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Rentabilité d'une entreprise en cours de privatisation

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par Désiré BIGIRIMANA
Université du Burundi - Licence 2011
  

Disponible en mode multipage

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DEDICACE

A l'Eternel Tout puissant,

A mes chers parents,

A la famille NDIKUMAGENGE Gérard,

A la famille NKURIKIYE Gervais,

A la famille du feu NTAHORWAMIYE Nestor,

A l'Abbé BARANDEREKA Joseph,

A mon frère et mes soeurs,

A mes oncles et tantes,

A NIYONSABA Bonaventure,

A tous ceux qui me sont chers.

BIGIRIMANA Désiré

A Dieu tout puissant

A mon regretté Père,

A ma chère mère,

A la famille NIYONGABO J. Claude

A mes frères et soeurs,

A mes oncles et tantes

A BIGIRIMANA Désiré,

A tous ceux qui trouvent satisfaction de l'aboutissement

de ce travail.

NIYONSABA Bonaventure

REMERCIEMENTS

Au seuil de ce travail, qu'il nous soit permit d'adresser nos remerciements à tous ceux qui ont contribué à son aboutissement.

Nous tenons à remercier plus particulièrement Monsieur MUREHA François-Xavier, Directeur de ce mémoire qui malgré ses multiples responsabilités a accepté de guider nos premiers pas de chercheur. Ses conseils judicieux ainsi que la pertinence de ses remarques nous ont été d'un grand intérêt. Nous lui disons merci.

Nos remerciements sont adressés aussi aux membres du jury qui ont spontanément accepté de lire ce travail et de participer à son évaluation.

Notre gratitude s'adresse aux dirigeants de l'ONATEL surtout ceux travaillant dans le service de comptabilité, qui nous ont donné l'opportunité de réunir les informations nécessaires à notre recherche.

Nous pensons aussi à toutes les personnes qui ont participé à notre formation tant morale qu'intellectuelle de l'école primaire jusqu'à l'université.

Enfin, nous ne manquerons pas de remercier nos parents, nos amis et tous ceux qui, de près ou de loin, nous ont apporté un soutien tant moral que matériel. Qu'ils reçoivent l'expression de notre profonde gratitude.

LISTE DES SIGLES ET ABREVIATIONS

%  : Pourcentage

&  : et

A/A  : Année Académique

AC : Actif Circulant

AI : Actif Immobilisé

AIN : Actif Immobilisé Net

BFR : Besoin en Fonds de Roulement

CAF : Capacité d'Autofinancement

CHAP : Chapitre

CP : Capitaux Permanent

CPD : Charges et Pertes Diverses

CT : Court Terme

DAP : Dotation aux Amortissements et Provisions

DCT  : Dette à Court Terme

EBE : Excédent Brut d'Exploitation

EP : Entreprise Publique

Fbu : Franc burundais

FR : Fonds de roulement

FSEA : Faculté des Sciences Economiques et Administratives

G&A  : Gestion et Administration

GSM : Global System Mobile

I : Intérêt

IDR : Intérêts et Dividendes reçus

L&MT : Long et Moyen Terme

LT : Long Terme

MB : Marge Brute

N° : Numéro

ONATEL : Office National de Télécommunication

PPD : Produit et Profit divers

RA : Reprise sur Amortissement

RCAI : Résultat Courant Avant Impôt

RCI : Rentabilité des Capitaux Investis

RE : Résultat d'Exploitation

RLG : Ratio de Liquidité Général

RLI : Ratio de Liquidité Immédiate

RLR : Ratio de Liquidité Réduite

RN : Résultat Net

ROE/ Rfi : Rentabilité Financière

ROI : Rentabilité Economique

SCEP : Service Chargé des Entreprises Publiques

SIG : Soldes Intermédiaires de Gestion

SPP : Société à Participation Publique

TRE : Trésorerie

UB  : Université du Burundi

VA : Valeur Ajoutée

LISTE DES TABLEAUX ET GRAPHIQUES

a. Les tableaux

Tableau n°1  : Présentation générale des postes du bilan.................................. 26

Tableau n°2  : Evolution des postes d'actif de l'ONATEL de 2004 à 2008..........27

Tableau n°3  : Evolution des postes du passif de l'ONATEL de 2004 à 2008.....29

Tableau n°4  : Présentation des bilans condensés de l'ONATEL

de 2004 à 2008.................................................................................33

