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La gestion participative d'une réserve naturelle en territoire de Mwenga « cas de la réserve d'Itombwe (RDC ) »

( Télécharger le fichier original )
par Dénilson LUSU MWANGA
Institut supérieur de tourisme Istou/ Goma ( RDC ) - graduat en sciences touristiques 2011
  

Disponible en mode multipage

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REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO

MINISTRE DE L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET UNIVERSITAIRE

INSTITUT SUPERIEUR DE TOURISME

ISTOU/GOMA

B.P 3336

LA GESTION PARTICIPATIVE D'UNE RESERVE
NATURELLE EN TERITOIRE DE MWENGA

« Cas de la réserve d'ITOMBWE »

Présenté par: LUSU MWANGA Dénilson

Travail de fin de cycle présenté et

Défendu en vue de l'obtention de diplôme de graduat en sciences touristique.

Option : Tourisme et Gestion de l'environnement

Directeur : Dr. KAKULE MUKUHI Victor

Année Académique 2011-012

EPIGRAPHE

« La consultation des populations riveraines de la forêt est obligatoire pour garantir la paix sociale et la jouissance paisible des forêts concédées »

Code forestier

DEDICACE

A toi notre regretté père Alexandre MWANGA qui nous a quitté avant que mûrissent les fruits pour lesquels tu avais enduré tant de peines et souffrances, promoteur de carrière et de conscience, symbole de persévérance ;

A toi notre mère Régine BALOLWA, berceau de vie et d'amour, c'est grâce à ta tendresse, tes sacrifices et tes sages conseils que nous avons pu atteindre ce niveau ;

A vous nos frères et Soeurs, Kadherwa Lwambwa, Mathias Kwabene, Wakilongo, Guy Kandolo,Twendilonge, Line Kipenzi, Mwamini la grande, Lydia Kumingi, ,Kubota,Gisele Nkundwa, Bethymbula, Sandra Mikenzi , Munyengelwa, Songa , Kito et Ombeni pour votre amour fraternel ;

A vous oncles, Tantes, cousines, cousins, nièces, neveux et collègues pour votre affection sans cesse et pour toutes vos contributions pour l'accomplissement de ce travail ;

A  vous bien aimés frères et soeurs en Christ, pour votre soutien spirituel et matériels ;

A vous ma future épouse et mes enfants, trouvez ici un exemple pour imiter.

A vous tous, nous présentons ce travail.

REMERCIEMENTS

Ce travail ne constitue qu'une étape sur le long chemin que nous avons emprunté depuis quelques années aussi bien dans l'acquisition des connaissances scientifiques que dans la recherche de la vérité.

A l'Eternel Dieu qui agit en nous avec puissance. Et quand nous lui demandons quelque chose, il fait beaucoup plus ! Oui, sa puissance dépasse tout ce qu'on peut imaginer ! Pour son soutien permanent dans la réalisation de notre destin ! A lui la gloire, dans l'Eglise et par le Christ Jésus, dans tout les temps et pour toujours ! Amen ;

Nous devons beaucoup aux responsables de la gestion de l'ISTOU et le Directeur, qui avec le concours de ses collaborateurs vient de faire de nous, ce que nous sommes aujourd'hui.

Nos sincères remerciements à mon Directeur Docteur KAKULE MUKUHI Victor

Pour avoir accepté de diriger ce travail. Votre intérêt bien veillant, votre savoir et vos nombreuses et utiles suggestions nous ont été d'une importance capitale.

Notre gratitude s'adresse également à tout le corps professoral de l'ISTOU qui s'est dévoué corps et âme afin d'assurer notre formation de qualité de gestionnaire de l'Environnement.

Qu'il nous soit permis d'exprimer notre très grande et profonde reconnaissance

A nos amis de lutte, avec lesquels nous avons passé les moments de bonheur et de malheur Aline KAHINDO, Dieudonné MUGOMBO, Freddy FAZILI.

SIGLE ET ABREVIATION

GP  : Gestion participative

GRN  : La gestion des ressources naturelles

ICCN  : Institut Congolaise de la Conservation de la Nature

ISTOU  : Institut Supérieure des Tourismes

NUED  : Nation unies sur l'environnement et le développement de RIO de JANEIRO au BRESIL

R.D. Congo  : République Démocratique du Congo

RACCOMI  : Réseau des associations communautaire pour la conservation du massif d'ITOMBWE

RNI  : Réserve Naturelle d'ITOMBWE

O .INTRODUCTION

0.1. ETAT DE LA QUESTION

La gestion participative des ressources naturelles fait l'objet de plusieurs discussions et recherches scientifiques sur le fond humanitaire.

Nous ne sommes pas le premier à aborder la question de la gestion commune des aires protégées dans sa globalité.

Ainsi, d'autres chercheurs nous ont précéder parmi le quel nous citons :

KAGEMANA blaise Pascal, dans son étude sur l'apport du Parc National de Volcans au développement socio économique du RWANDA, Il a préconisé une collaboration étroite entre les différents services d'exploitation et des gestions des aires protégées oeuvrant dans la région ou l'ICCN (Institut Congolaise de la Conservation de la Nature) en R.D. Congo, ORTPN au RWANDA et UWA en UGANDA jouent un rôle globalisant d'échange sur l'environnement et l' Eco système 1(*).

SIMWERAY KAHOMBO, dans son travail intitulé « Crainte et attente de la population de PINGA face à l'existence d'une réserve communautaire : Cas de la RECOPRIBA » a montré que 69,2% de la population craint de voir transformer leur terre en Parc National et insatisfaite des attentes liées à la création d'une réserve. Toute fois, une population estimée à 48,3% des enquêtés est toujours en attente des promesses des réalisations2(*).

De leur part, les gestionnaires de développement des milieux ruraux : JOHN ANDIANG et YEMBE CYRIL avec leur ouvrage intitulé  « gestion participative des espèces sauvage en Afrique centrale » la nécessité d'une conservation communautaire pour une gestion durable d'une aire protégée tout en précisant les menaces aux quels cette approche est confrontée3(*).

1. BAENI KIFUNZI DAVID à son tour, dans son étude sur l'analyse de l'approche sur la conservation communautaire des primates dans les forêts protégées du KIVU, a montré les retombées de la gestion de ressource naturelles qui se pose en terme d'adaptation des techniques d'exploitation et de préservation de la biodiversité à la nécessité de promouvoir l'adhésion et la participation de communautés locaux dans la gestion durable des ressources naturelles4(*).

Compte tenu de ce qui précède, nous avons choisie d'orienter nos

Investigations dans le thème intitulé « Gestion participative d'une réserve naturelle en territoire de MWENGA. Cas de la réserve d'ITOMBWE ».

O.2. PROBLEMATIQUE

La gestion participative des ressources naturelles étant un processus de collaboration autour de la réserve avec effet d'accroître l'efficacité et l'efficience dans la gestion des ressources naturelles et de conservation de la biodiversité.

Ce pendant, la conférence de NUED « Nation Unies sur l'Environnement et le Développement de RIO de JANEIRO au BRESIL, marque le départ d'une véritable discutions entre les pays industrialisés et pays en développement pour une gestion équitable des ressources naturelles à l'échelle planétaire, ainsi que les problèmes environnementaux qui présente sur les pressions de l'opinion publique»5(*)

Cette nécessité se fait sentir surtout dans les pays africains qui abritent l'essentiel de ces ressources naturelles alors que leur économie et développement reposent sur les exploitations illicites de ressource qu'ils font bien conserver intégrité.

Les groupes ethniques qui se trouvent à l'intérieur et autour de forêt d'Itombwe sont les Balega, Babembe, Bafulero, Banyindu, Bavira, Bashi et Benyamulenge.

Depuis plusieurs siècles, les populations à tradition forestière (Balega, Babembe) vivaient en harmonie avec les autres composantes de la nature (sol, flore, faune, rivière . . .) non seulement parce que la densité démographique était basée aussi au règlement traditionnel dont voici quelques uns :

Un chasseur étranger au clan ou à la famille ne pouvait pénétrer dans la foret sans l'autorisation préalable du responsable, aîné du clan ou de la famille.

A cette occasion, il fallait apaiser les esprits des ancêtres qui gardent la foret par les offrandes et des risques spéciaux. D'autant plus que, pour les peuples indigènes, chaque homme sur terre peut revenir entant qu'esprit dans une planète, un arbre ou une roche. De là naquit certainement le respect qu'ils ont pour chaque élément de l'environnement, (GONZALES 1993)6(*) La chasse aux éléphants ne pouvait se faire que quand il y a deux célibataires au village pour qui les deux pointes d'ivoire serviront de dot. Et, l'on ne pouvait tuer que le mâle adulte, les femelles et les petits éléphants ne faisaient pas l'objet de la chasse.  La période qui va de janvier à mars est appelée «  POMBO », Pendant la quelle la chasse était interdite, et les pièges étaient déterrés, car, considéré comme période où la plupart des femelles sont en gestation. Cependant, le christianisme étant la religion la plus répandue dans la région d'ITOMBWE et de sur croit la plus anthropocentrique que le monde ait connu. Celui-ci non seulement établit un dualisme entre l'homme et la nature, mais encore affirme que c'est Dieu qui veut que l'homme exploite la nature pour ses propres fins ... Ainsi, les esprits dans les objets naturels, qui protégeaient auparavant la nature contre l'homme sur l'esprit dans ce monde fut confirmé et les vieilles inhibitions en vers l'exploitation de la nature s'effondrèrent (Linon White, 1967) Ces principales activités qui s'attaquent farouchement sur la biodiversité d'ITOMBWE sont : l'élevage, l'agriculture , la chasse, la coupe des bois et le siège des bois, et la fabrication des braises .

Au cours de ce travail, vu les problèmes aux quels font fassent les aires protégées dans le quotidien de la population, nous altérons à l'étude sur la gestion participative d'une réserve naturelle en territoire de MWENGA. Cas de la réserve d'ITOMBWE.

Eu égard à ce qui précède, les questions suivantes méritent d'être posées.

Ø Comment se fait la gestion de la Réserve Naturelle d'ITOMBWE  (RNI) ?

Ø Cette gestion est -elle efficace ?

0. 3. HYPOTHESES

Les hypothèses sont des réponses provisoires, des propositions aux problèmes posés que l'on cherche à vérifier tout au long de recherche7(*).

Eu égard à ce qui précède, nous formulons les hypothèses ci-après :

- La gestion participative du RNI se ferait par l'organisation des patrouilles mixtes à la réserve.

- Cette gestion serait efficace, si la collaboration en matière de gestion participative est respectée et redynamisée par les Entités et les responsables Administratifs du RNI.

Toute fois, la gestion et la sensibilisation en matière de conservation de la biodiversité doivent s'étendre aux réserves protégées

0. 4 .OBJECTIF DU TRAVAIL

0.4.1. Objectif global

A la réalisation de notre travail nous avons l'objectif de se rendre compte du niveau de participation de la population dans la gestion de la réserve.

0.4.2. Objectif spécifique

Pendant notre travail, nous nous sommes assigné les objectifs ci après :

Montrer le mode de gestion de la Réserve ;

1) Evaluer le degré de participation de la population dans la gestion.

2) Identifier les bénéfices que la population tire de la réserve

3) Comprendre le niveau de satisfaction des besoins de la population

4) Relever les attentes et craintes de la population faces à l'existence de la Réserve

0.5. CHOIX ET INTERET DU SUJET

En traitant ce sujet, nous voulons déceler les maux qui rongent le domaine de gestion participative d'une réserve naturelle, identifier leurs causes afin de proposer des solutions collaboratrices adéquates, si pas durable au développement d'une gestion rationnelle et profitable aux milieux.

Nous suggérons que ce travail servira d'outil dans différentes institutions de cinq territoires de massif d'ITOMBWE ayant la sauvegarde directe de cette biodiversité dans leurs attributions.

