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L'optimisation des PCS (plan communal de sauvegarde) et de la gestion du risque « inondation » au moyen d'outils SIG (système d'information géographique) dans le grand delta du Rhône.

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par Yann VISSEROT
Université Montpellier 3 Paul Valéry - Master gestion des catastrophes et des risques naturels 2011
  

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Conclusion

Dans le Grand Delta du Rhône, la gestion du risque inondation nécessite de la rigueur de la part des différents acteurs, des collectivités locales aux gestionnaires d'ouvrages. Le fleuve est endigué depuis plusieurs siècles, mais les crues majeures continuent d'impacter considérablement les différents enjeux. La gestion des digues est primordiale dans ce territoire, où les enjeux humains à l'arrière des digues sont très importants (Beaucaire, Tarascon, Arles). Si la dynamique du fleuve est parfaitement connue aujourd'hui, le risque « rupture de digue » est bien présent (cf. décembre 2003) et nécessite des PCS solides pour pouvoir gérer les éventuelles crises.

Les outils cartographiques et technologiques actuels font partis des moyens qui peuvent tendre à améliorer la prise de décision. L'exploitation de la BDT Rhône, qui a été conçue pour optimiser la gestion des inondations, peut permettre aux communes de mettre en place de la cartographie d'aide à la décision.

Ces outils cartographiques associés au système de prévision de crues (SPC ou serveur SIHTB) peuvent permettre d'anticiper les évènements et d'améliorer la gestion de crise. C'est dans cette optique que s'inscrit le Flood Risk to People. Cet outil permet de calculer le nombre de blessés et de décès en fonction de multiples paramètres. Les résultats ainsi obtenus sont corrects et mettent en avant des zones de faiblesses. L'application de ce modèle prend toute sa valeur quand elle est faite par anticipation. Il serait intéressant de l'appliquer sur des catastrophes récentes comme la catastrophe Xynthia en 2010 (où les victimes ont été nombreuses), afin de mettre en avant la qualité de cet outil et l'apport d'une telle modélisation. Cependant, se procurer des données hydrauliques (quand elles sont disponibles) n'est pas toujours facile. De plus des scénarios exceptionnels doivent être modélisés pour que l'outil ait une réelle utilité, et actuellement les scénarios autres que la crue centennale sont très peu pris en compte par les gestionnaires des collectivités locales.

Si les PCS ont été une avancée dans la responsabilisation des élus, la qualité ce document est encore trop dépendant du bon vouloir des communes. L'implication des acteurs locaux et la capacité à passer outre les clivages politiques dans la gestion du risque restent les pièces maîtresses de l'amélioration du PCS. C'est l'importance de l'implication (et des moyens d'organisation mis en oeuvre) qui font passer une gestion de crise correcte à une gestion de crise optimale. La gestion de crise dépend également de la cohérence à l'échelle locale en termes d'occupation des sols.

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