Tableau n°5  : Evolution du FR de l'ONATEL de 2004 à 2008..............................35

Tableau n°6  : Ratio de financement des immobilisations de l'ONATEL............37

Tableau n°7  : Ratio des AC par les CP....................................................................38

Tableau n°8  : Evolution du BFR de l'ONATEL........................................................39

Tableau n°9  : Evolution de la TRE de l'ONATEL....................................................41

Tableau n°10 : Evolution des ratios de liquidité......................................................43

Tableau n°11 : Evolution de solvabilité de l'ONATEL..............................................46

Tableau n°12 : Evolution de la VA.............................................................................52

Tableau n°13 : Evolution de la part des frais du personnel dans la VA................53

Tableau n°14 : Evolution de l'EBE..............................................................................54

Tableau n°15 : Evolution du RE..................................................................................55

Tableau n°16 : Evolution du RCAI..............................................................................56

Tableau n°17 : Evolution du RN.................................................................................57

Tableau n°18 : Evolution de la CAF............................................................................60

Tableau n°19 : Evolution des ratios de marge.........................................................61

Tableau n°20 : Evolution du taux de rentabilité économique...............................63

Tableau n°21 : Evolution du taux de rentabilité financière...................................64

b. Les graphiques

Graphique n°1 : Evolution globale des SIG de 2004 à 2008..................................58

