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Efficacité biocide de deux extraits des plantes à  action biocide (tephrosia vogelii et zingiber officinale) sur la croissance in vitro de mycosphaerella fijiensis, agent causal de la maladie des raies noires du bananier

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par Joël MUKENDI
Université de Kinshasa RDC - Ingénieur agronome phytotechnicien 2011
  

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I.1.5. Dégâts

La Maladie des raies noires (MRN) provoque une importante diminution de la surface photosynthétique par un dessèchement généralisé du système foliaire. Elle affecte beaucoup de cultivars résistants à la Cercosporiose jaune ou Maladie de Sigatoka (MS), tels ceux du sous-groupe des bananiers plantains (AAB). Dans les cas extrêmes où le cultivar est très sensible, toutes les feuilles du plant peuvent être détruites avant que le régime ne mûrisse. Les bananiers survivent mais les rendements sont très faibles et les régimes mûrissent prématurément et de façon inégale. La réduction de la durée de vie verte rend le transport et la conservation des fruits improbables (Mourichon, 2003).

La MRN et la MS peuvent entraîner une défoliation sévère, mais étant donné que M. fijiensis est plus pathogénique sur une plus grande gamme d'hôtes, la MRN revêt un caractère de gravité plus important que la MS. Les maladies de feuilles font mourir les feuilles, réduisent le poids de régimes et fruits de bananes ; les régimes affectés par le mûrissement prématuré au champ contiennent des mouches du fruit qui réduisent davantage leur valeur commerciale (Tshilenge, 2010). Les pertes de production dues au M. fijiensis peuvent atteindre, dans certains cas, plus de 50 % (Mourichon et al., 1997).

I.1.6. Stratégies de lutte

Dans les exploitations bananières, le traitement contre la MRN est fortement dépendant des fongicides. Leur action est complétée par quelques pratiques culturales telles que l'élimination des feuilles et rejets attaqués, le drainage, le contrôle des mauvaises herbes et la nutrition minérale, visant à réduire les sources d'inoculation et à éviter la réunion de conditions favorables au développement de l'agent pathogène (Marín et Romero, 1992). L'emploi des fongicides systémiques permet de lutter efficacement contre cette maladie dans les plantations commerciales, mais leurs effets sur l'environnement restent préoccupants. La solution la plus appropriée à long terme est certainement la résistance génétique, surtout pour les petits exploitants qui ne peuvent avoir accès à une lutte chimique pour des raisons économiques (Mourichon et al., 1997).

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