du système d'information informatisé sera toujours un compromis global, consistant à définir une organisation et une implémentation des données conduisant à des performances globalement satisfaisantes pour l'ensemble des traitements. Ce compromis portera principalement sur :

o Le volume global occupé par les données mémorisées.

o Le temps nécessaire pour accéder à ces données mémorisées.

o La contrainte de transfert entre les données stockées et l'unité centrale.

o Des contraintes diverses et particulières à certains systèmes.

L'optimisation des modèles de données dans les systèmes relationnels se situe à la fois au niveau logique et au niveau physique.

L'optimisation physique nécessite une très bonne connaissance du SGBD utilisé, notamment de son optimiseur de requête. Cette optimisation concerne :

o Le choix des structures de stockage physique selon lesquelles seront implantées les tables du modèle logique relationnel.

o La mise en place de chemin d'accès complémentaires ou index secondaire.

o Les partitions horizontales et verticales des tables.

o Le regroupement (clustering) des tables, etc.

L'optimisation logique consiste à effectuer différentes adaptations du modèle logique de données relationnel brut (dérivé du MCD/MOD) qui est normalisé. Ces adaptations reviennent à dénormaliser ce modèle. Cette dénormalisation devra être conduite avec une extrême prudence.2

Cela étant, nous avons construit le modèle logique des données optimisé ci-après :

1 Dominique NANCI et Bernard ESPINASSE Op.cit., p.p. 450-451.

2 Dominique NANCI et Bernard ESPINASSE Op.cit., p. 445.

154

ENSEIGNANT

Matricule_Ens Nom_ens Postnom_ens Prénom_ens Titre_académique Observat_ens

MATIERE

Réf_Matière Matricule_Ens Désignat_matière Heures_cours Heures_TP Heures_Tot_Mat Pondération_Mat Observat_Matière

ECOLE

Réf_Ecole Désignation_école Province_école Commune_école Convention_école

Matricule_Et Num_Diplôme

Num_Diplôme Réf_Ecole Type_diplôme Section_diplôme Option_diplôme Année_obt_dipl Prc_diplôme Mention_diplôme Date_éts_diplôme

Réf_Section Désignat_section Observat_section

CONCERNER

Code_Session Désignation_sess Date_sess Année_acad_sess

Code_Session Matricule_Et Date_Enrôlement

DIPLOME

SECTION

S_ENROLER

SESSION

Matricule_Et Code_classe Nom_Et Postnom_Et Prénom_Et Sexe_Et Lieu_naissance Date_naissance Etat_civil Nom_père Nom_mère Nationalité Province District Commune Territoire Adresse Photo_passeport

Code_classe Code_section Désignat_classe Niveau_classe Nbre_cours_grpe1 Nbre_cours_grpe2 Nbre_total_cours Base_calcul_class

Code_Session Réf_Res_sess

Matricule_Et Réf_Res_sess

ETUDIANT

CLASSE

AVOIR

FAIRE

Réf_Res_sess Réf_Matière Type_délibération Coten=20 Total_des_cotes Pourc_des_cotes Cote_stage Cote_TFC Prc_crs_stage Prc_crs_TFC Prc_stage_TFC Prc_crs_stg_Tfc Nbre_échecs_g1 Nbre_échecs_g2 Nbre_total_échecs Nbre_vides_g1 Nbre_vides_g2 Nbre_total_vides Nbre_réussites_g1 Nbre_réussites_g2 Nbre_total_réuss Mention_obtenue

RESULTAT_SES

Matricule_Et Num_Dossier Date_dépôt Observat_Dossier

Matricule_Et Réf Concours

Code_classe Réf Matièsre

PRESENTER

ENSEIGNER

DEPOSER

Num_Dossier Local_emplace Formulaire_inscr Attestation_naiss Attestation_bvm Certificat_apt_ph Photoco_carte_cit Photoco_diplôme

Réf_Res_sess Réf_Critère

Réf_Critère Prc_Mini Prc_Maxi Echecs_Permis Décision_Critère

Réf_Concours Code_classe Module1 Module2 Module3 Module4 Module5 Module6 Prc_concours Base_calcul Observ_concours

CONCOURS

CRITERE

DOSSIER

DEFINIR

DEPARTEMENT

Réf_Département Réf_Section Désignation_dép Observat_dép

155

2.4.4. SCHEMAS RELATIONNELS ASSOCIES AU MLD NORMALISE

Les schémas relationnels issus de notre modèle logique des données (MLD) optimisé du projet de la « Gestion académique » se présente comme suit :

SESSION (Code Session : texte (2) ; Désignation_sess : texte (50) ; Date_sess : date/heure ; Année_acad_sess : texte (11)).

FAIRE (Code Session : texte (2) ; Réf Res Sess : texte (10)).

RESULTAT_SESS (Réf Res Sess : texte (10) ; Réf Matière : texte (10) ; type_délibération : texte (20) ; coten=20 : Réel simple; Total_des_cotes : Réel simple; pourc_des_cotes : Réel simple; Cote_stage : Réel simple; Cote_Tfc : Réel simple; Prc_crs_stage : Réel simple; Prc_crs_Tfc : Réel simple; Prc_stage_Tfc : Réel simple; Prc_crs_stg_Tfc : Réel simple ; Nbre_échecs_g1 : entier ; Nbre_échecs_g2 : entier ; Nbre_total_échecs : entier ; Nbre_vides_g1 : entier ; Nbre_vides_g2 : entier ; Nbre_total_vides : entier ; Nbre_réussites_g1 : entier ; Nbre_réussites_g2 : entier ; Nbre_total_réuss : entier ; Mention-obtenue : texte (4)).

DEFINIR (Réf Res Sess : texte (10) ; Réf Critère : texte (10)).

S_ENROLER (Code Session : texte (2) ; Matricule Et : texte (10) ; Date_Enrôlement : Date/heure).

AVOIR (Matricule Et : texte (10) ; Réf Res Sess : texte (10)).

CRITERE (Réf Critère : texte (10) ; Prc_Mini : entier ; Prc_Maxi : entier ; Echecs_Permis : entier ; Décision_Critère : texte (4)).

CONCERNER (Matricule Et : texte (10) ; Num Diplôme : texte (10)).

ETUDIANT (Matricule Et : texte (10) ; Code classe : texte (5) ; Nom_Et : texte (20) ; Postnom_Et : texte (20) ; Prénom_Et : texte (20) ; Sexe_Et : texte (1) ; Lieu_naissance : texte (20) ; Date_naissance : date/heure ; Etat_civil : texte (1) ; Nom_père : texte (50) ; Nom_mère : texte (50) ; Nationalité : texte (20) ; Province : texte (20) ; District : texte (20) ; Commune : texte (20) ; Territoire : texte (20) ; Adresse : texte (100) ; Photo_passeport : texte (50)).

ECOLE (Réf Ecole : texte (10) ; Désignation_Ecole : texte (50) ; Province_école : texte (20) ; Commune_école : texte (20) ; Convention_école : texte (50)).

DIPLOME (Num Diplôme : texte (10) ; Réf Ecole : texte (10) ; Type_diplôme : texte (20) ; Section_diplôme : texte (50) ; Option_diplôme : texte (50) ; Année_obt_dipl : texte (11) ;

Prc_diplôme : texte (5) ; Mention_diplôme : texte (20) ; Date_éts_diplôme : texte (20)).

DEPOSER (Matricule Et : texte (10) ; Num Dossier : texte (10) ; Date_dépôt : texte (20) ; Observat_Dossier : texte (3)).

DOSSIER (Num Dossier : texte (10) ; Local_emplace : texte (20) ; Formulaire_inscr : texte (3) ; Attestation_naiss : texte (3) ; Attestation_bvm : texte (3) ; Certificat_apt_ph : texte (3) ; Photoco_carte_cit : texte (3) ; Photoco_diplôme : texte (3)).

CONCOURS (Réf_Concours : NuméroAuto ; Matricule Et : texte (10) ;Code classe : texte (10) ; Module1 : entier ; Module2 : entier ; Module3 : entier : Module4 : entier ; Module5 : entier ; Module6 : entier ; Prc_concours : Réel simple ;Base_calcul : entier ; Observ_concours : texte (50)).

156

PRESENTER (Matricule Et : texte (10) ; Réf concours : texte (10)).

CLASSE (Code classe : texte (10) ; Code section : texte (10) ; Désignat_classe : texte (50) ; Niveau_classe : texte (1) ; Nbre_cours_grpe1 : entier ; Nbre_cours_grpe2 ; Nbre_total_cours : entier ; Base_calcul_class : entier).

ENSEIGNER (Code classe : texte (10) ; Réf Matière : texte (10)).

SECTION (Réf Section : texte (10) ; Désignat_section : texte (50) ; Observat_section : texte (50)).

DEPARTEMENT (Réf Département : texte (10) ; Réf Section : texte (10) ; Désignat_département : texte (50) ; Observat_département : texte (50)).

MATIERE (Réf Matière : texte (10) ; Matricule Ens : texte (10) ; Désignat_matière : texte (50) ; Heures_cours : entier ; Heures_Tp : entier ; Heures_Tot_Mat : entier ; Pondération_mat : entier ; Observat_matière : texte (50)).

ENSEIGNANT (Matricule Ens : texte (10) ; Nom_ens : texte (20) ; Postnom_ens : texte (20) ; Prénom_ens : texte (20) ; Titre_académique : texte (50) ; Observat_ens : texte (50)).

