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Essai d'analyse sur la pratique de l'agriculture écologique et son impact sur la production agricole en territoire de Lubero. Cas du groupement Musindi

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par Justin KAMBALE LUVAGHO
Institut supérieur de développement rural des grands lacs RDC - Graduat de développement rural, option environnement et développement durable 2011
  

Disponible en mode multipage

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titre du sujet :

« ESSAI D'Analyse sur LES PRATIQUES DE L'agriculture écologique et leurs impact sur la production agricole en territoire de lubero cas du groupement musindi »

Par

Ir Justin KAMBALE LUVAGHO

Travail de Fin de Cycle présenté pour l'obtention du diplôme de graduat en Développement Rural

Grade de développement rural, Environnement et développement rural

Institut Supérieur de Développement Rural des Grands Lacs « ISDR-GL » Campus de Goma

2011-2012

Vue et approuvée par : C.T Sylvestre RUREMESHA KINYATA SGA,

Prof Dr fx AYUBANGIRA SAVURA DG

Ass2 Sosthène MAOMBI KASTONGO Directeur

Ass1 Elie KAKULE NZAGHANI Encadreur

Ir Ass2 BUINYORI Lecteur

Spécialisation, Expert et Consultant en :
Environnement et développement durable, Agriculture durable, Etude des Impacts environnementaux des projets de développement, Taxiconomie, Education mésologique, Sylviculture durable, Agriculture écologique et Hydraulique rurale.

Contact : - e-mail : justinluvagho@yahoo.fr, aspdeasbl@gmail.com --Téléphone mobile : +243 997 187 866

EPIGRAPHE

« Il est essentiel de dispenser un enseignement sur les questions de gestion durable des sols aux jeunes générations aussi biens qu'aux adultes en tenant dument compte des moins favorisés afin de développé une base nécessaire pour éclaircir l'opinion sur le sens de leur responsabilité et de leur nécessité à ce qui l'amélioration de l'environnement pédologique ».

Propos de la déclaration de l'environnement de STOCKHOLM 1972

« Nous voulais maître de la nature, mais nous n'en sommes pourtant que des gardiens. Il nous incombe de la transmettre de génération à génération en la mettant à l'abri de toutes les formes de destruction ».

René DESCARTE

« La plupart d'atteintes et de me gestions que nous déplorons ne sont pas de conséquences d'une trop grande liberté, mais le résultat d'un degré de la responsabilité. »

Principe des amis de la nature et de l'environnement

« Ce que nous sommes c'est ce que nous faisons et ce que nous faisons c'est ce que le milieu nous fait faire ».

John Watson

« Il n'y a pas de noble métier que de formé des jeunes esprits : kakalya o'muhatikani »

Justin KAMBALE LUVAGHO

« Il existe un combat commun contre un ordre et une exploitation injuste dont tout les ingrédients sont présents en Afrique. Notre apport est là »

Propos du Forum social Africain d'Adis AbebaMEMORIUM

« Ce que le seigneur vous a donné, le seigneur l'a repris ». Que le seigneur soit beni.

Nous voulons rendre par ce mot, un vibrant hommage à nos parents et à tous nos proches qui ont tiré leur révérence avant l'élaboration de ce travail. Nous pesons singulièrement à PAPA PALUKU KATAMWEYA Gédéon, maman KAVIRA KUHIMBA, nos très chers géniteurs ; Aux oncles et tentes ; petits et fils ; et toute autres personnes d'honneurs mémorables et inoubliable.

Au grand-père KAKULE LUVAGHO Sylvain, personne d'honneurs mémoires.

Que les âmes de ces fidèles défunts reposent en paix et que la terre de nos ancêtres leurs soit légère.

KAMBALE LUVAGHO Justin

DEDICACE

A vous tous qui avez fait preuve d'affection envers nous, vous et moi, que Dieu nous accorde longévité et prospérité.

A la famille KATAMWEYA et LUVAGHO ;

A toute personne, amis, amies et connaissances qui ont participé à la correction des manuscrits ; trouvera dans l'existence de ce travail un motif de satisfaction, que l'on éprouve pour une tache accomplie.

A tous les lecteurs.

KAMBALE LUVAGHO Justin

REMERCIEMENT

La vie sur la terre est une école de perpétuel apprentissage où l'homme se fait et se refait avec le concours de son entourage.

Néanmoins, la conscience humaine n'est pas la réussite suprême de l'évolution, plutôt au dire du philosophe F.NIETLSCIX « la vie entière serait possible dans la conscience où elle se réfléchit comme dans un miroir ». Cette conscience se traduit par le bon sens qui pour René DESCARTE « c'est la chose la mieux partagée aux monde ».

Ainsi l'homme se définie par sa globalité, il est à la fois tout entiers corps et tout entier conscience. De ce fait, l'homme est un être relationnel ; c'est cette idée qui à laissée déclarer par des termes quasi semblables à l'Allemand MARTIN HEIDEGGER que « l'homme est un moi avec d'autre au monde » et bien d'autre auteurs ont suggérer même que « nul n'est un île ». A célà s'ajoute les dires de John Donne que « aucun homme n'est une île Complet en soi même ; chaque humain est une partie du continent, une partie du tout ». C'est dans cette perspective que naît le sentiment de reconnaissance pour un bienfait obtenu d'un autre.

A cet égard, nos pauvres mots de remerciement seront exprimer à tous ceux qui de prêt ou de loin ont contribué à la réalisation de ce travail.

De prime abord, saluons la bienveillance du créateur Dieu tout-puissant ; maître de la vie et de l'histoire de qui nous tirons tout souffle de vie.

Nos remerciements valent tout droit aussi aux autorités académiques et administratives, ainsi qu'au corps professoral de l'institut supérieur de développement rural des grands lacs pour les enseignements nous fournis jusqu'ici.

Nous dressons singulièrement nos sentiment de gratitude à nos très chers oncles KAKULE KATAMWEYA Zédekias et KAKULE KATAMWEYA Maisha nos tuteurs ; pour le sacrifice qu'ils endurent en vue de nous scolariser et nous redonner ainsi le chaleur paternelle. Notre mot de reconnaissance à nos grands frères, soeurs et petits pour leurs aimables accompagnements, soutiens et conseils. Que tous reçoivent simplement l'expression renouvelée de notre péluante gratitude.

En fin, nous aurons pus énumérer les Noms de tous nos bienfaiteurs, mais la modestie nous contraint de le taire sans totalement les oubliés. Leurs apports resteront à jamais graver en lettre d'or dans notre coeur.

Somme toute, s'il y avait d'autres mots plus appropriés et très significatifs pour mieux exprimer notre reconnaissance ; nous l'aurions faits, toute fois, le vocable qui traduit Concrètement le devoir impérieux qui nous incombe, c'est « MERE ».

KAMBALE LUVAGHO Justin

SIGLES ET ABREVEATIONS

Ass : Assistant

A.P : Aire Protégé

ASBL : Association San But Lucratif

B.M : Banque Mondiale

C.T : Chef des Travaux

ed : Edition

ESU : Enseignement Supérieur et Universitaire

FAO : Food and Agriculture Organisation ou Fond des Nations Unies pour l'Alimentation et l'Agriculture

ISDR/GL : Institut Supérieur de Développement Rural des Grands Lacs

Ir : Ingénieur

OGM : Organisme Génétiquement Modifié

PAC : Politique Agricole Commune

PNUD : Programme des Nations Unies pour le Développement

PNUE : Programme des Nations Unies pour l'Environnement

PNVi : Parc National des Virunga

PAS : Plan d'Aménagement du Sol

SNV : Service National de Vulgarisation

STV : Service Technique de Vulgarisation

SFA : Service de Formation et Animation

TDR : Technicien de Développement Rural

TCCB : Tayna Center of Conservation Biology (Centre de Conservation Biologique Tayna)

TFC : Travail de Fin de Cycle

% : Pourcentag

O. INTRODUCTION GENERALE

La demande mondiale des produits alimentaires augmente considérablement sous l'impulsion de la croissance de la population mondiale, le changement des régimes culturales découlant des aléas climatiques et environnementaux ; l'agriculture s'est revêtue d'une nouvelle donne qui est celui de l'agriculture écologique mise au point pour essayer de pallier aux différents fléaux qui guettent le monde en vue d'atténuer la famine et l'amélioration des conditions de vie des populations.

La population mondiale qui a presque doublée au cours des cinquante dernières années et qui devrait atteindre neuf milliards d'ici à 2050 (MAFUKO 2011) ; la demande en cultures et en sols cultivables va presque doublée dans les cinquante dernières années avenir, l'augmentation de la population est au dessus du taux d'accroissement des terres agraires qui répondent à la plupart des besoins nutritionnels, industriels et écologiques. A ce jour, la réponse à l'augmentation de la population à été d'une combinaison de la conversion des terres liés à l'agriculture biologique traditionnelle des pratiques d'agriculture écologiques pour l'intensification des systèmes agricoles afin de l'augmentation nécessaire de la production mondiale qui nécessite une contribution majeure de l'agriculture écologique (Kotschi.j, CTA, Margrof, Weikershein, 1991).

Les estimations optimistes évaluent à 41 millions de Km2 des terres cultivables, alors que la surface que dispose chacun pour habiter et satisfaire des besoins primaires qui sont déjà insuffisantes. Selon des études de la FAO qui démontrent que plusieurs auteurs concluent que la terre est déjà trop peuplée pour fournir à tous les hommes un régime alimentaire riche car déjà en 1971 chaque être humain ne disposait que de 0,38 Ha des terres cultivables, célà étant fort insignifiant si l'on sait que la ration quotidienne d'un Français est estimé à 0,8Ha et que la production de 3000Kcal nécessiterait à chaque individu 0,6Ha (MAFUKO 2012).

L'enjeu de l'agriculture écologique pour la RDCongo en général et du territoire de LUBERO en particulier ; pour le système de production est sans doute que les agriculteurs pourraient techniquement et systématiquement introduire des notions d'une agriculture écologique appropriée aux réalités du milieu pour une gestion durable des sols et l'accroissement de la production en vue d'atténuer les divers impacts écologiques et environnementales car néanmoins dans beaucoup de pays ; le problème de la rareté des sols et de la diminution de la production n'est pas un simple problème des techniques agricoles ; mais celui des aléas climatiques (C.Reijntjes,B.Haverkort et A.Waters-Bayer.1995).

Il est vrai que le niveau de la production agricole est limitée en groupement MUSINDI, mais en plus des limites dues aux facteurs et pratiques agricoles qui créée un disfonctionnement complexe des agro systèmes qui sont importants de prendre en compte dans une exploitation agricole (Mathieu-Calame, ed.charles leopold 20007).

C'est pourquoi, penser que l'introduction d'une agriculture écologique dans la vie du monde du paysan peut résoudre parfaitement les problèmes environnementaux (désertification, changements climatiques, famine, épidémies, pauvreté, pollutions et autres) sans tenir compte des techniques appropriées, c'est continué à crée un problème d'ordre agraire purement communautaire car il existe une complexité entre l'agriculture écologique (Agro systèmes) et la gestion et protection des sols (DAGADI,2011).

Devant la complexité de la situation et le dilemme entre la création des agro écosystèmes pour résoudre un problème de relance de la production et de la régénération des écosystèmes, on pourrait envisager quelques pistes de solutions :

§ La formation des compétences locales aux pratiques agro écologiques en créant un réseau de vulgarisation des techniques adéquates de gestion durable de l'environnement ;

§ Former et informer les populations de pays en voie de développement afin de les permettre d'accroître la production tout en préservant l'environnement qui est une complémentarité des écosystèmes ;

§ Améliorer le statut des femmes qui sont responsables non seulement de la moitié de l'agriculture du continent, mais aussi de la commercialisation internationale et de la sécurité alimentaire de cette agriculture.

O.I. Etat de la question

La science ne s'achève pas, au contraire, elle se complète. Dans le cadre de la recherche scientifique, aucun chercheur ne peut prétendre connaître tout et faire tout de ses propres connaissances ; raison pour la quelle ces différents chercheurs dans leurs recherches scientifiques converges dans leurs réflexions. Notre sujet de recherche, d'étude et d'analyse à été abordé aussi par différents chercheurs d'une façon ou d'une autre avant nous ; il s'agit de :

1. KAKULE MATANDIKO dans sons TFC intitulé « Analyse des pratiques agro écologiques par la population de Lubero et son impact sur la production, cité de Lubero ». Dans ses hypothèses il stipule que les mauvaises pratiques agricoles, celles conventionnelles qui influencent les agriculteurs suite à une intense promotion de celui-ci par des ONGs et Associations agricoles seraient à la base de la baisse de la production agricole dans la cité de Lubero. A célà s'ajoute le changement climatique qui influence négativement la production agricole et oblige les paysans à recourir aux agro systèmes ; mais la vulgarisation des techniques agricoles durables et surtout agrobiologique orientée vers le marché seraient une des stratégies pour relancé la production agricole.

2. KAMBALE SIRIWAYO dans son Travail de Fin de Cycle intitulé « Le déboisement et ses conséquences socio-économiques en Territoire de Lubero, cas du groupement NGULO » où il prouve que la démographie galopante, la demande accrue des charbons de bois et de feu : la construction et des planches destinés à la ville de Goma et Butembo aussi pour la population locale serait les principales causes du déboisement et de mégestion des terres arables qui affecte la production agricole de cette population et cela aura comme répercutions sur le déséquilibre écologique dans le groupement. Il suggère que le reboisement et l'éducation de l'opinion (Eduction Environnementale) sur la gestion et exploitation rationnelle des ressources naturelles par des techniques et pratiques appropriées permettrait la préservation de l'environnement et l'accroissement de la production par le maintien de l'équilibre écologique.

3. Messager MWENGE SYALI.K. Dans son travail intitulé «Etude des causes de la baisse de production agricole dans la partie Sud de Lubero, cas du groupement ITALA » qui dans ses hypothèses prouve que la baisse de la production agricole est due par des perturbations saisonnières et l'attaque se la culture de Manioc par la Mosaïque. Il suppose et stipule que la vulgarisation des techniques agricoles durables conduirait à la relance de la production agricole et à la gestion durable des sols en groupement ITALA.

Quant à nous, dans le cadre de ne pas aller à l'encontre des principes scientifiques stipulants que la transmission des connaissances se complètent, nous voulons mener des recherches sur l' « Essai d'Analyse des Pratiques Agro écologiques et son impact sur la production agricole en Territoire de Lubero, cas du groupement MUSINDI » qui est notre milieu d'étude où nous allons pu tenter trouver des pistes de solution par des orientations, des renforcements, des améliorations et valorisation des compétences locales en matières d'agriculture écologique est célà par une base théorique rentable et surtout soutenue pour accroître les capacités des vulgarisateurs des différents institutions tant locales que nationale par une adoption des techniques et méthodes d'une agriculture durable soutenue pour une gestion intégrale des terres agricoles pourvoyeurs des ressources alimentaires et du développement comme le disait MAXILIEN FURI : «  Le labourage et le pastorage son le deux manuel de la France et le vrai mine du trésor du Pérou ». 

O.II. PROBLEMATIQUE

L'homme moderne, Homo sapiens est, apparu tardivement sur la terre ; les premiers hommes peu nombreux et dépourvu des moyens techniques ont vécu pendant longtemps en harmonie avec leur milieu comme les autres animaux. Il a profondément changé avec la première révolution industrielle et agricole au néolithique, qui a favorisé des nombreux dangers et destruction de la structure et texture du milieu vital comme la déforestation, le changement climatique, les émissions des gag à effet de serre, la régression des végétations naturelles, l'extinction des certains mammifères et espèces phares voir même endémiques (MAFUKO 2012 op.cit). L'homme par sa vocation cherche à améliorer ses conditions de vie pour qu'il soit heureux par l'exploitation de son environnement, mais les problèmes que pose ce dernier son du fait qu'elle n'est pas extensible.

Tant que les hommes sont restés peu nombreux et leurs moyens techniques rudimentaires, leurs impacts sur la nature a été limité et localisé. Aujourd'hui il y a plus de six milliards d'hommes sur la terre, et certaines régions sont surpeuplées (Microsoft Encarta 2009). Les besoins en terres cultivables, en matière première et en énergie croissent constamment et les moyens techniques permettent de modifier ou même de détruire le milieu à une puissance considérable dans la production des biens vitaux pour notre survie. En autre, les hommes se concentrent dans des milieux urbains et péri urbains qui sont considère comme pool de développement et constituent une main d'oeuvre non productifs (MUZAMA 2010) et ils perdent ainsi contact avec la nature, ce qui pousse une introduction de l'agriculture écologique dans la vie du paysan pour essayer d'augmenté le rendement en préservant l'environnement.

L'espace cultural étant très réduit suite à des multiples travaux de l'homme pour sa survie et son bien être fait à ce que ce dernier recours à la création d'une dualité des systèmes pour des pratiques agro écologiques qui est un système de production agricole crée par l'agriculteur dans le but d'améliorer voir même augmenté la production en préservant l'environnement (DAGADI 2011 op.cit).

Une nouvelle source de tension potentielle se fait aujourd'hui sentir : les inquiétudes à propos des changements climatiques et aux émissions des gaz à effet de serre posent de plus en plus des nations à s'intéresser à la conversion des terres alluvionnaires et de vocation agricole à des terres des pratiques des associations d'essences ligneuses et principalement les graminées sylvicole et même forestiers avec des cultures vivrières, pérennes et de rentes.

L'agriculture étant l'ensemble d'activités concernant la domestication des plantes et des animaux destinés à tirer de la terre des produits utiles à l'homme, notamment sur le plan alimentaire (Microsoft Encarta 2009 op.cit), elle reste l'unique source de revenu des sociétés et paysans du monde si seulement elle est bien pratiquée ; bien que l'agriculture et le surpâturage soient les facteurs favorisant la dégradation des ressources naturelles et des émissions des gag à effet de serre qui entraîne un réchauffement planétaire ; ceci pour le développement économique des plusieurs pays du monde et du tiers monde (MAFUKO 2012 Op.cit).

L'arbre ayant un intérêt écologique et économique dans une dualité de système indéniable, mais en raison d'une exploitation agraire, pour pallier aux problèmes de réchauffement climatique et de la demande croissant en denrées alimentaire ; la production agricole biologique ne répond plus aux besoins croissant de l'humanité, vu la rareté des terres cultivables qui s'est vu accentué ; il faut donc permettre aux agriculteurs d'évoluer vers un état d'agriculture durable en contrôlant la complémentarité et la complexité ou l'exclusion de l'association des ligneux graminées vers des ligneux légumineuses pour une bonne régénération et l'enrichissement du sol.

Si des nombreux Etats ont reconnus depuis longtemps comme nécessaire la préservation des terres arables, ces principes d'une utilisation respectueuse et rationnelle des terres cultivables ont biens souvent été ignorés, conduisant parfois à des véritables catastrophes : en Asie, dans le Nord de la chine et dans la région du Tigre et de l'Euphrate, des nombreux accidents comme l'assèchement des rivières, l'infertilité des sols ont été causés par les pratiques agro écologiques d'association des graminées et des mauvaises pratiques agricoles.

Des dégâts similaires ont également été observés dans la plupart des régions du monde nouvellement développe, parfois du fait de l'introduction d'essence inadéquates dans un nouvel environnement agricole (Mathieu -Calame, ed Charles leopold ;Maayen 2007.op.cit.).

En République démocratique du Congo, la pratique de l'agriculture durable biologique est contredis par celle conventionnelle consistant au recours à l'association des essences ligneux et des engrais chimiques pour des objectifs purement paysannes enfin de satisfaire aux besoins primaires des ménages agricoles comme le bois de chauffe, de construction, l'accroissement de la production en courte période (IFDC, CATALIST RDC 2009).

Sachant que la RDCongo présente des fortes potentialités agricoles, il a donc cette vocation ; ainsi cette agriculture généralement traditionnelle peut pallier par un fait fortuit à un problème duel qui est d'un cadre économique et écologique.

Le groupement MUSINDI se situe dans le territoire de Lubero, l'un des groupements productifs de la province en produits vivriers, de rente ; la pratique agricole du groupement ne nécessite pas une association des essences ligneux non légumineuses car le Nord Kivu est la réserve de l'engrais organique du pays et possède une terre à vocation agricole en climat idyllique.

Le Nord Kivu, région montagneuse, jadis le grenier du pays en produit vivriers comme le haricot, la pomme de terre, le manioc, le mais, la patate douce ; sa productivité s'est vue redressée progressivement jusqu'aujourd'hui du fait d'une mauvaise gestion et des mauvaise pratique des techniques et méthodes culturales est surtout par une sylviculture inappropriée, des cultures itinérantes sur brûlis, la non pratique de la jachère, la monoculture, la non formation et vulgarisation des techniques durables, le déséquilibre du marché agricole,....

L'agriculture du Nord Kivu étant généralement du traditionnelle, c'est- dire que c'est la houe qui reste l'outil principale de la production même si le gouvernement central à doté la province des engins agricoles pour la mécanisation et de la modernisation de l'agriculture, le territoire de Lubero, notre milieu d'étude d'une façon élargie, mais particulièrement le groupement MUSINDI connaît des problèmes graves qui est de la rareté des terres cultivables suite à une mauvaise gestion des terres cultivables par une sylviculture d'essences du type Eucalyptus (E.Maidemia,E ;tereticomis, E.grandis et saligna) qui ont un impact très négatif sur la gestion, la durabilité des terres agricoles et l'augmentation de la pratique agricole tels que la monoculture, la culture sur brûlis, la non pratique de la jachère, les maladies cryptogamiques,.....

Malgré les efforts de la population paysannes du groupement MUSINDI qui quitte chaque jours matin la houe à l'épaule pour le champ, suite à une mauvaise gestion des terres alluvionnaires, des zones maraîchers, des adrets et ubacs par un reboisement ; aujourd'hui, ils parcours des dizaines et vingtaines des kilomètres pour les pratiques agricoles, mais la production par des moyens et techniques rudimentaires reste moins inférieurs à cause des mauvaises pratiques des techniques culturales, de la réduction et même l'exclusion de la jachère, les changement climatique , l'accroissement de la population, une sylviculture motivée par les ONGs et Associations qui sont exigeantes .....

L'espoir, puis la conviction d'un paysan pilote qui est de rendre service et d'orienter les idées de nos populations rurales, il ne serait pas scientifique cet édit travail sans qu'on puisse consulté des nombreux ouvrages dont certains chercheurs qui ont essayer d'abordé certaines questions ayant trains à l'agriculture écologique, dont leurs conclusions se sont généralement axées sur l'apport des engrais organiques et une vulgarisation des intrants agricoles (OGM ;semences) pour l'amélioration des conditions de vie des familles paysannes en relançant la production agricole ; quant a nous, analysant sur « Essai d'analyse des pratiques agro écologiques et son impact sur la production agricole en territoire de Lubero ; cas du groupement MUSINDI », tout au long de notre étude, nous tacherons de répondre aux questions suivantes qui seront le fil conducteur, d'analyse et de raisonnement de ce travail :

1. pourquoi la productivité du groupement MUSINDI reste totalement insignifiante malgré les efforts consentis dans la praticabilité de l'agriculture écologique ?

2. Quels sont les facteurs motivationnelles des pratiques agro écologiques vis-à-vis de celle traditionnelles biologiques ?

3. Quelles sont les stratégies à adoptés pour faciliter une adoption d'une agriculture écologique appropriée en vue d'une augmentation, amélioration et gestion de la qualité des sols ?

0. III. Hypothèses

Toute problématique appelle à une ou plusieurs hypothèses, ces dernières étant des réponses provisoires aux questions qu'un chercheur se pose à rapport avec un sujet donné qui dans la suite peuvent êtres confirmées ou infirmées.

1.- les mauvaises pratiques agro écologiques seraient à la base de la baisse de la production dans le groupement MUSINDI suite à une introduction d'essences inappropriées,

- les mauvaises pratiques agricoles : culture sur brûlis, les manques d'intrants agricoles résistants aux maladies cryptogamiques et bactériennes, la non maîtrise de la rotation de culture ; la monoculture, les associations de cultures.

2. - les aléas climatiques liés au changement climatique seraient l'un des facteurs primordial de l'influence de la perturbation saisonnière soit la saison pluvieuse se prolonge ou soit la saison sèche prend du temps,

- les avantages socio-économiques plus rapides des essences «Eucalyptus » suite à leurs croissances rapides qui comblent facilement les problèmes des ménages,

- la vulgarisation et la promotion de la culture de l'arbre faite par les ONGs et Associations du milieu.

3. les mécanismes à mettre sur pied pour l'adoption d'une agriculture écologique appropriée en vue d'une optimisation de la production en gérant durablement le sol seraient :

- la vulgarisation des techniques agricoles durables orientées vers le marché serait une des stratégies ;

- la vulgarisation des essences agro forestiers à croissance rapide et en avantages économiques viables serait une de solutions ;

- la formation, l'encadrement et l'éducation de masse sur les pratiques agro écologiques durables devrant être introduites dans la vie des paysans pour une production soutenue en vue de lutter contre la faim quo est une concurrente de la production,

- réglementer le suivi des activités de reboisement et déboisement en vue de maintenir le bénéfice économique et écologique que regorges les peuplements ;

- la prise en compte du savoir technique local et la mise en placée des techniques incitatives aux cultures des essences agro forestiers du genre légumineuse sylvicoles serait un atout majeur.

O.IV. Objectifs poursuivis du travail

O.IV.1 Objectif global

L'université ayant pour finalité de former des conducteurs d'hommes, des cadres de conceptions, de gestion et d'accompagnement des populations ; ce travail a pour objectif principal de promouvoir les pratiques agro écologiques durables et appropriées dans le territoire de Lubero en général et en particulier dans le groupement MUSINDI afin de permettre aux populations une bonne gestion des sols pour une maximisation du rendement.

0. IV.2 Objectifs spécifiques du travail

D'une façon plus spécifique, il s'agit de :

· Identifier les causes motivationnelles des pratiques l'agro écologiques inappropriées dans notre milieu d'étude,

· Relever les différents impacts et conséquences de cette agriculture sur le plan de gestion durable de sols et de la production agricole ;

· Proposé une pratique d'agro écologique durable appropriées et le bien fondé sur le plan social, économique et environnemental,

· Vulgariser des techniques et méthodes durables de l'agriculture écologique ;

· Elaborer un projet d'agriculture écologique durable à l'intérêt des communautés de notre milieu d'étude.

0. V choix et intérêt du sujet

O.V.1.choix du sujet

Rêvant et constatant à notre inquiétude un problème de mégestion des sols agricoles qui sont des terres pourvoyeurs en produits vivriers, de rente et d'élevage dans le groupement MUSINDI, nous avons estimés qu'il est nécessaire de réfléchir sur cette situation problème pour tous, qui pousse une famine, une recrudescence de la production et une perte généralisante des sols arables nourricières dans la province du Nord Kivu en général et particulièrement en territoire de Lubero, groupement MUSINDI.

O.V.2. Intérêt du sujet

Personnellement, à la fin de ce travail nous aurons pu rendre disponible des données nécessaires qui servirons non seulement aux autres chercheurs qui viendront après nous ; mais aussi aux ONGs et Associations oeuvrant dans le cadre de la relance de la production agricole et d'intensification des activités agricoles en territoire de Lubero en vue d'une bonne et de la promotion de l'agriculture écologique durable, orientée et appropriée.

Sur le plan environnemental ; ce travail vise à susciter l'introduction des essences ligneux légumineuses pouvant contribuer à l'enrichissement des sols et à la reconstitution de celle-ci, car les pratiques observé dans le territoire de LUBERO sont principalement des graminées Eucalyptus (E.maidemi, E.tereticomis, E.grandis et saligna) qui ont un impact très négatif dans la gestion, conservation et protection des sols agricoles.

Sur le plan socio-économique, ce travail tient à montrer aux populations le bien fondé d'introduction des essences ligneux légumineuses et principalement agro forestiers pour une relance de la production en conciliant la protection de l'environnement et l'agriculture qui est le poumon de la relance de l'économie du pays, de la province du Nord Kivu et du groupement MUSINDI. Les différents stratégies d'amélioration, de fertilisation, de protection, de préservation et de conservation des sols que nous aurons proposées permettrons aux paysans d'avoir un outil utile pour les bonnes pratiques agro écologiques durable afin de bien pratiqué une association « Arbres Cultures » ceci pour la relance du revenu et de l'économie du paysans du territoire de Lubero en générale et du groupement MUSINDI en particulier pour lutter contre la faim qui est une concurrente de la production.

Sur le plan administratif : ce travail permettra pour la planification des projets de développement d'introduction et de consulté des différents indicateurs des pratiques agro écologiques en vue d'une production soutenue et de minimiser les impacts environnementaux (étude des impacts environnementales).

O.VI Délimitation spatio-temporelle

Cette Essai d'analyse sur les pratiques agro écologiques et son impact sur la production agricole en territoire de Lubero, groupement MUSINDI qui est notre champ d'intégratif couvre tout le groupement MUSINDI, chefferie des Batangi, Territoire de Lubero, province du Nord Kivu, en République Démocratique du Congo ; sur une période s'étalant de l'année 2008 à 2011 durée au cours de laquelle nous puiserons des informations nécessaires pour l'élaboration de ce travail.

Le choix des repères temporaires vise l'étude exacte des activités agricoles réalisées par la population attachée dans ce domaine. Cette étude s'oriente dans le domaine de l'agriculture écologique durable est principalement l'introduction des essences agro forestiers a croissance rapide dans les pratiques actuelles des agriculteurs du groupement MUSINDI en vue de concilier l'augmentation de la production et la gestion de l'environnement.