Sur les plans théoriques, ce travail permettra aux autres d'avoir une conception globale sur la gestion de la réserve naturelle pour une conservation durable et son impact sur la vie socio économique, culturelle des populations vivant dans la région d'ITOMBWE

Concernant l'intérêt scientifique, finaliste du premier cycle supérieur, ce travail est une exigence Académique à la quelle tout étudiant à la fin d'un cycle d'étude supérieur doit répondre.8(*)

Ainsi, il servira éventuellement d'un guide de mémoire de connaissance pour tout étudiant et chercheur dans la conservation et gestion participative de la nature et ses corollaires.

Le sujet a été choisi aussi dans le but de renforcer notre propre connaissance en matière de conservation « durable de la gestion participative d'une réserve naturelle car ne serions nous pas honteux de voir nos espèces disparaître telle que : les gorilles de montagne, les buffles, bambous, éléphants, l'oiseaux » (Prigogine); a cet effet, nous avons un devoir moral et patriotique de gérer et sauvegarder nos réserves naturelles , sa biodiversité pour une meilleure gestion de ces écosystèmes et pour que la population nationale qu'internationale trouvent sa part dans la gestion durable de ses réserves sur le plan économique, culturel et physique de la population riveraine.

0.6 METHODES ET TECHNIQUES UTILISEES

Tout chercheur qui veut réaliser un travail scientifique se propose des méthodes et techniques à suivre en vue d'atteindre la vérité.

0.6.1. Méthodes

Le mot méthode est définie par Madeleine GRAWITZ comme «  un ensemble des opérations intellectuelles par les quelles une discipline cherche à atteindre les vérités qu'elles pour suit, les démontre et les vérifie »8(*).

Selon M GRAWITZ, la méthodologie est un processus constitué de l'ensemble d'opérations intellectuelles par les quelles une discipline cherche à atteindre les vérités qu'elles poursuivent, les démontre, les vérifie. Les méthodes suivantes nous ont été utiles :

· La méthode descriptive s'occupe de la description de réalité des faits, elle nous a aidés à décrire le lieu de notre étude dans son ensemble à fin d'interpréter les différents phénomènes appropriés sur la gestion des réserves dans la région d'itombwe.9(*)

· Méthode historique : nous essayerons d'analyser et d'interpréter les résultats d'une collaboration participative sur les écosystèmes d'itombwe et son impact sur la population riveraine, sur l'économie environnementale de ressources de l'Afrique concerné et sur l'évolution des sous espèces endémiques protégées de puis la création d'une organisation internationale de conservation de la nature oeuvrant dans la gestion du massif D'ITOMBWE(Réserve D'ITOMBWE).

- La méthode analytique a été utilisée lors du traitement des données et l'interprétation des résultats.

Pour recueillir les renseignements dont nous avions besoin, nous avons utilisé la méthode d'enquête. Comme le disent si bien Polit et Hungler9(*), le terme « enquête » désigne toute activité de recherche au cours de laquelle le chercheur recueille des données auprès d'une portion de la population en vue d'en examiner Ies caractéristiques, opinion ou intention. Ainsi, Polit et Hungler10(*) écrit que le propre d'une méthode est d'aider à comprendre au sens large les résultats de la recherche scientifique, le processus de la recherche elle-même.

De ce fait, dans les lignes qui suivent, nous présenterons successivement la population d'étude et l'échantillon, les techniques de récolte et de traitement des données, et enfin les difficultés auxquelles nous nous sommes butées tout au long de notre démarche.

0.6.1.2. Population d'étude

11(*)Définit la population comme l'ensemble d'individus, auquel s'applique une étude. Les limites de cette population et ses caractéristiques sont définies en fonction des objectifs de l'enquête.

Nous avons interrogé tour à tour quelques responsables de la RNI , quelques travailleurs dans la RNI , quelques membres des communautés locales vivant autour du RNI et certains chefs coutumiers des entités où loge la RNI en vue de recueillir leurs idées sur la gestion de cette réserve qui fait parti de leur entités territoriales et administrative. Nos enquêtés sont au nombre de 70.

0.6.1.3. Echantillon d'étude

D'après R.MUCCHIELLI 12(*), l'échantillon est une partie d'une quantité permettant par appréciation de connaître la totalité de la chose. Comme notre cible d'étude quelques responsables de la RNI, quelques travailleurs dans la RNI, quelques membres des communautés locales vivant autour du RNI et certains chefs coutumiers, nous n'avons pas travaillé avec tous les responsables qu'on a trouvés présent au lieu de service. Pour faire partie de notre échantillon, il faut être responsable du service et qu'on vous retrouve au bureau pour répondre à notre questionnaire d'enquête.

Nous nous sommes servies de la technique de tirage non aléatoire dans notre enquête.

la technique de boule de neige qui consiste a trouvé un enquêté qui aide l'enquêteur à trouver un autre enquête, nous a servi à trouver notre population cible.

Signalons que notre échantillon n'est pas exhaustif au regard au nombre élevé de notre population cible et cela s'explique du fait que la taille de la population et n'est pas égale à la taille de l'échantillon.

0.6.2 TECHNIQUES

Ø Technique documentaire

Ø Technique d'observation

Ø Technique de collecte des données

Ø Technique d'interview

0.6.2.1. Technique de collecte des données

13(*) Disent qu'il existe plusieurs techniques de collecte des données, telles que : l'observation, l'expérimentation, l'interview, le questionnaire, etc.

Toute recherche doit comporter l'utilisation des procédés opératoires, rigoureux bien définie, transmissibles, susceptible, d'être appliqué à nouveau dans les mêmes conditions

Adaptées au problème. C'est ainsi que, nous nous sommes servi de techniques : documentaire,

D'observation directe et d'interview afin de recueillir des données vérifiables.

0.6.2.2. Technique documentaire :

Nous avons faits recourt à cette technique en récoltant les documents écrits.

0.6.2.3. Technique d'observation :

La région d'Afrique centrale regorge plusieurs curiosités, ainsi, notre travail s'est caractérisé par des descentes sur terrain pour s'enquérir des réalités de la gestion des biotopes se trouvant dans cette région faunique et floristique.

0.6.4.3. Technique Interview

Le guide d'interview est constitué essentiellement des questions relatives à la gestion,

Participative d'une réserve naturelle dans les différentes réserves d'étude. Nous nous sommes entretenus avec les acteurs impliqués dans cette gestion participative. 14(*)

Pour notre recherche, nous avons utilisé le questionnaire, pour la collecte des données. Notre étude a un caractère descriptif et analytique, mais aussi transversal.

14(*)Dit que le questionnaire est un moyen de communication essentiel entre l'enquêteur et l'enquêté. C'est un guide préfabriqué, précis, parfois détaillé, identique à tous les sujets enquêtés. Il comporte une série des questions concernant les problèmes sur lesquels on attend de l'enquêté une information.

S'il est bien rédigé, il regorge une double fonction :

· Il place toutes les personnes interrogées dans la même situation psychologique ;

· Il facilite le dépouillement et assure la comparabilité des réponses.

Quant à ses inconvénients, LANDSHEERE15(*) note qu'il couvre difficilement tous les aspects d'un problème et fréquemment, les questions sont posées en fonction de la manière dont l'enquêteur perçoit la situation. Les sujets, à leur tour donnent les opinions tout aussi entachées de subjectivité.

Pour élaborer notre questionnaire, nous avons considéré les questions de recherche, les objectifs et les hypothèses. Les questions mises au point sont ouvertes et fermées :

· Une question est ouverte, quand elle donne au sujet la possibilité de formuler ses propres réponses avec son propre matériel ;

· Elle est fermée, quand elle met le sujet devant un choix limité des réponses.

Dans notre étude, le questionnaire est construit autour de deux thèmes, à savoir :

· L'identité du répondant ;

· Les données sur la gestion participative de la RNI .

0.6.5. Administration du questionnaire

En rapport avec l'administration du questionnaire, R.MUCCHIELLI16(*), distingue deux modes :

· L'auto-administration ou administration directe : c'est lorsque le sujet ou l'enquêté rempli lui-même le questionnaire ;

· L'administration indirecte : c'est quand on pose des questions au sujet et l'on note ses réponses. C'est l'auto-administration que nous avons utilisé.

Pour notre travail, nous avons utilisé la technique d'analyse systématique appelée « analyse du contenu » pour le dépouillement de nos questions. Pour R.MUCHIELLI 17(*), l'analyse de contenu est une méthode visant à analyser le sens d'un texte en prenant en considération toutes les composantes de celui-ci. Selon L. BARDIN18(*), l'analyse du contenu comprend un ensemble de technique d'analyse de contenu, visant par des procédures systématiques et objectives, la description de contenu, des messages ; dans le but d'obtenir des indications (quantitative ou non) permettant l'inférence de connaissances relatives aux conditions de production et de réception..

0.6.6. Technique de traitement des données

Pour traiter nos données, nous avons fait recours au calcul de pourcentage, exprimé par la formule ci-après :

% =

Avec :

% : pourcentage.

f : fréquence.

N : Nombre total des sujets de recherche

Ainsi nous avons utilisés l'Excel pour le traitement de nos données.

0.6.7. Difficultés rencontrées

La réalisation d'un travail scientifique ne se fait pas sans peines, ni difficultés. En ce qui nous concerne, nous nous sommes butés à des situations :

- La distance éloignée du milieu de recherche et l'installation (ISTOU),

- Il fallait traverser beaucoup de Km de voyage et passer encore dans un milieu d'insécurité.

- Accès aux données (il nous a fallut un long voyage dans province voisine du Sud -Kivu).

- Insuffisance des Moyens financiers.

- Les zones de récolte des données étaient à haut risque suite à l'insécurité.

- La zone d'étude est très étendue.

- L'indisponibilité des agents du RNI, à cause de leurs travaux ; et ils nous renvoyaient à des dates ultérieures. Ceci nous a exigé plus de temps que prévus pour l'administration et la récolte des protocoles. Refus pour certains agents de nous livrer les informations et de répondre à notre questionnaire ; et aussi perte de quelques questionnaires par certains enquêtés. Nous avons contournés ces difficultés par la patience que nous nous sommes donné en repassant plusieurs fois et en administrant d'autres questionnaires à la place de ces qui ont perdus.

0.6.8. DELIMITATION DU SUJET

Notre travail porte sur le sujet de la gestion participative d'une réserve naturelle du massif d'ITOMBWE de la RDC, depuis 2008 à 2011 et dans l'espace on se limite dans le territoire de MWENGA

0.8. SUBDIVISION DU TRAVAIL

Hormis l'introduction et la conclusion, l'analyse scientifique de ce thème nous imposera d'articuler le travail à trois chapitres à savoir :

- Le premier chapitre concerne la présentation de la réserve naturelle d'ITOMBWE

- Le deuxième chapitre est consacré aux généralités et description des aires protégées.

- Le troisième chapitre parle sur la présentation des résultats

CHAPITRE I: PRESENTATION DU MILIEU D'ETUDE

1.1. ASPECT GEOGRAPHIQUE

1.1.1. Localisation, relief, sol et hydrographie

Le massif d'Itombwe est situé au Nord Ouest du lac Tanganyika (28° 02'-29 04' E ; et 2° 41'- 3° 52° S) et s'étend sur une vaste région touchant les territoires administratifs de Mwenga, Fizi, Uvira et Walungu.

Ce massif est le plus vaste et, du point de vue conservation, le plus important bloc. Forestier d'altitude dans le Rift albertin ( Wilson, 1990). Il s'etend sur environ 16.000 Km²

À une altitude variant entre 1.500m et 3.475m au Mont Mohi, au nord du massif ; considéré comme le point culmunant de toute la région du Sud- Kivu.

Le massif forestier d'Itombwe fait partie de la dorsale Ouest du Graben Kivu- Tanganyika qui s'élève de 900m à l'Ouest jusqu'à 3.475m d'altitude au mont Mohi.

Les formations géologiques anciennes, préservées sous forme des hauts plateaux lors des mouvements tectoniques de l'ère quaternaire, ont donné naissance au relief actuel.