2.4. QUANTIFICATION ET EVALUATION DU VOLUME GLOBAL DES MLD

Une première quantification en volume du MOD a déjà été effectuée, elle a permis notamment de définir les cardinalités moyennes et le taux de participation des relations.

Au niveau logique, il s'agira simplement d'affiner cette première estimation en tenant compte de la structure logique des données correspondant à la modélisation conceptuelle. Ainsi, pour un MLD relationnel :

La cardinalité moyenne d'une patte de relation du MCD devient la cardinalité moyenne du lien relationnel associé. Elle est alors définie par le rapport :

- nb d'occurrences table enfant - nb d'occurrences table parent

Le taux de participation d'une table enfant à une table parente est défini par le rapport :

- nb d'occurrences de la table parente référées - nb total d'occurrences table parent

Ce taux est de 100% si la cardinalité mini est de 1.

157

Ainsi, nous exprimons l'ensemble des résultats du chiffrage : I Pour chaque table/record :

- la taille totale, en caractère = somme de la taille des attributs composant la table ;

- la durée de vie des occurrences de la table ;

- le nombre maximal d'occurrences mémorisables dans la mémoire immédiate.

I Pour chaque lien relationnel :

- la cardinalité moyenne ;

- le taux de participation ;

- optionnellement la cardinalité maxi ou mini à 95 %.

A partir des éléments quantifiés précédemment déterminés, le concepteur peut procéder à une évaluation grossière du volume total des données à mémoriser, pour la mémoire immédiate. Cette évaluation sera affinée ultérieurement en tenant compte de l'optimisation (abordée ultérieurement) et des caractéristiques techniques du système de gestion de base de données utilisé.

Dans le cas d'un MLD relationnel, ce volume se décompose en deux

parties :

I Le volume consacré aux données proprement dites contenues dans les tables "primaires", ou volume "utile". Il peut être estimé par :

?toutes les tables taille des tables x nombre d'occurrences maxi.

I Le volume dû aux index secondaires qui seront installés sur ces tables (ces index sont, dans la plupart des SGBD relationnels commercialisés, des tables à part entière - "tables index" -, leur estimation en volume suit alors le mode précédent).

Ce volume total est une estimation de la taille nécessaire pour la mémorisation de la future base de données. En pratique, une bonne exploitation de la base de données nécessitera un volume utile bien plus important, on adoptera un coefficient de 2 à 3 ou plus selon les requêtes effectuées sur la base et les performances du SGBD adopté.

158

Cela étant, la quantification et l'évaluation du volume global des modèles logiques des données (MLD) issus du projet de la « Gestion académique » a été calculé et se décrit dans le tableau ci-dessous.

 

Tables

Tailles
attributs

Tailles
index

Nombre
d'occurrences

Volume
utile

Volume
index

Volume
total

 

SESSION

73

52

4

292

208

500

 

FAIRE

12

12

300.046

3.600.552

3.600.552

7.201.104

 

RESULTAT_SESS

211

40

90.000

18.990.000

3.600.000

22.590.000

 

DEFINIR

20

20

80

1.600

1.600

3.200

 

S_ENROLER

22

12

25.750

566.500

309.000

875.500

 

AVOIR

20

20

24.450

495.000

489.000

984.000

 

CRITERE

26

10

10

260

260

520

 

CONCERNER

20

20

15.000

300.000

300.000

600.000

 

ETUDIANT

457

75

15.000

6.855.000

1.125.000

7.980.000

 

ECOLE

190

60

15.000

2.850.000

900.000

3.750.000

 

DIPLOME

236

40

15.000

3.540.000

600.000

4.140.000

 

DEPOSER

43

40

15.000

645.000

600.000

1.245.000

 

DOSSIER

48

30

15.000

720.000

450.000

1.170.000

 

CONCOURS

101

20

500

50.500

10.000

60.500

 

PRESENTER

20

20

175.320

3.506.400

3.506.400

7.012.800

 

CLASSE

81

70

80

6.480

5.600

12.080

 

ENSEIGNER

20

20

945

18.900

56.700

75.600

 

SECTION

110

60

3

330

180

510

 

DEPARTEMENT

120

70

15

1.800

1.050

2.850

 

MATIERE

132

70

350

46.200

70.350

116.550

 

ENSEIGNANT

170

70

150

11.900

10.500

32.900

 

Volume Total (en octet) = (Volume utile + Volume index) 57.853.614

 

Coefficient de 3,5

 

Volume Théorique (en octet) = (Volume total * Coefficient) 202.487.649

 

Soit 193,10727024078369140625 Méga octets

159

2.5. MODELES LOGIQUES DE DONNEES RELATIONNELS REPARTIS

2.5.1. PROBLEMATIQUE

Nous avons vu dans la section réservée à l'étude du SIO (système d'informatique organisationnel), un premier type de répartition des données exprimée dans les MOD. Cette répartition organisationnelle des données consistait tout d'abord à choisir, à partir du MCD, les données à mémoriser informatiquement et celles qui ne le seraient pas (MOD global), ensuite à répartir les données informatisées selon les unités organisationnelles (MOD locaux), en définissant pour chaque unité et pour chaque donnée, les droits d'accès autorisés ainsi que les modalités de partage des données entre ces unités organisationnelles.

2.5.2. LES VUES RELATIONNELLES DE LA « GESTION ACADEMIQUE »

Grosso modo, la répartition du modèle logique des données (MLD) normalisé et optimisé du projet de la Gestion Académique a ressorti les différentes vues relationnelles ci-dessous.

Ces différentes vues relationnelles ne doivent pas nous laisser croire que les différents sites auront l'accès, à volonté, à toutes les informations de notre future base de données. Chaque site, comme il a été décrit au point axé sur l' "Accessibilité des données d'un MOD local ", aura sa part d'informations accessibles.

160

2.5.3.1. LA VUE RELATIONNELLE « DIVISION INSCRIPTION »

CONCERNER

Code_Session Matricule_Et Date_Enrôlement

S_ENROLER

ETUDIANT

Code_Session Désignation_sess Date_sess Année_acad_sess

SESSION

Réf_Ecole Désignation_école Province_école Commune_école Convention_école

Réf_Département Réf_Section Désignation_dép Observat_dép

DEPARTEMENT

ECOLE

Matricule_Et Num Diplôme

Num_Diplôme Réf_Ecole Type_diplôme Section_diplôme Option_diplôme Année_obt_dipl Prc_diplôme Mention_diplôme Date_éts_diplôme

Réf_Section Désignat_section Observat_section

DIPLOME

SECTION

Matricule_Et Code_classe Nom_Et Postnom_Et Prénom_Et Sexe_Et Lieu_naissance Date_naissance Etat_civil Nom_père Nom_mère Nationalité Province District Commune Territoire Adresse Photo_passeport

Code_classe Code_section Désignat_classe Niveau_classe Nbre_cours_grpe1 Nbre_cours_grpe2 Nbre_total_cours Base_calcul_class

CLASSE

DEPOSER

Matricule_Et Num_Dossier Date_dépôt Observat_Dossier

DOSSIER

Num_Dossier Local_emplace Formulaire_inscr Attestation_naiss Attestation_bvm Certificat_apt_ph Photoco_carte_cit Photoco_diplôme

161

2.5.3.2. LA VUE RELATIONNELLE « DIVISION SCOLARITE »

CONCERNER

Code_Session Matricule_Et Date_Enrôlement

S_ENROLER

ETUDIANT

Code_Session Désignation_sess Date_sess Année_acad_sess

SESSION

Réf_Ecole Désignation_école Province_école Commune_école Convention_école

Réf_Département Réf_Section Désignation_dép Observat_dép

DEPARTEMENT

ECOLE

Matricule_Et Num_Diplôme

Num_Diplôme Réf_Ecole Type_diplôme Section_diplôme Option_diplôme Année_obt_dipl Prc_diplôme Mention_diplôme Date_éts_diplôme

Réf_Section Désignat_section Observat_section

DIPLOME

SECTION

Matricule_Et Code_classe Nom_Et Postnom_Et Prénom_Et Sexe_Et Lieu_naissance Date_naissance Etat_civil Nom_père Nom_mère Nationalité Province District Commune Territoire Adresse Photo_passeport

Code_classe Code_section Désignat_classe Niveau_classe Nbre_cours_grpe1 Nbre_cours_grpe2 Nbre_total_cours Base_calcul_class

CLASSE

DEPOSER

Matricule_Et Num_Dossier Date_dépôt Observat_Dossier

DOSSIER

Num_Dossier Local_emplace Formulaire_inscr Attestation_naiss Attestation_bvm Certificat_apt_ph Photoco_carte_cit Photoco_diplôme

162

2.5.3.3. LA VUE RELATIONNELLE « COMMISSION D'INSCRIPTION »

ETUDIANT

Matricule_Et Code_classe Nom_Et Postnom_Et Prénom_Et Sexe_Et Lieu_naissance Date_naissance Etat_civil Nom_père Nom_mère Nationalité Province District Commune Territoire Adresse Photo_passeport

CLASSE

Code_classe Code_section Désignat_classe Niveau_classe Nbre_cours_grpe1 Nbre_cours_grpe2 Nbre_total_cours Base_calcul_class

SECTION

Réf_Section Désignat_section Observat_section

DEPARTEMENT

Réf_Département Réf_Section Désignation_dép Observat_dép

PRESENTER

Matricule_Et
Réf_Concours

CONCOURS

Réf_Concours Code_classe Module1 Module2 Module3 Module4 Module5 Module6 Prc_concours Base_calcul Observ_concours