0. VII APPROCHE METHODOLOGIQUE ET TECHNIQUE

0. VII.1 Méthodes

Une méthode est comparable à une marche rationnelle de l'esprit pour arriver à la vérité. C'est dans cet ordre d'idée que R.PINTO et M. GRAWITZ, définissent la méthode comme un ensemble d'opérations intellectuelles par lesquelles une discipline cherche à atteindre la vérité qu'elle poursuit, la démontre et la vérifie.

C'est ainsi que nous avons sélectionné un certain nombre de méthodes, notamment : descriptive, historique et statistique.

a) méthode descriptive :

Celle-ci nous a permis de décrire les aspects géographiques, politico administratifs, économique et socio -culturels dans le groupement MUSINDI.

b) méthode statistique

Elle nous a permis de récolter, classer, organiser sous forme des tableaux et interpréter les données. Elle à aider à interpréter plus au moins objectivement et d'expliquer les réalités observées. Sa contribution dans le troisième chapitre portant sur les enquêtes a été appréciable et conforme aux normes scientifiques.

c) méthode historique

Celle-ci nous a permis de saisir dans le temps et dans l'espace les actions déjà réalisées par la population cultivatrice au niveau territorial ainsi que le rendement au niveau de la province.

0. VII.2 Techniques d'investigation

En plus des méthodes, nous avons recouru aux différentes techniques. Selon l'auteur R.PINTO, la méthode est un moyen, un procédé ou outils se situent au niveau des étapes, pratiques et servant à atteindre une visée précise. Elle est donc un instrument de récolter des données sur le terrain. Nous avons utilisé ainsi les techniques ci-après :

a) la documentation

Celle-ci a permis d'enrichir les connaissances sur le sujet que nous nous sommes choisi, nous avons utilisé des ouvrages, des travaux de fins de cycles, des cours, des rapports et internet.

b) l'observation

Cette technique consiste à constater un fait sur terrain en vue de tirer une conclusion claire et précise. Celle-ci nous à aider à faire un constant sur le niveau social des populations du groupement MUSINDI.

c) l'interview : elle a consisté à poser des questions sur une étude donnée en vue de rendre compte de la position des enquêtes. Grâce à celle-ci, nous nous sommes entretenus avec les individus auprès desquels nous avons recueilli des avis et propos.

0. VIII. Difficultés rencontrées

Tout au long de nos recherches, nous nous sommes heurtés aux diverses difficultés notamment :

· Les fatigues lors des voyages ou descente sur terrain dues au mauvais état des certains tronçons routiers ;

· Les difficultés liées à l'insuffisance des moyens financiers pouvant couvrir nos besoins sur terrain,

· Les fortes pluies qui ont endurcies le voyage sur terrain ;

· Le non maîtrise de grands sentiers routiers du groupement ;

· Les voyages nocturnes, ceci nous mettait en insécurité et surtout qu'avec la situation actuelle que traverse la région ;

· Au terrain, la peine d'escalader les collines à pieds pour se déplacer d'une localité (village) à une autre.

O.IX Subdivision du travail

En dehors de la partie introductive et la conclusion générale, notre travail s'axera sur quatre chapitres à savoir :

§ Le premier chapitre porte sur la présentation sur le milieu d'étude,

§ Le deuxième s'axe sur la considération générale sur les pratiques agro écologiques dans le groupement MUSINDI ;

§ Le troisième chapitre porte sur la présentation, l'analyse et l'interprétation des résultats de l'enquête ;

§ Le quatrième qui est le dernier se focalise sur le projet de création d'un centre d'encadrement et de formation des moniteurs et vulgarisateurs en agriculture durable dans le groupement MUSINDI.

CHAPITRE I : ETUDE MONOGRAPHIQUE DU GROUPEMENT MUSINDI

I.1. ASPECTS GEOGRAPHIQUES

I.I.1. Localisation

Le groupement MUSINDI, l'un des groupements composants la Chefferie des BATANGI, Territoire de LUBERO, Province du Nord Kivu en République Démocratique du Congo. Le groupement MUSINDI chevauchant le long de la route principale Goma-BUTEMBO est limité :

§ Au Nord : par le groupement MBULIE de la chefferie des Batangi.

§ A l'Est : par le lac Edouard et le groupement UTWE de la chefferie des Bamate,

§ A l'Ouest : par la rivière Lubero, en limite avec la chefferie des Bamate et le territoire de Walikale ;

§ Au Sud : par le groupement TAMA de la chefferie des Bamate qui au Sud de ce dernier nous trouvons le groupement ITALA qui est le troisième groupement de la chefferie des Batangi.

I.I.2. Climat et relief

a) Relief

Très accidenté avec une altitude variant de moins de 200metre et plus de 2500metre. Ce relief est formé des plaines, des plateaux et des chaînes de montagnes avec une température de 17o et 19 o C. le relief présente des caractéristiques de vocation agropastorale dans cette région suite a ses variété tributaires due aux conditions climatiques, de la nature de ses écosystèmes et de la qualité de ses sols. Son relief en général est régulier est caractérisé par :

- La zone d'altitude moyenne s'étend le long du parc national de Virunga à l'Est du groupement MUSINDI entre 700 et 1300 m d'altitude,

- La zone d'altitude élevé correspondant en une zone des montagnes en climat doux et idyllique dont l'altitude moyenne atteint 780m pour les premiers, et le plus cours et 2500m pour les second et les plus longs.

- La zone d'altitude basse occupant l'immense forêt de BINGI, KASUGHO, KAGHERI dans le Bas-Musindi.

b) Climat

L'hétérogénéité du relief amène une variété de climat. D'une manière générale, on observe une corrélation étroite entre l'altitude et la température moyenne en dessous de 100m. Cette température est voisine de 17° et à 2000m est de 15° environ.

I.I.3. Saisons et précipitations

Comme souligné ci haut, le groupement MUSINDI situé dans le territoire de LUBERO ; chevauchant sur l'équateur connaît presque une grande saison pluvieuse mais chaude et une petite saison sèche mais froide. Quatre saisons caractérisent la climat du groupement MUSINDI : deux saisons humides et deux saisons sèches. La première saison humide se situe entre mi-Août et mi-janvier et la deuxième va pratiquement de mi-février à mi- juillet. Quant aux deux saisons sèches, elles sont très courtes. La première est observée entre mi-janvier et mi-février et la seconde entre mi-juillet et mi-mars. On y trouve comme précipitation : la rosé et les brouillards dans des zones biens diversifiés.

En comparaison de la classification de Koppen, nous distinguons quatre zones coexistant qui sont :

· Zones de l'Est (Afrique) : qui correspond aux plaines de l'Est qui reçoit deux saisons est adaptées aux rizières. Elle est influencée par le vent de mousson (qui souffle de l'océan « lac » vers la cote). Cette zone est constituées par les localités suivantes : Butaliha, Matolu, Musuti, Kalimba, Kamandi lacs, domaine (le rift vally). Le régime des vents sur cette zone est fort régulier. on assiste généralement à quatre catégories principales sur cette cote à savoir :

- Le vent qui prend la direction Est-ouest (kabatoro) ;

- Le vent qui souffle du Nord au Sud (Ngombe) ;

- Le vent qui souffle du Sud au Nord (Nzirasi) ;

- Le vent qui souffle de l'Est à l'Ouest (kyase).

NB : ces vents jouent un rôle très important dans la pêche artisanale non motorisé en déterminant le mode d'opération et la direction pour les pirogues qui utilisent les voies auxiliaires appelées « tangue ».

· Zone Nord (Aw) : climat pluvieux en température chaude de hauts plateaux. il convient aux cultures maraîchères et légumineuses, à l'élevage des gros bétails (vache), et de petits bétails (chèvres, moutons et surtout le porc).

· Zones Ouest (AM) : climat de forêt galerie et dense. Un à deux saisons sèches convient également aux cultures pérennes et donne un très bon rendement tels que les caféiers, le manguier,...

· Zone Sud : climat de montagne et de bas fonds qui est une zone où il pleut presque toute l'année. Il convient aussi à l'élevage et aux cultures maraîchères.

Cette classification permet de délimiter les zones écologiques homogènes devant servir de base à l'élaboration d'un plan d'aménagement de l'espace rural et de tout projet de développement agricole en milieu rural du groupement MUSINDI en particulier et du territoire de LUBERO en général.

I.I.4. Sols et sous- sols

Le climat et le relief confèrent aux sols du groupement MUSINDI une certaine complexité un sol sablo argilo ou sablo limoneux à très peut d'acide ou alcalin qui est appelé sol franche en PH proche de la neutre 6.5 à 7.5. Ce qui fait qu'elle présente plus des caractéristiques de vocation agricole et d'élevage. Il présente parfois un sol tourbe dans certains endroits ou latéritique dans d'autre et quelque fois calcaire et mull forestier ou mull doux sur les forets dans la cote ouest du groupement. Donc il est fertile et la profondeur de la nappe aquifère est de 2 à 4 m dans des zones de bas fonds ; Les sous sol du groupement MUSINDI possède des ressources minières considérables qui le place potentiellement parmi les groupements les plus riches du territoire de Lubero. La richesse minière la plus rependue est surtout exploité c'est l'Or qui est exploité dans les carrières minières de KILAGHU, KASUGHO, BINGI, KAGHERI sans oublié le diamant et le coltant. En plus de cela cette région referme des potentialités découvertes mais non exploité et d'autres non encore été découvertes tels que le pétrole,....

I.I.5. Végétation

Ce sont surtout les graminées tels que les Penicetum purpureum et maximum ; les Paspulum ; les Digitaria ; les Imperata ; les Echinochoa ; les Cynodon, les Agroppyron repens (chiendent); Bracaria riziziena ; les Citronnelles ; Les Imperata cylindrica (palle); .... Qui constituent et dominent la biomasse dans le groupement MUSINDI sans oublié les légumineuses comme les Desnodium ; les Calopogonium ; les Indigofère ; les Trifollium divers ; les Physalis ; les Galisogho de diverse formes. En plus de ces graminée et légumineuses herbacés ; nous retrouvons les essences d'Eucalyptus qui sont prédominants.

I.I.6.hydrographie

Le groupement MUSINDI fait partie de deux bassins hydrographiques du fleuve Congo et du fleuve Nil. Dans le groupement MUSINDI, certaines rivières coulent dans les eaux du fleuve Congo citons : Lubero, Luholu et d'autres drainent ses eaux dans le lac Edouard qui fait partie du bassin du fleuve Nil citons : kyahulya, taliha, lunyasenge, mbara. Parmi ces rivières, il y a quelques unes qui sont poissonneuses avec des poissons d'espèces variés.

I.2. HISTORIQUE ET POPULATION DU GROUPEMENT MUSINDI

La chefferie des Batangi qui englobe le groupement MUSINDI fut crée par une vague migratoire des peuples Bantous (Batangis) au XVIème Siècle dans la région située au délà du Graben de grand lacs sous la poussée de l'Ethnie de SILLUKSINKA qui ont mis en mouvement le Batou du lac Albert, Victoria et Id Amin en mouvement.

La légende laisse entendre qu'ils ont emprunté le dos du DRAGON pour les uns après les autres les rives de Semuliki confirme la légende et d'autre affirme encore qu'ils auraient traversé le Semuliki par la lègue de MAKORA. Ses mouvements migratoires poussent les Batangi à s'installer à Katale (kamandi). Après un long séjour à katale, les batangi poursuivent leur route jusqu'à MBUMO à UTWE où ils vivent une longue durée et se sont divisé en deux groupes. Une famille de kasindi s'est dirigée à l'ouest pour s'installer à BINGI, et delà ils ont intronisé leur Roi qui regroupera toutes les autres familles avec qui ils ont traversé la Semuliki. Le MUTANGI de MUSINDI semblerait être à la tête de toutes les autres familles suite à leur royauté de la chefferie/collectivité qui le rend une suprématie à toutes les autres familles. Cela n'empêche que la famille de katale soit reconnue comme plus importante dans le MUSINDI. Signalons que le Nom MUSINDI tire ses origines du fils aîné de la famille KISULU KISA et MUTINDITOVOKA qui est KASINDI qui a gouverné le MUSINDI et le second fils de cette famille à gouverné le MBULIE dans la même chefferie/collectivité des Batangi (coordonnée Ethnographiques).

Le groupement MUSINDI n'a été reconnu officiellement qu'en 1927 par l'administrateur territorial de Lubero à l'époque Monsieur F.Absil ainsi que le groupement MBULIE. A cette date, le MUSINDI faisait l'ensemble du groupement des BASHU et des BAHIRA ; mais actuellement, le MUSINDI est composé de 30 localités et 4agglomerations qui sont majoritairement habités par les Banandes (Batangis).

En fin, le groupement MUSINDI qui avait à sa tête le Mwami MIKUNDI, qui a son vivant a cédé son pouvoir à son fils KINAHWA, étant que groupement de la descendance du fils aine de KISULU KISA à été considère comme groupement mère avec comme siège BINGI et KINAHWA dès lors comme chef à investir à la tête de cette grande chefferie des Batangi englobant bien entendue le MUSINDI qui est notre champ d'analyse, d'investigation et de recherche.

Le Batangi

Les Batangi tirent leurs origines de Bakondjo qui prend plusieurs orthographes différentes : Bakondjo, Bakonjo, wakondjo. Les populations que nous appelons « Banandes » que les cartes britaniques désignent avec Stanley et Johnston sous le Nom de Bakondjo comme couramment appelée « Bayira »ou les « Yira » ; appellations désignent la masse de population opposée aux Bakama membres des familles régnantes (MAES J, et BOONE, U ;; les peuplades du Congo belge).

Ils sont les fondateurs et premiers habitants du territoire de Lubero suite aux fluxes migratoires au XVIème est plus particulièrement le groupement MUSINDI, UTWE ; MBULIE, ITALA et dans la chefferie des Bamate et Baswagha.

Les Baperes

Le Bapere constitue le second dialecte dans le groupement MUSINDI. Ce peuple qui sera apparentés aux Bakumu. Le territoire de Wanande sud chef-lieu du territoire de Lubero comprend une chefferie/Secteur occupé par les Baperes . Les Baperes sont majoritairement retrouvé dans le secteur de Bapere qui est l'unique secteur du territoire de Lubero appart la chefferie des Batangi, Bamate et Baswagha.

Appart ces deux Ethnie ; nous retrouvons les : les Banyanga, les Bahunde, les Shis,....

Droit coutumier

Le « MULANDO » justice. Le mwami rend la justice mais demande conseil au Mukulu pour les affaires qu'il ne sait pas régler.

Droit de la perception de la tribu, le mukulu est l'intermédiaire entre les mânes des ancêtres et les vivants. Il décide la guerre, juge en dernier ressort. Le ngabu est le chef de guerre.

Mode de succession au pouvoir

C'est le fils de la première femme qui prend le pouvoir à la mort de son père, mais il n'est réellement chef qu'après la mort de ses oncles paternels.

Le Régime foncier

En groupement MUSINDI comme chez tous les YIRA, la terre est régie par la culture dans laquelle un chef terrier est propriétaire et distributeur des terres suivant la convention de payement de la redevance coutumière ou une poule, chèvre compte tenu de l'étendu du terrain alloué. La convention initiale est héritée et très réputée par toutes les générations des souverains et leurs vassaux. Les descendants gardent ainsi la position de leurs ancêtres suivant ces échelons de bas en haut : MUVUNGA, MUGHANDA, NZUKIENE, MUSOKI, MUKOMBI, MUKAMA puis le MWAMI.

A nos jours, certaines gens s'autorisent à vendre les terres coutumières sans l'avis des membres des familles, les souverains ou des vassaux, ce qui déclenche des conflits des terres occasionnant des destructions méchantes des cultures, du déguerpissement forcées,... Les conflits de terre très fréquente dans le groupement MUSINDI naissent également de déviation des redevances coutumières par un souverain ou un vassal et leur non paiement. Au delà de ces ventes et de ces déviations, le surpeuplement à haute altitude occasionne aussi des conflits et la mauvaise utilisation des petits espaces rendant le sol pauvre et improductif. Ainsi, le glissement des populations vers les contrées moins peuplées est déjà opérationnel.

Organigramme de la structure politique du groupement MUSINDI

Le groupement MUSINDI dans la chefferie des Batangi est une structure gouvernementale qui suit :

Secrétaire Rédacteur

Policiers

Chefs des localités

Vieux Sages

Secrétaire Administratif

Chef de groupement

Chef de groupement

I.3. ASPECTS DEMOGRAPHIQUES

Le groupement MUSINDI fait partie intégrante de la région appelé « pays Nande » occupant le territoire de Lubero et celle de Beni excepté la collectivité /Secteur des BAPERE.

La population établie dans ce pays est essentiellement de la tribu Nande qui occupe 95% de la population, le 5% des populations est constituées des Hundes, Nyanga ; le hundes et le Banyabungu (banyabwisha).

Tableau N° 01 : Données Démographiques Du Territoire De Lubero Par Groupement De 2003 A 2004

territoire

collectivité

Groupe 20003

Groupe 2004

LUBERO

Bamate

Baswagha

Batangi

Bapere

H

F

G

Fi

T

H

F

G

Fi

T

20346

44675

49501

12096

23057

85286

54096

17576

17593

78392

26827

14351

18563

81672

26160

17788

79619

290025

155584

61811

20249

79687

52180

12096

22958

912180

57813

175176

17662

76884

24240

14351

18688

80135

23874

17788

79557

327947

158107

61811

TOTAL

126618

180015

136163

144243

587039

164212

189588

133137

140485

627422

Source : fichier national des entités administratives, province du Nord Kivu

Suite à une forte natalité qui s'est constaté dans le territoire de Lubero en travers sont taux d'expansions qui s'élève à 3%, l'espace de 7ans, la population de Lubero est passée de 627422 Pour 2004 à 1144689 pour 2011

Tableau N° 02 : Taille Des Populations Du Nord Kivu Par Entité Et Par Sexe 2011

Entité

Hommes

Femmes

Garçons

Filles

Totales

%

Densité

Superficie en Km²

Ville de beni

Ville de butembo

Ville de Goma

Territoire de beni

Territoire de Lubero

Territoire de masisi

Territoire de Nyiragongo

Territoire de Rutshuru

Territoire de Walikale

61778

166272

136068

261344

275870

119740

12704

184491

2250192

68972

178616

153060

282113

317592

135374

13192

223792

250985

77407

135791

177892

253895

265999

188765

26336

387381

216789

84400

146931

192943

268158

285228

207159

28296

583610

226262

292557

627610

659963

1065510

1144689

65188

80528

1379274

944228

4.3

9.2

9.6

15.6

16.7

9.5

1.2

20.1

13.8

1588

3297

9932

142

63

138

242

261

40

184.24

190.34

66.34

*7484.45

*18096.00

4734.00

*333.00

5289.00

23475.00

Total

1468459

1623696

1730255

2022987

6845397

100

125

59411.00

Source : division de l'intérieur ; rapport des statistiques démographiques et de l'Etat civil de la province du Nord Kivu 2011.

Tableau N° 03 : récapitulation de la population du territoire de Lubero par groupement /chefferie et secteur pour l'année 2011

Chefferie des Batangi

Population congolaise recensée

Population flottante recassée

Total Population recensée

 

H

F

G

F

Total

H

F

G

F

Total

H

F

G

F

Total

Groupement ITALA

Groupement

MBULIE

Groupement

MUSINDI

12401

4601

55248

13036

5034

62780

8169

3229

27807

8784

3374

28773

42390

16238

174573

11

467

4019

15

467

6428

26

417

6283

28

503

7001

80

1859

23731

12412

5073

59267

13051

5501

69173

8195

3646

34090

8812

3877

35774

42470

18097

198304

TOTAL

72250

80815

138205

233251

4502

6910

6726

7532

25670

25670

76752

87725

45931

48463

258871

Source : rapport de la division provinciale, bureau chargé de la population, recensement et élections 2011Tableau N°04 : Tableau Récapitulatif Des Faits Survenues Et Enregistrées En Territoire De Lubero Pour L'année 2011

Décès

H

F

G

FI

Total

 

Nombre

%

Nombre

3313

2266

557

554

6690

9

Naissances

Naissances survenues

TOTAL

Naissances enregistrées

TOTAL

Pourcentage NE.

G

F

G

F

Nombre

99949

110717

220666

22797

33143

66040

29

Source : rapport de la division provinciale, bureau chargé de la population ; recensement et élections 2011.op cit.

I.4. LANGUES

La population étant composée majoritairement de peuples de la tribu Nande qui est un peuple Bantou, le Kinande reste une langue prédominante. Pour communiquer et rester en contact avec les populations venant d'ailleurs, le Munande s'adonne aussi à la langue Nationale parlée à l'Est du Congo, le « SWAHILI ». Cette dernière est apprise à l'école, en famille et dans les centres d'alphabétisation. Elle est plus parlée dans les localités et cités se trouvant le long des routes que celles de l'intérieur. Le Français reste la langue Officielle et de Bureau selon les lois du pays.

I.6. ASPECTS POLITICO ADMINISTRATIVES

Le groupement MUSINDI étant un des groupements chevauchant le long des voies de communication (routes, lacs) et ayant à son sein une cité et plusieurs localités considéré comme pool de développement du territoire de Lubero est administré par EUGENE LUSENGE MABRUKI qui est le chef de groupement sous le pouvoir du MWAMI STUKA MWANA W'EKA chef de chefferie/collectivité des BATANGI.

Tableau N°05 : La Subdivision Administrative Du Territoire De Lubero :

Chefferies/ secteur

Chefs-lieux des Collectivités-chefferies

Groupements

Chefs-lieux des Groupements

Localités

Chefs- lieux de localités

01

Batangi

Mbingi

Itala

Vuhenge

1. Bunyangingi

2. Busanga

3. Buyirima

4. Katiri

5. Kyanderema

6. Mulinde

Bunyangingi

Busanga

Buyirima

Katiri

Kyanderema

Mulinde

 

Mbulie

Bikara

1. Kandole

2. Kaniyi

3. Kabale

4. Bunyamate

5. Vukovi

6. Vusire

Kandole

Kaniyi

Kabala

Bunyamate

Vukovi

Vusire

Musindi

Kaseghe

1. Bas Musindi

2. Bukununu

3. Buloko

4. Butaliha

5. Makumbu

6. Matolu

7. Mbumo

8. Mutiri

9. Mutundu

10. Musuti

11. Mwanza

12. Ivimbo

13. Kalimba

14. Katale

15. Kihembe

16. Kyanguwe

17. Ngele

Kasugho

Ighalika

Makukwando

Kamandi lac

Masakoki

Kisalu lac

Mwenderwa

Bingi

Vuhesi/Kagheri

Kamandi

Bunyatenge

Bukomerwa

Kalimba

Kikuvo

Kaseghe

Kirivata

Ngele

02

Bamate

Mambasa-Mabono

Buhimba

Kiluvo

1.Kasinga/Musuli

2. Kitovo

3. Kitsombiro

4. Lubango

5. Matumbitumbi

Kasinga

Kitovo

Kitsombiro

Lubango

Matumbitumbi

Luenge

Mayengo-Matwa

1. Bunyakamate

2. Bunyakigheri

3. Bunyakiri

4. Bunyawalere

5. Bunyanzambe

6. Burwa

Bunyakamate

Bunyakigheri

Bunyakiri

Bunyawalere

Bunyanzambe

Burwa

Tama

Luofu

1. Bumakasinga

2.Bunyamukima

3. Busongo

4. Lepya

Bumakasinga

Bunyamukima

Busongo

Lepya

Hutwe

Limbungu

1. Alimbongo

2. Bulindi

3. Bunggulo

4. Konda

5. Mutondi

6. Muumo

Alimbongo

Bulindi

Bunggulo

Konda

Mutondi

Muumo

03

Baswagha

Musienene

Bukenye

Lukanga

1. Busamba

2. Iyomba

3. Kaumo

4. Kaniyi

5. Kaleveryo

6. Kaliro

7. Kasinga

8. Kikokoma

9. Kitsimba

10. Kiyite

11. Kivuli

12. Luhiri

13. Mahikwe

14. Maluvo

15. Masereka

16. Mulema

17. Mungo

18. Mutanga

19. Musalala

20. Ngongi

21. Vinembwe

22. Visaravwe

23. Vukondi

24. Vutomo

25. Vusuti

26.Vwene/Vulambo

Busamba

Iyomba

Kaumo

Kaniyi

Kaleveryo

Kaliro

Kasinga

Kikokoma

Kitsimba

Kiyite

Kivuli

Luhiri

Mahikwe

Maluvo

Masereka

Mulema

Mungo/Ngumbati

Mutanga

Musalala

Ngongi

Vinembwe

Visaravwe

Vukondi

Vutomo

Vusuti

Vusera

 

Bulengya

Mambira

1. Iremera/lac

2. Isouga/lac

3. Kipese

4. Lutambi

5. Mambira

6. Masiinggiri

7. Vukendo

8. Vukulwa

9. Vutahi

10. Vutengwa

11. Vusayi

Iremera/lac

Isouga/lac

Kipese

Lutambi

Mambira

Masiinggiri

Vukendo

Vukulwa

Vutahi

Vutengwa

Vusayi

Buyora

Misebere

1. Isango

2. Kikyo

3. Kiragho

4. Kisanze

5. Kitambe

6. Lughutu

7. Magherya

8. Matale

9. Musimba

10. Ndando

11. Ngeleza

12. Kitaviro

13. Vukomerwa

Isango

Kikyo

Kiragho

Kisanze

Kitambe

Lughutu

Magherya

Matale

Musimba

Ndando

Ngeleza

Kitaviro

Vukomerwa

Luongo

Kimbulu

1. Balongo

2. Ilambula

3. Kaghuli

4. Koluma

5. Kimbulu

6. Kyaghali

7. Liyate

8. Masumo

9. Musasa

10. Mutembo

11. Virye

12. Vuhinga

13. Vyandanze

Balongo

Ilambula

Kaghuli

Koluma

Kimbulu

Kyaghali

Liyate

Masumo

Musasa

Mutembo

Virye

Vuhinga

Vyandanze

Manzia

Biambwe

1. Biambwe

2. Itendi

3. Musingi

4. Njiapanda

Biambwe

Itendi

Sisi/Musingi

Njiapanda

Muhola

Mabambi

1. Kaghembe

2. Kalegha

3. Kyalahindi

Vughanga

Kalegha

Kanyatsi

Mwenye

Masoya

1. Katsa

2. Mambasa

3. Mbata

4. Mugheri

5. Lutundo

6. Mandelia

7. Vukoka

8. Vuvo

Katsa

Mambasa

Mbata

Mugheri

Lutundo

Mandelia

Vukoka

Vuvo

Ngulo

Kasomero

1. Inenehya

2. Irangira

3. Kasinga

4. Katolo

5. Kambaila

6. Kavasinza

7.Lumbya/Vunzenzi

8. Luseke

9. Matundu/Vusa

10. Misaghalio

11. Kasomero

12. Mutiri

13. Vutogholo

14. Vutovo

15. Vuvesi/lac

Inenehya

Irangira

Vwanza/Kasinga

Katolo

Kambaila

Kavasinza

Lumbya/Vunzei

Luseke

Matundu/Vusa

Misaghalio Kasomero

Mutiri

Vuranga/Vutolo

Vutovo

Vuvesi/lac

 
 
 

Munzoa

 

1. Bapaitumba

2. Bunyasele

3. Bulyangunggu

4.Bunyalikanga

5. Munguto

Bapaitumba

Bunyasele

Bunyalikanga

Bulyangunggu

Munguto

04

Bapere

Manguredji-mpa

Babika

Lubutu

1. Biamba

2. Kitebia

3. Mamosombea

Makwulu

Kitebia

Masombea

Bapaitumba

Banana Ier

1. Bamasange

2. Bambhimbi

3. Bamutumbe

4. Bapukara

Mangwese

Bhembu

M'asie

Mukiki

Bapakombe

Punia-Kisenge

1. Bankay

2. Maba

3. Mahoho

4. Tombolea

Magazine

Maybia

Kasenye

Lukomesa

Bapukara

Sirika II

1. Banango

2. Etika

3. Etika Mangesa

Mondio

Etika

Malilisa

Beredje

Fungula-Macho

1. Babhodhu

2. Makelembe

3. Masiele

4. Malumba

Maye

Makelembe

Masiela

Mosiola

Batike

Yongena (Bandulo)

1. Babhokpala

2. Babhomongo

3. Batika mobiti

Bandulu

Matombi

Bodhodia

Bapakombe

Punia-Kisenge

1.Bankay

2.Maba

3.Mahoho

4.Tombolea

Magazine

Maybia

Kasenye

Lukomesa

Source : Carte postale territoriale de la province du Nord Kivu, 2011, Archive du ministère de l'administration du territoire, des affaires coutumières et sécurité.

Tableau N° 06 : Liste Nominative Des Chefs De Chefferie/Secteur Et Groupement.

Territoire

Chefferie et groupement

Animateur

LUBERO

Chefferie des BAMATE

1. groupement de BUHIMBA

2. groupement de UTWE

3. groupement de LUENGE

4. groupement de MUNZOA

5. groupement de TAMA

Mwami ALEXANDRE MUHINDO MUKOSA SENGE II

KANZIRA MUHINDO KIHIMBA III

PALUKU KINAVA III

BULONGO NGIKE

SYAMBUNGU VYALIGHA AKUBA

BATSI KIRIRE TAVISAMA

Chefferie des BASWAGHA

1. groupement BUKENYE

2. groupement BUYORE

3. groupement LUONGO

4. groupement MANZIA

5. groupement MUHOLA

6. groupement MWENYE

7. groupement NGULO

Mwami KAHINDO NZANZU BONANE

KASEREKA MATUMO MUGHENI II

KIOMWE MALOSHIDI

KAHINDO MULYATA

KATEMBO MASUNZU KANZOKA

TUMAINI PEMBENI

KAMBALE TSONGO NZIWA

KATUNGU MATIMBYA

Chefferie des BATANGI

1. groupement ITALA

2. groupement MBULIE

3. groupement MUSINDI

Mwami STUKA MWANA W'EKA

KARVANTE VISIKA MUNDE

HANGI KALIVOLO

EUGENE LUSENGE MABRUKI

Source : rapport du ministère chargé de l'administration du territoire, des affaires coutumières et sécurité.