Géologiquement, le massif est formé par des roches

Métamorphiques et cristallines du précambrien. Ce relief peut être décrit comme une suite de collines allant de 900m à 1.500m d'altitude à l'Ouest, suivi d'un faible escarpement(1.500-2.00m) dans le secteur central à l'origine d'un vaste ensemble des hauts plateaux situés en général au delà de 2.700m avec plusieurs pics dépassant 3.00m le long des crêtes orientales du massif avant d'atteindre un grand escarpement à l'Est, formé par des dénivellations d'altitude faisant parfois une chute de 2.400m jusqu'à 900m, sur plombant le lac Tanganyika situé à 773m d'altitude.

Les sols du massif d'Itombwe peuvent être répartis en quatre grandes classes (Prigogine, 1978),

- Les sols volcaniques anciens dérivés des basaltes connus pour leur grandes fertilité sont localises au Nord -Est du massif sur un relief très accidenté et occupé en grande partie par des forêts

- Les sols dérivés des rocher granitiques qu'on retrouve dans la zone des hauts plateaux offrant une végétation de prairie favorable à l'élevage des bovins. Les bambous semblent également bien adaptés à ce type de sol aux altitudes entre 2.350et3.000m

- Le sol organique localise dans les vallées du sud du massif à une altitude moyenne de 1 .100m, ce sont des profonds très favorables à l'agriculture.

- Les sols des bas -fonds des plaines alluviales, aux environs des grandes rivières, sont également très favorables à l'agriculture.

- Le massif d'Itombwe est riche en minerais aussi bien dans sa partie savanicole d'or et de cassitérite abandon née à la fin de la colonisation attirent aujourd'hui de nombreux jeunes pour l'exploitation artisanale.

Sur le plan hydrographique, le massif d'Itombwe est un réservoir très important, les affluents de plusieurs rivières de la région tirant leurs sources. C'est le cas des rivières Elila, Ulindi et Luama qui sont des affluents directs de fleuve Congo et de Mutambala, affluant du lac Tanganyika.19(*)

Nombreuses autres rivières ( Luvungi, Luvubu, Lubirizi, Sange et Kiliba) qui arrosent la plaine de la Ruzizi, ont également leurs sources dans le massif d'itombwe, toutes ces rivières sont des affluents de la Ruzizi, elles mêmes déversent leurs eaux dans le lac Tanganyika. Il n'est pas possible de parler du massif d'itombwe sans faire référence au lac d'altitude Luangwa (2.700m) en tourné de vastes zones marécageuses qui rendent son accès difficile. Ce lac, situé au Nord du massif aux environs du mont Mohi, joue un rôle mythique chez les Baziba, (de Fally, 2003).

1.2. CLIMAT ET VEGETATION

La topographie très variée et l'extension du massif sur des vastes zones expliquent les grandes variations observées dans les précipitations qui, et la température, donnent lieu à une multitude de micro- climats influençant une grande diversité biologique très caractéristique. Deux principales saisons sont observées dans le massif :

Une longue saison pluvieuse allant de Septembre à Mai et une assez courte saison sèche allant de Juin à Août.

On y distingue principalement trois types de climats :

1 Le climat tropical humide dans la partie Est du massif qui est caractérisé par de dépréciations annuelles de 2.000 mm avec une température moyenne annuelle oscillant autour de 23°C.

2 Les hauts plateaux jouissant d'un climat tropical, température par l'altitude avec des précipitations annuelles ne dépassant pas 2.000mm et une température moyenne annuelles inférieures à 15°C.

On observe particulièrement pendent la saison sèche une chute de température avec des gelées nocturnes favorisant l'émergence de vaste prairies très favorable au pâturage.

3 L'ouest du massif connaît un climat tropical équatorial avec des précipitations annuelles atteignant par fois 3.000mm sans une réelle saison sèche.

C'est aussi la région relativement chaude et très humide du massif ou sont fréquemment observées des températures maximales élevées de passant 30°C. Ces variations considérables des conditions climatiques dans le massif d'Itombwe sont un important facteur du maintien d'une grande diversité biologique.

Le massif d'Itombwe possède de la plus vaste zone forestière de l'altitude en Afrique. Sur 16.000km², la forêt occupe plus de 7.500km² dont plus de 6.700km² des forets d'altitude, y compris la forêt de transition et la formation de bambous. La forêt d'Itombwe telle que décrite par Doum enge (1998) se trouve à l'intersection des trois principales régions plutôt géographiques. La partie occidentale du massif appartient à la région guinéo -congolaise.

L'Est du massif est montagneux et a des altitudes élevées, la flore est caractéristique de la région afro- montagnarde. Le sud du massif est dominé par des prairies et savanes boisées caractéristiques de la zone zambézienne. Cette position au carré fait de trois grandes régions phytogéographies confère au massif d'itombwe une grande diversité en formations végétales. Une autre raison expliquant cette diversité végétale serait la vaste étendue contenue du massif avec de grandes variations topographiques, climatiques et géologiques. On observe une succession de différents types des forêts allant de forets de basse altitude (700 m) à l'Ouest du massif vers des forêts subalpines en passant par des forêts de montagne vers le centre.

L'Ouest du massif d'Itombwe est couvert par la forêt tropicale entre 700 et 800 m d'altitude dominée par Scorodophloen, zenkeri et Gilbertertio dendron dewevrei.

Cette forêt de basse altitude se transforme graduellement en forêt de transition entre 1.200m et 1500m d'altitude où prédominent les espèces comme le Bruniabushaie au Sud et à l'Ouest. A l'extrême Nord du massif, la forêt de transition est plutôt dominée par Poutaria adolfi- friedericii. On trouve la forêt de montagne au de là de 1.500m. Les espèces comme Newtinia buchananii, Carapa procera, Parinaria excelsa et le Brunia bushaie y sont prédominantes jusqu'à 2.000m d'altitude. Au de là de cette altitude, les forêt de houte altitude sont dominées par les espèces comme Ekebergia capensiens, Sygium et Chrysophyllum spp. Avec l'altitude, la forêt de montagne de vient de plus rabougrie et vers 2.500- 2.700m, elle est comprétement remplacée par des formations de bambous ( Synorundinaria alpina) qui sont déjà présents à partir de 2.100m par fois mélangés avec Podocarpundinaria abysinica. La végétation subalpine couvre les collines des hauts plateaux et les pentes orientales du massif aux environs de 2.600m d'altitude. Cette végétation subalpine est dominée par les bruyères et autres espèces de la famille d'Ericoceoe comme Erica SSP.

Agauria salicipolia, Hypericum revolutum et Myricasalifolia .

1.3. ASPECT ECOLOGIQUE

Le massif d'Itombwe à la plus grande superficie des forêts d'altitude en Afrique et fait partie du Rift Albertin ayant servi de refuge pour diverses espèces (faune et flore) au cours de périodes de grande sécheresse du pléistocène. Ce pendant, compte tenu de son accessibilité relativement difficile, très peu d'études scientifiques sur sa flore ont été réalisées.

Une esquisse de la composition flore Ont été réalisées, la composition flore du massif d'Itombwe a été documentée par Prigogine (1978), Stubbs (1988) et Bashonga (1998), bien qu' en général, une étude botanique détaillée manque encore, Les données existantes font état d'une grande richesse floristique avec un haut degré d'endémisme notamment dans les familles des balsaminaceoe ( genre Impatiens), des bermiaceae et des acanthaceae ( bashanga, 1998).

Contrairement à la flore, plusieurs expéditions scientifiques ont été organisées pour étudier la faune du massif d'Itombwe. Plus particulièrement, l'avifaune a été assez bien documentée. Les données sur les oiseaux du massif d'Itombwe sont résumées par les travaux de Prigogine (1971, 1978, 1984), Stubbs (1988) Wilson et Catsis (1990) et Omarietat. (1999).

A nos jours, 589 espèces d'oiseaux ont été recensées dans le massif et c'est, sur un espace et un temps relativement limités. C'est le plus grand nombre d'espèces d'oiseaux jamais enregistrés dans un seul bloc forestier en Afrique et qui confèrent au massif le premier rang parmi les forêts s plus importants forets d'Afrique pour la conservation des oiseaux féminin

Il a abriterait prêt de 50% d'espèces d'oiseaux des forêts de montagne d'Afrique ( Butynski 1996), dont trois sont presque exclusivement endémique au massif d'Itombwe ; Phodilus prigoginei , Schoutede, Napus schoute deni , et prigogenei, et au total 30 espèces sont endémiques au Rift albertin. De ce point de vue, le massif est d'une importance internationale pour la conservation de ces espèces.

La continuité d'une grande étendue de forêt d'altitude contiguë aux habitats de la forêt tropicale humide contribue aussi à la diversité de l'avifaune observée. Près de 40% d'espèces d'oiseaux inventoriées dans le massif d'Itombwe sont migratrices (Wilson et cats, 1989). En outre, le massif d'Itombwe contient plus de la moitié de toutes les espèces d'oiseaux connues en République Démocratique du Congo et, il est un site par excellence pour la conservation de la biodiversité en général et de l'avifaune en particulier.

Les amphibiens d'Itombwe sont comme les oiseaux, remarquables pour leur proportion d'endémisme. De 21espèces signalées ,6 sont endémiques au seul massif d'Itombwe.

En ce qui concerne les reptiles, on note 35espèces dont 5 sont endémiques au Rift Albertin.

Le plus important inventaire des mammifères dés Itombwe à été réalise par OMARI et Al (1999) sur un territoire ne représentant qu'un dixième du massif (1.6OOKm²). Au total, 56 espèces de mammifères ont été signalées Avec une impressionnante richesse en primates.

Omar étal (1999) Ont confirmé la présence de 16 espèces de primates dont 15 observées, alors que Cercopithecus hamlyni, bien que non observée, a été décrite par les villageois en outre, Hall et al. (1999) ont estimé la présence d'environ 1155 individus de gorilles de plaine de l'Est (Gorilla beringei groueri) dans le massif d'Itombwe, faisant ainsi de ce site l'une des plus importantes concentrations, de cette sous espèce endémique à l'Est de la République démocratique du Congo. La présence de deux espèces des primates menacées d'extinction (Galago maltschici et Procolobus badins) fait du massif d'Itombwe un site particulièrement important pour la conservation des primates en Afrique.

En fin, la découverte de deux espèces de Galago ( Eusticus inustus et Galagoides thomsi ) qui sont parmi les primates primitifs prouve à suffisance que la forêt d'Itombwe serait parmi les plus anciennes formations forestières et pourrait offrir un cadre idéal pour l'étude évolutive de la radiation des primates non humais au fil du temps comparativement à d'autres forets.

La faune du massif d'Itombwe n'est que très particulièrement connus et il est fort possible que de nouvelles espèces seront ultérieurement identifiées.

1.4. ASPECT DEMOGRAPHIQUE

Sept principaux groupes tribaux habitent les massifs d'Itombwe : les Babembe au centre et Sud, les Barega à l'Ouest les Bafulero et les Bavira, à l'Est, les Banyindu et les Bashi au nord et les Banyamulenge au centre et à l'Est du massif, principalement dans les savanes des hauts plateaux.

La présente enquête se passe dans les milieux forestiers du massif habité principalement par les Babembe et les Barega repartis sur quatre collectivités administratives à savoir Tanganyika dans le territoire administratif de Mwenga. Ces régions sont l'habitat des peuples des forêts dont les activités et la culture sont très liées à la foret. « Babembe » signifie en dialecte local « de l'Est » Cette communauté est localisée dans le territoire de FIZI et dans la collectivité - secteur d'Itombwe en territoire de Mwenga. C'est un peuple dont l'histoire, la coutume et le mode de vie sont largement liés à ceux des Barega voisins avec les quels ils ont un lien de parenté mystique.