Réf_Département Réf_Section Désignation_dép Observat_dép

Réf_Section Désignat_section Observat_section

DEPARTEMENT

Code_Session Désignation_sess Date_sess Année_acad_sess

Code_Session Matricule_Et Date_Enrôlement

SECTION

S_ENROLER

SESSION

Code_Session Réf_Res_sess

Matricule_Et Code_classe Nom_Et Postnom_Et Prénom_Et Sexe_Et Lieu_naissance Date_naissance Etat_civil Nom_père Nom_mère Nationalité Province District Commune Territoire Adresse Photo_passeport

Code_classe Code_section Désignat_classe Niveau_classe Nbre_cours_grpe1 Nbre_cours_grpe2 Nbre_total_cours Base_calcul_class

Matricule_Et Réf_Res_sess

ETUDIANT

FAIRE

CLASSE

AVOIR

Réf_Res_sess Réf_Matière Type_délibération Coten=20 Total_des_cotes Pourc_des_cotes Cote_stage Cote_TFC Prc_crs_stage Prc_crs_TFC Prc_stage_TFC Prc_crs_stg_Tfc Nbre_échecs_g1 Nbre_échecs_g2 Nbre_total_échecs Nbre_vides_g1 Nbre_vides_g2 Nbre_total_vides Nbre_réussites_g1 Nbre_réussites_g2 Nbre_total_réuss Mentionobtenue

RESULTAT_SES

Matricule_Ens Nom_ens Postnom_ens Prénom_ens Titre_académique Observat_ens

Code_classe Réf_Matièsre

ENSEIGNANT

ENSEIGNER

MATIERE

Réf_Matière Matricule_Ens Désignat_matière Heures_cours Heures_TP Heures_Tot_Mat Pondération_Mat Observat_Matière

2.5.3.4. LA VUE RELATIONNELLE « ENSEIGNANT »

163

Réf_Département Réf_Section Désignation_dép Observat_dép

Réf_Section Désignat_section Observat_section

DEPARTEMENT

Code_Session Désignation_sess Date_sess Année_acad_sess

Code_Session Matricule_Et Date_Enrôlement

SECTION

S_ENROLER

SESSION

Matricule_Et Code_classe Nom_Et Postnom_Et Prénom_Et Sexe_Et Lieu_naissance Date_naissance Etat_civil Nom_père Nom_mère Nationalité Province District Commune Territoire Adresse Photo_passeport

Code_classe Code_section Désignat_classe Niveau_classe Nbre_cours_grpe1 Nbre_cours_grpe2 Nbre_total_cours Base_calcul_class

Code_Session Réf_Res_sess

Matricule_Et Réf_Res_sess

ETUDIANT

CLASSE

AVOIR

FAIRE

Réf_Res_sess Réf_Matière Type_délibération Coten=20 Total_des_cotes Pourc_des_cotes Cote_stage Cote_TFC Prc_crs_stage Prc_crs_TFC Prc_stage_TFC Prc_crs_stg_Tfc Nbre_échecs_g1 Nbre_échecs_g2 Nbre_total_échecs Nbre_vides_g1 Nbre_vides_g2 Nbre_total_vides Nbre_réussites_g1 Nbre_réussites_g2 Nbre_total_réuss Mentionobtenue

RESULTAT_SES

Réf_Matière Matricule_Ens Désignat_matière Heures_cours Heures_TP Heures_Tot_Mat Pondération_Mat Observat_Matière

Code_classe Réf_Matièsre

ENSEIGNER

MATIERE

2.5.3.5. LA VUE RELATIONNELLE « BUREAU DE JURY »

164

Réf_Département Réf_Section Désignation_dép Observat_dép

Réf_Section Désignat_section Observat_section

DEPARTEMENT

Code_Session Désignation_sess Date_sess Année_acad_sess

Code_Session Matricule_Et Date_Enrôlement

SECTION

S_ENROLER

SESSION

Matricule_Et Code_classe Nom_Et Postnom_Et Prénom_Et Sexe_Et Lieu_naissance Date_naissance Etat_civil Nom_père Nom_mère Nationalité Province District Commune Territoire Adresse Photo_passeport

Code_classe Code_section Désignat_classe Niveau_classe Nbre_cours_grpe1 Nbre_cours_grpe2 Nbre_total_cours Base_calcul_class

Code_Session Réf_Res_sess

Matricule_Et Réf_Res_sess

ETUDIANT

CLASSE

AVOIR

FAIRE

Réf_Res_sess Réf_Matière Type_délibération Coten=20 Total_des_cotes Pourc_des_cotes Cote_stage Cote_TFC Prc_crs_stage Prc_crs_TFC Prc_stage_TFC Prc_crs_stg_Tfc Nbre_échecs_g1 Nbre_échecs_g2 Nbre_total_échecs Nbre_vides_g1 Nbre_vides_g2 Nbre_total_vides Nbre_réussites_g1 Nbre_réussites_g2 Nbre_total_réuss Mentionobtenue

RESULTAT_SES

Réf_Matière Matricule_Ens Désignat_matière Heures_cours Heures_TP Heures_Tot_Mat Pondération_Mat Observat_Matière

Bureau gestion

académiqu e enseign

MATIERE

2.5.3.6. LA VUE RELATIONNELLE « CENTRE DE TRAITEMENT INFORMATIQUE »

165

Section 3 : MODELISATION PHYSIQUE DES DONNEES

Le modèle physique de données (MPD) est la traduction du modèle logique de données dans un langage de description de données spécifique au système de gestion de base de données (SGBD), voire au système de gestion de fichiers (SGF) retenu pour la réalisation du système d'information.1 Il est difficile de présenter un modèle unique car chaque SGBD présente ses particularités spécifiques en ce qui concerne les règles de transformation.

En d'autres termes, la modélisation physique de données consiste à stocker sur un disque la structure et les données tout en respectant les limitations dus SGBD à utiliser.2

3.1. PASSAGE DU MLD AU MPD RELATIONNEL

Le passage du MLD relationnel au MPD associé au SGBD relationnel Microsoft Access 2002 ne présente pas de difficulté majeure. Il s'agit de créer simplement le schéma relationnel de la base. Toutefois, pour créer les schémas relationnels de notre base de données, il faudrait d'abord créer une base de données en procédant comme suit :

Charger Microsoft Access en mémoire, par exemple : Démarrer\Tous les programmes\Microsoft Access.

Dans la boîte de dialogue Nouveau fichier, cliquer sur l'option Base de données vide de la zone de sélection Créer.

Dans la fenêtre Fichier Nouvelle base de données, saisir le nom de la base de données dans la zone Nom de fichier. Et ensuite, cliquer sur le bouton Créer.

1 Dominique NANCI et Bernard ESPINASSE, Idem, p. 429.

2 LIMEKA LI-MABILA, Conception et développement d'une base de données pour la gestion et le suivi des étudiants dans une organisation d'enseignement, I.S.C/KIN, Kinshasa - RDC, 19981999, p. 82.

166

Après avoir créé le nom de la base de données, Microsoft Access la présente ensuite de la manière ci-dessous afin de permettre la conception physique des schémas relationnels de la base de données.

167

Dans cette fenêtre, nous pouvons enfin créer les structures des tables et les modifier si c'est possible. En outre, nous pouvons, après les avoir créées ou modifiées, charger les tables de notre base de données. Il est à savoir que Microsoft Access peut concevoir une table d'après plusieurs modes. Les modes simplistes les plus utilisés sont :

- le mode création, et - le mode assistant.

En ce qui concerne la structure de la base de données, il existe deux fonctions principales à considérer, notamment :

- la création de la structure de la base de données, et - la modification de celle-ci.

Ainsi, pour créer la structure d'une table en mode création, nous procéderons comme suit :

Sélectionner l'onglet Tables parmi les objets listés à gauche dans la fenêtre Base de données.

Sélectionner la fonction Créer une table en mode création.

.

Cliquer sur la fonction Modifier

Saisir le nom du champ dans la zone nom du champ.

Saisir le type de données dans la zone type de données.

Saisir optionnellement la description du champ venant d'être créé.

Sélectionner l'onglet Tables parmi les objets listés à gauche dans la fenêtre Base de données.

168

Définir un attribut clé primaire de la table en cliquant sur l'icône

clé primaire de la barre d'outils création de table.

Nommer la table en cliquant sur l'icône Enregistrer de la barre

d'outils création de table.

Fermer la fenêtre Créer une table en mode création en cliquant sur

.

le bouton système Fermer

Par contre, pour modifier la structure d'une table en mode création, nous procéderons pour cela de la manière ci-après :

Sélectionner l'onglet Tables parmi les objets listés à gauche dans la fenêtre Base de données.

Sélectionner la table dont la structure sera modifiée sur la liste des tables de la fenêtre Base de données.

.

Cliquer sur la fonction Modifier

Cliquer sur la propriété dont la structure sera modifiée (comme si c'était la création d'une propriété) et modifier la.

Sauvegarder la modification de la table en cliquant sur l'icône

Enregistrer de la barre d'outils création de table.

Fermer la fenêtre Créer une table en mode création en cliquant sur

.

le bouton système Fermer

Après la création/modification de la structure de la base de données, subséquemment il sera question de procéder soit au chargement (saisie des données) de la base de données, soit à l'exploitation de celle-ci, soit encore à la mise à jour de cette dernière... à l'aide des requêtes, formulaires, macros, modules, états, etc. Ainsi, les fonctions y afférant peuvent être les suivantes :

- Le chargement ou la saisie de la base de données avec les données

du système.

- La consultation de la base.

- La suppression des données de la base.

- La modification/actualisation des données de la base.

- L'impression des données.

