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La gestion participative d'une réserve naturelle en territoire de Mwenga « cas de la réserve d'Itombwe (RDC ) »

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par Dénilson LUSU MWANGA
Institut supérieur de tourisme Istou/ Goma ( RDC ) - graduat en sciences touristiques 2011
  

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2 .3.2. Participation des communautés dans la conservation

Dés le départ, les villageois voyaient d'un mauvais oeil l'aménagement communautaire de la faune sauvage, vu le maigre rapport des pratiques légales.

Après une campagne de sensibilisation continue, un plus grand- nombres de chasseurs ont pris consciences des avantages potentiels de la stratégie et le nombre de chasseurs enregistrés augmente.

La gestion communautaire participative des réserves naturelles devrait être conforme à l'objectif fixé pour l'établissement de réserve, c'est -à- dire conserves la biodiversité abritée dans la réserve, on veillera à ce que la gestion de la réserve procure des avantages aux populations locales et leurs fournisse les ressources forestières et connexes dont elles ont besoin, Western et Wright, 1994, notamment en :

· Formulent des cadres, compte tenu de la situation concrète de la réserve,

· Formulent des objectifs de gestion claire pour différentes zones de la réserve sur la base de politique gouvernementale source au sujet, ainsi que des exigences des objectifs de conservations spécifiques et de leur état d'avancement.

· Formulent des plans des gestions adoptifs se prêtant à la participation des communautés.

· Intensifiant les activités d'inventaires et de recherche sur les espèces de faune et de flore sauvages présentes dans la réserve naturelle.

· Renforçant les capacités institutionnelles et en valorisant les ressources humaines des communautés vivant à l'intérieur et aux alentours des réserves naturelles, et en encourageant l'échange d'informations et d'expérience entre les réserves.

· En organisant des campagnes de sensibilisation à travers toute la société pour promouvoir la mise en place de politique adaptatives, mobiliser un appui financier et encourager la participation populaire.

· Les communautés locales ont été à mesure de générer un revenu, grâce aux droits des chasses par les chasseurs dans des zones comme le district KAJIADO, la gestion de la réserve naturelle d'Ambosali et des intérêts locaux en termes de moyens des subsistances ont abouti à la cristallisation de nouveaux paradigmes « communautaires ».

2.3.3. La gestion communautaire des ressources naturelles

La gestion communautaire des ressources naturelles (GCRN) désigne les dispositions et les pratiques locales et collectives de gouvernance des ressources.

La GCRN couvre donc une ample gamme de pratiques d'utilisation des ressources, en tant qu'une grande diversité des communautés humaines et des ressources. 23(*)

Dans le cadre de la GCRN, on peut tenter de rétablir les mesures locales de gouvernance des ressources, par exemple à travers la participation de la communauté à la gestion de la faune après des dizaines d'années de perte progressive des droits locaux sur la faune à cause des politiques coloniales et post- coloniales en matière de conservation.

La GCRN s'applique également aux dispositions traditionnelles de gestion des ressources, comme les régimes collectifs qui régissent les parcours pastoraux et les réserves de pâturages, les pêcheries ou les forêts gérées collectivement.

La GCRN peut donc être formelle ou informelle et elle chevauche souvent les deux domaines, en particulier du fait des transformations sociales et institutionnelles, en cours dans une grande partie de l'Afrique sud- saharienne.

La GCRN est fondée, si ce n'est toujours dans sa mise en oeuvre tout au moins sur le plan de ses fondations conceptuelles, sur le savoir relatif aux ressources de propriété commune et à la gouvernance des ressources. (p ex : Agrawal, 2001, Ostrom, 1990) ; certaines ressources sont traditionnellement gérées de façon collective ou communale, et non individuelle, parce qu'elles sont sujettes à des utilisations partagées et il serait trop onéreux de les individualiser. Dans le même temps, si les ressources de ce type ne sont pas du tout gouvernées, si elles font l'objet d'un accès libre, elles risquent d'être épuisées selon un scénario de « tragédie des communs » dans le cadre du quel tous les utilisateurs rivalisent pour accéder aux Ressources en question et les utiliser.

