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à‰tude de la gestion de la société nationale de la croix-rouge de la République démocratique du Congo / comité territorial de Rutshuru de 2007 à  2009.

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par Jérémie KASIMBA NDUNGUTSE
Institut supérieur pédagogique de Rutshuru- RDC - Graduat en pédagogie appliquée 2009
  

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REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO

ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET UNIVERSITAIRE

INSTITUT SUPERIEUR PEDAGOGIQUE

I.S.P/ RUTSHURU

B.P.112 RUTSHURU

SECTION : TECHNIQUE

ETUDE DE LA GESTION DE LA SOCIETE NATIONALE DE LA CROIX-ROUGE DE LA REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO/COMITE TERRITORIAL DE RUTSHURU,

De 2007-2009

Par :

Jérémie KASIMBA NDUNGUTSE

Travail de fin de cycle présenté et défendu en vue de l'obtention du Diplôme de Graduat en Pédagogie Appliquée.

Option : Sciences Commerciales et

Administratives

Directeur : Assistant NDEMEYE 

SEBIHWEHWE Côme

Année Académique 2009-2010

DEDICACE

A vous très cher père Eugène NDUNGUTSE BASHAKIYE, pour m'avoir inculqué le flair de responsabilité et les instructions de devenir aujourd'hui ce que je suis,

A vous très chère mère Evintine N'BABYIBUZA, pour ton affection maternelle et ton endurance vis-à-vis de mes caprices,

A vous mes frères et soeurs,

Jérémie KASIMBA NDUNGUTSE

REMERCIEMENTS

Ce travail, ouvrage de longue haleine, sanctionne notre premier cycle de formation universitaire. Si nous sommes arrivés à ce stade, c'est grâce notamment au concours des autres. Qu'il nous soit permis de rendre d'abord grâce au Seigneur, Dieu d'amour, car sans ses bénédictions nous n'aurions aboutit à rien.

Notre sincère gratitude s'adresse à l'Assistant Côme NDEMEYE SEBIHWEHWE qui, malgré ses multiples occupations, a accepté d'être promoteur de ce travail de près ou de loin. Nous pensons également à l'Académique Romuald KABUNGA GAKIZA pour avoir accepté d'être le premier directeur de ce travail et qui n'a pas pu continuer suite à ses lourdes responsabilités au sein de l'institution.

Nous exprimons notre vive reconnaissance à toutes les autorités académiques de l'ISP/ Rutshuru ainsi qu'à tous les enseignants et en particulier ceux du Département de Sciences Commerciales et Administratives.

Nous remercions également nos frères et soeurs TWISHIME Florence, UWIMANA, TUBIHIMANA, DORICAS, ASIFIWE et NEEMA NDUNGUTSE, pour la compréhension dont ils ont fait preuve même pendant les moments difficiles.

Nous ne pouvons pas oublier de transmettre nos remerciements à nos oncles, tantes, cousins et cousines, pour leurs contributions tant morales que matérielles.

Nos sentiments de gratitude s'adressent à Jean Damas CIZA NYARWAYA et, à son épouse, FEZA NYANDWI Christine, pour l'assistance sociale et morale manifestée envers nous.

Nous avons trouvé aussi opportun de présenter notre gratitude à tous les membres de la Société nationale de la Croix-Rouge de la République Démocratique du Congo/ Comité territorial de Rutshuru, pour nous avoir reçu sans difficulté en qualité de chercheur.

A nos camarades et compagnons de lutte pour les moments d'apprentissage passés ensemble. Nous citons nommément Innocent RWIJANGA, Justin MURAMIRA, Patient NASUBIRI, Trésor RUVIRI, Jean Bosco BASEKA, Innocent MUSEKANYI, BARUTA, BIMENYIMANA, KASOKI, KUNEMUTUMBA, MUMBERE TAHUNGULA, LUHITO Rodrigue, SAGO, Simon KIMONYO, Charles NZABONIMPA, NGIBISHAKA, MUGISHA, NSABIMANA,...

A vous, nos attachés amis : SAMUEL, MARCELINE, Aboubacar NIZEYIMANA, Paul MURARA, BAHATI BASHAKIYE, NDAGIJIMANA Jean de Dieu, Hubert BANGIRAHE, BIGANZA Jean Bosco, Hugues KERAKABO, SIBOMANA Gaëtan, NSENGIYUMVA Valentin et les autres.

A tous ceux qui, de près ou de loin, ont contribué, d'une certaine manière à la réalisation de ce travail,

Nous disons merci.

Jérémie KASIMBA NDUNGUTSE

SIGLES ET ABREVIATIONS

%  : Pourcentage

ASBL : Association Sans But Lucratif

CICR  : Comité International de la Croix-Rouge

CNDP  : Congrès National pour la Défense du Peuple.

CR/CR  : Croix-Rouge et Croissant-Rouge

Cfr : Confer

CRRDC  : Croix-Rouge de la République Démocratique du Congo.

DIH  : Droit International Humanitaire

ENA  : Enfants Non Accompagnés

ESFGA  : Enfants Sortis des Forces et Groupes Armées

FARDC  : Forces Armées de la République Démocratique du Congo

FICR  : Fédération Internationale de la Croix-Rouge et du Croissant Rouge

GC  : Gestion des Catastrophes.

ISC  : Institut Supérieur de Commerce

ISIG  : Institut Supérieur d'Informatique et de Gestion

ISP  : Institut Supérieur Pédagogique

MCR  : Messages Croix-Rouge

ONG  : Organisation Non Gouvernementale

P.  : Page

PSBC  : Premiers Secours en Base Communautaire

RDC  : République Démocratique du Congo

SAS  : Santé et Actions Sociales

SCA  : Sciences Commerciales et Administratives

TFC  : Travail de Fin de Cycle

VRLF  : Volontaires de Rétablissement des Liens Familiaux

O. INTRODUCTION GENERALE

O.1. CHOIX ET INTERET DU SUJET

Ce travail intitulé : « Etude de la gestion de la Société nationale de la Croix-Rouge de la République Démocratique du Congo/Comité territorial de Rutshuru, de 2007-2009 », comporte un double intérêt. D'une part, eu égard à la formation reçue, ce travail est un parfait terrain de concilier les connaissances théoriques acquises à la pratique.

D'autre part, ce travail cherche à faire savoir, aux personnes intéressées par la gestion, en général, et de la Croix-Rouge en particulier, de l'outil de gestion d'une organisation.

Cette étude portera sur l'amélioration de l'organisation et le fonctionnement de la Société nationale de la CRRDC/Comité territorial de Rutshuru et permettra l'aboutissement des finalités par la prise de conscience sur l'outil de gestion.

O.2. PROBLEMATIQUE

La problématique est l'ensemble cohérent de questions et d'hypothèses autour d'un problème donné. Selon BEAUD1(*), la problématique est l'ensemble construit, autour d'une question principale, suivie des questions secondaires, des hypothèses de recherche et des lignes d'analyse qui permettront de traiter le sujet choisi.

En effet, étant donné que tout groupement de personnes qui s'unissent en vue d'un but déterminé, exige une gestion pour la direction de ses actions et pour son administration, il importe de savoir comment atteindre ce but.

Ceci étant, les questions suivantes se posent :

1. Comment la Société nationale de la CRRDC/ Comité territorial de Rutshuru trouve-t-elle son financement?

2. Ses sources de financement permettent-elles de réaliser ses objectifs ?

3. Le personnel du Comité de direction/Bureau a-t-il une formation requise pour être à la hauteur de leurs tâches ?

0.3. HYPOTHESES

Une hypothèse est une réponse provisoire à la question posée dans la problématique à confirmer ou à infirmer au cours de la rédaction2(*).

Ainsi, en considérant les questions posées dans la problématique, nous proposons les hypothèses suivantes :

1. Les contributions des membres, à côté d'autres sources, seraient la principale source de financement de la Société nationale de la CRRDC/ Comité territorial de Rutshuru.

2. Les faibles contributions des membres ne permettraient pas la réalisation de ses objectifs.

3. Le personnel n'aurait pas une formation requise, à côté d'autres facteurs, pour être à la hauteur de leurs tâches.

0.4. METHODOLOGIE

Lors de ce travail, nous avons fait recours aux méthodes historique, structuro-fonctionnelle, statistique, juridique et analytique. Les techniques relatives à la documentation, observation, interview et au questionnaire nous ont été également d'une grande aide.

Nous reviendrons sur les aspects méthodologiques dans le chapitre III du présent travail.

0.5. DELIMITATION SPATIO-TEMPORELLE

Nous avons limité notre recherche dans le Territoire de Rutshuru en République Démocratique du Congo. La période d'investigation s'étale sur les années 2007,2008 et 2009 pour les données accessibles et intéressant notre travail.

O.6. SUBDIVISION DU TRAVAIL

Sans considérer l'introduction et la conclusion, ce travail  s'articule sur trois chapitres :

v Le premier chapitre donne des généralités sur la gestion et la Croix-Rouge et Croissant-Rouge ;

v Le deuxième décrit la Société nationale de la CRRDC/ Comité territorial de Rutshuru et sa gestion et

v Le troisième fait l'analyse et l'interprétation des données ou résultats d'enquête.

O.7. DIFFICULTES RENCONTREES

Quoi qu'il en soit, tout travail scientifique s'est toujours heurté à des difficultés dont nous n'étions pas épargnés. Parmi les difficultés relatives à la recherche nous épinglons :

v Le moyen pécuniaire qui constitue un problème majeur à la réalisation du présent travail ;

v Le manque d'une documentation appropriée à notre recherche ;

v La réticence des certaines personnes interviewées à nous livrer certaines informations ;

v La non-tenue de la comptabilité par le comité de direction du comité territorial de la Croix-Rouge de Rutshuru ;

v Le temps nous imparti pour la réalisation du présent travail était insuffisant pour la récolte des données susceptibles d'enrichir notre travail.

CHAPITRE I: GENERALITES SUR LA GESTION ET LA CROIX-ROUGE ET LE CROISSANT ROUGE

I.1. NOTION DE GESTION

I.1.1.DEFINITION DE LA GESTION3(*)

La Gestion est une science de l'administration, de la direction d'une organisation et de ses fonctions. Elle est un processus spécifique consistant en une activité de planification, d'organisation, de commandement et de contrôle visant à déterminer, à atteindre les objectifs définis grâce à l'emploi des ressources humaines et à la mise en oeuvre d'autres ressources.