I.7. Aspects économiques

I.7.1.L'agriculture

L'agriculture est définie comme étant la domestication des plantes et animaux pour le bien être de l'homme, son alimentation (`Microsoft encarta op. Cit). C'est sous cette définition que la population de cette entité perçoit et s'en occupe, gère différemment les productions selon l'importance que chaque ménage tient à son travail avec une majorité de 98% des populations actives aux travaux champêtres.

Pour satisfaire à ses besoins alimentaires, mais aussi pour permettre de satisfaire aux autres besoins, la population utilise une partie de sa production à la consommation immédiate et une autre est vendue localement ou exporté.

L'importance de l'agriculture comme art de cultiver la terre et de faire pousser les plantes n'est plus à démontrer aux yeux du monde étant une source principale des revenus paysans. Elle est caractérisée par les cultures vivrières et pérennes que voici :

· Le manioc (Manihot esculenta crontz)

Cette culture annuelle dont le semis se réalise au mois de février qui correspond à la saison B et se récolte au mois de février de l'année suivante ; parfois les semis suivants se font au mois d'Août de l'année de la précédente récolte.

Ses feuilles vertes sont consommées sous forme de légume, et les racines se développent en Tubercules qui constituent l'alimentation de base pour la population paysanne. Actuellement, cette culture est victime d'une grave maladie virale « la Mosaïque » qui a sensiblement diminué, le rendement et le coût de vente qui a chuté, ce qui occasionne une famine généralisée face à cette diminution. Certaines organisations de la région ont songé à disponibiliser des nouvelles variétés des boutures qui sont entrain d'être introduites. Dès leurs avènements, la récurrence du rendement agricole au niveau des familles ayant bénéficié de ses nouvelles variétés commence à se faire voir mais le coût du marché décourage parfois les agriculteurs. En dehors de cela, la disponibilisation des boutures à tous les paysans ne s'est pas encore intensifié.

· Le haricot (Phaseolus vulgaris.l )

C'est une culture du type légumineuse produite surtout dans la partie Ouest du groupement MUSINDI et qui contribue a constitué le revenu des paysans agricoles dans la région. Etant dans la famille de phasédés, le haricot se réjouit d'un climat sans trop se gêner avec des précipitations abondantes dans un sol ferralitique sain. Il est souvent cultivé en association avec le maïs, le manioc qu'il soit volubile ou nain et célà en deux saisons :

- première, le semis se réalise en fin février et début mars puis le récolte au mois de juin et juillet ;

- deuxième saison, le semis se fait en fin Août pour récolter en Décembre et janvier.

· Le Maïs (Zea Mays) qui est une plante cultivée dans la région tropicale en saison humide. C'est une plante de la famille des amis lancés qui mesure 2 à 8 m de hauteur selon les zones de culture et l'espèce cultivée à une température moyenne de 16°à 30°C. Elle se cultive dans le groupement MUSINDI en raison de sa forte altitude. La sélection massale des épis, des graines de semence se fait par l'étalage de la plante, Ces graines sont déposé dans un milieu de température situé entre 58°à 63° est surtout d'une façon traditionnelle au toit et étalage des cuisines.

Cette graminée se cultive surtout en deux saisons en association avec le manioc et le haricot, et qui atteint sa maturation à une période de quatre mois. Le maïs contient d'amidon, de sucre et des matières grasses. Les épis secs sont transformés pour la fabrication de la boisson locale appelée « MANDALE et LE KINDINGI/RUTUKU ». Le maïs est parfois cultivé comme alimentation pour le porc qui est un animal concurrent de l'homme. Le maïs est souvent attaqué par les maladies suivantes : le charbon, le champignon, le Diplodea ma?dis, Calendra orzaya, Calendri maÚdis,.... Ses maladies virales attaquent les autres cultures comme le blé, le soja ; l'arachide, le riz,....

· Pomme de terre (Solanum tuberosum L: est une culture maraîchère de la famille des solanacées qui est cultivé en groupement MUSINDI dans les localités en forte altitude en température minimale variant entre 14° et 17°C. elle s'adapte dans les régions de 200 à 2500m d'altitude. Les pluies influencent favorablement le rendement agricole en forte dépendance avec 700 à 800mm de pluies. L'intensification de la lumière agit sur la richesse de la fécule. Un sol profond, sol argileux des régions de forte altitude du groupement MUSINDI influence la tuberculinisation avec un PH de 5,5 à 6. ses feuilles sont parfois utilisées comme légume. elle s'utilise à la consommation des tubercules ; les feuilles comme légumes, ses racines s'utilisent dans l'industrialisation pour la fabrication de l'alcool, et parfois un aliment pour le bétail (porc).

· Patate douce (Ipomoea batatas l.) : elle est très répandue et intervient en grande partie dans l'alimentation humaine et des animaux (porc, chèvre, cochon d'inde, lapin.....). Elle est souvent concurrente de la pomme de terre et de manioc, mais sa production à chutée à cause de l'infertilité des sols car elle est la culture le plus grand consommateur du NPK et facilite ainsi l'appauvrissement du sol. Dans sa consommation, elle s'accompagne surtout du haricot, feuille de manioc, riz,... Soit en elle seule.

· Riz : Est une culture cultivé dans la région du rift value (Grand ben). Elle est une culture prépondérante cultivé dans cette région et constitue une base économique des populations de ces régions.

· Le blé : Est s'utilise en alimentation humaine et parfois animale. Elle se cultive dans les localités Ouest du groupement MUSINDI et contient 75% d'amidon, 10 à 15% de sel minéral. Le blé est une culture moin exigeant ; sauf dans les 42 jours qui suivent la maturation.

· Les autres cultures : la tomate ; le Brassila deracea L (chou de chine et chou rouge), oignon (Allicum capal L), aubergine (Solanum melangene), ail, carotte, épinard,....

Les cultures pérennes et industrielles

Le café (Coffeal)

Le café est la seule culture industrielle reconnue et pratiqué en grande échelle dans le groupement MUSINDI. Il produit deux fois par an ; en avril et septembre. La variété la plus rependue est l'arabica. Elle se cultive surtout dans les localités Est et sud ouest du groupement en haute altitude avant d'arrivé dans la région du rift value. Le prix du Kg à sensiblement baissé depuis un certain temps découragent ainsi les personnes pratiquant cette culture. En plus de célà, la demande de l'exportation des pays voisins qui jadis été des importateurs a depuis lors des grands producteurs et conduit à une autonomie de production. Les maladies cryptogamiques tels que le tracheomylose caféière, le champignon,....... et le manque d'encadrement des paysans en matière de vulgarisation des techniques et méthodes appropriées a la culture du café particulier conduit à une baisse de la production ; l'insuffisance des produits phytosanitaires, la substitution des plantations (champs) caféière par des plantations des cultures vivrières ; la baisse du coût de production, le vieillissement des cultures et des plantations,.... Conduits a une baisse de la production de cette culture et cela affecte les vies des manages.

Le manque : est une culture qui se produit dans plusieurs localités Sud ouest du groupement, mais en raison de sa production et le manque des techniques de conservation et de transformation de ces productions laisse à ce que sa culture reste presque négligées en cause de ses fruits périssables.

Le bananier (Musa L) est une culture qui se cultive dans les localités de basse et hautes altitudes en température moyennement élevée. On en distingue les variétés suivantes :

- Bananiers plantains ;

- Le Musa spientium(o'mutimo) ;

- Le Musa paraditiala (o'butsipa) qui est l'une des variétés prédominantes à cause de son intervention pour la production de la boisson locale « bière KASIKSI » en y extrayant du jus qui est ensuite soumis à une

Fermentation.

Le quinquina (Cinchona ledyeriana moins)

Cette culture se pratique surtout dans le Nord ouest et partie ouest du groupement MUSINDI à cause du climat et sol adapté a cette culture qui croit favorablement aux conditions humides prés équatoriaux.

I.7.2. L'élevage

En plus de l'activité agricole, les peuples du territoire de Lubero en général et du groupement MUSINDI en particulier s'adonne également à l'élevage de gros et petit bétail. La chèvre et la poule constituent les deux animaux de référence dans les rites coutumiers ; cas de la dot, au palabre, reconnaissance et autres.

En général, l'élevage dans les terroirs du groupement MUSINDI est du type extensif et connaît un certain nombre des problèmes notamment : le manque d'un encadrement technique aux éleveurs, les conflits d'espaces entre éleveurs et agriculteurs, le manque des vaccins à administrer aux bêtes, abattage incontrôlés, attaque des maladies tels que : la fièvre aphteuse, le charbon, la brucellose, le PPCB, les maladies en tiques, vermeoses qui ne sont pas soignés, insuffisance des vétérinaires,... . Ceci pousse a plus de 90% de la population de ne pas élever plus de 10 à 18 têtes des bétails dans une exploitation familiales pour les poules, chèvres, canards, moutons,...., mais l'élevage intensif se pratique dans les fermes, clapiers, poulailles, ..... En plus des ces problèmes précités, l'insécurité récurrente occasionné par les militaires loyales et déloyales non contrôlés dans la région pousse a ce que la population ne se mobilise pas a l'élevage. Signalons que le groupement MUSINDI qui est une zone de haute altitude mais en climat idyllique (favorable à l'élevage) de gros et petit bétails sous forme intensive se pratique surtout dans des localités a haute altitude notamment :Kasehe, Bingi, kasingiri,..... En fin, l'élevage du groupement MUSINDI perçu comme une pratique productrice des ressources et richesse au niveau de la base, mais les problèmes d'insécurité, de manque d'encadreurs, d'espace,.... Font que la production diminue. En plus de la vache, la chèvre, la poule, le canard ; le dindon ; le lapin, le cobaye, qui sont aussi élevés en territoire de Lubero mais surtout les races locales.

I.7.3. La pêche

La pêche qui est une activité pratiquée d'une façon artisanale par les populations oeuvrant dans le groupement MUSINDI région du rift vally (graben) sur le lac Edouard. Signalons que suite à la gestion irrationnelle qui conduit à l'improductivité du lac, les populations qui jadis oeuvraient dans le domaine de pêche pratiquent actuellement l'agriculture du riz, du manioc, Glycine max L, (Soja),....dans la région du graben qui malheureux se heurtent aux problèmes d'écoulement de production suite à l'enclavement de la région.

I.7.4. Commerce et industrie

Le peuple Nande voué d'un esprit de zèle au travail, reconnu comme grand agriculteurs, éleveurs ; ils sont aussi répété comme des grands commerçants dans région du Nord Kivu, en RDCongo et même en Afrique ; cela grâce à l'esprit de coopération de ce peuple avec les pays Africains et Asiatiques qu'ils se taillent cette place de commerçants de référence de la sous région de grands lacs.

Le commerce est une activité qui prospère dans le groupement MUSINDI à cause de l'inter coopération et de l'échange des produits qui s'effectuent dans cette région. Le groupement MUSINDI pour prouver une place prépondérante ou de préchéance en travers les atouts et acquits que regorge ce groupement en matière commerciale à cause de ses centres et marchés qui sont des centres de développement à l'estard du marché de KIRUMBA qui se passe le Vendredi, le marché de Kasehe qui se passe le mardi, le marché de kikuvo qui se passe le Jeudi, le marché de kamandi,....

Appart les produits agricoles vendues dans les centre marchés, on retrouve par ici par là des boutiques et des étalages au bord de la route, avec de produits manufacturés provenant de l'Ouganda, du KENYA, du Rwanda, Butembo, Goma, Asie,.... Les entreprises de transport des productions agricoles sont presque inexistantes dans le groupement MUSINDI car les petites entreprises qui existaient ont tombés déjà en faillite. Actuellement, ce sont les moulins hydromécaniques à carburant et les moulins hydrauliques implantés pour moudre la farine.

En revanche, le milieu présente plusieurs atouts favorables au développement des industries ; tels que les cultures industrielles, les cours d'eaux et rivières pouvant recevoir et suscités les bailleurs des fonds et investisseurs pour la production du courant électrique qui est une ressource disponible mais constituant un besoin aigu et prioritaire des populations du milieu.

I.7.5. Hôtellerie et tourisme

a) Hôtel : le groupement MUSINDI qui est un des groupements ayant à son sein des pools de développement et des régions se trouvant à la croisé de chemin, notamment le centre commercial de kirumba qui à quatre maison d'hébergement et de référence : maison BILAMBA et maison SAMSON, maison KIRARAHUMU, paroisse KASANDO.

b) sites touristiques

Lubero étant le territoire le plus peuplé de la RDCongo ayant le village le plus haut du pays soit KIPESE qui est situé à 2500m d'altitude qui est un site touristique à visiter et qui fait une partie intégrante du groupement MUSINDI. Le territoire de Lubero est un territoire voisin du territoire de Beni avec le mont Rwenzori (5110m) d'altitude ;troisième sommet d'Afrique après le mont Kilimandjaro (5896m) et le mont Kenya (5199m). Ce mont Rwenzori a en son plus haut sommet un glacier éternel. Le territoire de Beni est le seul endroit en RDCongo où il neige chaque jour depuis toujours ! Le premier Européen à voir cette beauté naturelle fut HENRI STANLEY MORTON en 1889 qui sont des sites à visités, à protégés et à promouvoir.

Source : www.benilubero.com/index.php?

I.7.6. transport et communication

Le groupement MUSINDI étant l'un des groupements chevauchants sur la route Goma-Butembo qui est la seule route principale de la région, l'enclavement des routes de desserte en produits agricoles laisse à ce que le dos soit le seul moyen d'évacuation des produits agricoles et parfois le vélo et la tortinete qui conduit à la diminution de l'espérance de vie des populations suite aux fatigues causes par les longs trajets de marches.

Tableau N°07 : Dénomination Des Troussons De La Chefferie/Secteur Des Batangi

Troussons

Km

1

2

3

4

5

Alimbongo-Bingi-Bunyatenge-Lutungulu

Kayna- luofu-Miriki

Kipese-Kisima lac

Lubero-kagheri-kasugho

Kirumba-kikuvo-kamandi

90

30

30

47

27

Total des kilomètres

224

Appart ces routes, les grands sentiers soit localisés sur les troussons ci-après :

- Axe Bingi-Kaseghe ;

- Axe Bunyatenge-Kasugho;

- Axe Lumyasenge-Kamandi ;

- Axe Katundu-Kasisi ;

- Axe Kagheri ;

- Axe Kasugho.

Les communications sont des diverses formes car les routes relient les cités et localités voisines et l'extérieur. La technologie faite par les maisons Zain, Vodacom et CCT fait à ce qu'il ait une intense communication. Le groupement MUSINDI est ainsi arrosé par les radios locales, nationales et internationales à l'estard de la radio OKAPI, RCSL,Congo one, katoyo de kasugho, RCkipese, KINGIZI FM, MASIA, R.F.I .......

NB : la nécessite qu'à cette population en matière de communication est de promouvoir l'installation des stations et antennes de télévision pour facilité une intense information des populations en matière audiovisuelle car il est dit que :

· 10% de ce qu'on lit sont retenue ;

· 20% de ce qui est entendu est retenu ;

· 30% de ce qu'ont voit est retenu ;

· 70% de ce qu'on voit et entend est bien retenu ;

· 90% de ce qu'on dit et ont fait lui-même, le message passe très bien.

Bref : l'information et la concrétisation de la modernité des idées nobles qu'on les dirigeant de ce pays, l'installation des stations et antennes de TV, d'électrification par hydroélectrique, l'ouverture des voies de communications et routes de dessertes agricoles, la redynamisation et valorisation du métier noble des vulgarisateurs seraient un atout majeur pour une région telle que le groupement MUSINDI ; une région pourvoyeur des ressources et en vocation de développement.

I.8. ASPECTS ENVIRONNEMENTALES

I.8.1.forêts communautaires et types des forets en territoire de Lubero

En travers différents groupements ; on y trouve diverses initiatives des réserves forestières communautaires. En effet, différentes organisations de la société civile du territoire de Lubero se mobilisent fortement dans la gestion participative des ressources naturelles. Cela se fait remarquer dans les actes d'animation, de sensibilisation, de conscientisation et de mobilisation par une éducation environnementale ou mésologique dans des actes et actions concrètes de reconstitution forestières et réserves forestières communautaires. Ces derniers s'élèvent actuellement dans la réserve des Gorilles de Tayna (RGT), le Réserve forestière d'Irenga (REFOI), le Réserve forestière de Biena, le réserve forestière de mwine, le réserve forestière d'Itshimbi et d'Itundi qui beaucoup d'entre eux sont les plus anciennes furent créées par l'arrêté 52/166 du 05/04/1952 par l'ordonnance N°52/AGRI du 25 Mai 1942. (Rapport de l'unité de pilotage du processus DSRP, Monographie de la province du Nord Kivu).

Quatre types des forts sont visibles en territoire de Lubero :

· Forêt hétérogènes et stratifies ;

· La forêt sclérophylle du graben aride où l'on distingue :

- des savanes herbeuses ;

- des savanes boisées parsemés d'arbustes ;

- des forets clairs.

· Forêts ombrophile de montagne situé entre 1700 -2500m d'altitude avec des pluies réguliers, brouillard fréquents, humidité atmosphérique élève avec une température varient entre 15° et 28°C.

· La forêt ombrophile semi- décidue équatoriale présente aux altitudes inférieures à 1700 m avec une bande de transition située entre 1700-1200 vers la grande forêt équatoriale qui couvre 40 à 45% de l'étendu du pays.

CHAPITRE II.CONSIDERATION GENERALE SUR LES PRATIQUES AGRO ECOLOGIQUES

L'agriculture écologique est une pratique agricole mise sur pied par l'agriculteur enfin de permettre d'accroître la production agricole en minimisant le coût de production, en respectant les normes environnementales et diminuer ainsi les risques écologiques en vue de maximiser la production. La terre étant une ressource servant des vitalités, mais elle reste inextensibles, les pratiques des normes culturales appropriées et soutenue devrait être pris en compte et resté une grande nécessité car c'est à elle que nous dépendons pour l'alimentation, la construction, la vie, bref elle nous fournit un cadre de vie et une qualité de vie qui est un offre vital.

Les modèles climatiques ont démontrés au lieu clair entre les perturbations climatiques et l'introduction des nouvelles donnes dans les pratiques de la vie moderne du paysan en fin de minimiser les impacts et résoudre les problèmes pédoécoclimatiques ; l'introduction de l'agriculture écologique est très nécessaire.

Le milieu cible de notre recherche n'étant pas épargné par ce problème contraignant l'introduction des nouvelles techniques, méthodes et pratiques durables et soutenues ; pour répondre aux exigences d'un développement durable soutenue qui est une exigence Ethique et morale d'être pris en compte qui répondre aux besoins des communautés présentes et futures.

Pour mieux comprendre cette partie, nous procéderons à définir une série des concepts relatifs à la considération de l'agriculture écologique, de la production agricole littérale et sa base de production qui seront de base de soubassement de notre travail.

II.1 Considération et définition conceptuelle

1. Essai : est une expérimentation portant sur le fonctionnement de quelque chose (Disco Encarta).

2. Analyse : c'est une décomposition d'une substance en se referant aux principes constituant (Dictionnaire LAROUSSE, 2006).

Selon grand Robert : l'analyse est un décomposition, une opération intellectuelle consistant à décomposer une oeuvre, un texte en ses éléments essentiels, afin d'en saisir le rapport et de donner un schéma de l'ensemble.

3. L'agriculture :

Ensemble des activités destinées à tire de la terre de la production des animaux et végétaux utiles à l'homme, notamment sur le plan alimentaire.

Elle tire ses origines à la naissance de la sédentarisation de l'homme par la domestication des plantes et des animaux est célà à l'époque préhistorique. Son origine est généralement assimilée à la période Néolithique.

Elle correspond à l'abandon de la vie nomade du chasseur-pêcheur-cueilleur au profit d'une vie sédentaire, au développement des peuplements permanents et à la création des premiers ustensiles de cuisson et de stockage des aliments.

Le début de l'agriculture que l'on appelle « la révolution néolithique » se sont produits il y a 10000 ans dans le proche orient avec le premier village de l'agriculture où on pratique déjà la culture de blé et de la lentille, et l'élevage de la chèvre, du mouton, et du porc (Microsoft Encarta 2009 op.cit).

Elle coésside avec l'architecture des maisons, elles sont désormais construite en pierres et en brique cuites. Le passage de la vie sédentaire justifie cette nouvelle pratique surtout au néolithique il y'a 7000 à 1000 ans au proche orient, 6000 à 9000 ans en Amérique du Sud et Amérique du Centre (Microsoft Encarta 2009 op.cit).

· Agro écologie ou agriculture écologique : est une pratique agricole mise sur pied par les agriculteurs enfin de permettre d'accroître le rendement agricole en minimisant le coût de production par le respect des normes environnementales et diminuer ainsi les risques écologiques. cette agriculture s'attelle par l'utilisation des pratiques agro écologiques durables, appropriées et soutenues.

· Agrobiologie ou agriculture biologique : agriculture biologique, agriculture qui assure la production d'aliments avec des méthodes de culture respectueuses des équilibres écologiques en excluent l'utilisation des pesticides, d'engrais chimiques de synthèse et d'OGM (Organismes Génétiquement Modifié).

· Agro écosystème : c'est le fait que l'agriculteur modifie le milieu naturel en vue d'en tirer une production agricole soutenue, viable et appropriée suite aux conditions éco climatiques défavorables à l'agriculture. Cette pratique contribue à l'accroissement de la production agricole socio-économique durable.

· Agrologie :

Science qui à pour objectif les connaissances des terrains et des sols en vue de leur exploitations agricole.

« Agrologie » est donc l'ensemble des connaissances techniques et pratiques relatives à l'agriculture.

Toute personne exerçant une activité destinée) tirer de la terre les productions des animaux et des végétaux utiles à l'homme, notamment sur le plan alimentaire. Agriculteur donc est toute personne dont le métier est de cultivé la terre, de pratique de l'élevage.

· Exploitation agricole : est une mise en valeur d'un bien par le travail productif en vue d'un profit correspondant en l'organisation, en lots ou en parcelles de la surface cultivable disponible.

La production agricole s'analyse ainsi comme le résultant d'une création de richesses obtenues à partir de la terre, fourni par l'homme.

· Production agricole : correspond à la création de bien et service par une activité agricole correspondant à l'organisation, en lots ou en parcelles (stockage) de la production agricole. La production agricole s'analyse ainsi comme le résultat d'une création des richesses obtenues à partir d'un travail de la terre, fourni par l'homme. A célà se distingue :

· Production agricole de rente : sont des productions agricoles dont le revenu périodique provenant des intérêts des biens et capitaux placés à toute ressource autre que la culture professionnelle pratiquée habituellement.

· Production agricole vivrières : c'est une production qui constitue ou fournie une alimentation principale.

· Production agricole maraîchères : sont des productions agricoles qui ses pratiquent dans des zones humides (marécages) ayant comme humus principale la tourbe. Ses cultures sont surtout les légumes et les primeurs.

· Intensification agricole : correspond à un renforcement et une augmentation des activités agricoles plus productives enfin d'accroître le rendement ou de résoudre un problème d'ordre cultural.

4. Sol

Le sol c'est la dégradation de la roche mère. Elle se compose des plusieurs couches horizontales nommés horizons. Ces couches ne sont pas toutes visitées par des racines, s'il s'agit d'un sol cultivé au niveau où s'arrêtent les nutriments, les instruments de labour le plus profond et les micro-organismes. L'horizon A est l'horizon proche de la surface est en générale riche en matière organique, tandisque l'horizon C est surtout minérale et possède une composition très voisine de la roche initiale. Un sol évolué et associé à un couvert végétal dense, qui l'entretien par recyclage de la matière organique. A ce stade, le sol comporte un horizon B qui correspond à l'accumulation des niveaux lessivés (entraînement mécanique depuis la surface).  Le sol constitue le support pédologique de la plante et sa base de vie et de production (DAGADI 2011.op.cit).

Les premiers contacts avec une des principales méthodes d'étude du sol, l'observation des courbes de profil du sol ; s'il ne vous procure pas pour l'instant que des réponses sommaires ; nous amènes cependant à comprendre les définitions scientifiques du sol :

· l'agrologie : Etymologiquement (Alger= champ cultivé et logos=discours, traité). L'agrologie s'intéresse avant tout à des couches cultivables où peuvent s'enfoncé les instruments de culture ; cette couche (la terre arable, cultivable) est d'environ 30Cm de profondeur (Microsoft Encarta 2009 op.cit).

La définition agrologique du sol reflète de la roche mère qui est une couche superficielle de l'écorce terrestre qui grâce à sa structure meuble d'assurer un développement normal des végétaux cultivés et non cultivés.

· La pédologie : est une science moderne des sols, vient alors compléter l'agrologie, en donnant un sens à la succession des couches du sol, en expliquant leurs origines et en précisant leurs influences sur la fertilité du sol.

La pédologie retrace l'histoire du sol et prévoit son avenir. Si l'agrologie considère un peu le sol comme point de vue tout différents, pour les scientifiques, le sol est une formation naturelle qui est de support à la vie végétale de sol agricole, celui qui est cultivé par l'homme, situé au carrefour des sciences des terres et des sciences de la vie. Elle étudie les sols dans leurs globalités, que ce soit leur formation et leur évolution (pédogenèse), leurs propriétés physiques morphologiques, chimiques, biologiques et minéralogiques ; ainsi que leur répartition à la surface du globe. Les études pédologiques permettent ainsi de classer les sols, notamment en fonction de leur texture. Par ailleurs, les études concernant l'interaction de sols avec le climat, la flore et la faune sont fondamentales pour la préservation de l'environnement naturel (Microsoft Encarta 2009 op. cit.).

· Pédogèse : correspond à une couche superficielle de la terre obtenue par la désagrégation de la roche mère qui s'aménise progressivement et qui constitue un milieu favorable pour la vie des animaux (micro-organismes, virus et bactéries) et des végétaux qui participent à son enrichissement vital (Autotrophes).

· Pédogenèse : correspond à une science de la terre qui incluse l'ensemble des phénomènes physiques, chimiques et biologique liés à la formation, transformation du sol dès son existence des sols et à leur évolution.

· Pédoécoclimatique : correspond à un terme complexe constitué des préfixes ayant trains aux bases de l'agriculture :

- Pédo : préfixe lié au sol ;

- Eco : préfixe lié à la science qui étudie les conditions d'existences des êtres vivants animaux et végétaux en fonction du milieu naturel où ils vivent ;

- Climatique : c'est un adjectif relatif au climat.

Bref : Pédoécoclimatique correspond aux études des conditions ayant train au sol, à l'écologie et au climat pour une rentabilité de l'agriculture et une adaptation des plantes (Cultures).

5. conservation des sols : conserver un sol, consiste à défendre le sol contre les érosions et les pertes de la production du sol dues soit par des activités anthropiques, des pluies acides, la déforestation, soit aux vents, soit aux cours d'eaux en réalisant à la fois :

a) Sa conservation matérielle : elle aide à un apport et usage des matériaux culturales de ses éléments protectrices du sol contre les divers aléas qui peuvent occasionné sa perte due soit au vent, érosion, infertilité,.... cette conservation s'axe surtout à la conservation de la texture, structure et profil du sol par l'entretien des micro organismes utiles pour la reconstitution physique, chimique et biologique.

b) Conservation technique : c'est par l'utilisation des techniques appropriées durables de protection du sol. Elle peut se faire par des rotations des cultures, des mises en jachère complète, l'agroforesterie, les engrais verts et engrais vert dérobée, les fumures organiques, les résidus des récoltes,.... Favorisant la capacité de résistance, de constitution et de protection autant que la fertilité.

6. Dégradation des sols

Baise de la qualité et altération des propriétés du sol. Différents processus peuvent contribués à la dégradation des sols : l'érosion, la salinisation, la contamination, le drainage, l'acidification et la disparition de la structure, texture et profil du sol, la laterification ou encore la combinaison de ces facteurs, mais le plus important phénomène de dégradation est l'érosion accélérée. Il s'agit d'une disparition progressive du sol causée par l'eau, le vent et les mouvements de masse ou plus localement de l'action des véhicules, du piétinement des hommes et des animaux. Dans certaines dispositions des horizons supérieures des sols qui renferment la matière organique et ces substances nutritives, ainsi que l'amincissement du profil des sols réduisent les rendements agricoles sur des sols dégradés.

7. La fertilisation du sol

La fertilisation est l'aptitude d'un sol à produire des récoltes en fonction de ses intrinsèques et des techniques culturales utilisées :

a) Fertilisation actuelle : aptitude à produire dans les conditions actuelles de culture, qui se mesure par le rendement actuellement obtenu.

b) Fertilisation potentielle : aptitude à produire dans des conditions optimales de nutritions (par la suite de l'action de l'homme sur les facteurs modifiables de la fertilité), qui se mesure par le rendement maximum.

8. Essences : correspond à des espèces végétales utiles à l'homme.

9. Cultivars : correspond à la botanique végétale résultant d'une multiplication d'un clonage, cultivé en horticulture pour ses qualités supérieures.

10. Intrants : correspond à des éléments qui entre dans le production des biens et services pour la maximisation de la production agricole.