TABLE DES MATIERES

DEDICACE i

REMERCIEMENTS ii

LISTE DES SIGLES ET ABREVIATIONS iii

LISTE DES TABLEAUX ET GRAPHIQUES v

a. Les tableaux v

b. Les graphiques vi

TABLE DES MATIERES vii

O. INTRODUCTION GENERALE 1

O.1. Intérêt du sujet 2

0.2. Problématique 2

0.3. Hypothèses 3

0.4. Délimitation du sujet 3

0.5. Méthodologie du travail 4

0 .6. Articulation du sujet 4

CHAP I. CADRE THEORIQUE SUR LA NOTION DE PERFORMANCE ET CADRE

OPERATOIRE 6

Section 1. Cadre théorique sur la notion de performance 6

1.1. Notion de performance 6

1.1.1. Aspects théoriques sur l'étude des performances financières

et économiques 7

1.1.1.1. Les performances financières 7

1.1.1.2. Les performances économiques 8

1.1.2. Notion de l'équilibre financier 10

1.1.2.1. Le fonds de roulement (FR) 10

1.1.2.2. Le Besoin en Fonds de Roulement (BFR) 11

1.1.2.3. Trésorerie 12

1.1.3. Notion sur la rentabilité 12

1.1.3.1. La rentabilité financière 12

1.1.3.2. La rentabilité économique 13

1.1.4. Les indicateurs de la rentabilité choisis 14

1.1.4.1. La Valeur Ajoutée 14

1.1.4.2. Le résultat d'exploitation 14

1.1.4.3. Le résultat net à affecter 15

1.1.5. Notion de surplus monétaire 15


· Excédent brut d'exploitation (EBE)
15


· La capacité d'autofinancement (CAF)
16

Section 2. Cadre opératoire 17

2.1. Notion d'entreprise publique 17

2.1.1. Analyse du champ de l'étude 18

2.1.2. Les principales causes d'inefficacité d'entreprise publique 20

2.2. La notion sur la privatisation 22

CONCLUSION PARTIELLE 23

CHAP II. ANALYSE DE L'EQUILIBRE FINANCIER A L'AIDE DE LA STRUCTURE DES

BILANS 24

II.1. Introduction 24

Section I. Présentation des postes du bilan et sa structure 24

1.1. Présentation des postes d'actif 27

1.2. Présentation des postes du passif 29

Section II. Etude de l'équilibre financier 31

2.1. Le Fonds de roulement (FR) 34

2.1.1. Calcul et évolution du FR 34

2.1.2. Les ratios relatifs au FR 36

2.1.2.1. Ratio de financement des immobilisations 36

2.1.2.2. Le ratio des AC par les capitaux permanents (CP) de l'Office 37

2.2. Les Besoins en Fonds de Roulement (BFR) 38

2.2.1. Calcul du BFR 39

2.3. La trésorerie (TRE) 40

2.3.1. Calcul et évolution de la TRE 40

2.3.2. Les ratios relatifs à la TRE 41

2.3.2.1. Le ratio de liquidité générale 42

2.3.2.2. Le ratio de liquidité réduite 42

2.3.2.3. Le ratio de liquidité immédiate 43

2.3.3. Analyse de la solvabilité de l'Office 44

2.3.3.1. Le ratio d'autonomie financière 44

2.3.3.2. Le ratio de solvabilité générale 45

CONCLUSION PARTIELLE 47

CHAP III : ESSAI D'EVALUATION DES PERFORMANCES FINANCIERES DE

DE L'ONATEL 48

3.1. Introduction 48

Section 1. Analyse du compte de résultat 49

1. Les soldes intermédiaires de gestion (SIG) 50

1.1. La valeur ajoutée (VA) 51

1.2. L'excédent brut d'exploitation (EBE) 53

1.3. Le résultat d'exploitation (RE) 54

1.4. Le résultat courant avant impôt (RCAI) 55

1.5. Le résultat net à affecter (RN) 57

2. La capacité d'autofinancement (CAF) 59

Section 2. Analyse de la rentabilité par la méthode des ratios 60

2.1. Les ratios de marge 61

2.2. Les ratios de rentabilité 62

2.2.1. La rentabilité économique (ROI) 62

2.2.2. La rentabilité financière (ROE) 63

CONCLUSION PARTIELLE 65

CONCLUSION GENERALE 66

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES 70

ANNEXES 73

O. INTRODUCTION GENERALE

Les entreprises publiques occupent une place de plus en plus grande dans les économies des pays du tiers monde ; elles dominent souvent des secteurs clés, empruntent largement sur les marchés financiers et mondiaux, contrôlent le commerce des principaux produits d'exportation et de consommation (SHIRLEY, Mary M., 1992).

Elles constituent un passage incontournable dans la résolution des problèmes de sous développement.

Malgré cela, les entreprises burundaises en général et publiques en particulier ne donnent pas une bonne performance à cause des problèmes de gestion causés par leurs dirigeants; d'où cette vision de résoudre le problème de sous développement n'a pas été atteinte.

Au Burundi, les entreprises publiques sont en nombre non négligeable. Elles sont la propriété de l'Etat, et la plupart connaissent des résultats déficitaires depuis longtemps. D'ailleurs, certaines d'entre-elles sont, soit réhabilitées, soit purement et simplement liquidées. Signalons à toutes fins utiles que les entreprises rentables (ou potentiellement rentables) et dont l'intérêt général n'est pas évident, peuvent être privatisées.

Notons que la privatisation est devenue un passage presque obligé par les bailleurs de fonds en l'occurrence la Banque Mondiale et le FMI pour répondre aux préoccupations d'ordre économique et financier dans la plupart des pays en voie de développement.

O.1. Intérêt du sujet

Une entreprise en activité doit donc à un moment, être évaluée quant au niveau de réalisation de ses objectifs et de sa rentabilité grâce à l'analyse financière.

Notons à toutes fins utiles que l'analyse financière est l'ensemble des méthodes d'analyse des informations financières et économiques pour apprécier l'entreprise dans sa globalité et porter un jugement sur sa performance, sa situation patrimoniale, son activité, sa santé financière et sur les risques qui pèsent sur elle.

Comme les repreneurs ou acheteurs lors de la privatisation sont attirés par une meilleure santé financière de l'entreprise, alors l'analyse financière de l'ONATEL nous permettra de voir si cette entreprise est prête à avoir facilement des repreneurs ou pas.

D'où la formulation de notre sujet : « Contribution à l'analyse des performances financières d'une entreprise publique en voie de privatisation : cas de l'ONATEL »

0.2. Problématique

L'objectif fondamental de toute entreprise est la recherche de la rentabilité. Celle-ci est l'un des plus sérieux problèmes qui se posent au sein de l'entreprise. Dans la plupart des cas, ces problèmes proviennent d'un manque de moyens suffisants, du manque d'autonomie dans la prise de décisions, de la multiplicité des objectifs, des différents aléas liés à l'environnement économique, politique et social ou tout simplement de l'instabilité ou l'incompétence des dirigeants de l'entreprise qui n'envisagent pas de plan stratégique de développement.

En effet, les moyens mis en oeuvre par l'investisseur doivent produire des bénéfices pour assurer la survie de l'entreprise. Or, les entreprises publiques connaissent plus des difficultés de rentabilité que les entreprises privées, leurs activités ne leur permettent pas de dégager les bénéfices suffisants pour leur développement en raison notamment des missions qui sont les leurs.