Une organisation désigne un ensemble de personnes regroupées en vue d'atteindre certains buts et pour réaliser ce but, l'organisation fixe des normes, des valeurs, des règles ; elle met en place un ensemble de sanctions et de récompenses en vue d'amener ses membres à se conformer à ce qu'elle attend d'eux.

Elle est un groupement ayant un but déterminé.

Pour l'Organisation scientifique du travail4(*), théorie classique d'organisation mise au point par l'ingénieur Américain F.W. TAYLOR, il existe une manière la plus rationnelle d'organiser le travail en vue d'atteindre le résultat maxima de la production et d'accumuler un capital optimal.

Cette manière se résume dans les cinq caractéristiques du Taylorisme que sont :

1. La standardisation

Pour bien organiser, on doit fixer des normes auxquels tout travailleur doit se référer.

2. Le chronométrage

Le travail doit être chronométré de manière que soit réalisé quotidiennement les 8 heures de travail, et non 8 heures au travail.

3. L'étude des gestes et des mouvements

Analyser minutieusement les gestes les plus utiles à l'exécution de la tâche et éliminer tous les gestes inutiles.

4. Distinction nette entre travail de conception et travail d'exécution

Pour organiser le travail, l'exécutant ne doit en aucun cas s'occuper de la conception et de l'administration. De même l'agent administratif devra concevoir et ne jamais exécuter des travaux manuels.

5. Division de travail

Egalement dit parcellisation des tâches ou encore émiettement du travail, l'ouvrier ne doit s'occuper que d'une seule tâche dans laquelle il devra atteindre la plus haute spécialisation possible.

I.1.2. LES FONCTIONS FONDAMENTALES DU PROCESSUS DE GESTION5(*)

La gestion se définit comme étant un processus spécifique consistant en une activité de planification, d'organisation, d'impulsion et de contrôle visant à déterminer, à atteindre les objectifs définis grâce à l'emploi des ressources humaines et à la mise en oeuvre d'autres ressources. De ce qui précède, nous essayerons de dégager les fonctions fondamentales du processus de gestion d'une organisation.

1) FONCTION DE PLANIFICATION

Planifier, c'est rechercher, choisir et préparer ce que nous voulons réaliser. En termes opérationnels, il s'agit de sélectionner et d'associer des faits significatifs, ainsi que d'employer des suppositions concernant le futur, pour déterminer et évaluer avant l'action les activités nécessaires à l'obtention des résultats désirés.

Les activités de planification consistent généralement à:

v Préciser les résultats à atteindre, par la sélection et la classification des objectifs 

v Etablir un programme séquentiel qui comprenne les activités à faire, les étapes à réaliser dans le temps et les moyens à employer pour atteindre les objectifs fixés 

v Spécifier le budget concernant chacun des programmes

2) FONCTION D'ORGANISATION

Organiser, c'est créer des relations entre personnes de telle sorte qu'elles puissent travailler ensemble avec efficience et tirer une satisfaction personnelle de diverses tâches qu'elles accomplissent dans un environnement donné et dans le but d'atteindre un certain objectif.

Le mot « Organisation » vient « d'organisme » qui signifie une entité dont ses parties sont si bien intégrées que leurs relations réciproques sont gouvernées avec des relations d'ensemble. Organiser l'entreprise revient à déterminer les modalités d'utilisation de divers facteurs qui interviennent dans son activité de façon à ce que leur combinaison soit harmonieuse. Une bonne organisation permet de coordonner les moyens en vue d'obtenir des résultats déterminés avec le minimum de dépenses.

L'importance du système d'organisation est qu'alors que le système de planification s'intéresse à l'élaboration des objectifs et des plans d'actions, le système d'organisation facilite la concrétisation de ceux-ci par la répartition fonctionnelle et équitable des responsabilités entre les individus. L'organisation favorise la collaboration et la négociation entre les individus d'un groupe et améliore ainsi l'efficacité de communication au sein de l'organisation. Cette fonction délimite clairement l'autorité et les responsabilités au sein d'une organisation.

3) FONCTION DE COMMANDEMENT

Commander veut dire diriger. Exercer son autorité sur quelqu'un en lui dictant sa conduite.

Le but étant fixé et les objectifs constitués, il s'agit de passer à la phase d'exécution proprement dite6(*).

4) FONCTION DE CONTROLE

Le gestionnaire doit connaitre les écarts entre les objectifs fixés et le résultat atteint. Le contrôle est un processus qui permet à un gestionnaire d'évaluer sa performance, de comparer le résultat obtenu à son plan et à ses objectifs et de permettre de prendre des mesures appropriées pour remédier aux situations défavorables.

I.2. LA CROIX-ROUGE ET LE CROISSANT ROUGE7(*)

Organisation internationale à caractère humanitaire et apolitique, fondée en 1863 par Henry DUNANT pour le secours aux blessés de guerre. Avec le concours de plusieurs de ses compatriotes, il fonda un premier comité qui devait devenir le Comité International de la Croix-Rouge (CICR). Réunissant les représentants de quatorze pays, la première conférence de Genève (1863-1864) adoptant une première convention sur les blessés de guerre, complétée ultérieurement par des conventions sur les prisonniers de guerre, sur la protection des populations civiles en temps de guerre, etc.

L'emblème du Croissant Rouge fut adopté par la Turquie en 1876, puis par tous les pays musulmans et, le Croissant Rouge, fut reconnu par la conférence de Genève en 1949. Il fait partie depuis 1986 du Mouvement international de la Croix-Rouge et du Croissant Rouge.

I.2.1. LE MOUVEMENT INTERNATIONAL DE LA CROIX-ROUGE ET DU CROISSANT ROUGE8(*)

Présent et actif dans presque tous les pays du monde, le Mouvement international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge, compte cent millions de membres et de volontaires. Il est unit et guidé par les sept Principes fondamentaux (Humanité, impartialité, neutralité, indépendance, volontariat, unité et universalité)9(*) qui constituent un cadre de référence universel, commun à l'ensemble de ses membres.

Toutes les activités de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge ont un but central : prévenir et alléger les souffrances humaines, sans discrimination et protéger la dignité de la personne.

Le Mouvement comprend trois composantes10(*) :

1) Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) :

Le CICR est l'organe fondateur du Mouvement. Outre ses activités opérationnelles visant à protéger et assister les victimes des conflits armées, il est le promoteur et le gardien du DIH. Il est aussi le gardien des Principes fondamentaux de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge.

En collaboration avec la FICR, il organise les réunions Statutaires du Mouvement.

2) Les Sociétés nationales de la Croix-Rouge et du Croissant Rouge :

Elles mettent en application les buts et les principes du Mouvement dans plus de 180 pays. Agissant en tant qu'auxiliaires des pouvoirs publics de leurs pays respectifs dans le domaine humanitaire, les Sociétés nationales fournissent un éventail de service, allant du secours en cas de catastrophe aux soins de santé et à l'assistance sociale.

En temps de guerre, elles fournissent une assistance à la population civile victime du conflit et, le cas échéant, apportent leur soutien aux services de santé des armées.

3) L a Fédération internationale des Sociétés de la Croix - Rouge et du Croissant - Rouge (FICR) :

Elle se consacre, selon les principes du Mouvement à inspirer, favoriser et promouvoir toutes les activités humanitaires déployées par les sociétés membres afin d'améliorer la situation des personnes les plus vulnérables. Fondée en 1919, la FICR dirige et coordonne l'assistance internationale du Mouvement aux victimes des catastrophes naturelles ou technologiques, aux réfugiés et dans les situations d'urgence sanitaire. Elle représente officiellement les sociétés membres sur le plan international. Elle encourage la coopération entre les sociétés nationales et s'efforce de renforcer leur capacité de réaliser des programmes efficaces dans les domaines de la préparation aux catastrophes, de la santé et de l'assistance sociale.

Ces organisations qui composent le Mouvement sont des institutions indépendantes, disposant de leurs propres statuts et n'exerçant aucune autorité les unes sur les autres. Elles se réunissent tous les deux ans, à l'occasion du conseil des Délégués. En outre, elles se réunissent en principe tous les quatre ans avec les représentants des Etats parties aux conventions de Genève, dans le cadre de la conférence internationale de la Croix - Rouge et du Croissant Rouge.

Les Statuts du Mouvement international de la Croix-Rouge et du Croissant Rouge définissent les relations entre les institutions.

I.2.2. L'EMBLEME DU MOUVEMENT11(*)

Dès l'origine, les fondateurs ont reconnu la nécessité d'un emblème unique, universel, facilement reconnaissable et connu de tous. L'idée était qu'à la simple vue de l'emblème, les combattants auraient un réflexe d'abstention et de respect. La Croix - Rouge sur fond blanc (inversion des couleurs du drapeau Suisse) fut adoptée par la Conférence Internationale de 1863.

Cependant, en 1876, l'Empire Ottoman (Turquie) décida d'utiliser le Croissant Rouge au lieu de la Croix - Rouge12(*). Plusieurs Etats firent de même, en 1929, le Croissant Rouge fut officiellement reconnu à son tour, tant comme le Lion - et - soleil rouge (emblème utilisé par l'Iran jusqu'en 1980). Au cours des années, le Mouvement a examiné la possibilité d'introduire des changements dans l'usage de l'emblème pour tenter de résoudre certains problèmes spécifiques

Pour résoudre ces problèmes, la conférence diplomatique de décembre 2005 réunissant les Etats parties aux Conventions de Genève a adopté la création d'un nouvel emblème, « le Cristal Rouge ».

Cependant, les sociétés nationales existantes qui utilisaient la Croix - Rouge ou le Croissant -Rouge pourront continuer à le faire

I.2.3 LA CROIX - ROUGE DE LA REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO (Société nationale)

La CRRDC est une organisation humanitaire. Auxiliaire des pouvoirs publics, elle fait partie du Mouvement International de la CR /CR .

Elle est un Mouvement de secours volontaire et désintéressé. Mouvement de volontaires et n'a pas le but lucratif. Elle est une organisation qui assure une vaste activité d'intérêt général.13(*)

I.2.3.1. VOLONTARIAT ET BENEVOLAT14(*).

Le volontaire de la CRRDC est une personne qui, de sa propre volonté, consacre une partie de son temps et de ses compétences, à des activités entreprises par la Croix-Rouge, au service de la communauté. Le volontaire agit à titre gracieux ou peut recevoir une rémunération.