II.2 considération théorique sur le travail

II.2.1 Rôle de l'agriculture écologique dans une exploitation agricole

L'agriculture est une discipline scientifique qui emploi la théorie écologique pour étudier et évaluer les systèmes agricole qui sont productifs, ainsi que le conservation des ressources. La recherche agro écologique considère l'importance des interactions biologiques et des composants socio-économiques pour l'agriculture. Le système agro écologique sont les unités fondamentales d'étude du cycles minéraux, les transformations d'énergies ; les processus biologiques et ces rapports socio -économiques sont analyser dans leurs globalités (KOTSCHI J ; CTA, Margrof, Op ;cit).

2.1.1 Objectif des pratiques agro écologiques

L'agriculture écologique concerne l'entretien d'une agriculture productive qui optimise l'utilisation des ressources méthodologiques techniquement, écologiquement et écologiquement rentables au niveau local tout en réduisant a minimum les impacts environnementaux et socio-économiques négatifs des techniques modernes (GERY P ; WAECHTERP et All, 1992) ;

Sur le plan écologique : sa règle le respect des écosystèmes naturels, conduits à refuser le recours aux produits chimiques de synthèse dans le domaine de pesticide , des engrais et des organismes génétiquement modifiés (OGM) qui conduisent à l'appauvrissement et à l'infériorisation des sols agricoles.

L'agriculture écologique vise à préservé les équilibres naturels environnementales du point de vue sol, plante, micro organismes à choisir les espèces animales et végétales adaptés aux conditions à conformer à la production saisonnières, à respecter au mieux les paysages ainsi que les zones sauvages, à favoriser des micros climat aptes au développement harmonieux des cultures ; à préserver la biodiversité,....

Sur le plan social, ses objectifs sont de respecter la santé humaine en proposant des productions alimentaires respectueuses des normes écologiques sains et équilibré, de respecter l'équilibre entre les différents acteurs des filières, de privilégier les rapports de coopération plutôt que de compétitivité, de permettre aux producteurs de vivre de leur travail et de leurs terres, d'établir des liens directs avec les consommateurs à travers la pratique de la vente directe , de favoriser l'emploi dans le secteur agricole (DAGADI, 2011 ,op.cit ).

Dans un contexte de chômage élevé, l'agriculture écologique présente en effet des atouts certains ; la limitation des intrants chimiques de synthèse s'accompagne d'un besoin de main d'oeuvre supplémentaire de l'ordre de 20 à 30% par rapport à l'agricultures écologique avec un apport des engrais organiques domestiques et celle conventionnelle avec l'utilisation des engrais chimiques de synthèses et des OGM.

Avec une complexité adaptée à tous les types de contextes naturels, l'agriculture écologique permet le maintien de disparaître soit des aléas climatiques, des activités anthropiques et permet une bonne gestion de ces écosystèmes.

En fin, elle participe à l'amélioration et à la valorisation des terroirs et revitaliser le milieu rural en crée des conditions optimales pour une production soutenue, rentable et appropriée aux terroirs dégradés.

2.1.2 Perspectives des pratiques agro écologiques dans le groupement MUSINDI

A l'heure actuelle, la production se veut professionnelle, compétitive et sectoriel tout au niveau local qu'à l'espoir dans le domaine de l'agriculture écologique qui est une agriculture mise au point par l'agriculteur suite au aléas climatiques et problème locaux aux niveau des terroirs en vue d'optimiser la production en respectant les normes environnementales économiques et écologiques viable (Microsoft Encarta 2009.op.cit).

La conception des pratiques agro écologiques est perçue de trois (3) niveau :

1.les agriculteurs : l'agriculture étant une activité productrice et pourvoyeur des ressources et des richesses s'est vue intensifié les pratiques agro écologiques aux yeux des paysans qui sont majoritairement motivé par des ONG, ONGs et Associations oeuvrant dans le domaine environnementale sans autant faire comprendre aux paysans le biens fondé de l'intensification de ses pratiques paradoxalement aux théorèmes de GHANDI qui dit que « si vous faite quelque chose pour moi, sans moi, sachez que vous le faite quelque part contre moi » (CT. KINYATA ISDR/GL 2010).

Les paysans ayant pris consciences et constatant une recrudescence de la production suite à une mauvaise gestion des terres tant alluviales que des adrets et ubacs est célà par des agro systèmes d'Eucalyptus pour des constitution des puits carbones est célà pour le maintien de l'équilibre d'aire atmosphérique (lutte contre le gaz à effet de serre ) qui pousse la population à parcourir des dizaines et vingtaines de kilomètre pour la recherche des terres arables avec une agriculture rudimentaire qui la houe reste la seule source de travail.

Célà entraîne dans le domaine agricole à sous entendre trois types des problèmes :

- la pratique de la destruction des forets pour faire en place à des cultures de subsistances ;

- des mauvaises pratiques cultirales : tels que les cultures sur brûlis, la suppression des jachères complètes et des rotations des cultures, la culture sur des pentes pouvant provoquer des érosions,..... :

- la régénération des conflits fonciers et une pauvreté axatuer suivi d'une forte natalité car dit-il « la table du pauvre est maigre, mais son lit est très fécond », la sous alimentation, la non scolarisation, la préconisation des conditions de santé est des vies des populations qui constituent une charge environnementale et contribuent à la de gradation et au sur exploitation de l'environnement du groupement MUSINDI.

2. Eleveurs : l'élevage dans la conception scientifique classique qui est une activité complémentaire de l'agriculture (agro pastoralisme) serait prise comme complémentaire dans le territoire de Lubero, mais l'on observe une certaine compétitivité lié à la recherche des terres qui chacun d'eux recherche à rehaussé et améliorer l'économie social de sa famille est célà conduit à une dualité des productions dans l'agriculture suite à une mauvaise compréhension, perspective, pratique et formation dans le domaine de l'agriculture tels que :

· la destruction de la forêt pour crée des pâturages qui conduit à la favorisation d'un déséquilibre écologique ;

· la multiplication de troupeaux de bétail qui nécessite des techniques et méthodes agro pastoralismes appropriées, mais elle se veut être une élevage de prestige avec une production moyenne inférieure à 3litre de lait par jour et par vache/chèvre ; alors que dans un système approprié, la complémentarité des activités conduirait à une optimisation et maximisation de la production tant chez les agriculteurs et chez les éleveurs avec une utilisation des bouses comme engrais, des résidus de récoltes comme fourrages et des associations aux culture des essences fourragères légumineuse rentables à croissances rapide.

3. Les exploitants (Commerçants).

A la découverte de l'or, du diamant et d'autres minerais dans les sous-sols du groupement a favorisé l'implantation des plusieurs exploitants miniers artisanale dans les vallées jonchées par les cours d'eaux. Ainsi, le creusage des faussées, déplacement des rivières et la recherche des matériaux de construction des abris d'exploitation conduit à une dégradation alarmante des ressources naturelles est des cultures. A célà s'ajoute, l'exploitation du bois commercial, des pistes d'exploitation, soit des voies d'accès pour d'autres utilisateurs des terres, le compactage des sols agricoles par des grumes et engins de transport,... conduit aussi à l'endommagement des cultures.

En plus de célà, s'ajoute les impositions de prix d'achat au niveau de la base pour des productions d'ordre forestiers, agricoles, miniers et manutentionnaire.

Tableau N° 08 .Tableau comparatif des pris au niveau de la base et des centres de consommations

Milieu A.

Lieu de consommation (Villes)

Milieu B

Niveau de la base ou milieu de production

Variété (espèce), culture en Kg

Prix (U) en

$

Variété (espèce), culture en Kg

Prix (U) en

$

Manioc (100Kg)

43

Manioc (100Kg)

28

Haricot (100Kg)

98

Haricot (100Kg)

48

Pomme de terre (100Kg)

23

Pomme de terre (100Kg)

15

Maïs (100Kg)

38

Maïs (100Kg)

23

Arachide (100Kg)

80

Arachide (100Kg)

50

Planche selon les essences

Prix (U) en

$

Planche selon les essences

Prix (U) en

$

Grevelea R

4.8

Grevelea

2.4

Libuyu

40

Libuyu

15

Eucalyptus

4.4

Eucalyptus

2.2

Litsiambie

16

Litsiambie

9

Source : nos enquêtes

4. Les collecteurs (Administratifs)

L'administration de nos milieu ruraux faisant recours à une administration empirique c'est- à-dire une administration ne faisant pas appelle à des normes et théories scientifiques, elle se caractérise par des traductions orales, des palabres qui est son base juridique et de programmation des plans de croissance et de développement des localités, villages et agglomérations. Dans le domaine de l'agriculture, les collecteurs se veut pratiqué une politique agraire empirique mettant en préséance les dieux de récolte, de production, de protection et de fertilisation de terre or s'agissant des théories scientifiques modernes ; la gestion consciencieuse de nos ressources doit se faire voir dans nos pratiques culturales pour crée une harmonie entre la production agricole et la gestion de nos ressources qui est la terre un élément pourvoyeurs de richesse (C.Reijntjies,B et All.1995.op.cit) .

II.2.2 Fonction des écosystèmes agro écologiques

Tout au long des années 50, l'objectif principal assigné à l'agriculture était de satisfaire grâce à une augmentation très importante de la production agricole, les besoins immédiat en nourriture et d'augmentation de la qualité alimentaire dans les communautés du monde dès lors que l'agriculture conventionnelle ait eu du mal à obtenir un écho favorable (Microsoft Encarta 2009.op.cit).

En revanche, la fin des années 1970 correspond à l'émergence d'une prise de conscience importante au niveau de la protection de l'environnement, à laquelle l'agriculture écologique biologique pouvait donner une réponse adéquate.

2.1 Fonction productive des sols et des écosystèmes forestiers

C'est juste ce que propose l'approche agro écologique, parce qu'elle et plus sensible une complexités de l'agriculture locale et la présence de larges critères des normes pédologiques d'une exécution qui inclue des propriétés de viabilités écologique favorables conservatrice des ressources et des capitaux que regorge le sol. Dans cette optique de chose, l'agriculture écologique devrait :

§ préserver les écosystèmes de base par des associations judicieuses permettant d'augmenté la productivité, l'effet des pluies, et le puits carbone. Les agro forestiers peuvent créer des associations des plantes complémentairement mieux en mesure de se protéger les unes les autres contre leurs parasites et de favoriser mutuellement leur développement. Les besoins d'engrains et surtout de pesticides sont alors moindres qu'en agriculture intensive classique.

§ Améliorer le rendement agricole : les écosystèmes agro écologiques permettent de lutter contre l'érosion et recharger le sol en matière organique célà pour une finalité d'augmentation du rendement agricole. Ces écosystèmes contribuent aussi à la lutte contre la salinisation, les inondations par la limitation des ruissellements responsables des pics de crues des rivières. ils réduisent les pollutions des nappes par les engrais agricole, le surplus d'azote ciblé dans l'atmosphère. ainsi, la qualité de sol est également améliorer grâce à la litière formée par la chute des feuilles et éventuellement par le branche que l'on peut produire des tailles des arbres (Haies,...).

2.2 Fonctions de production protectrice

L'arbre ayant un effet protectrice des cultures et du sol par sa couverture végétale (brise vent, moindres impacts des pluies violant,...) qui forme un filet racinaire qui passe sous les couches superficielles du sol occupé par les cultures pour lutter contre l'érosion et favorisé l'infiltration et la fixation du sol et de l'azote atmosphérique.

Ainsi, les champignons et les bactéries qui vivent en symbiose en profitent de l'augmentation de la fertilité du sol et de sa capacité de relation et d'augmentation et faire circuler l'eau et les nutriments. Elles améliorent ainsi la production sylvicole et agricole.

2.3. Fonction de production socio-économique

Les agro systèmes écologiques mises en oeuvrent pour bien gérer contribuent a célà pour l'amélioration et l'augmentation du niveau de vie des ménages, les maintien de la bonne santé par la création des micro climat et la production d'un aliment vital favorable à la consommation ; ainsi l'espérance de vie est rallongé.

II.2.3. Les causes et conséquences de la sous production agricole

3.11 Les causes

1. les mauvaises pratiques agricoles

Différents processus peuvent contribuer à la dégradation des sols : l'érosion, la salinisation, la contamination, le drainage, l'acidification, la latéritisation, les lessivages et la disparition de l structure du sol, ou encor la combinaison de ces facteurs.

Le plus important phénomène de dégradation est une érosion accélérée. Il s'agit d'une disparition progressive du sol causée par les eaux, le vent et des mouvements des masses ou plus localement de l'action des véhicules, du piétinement des hommes et des animaux (Microsoft Encarta 2009 op.cit).

Dans certaines zones, elle peut être considérée comme grave mais surtout ses effets cumulés et à long terme sont extrêmement préoccupants. La disparition des horizons superficiels des sols, qui renferment la matière organique et les substances nutritives, ainsi que l'amincissement du profil des sols, réduisent les rendements agricoles sur des sols dégradés.

La salinisation est la concentration de taux de sel du sodium par exemple, anormalement élève dans les sols en raison de l'évaporation.

Les causes fréquentes de pollution, de contamination du sol sont les déchets agricoles et les boues d'épuration qui peuvent renfermer de fortes teneurs en métaux lourd. Des sols peuvent également être contaminé par des atomes et molécules radioactifs provenant des essais d'armes nucléaires sur une superficie moindre mais préoccupantes dans la zone concernée et voisine. Ces contaminations provoquent ainsi des plus acides (SINZAERA 2012).

Certains sols sont naturellement acides tels que les sols de mangroves, des sols du sahel, de sols de marécages,... mais peuvent s'acidifiés encore en raison des pluies acides ou du dépôt sec des gaz et de particules acides. Les pluies acides ont un PH inférieur à 5.6. Les principales sources d'acidité dans l'atmosphère sont les quantités croissantes des dioxydes de soufre, le protoxyde d'azote, les oxydes nitreux, les oxydes de carbones dégagées par des actions anthropiques (MAFUKO 2011.op.cit).

Plus d'un tiers de gaz à effet de serre émis dans l'atmosphère sont issus des activités agricoles et forestiers, une des préoccupations actuelles est de trouver les moyens de gérer différemment l'agriculture afin d'accroître le stockage de carbone dans les sols et de limiter les émissions de gaz qui contribuent au réchauffement global de la planète.

Les plantes via par la photosynthèse, assimilent le gaz carbonique sous forme des ions carbones végétal, dont une partie est restituée au sol et stockée sous une forme stable dans la matière organique ; les quantités de carbone stocké dans le sol révèlent tout des pratiques culturales que la nature des sols.

Dans le monde, l'agriculture est responsable des émissions d'environ 20% de gaz qui ruinent le monde. Les plus trouver sont : l'augmentation dans terres culturales et la diminution des puits de carbone notamment par la déforestation et la conversion des zones humides en particulier les tourbières :

· Le dioxyde de carbone (CO2) provenant des incendies des forets, des résidus de récolte et de la terre, des cultures sur brûlis ;

· Des émissions des méthanes (CH4) provenant de la culture du riz, des rudiments tels que les bovins ;

· Des émissions provenant de l'utilisation des engrais azotés qui libèrent des oxydes nitreux (N2O);

· Des émissions du CO2 des machines agricoles, des installations de la transformation et du transport ; mais l'agriculture peut aussi jouer un rôle important dans la réduction des émissions de gaz à effet de serre grâce à la séquestration et au stockage du carbone dans les sols et dans les cultures y compris l'arbre (NDAMUKENZE : aménagements agropastoraux 2010, ISDR/GL).

A cela s'ajoute une sylviculture inadapté avec l'introduction dans la vie du paysan des essences inappropriées est surtout des graminées qui ont un impact très négatif dans la gestion, conservation et valorisation des terres agricoles est surtout les adrets, ubacs et des alluvions. L'Eucalyptus qui est une essence de la famille du Myrte dont le genre réunie près de 450 espèces (Microsoft Encarta 2009. Op.cit); elle est une essence originaire de l'Australie et reste l'élément prépondérant des écosystèmes et peuplements du groupement MUSINDI.

2. Les facteurs liés à la perturbation climatique

On parle beaucoup ce dernier temps ci du réchauffement planétaire du globe terrestre est qui affecte progressivement la culture ; ceci est une des conséquences dues aux pratiques agricoles abusives et inappropriés. En effet, la terre se réchauffe par les activités anthropiques : les émissions des gaz carboniques, l'utilisation des énergies fossiles, les cultures sur brûlis, la déforestation,....

L'agriculture engendre près de 35% des EGS une des solutions préconisé pour limité les émissions est d'adopter des modes de culture favorisant au stockage du carbone dans le sol et à la réduction des émissions de méthanes et des oxydes nitreux, l'intensification des actions d'éducation environnementales ou mésologique ; célà ayant comme méthodologie adapté à l'agriculture écologique qui est une des méthodes Eco populistes c'est-à-dire concilier la protection, la préservation, l'entretien de l'environnement dans la vie courante du paysan (SINZAERA 2011.op.cit).

L'effet de serre est compris comme une accumulation des gaz dans l'atmosphère qui constitue une barrière par la filtration des rayons. Les rayonnements solaires sont émis sous forme de courtes longueurs d'ondes, est faiblement réfléchie par l'atmosphère (de l'onde de 30p.100 seulement). La majeure parie de rayonnement (70 p.100) parvient ainsi jusqu'à la surface terrestre qui se réchauffe. Dans un premier temps, ce phénomène naturel est bénéfique jusqu'en l'absence de gaz à effet de serre, la température moyenne à la surface de la terre chuterait de +15°C, actuellement à - 18°C. En revanche, une atmosphère surchargée en gaz à effet de serre à pour conséquence directe ; le réchauffement de la planète et la modification de l'ensemble du système climatique du globe.

Les principaux gaz à effet de serre sont : l'Azote (N2), l'Oxygène (O2),le dioxyde de carbone (CO2), le méthanes (CH4), le chlorofluorocarbone (CFC) qui sont les plus prédominant dans l'atmosphère . En plus de célà s'ajoute les oxydes nitreux (N2O), l'ozone stratosphérique (O3), les vapeurs d'eau (H2O),.... Qui occasionnent une majeure augmentation de la température et de la perturbation des activités humaines (MAFUKO 2011.op.cit).

Signalons enfin que cette augmentation semble ne pas encager les monde rural, mais elle à des graves répercutions sur l'agriculture qui sont déjà visibles dans le groupement MUSINDI qui est notre milieu d'étude.

3. L'explosion démographique

Pendant des siècles, l'humanité a connue une croissance ralentie, le poids de la mort bridant considérablement l'accroissement de l'espèce humaine qui ne comptait qu'un milliard d'habitants vers 1820. La diffusion récente, les techniques sanitaires et médicales, cependant on entraîné un recul durable de la mortalité partout dans le monde.

Dans les pays en voie de développement, la transition démographique amorcée dans le courant du XX ème siècle est plus tardivement et maintenant plus rapide que dans les pays riches. Ses effets sont amplifiés par le recul accéléré de la mortalité lui-même due au soutien des nations développées par des aides médicales.

En effet, le nombre de la population peut aussi déterminé notre bien être est surtout sur le plan agraire et de la production agricole alimentaire qui exige de faire recours à des engrais chimiques, des OGM , la réduction de la période de jachère pour satisfaire les besoins alimentaires car dit-on : «  qui dit plus des gens, dit qu'il y' à trop des bouches à nourrir » et quelques auteurs confirment que : « avant que la population ne devienne nombreuse, il y avait assez de jachères qui duraient longtemps comme partout » (FEZA.A. ; 2008 Cité par KAMBALE MATANDIKO,TFC ISDR/GL 2010.op.cit).

Le régime démographique moderne est exclusivement le fait que les pays développés constatent et mettent en évidence une étroite relation entre mutation démographique et évolution économique dans la plupart d'entre eux. En effet, la transition démographique s'est effectuée entre la fin du XVIIémmé Siècle et la première moitié du XXéme siècle, soit encore l'ère des révolutions industrielles et agricoles (Microsoft Encarta 2009 Op.cit).

4. L'INFERTILITE DU SOL

Le sol est une formation généralement meuble constitué d'un complexe organo minéral qui résulte de la transformation superficielle des roches sous l'action conjointe des agents météoriques et des êtres vivants. Le sol en agriculture biologique constitue la base de support, de nutrition, de croissance, de développement et de production de la plante, mais en agriculture conventionnelle, elle constitue un simple support (DAGADI 2010.Op.cit). Parmi les déficits qui affectent la production, c'est certainement celui en éléments minéraux qui posent le plus grand problème. Les éléments les plus importants pour la croissance des plantes sont : l'azote, le potassium, le phosphore, le fer, le calcium, le soufre et le magnésium qui existent dans la plupart des sols en quantité variables. En outre, les plantes ont besoins de quantités infines se minéraux connus sous le Nom d'oligo éléments ou éléments traces car présents en très faible proportion dans le sol : manganèse, zinc, cuivre et bore. La diminution en forte teneur de la fertilité de sol se manifeste soit par des mauvaises pratiques et techniques culturales (culture sur brûlis, pentes raides, usage des pesticides, herbicides, fongicides qui favorisent l'érosion, le dénudement du sol et la perte de ses matières nutritifs), les changement climatique, la désertification, la salinisation par l'irrigation, la pollution du sol qui correspond à l'accumulation de composée toxiques : produits chimiques, sels, matières radions actives ou agents pathogènes qui tous ont des effets nocifs sur la croissance des plantes et la santé des animaux, du sol et des hommes(ministère de l'écologie et du développement durable France).

3.2. Les conséquences

Les mauvaises pratiques agricoles, l'explosion démographique et la forte technologie sont les bases de pollution des sols dans le monde est se voie plus aggravé dans les pays industrialisés dite pays de l'hémisphère Nord et les répercutions se voient présentent dans les pays sous ou en voie de développement dite par Alfred Sauvy pays du tiers monde.

En effet, le monde ayant pris conscience des impératifs modifications sur la planète, c'est ainsi que se fait naître des termes de protection de l'environnement sous l'optique de forte dégradation, forte pollution ; les idées des objectifs du millénaire pour le développement qui prévoient à ses points 7, je cite : « assurer un environnement humain durable pour tous », et 8 : « de construire un partenariat mondial pour le développement ».

Paradoxalement, l'ampleur de la dégradation de l'environnement est en particulier le sol et les terres cultivables devient un besoin alarmante, c'est pourquoi avec cette prise de conscience en 1972 il fut organisé une déclaration sur l'environnement en STOCHOLM prédisant que l'homme à un droit fondamental à la liberté, à l'intégrité et à des conditions de vie satisfaisantes dans un environnement dont la qualité lui permet de vivre dans la dignité et le bien être ; et en 1992 avec la charte de la terre (nature) de RIO DE JANEIRO qui dit que les pratiques relatives à l'agriculture seront adaptées aux caractéristiques et limites naturelle et que les zones dégradés à la suite de l'action humaine seraient à l' Etat. Les pays, voir les continents n'étant pas à l'écart des aléas qui seront présenté ont en vue presque se s'impliqué totalement tel qu'au niveau de la France avec la charte mondiale du sol de 1981 qui était due à une prise de conscience d'un lotissement inadapté c'est-à-dire envahissement de l'espace. Ils prévoient un lotissement en tenant compte des générations futures ; la convention d'Alger pour la protection des sols agricoles (KALEGAMIRE, 2011).

Comme nous les constatons, les pratiques agricoles modernes reposent sur l'utilisation massive d'engrains solubles qui compromet le circuit de métabolisation des nutriments par des micro-organismes du sol. Malgré le progrès technologique, l'homme n'arrive pas à doser avec précision l'absorption des ions minéraux par les plantes, ce qui donne lieu à la production des végétaux déséquilibrés chimiquement et souvent en carences en éléments secondaires et en oligoéléments.

La teneur en protéines, glucides, minéraux ou vitamines de ces végétaux n'est donc pas normale ou conforme à ce qu'elle devrait être. L'azote de synthèse est le plus responsable des déséquilibres chimique des végétaux, l'azote est le pivot de l'ensemble des cycles biologiques : c'est pourquoi un apport massif extérieur d'azote non prévu dans les cycle cause des perturbations infiniment plus grandes que l'apport de n'importe quel autre élément (DAGADI 2011 .op. cit).

En terme qualitatif, aussi beaucoup d'effets indirects du changement climatique sur l'agriculture peuvent être en conjoncture. La plupart entre eux sont estimé être négatifs et attirent presque tout l'attention des scientifiques, chercheurs et politiciens.

Ces effets comprennent :

· La perturbation du calendrier agricole, ce qui fait que l'on fait appel au climogramme c'est- à-dire l'homme fait adapter les cultures aux nouvelles conditions de culture tels que le temps de semis, de récolte, la production, la lutte contre les maladies, la prévention des maladies,... ;

· La modification des certains écosystèmes les plus fragiles,

· La monté du niveau des mers occasionné par la fonte des icebergs et des calottes glacières ;

· L'augmentation de la fréquence en maladies cryptogamiques aux plantes et des fléaux surtout étranges ;

· La désertification et les pluies acides ;

· La perte de la biodiversité ;

· Les températures plus élevées permettraient la croissance des plantes et des moussons plus longues dans les régions froides et montagneuses, conduisant dans certains cas à une augmentation des récoltes et de production. par contre dans les régions froides déjà chaudes, le changement climatique peut réduire la production.

II.2.4 Les mesures naturelles appliquées pour améliorer la fertilité des sols

4.1 Les pratiques agro écologiques

Les pratiques agro écologiques sont des pratiques mises sur pied par l'agriculteur dans le but de maximiser le rendement agricole en respectant les normes écologiques. Dans l'optimisation de la production, les pratiques agricoles jouent un rôle très important car à grande partie c'est à elle que dépend les chances de réussite que se fixe l'agriculture écologique car une fois si ils sont mal exercés, les répercutions où les concurrences peuvent se faire voire.

4.1.1 Les bases scientifiques de l'agriculture écologique

Les bases scientifiques de l'agriculture écologique sont fondées sur les observations directes sur le terrain. L'agriculture écologique parait comme une agriculture empirique que scientifique car il est difficile de donner des explications scientifiques à partir des seules données recueillies sur terrain.

Cependant, l'agriculture écologique fait appel tout comme l'agriculture conventionnelle aux découvertes les plus récentes dans le domaine de la biologie des sols et de la physiologie végétale et animale. C'est surtout en matière de nutrition des plantes, de la biologie des sols et de la lutte anti-parasitaire que l'agriculture écologique utilise les données de la science d'une manière qui lui est propre tels que :

· La nutrition des plantes : l'agriculture écologique qui est pratiqué sous forme biologique admet que les graminées cultivées en association avec les légumineuses soient capables d'absorber des acides aminés excrétés par les racines des légumineuses. Des nombreuses autres substances peuvent êtres ainsi absorbés par les racines des plantes. Ce faits montrent l'intérêt qu'ont les agriculteurs de baser la fertilité sur les apports organiques qui contiennent tous les oligo-éléments présents dans la matière vivante et qui nourrissent les micro-organismes capables de synthétisé les molécules organiques absorbés par la plante.

En agriculture écologique, l'association des essences écologiquement rentables de la famille des légumineuses qui livrent au sol des substances qui aident les plantes à pousser où a résister aux maladies. Ces engrais capter par les nodules et fixer par les rhizobiums des légumineuses sont pour la plupart une nourriture plus riche que les engrais minéraux qui favorisent une ionisation et permet aux micro-organismes de produire suffisamment de nourriture pour les cultures.

· La biologie des sols : elle joue un rôle important. les micro-organismes transforment la matière organique et les minéraux insalubres en substances assimilables par la plante. Les fixations microbiennes de l'azote de l'air sont une source essentielle d'azote en agriculture écologique puisque les apports azotés chimiques sont exclus. Cette fixation est développé et favorisé par l'activité biologique du sol et de plus par l'introduction fréquente des légumineuses dans la rotation et association des cultures.

Il existe pour chaque type de sol, une succession d'équilibre qui lui est propre de la roche mère en voie d'altération. Au sens de ces équilibres, les micro-organismes utilisent 60 à 80% de l'apport énergétique que présentent les débris végétaux et animaux.

· La lutte anti parasite : selon le mémento de l'agriculture biologique, en agriculture biologique on s'efforce de rechercher et de supprimer les causes du parasitisme, la recherche des moyens de lutte n'étant qu'un palliatif. Il est démontré par un chercheur du Nom de F.Chabousson que le niveau des attaques parasitaires sont d'autant plus important que les végétaux sont riches en substances solubles (sucres ; substances azotés non protéiques). En agriculture biologique écologique, on essai de rétablir l'équilibre en assurant une fertilisation équilibrée par l'implantation des essences fixatrices d'azote sous formes assimilables en stimulant l'activité biologique du sol, en supprimant les traitements chimiques. Il en résulte qu'en l'absence de toute intervention directe contre les parasites, ceux-ci deviennent moins envahissants (Mathieu, une agriculture pour le XXIéme siècle. op .cit).

En agriculture écologique, les parasites sont attaqués par leurs ennemies : insectes prédateurs, oiseaux insectivores, bactéries, virus,.... L'assimilation des cultures peut lutter contre l'attaque des cultures par les insectes une foie bien pratiquée.

· La fertilisation organique : elle est basée sur les matières organiques et à pour objectif d'enrichir le sol en humus et de fournir aux plantes des sels minéraux, de l'azote et une partie des autres éléments dont les plantes ont besoins. On y utilise du fumier, des engrais verts, du compost, du paillage,.... Ces produits sont destinés à fournir aux sols du carbone et ils sont pauvres en azote.

Il y a aussi des fertilités qui fournissent de l'azote et d'autres éléments aux plantes. Ce sont des matières organiques pauvres en carbone et riches en azote comme les déchets de l'abattoir (sang, os broyé, des carnes, des sabots, des plumes, du purin...).