Selon la tradition orale reprise dans beaucoup de documents écrits, on reconnaît un ancêtre commun (IKAMA) pour les deux peuples qui seraient installé dans la région de Macinga, et M,mbondo ( père des Babembe) Ces Banyamulenge, d'origine tutsi du Rwanda, habitent principalement les hauts plateaux du massif , ou ils vivent essentiellement de l'élevage du gros bétail. Cause de cette activité, on les retrouve pratiquement dans toute la zone des hauts plateaux du massif d'Itombwe et dans toutes les collectivités.19(*)

Tableau n0 1 : Population des principales collectivités (statistique locale)

COLLECTIVITE

HOMMES

FEMMES

GARCONS

FILLES

TOTAL

Tanganyika

10.308

12.293

20.782

18.020

61.403

Itombwe

3.131

3.989

6.620

8.950

22.690

Basile

6.134

8.111

8.773

8.169

31.187

Wamuzimu

32.245

35.642

40.724

38.405

147.016

Total

51.818

60.035

76.899

73.544

262.296

Source : WWF, année 2004 ; Page 6

La population est généralement concentrée le long des grandes routes et des rives du lac Tanganyika ; La densité est généralement faible dans ces collectivités avec, environs, 10 individus/ km².

1 .5. ASPECT SOCIO - ECONOMIQUE

1. 5.1 Agriculture

Dans les zones forestières du massif, les paysans pratiquent l'agriculture itinérante sur brûlis, généralement sur les pentes des collines, conduisant à une baisse de fertilité du sol et à la fore station.

Ceci a comme conséquence le recul constant de la forêt qui accompagne souvent la rareté des gibiers. Les hauts plateaux du massif sont essentiellement à vocation pastorale. On y rencontre également des nombreux marins où l'on cultive le mais.

L'agriculture constitue pour toutes les tribus du massif d'Itombwe habitants en foret qu'en savane, l'activité de substance de base.

1.5.2. ELEVAGE

L'élevage est très peu pratiqué pour le peuple de forêt composé essentiellement des Barega et des Babembe habitant l'Ouest du massif. La chasse est plutôt l'activité par la quelle ce peuple de forêt obtient du gibier qui constitue leur principale source de protéines animales et de revenu.

L'élevage pratiqué en forêt est dominé par les petits bétails (chèvre et moutons) et de la volaille presque exclusivement pour la consommation domestique.

Actuellement, des initiatives locales de développement appuyées par des organisations non gouvernementales locales et internationales commencent à promouvoir l'élevage de porc et de poissons dans les milieux forestiers. En revanche, le peuple habitant la savane pratique l'élevage du gros bétail (vaches), qui leur procure beaucoup de bénéfice.

Le Banyamulenge sont particulièrement connus pour ce genre d'activité. Ils occupent les hauts plateaux qui leur offrent de vastes étendues de prairies très favorables à l'élevage du gros bétail.

1.5.3. LA PECHE

La pèche est une autre activité des populations habitant le massif d'Itombwe.

Ce pendant, comme la population de grand cours d'eau du massif (Elila, Mwana et Ulindi) ne sont pas poissonneux, la pèche n'est qu'une activité secondaire chez les peuples des milieux forestiers.

En revanche' elle est une échelle - commerciale dans le lac Tanganyika. Qui la pratiquent à une échelle - commerciale dans le lac Tanganyika.19(*)

Les activités socio - économiques du massif d'Itombwe changent selon que la population concernée vit en forêt, sur les plateaux, ou à proximité de grands axes routiers.

Au Nord du massif d'Itombwe, les activités socio- économiques sont influencées par la route BUKAVU - KINDU qui traverse le territoire de MWENGA.

1.5.4. INFRASTRUCTURES SOCIALES

L'infrastructure routière est marquée par deux principaux axes qui jouent un rôle économique très important pour le massif d'Itombwe : un axe routier passant au Nord du massif et reliant Bukavu- Mwenga sur environ 150km, l'autre route passe au Sud du massif et relie Bukavu- Uvira - Baraka et Fizi à partir de là on rejoint différents villages à pied.

Les différentes routes ou pistes de desserte agricole débouchent sur ces axes routiers.

Sur le plan général, le massif d'Itombwe souffre d'un manque criant d'infrastructures sanitaires et scolaires ; Concernant les infrastructures sanitaires, aucun hôpital de référence n'existe dans le massif mais seulement sept centres de santé y fonctionnent, souvent dans des conditions déplorables.

Toutes ces infrastructures sanitaires sont gérées par la communauté des églises pente cotes et la population locale, Ces centres de santé sont dépourvus de tout équipement adéquate, les produits pharmaceutiques y font cruellement défaut.

Quant aux infrastructures scolaires, elles sont également très insignifiantes et dans un état très défectueux. Au total 16 écoles dont 10 primaires et 9 secondaires ont été dénombrées dans tout le massif en 2003 avec une population scolaire de 7,8% de la population totale soit 2.497 personnes sur 32000habitants.

Pourtant, la population du massif d'Itombwe est relativement jeune. Les garçons sont généralement plus scolarisés que les filles avec environs une fille pour huit garçons scolarisé par manque de ressources des parents pour supporter leurs enfants à l'école, les mariages précoces surtout chez les jeunes filles et l'exploitation artisanale des minerais qui attire beaucoup de jeunes. Les activités socio- économiques, les infrastructures sociales sont inégalement reparties dans les différents secteurs du massif d'Itombwe.

CHAP II. GENERALITES SUR LA CONCERVATION COMMUNAUTAIRE

2.1. DEFFINITION DES CONCEPTS

Dans ce chapitre qui porte sur les généralités de notre sujet, nous nous sommes fixés l'objectif de développer quelques théories et concepts de base qui nous permettrons d'analyser et d'évaluer sûrement notre sujet d'étude.

2.1.1. GESTION

La gestion peut être considérée comme l'action de gérer, d'administrer ou de diriger.

THEORIE SUR LA GESTION

DALLOZ, définit le concept «  gestion » comme une science des décisions stratégiques et techniques organisations.

C'est une science permettant des déterminer la combinaison la plus satisfaisante en terme de rendement et de productivité des moyens matériels et de la ressource humaine dans les organisations.

2.1. 2. GESTION PARTICIPATIVE

Celui qui parle de gestion participative veut encore dire : cogestion, gestion collaborative, gestion commune, gestion mixte, gestion multipartite ou gestion multipartenaires, accord conjoint de gestion..

La gestion participative c'est :

· Une approche pluraliste de la gestion des ressources naturelles (RN) faisant appel à divers partenaires assumant des rôles variés est qui tendent généralement vers les objectifs de protection de l'environnement, d'exploitation durable des RN et de partage équitable des bénéfices et responsabilités liés à cette exploitation des ressources.

· Un processus politique et culturel par excellence : recherche d'une forme de « démocratie » et de justice sociale dans la gestion des RN.

· Un processus qui doit s'appuyer sur certaines conditions de base (accès total aux informations concernant les questions et solutions pertinentes, liberté et capacité de s'organiser, liberté d'exprimer les besoins et les sujets préoccupants, milieu social non discriminatoire, volonté des partenaires de négociés, confiance dans le respect de accords, etc.

· Un processus complexe, souvent long et parfois confus, entraînant de fréquents changements des surprises, la circulation d'informations parfois contradictoires, la nécessité de revenir sur ses pas.

· L'expression d'une certaine maturité de la société qui comprend qu'il n'existe pas de solution « unique et objective » à la gestion des ressources naturelles mais plutôt une multiplicité d'options différentes compatibles avec les connaissances indigènes et les certitudes de la science et capables de reproduire aux besoins de conservation et de développement et qu'il existe également une multiplicité d'options négatives ou désastreuses pour l'environnement et le développement.

La gestion des ressources naturelles (GRN) représente d'importants enjeux politiques.

Autres fois, de nombreuses sociétés traditionnelles constituaient des systèmes relativement fermés dans le quels les ressources naturelles étaient gérées par des mécanismes complexe de réciprocité et de solidarité.

Le dialogue et la discussion entre parties intéressées sur la base de l'expérience pratique, (ce que certains appellent aujourd'hui « gestion participative » étaient très courants dans certaines sociétés.

L'appropriation collective était généralement répandue et constituait un élément crucial de cohésion et de durabilité des systèmes traditionnels de GRN.

2 .1.3. RESERVE

Action de mettre de coté, selon DR clauses, restrictives, réserve fait permettre des ne pas donner son approbation entière.

Elles ont des limites claires, sont déjà parvenues à un équilibre entre leurs dimensions et les nombres d'espèces, ne peuvent pas être facilement envahies unîtes écologique relativement indépendantes.

2.1.4. RESERVES NATURELLES

C'est un territoire règlementé pour la sauvegarde des espèces minimales et végétales qui y ont élu domicile.

Sur toute, réserve, sans garantie, son engagement formel.

2.2. APERCU SUR LES AIRES PROTEGEES

2.2.1. DE LA CREATION DES RESERVES NATURELLES

La nécessité d'une conservation de la nature est ancienne, elle est apparue à diverses sociétés humaines culturellement fort éloignées, mais il ne s'est pas toujours agi d'atteindre le même but, Ainsi, Platon était pour la protection des arbres pour raison d'esthétique et écologiques ; les forêts règlent pour lui le cycle de l'eau et protègent les sols contre l'érosion, D'autres pour des raisons économiques comme les romains qui protégeaient des forêts des manière à pouvoir disposer des bois pour leur construction navale.

Certains protégeaient des forêts pour usage personnel ce qui fut le cas de nombreuses forêts domaniales ou la chasse était réservée à l'usage exclusif du maître.

L'exemple d'ASHOKA (empereur de l'Inde en l'an 252 Av J C) promulgua inédite sur la protection des animaux, les poissons et des forêts.

Alors on pensait que la conservation était un moyen trouvé par une élite de jour de la beauté de la nature et des ressources, (15).

2 .2.2 .CONCEPTION MODERNE DES AIRES PROTEGEES

Dès le 19éme siècle il se développa un nouveau type de réaction contre la destruction et surtout le gaspillage qu'entretenaient les exploitaient sans limites les ressources Naturelles. C'est ainsi que dès 1964 fut crée aux Etats-Unis la réserve de la vallée de YOSENITE en vue de protéger les populations de Séquoia gigantal contre une exploitation de mesurée, dés 1876 fut constitué en toutes presses les parcs nationales ; mais, ce n'est qu'en 1884 que la protection de biens fut voté par le congrès Américain.

La défense de la nature se faisait par la protection de certaines considérées comme utiles (la pins) contre les actions d'espèces appelées nuisibles, (Renards) mais par la limite, elle se fit par une conservation d'écosystèmes globaux, l'homme restait néant moins le grands exclu de ce systèmes,

Ainsi furent créés des parcs et réserves d'où toutes activités humaines, étrangères à la conservation étaient exclues. C'est dans cette optique que furent créées les aires protégées trouvant sur le territoire du Congo Belge (PNA),19(*)

Les aires protégées sont définies comme une portion de terre de géographiquement délimitée variée spécialement à la protection et au maintien de la diversité biologique, aux ressources naturelles associées, réglementées et administrées par les moyens efficaces de la manière suivante :

· Réserves naturelles intégrales : c'est une AP administrée principalement aux fins d'études scientifiques,

· Zones de nature sauvage : aire protégée administrée aux fins de protection des ressources sauvages.

· Le parc national : aire protégée administrée principalement dans le but de préserver les écosystèmes et aux fins de recréation,

· Les aires protégées pour l'habitat et les espèces : c'est une aire protégée et administrée aux fins de la conservation avec intervention en ce qui concerne la gestion,

· Le mouvement naturel : préserver des éléments naturels spécifiques,

· Paysage terrestre ou marin protégé : crée dans le but d'assurer la conservation des paysages ou marins aux fins récréatives,

· Aire protégée de ressources naturelles gérées : aire protégée administrée aux fins d'utilisation durable des écosystèmes naturels,

2.2.3. LES ROLES D'UNE AIRE PROTEGEE

Les aires protégées contribuent au maintien de la diversité biologique et des processus écologiques essentiels à la vie.