Le terme volontaire se réfère à quelqu'un qui agit de son plein gré, sans obligation extérieure, et pas nécessairement à quelqu'un qui n'est pas payé. Que cette action soit faite sans payement, ou avec une forme différente de reconnaissance, ou même une rémunération modeste, est indifférent. Ce qui importe est que la personne ne soit pas motivée par le désir de gains financiers, mais par une motivation individuelle et un dévouement, envers l'objectif humanitaire, volontairement choisi et accepté, comme une partie du service que la Croix-Rouge rend à la communauté.

Le volontariat est une activité qui repose sur le libre engagement des volontaires et n'est nullement motivé par la perspective d'un bénéfice matériel ou financier, ou par des pressions extérieures de nature sociale, économique ou politique.

Le bénévolat qui, selon J. Pictet15(*), doit être réservé aux gens qui offrent leur service gracieusement, qui travaillent sans rémunération.

La Croix-Rouge pour assumer ses tâches doit pouvoir compter sur des prestations volontaires, non seulement en argent, mais aussi en travail. Elle fera donc appel à des bénévoles, c'est-à-dire à des collaborateurs non rémunérés.

I.2.3.2. MEMBRES DE LA CROIX-ROUGE 16(*)

Au sein du mouvement, est membre toute personne qui a formellement accepté les conditions liées aux statuts des membres, telles qu'elles sont définies dans les Statuts et Règlement Intérieur de la Société Nationale, et qui est en général habileté à élire des représentants aux organes directeurs, et à se porter candidate, pour siéger à ces organes.

Le membre de la Croix-Rouge sert l'institution en vertu d'une adhésion librement consentie.

Par son adhésion libre et volontaire, le membre souscrit au respect des Statuts et du Règlement intérieur de la Croix-Rouge, ainsi que des Principes fondamentaux qui incarnent les valeurs du mouvement.

CHAPITRE II: PRESENTATION DE LA SOCIETE NATIONALE DE LA CRRDC/COMITE TERRITORIAL DE RUTSHURU ET SA GESTION

II .1. PRESENTATION DE LA SOCIETE NATIONALE

II.1.1. DENOMINATION, SIEGE ET RAYON D'ACTION

II.1.1.1.DENOMINATION

La dénomination est la désignation d'une personne, d'une chose ou d'une société par un nom. Cependant, ce travail porte sur la Société Nationale dénommée «Croix-Rouge de la République Démocratique du Congo » (CRRDC).

II.1.1.2. SIEGE

La Société nationale de la CRRDC a comme siège central : 41 av. de la Justice, Kinshasa-Gombe, RDC

Cependant, le Comité territorial de Rutshuru à son bureau localisé à KIWANJA/ Kachemu dans le Territoire de Rutshuru en province du Nord-Kivu.

II.1.1.3. RAYON D'ACTION

Le rayon d'action est la zone d'influence ou d'activités17(*). Ainsi, la CRRDC couvre toutes les provinces de la RDC. Elle suit les limites politico- administratives telles que définies par la loi nationale18(*).

Cependant, ce travail portera sur la CRRDC/ Comité territorial de Rutshuru.

II.1.2. STATUT JURIDIQUE19(*)

La CRRDC est une organisation humanitaire, société de secours volontaire, auxiliaires des pouvoirs publics. Elle collabore avec différents ministères du gouvernement (Santé, Défense, Affaire Intérieur, Education Nationale et Travail et Prévoyance sociales).

En effet, un délégué des ministères précités, intéressés à l'oeuvre de la Croix-Rouge fait parti des organes de la CRRDC au niveau national. Il s'agit de l'Assemblée Générale et du Comité Central. Néanmoins, elle est placée sous la tutelle du Ministère de la santé.

Elle fait partie du Mouvement International de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge. Elle est constituée sur base des conventions de Genève auxquelles la RDC est partie; des lois congolaises et des principes fondamentaux du Mouvement International de la CR/CR, appelés Sept principes fondamentaux20(*), guident toutes les actions de la CR/CR:

1. Humanité

Né du souci de porter secours sans discrimination aux blessés des champs de bataille, le Mouvement International de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge, sous son aspect international et national, s'efforce de prévenir et d alléger en toutes circonstances les souffrances des hommes. Il tend à protéger la vie et la santé ainsi qu'à faire respecter la personne humaine. Il favorise la compréhension mutuelle, l'amitié, la coopération et une paix durable entre tous les peuples.

2. Impartialité

Il ne faut aucune distinction de nationalité, de race, de religion, de condition sociale et d'appartenance politique. Il s'applique seulement à secourir les individus à la mesure de leur souffrance et à subvenir par priorité aux détresses les plus urgentes.

3. Neutralité

Afin de garder la confiance de tous, le Mouvement s'abstient de prendre part aux hostilités et, en tout temps, aux controverses d'ordre politique, racial, religieux et idéologique.

4. Indépendance

Le Mouvement est indépendant. Auxiliaires des pouvoirs publics dans leurs activités humanitaires et soumises aux lois qui régissent leur pays respectif, les Sociétés nationales doivent pourtant conserver une autonomie qui leur permette d'agir toujours selon les principes du Mouvement.

5. Volontariat

Il est un mouvement de secours volontaire et désintéressé.

6. Unité

Il ne peut y avoir qu'une seule Société de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge dans un même pays. Elle doit être ouverte à tous et étendre son action humanitaire au territoire entier.

7. Universalité

L e Mouvement international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge, au sein duquel toutes les sociétés ont des droits égaux et le devoir de s'entraider, est universel.

II.1.3. APERCU HISTORIQUE21(*)

Un homme, Henry Dunant, sa vision et sa détermination sont à l'origine du Mouvement international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge. L'histoire commence le 24 juin 1859 à Solferino, localité du nord de l'Italie, où les armées Autrichienne et Française s'affrontent. Au terme de 16 heures de violents combats, 4OOOO morts et blessés jonchent le champ de bataille. Le soir même, un citoyen Suisse, Henry Dunant, arrive dans la région pour affaires. Ce qu'il voit le stupéfie : les services de santé des deux armées sont incapables de faire face à la situation et de milliers de soldats blessés sont abandonnés à leurs souffrances.

Dunant improvisa du secours à ces derniers avec l'aide des habitants du village voisin, Castiglione, de l'aider à porter secours aux blessés, en insistant pour que les combattants des deux camps bénéficient des mêmes soins. De retour en Suisse, touché par ce qu'il a vécu, Henry Dunant écrit son expérience dans un livre qu'il intitule : « Un souvenir de Solferino », dans lequel il lance deux appels solennels, demandant :

v La création, en temps de paix, dans chaque pays une société de volontaires qui s'occuperont des blessés en temps de guerre.

v L'adoption d'un accord international pour que ces volontaires, chargés d'assister les services de santé des armées, soient reconnus et protégés.

En 1863, une société de bienfaisance, la société d'utilité publique de Genève, crée une commission de cinq membres pour examiner la possibilité de concrétiser les idées de Dunant. Cette commission, composée de Gustave Moynier, Louis Appia, Théodore Manoir et Dunant lui-même, fonde le Comité international de secours aux blessés, le prédécesseur du Comité international de la Croix-Rouge.

Les cinq fondateurs poursuivent leurs efforts afin que les idées énoncées dans le livre de Dunant soient traduites dans les faits. Répondant à leur invitation, 14 Etats et quatre institutions philanthropiques dépêchent des représentants à la Conférence international, qui s'ouvre à Genève le 26 octobre 1863. C'est au cours de cette Conférence que le signe distinctif, une Croix-Rouge sur fond blanc, est adoptée et que l'institution de la Croix-Rouge voit le jour.

Afin de formaliser la protection des services de santé sur le champ de bataille et d'obtenir une reconnaissance officielle, sur le plan international, de la Croix-Rouge et de ses idéaux, le gouvernement Suisse convoque une conférence diplomatique à Genève en 1864. Les représentants de 12 gouvernements y participent et adoptent un traité intitulé « convention de Genève pour l'amélioration du sort des militaires blessés dans les armées en campagne ». Ce traité est le premier du droit humanitaire.

C'est ainsi qu'en 1888, sous l'empire de l'Etat Indépendant du Congo, la Croix-Rouge fut introduite au Congo. Elle exista sous la dénomination : « Association Congolaise et Africaine de la Croix-Rouge » (ACA). Elle partira de 1888-190922(*).

De 1926-1961, elle a fonctionné sous couvert de la Croix-Rouge de Belgique, Sous la dénomination « Croix-Rouge du Congo, Section de la Croix-Rouge de Belgique»

A compter du 1er mars 1961, la Croix-Rouge est érigée en Société nationale successivement sous les dénominations Croix-Rouge du Congo, Croix-Rouge du Zaïre et actuellement CRRDC. Ces dénominations ont varié suivant les régimes politiques qui se sont succédé en RDC.

C'est en 1978 qu'elle fut introduite à Rutshuru, spécialement dans le domaine de la santé.23(*)

II.1.4. OBJECTIFS DE LA CRRDC24(*)

Bien que l'idée fondatrice était de secourir les blessés de guerre, la CRRDC a pour objet général de prévenir, soulager et améliorer l'existence des populations les plus vulnérables, où qu'elles se trouvent sans aucune distinction à travers les sept principes fondamentaux du Mouvement international de la Croix-Rouge, des programmes de développement communautaires durables, la préparation aux catastrophes et des activités de secours.

II.2. LA GESTION DE LA CRRDC/ COMITE TERRITORIAL DE RUTSHURU

II.2.1. STRUCTURE ORGANISATIONNELLE

Toute organisation quelle que soit sa taille peut être divisée en plusieurs département. Elle favorise la collaboration et la négociation entre individus d'un groupe et améliore ainsi l'efficacité de communication au sein de l'organisme25(*).

La fonction d'organisation délimite clairement l'autorité et les responsabilités au sein de l'organisme, elle améliore ainsi les fonctions d'impulsion et de contrôle et des dirigeants. Et cela est représenté par un organigramme.

L'organigramme apparait comme le plan écrit de l'organisation, décrivant les différents postes de travail et les liens qui existent entre eux26(*).

C'est ainsi qu'avec l'accord du comité central de la Société nationale les comités provinciaux peuvent créer des comités de district, ville, territoire, commune et locaux dans l'ensemble du pays pour assurer l'extension de ses activités.27(*)

Voici comment se présente l'organigramme28(*) de la CRRDC/ Comité territorial de Rutshuru:

COMITE DE TERRITOIRE

ASSEMBLEE DE TERRITOIRE

MEMBRES/VOLONTAIRES

DEPARTEMENT DE DEVELOPPEMENT ORGANISATIONNEL, JEUNESSE ET GENRE

DEPARTEMENT DE LA S.A.S.