· La fertilisation minérale : on emploi en agriculture écologique biologique des produits naturels n'ayant pas subits des traitements chimiques. Selon le Dictionnaire de l'agriculture biologique, pour lutter contre l'acidité du sol, on utilise la matière organique ou le calcaire, ou bien la cendre qui neutralise et rende inactifs les ions d'hydrogènes. Le lithothamnium est aussi utilisé en raison de sa teneur en magnésie. l'agriculture biologique admet l'utilisation des scories de déphosphoration ; D'autres sources de potasse comme les cendres de bois, les roches siliceuses sont aussi utilisées.

· La lutte contre les adventices et les parasites :

Les mauvaises herbes sont contrôlées par des moyens préventifs. L'amélioration de la structure et de l'activité biologique du sol ainsi que son enrichissement en humus conduit à une régression importante des mauvaises herbes envahissantes en agriculture biologique écologique.

Pour lutter contre les parasitaires, on emploi des moyens de lutte peu ou pas toxiques pour l'environnement. On utilise des préparations à base des plantes : décoction, poudrage des minéraux broyés, insecticides en base des végétaux (graines de noix, feuilles du papayer, gousses d'ail, les petits piments,....). Les cendres sont utilisées comme désinfectants ou insectifuges.

Tableau N° 09 : Quelques plantes insecticides ou insectifuges

Noms d'espèce

Organes utilisées

Poudres ou application

Doses appliquées

Caractère

Mode d'emploi

Num (azadirachta indica)

Feuilles, fleurs, fruits

décoction

5Kg/ha

Insecticide ou insectifuge

Pulvérisation

Pommier cannelle

Feuilles graisses

décoction

5kg/ha

insectifuge

pulvérisation

Citronnelle Basilic

Feuilles sèches

poudre

6kg/ha

Insecticide

épandage

Pyrèthre

Coque de noix et écorce

décoction

4kg/ha

Insecticide et insectifuge

pulvérisation

Eucalyptus

feuilles

décoction

5kg/ha

insectifuge

épandage

Tabac

feuilles

poudres

5kg/ha

insectifuge

épandage

Ail

Feuilles et gousse

décoction

4kg/ha

Insectifuge et insecticide

Pulvérisation

Source : Mathieu calame : une agriculture pour le XXIeme siècle. op .cit.

4.2.2 Bases techniques de l'agriculture écologique

a) l'agroforesterie

Le terme agroforesterie est une traduction d'un néologiste anglais datant des années 1970. Il peut prêter à confusion car l'agroforesterie moderne diffère fortement de la foresterie en ce que les arbres n'occupent généralement que moins de 20 à 30% de la surface agricole utile. Elle incluse trois systèmes :

· L'agrosylvopastoralisme ;

· L'agro sylvicole et

· Le sylvo pastoralisme.

1. l'agro sylvicole : est un aménagement mixte du sol pour produire du bois et des produits agricoles.

2. le sylvopastoralisme : le système associe les cultures pérennes. exemples le palmier à huile, le café, le cacao,... et l'élevage des bovins ou caprins. Les déjections des animaux sont des fertilisants naturels du sol.

3. l'agrosylvopastoralisme : il vise à un aménagement du sol pour produire du bois, des produits agricoles et de l'élevage.

Avantages écologiques des écosystèmes agroforesteries

§ elle permet de recréer les conditions favorables aux cultures pérennes comme le café, le cacao,...

§ le recyclage de substances nutritives (les feuilles, fleurs, fruits, branches des arbres) qui tombent sur le sol qui les décomposent.

§ La modification du microclimat pour réduire les températures extrêmes, pour accroître l'humidité, diminuer la vitesse du vent et pour réduire l'impact des gouttes de pluies, réduire les évapotranspirations (EVT).

§ La quantité d'adventices est réduite,

§ La protection contre l'érosion grâce aux racines vivace des arbres, ces racines stabilisent les sols, pénètrent dans les sols particulièrement compacts et peuvent aussi améliorer la perméabilité ;

§ La diminution du déboisement car les végétaux naturelles sont utilisées comme combustibles, bois de construction,....

Quelques essences agroforesteries :

Le Thitonia diversifolia, le Cassia de surea, le Lupin, Lupin mucuna, le Pueraria, Crotalaria ochroleuca, Pennecetum clandestnum, les Brachiaria riziziesis, le Tripsacum laxum, Gwatemala granss, le Chlariss gayana, le Stylosantes giyanensis, le Treffle geant, Cordia abyssinica, Accacia albida, le Caccia spectabilis,....

NB : les Eucalyptus, les Pins, le Cyprès,... ne sont pas à recommander dans les cultures car épuisent complètement le sol. Ils sont bons pour la fixation des pistes ou de reboisement des zones les plus dégradées n'ayant pas des vocations agricoles et pour les sols trop acides enfin de réduire l'acidité.

b) rotation des cultures

La rotation des cultures est une technique qui consiste à faire succéder sur une surface donnée des plantes aux caractéristiques et aux exigences différentes et ce pendant le plus nombre d'années possibles (DAGADI 2011.op.cit).

L'approche industrielle et chimique à beaucoup d'inconvénient si bien qu'un nombre croissant de producteur agricole prend maintenant conscience des limites de l'approche industrielles. Ils sont de plus en plus nombreux à remettre en gestion les monocultures et à diversifier leurs activités agricoles qui leur permettent d'intégrer dans une exploitation la rotation des cultures pour faire la rotation de culture. Il faut que sa soit des plantes qui ont des exigences différentes et des familles différentes.

C. l'association des cultures

En industrialisant son agriculture, l'homme n'étant pas en mesure d'évaluer les conséquences de ses gestes ; une évolution principalement par les contraintes économiques a conduit à la création des systèmes écologiques d'une pauvreté désolante. L'approche écologique en agriculture favorise la création des milieux tout à fait différents dans l'agriculture par son action diversifiée et enrichit le milieu. Il le nourrit tout à nourrissant chaque écosystème étant caractérisé par les organismes vivants qui évoluent. C'est un milieu qui favorise l'essence des maillons constituant le niveau trophique de la chaîne alimentaire.

D. Association

C'est une pratique culturale qui consiste à la répartition des cultures sur les différentes parcelles d'une exploitation par laquelle on cherche à associer le respect des règles de rotation, la diminution des risques, la satisfaction des marchés à celle des besoins des animaux.

E. la jachère

C'est une pratique purement empirique qui consiste à laisser en répond des terres labourables temporairement selon un système de rotation régulière de cultures. La jachère à pour fonction de reconstituer la fertilité et les réserves du sol (texture, éléments organiques, eaux). Après l'exécution de nos activités pendant une certaine durée, le champ peut rester en l'état (jachère morte) ou être labouré sans être ensemencé (jachère travaillée), la préparation de la terre (labours, hersages, scarifiage) permettant de détruire les mauvaises herbes et d'ameublir le sol pour élever son taux d'humidité ou pour favoriser la nitrification.

F. la culture sur courbe de niveau

La culture sur courbe de niveau consiste à faire une culture sur de points ayant une même altitude des pratiques de culture enfin de réduire l'érodibilité et l'érosivité du sol. Elle se pratique sur des terres en pente. Les courbes de niveau constituent l'une des méthodes permettant de donner une représentation en trois dimensions de la surface terrestre sur une carte en deux dimensions. C'est cette méthode qui est utilisée de préférences sur les cartes ou plan topographiquement accidentés car toute fois, les courbes de niveau sont souvent combinées avec des méthodes plus qualitatives telles que l'application des couleurs a l'estompage des versants. Le nombre des courbes de niveau dépend de l'équidistance c'est- à -dire la valeur de la dénivellation qui les séparent et de l'écartement du terrain : plus la pente est raide, et plus les courbes de niveau sont rapprochées, quelque soit l'échelle et l'équidistance choisie (Microsoft Encarta 2009. op. cit).

G. les engrais verts

Les engrais verts sont une technique de culture qui consiste à enfouir les cultures herbacées avant floraison pour constituer de l'engrais. Elles peuvent se cultivé en association avec la culture ; Ce que nous appelons engrains verts dérobés où peuvent se cultivé après récolte pour garder et protéger le champ où soit peut se cultivé comme une culture alternative dans une exploitation agricole pour reconstitué et restitué les éléments nutritifs perdues.

H. les amendements organiques : consiste à faire un apport en matière organique décomposée. Ils deviennent possible de fabriquer des engrais artificielles ; contrairement aux engrais naturels comme le fumier déjà couramment utilisé mais empiriquement employé contenant des éléments minéraux nécessaires aux plantes afin d'enrichir des sols pauvres, mais l'un des problèmes majeurs qu'offre ces mandements organiques ; C'est l'insuffisance des débris quantitativement, le transport car elle se fait d'une façon manuelle.

I. le labourage

Le labourage constitue la première phase de préparation de la terre par la culture ; bien fait permet l'aération des sols et une bonne infiltration des eaux de pluies. Il est effectué horizontalement par rapport à la pente pour réduire l'érosion par les eaux courantes. Il est traditionnellement réalisé avec la houe qui ouvre le sol et retourne la terre ; les mauvais herbes enfouit sont ainsi détruites et le sol est aéré. Il permet aussi d'établir une surface de terre fine laissant pénétrer l'eau de pluie et favorable à la réception des graines et à leurs germination. Cependant, en particulier si la couche de terre arable est peu épaisse, des labours trop profonds et prolonger pendant des nombreuses années peuvent endommagés le sol.

De nos jours, nombreux agriculteurs pratiquent un labour minimal et peu profond afin de préserver la terre. Les matières végétales qui restent après la récolte sont ainsi enfouies mourir profondément ; ce qui permet de mieux conserver l'humidité de surface et de protéger le sol contre l'érosion.

La charrue est le principal outil mécanique du labourage, peut être utilisée pour des taches directes du creusement d'un simple sillon ou retournement complète des terres à des profondeurs variables, généralement entre 15 et 20 cm.

Les autres techniques écologiques sont : les cultures itinérantes, les cultures sur des terrasses progressives, les cultures sur des bandes alternées, le biodynamique, les pratiques des pallies et mulch, la pratique des litières et de couverture du sol, les haies vives, le calendrier agricole (climogramme), le compost, le fumier, l'humus,....

4.3 Exigences de l'agriculture écologique

Les exigences de la politique agricole commune des années 2000 ont profondément modifié le soutien à l'agriculture. Les agriculteurs sont désormais tennis de respecter certaines normes environnementales de base pour pouvoir bénéficier des aides publiques. Ils sont également soumis à respecter des principes de pollueur -payeur. Au delà des normes de base, ceux qui mettent en oeuvre des techniques plus favorables à l'environnement et à respecter la nature. Comme l'agriculture écologique peut recevoir une aide supplémentaire, mais cela n'a rien d'automatique. Ce sont les mesures agro-environnementales qui proposent de rémunérer les agriculteurs souscrivant à des engagements allant en delà des bonnes pratiques agricoles. Ces exigences sont :

· L'amélioration de la production agricole par la création d'un écosystème favorable à l'agriculture composé des essences fixatrices d'azote par le rhizobium ;

· Permet de promouvoir des techniques de conservation des sols qui se réfère à un ensemble des pratiques de gestion des sols qui altèrent au minimum sa composition, sa structure et sa biodiversité naturelle et le préservant de l'érosion et de la dégradation. Ces méthodes regroupent des techniques de travail superficiels, tels que : le semis sous malch, le semis direct et la non incorporation des résidus de culture et les couverts végétaux.

Ces techniques doivent êtres accompagnées d'un labour adapté qui à notamment pour objectif de désherber une parcelle avant l'implantation de la culture suivante. A l'origine, le labour était superficiel, mais actuellement le labour est devenu plus profond avec l'avènement de la mécanisation dans les années 50 (Mathieu calame, manifeste pour une agriculture biologique ; Op.cit).

Les agriculteurs pratiquent des techniques culturales simplifiées étant confrontés à des problèmes de désherbage, notamment en France dès 1990 s'est vue d'une intensifié des techniques durables.

· Les bénéfices de conservation de sols : les techniques agro écologique doivent permettre d'obtenir des récoltes à une durée courte et éradiquer les causes profondes de la dégradation des sols pour atténuer les impactes qui peuvent en surgir telles que l'érosion qui est une perte de sol qui sont estimer en moyennes 17tonnes par hectares et pour que la reconstitution naturelle du sol est à 1 tonne par hectare et par an. Les bénéfices des techniques de conservation des sols permettent :

- de lutter contre le transport des produits phytosanitaires et des engrais vers des eaux de surface pour diminution du ruissellement ; l'augmentation de la fixation des produits par la végétation et par les colloïdes du sol et l'augmentation de leur dégradation ;

- économie d'énergie fossile par la réduction de la consommation du carburant,

- l'augmentation de la biodiversité et de la faune en développant le premier niveau de la chaîne alimentaire (autotrophes) qui sont les premiers maillons de la chaîne alimentaire.

- La lutte contre l'effet de serre ; les végétaux constituent des puits à oxygènes grâce à la séquestration du carbone.

II.2.5 Impact des pratiques agricoles sur la production agricole

L'agriculture écologique loin d'être un retour au passé, permet d'expérimenter des pratiques qui jadis étaient des pratiques rentables protectrices et non destructrices de l'environnement ; actuellement, certaines pratiques sont mise en application dans des contextes économique, écologiques et environnementales sans autant tenir compte des répercutions qu'offrent ces pratiques sur le sol qui est une ressource pourvoyeur des ressource et de production ; et sur l'environnement elle-même par des pollutions et sur l'homme lui-même qui est la finalité de manipulation des dernières productions provenant de ses services tels que la contamination par la manipulation des pesticides, l'altération des aliments produits,.....

Bref : la vitalité des derniers services fournis.

Cela n'étant pas durable c'est -à-dire sans tenir compte des besoins des générations présentes et avenir sans compromettre ses bases de production qui est le sol.

L'agriculture écologique constitue un maillon favorable pour la production et la maximisation de cette même production mais en cas des mauvaises applications et associations, elle présente et manifeste des impacts et pertes irrémédiables pour les récoltes et pour sa base de survie de production qui est le sol.

Une fois les pratiques agro écologiques sont mal appliqués, les impacts peuvent en résulte sont :

· Il peut y avoir compétition entre les essences et les cultures cultivées pour les substances nutritives et l'eau ;

· L'exploitation des arbres peut endommager les récoltes,

· Lorsque la densité n'est pas respecter, l'humidité peut être augmente ; ce qui favorise le parasitisme par des champignons et bactéries,

· Les écosystèmes écologiques empiriques exigeants des complexités entre espèce moins facile à expérimenter et à analyser que dans la monoculture.

Les essences à privilèges dans des écosystèmes écologiques sont surtout des types légumineux fixateurs d'azote par le rhizobium avec enracinement profond et résistant dans un sol pauvre.

II.2.6 Essai d'intervention agro écologique

L'exigence même de l'agriculture implique la recherche de méthodes pour accroître la production quantitativement tant qualitativement. Très tôt ont été inventé, puis progressivement améliorer des outils destinés au travail de la terre (semis, labour,...), il est possible d'améliorer durablement la sécurité alimentaire et réduire la pauvreté par l'intensification agricole dans la sous région. L'utilisation de la combinaison des essences avec des cultures et des amendements à d'autres pratiques de protections et de conservation du sol permet d'augmenter le rendement des cultures tout en protégeant la base de l'environnement (Catalist.op.cit).

Dans l'ensemble, l'intensification agricole dans notre milieu d'étude est handicapé par une mauvaise utilisation des essences graminées non légumineuses qui effluent sur la production agricole et sur la gestion des terres, ma moindre productions de engrais organiques et des amendements du sol.

Dans la deuxième conférence de son cours aux agriculteurs, Rudolph Steinev affirme qu'une agriculture saine devrait pouvoir produire tout ce dont elle à besoin (Mathieu Calame, une agriculture pour le XXIéme siècle. op.cit). Ainsi, constituer un écosystème complémentaire diversifié, le plus autonome possible sur le plan de la fumure, des semences, écologiques et des fourrages constitue une des bases fondamentales de l'agriculture durable.

L'introduction de la diversité dans le monde végétal comme les haies vives, bandes fleuries ; arbres fruitiers, amendements des zones de compensation écologique,... et les soins aux oiseux et aux auxiliaires comme les nichoirs, points d'eau pour l'abrèvement et servant d'écotone, d'arbres pour les insectes (présence de niches,....) sont indispensables pour créer des conditions équilibrer.

L'association d'un élevage d'espèces animales (bovins, porcs, volailles, abeilles, moutons, ....) adapter au lieu tant en nombre qu'en diversité, mais aussi aux productions végétales (prairies, céréales, cultures légumineuses, arboricultures fruitiers, sylvicultures, essences fourragères,.....) est essentiel dans une démarche d'agriculture écologique favorisant une complexité et une dynamisme entre les écosystèmes. Cela permet d'obtenir une fécondité naturelle pour l'agriculture, un tissu rural vivant et de des paysages harmonieux et diversifiées.

II.2.7 Les valeurs nutritionnelles vitales des pratiques agro écologiques sur l'homme et l'environnement

Les régimes alimentaires des populations sont définis en premier lieu par la composition de l'aliment .ils dépendant par conséquent des productions locales, du niveau de vie des habitants, du prix des produits alimentaires et des habitudes alimentaires d'une région ou d'un pays donnent qui reposent souvent sur un aliment de base. La mondialisation des échanges à parfois entraîné des bouleversements des certains régimes alimentaires comme en témoigne l'introduction du blé en tant qu'aliment de base en Afrique occidentale (Microsoft Encarta 2009.op.cit).

Les problèmes de l'alimentation est aujourd'hui intimement lié aux capacités de la planète à nourrir une population en constante augmentation ; c'est pourquoi certains spécialistes évoquent une « course » entre démographie et ressources alimentaires au cours des trois dernières décennies, la croissance de la population à excédé celle de la production alimentaire.

Vu cette demande accrue en alimentation qui fait recours à une agriculture conventionnelle dont la qualité ne pas confortable suite à une intense utilisation des engrais chimiques de synthèse et des OGM. Contrairement à l'agriculture écologique biologique qui utilise des techniques et méthodes biologiquement et écologiquement appropriée, rentables et soutenues.

En rappel, la vie de l'homme dépend énormément de la vitalité qu'offrent des végétaux qui apportent à l'homme les éléments nécessaires au corps. C'est pourquoi un bon aliment vital doit toujours avoir des qualités suivantes pour qu'il soit vital à l'homme et à l'environnement :

§ Il faut qua sa soit un aliment produit par l'interdiction des certains fongicides voir certains insecticides et herbicides chimiques qui augmenterait le risque de présence de mycotoxines dans les aliments. L'agriculture écologique interdit le recours aux traitements des fongicides de synthèse, mais privilégie des pratiques culturales favorables à une limitation de la contamination par les mycotoxines ;

§ Elle prône l'emploi des fertilisants organiques quasiment obligatoires ou facultatifs selon les potentialités ou les vocations qu'ont tels ou tels autres type de terre qui est de moins en moins utilisé en agriculture conventionnelle ; peut amener des germes pathogènes pour l'homme si ses fertilisants (compostes) était constitué des matières contaminées ;

§ L'emploi des médicaments homéopathiques doit être subordonnée à une vérification de l'efficacité réelle. C'est pourquoi, l'usage ne fait pas consensus parmi les agriculteurs bioécologiques ;

§ L'interdiction d'emploi des désherbants entraîne l'augmentation des travaux culturaux d'où une augmentation de la dépense énergétique par unité produite.

L'agriculture écologique a aussi permis de maintenir ou de développer de nombreuses techniques et technologies innovantes dont la plupart se différent largement dans l'agriculture conventionnelle est possèdent des avantages non négligeables :

§ Elle supprime la plupart des nuisances liées aux pesticides que ce soit pour les nappes phréatiques ou les eaux des surfaces, la faune et l'homme ;

§ Elle diminue les infiltrations premières, infrastructures extrêmement polluantes en général utilisant la majeure partie des combustibles fossiles en travers la planète ;

§ Elles utilisent beaucoup moins de matériaux issus de la pétrochimie et donc tendrait de ce point de vue à retarder le pic pétrolier et diminuer les GES,...

Quelques normes d'une bonne alimentation. Pour avoir et manger un aliment vital, il faut tenir compte de ses principes :

· Consommer les aliments biologiques,

· Consommer les aliments suivant le rythme saisonniers,

· Consommer les aliments n'ayant pas subit d'altération,

· Consommer les aliments ne contenant pas des aditifs alimentaires (colorants, goûts,....),

· Consommer les aliments produits localement.

CHAPITRE III. Présentation, Analyse et interprétation des résultats de l'enquête

III.1 Présentation de l'enquête

Pour rendre un travail scientifique plus objectif, le chercheur doit aller recueillir les informations relatives à sa recherche auprès de la population concernée par son étude dans le but de trouver une solution à un problème scientifique.

Selon le Dictionnaire, l'enquête est l'étude d'une question s'appuyant sur des témoignages, des informations.

Notre travail s'oriente dans le territoire de LUBERE, spécialement dans tout le groupement MUSINDI. Par ce travail, nous avons voulu analyser la situation des pratiques agro écologiques et voir leurs impacts sur la production agricole et la gestion durable des sols agraires en groupement MUSINDI.

Dans cette partie, nous allons présenter les préalables des informations recueillies sur terrain, leurs caractéristiques socio-économiques et environnementales ; et démontré le mode de sélléctionnement.

III.2 Outils de l'enquête

1. Questionnaire d'enquête

Il nous a servi d'outil important pour la conception des questions auxquelles devraient répondre les différentes catégories de nos enquêtés afin de recueillir leurs avis sur les pratiques agro écologiques et son impact sur la production agricole. Pour ce faire, notre questionnaire avait deux types de questions : ouvertes et fermés. L'un de ce questionnaire étant adressé aux populations locales dont l'économie est basé sur la fouille de la terre, le deuxième aux autorités locales et administratives du groupement MUSINDI et le tout dernier aux membres des associations et ONG oeuvrant dans le domaine de la promotion de l'agriculture du groupement en vue de relancé la production agricole.

2. Interview

Cette technique nous a permis de nous entretenir oralement avec les personnes enquêtées en vue de recevoir des informations relatives aux pratiques agro écologiques et son impact sur la gestion durable des sols.

Selon Larousse, l'interview est une entrevue d'un chercheur avec une personne afin de connaitre sont opinion sur une question déterminée.

3. Observation

C'est une technique qui nous a permis de vivre les réalités sur terrain par une observation, direct de la praticabilité des pratiques agro écologiques dans le groupement MUSINDI et en déduire ses impacts sur la production agricole.

4. Echantillonnage

Il a toujours été considère comme un segment ou un sous ensemble d'une population reprenant les caractéristiques sur lesquels porte l'enquête.

Notre échantillon est constitue des personnes dont leurs économie est basé au sol dans le groupement MUSINDI, des autorités locales administratives et aux membres (chefs) des associations et ONG agricoles dans le groupement.

Nous estimons avoir atteint toutes les couches de la population dans le groupement MUSINDI ; ce qui explique la représentativité de notre échantillon. Nous considérons que le choix de ces enquêtés n'est pas représentatif, mais elle est aléatoire orienté et sélectif et cela par rapport à notre objectif d'analyse et de recherche par ce qu'il nous à permis de nous rendre compte de la situation des pratiques agro écologiques et voir directement leurs influence sur la production agricole et la gestion durable des sols en Territoire de Lubero en général et le groupement MUSINDI en particulier.

III.3 ANALYSE ET INETRPRETATION DES DONNEES

Dans ces lignes qui suivent, nous présentons les avis des personnalités, passé à l'analyse et l'interprétation de ces résultants en utilisant la formule ci-dessous :

Fi=

Fi= effectif ou fréquence relative Fi,

FI= effectif ou fréquence absolue N,

Ni= effectif ou fréquence totale Ni

III.3.1 Identification des enquêtés

Tableau N° 10 : Représentation des enquêtés par catégories

Catégorie

Fréquence

%

01

Populations dont leurs revenues se rapportent à l'exploitation de la terre

196

76

02

Membres (chefs) des associations et ONG agricoles

38

15

03

Autorités locales et administratives

22

9

Total

256

100

Source : nos enquêtes sur terrain de Mars 2012

Commentaire : le présent tableau nous montre que sur 256 personnes enquêtées soit 100% de nos enquêtés total, 76 % Soit 196 personnes dont leurs revenus se rapporte à l'exploitation de la terre (agriculteurs), 15 % soit 38 personnes sont membres des ONG et associations, 9% soit 22 personnes sont agents de l'Etats (chefs du groupement, localités et agglomérations).

III.3.2 Questionnaire adressées à la population dont leurs revenus se rapporte à l'agriculture

1. Identité et adresse des enquêtés

Tableau N° 11. Répartition des enquêtés selon l'age

Question N° 1

réponse

Fréquence

%

Quel est votre âge ?

Entre 18 à 20 ans

31

16

Entre 21 à 30 ans

72

37

Entre 31 à 45 ans

58

29

Entre 46 à 60 ans

23

12

61 et plus

12

6

Total

196

100

Commentaire :

Au vue de ce tableau, il convient de préciser que 16% de nos enquêtés soit 31 personnes ont un âge varient entre 18 à 20 ans, 37 % soit 72 personnes varie entre 21 à 30 ans, 58 personnes soit 29% ont un âge varient entre 31 et 45 ans, 23 personnes soit 12% le leur varie entre 46 à 60 ans et 12 personnes, le leur varie entre 61 et plus.

Tableau N° 12 : le sexe

Question

Réponse

Fréquence

%

Quel est votre sexe ?

Masculin

120

61

Féminin

76

39

Total

196

100

Commentaire :

Ce tableau ci- dessous montre que 120 personnes porte le sexe masculin et 76 ont un sexe féminin.

Tableau N° 13 : Niveau d'étude

Question

Réponses

Fréquences

%

Quel est votre niveau d'étude ?

1ére - 4éme primaire

47

24

4 eme - 6ér primaire

58

30

1ere -3eme secondaire

36

18

4- 6 eme secondaires

32

16

Université grade

15

08

Université licence

08

4

Total

196

100

Commentaire :

Dans ce tableau, nous constatons que 58 personnes soit 30% de nos enquêtés ont un niveau d'étude d'un certificat c'est-à-dire de 4eme à 6eme primaire, 47 personnes soit 24% de nos enquêtés ont un niveau d'étude variant entre 1ere à 4eme Primaire, 36 personnes de nos enquêtés soit 18 % ont un niveau d'étude varient entre 1ere et 3eme Secondaire, 32 personnes soit 16% ont un niveau d'étude varient entre 4eme secondaire et 6 éme secondaire, 15 personnes de nos enquêtés ont un niveau d'étude universitaire G3 et 8 personnes soit 4% ont un niveau d'étude universitaire de licence.

Tableau N° 14 : Fonction et profession

Question

Réponse

Fréquence

%

Quelle est votre profession ?

Cultivateur

54

27

Enseignant

25

13

Etudiant

41

21

TDR et agronomes

30

15

Agent de l'Etat

19

10

Agent des ONG et Associations

27

14

Total

196

100

Commentaire :

Nous constatons que le tableau par-dessus nous indique que 27% de nos enquêtés sont des cultivateurs, 13% des enseignants, 21% des étudiants, 15% des TDR et agronomes, 10% des agents de l`Etat et 14% des agents des ONG et associations

Tableau N° 15 : Ancienneté de l'enquêter dans le groupement

Question N° 02

Réponses

Fréquences

%

Depuis combien de temps habitez-vous dans cette contrée ?

6 Mois

18

9

1 an

25

13

3 ans

32

16

6 ans

47

244

Plus de 6 ans

74

38

Total

196

100

Commentaire :

Au vue de ce tableau nous constatons que 74 personnes de nos enquêtés soit 38 % ont une ancienneté de plus de 6 ans dans notre milieu d'étude, 47 personnes soit 24 % ont une ancienneté de 6 ans, 32 personnes soit 16 % une ancienneté de 3 ans, 25 personnes soit 13% ont une ancienneté de 1 an et 18 personnes soit 9 % une ancienneté de 6 mois.

Tableau N° 16 : principales cultures pratiquées dans le groupement

Question N° 03

Réponses

Fréquences

%

Quelles sont les cultures cultivées dans cette région ?

Mais, haricots, patates douces et manioc

61

31

Soja, mais, haricot, riz, arachide et manioc

40

20

Pomme de terre, mais, haricot, légumes et bananes

52

27

Quinquina, café, palmier à huile, cacao

43

22

Total

196

100

Commentaire :

Ce présent tableau montre que dans le groupement MUSINDI, le mais, haricot, patate douce, manioc sont cultivé à 31% par la population, le soja, mais, haricot, riz, manioc et arachide cultivée à 20%, la pomme de terre ; mais, haricot, légume et banane cultivés à 27% et le Quinquina, café, huile de palme, cacao cultivé à 22 % dans tout le groupement selon les prédilections et vocations des différentes localités.

Tableau N° 17 : les pratiques agro écologique présentées et appliquées dans le milieu

Question N° 04

Réponses

Fréquences

%

Quelles sont les pratiques agro écologiques présentées et appliquées dans ce milieu ?

Agroforesterie

30

16

Itinérantes

18

9

Assolement

21

11

Cultures sur courbe de niveau et térrances progressives

28

14

Rotations

24

12

Jachères et engrais vers dérobées

18

9

Association des cultures

57

29

Total

196

100

Commentaire :

Nous remarquons dans ce pressent tableau que les pratiques agricoles présentées et pratiques dans le groupement MUISNDI ; les associations des cultures sont pratiques à 29% ; 14% parlent des cultures sur des courbes de niveau et térrances progressives, 12% des rotations des cultures, 11% des assolements, 9% des pratiques itinérantes sur brûlis, 15% des agroforesteries et 9% des jachères et engrais verts dérobées.