Elles permettent l'évolution dynamique des espèces sauvages à l'intérieur du processus de la sélection naturelle c'est-à-dire à l'abri des pressions et des perturbations anthropiques.20(*)

Elles procurent des bénéfices écologiques de première importance, comme la production d'oxygène, la création et la protection des sols, l'absorption et la réduction des polluants, l'amélioration des conditions climatiques locales et régionales, la conservation des nappes aquifères, la régulation et la purification des cours d'eau, elles offrent également une protection des milieux contre des catastrophes naturelles, les inondations et les glissements de terrains.

2.2.4. VERS UNE GESTION COMMUNE DES AIRES PROTEGEES

Avec l'évolution sur la conservation des aires protégées, le véritable objectif est aujourd'hui de trouver le moyen de présenter la beauté des paysages, de même que les écosystèmes et la diversité biotique tout en assurant que ces aires protégées contribuent le plus possible au bien - être des populations qui y habitent ou qui se trouvent à proximité et qu'elles profitent au grand public.

Ainsi nous voyons que la conservation et le développement apparaissent comme des processus conflictuels, ce ci est du au fait que soient, tous deux se sont concentrés sur une même ressource fondamentale avec des objectifs radicalement opposés. Des réactions à cet état de chose que l'on peut considérer comme autant de cris d'alarme rappellent à une meilleure définition de la conservation en bon terme avec le développement.

En 1981, la stratégie mondiale de la conservation est publiée par les grands organismes nationaux et internationaux de conservation et de développement. Les fondements philosophiques reposent sur la connaissance des relations complémentaires qui lient les deux processus.

Les efforts entrepris pour la consultation et le développement convergent vers le même objectif « le bien- être à long terme de l'humanité »

A ce sujet, l'UICN signale que le premier intérêt de la faune terrestre

« la faune est une importante ressource récréative tant dans les pays en développement » et plus loin « ... aussi les gouvernements estimaient à leurs justes valeur l'intérêt nutritionnel des plantes et des animaux sauvages et l'utilisation qu'on a fait.

Ils encourageaient des mesures pour conserver leurs habitats »ne seraint -ils pas possible dés lors d'encourager la participation communautaire à la conservation et à la gestion des aires protégées de la RDC et du RWANDA par des mesures visant à combiner la conservation et le développement local.

En particulier, RNI et WWF sont entrain d'être gérés comme des entreprises combinant la recherche des recettes en devises, la conservation de la faune et de la flore avec le développement local, ce qui sans doute suscitera la participation des populations locales à la gestion et efforts de conservation.

2.2 .5  L'EXPANSION DEMOGRAPHIE DANS LES AIRES PROTEGEES

En général, les classements ne tiennent pas du tout compte du partage rationnel entre espèce à protéger et l'espace cultivable nécessaire pour une population en expansion.

Pourtant, les politiques de conservation sont considérées entre non seulement des actions des protections physiques du territoire mais devraient aussi tendre à améliorer les conditions naturelles favorable à la survie des populations, l'évaluation de leurs modes alimentaires

Ces derniers permettront aux aires protégées de jouer pleinement leur rôle, qui est à la fois écologique, économique et social.

La biodiversité a connu des reculs considérables depuis les origines de l'homme et son expansion sur l'ensemble du continent, mais le rythme des disparitions d'espèces se nourrit maintenant de facteurs nouveaux tels que la fragmentation, la disparition d'habitats, l'introduction d'espèces génétiquement modifiées ou exotique, les changements climatiques, et l'expression des activités agricoles. A ces facteurs s'ajoutent des problèmes traditionnels tels que : la pollution, la perturbation des écosystèmes20(*)

2.2.6 LES CAUSES SUSCITANT LA CONSERVATION

Les définitions rencontrées dans la conservation de la biodiversité sont nombreuses,

Ils sont suscités par :

· La pauvreté, la faim et la malnutrition.

· L'instabilité politique, les guerres et conflits ethniques.

· Les technologies agricoles non appropriées.

· Le manque des sensibilisations sur la consultation de la biodiversité.

Aires protégées transfrontalières

Elles désignent tout processus de collaboration transfrontalière ayant pour effet d'accroître l'efficacité dans la poursuite d'objectifs de gestion de ressource naturelles et de conservation de biodiversité.

Dans son sens le plus large, certaine transfrontaliers s'appliques des frontières géographiques, juridique et d'utilisation des terres.

Bien que cette acception soit pertinente dans le contexte global de la décision transfrontalière des ressources naturelles, la présente étude se limite essentiellement aux situations concernées des frontières internationales.

2 .3. DE LA GESTION DES AIRES PROTEGEES

La gestion des aires protégées couvre une telle palette d'activités qu'il est impossible à l'organe de gestion de mener à bien, seul, toutes les fonctions de conservation. Il doit confier certaines taches et assurer la coordination avec d'autres services.

· L'application de la loi nécessite une coordination avec la police et éventuellement, les autorités militaires ainsi qu'avec le gouvernement local, à tous les niveaux

· Le développement des infrastructures de loisir devrait être planifié en coopération étroite avec d'autres formes de développement touristique dans la région et coordonné par les responsables locaux du tourisme.

La présence de zones tampons dans le périphérique des réserves entraîné vitalement de la relation de travail étroite avec les services de foresterie et d'agriculture, avec les agriculteurs et petits propriétaires, les plantations industrielles et autre intérêt concernés ou affectés.

· Lorsque des populations, tribales vivent dans les réserves selon leur tradition, il importe d'assurer une coordination avec les services des affaires tribales ainsi qu'avec ancien et conseils de villages.

Lorsque les réserves sont établies pour protéger des bassins versant vitaux, les autorises de protection dévoraient assurer la liaison avec services concernés, responsables des travaux publiques, de l'agriculture, etc.

2 .3.1. NOTION DE LA PARTICIPATION

Le concept de participation est aujourd'hui une notion d'activité «  en RDC comme partout ailleurs dans le monde, notamment dans le domaine de développement des communautés », Cependant, selon plusieurs auteurs, il est difficile de donner une définition universelle de la participation comme étant « action de participation« ce qui signifie  » associé, prendre part au systèmes dans lequel les employés d'une entreprise sont associés à leurs profils, éventuellement à sa gestion.

Les communautés peuvent prendre part aux projets d'écotourisme pendent les phases de préparation et d'exécution et en retirer leurs part de bénéfices. Bien que les communautés locales comprennent bien que la ressource doit être gérée de manière durable, la législation sur la faune ne laisse pas suffisamment de possibilités locaux participent à l'aménagement de la ressource ou en tirer profit.

La participation à la phase préparatoire suppose cerner les problèmes, de formuler différentes possibilités, planifier les activités et donner une affectation aux ressources.

Au niveau de la réalisation, la participation peut prendre une forme active comme veiller à la bonne marche du programme. Quant au partage des bénéfices, il implique que les communautés locales retireront des avantages économiques, sociaux, politiques, culturels et autres projets soit individuellement, soit collectives.

La participation de l'ensemble des partenaires concernés face à ces en jeux et après avoir élaboré la nouvelle loi forestière dans ses grands.21(*) Principes et réalisé plusieurs exercices des planification stratégiques (Gabon 2025, PNAE, PAFT, stratégie Biodiversité) il

Importe de mettre en place :

· Un cadre réglementaire cohérent et adapté au contexte socio-

· Economique du pays, susceptible de garantir l'application des la nouvelle loi.

· Des mécanismes susceptibles de favoriser la réalisation des plans d'aménagement par le secteur privé.

· Un cadre incitatif favorisant le développement d'une industrie diversifiée, compétitive, et performante,

· Des massifs forestiers sifflement viables pour développer une foresterie communautaires au profit des la population rurales.

· Un mécanisme permettant aux populations locales de bénéficier directement et de manière fictive des revenus tirés de l'exploitation pour le développement de la communauté.

Toutes ses actions continuent à se réaliser en collaboration et en concertation avec les intervenants associés à toutes les étapes d'élaboration et de mise en oeuvre.22(*)

2 .3.2. Participation des communautés dans la conservation

Dés le départ, les villageois voyaient d'un mauvais oeil l'aménagement communautaire de la faune sauvage, vu le maigre rapport des pratiques légales.

Après une campagne de sensibilisation continue, un plus grand- nombres de chasseurs ont pris consciences des avantages potentiels de la stratégie et le nombre de chasseurs enregistrés augmente.

La gestion communautaire participative des réserves naturelles devrait être conforme à l'objectif fixé pour l'établissement de réserve, c'est -à- dire conserves la biodiversité abritée dans la réserve, on veillera à ce que la gestion de la réserve procure des avantages aux populations locales et leurs fournisse les ressources forestières et connexes dont elles ont besoin, Western et Wright, 1994, notamment en :

· Formulent des cadres, compte tenu de la situation concrète de la réserve,

· Formulent des objectifs de gestion claire pour différentes zones de la réserve sur la base de politique gouvernementale source au sujet, ainsi que des exigences des objectifs de conservations spécifiques et de leur état d'avancement.

· Formulent des plans des gestions adoptifs se prêtant à la participation des communautés.

· Intensifiant les activités d'inventaires et de recherche sur les espèces de faune et de flore sauvages présentes dans la réserve naturelle.

· Renforçant les capacités institutionnelles et en valorisant les ressources humaines des communautés vivant à l'intérieur et aux alentours des réserves naturelles, et en encourageant l'échange d'informations et d'expérience entre les réserves.

· En organisant des campagnes de sensibilisation à travers toute la société pour promouvoir la mise en place de politique adaptatives, mobiliser un appui financier et encourager la participation populaire.

· Les communautés locales ont été à mesure de générer un revenu, grâce aux droits des chasses par les chasseurs dans des zones comme le district KAJIADO, la gestion de la réserve naturelle d'Ambosali et des intérêts locaux en termes de moyens des subsistances ont abouti à la cristallisation de nouveaux paradigmes « communautaires ».

2.3.3. La gestion communautaire des ressources naturelles

La gestion communautaire des ressources naturelles (GCRN) désigne les dispositions et les pratiques locales et collectives de gouvernance des ressources.

La GCRN couvre donc une ample gamme de pratiques d'utilisation des ressources, en tant qu'une grande diversité des communautés humaines et des ressources. 23(*)

Dans le cadre de la GCRN, on peut tenter de rétablir les mesures locales de gouvernance des ressources, par exemple à travers la participation de la communauté à la gestion de la faune après des dizaines d'années de perte progressive des droits locaux sur la faune à cause des politiques coloniales et post- coloniales en matière de conservation.

La GCRN s'applique également aux dispositions traditionnelles de gestion des ressources, comme les régimes collectifs qui régissent les parcours pastoraux et les réserves de pâturages, les pêcheries ou les forêts gérées collectivement.

La GCRN peut donc être formelle ou informelle et elle chevauche souvent les deux domaines, en particulier du fait des transformations sociales et institutionnelles, en cours dans une grande partie de l'Afrique sud- saharienne.

La GCRN est fondée, si ce n'est toujours dans sa mise en oeuvre tout au moins sur le plan de ses fondations conceptuelles, sur le savoir relatif aux ressources de propriété commune et à la gouvernance des ressources. (p ex : Agrawal, 2001, Ostrom, 1990) ; certaines ressources sont traditionnellement gérées de façon collective ou communale, et non individuelle, parce qu'elles sont sujettes à des utilisations partagées et il serait trop onéreux de les individualiser. Dans le même temps, si les ressources de ce type ne sont pas du tout gouvernées, si elles font l'objet d'un accès libre, elles risquent d'être épuisées selon un scénario de « tragédie des communs » dans le cadre du quel tous les utilisateurs rivalisent pour accéder aux Ressources en question et les utiliser.

Les dispositions durables de gouvernances des ressources se caractérisent par le développement et l'adoption par les groupes locaux d'utilisateurs des ressources par les « communautés » de règles communes qui limitent et règlement les diverses utilisations des ressources.