Dans cet ordre d'idée, des réponses aux questions suivantes sont nécessaires :

- Les performances financières de l'ONATEL justifient-elles le fait qu'elle soit en voie de privatisation?

- L'ONATEL arrive-t-il à assurer son équilibre financier?

- L'ONATEL est-il financièrement rentable ?

0.3. Hypothèses

Face à toutes ces interrogations, nous nous sommes proposé de vérifier l'hypothèse générale de travail suivante :

Les performances financières de l'ONATEL justifient le fait qu'il soit en voie de privatisation. 

De cette hypothèse générale découlent les hypothèses spécifiques suivantes :

1. Les liquidités dégagées suite à son exploitation permettent à l'Office d'assurer son équilibre financier.

2. L'ONATEL est financièrement rentable.

0.4. Délimitation du sujet

Concernant la délimitation, nous avons jugé important d'étendre notre analyse de 2004 à 2008 c'est-à-dire la période où les données plus ou moins récentes sont disponibles.

Cette période nous semble assez suffisante pour tirer des conclusions sur l'évolution récente des performances de l'ONATEL étant sur le point d'être privatisé.

0.5. Méthodologie du travail

Pour bien traiter notre sujet, nous avons procédé à la consultation d'un bon nombre d'ouvrages afin de cerner la nécessité de procéder à l'évaluation des performances financières de L'ONATEL avant sa dénationalisation.

Ainsi, nous nous sommes référés en particulier aux états financiers de synthèse de fin d'année à savoir : les bilans, les tableaux des soldes caractéristiques de gestion, les comptes d'exploitation générale, les rapports de gestion, les décisions prises en matière d'affectation des résultats et aux autres ouvrages disponibles sur les centres de publication de réformes des entreprises publiques.

Aussi, nous avons consulté les rapports et autres documents du service chargé des entreprises publiques (SCEP) ayant dans ses attributions l'élaboration et la mise en oeuvre des réformes du secteur public.

0.6. Articulation du sujet

Après l'introduction générale, notre sujet s'articule autour de trois chapitres.

Le premier chapitre qui traite du cadre théorique sur la notion de performance et cadre opératoire  va essayer en premier lieu de définir ce que c'est la performance et les notions y relatives c'est-à-dire la notion d'équilibre financier ainsi que les indicateurs de la rentabilité. En deuxième lieu, nous développons notre champ d'étude tout en signalant ce que c'est l'entreprise publique, les causes de l'inefficacité des entreprises publiques et une mesure supposée correctrice de cet échec qui est la privatisation;

Le deuxième chapitre intitulé  «Analyse de l'équilibre financier à l'aide de la structure des bilans », quant à lui, analyse la situation de l'ONATEL en tenant compte prioritairement des éléments qui composent le bilan et après traite de l'analyse de l'équilibre financier à travers le FR, le BFR et la TRE;

Le dernier et troisième chapitre qui porte sur l'essai d'évaluation des performances financières de l'ONATEL, complète le précédent chapitre par l'analyse de la rentabilité. Dans ce chapitre, nous menons une analyse des SIG au niveau de la première section et de la rentabilité via les ratios de marge et de rentabilité en deuxième section.

Enfin, une conclusion générale passe en revue tous les aspects qui ont été développés tout au long de notre travail de recherche.

CHAP I. CADRE THEORIQUE SUR LA NOTION DE PERFORMANCE ET

CADRE OPERATOIRE

Section 1. Cadre théorique sur la notion de performance

1.1. Notion de performance

Le terme performance véhicule des sens différents selon les auteurs.

a. La performance peut être appréhendée comme le résultat de l'action. Dans ce cas, la mesure de la performance peut être entendue comme la mesure ex-post du résultat obtenu. Elle exprime le degré d'accomplissement des objectifs poursuivis par l'organisation. La performance peut se définir comme la réponse au besoin ni plus (coûteux) ni moins (insuffisant) en terme de quantité, de qualité, de coûts et de temps (VOYER, P., 1992). Elle peut représenter la juxtaposition de l'efficience, de l'efficacité et du bien-fondé d'une organisation.