Tableau N° 18 : Comment sont-t-elles pratiquées

Question N° 05

Réponses

Fréquences

%

Comment son-elles pratiquées ?

Traditionnelles

152

78

Modernes

44

22

Total

196

100

Nous remarquons après une examinassions de ce tableau que 152 personnes de nos enquêtés soit 78 % pratiquent une agriculture traditionnelle, 44 enquêtés soit 22% ont répondus à une pratique moderne dans le groupement MUSINDI.

Tableau N° 19 ; De l'impact des pratiques agricoles sur la gestion durable des sols et la production agricole

Question N° 1

Réponses

Fréquences

%

Quels est l'impact de ces pratiques sur la production agricole et la gestion durable des sols agricoles ?

Bon

49

25

Peu bon

88

45

Médiocre

35

18

Excellent

24

12

Autres

0

0

Total

196

100

Commentaire :

Ici nous constatons que l'évaluation de la production agricole est tellement alarmante car 25% de nos enquêtés soit 49 personnes seulement ont confirmées être bon la production agricole, 88 personnes soit 45% parlent d'e peu bon, 35 personnes soit 18 % confirment être médiocre, 24 personnes soit 12% parlent d'excellent.

Tableau N° 20 : Causes de la mauvaise production agricole

Question N° 7

Réponses

Fréquences

%

Que ce qui peut être due à la base d'un mauvais rendement agricole ?

Mauvaises pratiques culturales

48

24

Mauvaises association des cultures

35

18

Reboisement d'essences inappropriées (Eucalyptus)

21

11

Changement climatique

32

16

Mauvaises pratiques agricoles

19

10

Mauvaises pratiques agroforesteries

23

12

Autres (insécurité,....)

18

9

Total

196

100

Commentaire :

Dans ce présent tableau, 24% soit 48 personnes de nos enquêtés confirment que les mauvaises pratiques culturales sont à la base de la baise de la production agricole, 18% soit 35 personnes affirment que les mauvaises associations des cultures, 21 personnes soit 11% confirment que le reboisement d'essences inappropriés (Eucalyptus) est à la base de la baisse de la production, 32 personnes soit 16% disent que le changement climatique, 19 personnes soit 10% donnent guet de cause aux mauvais intrants agricoles, 12% soit 23 personnes affirment que les mauvaises pratiques agroforesteries sont à la base de la baisse de la production et 18 personnes soit 9% confirment que l'insécurité , la non formation des agriculteurs, l'infertilité des sols, ... sont à la base de la baisse de la production agricole.

Tableau N° 21. Essences utilisés dans les pratiques agro écologiques

Question N° 08

Réponses

Fréquences

%

Quel type d'essences utilisées vous pratique agro écologiques et pour quels types de terre préférez-vous les pratiques ?

Acacia et jachère

29

15

Grevelea R. et Association des cultures

36

18

Eucalyptus et n'importe quelle terre

74

38

Agroforesterie

36

18

Touts les essences à n'importe quelle terre

33

11

Total

196

100

Au vue de ce tableau, nous constatons que l'association des essences aux cultures ne dépend pas de sol, cela se confirme par 74 personnes de nos enquêtés soit 38% qui stipulent que la culture de l'Eucalyptus ne dépend pas des sols, 29 personnes soit 15% disent que l'Acacia et la jachère, 36 personnes soit 18% disent du Grevelea R. et associations des cultures, 35 personnes soit 18% confirment la culture des essences agroforesteries et 22 personnes soit 11% nous disent que les essences fruitiers en association avec les cultures ,soit en jachère pour sa bonne gestion.

Tableau N° 22 : de la prédominance des essences

Question N° 09

Réponses

fréquences

%

Quel est l'essence prédominante et la plus cultivée dans le groupement ?

Grevelea Robusta

44

22

Cyprès

11

6

Casuarina

23

12

Eucalyptus

110

56

Autres (cultures fruitiers)

8

4

Total

196

100

Nous constatons que 110 personnes disent que l'Eucalyptus est l'essence prédominante dans le groupement MUSINDI, 44 personnes parlent du Grevelea Robusta, 23 personnes du Casuarina, 11 personnes les Cyprès et 8 personnes des cultures fruitiers.

Tableau N° 23 : Base de motivation d'utilisation ou d'association des essences dans l'agriculture

Question N° 10

Réponses

Fréquences

%

Quelles sont les bases motivationnelles d'associations ou d'utilisation des essences aux cultures ?

Fortes vulgarisation des O NG et associations agricoles et environnementales

42

21

Choix des essences à croissance rapide et économiquement viable

30

15

Protection des terres

14

7

Répondent facilement aux besoins des ménages (familiales)

45

23

Ecologique (protection de l'environnement)

25

13

Production permanente du bois

22

11

Gestion des jachères

7

4

Accroître la production agricole en protégeant l'environnement

11

6

Total

196

100

A partant de ce tableau, nous constatons que 45 personnes soit 23% concluent que les bases motivationnelles d'association ou d'utilisation des essences dans l'agriculture relève de la satisfaction facile des ses essences aux besoins des ménages, 4 personnes concluent de la forte vulgarisation des ONG et associations agricoles et environnementales , 30 personnes du choix des essences à croissance rapide et économiquement viable, 25 personnes soit 13% que cette pratique relève d'un intérêt écologique (protection de l'environnement), 22 personnes pour la production du bois, 14 personnes de la protection des terres et 7 personnes soit 4% de la gestion des jachères.

Tableau N° 24. Des organisations oeuvrant dans le domaine agricole

Question N° 11

Réponses

Fréquences

%

Quels types d'organisations oeuvrant dans la vulgarisation des pratiques agro écologiques dans le groupement ?

Locales

56

29

Régionales

44

22

Nationales

46

23

Internationales

50

26

Total

196

100

Au vue de ce tableau, nos enquêtés concluent que les organisations locales sont à la base de la vulgarisation des pratiques agro écologiques dans le milieu, cela s'est confirmé par 56 personnes soit 29%, 50 personnes soit 26% des organisations internationales, 46 personnes oit 23% disent des organisations nationales et 44 personnes soit 22% des organisations régionales.

Tableau N° 25 : des terres destinent aux pratiques d'agroforesterie

Question N° 12

Réponses

Fréquence

%

Pour quels types des terrains préfèrent vous pratiquer les techniques agroforesteries ?

Jachères

28

14

Marécages

15

8

Terre agricoles

36

18

Terres alluvionnaires

18

9

Adrets et ubacs

7

4

Sommets des collines

11

6

Pentes

220

10

N'importe quelle terre

61

31

Total

196

100

Ce présent tableau explique qu'il y a 28 personnes sur 196 soit 14% spécifient que la jachère est le terrain où sont pratiqué les pratiques agro écologiques, 15 personnes soit 8% parlent des terrains marécageux, 36 personnes soit 18% parlent des terres agricoles, 18 personnes soit 9% des terrains alluvionnaires, 7 personnes soit 4 % des adrets et ubacs, 11 personnes soit 6% des sommets des collines, 20 personnes soit 10% des pentes et 61 personnes soit 31 % parlent de n'importe quelle terre et que le choix de terrain dépend de l'agriculteur lui-même.

Tableau N° 26. Du lieu d'approvisionnement en plant

Question n° 13

Réponses

Fréquence

%

Où est ce que vous vous approvisionner en plant ?

Agronomes

62

31.63

Vulgarisateurs des différents ONG et associations

41

29.91

Agriculteurs et mêmes

38

19.38

Jardiniers et pépiniéristes locales

54

27.55

Taxonomistes

1

0.51

Total

196

100

Commentaire

Le tableau ci haut tracé montre que 31.63 % de nos enquêtés déclarent que les agronomes locaux sont des seules techniciens habilités où les agriculteurs s »approvisionnent en plant pour les pratiques agro écologiques, 29.91 % parlent des vulgarisateurs des différents ONG et associations, 0.51 % parlent des taxonomistes, 19.38% Disent que les agriculteurs eux-mêmes effectuent des germoirs des différents essences pour le repiquage ou association et 27.55 % de nos enquêtés parlent des jardiniers et pépiniéristes locales.

Tableau N° 27 : des avantages tirés après coupe des peuplements

Question N° 14

Réponses

Fréquence

%

Apres la coupe des peuplements, quels avantages tirez-vous ?

Fertilisation, reconstitution et stabilisation du PH du sol

57

29

Economique

60

31

Satisfaction des besoins primaires des ménages (bois de chauffe, de construction)

79

40

Total

196

100

En analysant les contenue de ce tableau, nous constatons que 57 personnes soit 29% affirment que la fertilisation du champ, la reconstitution du PH du sol sont les avantages tirés après la coupe des peuplements du groupement MUSINDI, par contre ; 60 personnes soit 31% disent des avantages économiques et 79 personnes soit 40% parlent de la satisfaction des besoins primaires des ménages tels que le bois de chauffe, de construction,...

Tableau N° 28. De l'évaluation des récoltes des cultures des zones d'association ou de rotation

Question N° 15

réponses

fréquences

%

Comment évaluez-vous les récoltes des nouvelles cultures des zones d'association ou de rotation ?

Bon

32

16.32

Peu bon

89

45.4

Médiocre

67

34.18

Excellent

8

4.08

Total

196

100

Commentaire :

Au vu de ce tableau, nous constatons que 16.32% de nos enquêtés évaluent la production du groupement Bon, 45.4% soit 89 personnes parlent de peu bon, 34.18% soit 67 personnes parlent de Médiocre et 4.08% soit 8 personnes parlent d'excellent.

Tableau N° 29 ; de l'amélioration des l'environnement agricole et la composition physique et biologique des sols agricoles pour une augmentation de la production

Question N° 16

Réponses

fréquence

%

Comment est ce qu'on peut améliorer l'environnement agricole et la composition physique et biologique pour une augmentation de la production ?

Utilisation des techniques et méthodes culturales adéquat, engrais organiques et engrais verts

80

41

Association des essences légumineuses agro forestiers à croissance rapide

65

33

Sensibilisation et formation des agriculteurs

51

26

Total

196

100

Ce tableau ci haut en l'analysant montre que 80 personnes soit 41% de nos enquêtés proposent une utilisation des techniques et méthodes culturales adéquats, les engrais verts pour l'amélioration de l'environnement agricole et la composition physique ,biologique des sols agricoles en vue de l'augmentation de la production agricole, 65 personnes soit 33% proposent une association des essences légumineuses agro forestiers en croissance rapide dans des cultures et 51 personnes soit 26 % des sensibiliser et formation des agriculteurs en matière d'agriculture durable.

Tableau N° 30 : de la reconstitution complète organique du champ

Question N° 17

Réponses

Fréquence

%

La reconstitution complète organique du champ se constate après combien d'années ?

5 ans

62

32

10 ans

49

25

2 ans

14

7

1 an

8

4

Après récolte

40

20

Pas des précisions

23

12

Total

196

100

En analysant les données dans le tableau ci haut, nous constatons que les données fournies démontrent que 62 personnes soit 32% de nos enquêtés confirment que la reconstitution complète du champ se constate après 5 ans, 49 personnes soit 25% après 10 ans , 14 personnes soit 7% disent d'une période de 2 ans, 8 personnes soit 4 après 1 an, 40 personnes soit 20 % Confirment que cette reconstitution se voient juste après récolte et 23 personnes soit 12% affirment que la reconstitution complète dépend d'une terre à une autre et des cultures cultivées sur cette terre.

III.3.2 Questionnaires Adressées aux autorités locales, administratives et politiques du groupement MUSINDI

Tableau N° 31 : des cultures cultivées dans le groupement

Question

Réponses

Fréquences

%

Quelles sont les cultures cultivées dans cette région ?

Riz, soja, café, manioc, arachide

4

18

Mais, manioc, haricot, quinquina

11

50

Mais, haricot, pomme de terre, Patate douce et légumes

7

32

Total

22

100

Au vue de ce tableau, 50% des autorités enquêtées soit 11 personnes disent du mais, manioc, haricot et quinquina sont les cultures prédominantes et cultives dans le groupement, 32 % soit 7 autorités parlent du mais, haricot, patate douce, pomme de terre et légumes et 18 % soit 4 autorités affirment que le riz, soja, manioc, café et arachide sont les cultures cultives dans le groupement.

Tableau N° 32 : Des pratiques agricoles

Question

Réponses

Fréquences

%

Dans quelle pratique agricole sont-elles pratiques ?

Modernes

0

0

Traditionnelles

22

100

Total

22

100

Dans ce tableau, 100% des autorités enquêtées disent que les pratiques agricoles du groupement MUSINDI sont d'une manière traditionnelle et que la houe reste le seule outil de travail, avec des méthodes traditionnelles de l'agriculture.

Tableau N° 33. De l'évaluation de la production agricole de la région

Question

Réponses

Fréquence

%

Comment évaluez-vous la production agricole dans le groupement ?

Bon

1

5

Peu bon

8

36

Médiocre

13

59

Excellent

0

0

Total

22

100

Dans ce tableau ci tracé, nous constatons que 59% des autorités affirment que la production agricole est médiocre, 36% parlent d'un peu bon, 5% d'autorités confirment que la production est bonne et 0 autorités n'ont parlé d'excellent.

Tableau N° 34. Des pratiques agro écologiques présentées et pratiquées dans le groupement

Question

Réponse

Fréquence

%

Avec les pratiques agro écologiques, lesquelles sont -t-elles pratiquées dans le groupement ?

Agroforesterie

3

14

Association des cultures

5

23

Assolement

1

4

Rotation des cultures

13

59

Haies vives et brises vent

0

0

Jachères complètes

0

0

Engrais verts et engrais verts dérobées

0

0

Total

22

100

Ce présent tableau nous montre que59% des autorités enquêtées confirment que la rotation des cultures est la seules technique pratiquées dans le groupement, 23% disent des associations des cultures, 14% des pratiques agroforesteries et 4 % des assolements.

Tableau N° : 35. Base de la recrudescence de la production agricole

Question

Réponses

Fréquences

%

Que ce qui peut être à la base de la recrudescence de la production agricole dans le groupement ?

Mauvaises pratiques agricoles

3

14

Mauvaises pratiques agroforesteries

1

4

Manque des intrants agricoles

6

27

Le changement climatique

9

41

Mauvaises associations des cultures

0

0

La monoculture

2

9

Les maladies, attaques et ravageurs

1

4

Total

22

100

Analysant ce présent tableau, nous constatons que les bases de recrudescence de la production agricole sont les combinaisons de plusieurs facteurs telles que les mauvaises pratiques agricoles qui à été confirmer par 14%, les mauvaises pratiques agro forestiers par 4%, les manque des intrants agricoles par 27%, le changement climatique par 41%, al monoculture par 9%, les attaques, les maladies et ravageurs confirmés par 4% des autorités enquêtées.

Tableau N° 36.Niveau de contribution des autorités administratives pour accroître la production agricole

Question

Réponses

Fréquences

%

Dans le domaine de l'agriculture écologique, que faite vous (comptez vous faire) pour accroître la production agricole ?

Vulgarisation des techniques agricoles appropriées

11

50

Apport des nouveaux intrants agricoles

0

0

Intensification des pratiques sylvicoles durables

3

14

Formation et sensibilisation

8

36

Total

22

100

A l'estard de ce tableau, nous constatons que 50% proposent vulgarisés des techniques agricoles appropriées, 36% proposent entamé des séances de formation et sensibilisation pour accroître la production agricole de la région et 14% désirent une augmentation de la production agricole par l'intensification des pratiques sylvicoles durables ;

Tableau N° 37. Des essences à vulgariser

Question

Réponses

Fréquences

%

Quelles essences comptez-vous vulgariser ?

Grevelea R.

4

18

Acacia

1

5

Cyprès

2

9

Eucalyptus

15

68

Total

22

100

Les données de ce tableau ci haut nous montrent que 68% de nos enquêtées veulent une vulgarisation des Eucalyptus dans la région, 18% du Grevelea R, 9% du Cyprès et 5% de l'Acacia.

Tableau N° 38. Cause de la vulgarisation de cette essence

Question

Réponses

Fréquence

%

Pourquoi comptez-vous vulgariser cette essence ?

Ecologique

1

5

Economiquement viables

4

18

Croissance rapide

9

41

Besoins des ménages

6

27

Gestion et protection des terres

2

9

Total

22

100

Nous remarquons que la croissance de l'Eucalyptus est à la base de sa préférence dans le milieu est cela affirmé par 41% de nos enquêtés catégorie II, 27% pour répondre aux besoins des ménages, 18% que sa représentent une économie viable aux ménages, 5% pour un besoin écologique et 9% pour la gestion, protection et enrichissement des terres.

Tableau N° 39. Du type de terre

Questions

Réponses

Fréquences

%

Pour quel type de terrain souhaitez-vous pratiqué ces pratiques ?

Jachères

0

0

Terres alluvionnaires

0

0

Adrets et ubacs

1

4

Pentes comme haies vives

5

23

N'importe quelle terre

16

73

Total

22

100

Dans ce tableau, nous constatons que le choix de terre pour des pratiques agricoles n'est pas pris en compte est cela se confirme par 73% de nos enquêtés soit 16 autorités politico- administratives justifient que les reboisements se pratique à n'importe quelle terre, 23% soit 5 personnes que ces voeux le faire aux pentes comme haies vives et 4% soit 1 personnes sur des adrets et ubacs.

Tableau N° 40. De la politique agricole commune

Question

Réponse

Fréquences

%

Quelle pratique agricoles comptez vous (utilisez vous) pour une agriculture écologique durable, appropriée et soutenue en vue d'accroître la production agricole en préservant l'environnement ?

Utilisation des essences légumineuses

7

32

Formation et sensibilisation des agriculteurs en matière d'agriculture

10

45

Utilisation des engrais organiques

3

14

Vulgarisation des techniques agricoles durables

2

9

Total

22

100

Nous remarquons que 45% des enquêtés catégories Ils préconisent une formation et sensibilisation des agriculteurs en matière d'agriculture durable, 32% préconisent une utilisation des essences ligneuses légumineuses.

III.3.3 Des ONG et Associations

Tableau N° 41. Dénomination de l'institution

Question

Réponses

Fréquences

%

Quel est le statuts de votre institution ?

ONGD

12

32

Fondation

5

13

ABL

1

2

ONGDH

3

8

ASBL

17

45

Total

38

100

Ce tableau nous montre que 32% des enquêtes catégories III ont un statut des ONGD, 13% des fondations, 2% sont des ABL, 8% des ONGDH et 45% sont des ABL.

Tableau N° 42. Du rayon d'action

Question

Réponses

Fréquences

%

quel est votre rayon d'action ?

Locales

21

55

Nationales

9

24

Régionales

5

13

Internationales

3

8

Total

38

100

Au vue de ce tableau, nous constatons que 55% des enquêtés ont un rayon d'action locale, 24% ont leur rayon d'action au niveau Nationale, 13% du niveau régionale et 8% du niveau internationale.

Tableau N° 43. De l'ancienneté dans la région

Question

Réponses

Fréquences

%

Depuis quant relancez-vous vos activités dans cette région ?

6 mois

1

3

1 an

2

5

3 ans

4

10

5 ans

7

18

10 ans

10

26

Plus de 10 ans

14

37

Total

38

100

Dans ce tableau ci-dessous, nous constatons que 37% des organisations enquêtées ont une ancienneté de plus de 10 ans dans la région, 26% une ancienneté de 10 ans, 18% ont une ancienneté équivalent à 5 ans, 10% une ancienneté équivalent à 3 ans et 3% une ancienneté de 1 an.

Tableau N° 44. Du domaine d'intervention

Question

Réponses

Fréquence

%

Dans quel domaine oeuvrez-vous ?

Agricole et élevage

16

42

Assistance et aide humanitaire

7

18

Formation et sensibilisation

11

29

Autres domaines

4

11

Total

38

100

Par ce tableau ci haut, nous constatons que 16 organisations enquêtés oeuvrant dans le domaine de l'agriculture et l'élevage, 7 dans le domaine d'assistance et aides humanitaires, 11 dans le cadre des formations et sensibilisation et 4 dans d'autres domaines vitaux.

Tableau N° 45. De la stratégie intégrée

Question

Réponses

Fréquences

%

Quelles sont les stratégies mises en application pour atteindre vos objectifs ?

Vulgarisation

2

5.26

Distribution des intrants agricoles

18

47.36

Formation e t sensibilisation

7

18.42

Encadrements paysans

11

28.94

Total

38

100

Au vue de ce tableau, nous constatons que nombreux des associations et organisations enquêtés ont dues adoptes la mise en place de la distribution des intrants agricoles et géniteurs pour atteindre leurs objectifs assignés et célà par 47.36% soit 18 ONGS et Associations, 18 ?42% ont adoptes la formation et sensibilisation, 11 organisations soit 28.94% oeuvrant dans l'encadrement paysanne et 5.26% soit 2 associations effectuent la vulgarisation comme méthode.

Tableau N° 46. De l'évaluation de la production agricole

Question

Réponses

Fréquences

%

Comment est ce que vous évaluez la production agricole de la région ?

Bon

14

 

Peu bon

21

55

Médiocre

13

34

Excellent

0

0

Total

38

100

Quatre représentants soit 11% affirment que la production de la région est évaluer Bon, 21 représentants soit 55% affirment être peu bon la production agricole du groupement et 13 représentants soit 34% affirment être médiocre la production agricole du groupement MUSINDI.

Tableau N°48. De la recrudescence de la production agricole

Question

Réponses

Fréquences

%

Que ce qui peut être à la base de la recrudescence de la production agricole dans le groupement ?

Faible production agricole

15

39

Mauvaises intrants agricoles3 et les attaques

8

21

Mauvaises associations des cultures avec les essences non légumineuses

3

8

Changement climatique

11

29

Mauvaises pratiques agroforesteries

1

2

Total

38

100

Commentaire :

Ce tableau explique à travers nos enquêtés que la faible production agricole est à la base de la baisse de la production agricole par 15 enquêtés soit 39% enquêtés affirment que les mauvaises associations des cultures avec les essences non légumineuses, 11 représentants soit 29% affirment que le changement climatique est à la base de la baisse de la production agricole et un représentant soit 2% parlent de la mauvaise pratique de l'agroforesterie.

Tableau N° 48. Des pratiques présentées et appliquées 

Questions

Réponses

Fréquences

%

Les quelles pratiques agricoles sont -elles appliquées dans la région ?

Itinérantes sur brûlis

23

60.52

Engrais verts et engrais verts dérobés

4

10.52

Amendements organiques

1

2.63

Haies vives et brises vents

0

0

Association des cultures

0

0

Rotation des cultures

10

26.31

Jachères complètes biologiques

0

0

Total

38

100

partant de ce tableau, l'agriculture itinérante sur brûlis est plus Presenté et appliqués dans le groupement est cela s'est confirmé par 60.52% de nos enquêtés soit 23 représentants des associations , les amendements organiques sont moins pratiquées e st cela s'affirme par 10.52% de nos enquêtés, les haies vives et brises vents par 2.63% et les rotations de culture se voit plus pratique par la population du groupement est cela à été affirmé par 10 représentants des associations et ONGS soit 26.31%.

Tableau N° 49. Essences prédominantes dans le groupement

Question

Réponses

Fréquences

%

Quelles sont les essences sylvicoles prédominantes dans la région ?

Grevelea R.

11

29

Acacia

6

16

Cyprès

2

5

Eucalyptus

19

50

Total

38

100

Concernant la prédominance des essences, l'Eucalyptus se voit être l'essence prédominante dans la région est célà s'affirme par 50% des représentants des ONGS et Associations suivi du Grevelea R par 29% et l'Acacia confirmé par 16% soit 6 représentants et 2 représentants soit 5% ont dit que le cyprès soit l'essence sylvicole cultivé dans le groupement.

Tableau N° 50. Du type de terre adapté à cette essence

Question

Réponses

Fréquence

%

Pour quel type de terre préférez-vous cultivé cette essence ?

Jachères

0

0

Marécages

1

5

Adreds et ubacs

10

26

Sommets des collines

2

3

N'importe quelle terre

25

66

Total

38

100

25 personnes (représentants) soit 66% affirment que la culture des essences sylvicoles dans les pratiques agro écologiques ne dépend pas des terres et cela dépend de l'agriculteur lui-même, de ses objectifs et de la période où il prétend bénéficié des fruits de son travail, 26 % soit 10 représentants affirment que les essences sylvicoles se voient parsemés sur les adreds et ubacs, 5% soit 1 personnes parlent des marécages et 3% soit parlent des sommets des collines.

Tableau N° 51. Du but ultime d'association des essences dans l'agriculture

Question

Réponses

Fréquence

%

Pourquoi l'association (la pratique) des essences dans l'agriculture ?

Ecologique

5

13

Economiquement viable

3

8

Ignorance

7

19

Prestige

9

24

Accroître la production agricole

1

2

Gestion et protection des terres

13

34

Total

38

100

Dans ce présent tableau, nous remarquons que 13 représentants soit 34% confirment que l'objectif principal de l'utilisation (combinaison) des essences dans l'agriculture ; c'est la gestion et la protection des terres, 24% quant à eux parlent d'un esprit de prestige des agriculteurs, 7representants soit 18 % parlent de l'ignorance, 13% soit 8 représentants disent que cette pratique relève de l'objectif écologique, 8% confirment que la recherche du bien être soit l'objectif principal et 2% dit que ces pratiques relèvent de l'objectif et le souci d'accroître la production agricole.

Tableau N° 52. De la politique agricole commune durable

Question

Réponses

Fréquences

%

Que comptez-vous faire dans votre domaine d'intervention pour améliorer efficacement les conditions de vie socio économique des agriculteurs pour une gestion durable des terres agricoles en vue d'un développement durable de la région ?

Vulgarisation des techniques agricoles appropriées, viables et soutenues

12

32

Encadrement paysannes et distribution des intrants agricoles adaptés et résistants aux attaques

19

50

Gestion participative des terroirs, organisation de la politique du marché et la réhabilitation des routes de dessertes agricoles

7

18

Total

38

100

Commentaire :

Cette question à été à la base des propositions intégrées qui se veut êtres mises en application pour relancez la production agricole enfin d'améliorer les conditions de vie des agriculteurs de vie des agriculteurs dont leurs suivie réponse à grande porté à l'exploitation de ainsi que la terre. Ce pourquoi, il faut songer à protéger et améliorer la base de production qui est les sol à qui nous dépendons en majeure partie pour notre survivance afin d'arriver à atteindre le but ultime qui est de protéger efficacement l'environnement ; à célà s'ajoute les idées du professeur WANGU LUTETE qui disait que « tant qu'on est dans un état de survie, on ne sera pas directement concerné par la protection de l'environnement ». c'est ainsi que pour arriver à améliorer les conditions de vie intégré des agriculteurs, nombreuses associations et organisations se fixent comme objectif de vulgariser les techniques agricoles appropriées , viables et soutenues affirmé par 32% des représentants soit 12 représentants, 50% des représentants soit 19 enquêtés catégorie III se veut améliorer les conditions de vie des population agriculteurs et leurs base de survie elle-même par l'encadrement paysannes et leurs distribution des intrants agricoles adaptes et résistants aux attaques et maladies, et 18% soit 7 représentants se veut arriver à célà par la gestion participative des terroirs, l'organisation d'une politique du marché et la réhabilitation des routes de dessertes agricoles .

Discussion des résultats

Au cours de notre enquête effectuée dans le groupement MUSINDI ? Territoire de LUBERO en province du Nord Kivu sur le sujet : « Essai d'Analyse sur les pratiques agro écologiques et son impact sur la production agricole en territoire de Lubero, Groupement MUSINDI », nous avons constatés et vivre les réalités sur terrain, cet étude nous a fait bénéficier des données enrichissant nos analyses et investigations sur les pratiques agricoles dans le territoire en général et le groupement MUSINDI en particulier.

Constatant que l'agriculture pratiquée dans le groupement MUSINDI est du type traditionnelle c'est-à-dire que la houe reste l'outil principal de travail ; mais avec une baisse de la production pour tous les cultures cultivées dans le groupement est cela se justifie par 48 personnes dans le tableau N° 20 qui parlent des mauvaises pratiques culturales à l'estard de l'agriculture itinérante sur brûlis, 35 personnes soit 18% qui parlent de la mauvaise association des cultures et 32 personnes qui confirment que célà est due aux changement climatique, la combinaison de ces éléments fait à ce qu'on observe une recrudescence de la production agricole dans le groupement et qui occasionne une misère généralisant.

Bien que la population multiplie, des efforts pour arriver à accroître leurs production par l'association des essences sylvicoles dans l'agriculture pour essayer de multiplier des sources de revenue, mais malheureusement ses pratiques sont mal appliquées est qui conduit à accentué la misère de cette population car n'ayant pas des orientations et encadrement dans les pratiques d'agroforesteries dans l'agriculture comme les Eucalyptus qui restent prédominantes dans le groupement confirmé par 11O personnes catégorie I soit 56% dans le tableau N° 22 et 50% soit 19 personnes catégorie III et 15 Personnes soit 68% catégorie II.

Si nous continuons à voir ce problème de mégestion et de la recrudescence de la production agricole comme un problème simplement étranger, cette problématique deviendra énorme que nous ne pourrions pas arriver à résoudre car c'est au sol que nous dépendons et il n'y à pas de ville sa campagnes disait E. BEAUDOUK.

C'est pourquoi, étant un véritable paysan pilote, pensons qu'il est encore temps d'envisager des solutions palliatives qui devront atténuer les impacts ignobles qui se voient dans la vie du paysan agriculteur est cela par la création d'un centre d'encadrement et de vulgarisation des techniques culturales et intrants agricoles appropriées dans le groupement MUSINDI. Ce centre devra former des personnes capables d'orienté les idées des agriculteurs sur terrain est célà des véritables moniteurs qui sont des interlocuteurs permanents des agriculteurs.