DEPARTEMENT DE L'INFORMATION, COMMUNICATION ET REPORTING

TRESORERIE

BUREAU/COMITE DE DIRECTION

PRESIDENT

COMITES DE BASE

2 PRESIDENTS ADJOINTS

SECRETARIAT

3 CONSEILLERS

DEPARTEMENT DE L'ADMINISTRATION ET DES FINANCES

DEPARTEMENT DE SERVICE JURIDIQUE

DEPARTEMENT DE G.C.

II.2.2. FONCTIONNEMENT

La réalisation de toute activité en vue de la production des biens et services se trouve au coeur de toute organisation et constitue sa raison d'être. C'est surtout dans ce domaine d'activité que se juge l'efficacité de l'organisation car ce n'est que pour l'intermédiaire des activités qu'une organisation peut avoir un impact sur la communauté.29(*)

L'ensemble de fonctions, de la gestion, des systèmes de contrôle, des changements et du personnel contribuent à la bonne gestion.

Dans ce point, nous relevons le fonctionnement des organes clés de la CRRDC/ Comité territorial de Rutshuru qui sont : l'Assemblée territoriale, le Comité territorial et le Bureau.

Voici, en détail, comment fonctionnent ces organes :

1. ASSEMBLEE TERRITORIALE

L'Assemblée de Territoire ou de la Commune est la plus grande autorité de la CRRDC dans le Territoire ou dans la Commune.

L'Assemblée élective de Territoire ou de la Commune est présidée par un délégué du comité de district/Ville et transmet le rapport à la hiérarchie.

a. De la composition de l'Assemblée territoriale

Elle est composée de :

v Un président du Comité de Territoire ou de la commune.

v Neuf membres du comité de Territoire ou de la Commune.

v Cinq délégués désignés par l'Assemblée des sections Croix-Rouge à la base dont un délégué des jeunes et des femmes.

v Les Délégués des services administratifs de Territoire ou de Commune représentant les Ministères de la Santé et de l'Intérieur.

b. Des pouvoirs de l'Assemblée territoriale

v Elle élit le président du Comité de Territoire

v Elle fixe la politique générale du Comité de Territoire

v Elle élit neuf membres pour siéger au Comité de Territoire pour un mandat de 6 ans renouvelables une fois et dont les modalités pratiques sont définies dans les statuts et Règlement Intérieur.

v Elle vote le budget présenté par le comité de Territoire et approuve les comptes

v Elle délibère sur toutes les questions inscrites à l'ordre du jour définitif arrêté par elle

v Elle adopte les rapports d'activités présentés par le comité de Territoire

v Elle peut déléguer une partie de ses pouvoirs au Comité de Territoire.

c. Des sessions de l'Assemblée de territoire

v L'Assemblée ordinaire de Territoire se réunit chaque année au jour, date et lieu choisis par la précédente Assemblée.

v Elle se réunit en session extraordinaire sur initiative du Comité de territoire, sur demande du Bureau du Comité de Territoire ou du cinquième des membres de l'Assemblée de Territoire.

2. COMITE TERRITORIAL

a. De la composition

Le Comité de Territoire se compose de :

v Un président

v Neuf membres de Comité de Territoire

v Des Présidents des Comités de base

v Les Délégués des services administratifs de Territoire représentant les Ministères de la Santé et de l'Intérieur.

b. Des pouvoirs

v Le Comité de Territoire élit les deux vice-présidents, le trésorier et les membres de la commission des finances. Il élit ou nomme le secrétaire du Comité de Territoire. Ces élections sont soumises à l'approbation du Comité Central sur appréciation du Bureau du Comité de Province.

v Il pourvoit à leur remplacement en cas de vacance ou d'absences répétées aux réunions auxquelles ils sont tenus de participer.

v Sans aller à l' encontre des principes et règlements arrêtés par le Comité Central, il crée des commissions qu'il juge utiles ou nécessaires à l'accomplissement des buts et objectifs de la section Croix-Rouge de Territoire.

v Il contrôle la gestion et les activités des Comités de base.

v Il supervise la tenue des Assemblées de base.

3. BUREAU ou COMITE DE DIRECTION

a. De la composition

Le Bureau du Comité de Territoire est composé de:

v Un président ;

v Deux vice-présidents ;

v Un trésorier et d'un trésorier adjoint ;

v Un secrétaire et d'un secrétaire adjoint élus ou nommés et

v Trois conseillers

b. Des pouvoirs

v Il a qualité pour prendre toutes les mesures urgentes dans l'intervalle des réunions des organes territoriaux ou lorsque ces organes sont, en raison des circonstances exceptionnelles, dans l'impossibilité de se réunir, à charger d'en rendre compte lors de leurs prochaines réunions ;

v Il assiste et aide l'administration de Territoire dans son rôle de développement des ressources ;

v Il suspend le secrétaire de Territoire ;

v Il évalue les performances du secrétaire de Territoire ;

v Il nomme et révoque, sur proposition de Territoire, les chefs des services ;

v Il définie le rendement à atteindre ;

v Il exerce tous les pouvoirs qui sont délégués par le Comité de Territoire ;

v Il se prononce sur toutes les questions importantes sous réserve de la décision du Comité de Territoire et

v Il se réunie chaque fois qu'il est convoqué par le président du Comité de Territoire.

c. Les membres

.

Le Bureau du Comité de Territoire comprend :

v Le Président du Comité de Territoire :

v Il est la plus haute personnalité de la CRRDC dans le Territoire ;

v Il est élu par l'Assemblée pour un mandat de 6 ans renouvelable une fois ;

v Il convoque et préside les réunions des organes de Territoire et coordonne leurs travaux ;

v Il délègue une partie de ses pouvoirs aux vice-présidents et

v En cas d'absences, il est remplacé par l'un des vice-présidents

v Les deux vice-présidents

Ils sont élus par le Comité de Territoire pour un mandat de 6 ans renouvelable une fois. Un d'eux remplace le président en cas d'absence ou d'empêchement. Un d'eux assume l'intérim du président jusqu'à l'élection d'un nouveau président dans le douze mois conformément au Règlement Intérieur de la société nationale.

v Le Trésorier de Territoire

v Il est membre du Comité de Territoire, du Bureau de Comité de Territoire;

v Il est comptable de tous les fonds qui sont versés à la Croix-Rouge du Territoire à quelque titre que ce soit, envers le Comité de Territoire et le bureau du Comité de Territoire ;

v Il définie et évalue en concertation avec le secrétaire de Territoire, les moyens pour parvenir au résultat ;

v Il collabore avec le secrétaire de Territoire dans l'élaboration des perspectives détaillées, des programmes, des produits et des services ;

v Le mouvement et le placement des fonds préalables ordonnancés et disponibles sont exécutés par le secrétaire de Territoire en accord avec le Trésorier ;

v Il exécute en accord avec le secrétaire de territoire, le mouvement des fonds préalablement ordonnancés et disponible et

v Il présente le rapport financier à l'Assemblée de Territoire et / ou au Comité de Territoire.

v Le Secrétaire de Territoire

v Il est le plus haut cadre de la CRRDC dans le Territoire

v Il est élu ou nommé et démis de ses fonctions par le Comité de Territoire sur recommandation du Bureau ou du président. En cas de nomination, il est rémunéré sur base d'un contrat mutuellement consenti et dont les modalités sont fixées par le Comité de Territoire. Il exerce ses fonctions sous l'autorité du Bureau du Comité de Territoire et du président.

v Il organise et dirige les services de la CRRDC dans le Territoire.

v Il assure l'exécution des décisions prises par les organes supérieurs et la bonne marche de différents services.

v Il gère les activités pour exécuter la mission arrêtée par l'Assemblée territoriale, le Comité de Territoire et le Bureau de Territoire.

4. LES DIFFERENTS DEPARTEMENTS ET QUELQUES REALISATIONS30(*)

Les départements sont dirigés par des Chefs des Départements nommés par le comité de direction auquel ils rendent régulièrement compte par l'intermédiaire du secrétaire territorial.

Cependant, pour atteindre les buts principaux fixés, les départements cités ci-dessous réalisent les tâches leurs dévolues.

1. DEPARTEMENT DE GESTION DES CATASTROPHES

OBJECTIFS :

v Dirige et coordonne les activités d'intervention lors des urgences et des catastrophes ;

v Participe aux activités de protection civile ;

v Prévention et préparation aux catastrophes ;

v Encadrement des volontaires affectés aux opérations et

v Collection et distributions des MCR.

REALISATIONS :

v Interventions lors de différentes manifestations sportives et d'accueil des autorités à Rutshuru ;.

v Interventions lors des accidents et autres incidents ;

v Participation des volontaires aux distributions des vivres et non vivres, utilisés par le CICR, à ISHASHA, RUMANGABO, RUGARI et à JOMBA ;

v Formation en Noviciat (connaissance du mouvement) ;

v Collections et distributions des MCR entre membres de famille séparés sur toute l'étendue du territoire avec le soutien technique et logistique du CICR pour les activités conduisant au rétablissement et au maintien des liens familiaux en faveur des personnes qui avaient perdu le contact avec leurs proches suite au conflit armé et de violences ou leurs conséquences ;

v Réunification avec la famille des ENA, ESFGA et les adultes vulnérables avec l'appui du CICR et

v Participation à l'enterrement des victimes de guerre entre CNDP et FARDC en septembre 2009.

2. DEPARTEMENT DE DEVELOPPEMENT ORGANISATIONNEL, JEUNESSE ET GENRE

OBJECTIFS :

v Dirige et coordonne les activités de développement des capacités de la société nationale ;

v Conception, mise en oeuvre, suivi et évaluation des programmes, des projets de développement de la Société nationale ;

v Administration des projets de la CRRDC ;

v Coordination des activités de développement des ressources de la CRRDC (matérielles, humaines et financières) ;

v Appuie les programmes d'amélioration des structures et systèmes de gestion de la CRRDC ;

v Coordination des activités de la formation des cadres volontaires ;

v Coordination des branches dans la planification, exécution, suivi des programmes de base destinés aux plus vulnérables ;

v Dirige et coordonne la mise en oeuvre de la politique de la jeunesse de la CRRDC ;

v Protection et éducations des enfants et des jeunes :

v Autopromotion des jeunes ;

v Dirige et coordonne les activités liées à la promotion de la femme ;

v Conçoit les projets et veille à la mise en oeuvre de la politique de la femme ;

v Implique les femmes dans toutes les activités de la CRRDC.

REALISATION :

v Relance du projet de promotion des valeurs humanitaires par la lutte contre les violences sexuelles avec l'appuie de la FICR.

v Formation en PSBC.