Ainsi, les communautés locales peuvent soutenir et conserver des ressources communes précieuses au moyen de leurs propres arrangements d'auto- gouvernance.

Gestion participative

Situation dans laquelle au moins deux acteurs sociaux négocient, définissent et garantissent entre eux un partage équitable des fonctions, droits et responsabilités de gestion d'un territoire, d'un ensemble donné de ressources naturelles.

Ces visions constituent à ce que la biodiversité et les ressources naturelles importantes au niveau régional et mondial soient gérées en participation ce qui contribuerait a un développement durable et permettrait aux habitants de la région de prendre part aux bénéfices écologiques et éco touristiques sociaux et économiques. Les zones participatives de grand Itombwe constituées par :

Le WWF et RACCOMIE contiennent des écosystèmes qui comptent parmi les plus intacts de la planète, dont certains sont situés dans des zones reculées et insécurisées par de troupes armées.

Cependant, les participations de ces 5 territoires constituant des limites politiques et non pas écologiques.

En conséquence, de nombreuses composantes écologiques de gestion et utilisation des sols sont gérées des différentes manières de part et d'autre dans la réserve.

Dans ce cas, la gestion participative écologique doit intervenir et intéresser les autres et les concentrationnaires pour une meilleure gestion durables des aires protégées.

Pour maintenir cette gestion équitable, des revenus de l'environnement

(Tourisme) une structure était mis en évidence pour une meilleurs gestion suivie d'espèces faisant l'objet de protection dans les aires protégées transfrontalières.

Collaboration

La collaboration désigne une manière de travailler avec des partenaires situés de l'autre cote d'une réserve correspondant à une décision active et consciente, c'est aussi le processus par lequel la gestion participative des ressources naturelles se manifeste.

Il existe de nombreuses gammes au niveau de collaboration en gestion participative des ressources naturelles en fonction des différentes

Situations rencontrées. Dans ce cas, la collaboration se passe apparemment au niveau local.

Par exemple des directeurs d'aires protégées peuvent collaborer en matière de gestion des incendiés, d'études conjointes et d'activités communes de surveillance des espèces migratoire.

La gestion des conflits

C'est un processus non violent favorisant le dialogue et la négociation. Elle consiste notamment à :

· Régler les désaccords avant qu'ils ne dégénèrent en manifestation d'hostilité.

· Aider les parties prenantes à examiner les multiples options d'accord puis à en choisir une qui soit acceptable par tous,

· Identifier les causes profondes de conflits et intervenir d'éviter qu'elles ne se à l'avenir

Les méthodes « moderne » de gestion des conflits sont très proches des méthodes de négociation d'un accord de gestion participative, elles expriment les mêmes valeurs transparence, pluralisme, équité, etc.) , ont les mêmes ingrédients et peuvent être facilitée de manière similaire.

Les Principaux ingrédients des méthodes « Modernes » de gestion des conflits

· Des acteurs sociaux concernés.

· Un enjeu commun et des points de conflit (différences de valeurs, d'intérêts et de besoins des divers acteurs),

· Une plate forme de négociation et des règles de base permettant aux acteurs concernés de se réunir et de discuter des problèmes.

· Des données fiables sur les points de conflit,

· Diverses options d'action proposées par les acteurs concernés et discutée entre eux.

· Un accord écrit sur une de ces options.

· La légitimation de l'accord.

· La mise en oeuvre de l'accord.

De nombreux systèmes traditionnels de gestion des conflits obtenaient des résultats valables en s'appuyant sur des valeurs, des ingrédients et des procédés ne correspondant par à la description et la liste ci-dessus.24(*)

CHAPITRE III : PRESENTATION DES RESULTATS

3.1. DEFINITION

L'enquête est l'étude d'une question réunissant des témoignages des expériences, des documents.

3.2. OBJECTIF DE L'ENQUETE

Notre enquête constitue à recueillir les informations de la part de la population sur avis et sur l'avenir de l'approche de gestion participative, dans le territoire de MWENGA.

Pour y arriver, il fallait une descente afin d'identifier la gestion participative, d'inventorier les projets de développement réalisais par la réserve au profit de la population, de relever les attentes de la population face à l'existence de la réserve et proposer des stratégies pour une meilleure gestion participative d'une réserve dans le territoire de MWENGA.

3.3. METHODOLOGIE DE L'ENQUETE

Outils de l'Enquête

Pour la récolte des données auprès des informations, nous avons utilisé les outils comme le questionnaire d'enquête, le carnet de terrain, les stylos et le crayon.

Taille de l'Echantillon

Notre échantillonnage considère lors de notre étude était de 70 personnes supposées avoir des informations sur l'objet d'étude quelque soit son statut social dans la participation, nombre de populations : 260.296.

Pour recueillir les données, il était question de distribuer les questionnaires et pour les ajouts, il fallait s'entretenir verbalement avec les concernés.

3.4. PRESENTATION DES RESULTATS

Lors de l'étude, nous nous sommes adressé à la population locale(ou communauté locale) et aux gestionnaires de RNI afin de récolter leurs opinions en ce qui concerne l'existence de la réserve vis-à-vis de leurs attentes et contraintes.

Après la récolte des informations, une analyse rigoureuse a été faite et dont voici les résultats :

Tableau N°2 : Présentation des enquêtés selon le Genre.

Genre

fréquence

%

Féminin

30

42, 9

Masculin

40

57,1

Total

70

100

Source : nos enquêtes

Commentaire : il ressort de ce tableau que 57,1% de nos enquêtés sont de sexes masculin contre 42,9% de féminin. Cela nous permettra de tenir compte des opinions en tenant compte du Genre.

Tableau N°3 : Opinion de nos enquêtés, la tranche d'âge des personnes en leur charge.

Tranche d'âge des personnes en charge des enquêtés.

fréquence

%

0-5ans

40

57, 1

6-10ans

20

28,8

11-30ans

10

14,3

Total

70

100

Source : nos enquêtes

Commentaire : il ressort de ce tableau N03 que 57,1% de nos enquêtés dispose des personnes en leur charge familiale dont l'âge varie de 0-5 ans, suivi de 28,8% de l'âge de 6-10 ans et afin 14,3% de nos enquêtés ont en charge des personnes dont l'âge varie de 11 -30 ans. Cela prouve que nos enquêtés sont des personnes responsables qui voudraient jouir des retombées de la RNI pour survenir à la satisfaction de leurs besoins aux charges familiales.

Tableau N°4 : Opinion de nos enquêtés sur leurs occupations.

Activités.

Fréquence

%

Service de l'Etat

10

14,3

Agriculture

20

28,6

Commerce

13

18,6

chômeur

7

10,0

agent RNI

6

8,6

Enseignement

14

20,0

 

70

100

Source : nos enquêtes.

Commentaires :

Le tableau n°4 montre les activités de nos enquêtés de la sorte : agriculteur (28,6%) et l'enseignant (20,0%),commerçant (18,6%),agent de l'Etat y compris quelques chefs coutumiers (14,3%), chômeur (10.0%) et agent de la RNI (8,6%).Comme le démontre notre échantillon, les agriculteurs sont nombreux, suivi des enseignants , un travail noble dans les milieux ruraux ,puis vient le commerce , les agent de l'Etat pour clôturer par les chômeurs et les agents du RNI. Nous voyons que presque toutes les couches de la population ont été consultées tout au long de notre recherche.

Tableau N°5 : Opinion de nos enquêtés sur la participation des communautés locales environnementales aux réunions avec les gestionnaires du RNI.

Réponse

fréquence

%

Oui

20

28,6

Non

50

71,4

Total

70

100

Source : nos enquêtés.

Commentaire : il ressort des résultats du tableau n°5 que 71,4% de nos enquêtés ne sont pas informés que les gestionnaires du RNI font participer les communautés locales environnementales aux quelques réunions contre 28,6% qui savent que cette couche de la population participer a quelques réunions de la gestion de la RNI.

Tableau N°6 : Opinion de nos enquêtés sur les réunions de la RNI avec les communautés locales engendrent-elles des recommandations et des suggestions

Réponse

fréquence

%

Oui

30

42,9

Non

40

57,1

Total

70

100

Source : nos enquêtes

Commentaire : les résultats du tableau 6 montre que 42,9% contre 57,1 % des enquêtés reconnaissent que les réunions avec les communautés locales engendrent des recommandations et des suggestions.

Tableau N°7 : Opinion de nos enquêtés si les recommandations provenant des réunions avec les communautés sont- elles mises en application dans la gestion du RNI.

Réponse

fréquence

%

Oui

10

14,3

Non

60

85,7

Total

70

100

Source : nos enquêtes

Commentaire : il ressort de tableau N°7 que 85,7% contre 14,3% de nos enquêtes ne reconnaissent pas l'application des recommandations et suggestions des communautés locales prises lors de leurs réunions communes avec les gestionnaires du RNI.

Tableau N°8 : Opinion de nos enquêtés si la population est informées des Objectifs visé par la Création du RNI

Réponse

fréquence

%

Oui

62

88,6

Non

8

11,4

Total

70

100

Source : nos enquêtes

Commentaire : il ressort du tableau 8 que 88,6% de nos enquêtés contre 11,4% est informé des objectifs visés par la création du RNI.

Tableau N° 9 : Les méthodes utilisées lors du recrutement des gestionnaires selon les enquêtés.

Réponse

fréquence

%

Offre publique d`emploi

15

21,4

Discriminatoire (`'Ndunguisme'')

25

35,7

je ne connais rien

10

14,3

Recommandation

20

28,6

Total

70

100

Source : nos enquêtes

Commentaire : il convient de signaler du tableau 8 que 28,6% parle de recrutement par recommandation, 35,7% affirme qu'il s'agit de la discrimination, seul 15% pense qu'il procède a l'offre publique d'emploi et seulement 14,3% ne connaisse pas leurs méthodes de recrutement.

Tableau N°10 : Parmi les pisteurs (les surveillants) du RNI il y a des hommes et femmes.

Réponse

fréquence

%

oui

0

0,0

non

70

100,0

Total

70

100,0

Source : nos enquêtes

Commentaire : les résultats du tableau 10 démontre que 100,% contre 0,0% ne reconnaisse pas que parmi les pisteurs ou surveillants du RNI il ya des hommes et des femmes. Seuls les hommes exercent ce travail au RNI et proviennent des autres aires protégées.

Tableau N°11 : Opinion de nos enquêtés sur l'existence des oeuvres sociales faites par les gestionnaires du RNI

Réponse

fréquence

%

oui

42

60,0

non

28

40,0

Total

70

100,0

Source : nos enquêtes

Commentaire : le présent tableau No11 montre que 60% contre 28% de nos enquêtés savent qu'il ya eu des oeuvres faites par les gestionnaires de la RNI.

Tableau N°12 : Opinion de nos enquêtés sur des oeuvres sociales prévus par la RNI

Les oeuvres prévues :

-Construction des Ecoles

-Construction du barrage Electrique et distribution du courant à la population

-Distribution des bétails domestiques

-Construction des structures sanitaires

-Construction des centres d'apprentissage

Source : nos enquêtes

Commentaire : il ressort, selon nos enquêtés, que cinq (5) oeuvres sociales ou projets de développement (ci-haute cités) sont prévus pour la communautés environnantes du RNI.

Tableau N°13 : les oeuvres sociales réalisées par RNI

Réponse

fréquence

%

Distribution des poules et canards

70

100,0

Total

70

100,0

Source : nos enquêtes

Commentaire : il ressort que 100,0% affirme que seulement la distribution des poules et des canards reste l'unique oeuvre sociale réalisée par les gestionnaires du RNI envers la communauté locale environnante du RNI.

Tableau N°14 : Les autorités administratives (chefs coutumiers) locales où loge la RNI sont-elles impliquées dans la gestion.