Ainsi, se référant aux hypothèses de notre recherche, nous pouvons confirmer après confrontation des résultats que nos hypothèses sont confirmés dans le tableau N° 20 , 35, 48 ; 21, 37, 49 ; 22 et N° 23.

Conclusion partielle

Au terme de l'enquête effectué dans le groupement MUSINDI dans le cadre des recherches de notre travail de fin du premier cycle sur « Essai d'Analyse sur les pratiques agro écologiques et leur impact sur la production agricole en territoire de Lubero, groupement MUSINDI ».

Après la présentation, l'analyse et la discutions des résultats de notre enquête menée, nous affirmons objectivement que la création d'un centre d'encadrement et de vulgarisation des techniques culturales et intrants agricoles appropriées dans le groupement serait une mesure efficace pour relancé la production agricole dans le groupement MUSINDI en vue d'une gestion durable des sols agricoles car ces ce qui constitue notre base de production vitale.

La majorité de cette hypothèse se manifeste par la relance de la production agricole de notre population cible (agriculteurs) qui manquent des mesures d'encadrement et d'accompagnement ; c'est pourquoi, la redynamisation et la valorisation de métier du moniteur et du vulgarisateur qui sont les interlocuteurs permanents de l'agriculteur se voit très nécessaire.

De ce fait, nous avons proposé un projet de création d'un centre de d'encadrement et de vulgarisation des techniques culturales et intrants agricoles appropriées, viables et soutenues dans le groupement MUSINDI.

CHAPITRE IV : PROJET DE CREATION D'UN CENTRE D'ENCADREMENT ET DE VULGARISATION DES TECHNIQUES CULTURALES ET INTRANTS AGRICOLES APPROPRIEES DANS LE GROUPEMENT MUSINDI

IV.1 Introduction

Vu la place que l'agriculture occupe dans le développement de l'humanité ; elle nécessite une promotion en améliorant le structure du sol par l'application des techniques agricoles et intrants appropriées, l'amélioration des semences et la formation de ces producteurs qui tirent profit de leurs activités. La population du groupement MUSINDI est majoritairement agricultrice, les cultures pratiquées dans cette contrée du pays sont nombreuses, mais les principales sont : le mais, le manioc, la patate douce, le haricot, la pomme de terre et quelques arbres fruitiers et légumineuses.

Cependant, ces derniers sont contrés à des difficultés liés d'une part au manque d'accompagnement, d'encadrement et de formation autour des pratiques inadéquates quotidiennes dans l'agriculture qui les amènent à une chute (recrudescence) vertigineuse de la production agricole et les conséquences liées à la destruction des écosystèmes terrestres que notre existence en dépend.

Eu égard à ce qui précède, il serait souhaitable d'améliorer et de professionnaliser les exploitations agricoles de cette population en vue de l'aider à sortir de cette misère occasionnant des conséquences graves et favorisant les sous développement, et la destruction de la structure pédologique (pédogèse) par une sylviculture inappropriée, la construction d'un centre d'encadrement et de vulgarisation des techniques culturales et intrants agricoles appropriées sur laquelle porte ce chapitre apparaît comme cerveau moteur entraînant l'amélioration des connaissances de la population cultivatrice par la réorientation de la politique agricole commune et la politique du marché, la redynamisation du rôle éminent des moniteurs et vulgarisateurs du milieu.

Dans la stratégie de développement rural, ce présent projet tentera d'apporter une solution aux problèmes liés à la conservation des écosystèmes pour favoriser un développement équilibré socialement, économiquement et écologiquement.

IV.2 Identification du projet

2.1 Définition

Un projet de développement est un ensemble complet d'activités qui nécessitent une consommation des ressources limitées (humaines, matérielles, financière,....) et dont on attend des résultats, revenues ou autres avantages monétaires ou non pour l'amélioration des conditions de vie des populations concernées (KINYATA R., ISDR/GL, 2011).

Le projet est une préfiguration d'un objectif choisi à réaliser par une action menée comprenant une certaine combinaison des voies et moyens et commandée par la prévision.

Au fait, le projet est un ensemble d'activités qui donnent prépondérance aux objectifs immédiats et précis, solution partielle à des problèmes fondamentaux.

Au fait, le projet cherche à améliorer le profond changement de la population dans une région en visant en même temps les bien être socio environnemental de la population par la consommation durable et rationnelle des ressources naturelles. Il cherche à corriger les atteintes faites aux écosystèmes en se basant sur les moyens disponibles, soit en créant des nouvelles structures.

2.2 Objectifs du projet

2.2.1 Objectif global

Notre projet vise un objectif global de vulgarisation des techniques permettant l'accroissement de la production agricole en conservant et en protégeant les écosystèmes terrestres dans le groupement MUSINDI en vue de l'amélioration des conditions de vie des populations agricultrices par l'introduction des pratiques agro écologiques durables, soutenues et rentables (génie agraire).

2.2.2 Objectifs spécifiques

Les objectifs spécifiques de cette parties est de favoriser l'amélioration de la production agro écologique durable car l'aménagement rural agraire de la population se verra soutenue par des pratiques agro écologiques viables et soutenables pour une exploitation mixte durable des ressources provenant des exploitations agricole. Ainsi, nous sommes convaincue que :

· Apprendre à la population cible des techniques agro écologiques capables à rentabiliser leurs productions et conserver la fertilité du sol ;

· Aider les bénéficiaires à connaître la ressource disponible localement pouvant améliorer la production agricole du sol ;

· Former les moniteurs et vulgarisateurs agricoles à prendre en considération les pratiques agricoles écologiques ;

· Construire un centre de vulgarisation, d'encadrement et d'accompagnement en vue des formations continues et l'essai d'adaptation des semences améliorer.

2.3 Localisation du projet

Le projet sera implanté dans le groupement MUSINDI ; Chefferie des Batangi, Territoire de LUBERO, province du Nord Kivu en RDCongo. Nous concevons notre projet pour une durée indéterminée, mais avec une échéance de trois ans. Les activités débuteront à décembre 2012.

2.4 Nature et cadre juridique du projet

Ce projet est une action communautaire qui vient répondre aux problèmes socio économiques et environnemental des populations du groupement MUSINDI.

Il est à caractère social à ce sens qu'il veut contribuer à l'amélioration des conditions de vie des agriculteurs d'autant qu'il vise l'éducation-formation de ces derniers et cette activité aura un impact économique dans la communauté car il vise l'accroissement de la production agricole par la gestion durable et rationnelle de la fertilité du sol.

2.5 Acteurs et bénéficiaires du projet

D'une manière directe, notre projet s'adresse aux personnes s'occupant de l'agriculture dans le groupement MUSINDI. Il atteindra dans l'avenir d'autres personnes vivant dans le groupement et seront enregistrées parmi les bénéficiaires de cet encadrement car la protection des écosystèmes et la relance de la production agricole est une affaire de tous.

D'autres bénéficiaires sont les acteurs qui de façon directe ou indirectes sont impliquées et consomment les services de ce projet. A titre exemplatif, nous pouvons citer : la population environnante du groupement, les commerçants des produits agro sylvicoles, la tache de réalisation incombe aux personnes recrutés d'une part dans le groupement. Donc la population bénéficiaire par la compétence et les motivations personnelles et d'autres parts dans la ville de Goma et Butembo.

Ainsi, nous pouvons indiquer les acteurs du projet en ces termes :

· Un Technicien de Développement Rural sera directement le coordonnateur du projet,

· Le Gouvernement congolais,

· La participation des bénéficiaires directs estimés à 5%,

· Les partenaires ou bailleurs de fonds.

Trois acteurs interviennent dans le rétablissement de la politique agricole dans le cadre de notre projet dans le groupement MUSINDI à savoir :

1. le secteur étatique,

2. le secteur privé,

3. le secteur communautaire.

Le secteur Etatique est représenté par le ministère de l'agriculture et développement rural, le ministère de l'environnement ; le secteur privé par les habitants du groupement engagé dans l'agriculture, la sylviculture et afin le secteur communautaire par les ONGD et Associations nationales, internationales et locales.

2.6 Stratégies du projet

C'est l'ensemble d'activités ou d'actions pour atteindre. La mission spécifique de ce projet est de renforcer les compétences techniques écologiques viables, rentables par une adoption d'une agriculture écologique viables, rentables et soutenues ; et la vulgarisation des intrants agricoles pour un accroissement de la production. Voici les différentes stratégies que va poursuivre ce projet pendant sa mise en oeuvre :

1. recherche des financements et construction du centre,

2. engagement du personnel ;

3. animation, entretien et identification des agriculteurs pilotes,

4. conscientisation des agriculteurs pilots,

5. sensibilisation et formation des animateurs locaux,

6. vulgarisation,

7. suivi et évaluation.

IV.3 Etude du projet

3.1 Opportunité du projet

Au cours de nos enquêtes, nous avons noté multiples problèmes auxquels se heurtent le groupement MUSINDI suite au niveau de la dégradation du sol qui occasionne une recrudescence de la production agricole dans la région suite à une agriculture inappropriée et le non accompagnement des populations agricultrices par des agronomes privés qu'Etatiques.

Ce projet est opportun car il vient résoudre le problème de la recrudescence de la production agricole, du changement climatique et de la dégradation des écosystèmes est surtout le sol faisant défaut aux différentes pratiques et occupations de la population du groupement MUSINDI.

3.2 Etude de la pertinence et de la faisabilité du projet

A. De la pertinence du projet

La pertinence d'un projet est sont aptitude à répondre justement et précisément à un besoin ressenti.

Ce projet est conçu après les constants des faits dans les pratiques culturales de la population du groupement MUSINDI.

Ce projet vient palier aux problèmes de dégradation écologique causée par la mise en culture et pâturage des terres dans le milieu. Le projet vient former et vulgariser aux agriculteurs l'adoption des techniques culturales écologiques soutenables, non seulement pour l'augmentation de la production agricole et la conservation de la fertilité du sol. Notre projet est réaliste car il cherche tant soit peu l'introduire des pratiques agraires dans le génie agricole de la population du groupement celles favorisant l'exploitation durable et rationnelle des ressources naturelles.

B. Etude de la faisabilité technique, socio-économique et financière

Ce projet est faisable dans la mesure où la population générale de notre aire de recherche est consciente que l'agriculture du milieu est confrontée aux problèmes de déséquilibre d'ordre écologique et est dépourvue de l'information sur les pratiques agricoles durables et viables.

La faisabilité technique est d'autant réelle, qu'actuellement dans le milieu on y rencontre beaucoup des techniciens agronomes, certains matériels sont disponibles localement, retrouvables et n'exigent pas trop de déplacement.

La population selon nos enquêtes menées au terrain est prêtée à participer à tous les travaux de vulgarisation. Ainsi, les bailleurs de fonds seront encouragés par cette option.

Par ailleurs, la faisabilité socio économique est possible du fait que les agriculteurs sont habilités à travailler en groupe, adoptent les conseils des techniciens et utilisent l'argent issu de la production agricole en faisant des cotisations pour développer ce projet.

IV.4 Opérationnalisation du projet

La construction du centre d'encadrement et de formation sera implantée dans le milieu de KASEGHE qui est un milieu chevauchant tout au long de la route Goma- Butembo d'autant plus que c'est d'abord un milieu en vocation agro pastoralisme et c'est un milieu en voisinage des autres groupements qui sont des bénéficiaires indirectes. Pour ce fait, nous avons songé à la construction d'un centre puisque ce centre fera une formation et encadrement des paysans pilotes (moniteurs et vulgarisateurs) qui nous permettra d'adapter les cultures aux conditions pédo éco climatiques après étude préalable.

Durant une durée indéterminée, mais avec des échéances de planification des programmes de trois ans. C'est ainsi qu'avec la construction de ce centre, nous allons faire l'étude du milieu et voire lesquelles semences peuvent s'adapté et réussir facilement aux condition du groupement MUSINDI.

C'est après que nous ayons très bien maîtrisé le milieu donc à partir de décembre 2012 ; que nous pouvons voire comment doter notre centre de vulgarisation d'un espace d'insémination artificielle et de vulgarisation.

Retenons que notre projet collaborera avec les ONG et Associations oeuvrant dans le domaine agricole durable dans le milieu.

4.1. Organigramme et description des tâches

a) organigramme

Un organigramme est une représentation schématique des différents services ou postes d'une organisation.

Assemblée Générale

Populations cibles

Conseil d'Administration

Commission de contrôle

Directeur de projet

Service de formation et information

Service d'étude et de programmation des activités

Service de vulgarisation

Secrétariat et comptabilité

Comité de suivi

Groupe de contact

Moniteurs

B. Description des tâches

1. Assemblée Générale : elle est l'organe qui détermine et oriente la politique du centre. Elle comprend tous les membres effectifs.

2. Le conseil d'Administration : c'est l'organe d'étude, l'évaluation et conception. Il peut nommer ou révoquer le Directeur de projet et son équipe.

3. Le Directeur de projet : il est permanant et assure l'exécution et coordonne les activités du projet. Il a en son sein plusieurs services qu'il supervise :

· service de formation et information : ce service s'occupe de la programmation et formation permanente des animateurs locaux mais aussi des membres de l'association et des activités qui se déroulent au sein du projet,

· service d'étude et programmation des activités ; ce service est purement technique. Il supervise le conseil de suivi qui est un service de contrôle du suivi. Les activités du centre dans tout son rayon d'action.

· Service de vulgarisation : ce service est purement technique. Il consiste en la descente sur terrain pour matérialiser le service de formation et information et information. sur terrain, ce service va rencontrer le groupe de contact jouant le rôle du comité de développement. Dans ce groupe de contact, le moniteur va jouer le rôle d'encadrement des agriculteurs. Enfin, la population cible est la base qui doit être actrice de son propre développement.

· Service comptable : il tien le secrétariat et la comptabilité des projets. Il est dirigé par un A2, A1 de la section commerciale et Administrative.

IV.5 Opérationnalisation et Planification des intrants du projet

5.1 Phases du projet

L'opérationnalisation de ce projet comprend quatre phases qui sont à leur tour constituées des sous activités :

1. recherche des financements :

· plaidoyer auprès des partenaires,

· mobilisation des fonds.

2. achat terrain et construction du bâtiment

· recherche et achat des matériaux de construction.

3. Animation 

· Entretien et sensibilisation,

· Animation et conscientisation

4. la recherche- développement

A/ Formation- Vulgarisation

- recrutement des formateurs vulgarisateurs,

- recrutement des candidats à la formation et vulgarisation,

- essai dans le terrain pilote

- vulgarisation proprement dite.

B/ Lancement des vulgarisateurs sur terrain

5. l'évaluation : par contre dans la partie suivante, il sera question de démarrer les activités proprement dites. Il s'agit consentement de la constitution du centre et de la vulgarisation.

5.2 Planification opérationnelle des activités

Cette partie est très importante dans la conception de notre projet. Elle sonne la logique du déroulement des opérations du projet. Dans cette section, le projet sera inventorier c'est-à-dire toutes les activités que le projet effectuera afin de permettre sa bonne réalisation.

5.2.1 Intrants 1 : Etablissement du plan de travail

- cible : l'établissement du plan de travail qui nous permettrait de faire le suivie du canevas du travail selon la durée prévue ;

- échéance ; du 1er décembre 2012 au 1 Décembre 2015

- Durée : toute la durée du projet

- Responsable : C.A

- Réalisateur : coordonnateur

- Conditions préalables : que le CA le fasse au moment réaliste

- Ressources : C.A, le salaire mensuel du coordonnateur

- Suppositions : Que le plan établi soit concordant avec les actions à réaliser

5.2.2. Intrants 2 : Recherche des financements et construction du centre

- Cible : partenaires et bénéficiaires

- Echéance : du 1 janvier 2013 au 1 Avril 2013

- Responsable : coordonnateur

- Durée : 4 mois

- Réalisateurs : coordonnateur ; maçons ; aides maçons, charpentiers, agents plombiers

- Ressources nécessaires :

* matériels et matériaux de construction

* main d'oeuvre

* agent de construction

- Sous activités :

* contact avec le chef de chefferie et les partenaires

* transport et achat des matériaux et matériels

- Evaluation : le coordonnateur et les constructeurs feront l'évaluation

- Supposition :

* Que le terrain soit disponible

* Qu'il n'u ait plus de l'insécurité dans la région,

* Que les travaux de construction soient permanents et rapides,

* Que les matériels soient là en temps,

*Que la gestion et le suivi soient très rigoureux.

5.2.3 Intrants 3 : Engagement du personnel de travail

- Cibles : engager du personnel qualifié et compétent selon les attributions de chacun

- Echéance : du 15 Mars au 1 Avril 2013

- Durée : 15 jours

- Responsable : coordonnateur

- Sous activités :

* offres d'emploi

* sélection des candidats

* affichage du résultat

- Evaluation ; le coordonnateur

- Supposition :

* Que le personnel soit a mesure de travailler avec toute concentration, détermination,

* Que les personnels compétents répondent à l'appel d'offre

*Que la sélection soit faite avec toute sincérité (méritocratie)

* Que les agents sélectionnés soient animés d'esprit d'équipe

- Ressources : personnel de jury, personnel à former ; coût des formateurs restauration journalière du jury.

- Moyens de vérification : rapport, demande d'emploi et lettre de motivation, test oral et/ou écrit.

5.2.4 Intrants 4 ; Sensibilisation des agriculteurs

- Cible : agriculteur

- Echéance ; toute la durée du projet

- Responsable : le chef du service d'animation, de sensibilisation et mobilisation

- Evaluation : le coordonnateur, les animateurs et les agriculteurs est célà se fera à la fin de chaque campagne culturale

- Sous activités : champ école, transport des matériels et équipement

- Conditions préalables :

* Que le personnel soit a mesure de travailler avec et pour la population concernée,

* Que les membres de l'équipe reflètent les qualités de bon vulgarisateur.

5.2.5 Intrants 5. Recrutement des candidats à la formation

- Cible : moniteurs, vulgarisateur et paysans pilotes,

- Echéance : du 1 Avril 2013 au 30 Décembre 2015

- Durée : toute la durée du projet

- Responsable : le chef de centre et directeur du projet

- Réalisation : chef de centre chargé de formation, vulgarisation, le coordonnateur ; la population.

- Conditions préalables :

* Que la population et les moniteurs vulgarisateurs soient suffisamment sensibilisés,

* Que les paysans pilotes libère les candidats pour la formation vulgarisation

* Que les gestionnaires du centre soient en franche collaboration avec toute l'équipe

* Que la présence du centre n'apparaît pas comme concurrente aux autres ONG

- Ressource :

* Humaines : TDR chef du centre, agent de formation et vulgarisation, moniteurs,

* Matérielles : moyens de communication et transports

*Financière : frais de formation

- Activités :

* Lancer les offres à divers groupes d'encadrement et confessions religieuses

* Accueillir les candidats au centre

* visiter les chefs et groupes qui délèguent les candidats

*Loger les candidats

*Passation en revue des conditions préalables pour le recrutement des candidats

- Evaluation : le directeur du centre, le chef de centre au début de la formation vulgarisation.

5.2.6 Intrant : Suivi et évaluation

- Cible ; s'assuré si la formation des vulgarisateur et leur présences sur terrain ont suscité des changements dans les domaines économique, agricole, social et sur l'environnement des populations locales

- Chaque mission d'évaluation dure 15 jours après quatre mois et commence chaque fin du 15 du mois correspondant à la date du suivi ;

- Echéance : après chaque année, trimestre, saison culturale

- Responsable ; le chef de centre et les bailleurs de fonds

- Conditions préalables :

* Que les paysans pilotes et les populations bénéficiaires acceptent la mission des experts pour l'évaluation

- Ressources :* Humaines : - un délégué des bailleurs de fonds,

- les responsables du centre

- un TDR ayant participé à la conception du projet

* matériels : - fiches d'évaluation

- salle de réunion

- moyens de déplacement

- logement

* financières : - frais de mission

- fonctionnement du matériel roulant

- Activités ; - réunions avec les vulgarisateurs formées et avec la population bénéficiaire

- appréciation de l'efficacité des vulgarisateurs

- programmer les sessions de recyclages nécessaires

- Evaluation : auto- évaluation de la mission d'évaluation par l'équipe des experts

Principes d'organisation de la vulgarisation

Pendant la vulgarisation, nous allons suivre les principes suivants :

§ La recherche des financements,

§ La construction du centre et bureaux,

§ L'engagement du personnel

§ Animation, sensibilisation et conscientisation,

§ Formation et vulgarisation

§ Evaluation

La mise en place d'un service de vulgarisation qui sera chargé de la mise en oeuvre de la politique de vulgarisation. Pour assurer le conseil technique et participer à la formation des agents, nous allons recourir aux structures d'appui à la vulgarisation oeuvrant dans le milieu qui sont liées au Service National de Vulgarisation par des conventions des collaborations.

Nous pourrons aussi recourir à la même structure lorsque nous allons procéder par la mise en oeuvre de la vulgarisation auprès des agriculteurs du groupement. Les agriculteurs seront organisés en villages et chaque village sera organisé en groupes de contacts. Les agriculteurs vont participer à la mise en oeuvre de la vulgarisation par leurs travaux sur les parcelles et l'élevage domestique, à la diffusion des techniques améliorées par de mini projets permettant de fournir des semences, des géniteurs, des outils,.... A la masse paysanne.

L'organisation de notre vulgarisation sera identique à celle préconisé dans la politique de vulgarisation de SNV.

Tableau N° 53. Organisation de la vulgarisation

Dans l'espace

Dans le temps

Dans les cibles

- le rayon du moniteur est l'unité géographique de base,

- 6 à 8 rayon d'actions constituent une supervision,

- 4 à 6 supervisions constituent un secteur qui correspond à une zone administrative,

- L'ensemble des secteurs d'une région sont supervisé par une coordination régionale

- l'unité de base est la quinzaine,

- chaque moniteur visite tous les agriculteurs qu'il encadre une fois par quinzaine,

- chaque saison de culture comporte 8 à 14 Quinzaine,

- A chaque quinzaine correspond des thèmes précis de vulgarisation et d'appui.

- l'unité de base est le groupe de contact,

- chaque groupe de contact comprend 16 à 25 agriculteurs,

Un moniteur anime 200 à 450 agriculteurs,

- les associations et groupements sont assimilés suivant leur importance avec plusieurs groupes de contact

Source: KINYATE RUREMESHA S.; ISDR/GL 2010, Op.Cit

Commentaire : chacune des structures d'encadrement prend en charge un certain nombre des secteurs de vulgarisation de telle sorte qu'il n'y ait ni conflit de compétence ni chevauchement sur terrain.

5.2.7 Intrant : Lancement des vulgarisateurs sur terrain

- Cible : * commencer la période de la mise en pratique des connaissances apprises au centre,

* promotion de développement intégral grâce à l'entreprenariat des vulgarisateurs formés,

* envoyer les moniteurs dans leurs institutions d'origine pour encadrer les paysans

- Echéance et durée ; après chaque trimestre correspond à une visite de tous les agriculteurs encadrés une fois par quinzaine est célà à chaque saison culturale ;

- Réalisateur : le chef du centre et le chargé de formation vulgarisation qui contresignent la sortie des vulgarisateurs formés après la formation vulgarisation

- Conditions préalables :

* Que les vulgarisateurs formés soient motivés pour l'exécution de ce qu'ils ont appris,

* Que les intrants a vulgarisées soient disponibles et adaptés aux conditions du milieu

*Que les moniteurs ne soient pas écartés de leurs groupes de contacts,

*Que les groupes de contacts acceptent facilement les semences et les mettent au champ

*Il faut que la période de distribution des intrants coïncident avec la saison culturale,

*Que les moniteurs soient innovateurs pleins d'esprits de créativité et entrepreneurs,

*Que les moniteurs aient assez de savoir-faire et de savoir être

* Que la population soit réceptive aux innovations proposées par les moniteurs.

- Ressources : moyen de transport pour le déplacement des moniteurs jusqu'à leurs domiciles s'ils ont été recruter de loin ;

- Activités au niveau du centre :

* suivi des moniteurs dans leurs activités et au sein de leurs groupes de contacts et groupes cibles grâce à une correspondance et aux visites,

* recyclage en cas de besoin

- Evaluation : il se fera par le Directeur du centre, les bailleurs de fonds et les groupes de contacts et bénéficiaires

- Moyens de vérifications :

* le rapport du moniteur,

* le carnet de bord du vulgarisateur

*les rapports des groupes de contacts

IV.6 Budgétisation du projet

Tableau N° 54 : Estimation du personnel

Désignation

Nombre

Sal/Mois

1ere année

2éme année

3eme année

Total

01

02

03

04

05

06

TDR

Séc. Comptable

Formateurs vulgarisateurs

Moniteurs et superviseurs

Huissiers

Sentinelle

02

01

03

40

01

01

250

150

200

120

80

100

6000

1800

86400

5760

1200

960

12000

3600

172860

115200

2400

1920

18000

10800

345600

172800

4800

5760

18000

10800

345600

172800

4800

57600

Total

48

 
 
 
 

609600

Tableau N° 55 : Salaire du personnel temporaire

Désignation

Nombre

Salaire journalier en $

Salaire mensuel

01

02

03

04

Ingénieur maçon

Macon

Aide maçon

Menuisiers et charpentiers

01

20

12

10

06

05

03

06

160

2800

1008

1680

Total

43

 

5656

Tableau N°56 : Estimation des matériels de construction

Désignation

Quantité

P.U en $

P.T en $

01

02

03

04

05

06

07

08

09

10

11

12

13

14

15

Briques

Sacs ciments

Pierres

Tôles

Sables

Planches

Echaffaudages

Portes

fenêtres

Fer à béton

Clous

Matériels de plomberie

Peinture

Vitres

manoeuvres

60000

210

55 m3

120

90 m3

-

-

26

14

-

85

-

-

-

-

0.2

22

50

18

-

-

-

70

-

-

3

-

-

-

-

12000

4620

360

2160

480

350

1820

672

2500

4965

600

385

250

350

845

Total

 
 

21357

Tableau N° 57 : estimation coût du Matériel Roulant

Désignation

Nombre

P.U en $

P.T

01

02

03

Moto XL 125

Vehicule pagero

Velo

4

2

20

1500

45000

130

6000

90000

2600

Total

26

 

98600

Tableau N° 58 : Estimation du coût de fonction du matériel roulant

Désignation

Quantité

Dépenses/Mois

1 ère année

2eme année

3eme année

total

01

02

03

Carburant

Lubrifiant

Réparation et entretien

10001

2001

-

65

25

20

780

300

96

1560

600

192

3120

900

384

3120

900

384

Total

 
 
 
 
 

4404

Tableau N° 58 : Matériel et fournitures du Bureau

Désignation

Nombres

Prix unitaire

Total

01

02

03

04

05

Tables de bureau

Etagères simples et armoires

Chaises

Bancs

Marfa

8

25

16

04

120

5

50

15

5

10

40

1250

240

20

1200

Total

 
 

2750

Tableau N° 59 : Matériels et matériaux de formations

Désignation

Quantité

P.U en $

P. Total en $

01

02

03

04

05

06

07

08

09

10

11

12

13

14

15

16

17

18

19

20

21

22

Marqueurs

Demi-brouillons

Stylos

Papiers duplicateur

Cahier ministre

Latte

Boite de craies

Boite d'agrafe

Classeurs

Sceau et tambo

Groupe électrogène

Ordinateur

Photocopieuses

Imprimante

Magnétophone

Télévision

Projecteur diapositive

Appareil photo

Camera beng

Mini bibliothèque

Papier pelures

Tableau noir

15

50

20

8

10

7

4

5

-

1

1

6

2

2

1

2

1

2

2

-

-

8

05

08

6

60

07

08

5

-

8

10

1200

650

450

240

25

140

500

140

400

-

-

40

7.5

40

120

480

7

5.6

20

08

120

20

1200

3900

900

4800

25

140

500

280

800

1200

85

320

Total

 
 

144291

Tableau N° 60 : Equipement des agents de vulgarisation

Désignation

Nombres

P.U en $

P. total en $

01

02

03

04

05

06

07

08

Paire de botte

Imperméable

Casquette

Cartable

Fiches

Techniques

Fiches descriptives des postes

Tableau Noir par supervision

26

26

26

26

-

-

-

-

20

20

15

10

-

-

-

22

520

520

300

260

100

120

180

220

Total

 
 

1812

Tableau N° 61 : Matériels aratoires

Désignation

Nombres

P.U en $

P. Total en $

01

02

03

04

05

06

07

08

09

10

11

12

Houes

Machettes

Arrosoirs

Pulvérisateurs

Broute

Bêches et pioches

fourches

Râteaux

Coupe-coupe

Binettes

Semences

Vulgarisation/Essai

250

125

38

17

22

10

10

10

22

10

-

-

15

12

23

8

56

5

5

5

14

8

4500

1280

3750

1500

874

136

1232

50

50

50

308

80

4500

1280

Total

 
 

13810

Tableau N° 62 : tableau récapitulatif du budget

Désignation

P.T

01

02

03

04

05

06

07

08

09

10

Estimations matérielles de construction

Salaire du personnel

Estimation personnelle temporaire

Estimation du coût de matériels roulants

Estimations du coût de fonctionnement des matériels roulants

Matériels et fournitures du bureau

Mobiliers et matériels de formation

Equipement des agents de vulgarisation

Matériels aratoires

Suivi et évaluation

21357

609600

5656

98600

4408

2750

144291

1812

13810

44492.75

 

Sous total

934347.8

 

Imprévus (10%)

93434.77

Total

1027783

IV.7 Rentabilité du projet

Dans la planification, on prend soins de justifier les avantages attendus du projet car ils sont importantes sources de motivation pour réaliser le projet. Ici, allons distinguer la rentabilité financière de la rentabilité économique.