3. DEPARTEMENT DE LA SANTE ET ACTIONS SOCIALES

OBJECTIFS :

v Dirige et coordonne les activités d'amélioration de la Santé et de la protection sociale ;

v Prévention des maladies ;

v Concevoir et faire exécuter des programmes de santé communautaire ;

v Participe aux activités de transfusion sanguine ;

v Assistance et action éducative.

REALISATIONS :

v Assainissement de la part des volontaires, de latrines du marché public de Rutshuru-Centre et celui de Kiwanja cité.

v Sensibilisation sur les bonnes pratiques d'hygiène en cas d'épidémie

4. DEPARTEMENT DE L'INFORMATION, COMMUNICATION ET REPORTING

OBJECTIFS :

v Dirige et coordonne les activités de Diffusion de la CRRDC ;

v S'occupe avec le concours du service juridique de la diffusion des principes et idéaux du Mouvement international de la CR/CR et du DIH ;

v Appuie les services et organes en matière d'information ;

v Met en oeuvre la politique en matière d'information, communication, documentation et archives et

v Assure la production des rapports généraux et spécifiques sur les activités et les programmes de la CRRDC.

REALISATIONS :

Ø Sensibilisation sur la connaissance du Mouvement, par des émissions à la Radio et dans des écoles de Rutshuru-Centre

Ø 2 communicateurs formés en communication efficiente et professionnelle

Ø Sensibilisation sur les activités de la Croix-Rouge afin d'obtenir les membres adhérents

5. DEPARTEMENT DE L'ADMINISTRATION ET DES FINANCES

OBJECTIFS :

Il s'occupe de :

v La gestion des ressources humaines

v La gestion des ressources matérielles

v La gestion des ressources financières

REALISATION :

Département non encore en service.

6. DEPARTEMENT DE SERVICE JURIQUE

OBJECTIFS :

v Il dirige et coordonne les activités juridiques du comité.

v Il émet des avis juridiques sur les questions liées à la gestion courante de la Société nationale dans ses rapports tant avec son personnel qu'avec les tiers.

v Il s'emploie de concert avec le Département de l'information, communication et reporting, à la diffusion du DIH.

REALISATION :

Aucune réalisation sur terrain.

II.3. LES MOYENS D'ACTION DE LA CRRDC/COMITE TERRITORIAL DE RUTSHURU

Tout au long de ce point, notre préoccupation sera d'analyser les différents moyens qu'utilise la CRRDC/Comité territorial de Rutshuru pour atteindre ses objectifs ; il s'agit de :

v Moyens humains

v Moyens financiers

v Moyens matériels

II.3.1. LES MOYENS HUMAINS31(*)

Des tous les moyens que peut disposer une entreprise, une institution ou une société, les moyens humains se trouvent au centre d'intérêt de toute organisation étant donné qu'à leur absence les autres restent figés.

La gestion des ressources dans le domaine de la planification et de la demande de la main d'oeuvre, nous montre que la direction s'emploie à disposer des bonnes personnes au bon endroit et au bon moment afin de contribuer à la satisfaction des objectifs organisationnels et individuels32(*).

La planification des ressources humaines est une activité de gestion des ressources humaines grâce à laquelle on tente à prévoir d'une part l'offre d'employés. L'estimation du nombre et du type d'employés requis permet donc au service des ressources humaines de prévoir l'organisation du personnel nécessaire tant en quantité qu'en compétence.

Cette idée des ressources humaines, vue sa considération, a été renforcée par deux autres auteurs notamment G.TERRY et STEPHAN dans leur ouvrage « Les Principes de management » qui montre le rôle du dirigeant, qui est de mobiliser les ressources humaines, les matières, les machines et les marchés pour parvenir au résultat recherché en tenant compte du temps, de l'énergie et des coûts33(*).

En effet, pour ce qui est des moyens humains, la CRRDC est ouverte à tous, sans aucune distinction. Elle comprend des membres actifs, des membres de soutien, des membres d'honneur et des Présidents et Secrétaires Généraux Emérites34(*).

1. Des membres actifs

Les membres actifs sont des personnes physiques qui ont accepté de prêter leurs services à la Société Nationale de la CRRDC et de verser la contribution dont le montant est fixé par l'Assemblée Générale et sont enregistrés comme tels auprès du Comité territorial, communal et local.

2. Des membres de soutien

Les membres de soutien sont des personnes physiques ou morales qui accordent une aide matérielle, technique ou financière à la CRRDC.

3. Des membres d'honneurs

Les membres d'honneurs sont des personnes physiques ou morales auxquelles le Comité Central a conféré ce titre en hommage à des services exceptionnels rendus à la CRRDC.

4. Des Présidents et Secrétaires Généraux Emérites

L'Assemblée Générale peut conférer aux Présidents ou Secrétaires Généraux qui ont rendu des services à la CRRDC le titre de Président ou Secrétaire Général émérites.

A ce titre, ils ont aussi la qualité de membres d'honneurs.

II.3.2. LES MOYENS FINANCIERS

La gestion financière est un art qui met en oeuvre les méthodes de manipulation, de prévision, de contrôle et de recherche des ressources financières d'une organisation35(*).

La gestion financière a toujours occupé une place privilégiée dans la gestion des entreprises, car elle concerne la politique générale de la firme ou de toute sorte d'organisation : sa naissance, sa croissance, sa décadence et son autonomie36(*).

Cependant les ressources de la CRRDC/Comité territorial de Rutshuru sont constituées de37(*) :

a. Les contributions statutaires

Il s'agit des ressources ci- après :

v Les ressources issues des cotisations des membres. Chaque année, toute personne désireuse d'adhérer à la CRRDC en qualité de membre est tenue d'acheter une carte ; de même que tout ancien membre de la CRRDC est tenu de renouveler sa cotisation, au prix fixé par l'Assemblée Générale. Rentrent dans cette catégorie, les contributions des membres de soutien.

v Les diverses cotisations ponctuelles et permanentes décidées par le Comité Central pour le fonctionnement de l'institution CRRDC à quelque niveau que ce soit (Province, Commune, Section, ...)

Comme on peut le remarquer, le terme statutaire couvre plutôt l'idée d'une contribution non volontaire liée à une disposition qui s'applique d'une manière impérative à tous les membres sans que celle-ci relève nécessairement des statuts de la Croix-Rouge nationale.

b. Les contributions volontaires

Il s'agit des contributions et dons faits à la CRRDC par des personnes physiques ou morales pour soutenir un projet, une opération, une activité ou le fonctionnement de la société nationale. Elles peuvent résulter des membres de la CRRDC ou de toute autre personne physique ou morale, pour autant que cela ne soit pas fait dans le cadre d'une cotisation statutaire ou d'une subvention.

c. Les redevances des unités économiques et des établissements spéciaux

La Société Nationale de la CRRDC dispose de quelques unités génératrices des revenus. Ces unités sont, en principe, tenues de contribuer au budget de la Société Nationale de la CRRDC à raison d'un certain pourcentage de leurs revenus. Rentrent dans cette catégorie, les unités économiques (exemple : les restaurants, salles des réunions, champs, les centres médicaux, les établissements d'enseignement, etc.).

d. Les produits divers

Cette rubrique comprend, par exemple, les loyers sur les biens mobiliers et immobiliers appartenant à la Société Nationale de la CRRDC, les produits issus de la vente des uniformes, des insignes, des brevets, des cartes de Laissez-passer, des services rendus...

e. Les subventions

Etant donné l'intérêt public des missions de la Société Nationale de la CRRDC, le Gouvernement Congolais alloue des subventions à la Société Nationale dans le cadre du budget de l'Etat.

D'autres organismes, comme le CICR, la FICR et les Sociétés Nationales participantes font autant. Ces subventions, qui résultent d'un engagement préalable du donateur, sont utilisées par la CRRDC pour couvrir les salaires des agents (assurer son fonctionnement et financer certains programmes).

II.3.3. LES MOYENS MATERIELS

La gestion d'une entreprise est un système qui ne se limite pas à un ou deux aspects seulement. Il sera impérieux de doter le personnel de l'entreprise de tous les matériels nécessaires dans la réalisation de ses objectifs. Le traité de la science administrative définit l'équipement administratif ou moyen matériel comme étant l'ensemble d'éléments inséparable du fonctionnement de l'administration38(*).

Il s'agit donc de l'ensemble de biens meubles et immeubles qui forment l'infrastructure administrative laquelle constitue l'une des conditions de l'efficacité de l'action administrative. Il s'agit de bâtiments administratifs, de mobiliers des bureaux, des machines et fournitures nécessaires au travail administratif, véhicules et autres matériels roulants.

Cependant, pour ce qui est des ressources matérielles, la CRRDC/Comité Territorial de Rutshuru dispose39(*) :

v De deux bâtiments dont l'un semis durable et l'autre non durable (en planches).

v Des mobiliers de bureau.

v D'une moto (en panne).

v Six vélos.

v Une machine à écrire.

v Des matériels de secours (trousses de secours, dossards et brassards).

v Des matériels d'assainissement (brouettes, bèches, houes, ...)

v Des articles promotionnels Croix-Rouge.

CHAPITRE III. METHODOLOGIE, ANALYSE ET INTERPRETATION DES RESULTATS D'ENQUETE

III.1. LE CADRE METHODOLOGIQUE

La méthodologie est une étude des méthodes propres à une science, une manière de faire et de procéder40(*). En effet, le point du troisième chapitre de notre travail donnera un aspect général sur les méthodes et techniques utilisées, la population d'étude et l'échantillon d'étude.

III.1.1. METHODES

La vérité scientifique est particulière du fait qu'elle s'élabore en suivant une démarche préalablement connue qui est constituée par la méthode.

Celle-ci permet de tenir le raisonnement rationnel de façon rigoureuse et systématique dans la poursuite de la connaissance. Pour cela, elle est sommairement définie comme le guide de la pensée dans la poursuite de la vraie connaissance41(*).

Elle est l'ensemble de règles à suivre, de procédés, de moyens organisés, employés pour arriver à un résultat. Selon Chevalier42(*), on entend par méthode, les procédés d'analyse susceptibles de conduire à une explication des phénomènes observés.

Comme on le voit, la méthode comprend donc des normes, des processus d'utilisation concrète des méthodes et techniques de recherche.

Pour atteindre les objectifs de notre travail, nous avons trouvé utile les méthodes suivantes : La méthode historique, la méthode structuro-fonctionnelle et la méthode analytique.