- Etc.

Ainsi, pour charger ou saisir les données dans une table de la base de données, nous procéderons comme suit :

169

Sélectionner la table (sur la liste des tables de la fenêtre Base de données) dans laquelle les données seront chargées.

.

Cliquer sur la fonction Ouvrir

Saisir les nouvelles données de la table. Dans le cas d'une actualisation des données, il suffit seulement de cliquer dans la zone de données de l'attribut concerné.

Sauvegarder la table en cliquant sur l'icône Enregistrer de la

barre d'outils création de table.

Fermer la fenêtre Créer une table en mode création en cliquant sur

.

le bouton système Fermer

Toutefois, pour consulter les données d'une table de la base de données, nous pouvons procéder comme suit :

Sélectionner l'onglet Tables parmi les objets listés à gauche dans la fenêtre Base de données.

Sélectionner la table (sur la liste des tables de la fenêtre Base de données) dont les données seront affichées.

.

Cliquer sur la fonction Ouvrir

.

Fermer la fenêtre Créer une table en mode création en cliquant sur le bouton système Fermer

Nous pouvons également supprimer les tuples ou enregistrements d'une table de la base de données en procédant comme suit :

Sélectionner l'onglet Tables parmi les objets listés à gauche dans la fenêtre Base de données.

Sélectionner la table sur la liste des tables de la fenêtre Base de données.

.

Cliquer sur la fonction Ouvrir

Sélectionner l'enregistrement à supprimer en cliquant sur la ligne inactive au début du tuple.

Cliquer sur l'icône couper de la barre d'outils Base de données.

Et ensuite, cliquer sur le bouton Oui de la boîte de dialogue Suppression des enregistrements.

Sauvegarder la table en cliquant sur l'icône Enregistrer de la

barre d'outils création de table.

Fermer la fenêtre Créer une table en mode création en cliquant sur

.

le bouton système Fermer

En plus de cela, les tables constituant le modèle physique de données (MPD) suivant la vue générale se présente graphiquement comme suit :

170

En résumé, il existe beaucoup d'autres fonctions applicables à une table de la base de données que nous n'allons pas tout décrire dans cette section.

3.2. MODELE PHYSIQUE DE DONNES RELATIONNEL

Les schémas relationnels de la base de données a été implémenter en utilisant le SGBD relationnel Microsoft Access 2002. Compte tenu de la commodité du mémoire et de la multiplicité des tables ainsi que des spécificités techniques du SGBD Microsoft Access, nous demandons aux lecteurs de pouvoir consulter le CO d'accompagnement pour la visualisation en ligne du modèle physique de notre base de données.

Toutefois, pour crédibiliser ce renvoi, nous avons présenté ci-dessous le schéma (ou la structure) physique graphique de la table Etudiant issue des schémas relationnels traduits en modèle physique de données : vue interne d'une table.

171

En outre, les schémas relationnels physiques constituant le modèle physique de données (MPD), de part sa vue relationnelle, se présente graphiquement comme suit :

172

Section 4 : MODELISATION PHYSIQUE DES TRAITEMENTS

Le modèle physique de traitements représente la solution technique de construction du logiciel, c'est l'ensemble des programmes informatiques assurant l'exécution des traitements informatisés du système d'information. Cet ensemble est organisé en une architecture technique de programmes matérialisant la logique des traitements spécifiée dans le modèle logique de traitements, en fonction des possibilités techniques et des moyens de programmation. Ces programmes sont, suivant la terminologie technique adoptée, désignés par :

transaction, programme, unité de traitement...1

4.1. LE FORMALISME DE LA MODELISATION PHYSIQUE DE TRAITEMENTS

Il faut reconnaître que la méthode Merise n'a jamais eu l'ambition d'aborder de façon détaillée cette modélisation physique des traitements. Aussi, aucun formalisme n'a jusqu'à présent été proposé pour la spécification des programmes.

Le schéma du modèle physique de traitements représente alors l'articulation et les enchaînements possibles entre les différents programmes.2

Dans le processus de regroupement d'ULT en programmes, on peut constater les usages suivants :

? Dans un environnement batch, les ULT correspondant à une phase automatisée différée se regroupent dans un programme ; les ULT peuvent souvent se traduire par des sous-programmes ou des blocs copiables ; le programme regroupe généralement un grand nombre d'ULT.

? Dans les environnements transactionnels classiques, les ULT correspondant à une tâche conversationnelle sont généralement regroupées autour d'une ULT principale comprenant un module dialogue selon le principe "une transaction, un écran" ; l'accès aux différentes transactions ainsi que certaines ULT de guidage sont traduits par des menus.

? Dans les environnements récents ou futurs, le regroupement d'ULT en programmes ne dépend plus de l'enchaînement logique, mais de la nature des ULT et d'objectifs de modularité (les modules de guidage ensemble, les modules de dialogue ensemble, les accès aux

1 Dominique NANCI et Bernard ESPINASSE, Op.cit., p. 439.

2 Dominique NANCI et Bernard ESPINASSE, Idem, p. 440.

1 Dominique NANCI et Bernard ESPINASSE, Op.cit., p. 440.

173

données ensemble...) ; le modèle physique de traitements n'a alors plus vraiment d'intérêt.1

4.2. LE MODELE PHYSIQUE DE TRAITEMENTS

Gestion Académique

Barre de menus

Préparation résultats

Pré

inscription

Impression

Validation dossier

Préparation résultats

Quitter

Enrôlement

Aperçu avant impression

Menu
Inscription

Menu
Concours

Menu Scolarité

Confirmation inscription

Complément ation dossier

Menu
Délibération

Harmonisatio n des points

Suivi
délibérations

Saisie -- Enseignant

Menu Sécurité

Modification des comptes

Paramètres académiques

Création des comptes ut.

Login

Mot de passe

Nom de l'utilisateur Domaine d'activité

Dans le cadre de ce mémoire, nous allons jongler un peu entre la structuration par des menus et surtout le regroupement d'ULT en programmes en fonction de la nature des ULT et des objectifs de modularité. En d'autres termes, nous exécuterons notre projet dans l'environnement Windows tout en regroupant les grandes fonctions de celui-ci dans des menus et ces derniers sont structurés en fonction de la nature des ULT et des objectifs de modularité prévus. Cela étant, le modèle physique de traitements (MPT) issu du projet de la « Gestion Académique » tenant compte des objectifs fondamentaux de l'informatisation ("Gestion des inscriptions et scolarité" et "Préparation et suivi des délibérations") du système d'information se présente comme suit :

174

Le modèle physique des traitements a été réalisé par le langage de programmation orientée objet Visual C++ 6.0 comme nous l'avons explicité ci-dessus. Visual C++ utilise un certain nombre des fichiers, comme par exemple : les fichiers .cpp et .rc. Les codes associés à ce MPT en ce qui concerne le fichier MainFrm.cpp de la classe de base CMainFrame se présentent comme suit :

// MainFrm.cpp : implementation of the CMainFrame class //

#include "stdafx.h"

#include "GESTAC.h"

#include "MainFrm.h"

//Mes classes en-têtes

#include "PreInscriptionDlg.h"

#include "PreparationDeliDlg.h"

#include "SaisieCoteDlg.h"

#include "SuiviDeliDlg.h"

#include "ValidationInscDlg.h"

#include "PreInscriptionDlg.h"

#include "EnrolementDlg.h"

#include "ConcoursDlg.h"

#include "ComplementationDossierDlg.h"

#include "ConfirmationInsDlg.h"

#ifdef _DEBUG

#define new DEBUG_NEW

#undef THIS_FILE

static char THIS_FILE[] = __FILE__;

#endif

///////////////////////////////////////////////////////////////////////////// // CMainFrame

IMPLEMENT_DYNCREATE(CMainFrame, CFrameWnd) BEGIN_MESSAGE_MAP(CMainFrame, CFrameWnd)

//{{AFX_MSG_MAP(CMainFrame)

ON_WM_CREATE()

ON_COMMAND(ID_CONCOURS_PRPARATIONRSULTATS, OnConcoursPrparationrsultats) ON_COMMAND(ID_DLIBRATION_PRPARATIONRSULTATS, OnDlibrationPrparationrsultats) ON_COMMAND(ID_DLIBRATION_SAISIEENSEIGNANT, OnDlibrationSaisieenseignant) ON_COMMAND(ID_DLIBRATION_SUIVIDLIBRATION, OnDlibrationSuividlibration) ON_COMMAND(ID_INSCRIPTION_ENRLEMENT, OnInscriptionEnrlement) ON_COMMAND(ID_INSCRIPTION_PRINSCRIPTION, OnInscriptionPrinscription) ON_COMMAND(ID_INSCRIPTION_VALIDATIONDOSSIER, OnInscriptionValidationdossier) ON_COMMAND(ID_SCOLARIT_COMPLMENTATIONDOSSIER,

OnScolaritComplmentationdossier)

ON_COMMAND(ID_SCOLARIT_CONFIRMATIONINSCRIPTION,

OnScolaritConfirmationinscription)

ON_COMMAND(ID_SCURITGESTAC_CRATIONDESCOMPTESUTILISATEURS,

OnScuritgestacCrationdescomptesutilisateurs)

ON_COMMAND(ID_SCURITGESTAC_MODIFICATIONCOMPTE,

OnScuritgestacModificationcompte)

ON_COMMAND(ID_SCURITGESTAC_PARAMTRESACADMIQUES,

OnScuritgestacParamtresacadmiques)

ON_COMMAND(ID_APP_EXIT, OnAppExit)