Réponse

fréquence

%

oui

45

64,3

non

25

35,7

Total

70

100,0

Source : nos enquêtes

Commentaire : il ressort que 64,3% contre 35,7 affirme que les autorités locales (chefs coutumiers) sont impliquées dans la gestion du RNI.

Tableau N°15 : Contribution des chefs coutumiers à la gestion du RNI

Contribution des chefs coutumiers :

-faire comprendre aux communautés locales l'importance du RNI

-Aide RNI à l'application des lois sur la protection de la RNI

-Respect des limites de la RNI

- Règlement de la chasse

- Création des initiatives au développement

Source : nos enquêtes

Commentaire : il ressort que seul cinq (5) éléments de contribution qu'apporte les chefs coutumiers pour la bonne gestion du RNI (selon nos enquêtés).

Réponse

fréquence

%

oui

45

64,3

non

25

35,7

Total

70

100,0

Tableau N°16 : Les autorités administratives locales ont-elles des craintes :

· La crainte d'expropriation de leurs terres

· La non réalisation des promesses comme se remarque dans d'autres réserves en R.D.Congo.

· Non jouir des retombés du RNI par leurs populations.

· Manque des bois de chauffe, gibiers, des plantes médicinale et les endroits a' cultiver dans l'avenir.

Source : nos enquêtes

Commentaire : nous remarquons que 64% contre 35,7% des nos enquêtés reconnaissent que les autorités locales (les chefs coutumiers) affichent leurs craintes (ci-haut cités).

Tableau N°17 : La population ou communauté locale craignant-elles 

Réponse

fréquence

%

oui

52

74,3

non

18

25,7

Total

70

100,0

Craintes :

· Etre chassé de leurs terres où elles cultivent

· Que la présence de la RNI n'aggrave pas la pauvreté

· Manque les bois de chauffe, lieu de chasse et autres avantages de leurs forêts.

· Non réalisation des promesses par RNI comme cela est observable dans les autres réserves et aires protégées en R.D.Congo.

· Manque d'un comité de suivi et évaluation des promesses de la RNI auprès de la population.

· Manque d'un vrai détails et chronogramme (Agenda) des implantations des promesses.

Justificatif de non craintes :

· Les accords sont écrits et signes

· La justice peut intervenir pour la population dans l'avenir pour leur instaurer dans leurs droits.

Source : nos enquêtes

Commentaire : il ressort du tableau17 que 74,3% contre 25,7% reconnaissent que la population affiche des craintes, citées ci-haut, vis-à-vis de l'existence de la RNI.

Tableau N°18 : Les gestionnaires défendent-ils la géopolitique des territoires administratifs

Réponse

fréquence

%

oui

20

28,6

non

50

71,4

Total

70

100,0

Source : nos enquêtes.

Commentaires : il ressort de ce tableau que 71,4% contre 28,6% de nos enquêtés confirme que les gestionnaires du RNI ne tiennent pas compte du facteur géopolitique dans leur gestion.

Tableau N°19 : Les représentations structurelle de la géopolitique sont-elles dans toutes les territoires ou loge la RNI

Réponse

fréquence

%

sorte

oui

18

25,7

-un poste/territoire

non

52

74,3

 

Total

70

100,0

 

 Source : nos enquêtes.

Commentaires : il s'avère que 74,3% contre 25,7% des enquêtés ne reconnaissent pas ou ne voie pas des agents ou un poste (bureau) qui s'occupe des problèmes de la RNI.

Tableau N°20 : Quelles sont les retombées positives de la RNI  depuis sa création jusqu'à nos jours 

Réponse

fréquence

%

Distribution des poules et canards

61

87,1

Accorder du travail aux autochtones

9

12,9

Total

70

100,0

Source : nos enquêtes.

Commentaires : les enquêtés témoignent que 87.1% contre 12,9% que la communauté locale a déjà jouit d'un don des bétails : poules et canards.

Tableau N°21 : une structure de collaboration ou qui maintienne une bonne relation entre toutes les entités administratives ou loge la RNI.

Réponse

fréquence

%

Oui

62

89,0

non

8

11,4

Total

70

100,0

Source : nos enquêtes.

Commentaires : Il ressort de ce tableau que 89% contre 11,4% des enquêtés reconnaissent qu'il existe une structure qui maintien la collaboration entre toutes les entités administratives pour une bonne gestion de la RNI, Cette structure n'est autre que de RACCOMI et le comité des chefs coutumiers.

CONCLUSION ET SUGGESTIONS

Nous voici au terme de cette étude intitulé << gestion participative d'une réserve naturelle en territoire de MWENGA : Cas de la réserve d'Itombwe >>.

De ce fait, nous nous sommes posé des questions suivantes :

-Comment se fait la gestion de la Réserve Naturelle d'Itombwe (RNI)

-Cette gestion est -elle efficace ?

De part ces questions, nous nous sommes fixés des objectifs ci-après :

1) Montrer le mode de gestion de la Réserve ;

2) Evaluer le degré de participation de la population dans la gestion ;

3) Identifier les bénéfices que la population tire de la réserve ;

4) Comprendre le niveau de satisfaction des besoins de la population ;

5) Relever les attentes et craintes de la population face à l'existence de la Réserve ;

Les hypothèses émises sont les suivantes :

· La gestion participative de la RNI se ferait par l'organisation des patrouilles mixtes à la réserve.

· Cette gestion serait efficace, si la collaboration en matière de gestion participative est respectée et redynamisée par les entités et les responsables administratifs de la RNI.

Pour récolter les données, nous avons recourir au questionnaire alors que l'analyse du contenu nous a permis de dépouiller les données.

A l'issu de nos analyses, les résultats suivants ont été observés :

· parmi nos enquêtés nous trouvons facilement : (28,6%) des agriculteurs, (20,0%) des enseignants , (18,6%) des commerçants, (14,3%) agent de l'Etat, y compris quelques chefs coutumiers (10.0%), des chômeurs et agents de RNI (8,6%). Comme le démontre notre échantillon, les agriculteurs sont nombreux est que la création d'une réserve diminuerait sur leurs espaces de manoeuvre dans leur activité d'où la nécessité de tenir compte de cet aspect pour qu'ils ne subissent pas faire face une résistance auprès de ces premiers , sous prétexte que RNI vient les dépouiller de la terre de leur ancêtre malgré l'existence de la loi bakajika << La terre et les sous sols appartiennent à l'Etat>>;

· 71,4% de nos enquêtés ne sont pas informés que les gestionnaires du RNI font participer les communautés locales environnementales aux quelques réunions;

· 57,1 % des enquêtés ne reconnaissent pas que les réunions de RNI avec les communautés locales engendrent des recommandations et des suggestions;

· 85,7% de nos enquêtés ne reconnaissent pas l'application des recommandations et suggestions des communautés locales prises lors de leurs réunions communes avec les gestionnaires du RNI ;

· 88,6% de nos enquêtés est informé des objectifs visés par la création du RNI ;

· 35,7% affirme qu'il s'agit d'un recrutement par discrimination, 28,6% parle de recrutement par recommandation et 14,3% ne connaissent pas leurs méthodes de recrutement ;

· 100,% reconnaissent que les pisteurs ou surveillants du RNI ne sont que des hommes  et ne provient que d'autres aires protégées et non des communautés environnantes de la RNI.

· 60% de nos enquêtés savent qu'il ya eu des oeuvres faites par les gestionnaires de la RNI ;

· Les oeuvres prévues par RNI pour la population locale : -Construction des Ecoles ; -Construction du barrage électrique et distribution du courant à la population ; -Distribution des bétails domestiques ; -Construction des structures sanitaires ; -Construction des centres d'apprentissage ;

· 100,0% affirme que seulement la distribution des poules et des canards reste l'unique oeuvre sociale réalisée ;

· 87.1% que la communauté locale a déjà jouit d'un don des bétails : poules et canards ;

· 64,3% affirme que les autorités locales (chefs coutumiers) sont impliquées dans la gestion de la RNI

· 64% de nos enquêtés reconnaissent que les autorités locales (les chefs coutumiers) affiches leurs craintes ;

· 74,3% reconnaissent que la population affiche des craintes, vis-à-vis de l'existence de la RNI ;

· 71,4% de nos enquêtés confirme que les gestionnaires du RNI ne tiennent pas compte du facteur géopolitique dans leurs gestion(les agents provenant des différentes territoires où loge RNI) ;

· 74,3% des enquêtés ne reconnaissent pas ou ne voyaient pas des agents ou un poste (bureau), dans chaque territoire où loge la RNI, qui s'occupe des problèmes du RNI ;

· 89% des enquêtés reconnaissent qu'il existe une structure qui maintien la collaboration entre toutes les entités administratives pour une bonne gestion de la RNI, cette structure n'est autre que de RACCOMI et le comité des chef coutumiers

A la lumière de nos résultats, nous disons que nos hypothèses sont confirmées.

Au vu de nos résultats, nous suggérons ce qui suit :

· A l'Etat congolais

De veiller au respect, par les gestionnaires de la RNI, des accords qui ont concouru à la création de la RNI et leurs engagements vis-à-vis des populations locales.

· Aux Gestionnaires du RNI :

* Concrétiser les accords ou promesses faites par la population ;

* Garder une bonne communication avec la population locale dans les stratégies d'une bonne gestion où leurs apports sont pris en considération ;

* De veiller à l'application des textes légaux et règlementaires relatifs à la réserve en vigueur en R.D.Congo ;

* Mettre en place un comité de suivi et d'évaluation de la collaboration entre RNI et la population locale ;

* Mettre en place des bureaux de représentations au moins un dans chaque territoire habitée par la RNI ;

* Changer les modes de recrutements en tenant compte de la main d'oeuvre de la population locale, celle-ci et en tenant compte du Genre ;

* Organiser des réunions de sensibilisation auprès de toutes les couches de la population environnante de la RNI pour qu'elle soit informée sur leurs droits et obligations vis-à-vis de la RNI ;

* Chercher à gagne confiance auprès de la population et les chefs coutumiers face à leurs craintes qui risque d'être une source de déception pour l'édifice de la RNI.

* La gestion participative reste la vraie stratégie pour la réussite et l'avenir du RNI.

* A la population locale : De respecter leurs devoirs et engagements vis-à-vis de la RNI ;

* Etre aminée par l'esprit de collaboration et franchise en cas de l'existence d'un conflit avec les gestionnaires de la RNI ;

* Chercher à être informée pour bien connaître la RNI.

De ce qui précède, nous ouvrons une piste à quiconque voudra approfondir de rechercher dans ce domaine, en faisant une étude sur l'analyse juridique des textes créant les aires protégées face aux réclamations des communautés périphériques.

Bibliographie

A. Livre :

1. JOHN ANDIANG & Y. ; édit..... avec leur ouvrage intitulé  « gestion participative des espèces sauvage en Afrique centrale » ;

2. GRAWITZM : Méthode des sciences sociales, «3é éd, Ed Dalloz, paris 1997, P332

3. M. GRAWITZ, Méthodes des sciences sociales, 2ème édition, Dalloz, Paris, 2001 ;

4. R.MUCHIELLI, Questionnaire dans l'enquête psychosociale et connaissance de                              problème, ECF, Paris, 1971.

5. Fred Nelson : Gestion communautaire des ressources Naturelle en Afrique

6. WWF ; définition et situation généralement admise du massif forestière d'itombwe. (WCS 2004).

7. WWF ; l'utilisation et la conservation de la ressource forestière à itombwe. 2003.

8. WWF : végétation du massif d'Itombwe (selon Doumenge).

9. UICN, stratégie Mondiale de la conservation, inédit 1987.

10. DANIEL NGANTOU ; « Gouvernance et gestion commune des écosystèmes Forestières d'AFRIQUE centrale ».

11. Polit et Hungler (1987) écrit que le propre d'une méthode est d'aider a comprendre au sens large le résultat de la recherche scientifique, de processus de la recherche elle-même.

12. H. CHAUCAT (1985, p. 27) l'échantillon est une partie d'une quantité permettant par appréciation de connaitre la totalité de la chose.