III.1.1.1. METHODE HISTORIQUE

La méthode historique cherche dans l'explication des faits, la genèse des situations étudiées, leurs antécédents, leur succession ou évolution dans le temps, afin de comprendre la situation présente.

En effet, cette méthode nous a servi dans la description historique de la Croix-Rouge.

III.1.1.2. METHODE STRUCTURO-FONCTIONNELLE

Cette méthode est l'ensemble de la méthode structurale et la méthode fonctionnelle. Elle permet d'analyser à la fois les liens et les fonctions des éléments d'un ensemble. Le recours à cette méthode nous a permis de récolter les informations possibles sur la structure organisationnelle du personnel de la CRRDC, comité territorial de Rutshuru.

III.1.1.3. METHODE STATISTIQUE

Elle nous a aidés à chiffrer et à quantifier les résultats sous forme des pourcentages. Elle nous a, en outre, permis d'interpréter les données recueillies sur le terrain.

III.1.1.4. METHODE JURIDIQUE

Elle nous a aidé à l'étude des attributions ou des fonctions telles qu'elles sont prescrites par les lois et les règles de la Société nationale de la CRRDC.

III.1.1.5. METHODE ANALYTIQUE

Selon Robert, l'analyse est la décomposition ou l'action de décomposer un tout en ses éléments constituants. Ou encore, c'est un examen minutieux qui tente de dégager les éléments propres à expliquer une situation, un sentiment ou une personnalité. Le mot.  `' Analyse `' vient du verbe analyser et signifie : résumer, disséquer, examiner ou décortiquer.

Durant nos recherches, la méthode analytique nous a permis de disséquer toutes les informations et les données récoltées.

III .1.2. TECHNIQUES

Toute recherche ou application scientifique en sciences sociale, comme dans les sciences en générale, doit comporter l'utilisation des procédés opératoires rigoureux bien définis transmissibles susceptibles d'être appliqués à nouveau dans les mêmes conditions adaptées aux genres des problèmes et des phénomènes en cause. Ce sont là les techniques.

La technique est l'ensemble des moyens matériels que le chercheur utilise pour mener ses recherches.

III.1.2.1. LES TECHNIQUES DOCUMENTAIRES

L'activité humaine laisse toujours des traces, que celles-ci soient muettes, sonores, visuelles ou écrites. Ainsi, par document, il faut entendre ici toute source de renseignement déjà existante à laquelle un chercheur peut avoir accès. Un document est donc : « Tout support matériel où est situé une trace du passé, ce passé étant plus ou moins récent, plus ou moins éloigné »43(*).

De notre part, la technique documentaire a consisté à la consultation des ouvrages, dictionnaires, archives de la CRRDC et autres documents.

III.1.2.2. LA TECHNIQUE D'INTERVIEW

L'interview est le procédé d'investigation scientifique utilisant un processus de communication scientifique verbale pour recueillir des informations en rapport avec le but recherché.

Cependant, plusieurs interviews ont été réalisées afin de se rassurer de la véracité des données recueillies et de la ténacité des informations obtenues.

III.1.2.3. L'OBSERVATION

Comme l'affirme WACHEUX44(*) : « L'observation constitue la plus importante des techniques utilisées pour recueillir les données nécessaires à un travail de recherche ».

Elle est d'une importance capitale, car elle permet de « sentir » la situation. C'est là, après tout, la raison d'être du travail sur le terrain. Observer n'est pas seulement voir. C'est aussi entendre, sentir, ressentir et toucher45(*).

Au cours de nos recherches, nous avons utilisé l'observation selon laquelle l'enquêteur ou le chercheur vit dans le milieu de recherche avec les enquêtés, cette technique nous a permis de récolter les données dont les enquêtés ne pouvaient pas nous rassurer par leur jugement de valeur.

III.1.2.4. LE QUESTIONNAIRE

Le questionnaire a été élaboré et soumis aux membres du Comité de Territoire de la CRRDC de Rutshuru pour récolter des données constituant notre travail de fin de cycle.

Toutefois, leur des réponses a facilité la tâche de comprendre leur satisfaction et leur besoin dans la gestion.

III.1.3. POPULATION D'ETUDE

La population est l'ensemble de tous les individus qui possèdent en commun un trait particulier.

D'après R. MUCCHIELLI46(*) : « La population d'étude ou l'univers d'enquête est l'ensemble d'humains concernés par les objectifs d'enquête ». Cependant, notre population d'étude porte sur les membres de la Société Nationale de la CRRDC/Comité territorial de Rutshuru.

III.1.4. ECHANTILLON

L'échantillon se définit comme un petit groupe d'une population déterminée, dont on peut compter les éléments. C'est un segment ou sous ensemble de la population étudiée47(*).

Elle est un groupe restreint d'individus, d'objets ou d'évènements présentant les caractéristiques de la population à étudier.

De ce fait, l'échantillon de notre étude est centré sur les membres du Comité territorial de la Société Nationale de la CRRDC/Comité territorial de Rutshuru.

En général, nous avons pris l'échantillon de 1O personnes qui ont constitué le sujet de notre étude durant nos recherches.

III.2. ANALYSE ET INTERPRETATION DES RESULTATS D'ENQUETE

Dans cette deuxième section du troisième chapitre, nous allons analyser et interpréter les données de nos enquêtés pour enfin prodiguer les conseils à l'endroit de la Société Nationale de la CRRDC/Comité territorial de Rutshuru et donner notre conclusion générale.

III.2.1. CLASSEMENT DES RESULTATS D'ENQUETE

1. Classement des enquêtés selon le sexe

Tableau n°1 décrivant les enquêtés selon le sexe :

Sexe

Masculin

Féminin

Total

Nombre

7

3

1O

%

7O

3O

1OO

Source : Tableau construit par nous-mêmes.

Commentaires :

Ce tableau nous indique que sept personnes membres de la Société Nationale de la CRRDC/Comité territorial de Rutshuru, soit 7O%, sont de sexe masculin et 3 personnes seulement, soit 3O%, sont de sexe féminin.

2. Identification des enquêtés selon l'âge

Tableau n°2 décrivant les enquêtés selon leur âge :

Age

2O -29

3O-39

4O et plus

Total

Nombre

3

5

2

10

%

3O

5O

2O

100

Source : Tableau construit par nous-mêmes.

Commentaires :

Ce tableau nous montre que les membres de la Société Nationale de la CRRDC/Comité territorial de Rutshuru, sont classés selon l'âge de la manière suivante: 3 personnes, soit 3O%, dans la tranche d'âge compris entre 2O et 29 ans ; 5 personnes, soit 5O%, dans la tranche d'âge compris entre 3O et 39 ans et 2 personnes, soit 2O%, entre 4O et plus.

3. Classement des enquêtés selon le niveau d'étude

Tableau n°3 décrivant les différents niveaux d'étude de nos enquêtés :

Niveau d'étude

Nombre

Pourcentage

Sans niveau

Primaire

Secondaire

Universitaire

2

5

3

-

20

50

30

-

Total

10

100

Source : Tableau construit par nous-mêmes.

Commentaires :

Il ressort du tableau ci-dessus que les membres de la CRRDC/Comité territorial de Rutshuru sont répartis selon les différents niveaux de la manière suivante : 20% sans niveau, 50% du niveau primaire et 30% du niveau secondaire.

4. Classement des enquêtés selon l'ancienneté

Tableau N° 4 faisant remonter l'ancienneté des enquêtés :

Ancienneté

0 à 3 ans

4 à 7 ans

8 ans et plus

Total

Nombre

5

2

3

10

%

50

20

30

100

Source : Tableau construit par nous mêmes.

Commentaires :

Ce tableau montre que cinq personnes de la CRRDC/Comité territorial de Rutshuru, soit 50%, ont l'ancienneté de 0 à 3 ans ; deux personnes, soit 20 %, ont l'ancienneté de 4 à 7 ans et 3 personnes, soit 30%, ont l'ancienneté de 8 ans et plus.

5. Budget de la CRRDC/Comité territorial de Rutshuru.

Tableau N° 5 décrivant les budgets des trois dernières années :

Année

Montant du budget

2007

2008

2009

Néant

Néant

Néant

Source : Tableau construit par nous-mêmes.

Commentaires :

Ce tableau indique que la CRRDC / Comité territorial de Rutshuru a fonctionné les trois dernières années sans budget.

6. Répartition du budget pour les trois dernières années

Tableau N° 6 décrivant la répartition des budgets des trois dernières années :

Postes

Montant alloué

2007

2008

2009

v Prime pour le personnel

v Fonctionnement du bureau et divers départements.

v Projets divers

Néant

Néant

Néant

Néant

Néant

Néant

Néant

Néant

Néant

Source : Tableau construit par nous-mêmes.

Commentaires :

Le tableau ci-dessus indique que les différents postes n'ont pas été financés les trois dernières années.

7. Moyens de déplacement

Tableau N° 7 décrivant les moyens de déplacement

Moyens de déplacements

Etat

Nombre

v Moto

v Vélos

v En panne

v En bon état

1

8

Source : Tableau construit par nous -mêmes.

Commentaires :

Comme le tableau ci-dessus l'indique, la CRRDC / Comité territorial de Rutshuru n'a comme engin de déplacement, qu'une moto en panne et 8 vélos en bon état, affectés au service de rétablissement des liens familiaux.

8. De la satisfaction des réalisations des objectifs

Tableau N° 8 décrivant la satisfaction de la réalisation des objectifs.

Satisfaction

Oui

Non

Total

Nombre

-

10

10

%

-

100

100

Source : Tableau construit par nous-mêmes.

Commentaires :

Ce tableau montre que 10 personnes, soit 100%, ne sont pas satisfaits de la réalisation des objectifs.

9. De la tenue des réunions statutaires et Assemblées

Tableau N° 8 décrivant la tenue des réunions statutaires et Assemblées

Tenue des réunions

Régulièrement

Irrégulièrement

Total

Nombre

-

10

100

%

-

10

100

Source : Tableau construit par nous-mêmes.

Commentaires :

Ce tableau nous montre que 10 personnes, soit 100%, sont d'accords que les réunions statutaires se tiennent irrégulièrement c'est-à-dire par hasard.

Après l'analyse des données, nous confirmons que la Société nationale de la CRRDC/Comité territorial de Rutshuru connait de sérieuses difficultés de gestion.

L'Etat n'alloue plus de subventions à son service auxiliaire comme prévu dans les statuts de la CRRDC, édition 2000. Cette situation a pour conséquences le manque de budget de fonctionnement de ce service, le manque de prime pour les agents, la non réalisation de ses objectifs et dans une certaine mesure le recours au personnel sans qualification requise.