//}}AFX_MSG_MAP

END_MESSAGE_MAP()

175

}

static UINT indicators[] = {

ID_SEPARATOR, // status line indicator

ID_INDICATOR_CAPS, ID_INDICATOR_NUM, ID_INDICATOR_SCRL, };

///////////////////////////////////////////////////////////////////////////// // CMainFrame construction/destruction

CMainFrame::CMainFrame()

{

// TODO: add member initialization code here

}

CMainFrame::~CMainFrame()

{

}

int CMainFrame::OnCreate(LPCREATESTRUCT lpCreateStruct)

{

if (CFrameWnd::OnCreate(lpCreateStruct) == -1)

return -1;

if (!m_wndToolBar.CreateEx(this, TBSTYLE_FLAT, WS_CHILD | WS_VISIBLE | CBRS_TOP | CBRS_GRIPPER | CBRS_TOOLTIPS | CBRS_FLYBY | CBRS_SIZE_DYNAMIC) || !m_wndToolBar.LoadToolBar(IDR_MAINFRAME))

{

TRACE0("Failed to create toolbar\n");

return -1; // fail to create

}

if (!m_wndStatusBar.Create(this) ||

!m_wndStatusBar.SetIndicators(indicators, sizeof(indicators)/sizeof(UINT)))

{

TRACE0("Failed to create status bar\n");

return -1; // fail to create

}

// TODO: Delete these three lines if you don't want the toolbar to // be dockable

m_wndToolBar.EnableDocking(CBRS_ALIGN_ANY);

EnableDocking(CBRS_ALIGN_ANY);

DockControlBar(&m_wndToolBar);

return 0;

}

BOOL CMainFrame::PreCreateWindow(CREATESTRUCT& cs)

{

if( !CFrameWnd::PreCreateWindow(cs) )

return FALSE;

// TODO: Modify the Window class or styles here by modifying

// the CREATESTRUCT cs

return TRUE;

176

}

///////////////////////////////////////////////////////////////////////////// // CMainFrame diagnostics

#ifdef _DEBUG

void CMainFrame::AssertValid() const

{

CFrameWnd::AssertValid();

}

void CMainFrame::Dump(CDumpContext& dc) const

{

CFrameWnd::Dump(dc);

}

#endif //_DEBUG

///////////////////////////////////////////////////////////////////////////// // CMainFrame message handlers

void CMainFrame::OnConcoursPrparationrsultats()

{

// TODO: Add your command handler code here

CPreparationDeliDlg prepdeli;

prepdeli.DoModal();

}

void CMainFrame::OnDlibrationPrparationrsultats()

{

// TODO: Add your command handler code here

CConcoursDlg conco;

conco.DoModal();

}

void CMainFrame::OnDlibrationSaisieenseignant()

{

// TODO: Add your command handler code here

CSaisieCoteDlg saiscot;

saiscot.DoModal();

}

void CMainFrame::OnDlibrationSuividlibration()

{

// TODO: Add your command handler code here

CSuiviDeliDlg suivi;

suivi.DoModal();

}

void CMainFrame::OnInscriptionEnrlement()

{

// TODO: Add your command handler code here

CEnrolementDlg enrol;

enrol.DoModal();

}

void CMainFrame::OnInscriptionPrinscription()

{

// TODO: Add your command handler code here

CPreInscriptionDlg preinsc;

preinsc.DoModal();

}

void CMainFrame::OnInscriptionValidationdossier()

{

// TODO: Add your command handler code here

CValidationInscDlg valdoss;

valdoss.DoModal();

177

void CMainFrame::OnScolaritComplmentationdossier() {

// TODO: Add your command handler code here CComplementationDossierDlg complem; complem.DoModal();

}

void CMainFrame::OnScolaritConfirmationinscription()

{

// TODO: Add your command handler code here

CConfirmationInsDlg confins;

confins.DoModal();

}

void CMainFrame::OnScuritgestacCrationdescomptesutilisateurs()

{

// TODO: Add your command handler code here

}

void CMainFrame::OnScuritgestacModificationcompte()

{

// TODO: Add your command handler code here

}

void CMainFrame::OnScuritgestacParamtresacadmiques()

{

// TODO: Add your command handler code here

}

void CMainFrame::OnDlibrationHarmonisationetprquation()

{

// TODO: Add your command handler code here

}

void CMainFrame::OnAppExit()

{

// TODO: Add your command handler code here

AfxMessageBox("Nous vous remercions d'avoir choisi GESTAC. Nous vous souhaitons une bonne détente.",MB_OK+MB_ICONINFORMATION);

exit(1);

}

En outre, nous vous présentons ci-dessous les codes du fichier LonginDlg.cpp de la classe CLonginDlg héritant les propriétés de la classe de base CDialog.

// LonginDlg.cpp : implementation file

//

#include "stdafx.h"

#include "GESTAC.h"

#include "LonginDlg.h"

//Mes classes

#include "SecuriteSet.h"

#ifdef _DEBUG

#define new DEBUG_NEW

#undef THIS_FILE

static char THIS_FILE[] = __FILE__;

#endif

178

}

///////////////////////////////////////////////////////////////////////////// // CLonginDlg dialog

CLonginDlg::CLonginDlg(CWnd* pParent /*=NULL*/)

: CDialog(CLonginDlg::IDD, pParent)

{

//{{AFX_DATA_INIT(CLonginDlg)

m_Motdepasse = _T("");

m_Nomutilisateur = _T("");

m_Initiales = _T("");

m_Domainedactivite = _T("");

m_MatriculeComboBoxString = _T("");

//}}AFX_DATA_INIT

}

void CLonginDlg::DoDataExchange(CDataExchange* pDX)

{

CDialog::DoDataExchange(pDX);

//{{AFX_DATA_MAP(CLonginDlg)

DDX_Control(pDX, IDC_COMBO1, m_MatriculeComboBoxCtrl);

DDX_Control(pDX, IDC_BUTTON1, m_Abandonner);

DDX_Text(pDX, IDC_EDIT5, m_Motdepasse);

DDX_Text(pDX, IDC_EDIT2, m_Nomutilisateur);

DDX_Text(pDX, IDC_EDIT3, m_Initiales);

DDX_Text(pDX, IDC_EDIT4, m_Domainedactivite);

DDX_CBString(pDX, IDC_COMBO1, m_MatriculeComboBoxString);

//}}AFX_DATA_MAP

}

BEGIN_MESSAGE_MAP(CLonginDlg, CDialog)

//{{AFX_MSG_MAP(CLonginDlg)

ON_BN_CLICKED(IDC_BUTTON1, OnAbandonner)

ON_CBN_CLOSEUP(IDC_COMBO1, OnCloseupCombo1)

//}}AFX_MSG_MAP

END_MESSAGE_MAP()

///////////////////////////////////////////////////////////////////////////// // CLonginDlg message handlers

void CLonginDlg::OnAbandonner()

{

// TODO: Add your control notification handler code here

AfxMessageBox("Nous vous remercions d'avoir choisi GESTAC. Nous vous souhaitons une bonne détente.",MB_OK+MB_ICONINFORMATION);

exit(1);

}

BOOL CLonginDlg::OnInitDialog() {

CDialog::OnInitDialog();

// TODO: Add extra initialization here UpdateData(TRUE); CSecuriteSet secur; secur.m_strSort="[Matricule_Utilisateur]"; if (!secur.IsOpen())

secur.Open();

if(secur.IsEOF() || secur.IsBOF())

{

secur.Close();

secur.m_strSort="";

179

else

{

secur.MoveFirst();

CString Tempo ="";

while(!secur.IsEOF())

{

if(Tempo != secur.m_Matricule_Utilisateur)

{

m_MatriculeComboBoxCtrl.AddString(secur.m_Matricule_Utilisateur);

Tempo = secur.m_Matricule_Utilisateur;

}

secur.MoveNext();

}

secur.Close();

secur.m_strSort="";

}

UpdateData(FALSE);

return TRUE; // return TRUE unless you set the focus to a control

// EXCEPTION: OCX Property Pages should return FALSE

}

void CLonginDlg::OnCloseupCombo1()

{

// TODO: Add your control notification handler code here

UpdateData(TRUE);

CSecuriteSet secur;

secur.m_strFilter ="[Matricule_Utilisateur]='"+m_MatriculeComboBoxString+"'";

if (!secur.IsOpen())

secur.Open();

m_Nomutilisateur = _T(secur.m_Nom_Utilisateur);

m_Initiales = _T(secur.m_Initiales_Utilisateur);

m_Domainedactivite = _T(secur.m_Domaine_Activit_);

m_MatriculeComboBoxString = _T(secur.m_Matricule_Utilisateur);

secur.Close();

UpdateData(FALSE);

}

void CLonginDlg::OnOK()

{

// TODO: Add extra validation here

UpdateData(TRUE);

CSecuriteSet secur;

secur.m_strFilter ="[Mot_de_passe]='"+m_Motdepasse+"' AND

[Matricule_Utilisateur]='"+m_MatriculeComboBoxString+"'";

if (!secur.IsOpen())

secur.Open();

if (m_Nomutilisateur == _T("") || m_Initiales == _T("") || m_Domainedactivite == _T("") ||

m_MatriculeComboBoxString == _T(""))

{

AfxMessageBox("Veuillez sélectionner un numéro matricule avant de continuer. S.V.P.",MB_OK+MB_ICONINFORMATION);

return;

}

if (m_Motdepasse != secur.m_Mot_de_passe || m_MatriculeComboBoxString != secur.m_Matricule_Utilisateur)

{

int iResult =

MessageBox("Nous sommes désolés ! Votre mot de passe n'est pas correct. Si vous voulez essayer de nouveau, appuyez sur le bouton OUI.",

180

"Mot de passe incorrect !",

MB_YESNO+MB_ICONEXCLAMATION);

if (iResult == IDYES)

{

m_Motdepasse = _T("");

return;

}

if (iResult == IDNO)

{

AfxMessageBox("Merci d'avoir bien voulu essayer d'y accéder. La prochaine fois vous y parviendrez.",MB_OK+MB_ICONEXCLAMATION);

exit(1);

}

}

secur.Close();

UpdateData(FALSE);

CDialog::OnOK();

}

Pour clore, voici les codes du fichier SecuriteSet de la classe CSecuriteSet héritant les propriétés de la classe de base CRecordset.