Les dispositions durables de gouvernances des ressources se caractérisent par le développement et l'adoption par les groupes locaux d'utilisateurs des ressources par les « communautés » de règles communes qui limitent et règlement les diverses utilisations des ressources.

Ainsi, les communautés locales peuvent soutenir et conserver des ressources communes précieuses au moyen de leurs propres arrangements d'auto- gouvernance.

Gestion participative

Situation dans laquelle au moins deux acteurs sociaux négocient, définissent et garantissent entre eux un partage équitable des fonctions, droits et responsabilités de gestion d'un territoire, d'un ensemble donné de ressources naturelles.

Ces visions constituent à ce que la biodiversité et les ressources naturelles importantes au niveau régional et mondial soient gérées en participation ce qui contribuerait a un développement durable et permettrait aux habitants de la région de prendre part aux bénéfices écologiques et éco touristiques sociaux et économiques. Les zones participatives de grand Itombwe constituées par :

Le WWF et RACCOMIE contiennent des écosystèmes qui comptent parmi les plus intacts de la planète, dont certains sont situés dans des zones reculées et insécurisées par de troupes armées.

Cependant, les participations de ces 5 territoires constituant des limites politiques et non pas écologiques.

En conséquence, de nombreuses composantes écologiques de gestion et utilisation des sols sont gérées des différentes manières de part et d'autre dans la réserve.

Dans ce cas, la gestion participative écologique doit intervenir et intéresser les autres et les concentrationnaires pour une meilleure gestion durables des aires protégées.

Pour maintenir cette gestion équitable, des revenus de l'environnement

(Tourisme) une structure était mis en évidence pour une meilleurs gestion suivie d'espèces faisant l'objet de protection dans les aires protégées transfrontalières.

Collaboration

La collaboration désigne une manière de travailler avec des partenaires situés de l'autre cote d'une réserve correspondant à une décision active et consciente, c'est aussi le processus par lequel la gestion participative des ressources naturelles se manifeste.

Il existe de nombreuses gammes au niveau de collaboration en gestion participative des ressources naturelles en fonction des différentes

Situations rencontrées. Dans ce cas, la collaboration se passe apparemment au niveau local.

Par exemple des directeurs d'aires protégées peuvent collaborer en matière de gestion des incendiés, d'études conjointes et d'activités communes de surveillance des espèces migratoire.

La gestion des conflits

C'est un processus non violent favorisant le dialogue et la négociation. Elle consiste notamment à :

· Régler les désaccords avant qu'ils ne dégénèrent en manifestation d'hostilité.

· Aider les parties prenantes à examiner les multiples options d'accord puis à en choisir une qui soit acceptable par tous,

· Identifier les causes profondes de conflits et intervenir d'éviter qu'elles ne se à l'avenir

Les méthodes « moderne » de gestion des conflits sont très proches des méthodes de négociation d'un accord de gestion participative, elles expriment les mêmes valeurs transparence, pluralisme, équité, etc.) , ont les mêmes ingrédients et peuvent être facilitée de manière similaire.

Les Principaux ingrédients des méthodes « Modernes » de gestion des conflits

· Des acteurs sociaux concernés.

· Un enjeu commun et des points de conflit (différences de valeurs, d'intérêts et de besoins des divers acteurs),

· Une plate forme de négociation et des règles de base permettant aux acteurs concernés de se réunir et de discuter des problèmes.

· Des données fiables sur les points de conflit,

· Diverses options d'action proposées par les acteurs concernés et discutée entre eux.

· Un accord écrit sur une de ces options.

· La légitimation de l'accord.

· La mise en oeuvre de l'accord.

De nombreux systèmes traditionnels de gestion des conflits obtenaient des résultats valables en s'appuyant sur des valeurs, des ingrédients et des procédés ne correspondant par à la description et la liste ci-dessus.24(*)

* 23ALFRED AKUMSI : Participation des communautés à l'aménagement de la faune 1999 P 1

14 QUINGKUILAI : Participation des communautés à la gestion réserves naturelles. 1997 P2

* 15 BORRini- Feyerabend : la gestion participative des ressources naturelle 2000 P 82

16 Babbi etal 1994 la gestion participative des ressources naturelle P9

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