III.2.2. CONSEILS ET SUGGESTIONS

Après l'analyse des résultats, il est important de proposer quelques conseils et suggestions pouvant permettre la bonne gestion de la Société nationale de la CRRDC/Comité territorial de Rutshuru.

Nous avons souligné, au départ, que le personnel joue un rôle très important au sein de toute institution, organisation ou société. Ainsi, la recherche de la satisfaction des besoins du personnel est une condition sine qua non pour le succès ou la réussite dans une organisation ou une société quelconque.

Cependant, nous pensons que la bonne gestion de la Société nationale de la CRRDC/Comité territorial de Rutshuru n'incombe pas seulement au Président du dit comité, mais et la mise en commun des efforts de la part du Gouvernement, du comité central de la Société, du comité de direction territoriale et des membres/volontaires.

C'est la raison pour laquelle nos conseils et suggestions ne s'adressent pas à un seul organe mais à tous les niveaux concernés.

1. POUR LE GOUVERNEMENT

Respecter ses engagements vis-à-vis de la Société nationale de la Croix-Rouge en lui octroyant une subvention. C'est pourquoi l'Etat doit prévoir dans son budget la part qui lui revient en tant qu'une organisation auxiliaire du pouvoir public.

2. POUR LE COMITÉ CENTRAL DE LA SOCIÉTÉ NATIONALE

v Doter des moyens logistiques aux comités territoriaux pour leur efficacité sur terrain.

v Contrôler les comités territoriaux pour leur bonne gestion.

3. POUR LE COMITE DE DIRECTION TERRITORIALE

v Respecter le cadre juridique régissant la Société nationale.

v La transparence dans la gestion des ressources de l'institution.

v Affecter les agents compétents dans chaque département.

v Faire l'objet de budget en répartissant dans le temps les objectifs à réaliser à long, moyen et à court terme.

v Valoriser les volontaires.

v Tenir compte des avis des membres / volontaires pour qu'ils se sentent intégrer dans le processus de gestion.

v Renforcer le partenariat avec les ONG en place.

4. POUR LES MEMBRES/ VOLONTAIRES

v Se conformer aux statuts et Règlement Intérieur régissant la Société nationale.

v Donner leurs avis lors des réunions du comité territorial.

v Etc.

CONCLUSION GENERALE

Nous voici au terme de notre travail intitulé : « Etude de la Gestion de la Société nationale de la Croix-Rouge de la République Démocratique du Congo/ Comité territorial de Rutshuru, de 2007-2009 ». Notre souci était d'analyser la manière et les conditions dans lesquelles la CRRDC/Comité territorial de Rutshuru est gérée.

En outre, nous avons voulu proposé quelques conseils pouvant permettre la bonne marche de ce service auxiliaire de l'Etat.

Ce travail a été subdivisé en trois chapitres :

Le premier a traité sur les notions relatives à la gestion, la Croix-Rouge et le Croissant-Rouge.

Le deuxième a concerné la présentation de la Société nationale de la CRRDC/Comité territorial de Rutshuru et sa gestion.

Le troisième parle de la méthodologie, de l'analyse et de l'interprétation des résultats d'enquête.

À l'issu de nos recherches, nous avons dégagé les constats suivants :

v La plupart des membres du personnel de la CRRDC/Comité territorial de Rutshuru n'a pas un niveau de formation requise pour être à la hauteur de gérer ce service.

v la CRRDC/Comité territorial de Rutshuru fonctionne sans budget durant les trois dernières années.

v Le personnel de la CRRDC/ Comité territorial de Rutshuru ne perçoit pas de prime d'encouragement.

v Bien que quels que travaux aient été faits sur terrain, la CRRDC/Comité territorial de Rutshuru n'est pas satisfait de la réalisation de ses objectifs.

Pour arriver aux résultats souhaités, nous nous sommes servis des diverses méthodes et techniques. Après avoir récoltés les données grâce aux différentes techniques, nous les avons analysées et interprétées. Tous les résultats confirment nos hypothèses de départ.

Nous ne pouvons pas prétendre avoir épuisé la substance de ce sujet, la complexité de ce domaine, les moyens techniques et économico-temporels étant pris en compte, nous demeurons ouverts quant aux remarques et suggestions ayant trait à la fiabilité de notre recherche. Cependant, d'autres chercheurs intéressés, orientés dans ce domaine, pourront l'approfondir et nous compléter et trouveront ici une base de critique et de rréférence.

BIBLIOGRAPHIE

I. OUVRAGES ET DICTIONNAIRES

1. DAROLLES et alii, Gestion financière, éd. Public-union, Paris 1986

2. G. TERRY et STEPHAN, Les Principes du management, éd.

Economique, Paris 1985.

3. Kisangani ENDANDA, Initiation à la méthodologie de la recherche

Scientifique, éd.2001.

4. LAROUSSE, Dictionnaire de Poche 21, rue de mont Parnasse 75283,

Paris cedex 2009.

5. Marcel La Flamme, Le management : Approche systémique, théorie et

Cas, 3è éd. Gaëtan Morin, Québec 1981

6. Paul ROBERT, Le Petit Robert des noms propres, 27 rue de la Glacière

75013, Paris 1984.

II. TRAVAUX DE FIN DE CYCLE

1) Emmanuel NSENGIYUMVA, De la gestion d'un établissement d'enseignement public : « Cas de l'Institut MABUNGO 2007-2008 », TFC, ISP/RUTSHURU, 2008-2009.

2) Prince BIZIMUNGU, Analyse des techniques de gestion financière dans des organisations non gouvernementales : « Cas de la CARITAS DEVELOPPEMENT/ Goma, de 1984-1987 », TFC, ISC/ GOMA, 1998-1999

3) Séraphin BAREKERAHO, Impact socio-économique des organisations non gouvernementale en collectivité de BWISHA, cas de la CARITAS, 2005-2008, TFC, ISP/ RUTSHURU, 2008-2009.

III. COURS

1. Armant MUNENWA, Management, cours inédit, G2SCA, ISP/RUTSHURU, 2008-2009

2. BUHENDWA WENDO, Organisation des entreprises, cours inédit, G3 ISIG/GOMA, 2002-2003

3. KABUNGA GAKIZA, Gestion de ressources humaines, cours inédit, G2SCA ISP/RUTSHURU, 2008-2009

4. KABUNGA GAKIZA, Initiation à la recherche scientifique, cours inédit, G2SCA ISP/RUTSHURU, 2008-2009

5. KABUNGA GAKIZA, Introduction à la science administrative, cours inédit, G1SCA ISP/RUTSHURU, 2007-2008

6. Osée KAYUMBA, Statistique inférentielle, cours inédit, G2SCA ISP/RUTSHURU, 2008-2009

7. SERUTOKE, Statistique descriptive, cours inédit, G1SCA ISP/RUTSHURU, 2007-2008

IV. AUTRES DOCUMENTS

1. Archives du Comité territorial de la Croix-Rouge Rutshuru

2. CICR et FICR, Lignes directrices pour l'évaluation dans les situations d'urgence, 19 avenue de la Paix CH-1202 Genève, Suisse, Mars 2008

3. CICR, Découvrez le CICR, 19 avenue de la Paix CH-1202 Genève, Suisse, Septembre 2005

4. CICR, Les Principes fondamentaux

5. CRRDC, Commentaires des textes juridiques de base de la Croix-Rouge, sous la direction de KABEYA KALALA, 41 avenue de la Justice, commune de la Gombe/Kinshasa

6. CRRDC, Echos de la Croix-Rouge : 150 ans au service des plus vulnérables, sous la direction de Dominique LUTULA, Kinshasa 2009

7. CRRDC, Manuel de procédures financières, Kinshasa, sous la direction de Dominique LUTULA, septembre 2007

8. CRRDC, Principes et règles en matière disciplinaire, sous la direction de KABEYA KALALA, 41 avenue de la Justice, commune de la Gombe/Kinshasa, mai 2009

9. CRRDC, Statuts et Règlement intérieur, Kinshasa, novembre 2000

10. Rapports d'activités 2007,2008 et 2009 de la CRRDC/Comité territorial de Rutshuru.

TABLE DES MATIERES

DEDICACE I

REMERCIEMENTS II

SIGLES ET ABREVIATIONS IV

O. INTRODUCTION GENERALE 1

O.1. CHOIX ET INTERET DU SUJET 1

O.2. PROBLEMATIQUE 1

0.3. HYPOTHESES 2

0.4. METHODOLOGIE 2

0.5. DELIMITATION SPATIO-TEMPORELLE 2

O.6. SUBDIVISION DU TRAVAIL 2

O.7. DIFFICULTES RENCONTREES 3

CHAPITRE I: GENERALITES SUR LA GESTION ET LA CROIX-ROUGE ET LE CROISSANT ROUGE 4

I.1. NOTION DE GESTION 4

I.1.1.DEFINITION DE LA GESTION 4

1. La standardisation 4

2. Le chronométrage 4

3. L'étude des gestes et des mouvements 5

4. Distinction nette entre travail de conception et travail d'exécution 5

5. Division de travail 5

I.1.2. LES FONCTIONS FONDAMENTALES DU PROCESSUS DE GESTION 5

1) FONCTION DE PLANIFICATION 5

2) FONCTION D'ORGANISATION 6

3) FONCTION DE COMMANDEMENT 6

4) FONCTION DE CONTROLE 7

I.2. LA CROIX-ROUGE ET LE CROISSANT ROUGE 7

I.2.1. LE MOUVEMENT INTERNATIONAL DE LA CROIX-ROUGE ET DU CROISSANT ROUGE 7

1) Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) : 8

2) Les Sociétés nationales de la Croix-Rouge et du Croissant Rouge : 8

3) L a Fédération internationale des Sociétés de la Croix - Rouge et du Croissant - Rouge (FICR) : 8

I.2.2. L'EMBLEME DU MOUVEMENT 9

I.2.3 LA CROIX - ROUGE DE LA REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO (Société nationale) 10