// SecuriteSet.cpp : implementation of the CSecuriteSet class

//

#include "stdafx.h"

#include "GESTAC.h"

#include "SecuriteSet.h"

#ifdef _DEBUG

#define new DEBUG_NEW

#undef THIS_FILE

static char THIS_FILE[] = __FILE__;

#endif

///////////////////////////////////////////////////////////////////////////// // CSecuriteSet implementation IMPLEMENT_DYNAMIC(CSecuriteSet, CRecordset) CSecuriteSet::CSecuriteSet(CDatabase* pdb)

: CRecordset(pdb)

{

//{{AFX_FIELD_INIT(CSecuriteSet) m_Matricule_Utilisateur = _T(""); m_Nom_Utilisateur = _T(""); m_Domaine_Activit_ = _T(""); m_Initiales_Utilisateur = _T(""); m_Mot_de_passe = _T("");

m_nFields = 5;

//}}AFX_FIELD_INIT

m_nDefaultType = snapshot;

}

CString CSecuriteSet::GetDefaultConnect() {

return _T("ODBC;DSN=BDD Gestion Académique");

}

CString CSecuriteSet::GetDefaultSQL()

{

return _T("[Tbl_SECURITE]");

}

void CSecuriteSet::DoFieldExchange(CFieldExchange* pFX)

181

{

//{{AFX_FIELD_MAP(CSecuriteSet)

pFX->SetFieldType(CFieldExchange::outputColumn);

RFX_Text(pFX, _T("[Matricule_Utilisateur]"), m_Matricule_Utilisateur); RFX_Text(pFX, _T("[Nom_Utilisateur]"), m_Nom_Utilisateur); RFX_Text(pFX, _T("[Domaine_Activité]"), m_Domaine_Activit_); RFX_Text(pFX, _T("[Initiales_Utilisateur]"), m_Initiales_Utilisateur); RFX_Text(pFX, _T("[Mot_de_passe]"), m_Mot_de_passe); //}}AFX_FIELD_MAP

}

/////////////////////////////////////////////////////////////////////////////

// CSecuriteSet diagnostics

#ifdef _DEBUG

void CSecuriteSet::AssertValid() const

{

CRecordset::AssertValid();

}

void CSecuriteSet::Dump(CDumpContext& dc) const

{

CRecordset::Dump(dc);

}

#endif //_DEBUG

182

CONCLUSION PARTIELLE

A l'issu de cette troisième partie dont les chapitres ont été consolidés par le titre « Conception du système d'information » et dont la raison de sa rédaction est double, nous avons compris, comme l'a dit le Prof M'VIBUDULU que l'informatisation ne s'improvise pas, qu'il est impérieux de songer également à une conception du futur système d'information avant de penser sa réalisation. En premier lieu, nous avons répondu à l'exigence académique relative à l'élaboration d'un mémoire de fin d'études en Informatique de Gestion afin de démontrer la maîtrise des méthodes et techniques de conception des systèmes d'information, qui était l'objectif principal de l'entreprise de ce travail.

En second lieu, nous avons cherché à développer la décision retenue lors de l'Etude préalable du système existant. C'est-à-dire, compte tenu des avantages irréprochables voire incontournables du « scénario de l'informatisation » par rapport à celui de la « gestion manuelle », nous avons mené une étude détaillée du système actuel en vue de concevoir un nouveau système d'information organisationnel, d'une part ; et d'autre part, de concevoir un nouveau système d'information informatisé ; et cela, par rapport au scénario qui a été retenu : scénario de l'informatisation.

Primo, le premier chapitre était intitulé « Conception du système d'information organisationnel ». Dans ce chapitre, nous avons ressorti les différents modèles conceptuels et organisationnels (traitements et données) issus du processus de « Gestion des inscriptions et réintégrations » et du processus de « Préparation et suivi des délibérations ». Pour ressortir ces modèles, nous n'avons pas vraiment tenu compte des spécifications techniques car celles-ci font l'objet de la conception du système d'information informatisé.

Secundo, dans le deuxième chapitre désigné par « Conception du système d'information informatisé », en tenant compte des spécifications techniques ou des scénarios de mise en oeuvre et de développement, nous avons représenté le futur système d'information par des modèles logiques et physiques (traitements et données) afin de répondre à la satisfaction des besoins des utilisateurs dans le processus de « Gestion des inscriptions et réintégrations » et dans le processus de « Préparation et suivi des délibérations ».

En ce qui concerne les traitements, les scénarios de mise en oeuvre et de développement ont été portées sur le langage de programmation Microsoft Visual Studio 6.0 qui sera utilisé pour mettre au point l'ensemble des traitements issus du modèle logique des traitements du système d'information informatisé. En outre, nous avons également tenu compte de la plate forme des données ;

183

c'est-à-dire, le système de gestion de bases de données à utiliser : Microsoft Access 2002.

C'est ainsi que par les spécifications techniques ou les scénarios de mise en oeuvre ou de développement tirés dans cette partie qui vient d'être close que nous avons songé à la partie consacrée au maquettage - prototypage du produit informatique ou logiciel qui sera utilisé.

184

Quatrième partie

LE MAQUETAGE - PROTOTYPAGE

INTRODUCTION

Si des projets modestes peuvent se satisfaire aisément d'un ensemble de formulaires pour leur documentation, d'un tableau et de feutres pour la conception, le recours à des outils logiciels procure aux concepteurs et aux réalisateurs une assistance certaine.1 En outre, Pour mettre au point des logiciels sophistiqués, dit le professeur KANGA MATONDO E, répondant parfaitement aux besoins des utilisateurs, comme par exemple celui de la « Gestion Académique », il est actuellement nécessaire de faire recours aux méthodes et techniques du « Génie logiciel ».2

Le Génie logiciel aussi appelé le Génie informatique, est un ensemble des méthodes de conception, de mise en oeuvre et de maintenance des produits informatiques.3 Dans le génie logiciel, il est aussi utilisé la technique de

maquettage - prototypage.

Toutefois, il est prudent de ne pas confondre les deux concepts bien qu'ils marchent parfois de pair. Ainsi, nous avons distingué la maquette du prototype. Un prototype est destiné à tester, dans des conditions normales d'utilisation, certaines fonctionnalités de l'application. Tandis que une maquette est essentiellement mise en oeuvre pour valider l'interface homme/machine avec des degrés de réalisme variables (maquette statique, maquette dynamique).4

Le maquettage est d'abord une technique dont le rôle s'est développé pour présenter aux utilisateurs les spécifications détaillées du futur système et obtenir ainsi une meilleure validation.5

Pour une bonne efficacité, au cours du développement, certains prototypes sont montrés aux utilisateurs et aux clients. La démonstration des prototypes présente de nombreux avantages :

1 Dominique NANCI, Bernard ESPINASSE, Bernard COHEN et Henri HECKENROTH, Op. Cit. p. 583.

2 E. KANGA MATONDO, Cours inédit de Génie logiciel, L1 Informatique de Gestion, Edition I.S.C/KIN., année académique 2002 - 2003.

3 Le Petit ROBERT, Dictionnaire de la langue française, Edition Dictionnaires Le ROBERT, Paris 2001, p. 1131.

4 Dominique NANCI et Bernard ESPINASSE Op. Cit., p. 716.

5 Dominique NANCI et Bernard ESPINASSE Idem, p. 288.

185

? l'utilisateur est placé devant des situations d'utilisation concrètes qui lui permettent de mieux structurer ses attentes et de les communiquer à l'équipe de développement ;

? l'utilisateur devient partenaire du projet ; il prend sa part de responsabilité dans le nouveau système et, de fait, l'accepte plus facilement ;

? l'équipe de développement est plus fortement motivée du fait de la proximité de l'objectif ;

? l'intégration des différents composants du logiciel est réalisée de manière progressive, durant la construction, sans effet de big bang à l'approche de la date de livraison ;

? les progrès se mesurent par des programmes démontrables, plutôt que par des documents ou des estimations comme dans le cycle de vie en cascade.1

Dans cette partie, nous allons nous soucier techniquement aux spécifications du futur système tout en structurant et en présentant les différentes maquettes et/ou les différents prototypes dudit système.

En tenant compte de tous ces aspects, nous vous présentons ainsi les maquettes et le prototype de notre application de « Gestion Académique » de la manière suivante :

4.1. ECRAN D'OUVERTURE - BIENVENUE DANS GESTAC

1 Pierre-Alain MULLER et Nathalie GAERTNER, Modélisation objet avec UML, Deuxième édition, Editions

EYROLLES, Paris 2001, p. 297.

186

4.2. ENVIRONNEMENT DE TRAVAIL GESTAC

Dans le souci de rendre ce mémoire aussi complet que possible, nous vous renvoyons au CD d'accompagnement afin de se rendre compte de ce qui a été implémenté et généré.