13. G. DELANDSHEERE (1974) note qu'il couvre difficilement tous les aspects d'un problème et fréquemment, les questions sont posées en fonction de la manière dont l'enquêteur perçoit la situation.

14. L. BARDIN (1974, p.43) l'analyse du contenu comprend un ensemble des technique d'analyse de contenu.

15. BAENI KIFUNZI DAVID: a son tour dans son étude sur l'analyse de l'approche sur la conservation communautaire des primates dans la forêt protégées du Kivu.

16. GONZALES (1993): la chasse aux éléphants ne pouvait se faire que quand il ya deux célibataire au village pour qui les deux pointe d'ivoire serviront de dot.

B.MEMOIRES et TFC

1. KAGEMANA Blaise pascal, apport du PNV au développement socio économique du RWANDA «Cas de la province de Gisenyi » inédit TFC ISTOU ;

2. SIMIRAY KAHOMBO : Crainte et attentes de la population de PINGA face à l'existence de réserve communautaire : cas de la RECOPRIBA

3. JEAN FAIDA BITAMBA. Conservation des ressources naturelles, 2011-2012 G3ISTOU/GOMA inédit.

4. JEAN FAIDA BITAMBA. Conservation des ressources naturelles, 2011-2012 G3ISTOU/GOMA inédit.

5. UICN, stratégie Mondiale de la conservation, inédit 1987.

6. ALFRED AKUMSI : Participation des communautés à l'aménagement de la faune.

7. BORRini- Feyerabend : la gestion participative des ressources naturelle 2000.

8. Babbi etal 1994 la gestion participative des ressources naturelle.

9.. QUINGKUILAI : Participation des communautés à la gestion réserves naturelles. 1997.

C.REVUES ET Internet 

1. WWW. Menu Gouv. / c. ça / biodiversité/ aires/ protégées consulté le 27 avril 2012 à 17h30

.la conférence de NUED 

D.COURS :

1. Par Dr YMAB. M : KEYO, chercheur à L'ISSN, cours d'Ecologie et conservation de la nature

Annee2000 ;

2. PALUKU MALIRO, cours de séminaire de recherches, inédit 43, UNIC Goma, 2011 ;  2012

ANNEXE

QUESTIONNAIRE D'ENQUETE

Sujet : Analyse sur la gestion participative De la réserve naturelle d'itombwe

Cette enquête s'inscrit dans le cadre de notre travail de fin de cycle, de la Gestion participative d'une réserve naturelle en territoire de MWENGA « cas de la Réserve d'ITOMBWE ».

Nous sollicitons votre concours en répondant individuellement aux questions ci-après :

I IDENTITE

-Age :

-Sexe :

-Occupation  :

-Chefferie, groupement :

II. QUESTIONS PROPREMENDITES

1 Connaissez- vous la réserve d'ITOMBWE? OUI NON

2 Les gestionnaires de la réserve font-il des réunions avec les communautés environnantes ?

OUI NON

3 Les réunions engendrent des recommandations et des suggestions ?

OUI NON

4 Quelques recommandations proviennent des réunions sont-elles mise en application dans la gestion du RNI ?

OUI NON

5 Savez- vous quelques objectifs visés par les fondateurs de RNI ?

OUI NON

6 Comment s'effectuent les recrutements des gestionnaires du RNI ?

R/...........................................................................

7 parmi les pisteurs (les surveillants) du RNI il y a des hommes et femmes ?

OUI NON

8 RNI a-t-elle fait des oeuvres sociales ?

OUI NON

Si OUI les quelles :................................................................................

Si NON pourquoi et quand :.....................................................................

9 Les autorités administratives locales où loge le RNI sont-elles impliquées dans la gestion ?

OUI NON

Si OUI quelles sont les contributions :........................................................

Si NON pourquoi :..................................................................................

10 Les autorités ont-elle des craintes ?

OUI NON

Si OUI les quelles : ...............................................................................

Si NON pourquoi :..................................................................................

11 La population ou communautés locale craignant-elles ?

OUI NON

Si OUI les Quelles et pourquoi : ...................................................................

Si NON pourquoi :................................................................................

12 Les gestionnaires défendent-ils les géopolitiques des territoires administratives ?

OUI NON

Si OUI comment :..................................................................................

13 Les représentations structurelle de la géopolitique sont-elles dans toutes les territoires ou loge le RNI ?

OUI NON

Si OUI OU :...............................................................................

Si NON pourquoi :........................................................................... ;

14 Quelles sont les retombées positives de la RNI  de puis sa création jusqu'à nos jours ?

R /......................................................................................................

15 Y a-t-il une structure de collaboration ou qui maintienne une bonne relation entre toutes les entités administratives ou loge le RNI ?

OUI NON

Si OUI les Quelles.................................................................................

Si NON pour quoi :................................................................................

Table des Matières

EPIGRAPHE 1

DEDICACE 2

REMERCIEMENTS 3

SIGLE ET ABREVIATION 4

O .INTRODUCTION 5

0.1. ETAT DE LA QUESTION 5

O.2. PROBLEMATIQUE 6

0. 3. HYPOTHESES 8

0. 4 .OBJECTIF DU TRAVAIL 8

0.4.1. Objectif global 8

0.4.2. Objectif spécifique 8

0.5. CHOIX ET INTERET DU SUJET 9

O.6 METHODES ET TECHNIQUES UTILISEES 10

O.6.1. Méthodes 10

0.6.1.2. Population d'étude 11

0.6.1.3. Echantillon d'étude 11

0.6.2 TECHNIQUES 12

0.6.2.1. Technique de collecte des données 12

0.6.5. Administration du questionnaire 14

0.6.6. Technique de traitement des données 15

0.6.7. Difficultés rencontrées 15

0.8. SUBDIVISION DU TRAVAIL 16

CHAPITRE I: PRESENTATION DU MILIEU D'ETUDE 17

1.1. ASPECT GEOGRAPHIQUE 17

1.1.1. Localisation, relief, sol et hydrographie 17

1.2. CLIMAT ET VEGETATION 18

1.3. ASPECT ECOLOGIQUE 20

1.4. ASPECT DEMOGRAPHIQUE 22

1 .5. ASPECT SOCIO - ECONOMIQUE 23

1. 5.1 Agriculture 23

1.5.2. ELEVAGE 24

1.5.3. LA PECHE 24

1.5.4. INFRASTRUCTURES SOCIALES 25

CHAP II. GENERALITES SUR LA CONCERVATION COMMUNAUTAIRE 26

2.1. DEFFINITION DES CONCEPTS 26

2.1.1. GESTION 26

2.1. 2. GESTION PARTICIPATIVE 26

2 .1.3. RESERVE 27

2.1.4. RESERVES NATURELLES 27

2.2. APERCU SUR LES AIRES PROTEGEES 28

2.2.1. DE LA CREATION DES RESERVES NATURELLES 28

2 .2.2 .CONCEPTION MODERNE DES AIRES PROTEGEES 28

2.2.4. VERS UNE GESTION COMMUNE DES AIRES PROTEGEES 30

2.2 .5  L'EXPANSION DEMOGRAPHIE DANS LES AIRES PROTEGEES 31

2.2.6 LES CAUSES SUSCITANT LA CONSERVATION 32

2 .3. DE LA GESTION DES AIRES PROTEGEES 32

2 .3.1. NOTION DE LA PARTICIPATION 33

2 .3.2. Participation des communautés dans la conservation 34

2.3.3. La gestion communautaire des ressources naturelles 35

CHAPITRE III : PRESENTATION DES RESULTATS 39

11.. 1 DEFINITION 39

3.2 OBJECTIF DE L'ENQUETE 39

3.3 METHODOLOGIE DE L'ENQUETE 39

3.4. PRESENTATION DES RESULTATS 40

CONCLUSION ET SUGGESTIONS 51

Bibliographie 55

ANNEXE 57

* 1 KAGEMANA Blaise pascal, apport du PNV au développement socio économique du RWANDA «Cas de la province de Gisenyi » inédit TFC ISTOU.

* 2 SIMIRAY KAHOMBO : Crainte et attentes de la population de PINGA face à l'existence de réserve communautaire : cas de la RECOPRIBA »

* 3 JOHN ANDIANG et YEMBE CYRIL avec leur ouvrage intitulé  « gestion participative des espèces sauvage en Afrique centrale »

* 4 BAENI KIFUNZI DAVID l'analyse de l'approche sur la conservation communautaire des primates dans le foret protégé du KIVU

* 5 La conférence de NUED Nation UNI sur l'environnement et développement de rio de Janeiro

* 6 GONZALES 1993

* 7 GRAWITZM : Méthode science social, «3é éd, Ed Dalloz, paris 1997

* 4 Par Dr YMAB. M : KEYO, chercheur à L'ISSN, cours d'Ecologie et conservation de la nature

Annee2000 ;Page  1

* 8

* 5 PALUKU MALIRO, cours de séminaire de recherches, inédit 43, UNIC Goma, 2011 ;  2012

6 GRAWITZM : Méthode science social , «3é éd, Ed Dalloz, paris 1997, P332

* 9 Polit et Hungler (1987

* 10M. GRAWITZ, Méthodes des sciences sociales, 2ème édition, Dalloz, Paris, 2001

* 11 H. CHAUCAT (1985, p. 27

* 12 R.MUCHIELLI, Questionnaire dans l'enquête psychosociale et connaissance de                              problème, ECF, Paris, 1971.

* 13R. PINTO, M. GRAWITZ, Méthodes de sciences sociales, 4ème éd .Dalloz, paris, 1971.

* 7 GRAWITZM : Méthode science social , «3é éd, Ed Dalloz, paris 1997, P332

* 14 M.GRAWITZ, Méthodes des sciences sociales, 2ème édition, Dalloz, Paris, 2001

* 15 LANDSHEERE (1975, p. 58)

* 16 R.MUCHIELLI, Questionnaire dans l'enquête psychosociale et connaissance de                              problème, ECF, Paris, 1971.

* 17 G. DELANDSHEERE (1974, pp. 66-67

* 18 L. BARDIN (1974, p.43)

* 9 WWF définition et situation généralement admise du massif forestière d'itombwe

. (WCS 2004) P.8

10 WWF l'utilisation et la conservation de la ressource forestière à itombwe. 2003, p 4

* 12 WWF : végétation du massif d'Itombwe (selon Doumenge) P.10

* 14 REVU de WWF utilisation et la conservation des ressources Itombwe P.10

15 OUVRAGES de WWF Utilisation et la conservation des ressources forestières à Itombwe P.12

* 19 Jean FAIDA. BITAMBA. Conservation de ressource naturel 2011-2012

G3 ISTOU/ GOMA comme Inédit

* 16 JEAN FAIDA BITAMBA. Conservation des ressources naturelles , 2011-2012 G3ISTOU/GOMA comme inédit.

17 WWW. Menu Gouv. / c. ça / biodiversité/ aires/ protégées consulté le 27 avril 2012 à 17h30

18 UICN, stratégie Mondiale de la conservation, inédit 1987, p 4

* 20 Fred Nelson : Gestion communautaire des ressources Naturelle en Afrique p ,79

* 21 ALFRED Akumsi : participation des communautes à l'aménagement de la faune, edition 2006, P1.

* 22 ALFRED AKUMSI : Participation des communautés à l'aménagement de la faune P.1

.12 DANIEL NGANTOU : Directeur régional « Gouvernance et gestion commune des écosystèmes Forestières d'AFRIQUE centrale ».

* 23ALFRED AKUMSI : Participation des communautés à l'aménagement de la faune 1999 P 1

14 QUINGKUILAI : Participation des communautés à la gestion réserves naturelles. 1997 P2

* 15 BORRini- Feyerabend : la gestion participative des ressources naturelle 2000 P 82

16 Babbi etal 1994 la gestion participative des ressources naturelle P9






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"Les esprits médiocres condamnent d'ordinaire tout ce qui passe leur portée"   François de la Rochefoucauld