I.2.3.1. VOLONTARIAT ET BENEVOLAT. 10

I.2.3.2. MEMBRES DE LA CROIX-ROUGE 11

CHAPITRE II: PRESENTATION DE LA SOCIETE NATIONALE DE LA CRRDC/COMITE TERRITORIAL DE RUTSHURU ET SA GESTION 12

II .1. PRESENTATION DE LA SOCIETE NATIONALE 12

II.1.1. DENOMINATION, SIEGE ET RAYON D'ACTION 12

II.1.1.1.DENOMINATION 12

II.1.1.2. SIEGE 12

II.1.1.3. RAYON D'ACTION 12

II.1.2. STATUT JURIDIQUE 12

1. Humanité 13

2. Impartialité 13

3. Neutralité 13

4. Indépendance 14

5. Volontariat 14

6. Unité 14

7. Universalité 14

II.1.3. APERCU HISTORIQUE 14

II.1.4. OBJECTIFS DE LA CRRDC 16

II.2. LA GESTION DE LA CRRDC/ COMITE TERRITORIAL DE RUTSHURU 16

II.2.1. STRUCTURE ORGANISATIONNELLE 16

II.2.2. FONCTIONNEMENT 19

1. ASSEMBLEE TERRITORIALE 19

a. De la composition de l'Assemblée territoriale 19

b. Des pouvoirs de l'Assemblée territoriale 19

c. Des sessions de l'Assemblée de territoire 20

2. COMITE TERRITORIAL 20

a. De la composition 20

b. Des pouvoirs 20

3. BUREAU ou COMITE DE DIRECTION 21

a. De la composition 21

b. Des pouvoirs 21

c. Les membres 22

4. LES DIFFERENTS DEPARTEMENTS ET QUELQUES REALISATIONS 23

II.3. LES MOYENS D'ACTION DE LA CRRDC/COMITE TERRITORIAL DE RUTSHURU 26

II.3.1. LES MOYENS HUMAINS 27

II.3.2. LES MOYENS FINANCIERS 28

II.3.3. LES MOYENS MATERIELS 30

CHAPITRE III. METHODOLOGIE, ANALYSE ET INTERPRETATION DES RESULTATS D'ENQUETE 31

III.1. LE CADRE METHODOLOGIQUE 31

III.1.1. METHODES 31

III.1.1.1. METHODE HISTORIQUE 32

III.1.1.2. METHODE STRUCTURO-FONCTIONNELLE 32

III.1.1.3. METHODE STATISTIQUE 32

III.1.1.4. METHODE JURIDIQUE 33

III.1.1.5. METHODE ANALYTIQUE 33

III .1.2. TECHNIQUES 33

III.1.2.1. LES TECHNIQUES DOCUMENTAIRES 33

III.1.2.2. LA TECHNIQUE D'INTERVIEW 34

III.1.3. POPULATION D'ETUDE 34

III.1.4. ECHANTILLON 35

III.2. ANALYSE ET INTERPRETATION DES RESULTATS D'ENQUETE 35

III.2.1. CLASSEMENT DES RESULTATS D'ENQUETE 35

III.2.2. CONSEILS ET SUGGESTIONS 39

1. POUR LE GOUVERNEMENT 40

2. POUR LE COMITÉ CENTRAL DE LA SOCIÉTÉ NATIONALE 40

3. POUR LE COMITE DE DIRECTION TERRITORIALE 40

4. POUR LES MEMBRES/ VOLONTAIRES 41

CONCLUSION GENERALE 42

BIBLIOGRAPHIE 43

I. OUVRAGES ET DICTIONNAIRES 43

II. TRAVAUX DE FIN DE CYCLE 43

III. COURS 43

IV. AUTRES DOCUMENTS 44

TABLE DES MATIERES 45

QUESTIONNAIRE D'ENQUETE

Monsieur, Madame,

Dans le cadre de nos recherches qui portent sur «  l'étude de la gestion de la Société Nationale de la Croix-Rouge de la République Démocratique du Congo/ Comité territorial de Rutshuru » de 2007-2009, nous sollicitons votre contribution à la réalisation de ce travail Scientifique en répondant aux questions suivantes.

Nous vous remercions d'avance et vous garantissons l'anonymat de vos réponses.

I. IDENTIFICATION

1. Age ......... 2. Sexe ................ 3. Fonction :...............

4. Ancienneté ........................

5. Niveau d'étude : - Sans niveau - Primaire

- Universitaire - Secondaire

II. QUESTIONS

1. Comment trouvez-vous le financement de la Croix- Rouge de la RDC/ Comité territorial de Rutshuru ?

Ø Cotisations des membres

Ø Dons ou legs des personnes autres

Ø Subventions du Gouvernement Congolais

Ø Subventions des organismes autres

Ø Autres :.....................................................................

2. A combien s'est élevé le Budget de fonctionnement pour :

Ø 2007 :...................................$

Ø 2008 :...................................$

Ø 2009 :...................................$

3. Comment repartissiez-vous ces budgets ?

Poste

Montant alloué

2007

2008

2009

v Prime pour le personnel

v Fonctionnement du bureau et divers départements

v Autres

......$

.......$

.......$

.......$

.......$

.......$

.......$

.......$

.......$

4. Avez-vous les moyens de déplacement ? Lesquels ? (en nombre te leur état actuel) ..........................................................................................................................................................................

5. Quelles sont vos difficultés rencontrées dans le service ? ......................................................................................................................................................................................................

6. Comment se tiennent les réunions du Comité de direction :

v régulièrement

v irrégulièrement ?

v

ANNEXES

* 1 BEAUD, cité par KABUNGA GAKIZA, Initiation à la recherche scientifique, cours inédit, G2SCA ISP/Rutshuru, 2OO8-2OO9

* 2 KABUNGA KAKIZA, Idem.

* 3 Armand MUNENWA, Management, cours inédit, G2SCA ISP/Rutshuru, 2OO8- 2OO9

* 4 BUHENDO WENDO, Organisation des entreprises, cours inédit, ISIG, 2002-2003 ; P.5-6

* 5 Marcel LA FLAMME, Le Management : Approche systémique, théorie et cas, 3ièmeédition Gaétan Morin, Québec, 1981 .P.153

* 6 Marcel LA FLAMME, op.cit, P.303

* 7 Paul ROBERT, le petit robert des Noms propres, 27, rue de la Glacière 75013, Paris, P. 533

* 8 CICR, DECOUVREZ LE CICR, 19, avenue de la Paix, 1202 Genève, Suisse, 2009, P.9

* 9 Cfr II.1.2. Statut juridique.

* 10 CICR, id ; P.10-11

* 11 Paul ROBERT, op.cit, P.533

* 12 CICR, Ibid, P.11

* 13CRRDC, Principes et Règles en matières disciplinaire, sous la direction de KABEYA KALALA, Comité central, 41, Av.de la Justice, commune de la Gombe/Kinshasa, Mai 2009, P.5

* 14 KABEYA, id, P.6

* 15 J. Pictet, Cité par KABEYA KALALA, Ibid, P.7.

* 16 KABEYA KALALA, Ibid, P.7-8.

* 17 LAROUSSE, dictionnaire de poche 21, rue de Mont Parnasse 75283, Paris, Cedex, 2OO9, P. 899

* 18 CRRDC, Statuts et Règlement Intérieur, Comité Central, Kinshasa, Novembre 2000, P.45.

* 19 KABEYA KALALA, Commentaires des textes juridiques de base de la CRRDC, extraits du Bulletin « Echos de la Croix-Rouge », 2OO3-2OO6, P.7-8.

* 20 CICR, Les Principes fondamentaux de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge, 19, avenue de la Paix 12O2 Genève, Suisse, P.2

* 21 CICR, Découvrez..., Op. Cit, P.8.

* 22CRRDC, Echos de la Croix-Rouge : 15O ans au service des plus vulnérables, sous la direction de Dominique LUTULA, 24 Avenue de la justice, Commune de la Gombe, 2009, P.2

* 23 Nos enquêtés

* 24 CRRDC, Statuts et Règlement intérieur, Kinshasa, Novembre 2000, P.6.

* 25 Séraphin BAREKERAHO, Impact socio-économique des organisations non gouvernementales en collectivité de Bwisha, cas de la CARITAS, de 2005-2008, TFC, ISP Rutshuru, Inédit, 2005-2008. P. 16-17.

* 26 Armand MUNENWA, cours déjà cité.

* 27 CRRDC, Statuts et ..., Op.cit., P.5.

* 28 Source : tiré des archives du Comité territorial de la Croix-Rouge de Rutshuru

* 29 Séraphin BAREKERAHO, op.cit, P.19.

* 30 Rapports d'activités du Comité territorial de la Croix-Rouge 2007,2008 et 2009

* 31 Cfr I.2.3.2. Membres de la Croix-Rouge.

* 32 KABUNGA GAKIZA, Gestion des ressources humaines, cours inédit, G3SCA ISP/Rutshuru, 2009-2O1O

* 33 G.TERRY et STEPHAN, Les Principes du management, édition Économique, Paris 1985, P.129

* 34 CRRDC, Statuts..., Op.cit., P.7-8.

* 35 DAROLLES et al, Gestion financière, Edition Public-union, Paris 1986 ; P.18

* 36 Prince BIZIMUNGU, Analyse des techniques de gestion financière dans des organisations non gouvernementales, cas de la CARITAS/GOMA, de 1994-1997, TFC, ISC/GOMA, 1997-1998 , P.5.

* 37CRRDC, Manuel de procédures financières, 24 avenue de la Justice, commune de la Gombe-Kinshasa, septembre 2OO7 ; P.7-8.

* 38 KABUNGA GAKIZA, Introduction à la science administrative, cours inédit, G1SCA ISP Rutshuru, 2007-2008

* 39 Nos enquêtes

* 40 LAROUSSE, dictionnaire de Poche 21, rue de mont Parnasse 75283, Paris cedex ; 2OO9

* 41 KABUNGA GAKIZA, Initiation..., Cours déjà cité.

* 42 CHEVALIER, cité par KABUNGA GAKIZA, Introduction..., cours déjà cité

* 43 KISANGANI Endanda, Initiation à la méthodologie de la recherche scientifique, cours inédit, G1 ISTM/ Goma, 2003-2OO4, P.62.

* 44 WACHEUX cité par SERUTOKE, Statistique descriptive, cours inédit, G1SCA/ ISP- Rutshuru, 2007-2008

* 45 CICR et Fédération internationale de la Croix-Rouge, lignes directrices pour l'évaluation dans les situations d'urgence, 19 avenue de la Paix, CH- 12O2 Genève, Suisse ; Mars 2OO8 ; P.49

* 46 MUCCHELLI, cité par Séraphin BAREKERAHO, op.cit, P.25.

* 47 Osée KAYUMBA, statistique inférentielle, cours inédit, G2SCA, ISP Rutshuru, 2008-2009






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"Ceux qui rêvent de jour ont conscience de bien des choses qui échappent à ceux qui rêvent de nuit"   Edgar Allan Poe