De ce point de vue, la performance est évaluée grâce à des indicateurs qualitatifs ou quantitatifs de résultats. Ces indicateurs peuvent exprimer un rapport entre un résultat obtenu et les moyens mis en oeuvre. Ils mesurent dans ce cas des degrés d'efficience. Ils peuvent exprimer un rapport entre un résultat obtenu et un objectif visé. Il mesure dans ce cas de degrés d'efficacité. Ils peuvent être de simples données en valeur absolue. Il faudra alors établir un comparatif par rapport au passé ou par rapport à des concurrents.

b. La performance peut être considérée comme un succès. Dans ce cas, elle est alors fonction de la représentation de la réussite qui est spécifique aux organisations et aux acteurs. Cette acceptation se confonds avec un jugement de valeur, sa valeur pratique est alors discutable. Dans le même esprit, une contre performance est un résultat médiocre décevant.

La notion de performance englobe des performances sociales, des performances financières ainsi que des performances économiques.

Les performances sociales qui expriment le rapport entre l'effort social d'une organisation et l'attitude des salariés qu'elle emploie ne seront pas développées dans notre travail.

1.1.1. Aspects théoriques sur l'étude des performances financières

et économiques

L'analyse des résultats doit permettre d'évaluer l'aptitude de l'entreprise à créer de la richesse. Pour notre cas, l'analyse des résultats sera appréhendée à travers les performances financières et économiques.

1.1.1.1. Les performances financières

Dans le domaine de la gestion, la performance a été toujours une notion ambiguë, rarement définie explicitement. Selon BOURGUIGNON, la performance peut se définir comme la réalisation des objectifs organisationnels quelques soient la nature et la variété de ses objectifs. Cette réalisation peut se comprendre au sens strict (résultat, aboutissement) ou au sens large du processus qui mène au résultat (action),....Ainsi, « la performance financière est définie comme étant la capacité de pouvoir améliorer le résultat et la rentabilité des moyens engagés »1(*).

Si l'analyse des chiffres permet de saisir le fruit de la mise en valeur des compétences techniques, commerciales et organisationnelles que possède l'entreprise, elle n'est susceptible par contre d'éclairer sur les processus ; or, les leviers de performances se trouvent à juste titre à ce niveau.

C'est ainsi que la performance surtout financière s'accompagne de l'efficacité productive et elle est mise en évidence lorsque l'entreprise produit plus avec autant d'intrants ou accroit sa production plus vite que l'accroissement de ses intrants.

Et le principe général d'appréciation des performances financières consiste dans la comparaison entre indicateur monétaire exprimant les résultats dégagés par l'entreprise ; soit dans un de ses domaines d'activités, soit sur l'ensemble de ses opérations et un indicateur monétaire relatif aux moyens engagés pour obtenir ces résultats (COHEN, E., 1997).

Ainsi, en s'appuyant sur le traitement et l'interprétation des données comptables, il ya lieu d'analyser les performances d'une entreprise en formulant un jugement global sur le niveau de sa rentabilité et de sa situation financière.

1.1.1.2. Les performances économiques

« Les performances économiques sont des performances atteintes au travers des résultats immédiats (productivité, compétitivité actuelle, efficacité, rentabilité, autofinancement à CT) et la création de potentiel » (SAVALL, H. &ZARDET, V., 1987).

Les résultats immédiats sont ceux qui affectent concrètement et directement le compte de résultat en cours. Ces résultats immédiats sont constitués à la fois par les coûts supportés par l'entreprise et les produits qu'elle enregistre. A côté des résultats immédiats, il peut s'ajouter des coûts et des performances cachées c'est-à-dire des résultats que l'entreprise ne recense pas habituellement dans le système d'information, mais qui affectent pourtant réellement son compte de résultat. C'est le cas des coûts liés aux défauts de qualité par exemple. Les coûts cachés résultent des dysfonctionnements que subit l'entreprise c'est-à-dire des phénomènes dont les effets sont contraires aux objectifs recherchés par l'entreprise (exemple : absentéisme, défaut de qualité).

La création de potentiel représente les actions et les résultats intermédiaires dont les impacts positifs sur le compte de résultat n'apparaitront pleinement et clairement que lors des exercices ultérieurs.