§ La rentabilité financière évalue ce que le projet rapporte comme gain à celui qui l'à initie. C'est -à-dire combien il gagne comme profit net. Quant à notre projet, sa rentabilité financière n'est pas aisément perceptible d'autant plus qu'il est plus orienté vers le caractère social ; c'est-à-dire l'amélioration des conditions de vie des agriculteurs,

§ La rentabilité économique vise à évaluer les avantages du projet dans le milieu ;, dans la collectivité où il se réalise  c'est-à-dire ce que le projet rapporte à la population, à l'environnement où il se réalise. Quand à notre projet, la rentabilité économique est d'une manière générale, la formation des agriculteurs du groupement, l'augmentation et la multiplication des sources de production par la disponibilisation des intrants et techniques agricoles dont l'absence ou l'insuffisance limite l'application des thèmes de vulgarisations et la modernisation de l'agriculture. L'auto promotion de la population à travers les différentes formations et pratiques agricoles va conduire à l'amélioration du bien être de l'environnement est surtout du sol, de l'emploi, de l'alimentation du cadre de vie favorable.

IV.8 Programmation des activités

Le tableau ci après nous présente la durée du déroulement de toutes les activités du projet. Nous allons établir un timing de réalisations des activités selon leur succession. C'est un échéancier du temps qu'on appelle aussi planning ou programme opérationnel ou même chronogramme ou tableau de Gant. Nous allons y mentionner clairement les activités pleines et celles à temps partiels.

En principe, par mois, par trimestre.

Tableau N° 63. Tableau de programmation des activités

Timing

Activité

2012

2013

2014

2015

D

J

F

M

A

M

J

J

A

S

O

N

D

J

F

M

A

M

J

J

A

S

O

N

D

J

F

M

A

M

J

J

A

S

O

N

D

- Etablissement du plan de travail

- Recherche du financement et construction du centre

- Engagement du personnel

-Sensibilisation des agriculteurs

- Recrutement des candidats à la formation vulgarisation

- Suivi du projet

- évaluation

XXX

XXX

XXX

X

X

X

X

X

X

X

X

X

X

X

+

X

X

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+

X

X

X

+

X

X

X

X

+

X

X

X

IV.9 CADRE LOGIQUE DU PROJET

LH

LV

Résumé Narratif

Indicateurs objectivement vérifiables

Moyens de vérifications

Conditions préalables

Objectif global

Accroître la production agricole par la vulgarisation des techniques et intrants agricoles durables et soutenues en protégeant les écosystèmes dans le groupement MUSINDI

L'augmentation de 85% de la production agricole du groupement MUISINDI se verra améliorer pendant l'exécution de ce projet

- enquêtes dans le milieu,

- interview auprès de la population,

- descente sur terrain,

- rapport d'évaluation.

 

Objectifs spécifiques

- animer, sensibiliser et conscientiser les agriculteurs,

- favoriser l'amélioration de la production agro écologique,

- apprendre à la population cible des techniques agro écologiques rentables,

- aider les bénéficiaires à connaître les ressources disponibles localement,

- former les moniteurs et vulgarisateurs agricoles,

Construire un centre de vulgarisation dans le groupement.

A la fin du projet un moniteur et vulgarisateur formé se verront animé et assisté 200 à 450 agriculteurs pendant la durée du projet

- fiche de suivi,

- visites aux champs écoles,

- observations,

- rapports des moniteurs/ Vulgarisateurs,

- comptes rendues des réunions des services,

- rapport de formation et du conseil de suivi,

- témoignage et groupe de contact

-Que les agriculteurs participent activement aux activités du projet,

- Que la sécurité soit garantie dans le milieu,

- Que les champs écoles soient favorables aux cultures,

-Que les différentes fasse de vulgarisation soient prises en comptes

Extrants

- le plan de travail est établi et mis pour amendement,

- le financement débloqué et centre construit,

- personnel compétent, formée engagé ;,

- formateurs et vulgarisateurs compétents,

- le projet est suivi régulièrement

- Le centre visible, construit et équipé,

- les vulgarisateurs formes,

- les agriculteurs motivés et adhèrent aux idéologies du centre,

- l'accompagnement des agriculteurs sur terrain,

- essai et vulgarisation des nouveaux intrants agricoles est fait.

- rapport du Directeur de projet,

- documentation synthèses des activités du projet,

- comptes rendus des réunions des services des services,

Rapport de formateurs et conseil de suivi,

- palmarès de formation,

- certification de formation,

- visite sur terrain

- Que les différents équipes fassent ce qui leur est demandé sur terrai,

- Que les moniteurs et vulgarisateur affichent un bon comportement envers les agriculteurs,

- Que les différents étapes du projet se face comme prévue,

- Que la construction du centre se fait comme prévu

Intrants

- établissement du plan de travail,

- recherche des financements et construction du centre,

- engagement du personnel,

-sensibilisation des agriculteurs,

- recrutement des candidats à la formation vulgarisation,

- recrutement des formateurs et vulgarisateurs

- suivi et évaluation du projet

- établissement du plan : 50$,

- plaidoyer et recherche des financements :

* construction du bâtiment : 21357$

* équipement du centre : 2750$

*matériels de formation : 144291$

* équipement et salaire des agents : 615256$

*matériels aratoires : 13810$

- Equipement des agents de vulgarisation :1812$

- matériel roulant et coût de fonctionnement : 103008$

- suivi et évaluation : 44492.75$

- imprévus : 93434.77$

Total=1027783$

- liste de paix,

- documents comptables (facture, bons d'entré et de sortie),

- fiche de stocks,

- descentes sur terrain

- Que la finance soit délivrée en temps,

- Que les vulgarisateurs et moniteurs former en temps,

- Que la population s'auto approprie le projet,

- Que la gestion du projet soit transparente et viable,

II. source des financements

Notre projet sera financé par le bailleur extérieur avec 616669.8 $ soit 60%, le Gouvernement congolais à 308334.9 $ , soit 30 % et le 5% soit 51389.15$ comme contribution locale a partir des cotisations des membres, les ressources locales ainsi que les réserves. Le projet sera soumis pour financement extérieur au PNUD, une institution qui s'intéresse à ce genre des projets.

III. Conditions de succès :

Pour que notre projet ait du succès, nous allons détenir le moindre compte des aspirations individuelles de la population vers une plus grande liberté d'expression et vers des marges d'initiatives plus étendues car dit- on les contraintes librement débattus puis acceptés par un groupe de travail en vue de réaliser un projet qui lui tient en coeur, sont vraisemblablement moins frustrantes pour les participants que celles qui seraient imposées sans possibilité préalable.

CONCLUSION GENERALE

Nous voici arriver au terme de notre étude qui a porté sur « Essai d'Analyse sur les Pratiques Agro écologiques et son impact sur la production agricole dans le territoire de Lubero, cas du groupement MUSINDI » en Province du Nord Kivu en RDC.

Bien que le groupement se situe en cheval sur l'équateur, avec comme climat équatorial qui connaît une seule saison qui est pluvieuse, ce milieu est confronté au problème de recrudescence de productions agricoles et la dégradation du sol à qui nous dépendons.

La régression de la productivité du groupement se manifeste par des pratiques inhérentes qui conduit au la dégradation du sol par une sylviculture inappropriée et des méthodes non protectrices ; l'explosion démographique, le lotissement des terrains en parcelles, la non disponibilisation des intrants agricoles, les maladies cryptogamiques et attaques et d'autre part par la non maîtrise des techniques agricoles écologique est aussi à la base de la baisse de la production.

Les mauvaises techniques culturales dans le milieu la perte du pédogèse, la présence cuirasses latéritiques causées par le rayonnement solaire direct au sol, ..., toutes ces conséquences n'aboutissent à la chute de la production agricole et le changement climatique. Toutes les techniques, études ont montré clairement le lien qui existe entre le les pratiques agro écologiques et le la production agricole qui jouent sur les capacités agronomiques des terrains.

La population augmente à un rythme exponentiel contrairement aux ressources du milieu comme stipule l'économiste MALTUS et cela à un rythme arithmétique cependant sur un espace statique (qui n'augmente pas). A l'estard de l'augmentation de la population la dégradation du sol aussi est un mouvement trop dynamique puis qu'il traverse même les frontières nationales d'un pays.

Compte tenu des enjeux que courent les agriculteurs du groupement, la professionnalisation de l'agriculture par la création d'un centre de formation et de vulgarisation des techniques et intrants agricoles durables est une armée efficace pour contribuer à la relance de la production agricole du groupement et la gestion durable du sol.

Pour vérifier cette hypothèse nous avons fait recours aux méthodes et techniques dont voici les unes :

Ø la méthode historique, descriptive, analytique ;

Ø la technique de questionnaire, d'interview libre ; documentaire et d'observation

Ce pour quoi après l'analyse et interprétation des enquêtes sur terrain les résultats des dernières ont confirmé les hypothèses du travail.

Le coût total du projet est estimé à 1027783 dollars Américains, Etant donné que notre projet est à caractère social, sa rentabilité financière n'est pas directement visible, compte tenu de ses effets qui sont lents et se font observés à moyen ou à long terme.

Nous sommes très convaincus que ce travail vient apporter une contribution aux problèmes de la relance de la production du groupement et de la gestion durable des écosystèmes en particulier dans le groupement MUSINDI, en territoire de Lubero, dans la province du Nord Kivu en RDC.

C'est pour quoi notre travail reste ouvert aux remarques et aux critiques constructives à toute personne désirant mener ses recherches dans ce domaine.

BIBLIOGRAPHIE

I. Ouvrages

1. Richard W et All. ; Les changements climatiques globaux et le développement, éd Corporate presse, Londower, 1993.

2. KOUAMEKA, BALLER et BEMBA, Guide pratique d'amélioration des jachères, éd Pacipe, 1998.

3. Geryp., WAECHTERP, YAT CHINOUSKYA,; Environnement et développement Rural. Guide de la gestion des ressources naturelles, éd. Frisor-Rouge, 1992.

4. KOTSCHI.J ; Pratique d'agriculture écologique pour des petites exploitations agricole, CTA Margrof, 1991.

5. C. Reijntjes B. Haverkort et A. Waters- Bayer, une agriculture pour demain, CTA-KARTHALE, 1995 ISBN ;

6. Mathieu-Calame, une agriculture pour le XXIéme Siècle, manifeste pour une agronomie biologique, éd Charles léopold, Mayer 2007 ;

7. VAN AT A.W et All, Vulgarisation rurale en Afrique, CTA-KARTHALA, 1994,

8. MAES J. et BOUNE, U. ; les peuplades du Congo Belge : Nom et situation géographique, Vol 1, Bureau de documentation ethnographique, Bruxelles, 1935.

9. Bultot, F., saison et période sèches et pluvieuses au Congo Belge, Bruxelles 1959.

10. JONES Brian.TB., La gestion communautaire des ressources naturelles en Namibie, 1999.

11. WEGL.J.Y : Les ressources naturelles pratiques et représentation ; cahier des sciences humaines, ORISTOM, Parc 1996,

12. Rongulescei, K. et Schlaesfer, R., Paysage étant qu'éco complexe, définition, types, caractéristiques, fonctionnement et fonction, fiche d'enseignement 4.1 Laboratoire Gestion des écosystèmes, école polutechnig de Husannes, Suisse , 24, 2000.

13. IBO.J., perception et pratique environnementale en milieu traditionnelle Africain, l'exemple des sociétés Ivoiriennes anciennes 1994.

II. TFC

1. KAKULE MATANDIKO ; Analyse des pratiques agro écologiques par la population de Lubero et son impact sur la production, cité de Lubero, TFC ISDR/GL ; 2010.

2. KAMBALE SIRIWAYO, le déboisement et ses conséquences socio économique en territoire de Lubero, Cas du groupement NGULO, TFC ISDR/GL 2010,

3. Messager MWENGE SHALI.K.; étude des causes de la baisse de la production dans le Sud de Lubero, Cas du groupement ITALA, TFC ISDR/GL 2011.

III. Notes des cours

1. C.T KINYATA R. ; Cours de développement communautaire, G1 ISDR/GL 2010,

2. C.T KINYATA R. ; Cours de planification de planification régionale et nationale, G2 ISDR/GL, 2011,

3. C.T MAFUKO Claudine, Cours de gestion durable des ressources naturelles, G2 ISDR/GL 2011 ;

4. C.T MAFUKO Claudine, Cours d'utilisation durable des ressources naturelles, G3 ISDR/GL 2012 ;

5. Dr NDAMUKENZE, Cours des aménagements agro pastoraux, G2 ISDR/GL 2011,

6. SIRILE MUZAMA, Cours d'agriculture générale, G1 ISDR/GL 2010,

7. SINZAHERA D.; Cours de gestion des ressources naturelles, G3 ISDR/GL 2012.

8. DAGADI, Cours d'agriculture durable, G2 ISDR/GL 2011.

IV. RAPPORTS ET AUTRES DOCUMENTS

1. Principes et technologie de la gestion intégrée de la fertilité du sol (GIFS), CATALIST ? IFDC, 2005.

2. Rapport FAO 1998, Base des données statistiques Rome, Italie.

3. division de l'intérieur ; rapport des statistiques démographiques et de l'Etat civil de la province du Nord Kivu 2011

4. rapport du ministère chargé de l'administration du territoire, des affaires coutumières et sécurité 2011

V. WEBOGRAPHIE

1. WWW. Benilubero. Com/Idex.Php ?

2. Microsoft Encartan 2009.

TABLE DES MATIERES

EPIGRAPHE I

MEMORIDIUM...................................................................................................II

DEDICACE III

REMERCIEMENT IV

SIGLES ET ABREVEATIONS VI

O. INTRODUCTION GENERALE - 1 -

O.I. ETAT DE LA QUESTION - 3 -

O.II. PROBLEMATIQUE - 4 -

0. III. HYPOTHÈSES - 8 -

O.IV. OBJECTIFS POURSUIVIS DU TRAVAIL - 10 -

O.IV.1 OBJECTIF GLOBAL - 10 -

0. IV.2 OBJECTIFS SPÉCIFIQUES DU TRAVAIL - 10 -

0. V CHOIX ET INTÉRÊT DU SUJET - 10 -

O.V.1.CHOIX DU SUJET - 10 -

O.V.2. INTERNET DU SUJET - 11 -

O.VI DÉLIMITATION SPATIO-TEMPORELLE - 12 -

0. VII APPROCHE METHODOLOGIQUE ET TECHNIQUE - 12 -

0. VII.1 MÉTSHODES - 12 -

0. VII.2 TECHNIQUES D'INVESTIGATION - 13 -

0. VIII. DIFFICULTÉS RENCONTRÉES - 13 -

O.IX SUBDIVISION DU TRAVAIL - 14 -

CHAPITRE I : ETUDE MONOGRAPHIQUE DU GROUPEMENT MUSINDI - 15 -

I.1. ASPECTS GEOGRAPHIQUES - 15 -

I.I.1. LOCALISATION - 15 -

I.I.2. CLIMAT ET RELIEF - 15 -

I.I.3. SAISONS ET PRÉCIPITATIONS - 16 -

I.I.4. SOLS ET SOUS- SOLS - 17 -

I.I.5. VÉGÉTATION - 17 -

I.I.6.HYDRAUGRAPHIE - 18 -

I.2. HISTORIQUE ET POPULATION DU GROUPEMENT MUSINDI - 18 -

I.3. ASPECTS DEMOGRAPHIQUES - 21 -

I.4. LANGUES 24

I.6. ASPECTS POLITICO ADMINISTRATIVES 24

TABLEAU N°05 : LA SUBDIVISION ADMINISTRATIVE DU TERRITOIRE DE LUBERO : 25

I.7. ASPECTS ÉCONOMIQUES 30

I.7.1.L'AGRICULTURE 30

I.7.2. L'ÉLEVAGE 34

I.7.3. LA PÊCHE 35

I.7.4. COMMERCE ET INDUSTRIE 35

I.7.5. HÔTELLERIE ET TOURISME 36

I.7.6. TRANSPORT ET COMMUNICATION 37

I.8. ASPECTS ENVIRONNEMENTALES 38

I.8.1.FORÊTS COMMUNAUTAIRES ET TYPES DES FORETS EN TERRITOIRE DE LUBERO 38

CHAPITRE II.CONSIDERATION GENERALE SUR LES PRATIQUES AGRO ECOLOGIQUES 40

II.1 CONSIDÉRATION ET DÉFINITION CONCEPTUELLE 40

II.2 CONSIDÉRATION THÉORIQUE SUR LE TRAVAIL 46

II.2.1 RÔLE DE L'AGRICULTURE ÉCOLOGIQUE DANS UNE EXPLOITATION AGRICOLE 46

2.1.1 OBJECTIF DES PRATIQUES AGRO ÉCOLOGIQUES 46

2.1.2 PERSPECTIVES DES PRATIQUES AGRO ÉCOLOGIQUES DANS LE GROUPEMENT MUSINDI 48

II.2.2 FONCTION DES ÉCOSYSTÈMES AGRO ÉCOLOGIQUES 51

2.1 FONCTION PRODUCTIVE DES SOLS ET DES ÉCOSYSTÈMES FORESTIERS 51

2.2 FONCTIONS DE PRODUCTION PROTECTRICE 52

2.3. FONCTION DE PRODUCTION SOCIO-ÉCONOMIQUE 52

II.2.3. LES CAUSES ET CONSÉQUENCES DE LA SOUS PRODUCTION AGRICOLE 53

3.11 LES CAUSES 53

3.2. LES CONSÉQUENCES 57

II.2.4 LES MESURES NATURELLES APPLIQUÉES POUR AMÉLIORER LA FERTILITÉ DES SOLS 59

4.1 LES PRATIQUES AGRO ÉCOLOGIQUES 59

4.1.1 LES BASES SCIENTIFIQUES DE L'AGRICULTURE ÉCOLOGIQUE 60

4.2.2 BASES TECHNIQUES DE L'AGRICULTURE ÉCOLOGIQUE 63

4.3 EXIGENCES DE L'AGRICULTURE ÉCOLOGIQUE 67

II.2.5 IMPACT DES PRATIQUES AGRICOLES SUR LA PRODUCTION AGRICOLE 68

II.2.6 ESSAI D'INTERVENTION AGRO ÉCOLOGIQUE 69

II.2.7 LES VALEURS NUTRITIONNELLES VITALES DES PRATIQUES AGRO ÉCOLOGIQUES SUR L'HOMME ET L'ENVIRONNEMENT 71

CHAPITRE III. PRÉSENTATION, ANALYSE ET INTERPRÉTATION DES RÉSULTATS DE L'ENQUÊTE 73

III.1 PRÉSENTATION DE L'ENQUÊTE 73

III.2 OUTILS DE L'ENQUÊTE 73

III.3 ANALYSE ET INETRPRETATION DES DONNEES 74

III.3.1 IDENTIFICATION DES ENQUÊTÉS 75

III.3.2 QUESTIONNAIRE ADRESSÉES À LA POPULATION DONT LEURS REVENUS SE RAPPORTE À L'AGRICULTURE 75

III.3.2 QUESTIONNAIRES ADRESSÉES AUX AUTORITÉS LOCALES, ADMINISTRATIVES ET POLITIQUES DU GROUPEMENT MUSINDI 84

III.3.3 DES ONG ET ASSOCIATIONS 88

DISCUSSION DES RÉSULTATS 94

CONCLUSION PARTIELLE 96

CHAPITRE IV : PROJET DE CREATION D'UN CENTRE D'ENCADREMENT ET DE VULGARISATION DES TECHNIQUES CULTURALES ET INTRANTS AGRICOLES APPROPRIEES DANS LE GROUPEMENT MUSINDI 97

IV.1 INTRODUCTION 97

IV.2 IDENTIFICATION DU PROJET 98

2.1 DÉFINITION 98

2.2 OBJECTIFS DU PROJET 98

2.2.1 OBJECTIF GLOBAL 98

2.2.2 OBJECTIFS SPÉCIFIQUES 99

2.3 LOCALISATION DU PROJET 99

2.4 NATURE ET CADRE JURIDIQUE DU PROJET 99

2.5 ACTEURS ET BÉNÉFICIAIRES DU PROJET 100

2.6 STRATÉGIES DU PROJET 101

IV.3 ETUDE DU PROJET 101

3.1 OPPORTUNITÉ DU PROJET 101

3.2 ETUDE DE LA PERTINENCE ET DE LA FAISABILITÉ DU PROJET 101

A. DE LA PERTINENCE DU PROJET 101

B. ETUDE DE LA FAISABILITÉ TECHNIQUE, SOCIO-ÉCONOMIQUE ET FINANCIÈRE 102

IV.4 OPÉRATIONNALISATION DU PROJET 102

4.1. ORGANIGRAMME ET DESCRIPTION DES TÂCHES 105

A) ORGANIGRAMME 105

B. DESCRIPTION DES TÂCHES 105

IV.5 OPÉRATIONNALISATION ET PLANIFICATION DES INTRANTS DU PROJET 106

5.1 PHASES DU PROJET 106

5.2 PLANIFICATION OPÉRATIONNELLE DES ACTIVITÉS 107

IV.6 BUDGÉTISATION DU PROJET 114

IV.7 RENTABILITÉ DU PROJET 118

IV.8 PROGRAMMATION DES ACTIVITÉS 119

IV.9 CADRE LOGIQUE DU PROJET 121

II. SOURCE DES FINANCEMENTS 124

III. CONDITIONS DE SUCCÈS : 124

CONCLUSION GENERALE 125

BIBLIOGRAPHIE 127

TABLE DES MATIERES 129

PROTOCOLE D'ENQUETE

Nous KAMBALE LUVAGHO Justin étudiant à l'ISDR/GL en troisième année de gradué, traitant sur « Essaie d'Analyse sur les pratiques Agro écologiques et son impact sur la production Agricole en Territoire de LUBERO, groupement MUSINDI », pour la confection de notre travail et pour s'acquérir du problème réel qui guette le milieu dans le cadre des pratiques Agro écologiques, tout opinion est importante pour la rédaction de ce travail. S'il te plait, réponds à chaque question avec toute sincérité en n'ajoutant suffisamment de détails en écrivant où nécessaire. Merci !!

1. Identités et Adresses

Ages............ Niveau d'étude............

Sexe.... profession........................

2. Depuis quant habitez-vous ici ?

6mois 1ans 3ans 6ans Autre..................................

3. Quelles sont les cultures cultivées dans ces contrées ?

R)...............................................................................................................................

4. Quelles sont les pratiques Agro écologiques présentées et appliquées dans ces milieux :

Agroforesterie Itinérante les assolements

Association des cultures Culture sur des courbes de niveau et terrasses progressives

Rotation des cultures La pratique de jachères et engrais verts dérobés

5. Comment sont-t-elles pratiqués ?

Traditionnelles Modernes

6. Quel est l'impact de ces pratiques sur la production Agricole et la gestion durable des sols agricoles ?

Bon Peu bon Médiocre excellent

7. Que ce qui peut être due à la base d'un mauvais rendement Agricole,

Mauvaises pratiques culturelles Mauvaises intrants agricoles

Mauvaises Associations des cultures Mauvaises pratiques Agroforesteries

Reboisement d'essences inappropriées (Eucalyptus)

Changements climatiques

8.a) Quelles types d'Essence utilisez vous pour les pratiques Agro écologiques ?

Acacia et Jachères Grevelea et Association des Cultures Eucalyptus et Marécages

Eucalyptus et pentes (colline, sols alluvionnaires) Cyprès

Casuarina Agroforesterie Eucalyptus et Autres......................................

b) Quelle est l'essence prédominant dans les Associations des Cultures ?

Grevelea Cyprès Casuarina Eucalyptus

9) Quelles sont les bases motivationnelles d'Association ou d'Utilisation des essences aux cultures ?

Forte vulgarisation des ONGs et Association Agricoles, Environnementales

Choix des essences en croissance rapide et économiquement viable

Protection des terres répondent facilement aux besoins des ménages (familiales) écologique (protection de l'environnement)

Production permanente du bois gestion des jachères

Accroître la production Agricole en protégeant l'environnement.

10) Quelles types d'Organisation oeuvrent dans la Vulgarisation des pratiques Agro écologiques ?

Locales.......................................................... Nationale...................................

Régionales............................................. Internationales........................

11) Pour quels types des terrains préfèrent vous pratiquer les techniques Agroforesteries ?

Jachères Marécages terres Agricoles Terres Alluvionnaires

Adrets et Ubacs Sommets de collines Pentes N'importe quel terrain

12) Où est ce que vous vous approvisionné en plant pour des pratiques Agro écologiques (Agroforesterie) ?

Agronomes Vulgarisateurs des différentes ONGs Taxicomonistes

Agriculteurs eux-mêmes Jardiniers et pépiniéristes locales

13) Après la coupe des peuplements, quels avantages tirez vous ?

R).....................................................................................................................................

14) Comment évaluer vous les récoltes des nouvelles cultures des zones d'Association ou de Rotation ?

Bon Peu bon Médiocre excellent Autres..............................

15) Comment est ce qu'on peut améliorer l'Environnement Agricole et la composition physique et biologique des sols Agricoles pour une augmentation de la production ?

R).................................................................................................................................

16) La reconstitution complète organique du champ se constate après combien d'années ?

5ans 10ans 2ans 1an Après récolte

ONGs et Associations

1) Dénomination de l'Institution

ONG ONGs ONGDH ASBL ABL Fondation

Locale Nationale Régionale Internationale

2) Depuis quant relancez vous vos activités dans cette région ?

6mois 1an 3ans 5ans 10ans Autres.....................

3) Dans quelle domaine oeuvrez vous ?

Agricole Elevage Aides Humanitaires Formations.................................

Au..........................................................

4) Quelles sont les stratégies mises en application pour atteindre vos objectifs ?

Vulgarisation Distribution des Intrants Agricoles

Formation et Sensibilisation Encadrement Paysannes

Autres................................................................................

5) comment est ce que vous évaluez la production agricole ?

Peu bon Bon Médiocre Excellent Autres..............................

6) Que ce qui peut être à la base de la recrudescence de la production Agricole ?

Mauvaises production Agricoles Changement Climatique

Mauvais Intrants Agricoles Mauvaises pratiques Agroforesteries

Mauvais Association des cultures avec des essences non légumineuses

Autres......................................................................................

7) les quelles pratiques Agricoles sont-t-elles Appliquées dans la régions ?

Itinérantes sur brilus Agroforesterie Assolement Rotation des cultures

Engrais verts et engrais verts dérobées Jachères complètes biologiques

Amendements Organiques Fertilisations chimiques

Haies vives et brises vents Autres...........................................................

8) Quelles sont les essences Sylvicoles prédominantes dans cette région et pour quelles types de terrain (Sol) ?

Grevelea Acacia Cyprès Eucalyptus Autres .............................

Jachères sols alluvionnaires Marécages Adrets et Ubacs

Pentes et Collines Sommet des collines Autres.....................

9) Pourquoi l'Association (la pratique) des essences dans l'Agriculture ?

Ecologique Economiquement viable Ignorance prestiges

Accroître la production Agricole Gestion et protection des terres

Autres..................................................................

10) Que comptez vous faite dans votre domaine d'intervention pour améliorer efficacement les conditions de vie socio-économique des Agriculteurs pour une gestion durable des terres Agricoles en vue d'un développement durable de la région ?

R)..........................................................................................................................................

Protocole d'enquête Adressé aux Autorités locales et Administratifs

1) Identité

Ages.............. sexe......... Niveau d'étude............... Fonction...................

Etat Civil......................................................

2) Depuis quant habitez vous ici ?

6mois 1an 3ans 5ans 10ans Autres.....................

3) Quelle sont les cultures cultivées dans cette région ?

R).....................,.................................,....................................... ,.....................

4) Dans quelle pratique agricole ?

Moderne Traditionnelles Autres......................................................

5) Comment évaluez vous la production Agricole dans cette région ?

Bon Peu bon Médiocre Excellent Autres...........................

6) Avec les pratiques agro écologiques, les quelles sont pratiqués ?

Agroforesterie engrais verts et engrais verts dérobes Association des cultures

Assolement haies vives et brises vents jachère complète

Rotation des cultures Autres........................................................

7) Que ce qui peut être à la base de la recrudescence de la production agricole ?

Mauvaises pratiques Agricoles Mauvaise association des cultures

Mauvaise pratiques d'Agroforesteries la Monoculture

Manque des intrants Agricoles les maladies, attaques et ravageurs

Le changement climatique Autres.........................................................

8) Dans le domaine de l'Agriculture écologique, que faite vous (comptez vous faire) pour accroître la production Agricole ?

Vulgarisation des techniques Agricoles Appropriées Agroforesterie Adaptées

Apport des nouveaux Intrants Agricoles

Intensification des Pratiques sylvicoles durables Autre................................

9) Quels essences comptez vous Vulgarise ?

Grevelea Acacia Cyprès Eucalyptus Autres..............................

10) pourquoi cet essence et pou que terre ?

a) écologique économiquement viable croissance rapide

Besoins de ménages enrichissement des sols gestion et protection des terre

b) Jachères terres alluvionnaires Adrets et ubacs associations

Pentes comme haies vives Autres...........................................................

11) Quelle pratique Agricole comptez vous (utilisez vous) pour une agriculture écologique durable, Approprié et soutenue en vue d'accroître la production agricole en préservant l'environnement ?

R).......................................................................................................................






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"Les esprits médiocres condamnent d'ordinaire tout ce qui passe leur portée"   François de la Rochefoucauld