187

CONCLUSION PARTIELLE

La détermination du retour sur investissement est assez difficile à effectuer dans le cas de l'informatique, en raison essentiellement de l'immatérialité des logiciels et du manque d'éléments objectifs pour apprécier a priori leur coût. Il faut rechercher, un équilibre entre la fiabilité de l'estimation des coûts et le délai nécessaire pour produire cette estimation. L'estimation fausse immédiate ou le coût exact connu à la fin du développement n'étant pas acceptables, il est judicieux de procéder par étapes, c'est-à-dire d'affiner progressivement une estimation préalable.

C'est ainsi que nous avons pensé à affiner progressivement cette estimation par une simulation, avec la technique de maquettage - prototypage, du produit informatique qui sera utilisé. Nous avons ainsi tenu compte du système d'exploitation et surtout du langage de programmation (Microsoft Visual Studio 6.0) qui sera utilisé pour mettre au point l'ensemble des traitements issus du modèle logique des traitements du système d'information informatisé. Nous avons également tenu compte de la plate forme des données donnant lieu aux modèles physiques des traitements ; c'est-à-dire, le système de gestion de bases de données à utiliser : Microsoft Access 2002.

188

CONCLUSION GENERALE

Ouf ! Enfin, on respire1. Nous respirons réellement car nous sommes au terme de cette grande et vaste entreprise de notre sujet qui s'est intitulé « Conception d'un système d'information de Gestion Académique », cas de l'Institut Supérieur de Commerce de Kinshasa, en sigle l'I.S.C./KIN.

Au parcours de ce sujet, nous avons eu à répondre à deux préoccupations majeures. D'une part, nous avons essayé de répondre à l'exigence académique renvoyant le récipiendaire à rédiger un mémoire, travail de fin de cycle, avant l'obtention du diplôme de licencié en Informatique de Gestion dans le département de "Conception des Systèmes d'Information" à l'Institut Supérieur de Commerce de Kinshasa... Et d'autre part, à embraser ou à éclairer vivement comment une informatisation d'un système d'information de gestion académique peut être envisagée et concrétisée avec la méthode Merise partant de l'analyse à la conception.

En plus, la présentation de cette étude nous a été, en particulier, dictée par la rareté de celle-ci. Dans le domaine de recherche scientifique en informatique de gestion, il y avait absence des preuves tangibles et approfondies sur la modélisation des perspectives statiques et dynamiques d'un Système d'Information de Gestion Académique avec la méthode Merise.

Après le parcours de différentes étapes d'informatisation, nous nous sommes assuré maintenant que la méthode Merise, en ce qui concerne l'analyse et la conception des systèmes d'informations est la voûte ou la clé pour la réussite d'un projet. Elle conduit et cadre le projet ; et elle permet de visualiser toutes les perspectives des propriétés et des divers comportements du domaine d'études : les vues statiques et dynamiques de tout système d'information à informatiser. En plus, l'utilisation de la méthode Merise pour cette étude est valable ; car, « Merise, c'est une méthode conçue pour l'élaboration d'un système d'information de qualité, c'est-à-dire strictement conforme à l'expression des besoins, dans le respect des délais et des coûts.2 Car, dit Serge BOUCHY : "La qualité est avant tout son aptitude à satisfaire les besoins des utilisateurs"3

1 ROBERT, Dictionnaire Le Petit Robert, Edition Dictionnaires le Robert, Paris, 2001.

2 Préface de Gilbert ABOUHAIR, in Jean-Pierre BASILE, l'application de Merise, édition EYROLLES, Paris 1989, p.VII.

3 Serge BOUCHY, Ingénierie des systèmes d'information évolutifs, édition EYROLLES, Paris 1994, p. 171.

189

Pour parvenir à cette confirmation de l'efficacité de la méthode Merise, et comme "en informatique, la modélisation consiste tout d'abord à décrire un problème, puis à décrire la solution de ce problème : ces activités s'appellent respectivement l'analyse et la conception"1 de système d'information de « Gestion Académique », nous avions organisé et structuré ce travail, hormis l'introduction générale et la conclusion générale, autour de quatre grandes parties.

La première partie, intitulée « Cadrage du projet de Gestion Académique », s'est intéressé, dans le premier chapitre, au planning prévisionnel de réalisation du projet en vue de suivre le déroulement du projet et d'estimer son coût ; dans le deuxième chapitre, aux concepts systémiques dans le but de maîtriser l'approche systémique dont ils sont issus ; et enfin, dans le troisième chapitre, aux concepts de la méthode Merise afin de comprendre les vocables à utiliser lorsque nous nous servons de ladite méthode.

La deuxième partie a oscillé autour de l'« Etude préalable du système d'informations » et englobe cinq chapitres. Dans cette partie, nous avons bien voulu présenter en premier lieu l'Institut Supérieur de Commerce de Kinshasa, en sigle I.S.C./KIN afin de comprendre son ossature générale et globalisante. En deuxième lieu, l'Analyse de l'existant nous a permis d'appréhender la structuration réelle des différents postes de travail ainsi que les différentes informations manipulées en son sein. En troisième lieu, la critique de l'existant nous a facilité de cerner les points critiques ou faibles et forts du système d'information actuel. Ensuite, en quatrième lieu, les scénarios de conception nous a éclairé sur les deux scénarios de la gestion manuelle et du scénario de l'informatisation du système d'information actuelle. Enfin, en dernier lieu, le choix d'une meilleure solution, celle qui nous a amené à envisager une informatisation du projet de Gestion Académique.

La troisième partie s'est préoccupée à la « Conception du système d'information » et s'est structurée en deux points. D'une part, dans le chapitre premier, nous avons projeté les études sur la Conception du système d'information organisationnel. Et d'autre part, dans le deuxième chapitre, nous nous sommes concentré sur les études qui s'articulent sur la Conception du système d'information informatisé.

Primo, le premier chapitre était intitulé « Conception du système d'information organisationnel ». Dans ce chapitre, nous avons ressorti les différents modèles conceptuels et organisationnels (traitements et données) issus du processus de « Gestion des inscriptions et réintégrations » et du

1 Pierre-Alain MULLER et Nathalie GAERTNER, Op. Cit. , p. 13.

? La contrainte d'une rédaction d'un mémoire, travail de fin de cycle, en Informatique de Gestion. Et enfin,

190

processus de « Préparation et suivi des délibérations ». Pour ressortir ces modèles, nous n'avons pas vraiment tenu compte des spécifications techniques car celles-ci feraient l'objet de la conception du système d'information informatisé.

Secundo, dans le deuxième chapitre désigné par « Conception du système d'information informatisé », tenant compte des spécifications techniques ou des scénarios de mise en oeuvre et de développement, nous avons représenté le futur système d'information par des modèles logiques et physiques (traitements et données) afin de répondre à la satisfaction des besoins des utilisateurs dans le processus de « Gestion des inscriptions et réintégrations » ainsi que dans celui de « Préparation et suivi des délibérations ».

En ce qui concerne les traitements, les scénarios de mise en oeuvre et de développement ont été portées sur le langage de programmation Microsoft Visual Studio 6.0 qui sera utilisé pour mettre au point l'ensemble des traitements issus du modèle logique des traitements du système d'information informatisé. En outre, nous avons également tenu compte ici des contraintes techniques de Microsoft Access 2002.

Enfin, la quatrième partie s'est focalisée sur le « Maquettage - prototypage » afin de simuler le produit logiciel qui sera réalisé et mis en oeuvre dans le système d'information futur.

C'est ainsi que nous avons pensé à affiner progressivement cette estimation par une simulation, avec la technique de maquettage - prototypage, du produit informatique qui sera utilisé. Nous avons ainsi tenu compte du système d'exploitation et surtout du langage de programmation (Microsoft Visual Studio 6.0) qui sera utilisé pour mettre au point l'ensemble des traitements issus du modèle logique des traitements du système d'information informatisé. Nous avons également tenu compte de la plate forme des données donnant lieu aux modèles physiques des traitements ; c'est-à-dire, le système de gestion de bases de données à utiliser : Microsoft Access 2002.

De tout ce qui précède, la matière faisant l'objet de notre problématique et de l'hypothèse ainsi formulée nous semble être épuisée et nous en sommes très content. En d'autres mots et en guise d'un rappel, nous avons répondu à deux préoccupations majeures, notamment :

191

? L'élévation de l'équivoque ou l'obscurcissement sur une informatisation d'un système d'information de gestion académique avec la méthode Merise partant de l'analyse à la conception.

192

BIBLIOGRAPHIE

A. OUVRAGES LUS

1. ATHERTON P, Manuel pour les systèmes et services d'information, Ed. UNESCO, 7 place de Fontenoy, 75700 Paris, 1977.

2. BANOS b et MALBOSE G, Merise pratique : Informatiser la fonction achat, Ed. EYROLLES, Paris, 1989.

3. BASILE J.P, L'application de Merise, édition EYROLLES, Paris 1989.

4. BERTHET C, Informatique de gestion, Ed. EYROLLES, Paris, 1987.

5. CARER C et AMAZOUZ K, Micro Mémento : bbase 3+, édition EbIMICRO, Paris, 1988.

6. bIONISI b., L'essentiel sur Merise, 5ème tirage 2001, Editions EYROLLES, Paris, 1998.

7. BOUCHY S, Ingénierie des systèmes d'information évolutifs, édition EYROLLES, Paris, 1994.

8. CARbON A et bABANCOURT C, Initiation à l'algorithmique objet : Modélisation avec UML et exemples de code en Java et C++, Éditions EYROLLES, Paris, 2001.

