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Perception des œuvres des cinq chantiers de la république démocratique du Congo dans la ville de Goma

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par Franchement MUMBERE MAGHULU
Institut supérieur d'informatique et de gestion - Licence en gestion de développement 2011
  

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Suivi d'impact

Le suivi d'impact porte sur l'analyse de l'évolution de la pauvreté et des conditions de vie des populations. Deux types d'indicateurs sont calculés pour mesurer l'impact des politiques, projets et programmes :

- Les indicateurs d'impact mesurant les conséquences en fonction de l'objectif poursuivi (ex : taux brut de scolarisation),

- Les indicateurs d'impact mesurant les conséquences de l'évaluation des résultats (exemple : taux brut d'alphabétisation) dans les dimensions clés du bien-être des populations.

Le suivi d'impact s'effectue à travers la mis en oeuvre d'un programme statistique permettant le suivi d'indicateurs pertinents et d'analyser périodiquement l'évolution de la pauvreté.

Suivi et évaluation participatifs (SEP)

L'ensemble de mécanismes de suivi et d'évaluation susmentionnés doivent être complétés par un dispositif de suivi et d'évaluation participatif du programme. Le SEP est un processus à travers lequel les parties prenantes clés du programme :

a) Engagent le suivi et/ou l'évaluation d'un projet, d'un programme ou d'une politique ;

b) Se partagent le contrôle du contenu, du processus et des résultats du suivi et de l'évaluation et ;

c) Identifient et  ou prennent des mesures correctives. Principes de base d'un programme de développement

La réussite d'un programme d'action dépend essentiellement, entre autres facteurs clés, du système de pilotage et de contrôle de la mise en oeuvre, du suivi et de l'évaluation des actions stigmatise KASUKU (2009, op. cit.).

Etant donné le caractère multisectoriel et multidimensionnel du programme et compte tenu du contexte particulièrement volatile de la Province, nous pensons que le pilotage et le contrôle de l'action du Gouvernement Provincial devront reposer sur des mécanismes neutres, rationnels et clairs. En corollaire, ce programme étant une émanation du document de la croissance et de la réduction de la pauvreté, sa mise en oeuvre doit être guidée par les deux principes de base dudit document, qui sont l'efficience et l'efficacité.

Le principe d'efficience implique que l'ensemble des parties prenantes à la stratégie de croissance et de lutte contre la pauvreté (gouvernants et partenaires au développement) poursuivent les efforts de considération des bases d'une croissance économique durable, dans un cadre macroéconomique assaini et cohérent. L'efficacité, quant à elle, implique le respect des notions de la proximité, du faire- faire, de la transparence et de la célérité dans le travail avec les partenaires au développement.

Par proximité, il faut comprendre que les lieux de prise des décisions concernant la mise en oeuvre des interventions relatives au programme gouvernemental sont le plus proche possible des bénéficiaires. Dans cette optique, le gouvernement Provincial encourage l'émergence des organisations ou comités de développement dans les territoires, villages, communes et quartiers, partout dans la Province. Un partenariat privilégie doit être entretenu avec ces structures de base.

Certes, la mise en oeuvre du programme gouvernemental n'est pas l'affaire des seules instances officielles et que celles-ci doivent faire participer à l'action les collectivités locales, les acteurs de la société civile, le secteur privé et les Organisations Non Gouvernementales de Développement, en sigle ONGD.

La transparence exige que soient mis en place à tous les niveaux d'intervention, des mécanismes garantissant la traçabilité, la visibilité et le contrôle des opérations de passation des marchés publics et des engagements financiers. Elle serait matérialisée avec le concours des médias, par la publication périodique des états de financement des programmes et projets de la lutte contre la pauvreté ainsi que la participation des bénéficiaires au processus des dépenses publiques (PNUD pour appui aux institutions de la transition, Gouvernance de la Province du Nord-Kivu, Goma, 2006)

Voilà pourquoi, il est impérieux que les procédures des décaissements, la passation et l'exécution des marchés soient réorganisées, assainies et transparentes pour une gestion saine.

v La corruption, un mal qu'il faut éradiquer

Les prétentions qu'avaient les autorités gouvernementales rendraient l'Etat plus efficace et pourraient avoir une incidence majeure sur le développement durable et le recule de la pauvreté par la création des emplois décents, la croissance de la production, le paiement d'un bon salaire, l'amélioration de la production électrique, l'amélioration des routes... Rien, cependant ne parait garantir que la ville de Goma recueillera les fruits de leurs interventions.

En tant que seule détenteur du pouvoir de contraindre, l'Etat peut, certes, intervenir efficacement sur la scène économique, mais, en à croire le Professeur NAMEGABE (2012), il peut aussi agir de façon arbitraire. Fort d'un pouvoir qui se complète d'informations auxquelles ce grand public n'a pas accès, les agents de l'Etat peuvent être tentés de promouvoir leurs propres intérêts ou ceux de leurs amis ou alliés au dépens de l'intérêt général. Le gouvernement provincial dans son programme de 2007 pages 114-119 s'attachait à mettre en place et à consolider des mécanismes qui donneraient aux organes de l'Etat la souplesse et les imitations voulues pour agir dans l'intérêt de tous mais qui, parallèlement, feront barrière à l'arbitraire et à la corruption dans leur rapport avec les entreprises et avec les citoyens. Ce qui semble contraire aux tracasseries en cours dans la ville de Goma.

Nombreuses furent des reformes qui devaient être entreprises pour s'en renforcer la capacité d'action du secteur public de façon à lutter contre l'arbitraire et la corruption. A ce fait, il serait tout particulièrement utile d'encrer le respect des règles dans les institutions publiques et de mettre fin au clientélisme dans la fonction publique, mettre à l'application des mécanismes visant à éliminer l'intervention arbitraire de l'Etat et endiguer la corruption comme le souligne le Professeur NAMEGABE (2012).

Il sied de noter qu'il parait rare, à l'observance de toutes les péripéties sus évoquées, que les mécanismes officiels soient suffisants pour vaincre la corruption surtout dans le pays où elle parait solidement implantée. C'est ici qu'il faudrait rendre les sanctions plus sévères de la corruption et du détournement tout en accroissant les possibilités aux agents de l'Etat de se faire prendre parce qu'elle est un mal qui a profondément bouleversé la vie et provoque la colère des citoyens et d'hommes d'affaires partout dans le monde.

Somme toute, les agents de l'Etat s'exigeraient d'une probité plus grande dans le maintien, la gestion et l'accompagnement des intérêts publics pour le bien-être de tous.

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"Aux âmes bien nées, la valeur n'attend point le nombre des années"   Corneille