9. CASTELLANI X, Méthodes générales d'analyse des applications informatiques (MCX), tome 0, Ed. MASSON, Paris, 1987.

10. GARbARIN G, Bases de données objet & relationnel, Edition EYROLLES, Paris, 1999.

11. GEbIN M, Méthode de conduite des projets informatiques, les éditions d'organisations, Paris, 1990.

12. HAINAUT J.L, Bases de données et modèles de calcul : Outils et méthodes pour l'utilisateur, 3ème édition, Edition bUNOb, Paris, 2002.

13. MARTIN b, Base de données, méthode pratique sur maxi et mini-ordinateurs, Ed. bUNOb, Paris, 1980.

14. MATHELOT P, Cours IMI (non publié), H. TARbIEU, A. ROCHFELb, R. COLETTI, La méthode Merise, Editions d'Organisations, Paris, 1989.

15. MULLER P.A et GAERTNER N, Modélisation objet avec UML, 2ème édition, 2ème tirage, Editions EYROLLES, Paris 2001.

193

16. M'VIBUDULU KALUYIT KAKO A.J, Initiation aux modèles, méthodes et

pratique de la recherche

opérationnelle, édition CRSAT,
Kinshasa - RDC 2000.

17. NANCI D, ESPINASSE B, COHEN B et HECKENROTH H, Ingénierie des systèmes d'information avec MERISE : vers une deuxième génération, Ed. SYBEX, Paris, 1992.

18. NANCI D, ESPINASSE B, Ingénierie des systèmes d'information Merise, Deuxième génération, Troisième édition, Ed. SYBEX, Paris... 1996.

19. PHILIPP J, Initiation à la micro-informatique, Ed. EYROLLES, Paris, 1990.

20. REIX R, Informatique appliquée à la comptabilité et à la gestion, Tome 2, les éditions FOUCHER, Paris 1980.

21. ROBERT, Dictionnaire Le Petit Robert, Edition Dictionnaires le Robert, Paris, 1990.

22. ROBERT, Dictionnaire Le Petit Robert, Edition Dictionnaires le Robert, Paris, 2001.

23. THOMAS R et LEMBERG H, Précis d'informatique, Ed. EYROLLES, Paris, 1989.

24. TOWNSEND C, Programmer en Dbase IV, Ed..., 1989.

B. NOTES DE COURS LUES

1. APANGWA, Notes de cours inédit de Théorie de graphes, L2 Informatique, I.S.C/KIN, année académique 2002 - 2003.

2. BIANTISU MULONGO, Cours inédit d'Etude des Logiciels de Gestion, 3ème Graduat Informatique, I.S.C/KIN., année académique 2002 - 2003.

3. KANGA MATONDO E, Cours inédit de Génie logiciel, L1 Informatique de Gestion, I.S.C/KIN., année académique 2002 - 2003.

4. MPUTU KINSALA, Notes de cours inédit de Techniques de base de données, 3ème graduat info, I.S.C./KIN., année académique 1998 - 1999.

5. MPUTU KINSHASA, Notes de cours inédit de Bases de Données sur les Micro-ordinateurs, 3ème graduat en Informatique de Gestion, ISC/KIN, année académique 1998 - 1999.

194

6. M'VIBUDULU K., Notes de cours inédit de Méthodes d'analyse informatique, G/3 Informatique, I.S.C/KIN., Année académique 19971998.

C. TRAVAIL DE FIN DE CYCLE LUS

1. LIMEKA LI-MABILA, Conception et développement d'une base de données pour la gestion et le suivi des étudiants dans une organisation d'enseignement, I.S.C/KIN, Kinshasa - RDC, 1998-1999.

195

TABLE DES MATIERES

INTRODUCTION GENERALE 1

1. PROBLEMATIQUE ET HYPOTHESES 5

2. CHOIX ET INTERET DU SUJET 6

3. LIMITATION DE L'ETUDE 7

4. METHODES ET TECHNIQUES UTILISEES 8

5. PLANNING PREVISIONNEL DE REALISATION DU PROJET 9

6. SUBDIVISION DU TRAVAIL 10

PREMIERE PARTIE 11

CADRAGE DU PROJET DE GESTION ACADEMIQUE 11

INTRODUCTION 11

CHAPITRE 1ER : PLANNING PREVISIONNEL DE REALISATION DU PROJET 12

1.1. DEFINITION DU PROJET 12

1.2. CONDITIONS PREALABLES D'ACCOMPLISSEMENT D'UN PROJET 12

1.3. LE PLANNING DU PROJET AVEC LE DIAGRAMME DE GANTT 14

CHAPITRE 2EME : CONCEPTS SYSTEMIQUES 17

2.1. CONTRIBUTION DE LA SCIENCE DES SYSTEMES 17

2.2. DEFINITION DE SYSTEME 17

2.3. ETAPES D'ANALYSE DES SYSTEMES 18

2.4. TECHNIQUES DE RECUEIL DES INFORMATIONS 19

2.5. HYPOTHESES DU PARADIGME SYSTEMIQUE 19

2.6. MODELISATION SYSTEMIQUE DE L'ENTREPRISE 20

2.7. TYPOLOGIE DES SYSTEMES D'INFORMATION 22

2.8. FONCTIONS DU SYSTEME D'INFORMATION DANS L'ENTREPRISE 23

2.9. INFORMATISATION D'UN SYSTEME D'INFORMATION 24

CHAPITRE 3EME : CONCEPTS DE LA METHODE MERISE 25

3.1. ORIGINES ET EVOLUTION DE LA METHODE MERISE 25

3.2. LES TROIS COMPOSANTS DE LA METHODE MERISE 29

CONCLUSION PARTIELLE 32

DEUXIEME PARTIE 33

ETUDE PREALABLE DU SYSTEME D'INFORMATION 33

INTRODUCTION 33

CHAPITRE 1ER : PRESENTATION GENERALE DE L'I.S.C./KIN. 35

2.1. BREF APERÇU HISTORIQUE 35

2.2. STATUT JURIDIQUE 37

2.3. LES OBJECTIFS FONDAMENTAUX 38

2.4. L'ORGANISATION ET LE FONCTIONNEMENT 38

2.5. ORGANIGRAMME FONCTIONNEL DE L'I.S.C/KIN 41

CHAPITRE 2EME : ANALYSE DE L'EXISTANT 42

2.1. LE SOUS-ENSEMBLE REPRESENTATIF (S.E.R.) 42

2.2. LA DESCRIPTION DU S.E.R. 46

2.3. LES REGLES DU SOUS-ENSEMBLE REPRESENTATIF 73

CHAPITRE 3EME : CRITIQUE DE L'EXISTANT 78

3.1. CRITIQUE SUR LE SCHEMA DIRECTEUR INFORMATIQUE 78

3.2. CRITIQUE SUR LE CALENDRIER DES ACTIVITES 78

3.3. CRITIQUE SUR LES TACHES ET POSTES DE TRAVAIL 79

3.4. CRITIQUE SUR LES FICHIERS DE DONNEES 79

3.5. CRITIQUE SUR LES DOCUMENTS 80

3.6. CRITIQUE SUR LES MOYENS MATERIELS ET LOGICIELS 80

3.7. CRITIQUE SUR LES MOYENS HUMAINS 81

CHAPITRE 4EME : SCENARIOS DE CONCEPTION 82

196

4.1. SCENARIO D'UNE GESTION MANUELLE 82

4.2. SCENARIO D'UNE INFORMATISATION 83

CHAPITRE 5EME : CHOIX D'UNE MEILLEURE SOLUTION 85

CONCLUSION PARTIELLE 86

TROISIEME PARTIE 88

CONCEPTION DU SYSTEME D'INFORMATION 88

INTRODUCTION 88

CHAPITRE 1ER : CONCEPTION DU SYSTEME D'INFORMATION ORGANISATIONNEL (S.I.O) 90

1ère Section : MODELISATION CONCEPTUELLE DES TRAITEMENTS 90

2ème Section : MODELISATION CONCEPTUELLE DES DONNEES 95

3ème Section : MODELISATION ORGANISATIONNELLE DES TRAITEMENTS 103

4ème Section : MODELISATION ORGANISATIONNELLE DES DONNEES 110

CHAPITRE 2EME : CONCEPTION DU SYSTEME D'INFORMATION INFORMATISE (S.I.I) 121

Section 0 : SCENARIOS DE MISE EN OEUVRE ET DE DEVELOPPEMENT 121

Section 1 : MODELISATION LOGIQUE DES TRAITEMENTS 125

Section 2 : MODELISATION LOGIQUE DES DONNEES 149

Section 3 : MODELISATION PHYSIQUE DES DONNEES 165

Section 4 : MODELISATION PHYSIQUE DES TRAITEMENTS 172

CONCLUSION PARTIELLE 182

QUATRIEME PARTIE 184

LE MAQUETAGE - PROTOTYPAGE 184

INTRODUCTION 184

4.1. ECRAN D'OUVERTURE - BIENVENUE DANS GESTAC 185

4.2. ENVIRONNEMENT DE TRAVAIL GESTAC 186

CONCLUSION PARTIELLE 187

CONCLUSION GENERALE 188

BIBLIOGRAPHIE 192

A. OUVRAGES LUS 192

B. NOTES DE COURS LUES 193

C. TRAVAIL DE FIN DE CYCLE LUS 194

TABLE DES MATIERES 195






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"Des chercheurs qui cherchent on en trouve, des chercheurs qui trouvent, on en cherche !"   Charles de Gaulle