Ainsi, le schéma ci-dessous nous montre ce que c'est la performance économique d'une entreprise et d'une organisation d'après SAVALL, H. et ZARDET, V.:

Performance économique

Création de potentiel

Résultats immédiats

+ +

Productivité Autofinancement

à CT Produits nouveaux

Comportement Efficacité Rentabilité Compétence des hommes de perfectionnement

Technologie nouvelle

Plan d'action à CT

Stratégie à M et LT

Compétitivité actuelle Compétence à LT

Les résultats immédiats correspondent La création du potentiel représente

aux coûts et produits qui figurent les actions dont les effets positifs

au compte de résultat de l'exercice. n'apparaîtront que dans les comptes

de résultat des prochains exercices.

Source : SAVALL, H. &ZARDET V., Maîtriser les coûts et les performances cachés, le contrat d'activité périodiquement négociable, Economica, Paris, 1987, P76.

1.1.2. Notion de l'équilibre financier

Avant de définir cette notion, il est utile de connaitre une des règles de l'équilibre financier selon laquelle les emplois durables doivent être financés par des ressources stables.

Selon CONSO, P. (1978), « l'équilibre financier résulte de l'harmonisation entre le temps de transformation des actifs en monnaie et rythme de remboursement des dettes».

LASSEGUE, P. (1997) continue en disant que « les capitaux utilisés pour le financement doivent être à la disposition de l'entreprise pour une durée au moins aussi longue que celle des emplois qu'ils servent à financer».

Toutefois, un déséquilibre à ce niveau peut avoir des répercussions importantes sur la trésorerie de l'entreprise. Ainsi, trois agrégats du bilan qui permettent de vérifier le respect de ce principe d'équilibre sont entre-autres le FR, le BFR et la TRE. Ces agrégats sont analysés à travers le bilan financier et/ou fonctionnel.

1.1.2.1. Le fonds de roulement (FR)

Plusieurs auteurs ont de cette notion des conceptions différentes. Pour certains, le FR est assimilé aux disponibilités de l'entreprise c'est-à-dire les espèces en caisse et en banque qui sont immédiatement disponibles.

Pour d'autres, il est assimilé aux emplois cycliques.

Selon CONSO, P. (1978), « Le FR est l'excédent des capitaux propres et capitaux empruntés à moyen et long terme sur l'ensemble des immobilisations qui sert à financer une partie des emplois cycliques»

MEUNIER, H. (1975) le définit presque comme le précédent en disant que « Le FR correspond à la part des capitaux permanents qui n'est pas absorbée par le financement des valeurs immobilisées et qui est par la suite disponible pour financer les besoins liés au cycle d'exploitation ou BFR ».

Quant à CONSO, P. (1978), «Le FR est la part des capitaux dont l'exigibilité est faible qui sert à financer les éléments d'actifs dont le degré de liquidité est assez élevé ».

LALLEMAND, R. (1985) lui, considère le FR comme « Une marge de sécurité de financement des emplois circulants par les capitaux permanents ».

Son augmentation accroit les disponibilités de l'entreprise. Il s'obtient par la différence entre deux masses du bilan fonctionnel :

· En haut du bilan : Capitaux permanents - Actifs fixes

. En bas du bilan : Actifs circulants - dettes à CT

1.1.2.2. Le Besoin en Fonds de Roulement (BFR)

Selon MEUNIER, H. (1987), « Le BFR ou Besoin d'exploitation est la part des besoins cycliques dont le financement n'est pas assuré par les ressources cycliques et se trouve par la suite à la charge de l'entreprise ».

Le BFR est né donc du décalage entre les entrées de fonds d'argent à la suite des ventes qui interviennent après le règlement de l'achat aux fournisseurs.

L'entreprise doit nécessairement au cours de son exploitation décaisser avant d'encaisser, ces décaissements absorbent des capitaux et pèsent sur la trésorerie des entreprises, ce qui signifie que ces décaissements sont pratiquement effectués si l'entreprise dispose d'un FR suffisant.

Mathématiquement, il s'obtient par la formule suivante :

BFR= (AC - Disponibilités) - (Dettes à CT - passif de trésorerie)

1.1.2.3. Trésorerie

Plusieurs auteurs ont de cette notion des conceptions différentes. Certains définissent la trésorerie d'une entreprise à une date déterminée comme une différence entre les valeurs réalisables et disponibles et les dettes à CT.

D'autres font appel à la notion de coefficient des valeurs réalisables et disponibles et les dettes à CT.

Selon MEUNIER, H. (1987), « La trésorerie (nette) d'une entreprise à une date déterminée est la différence (à cette date) entre les ressources mise en oeuvre pour financer son activité et les besoins entrainés par cette activité ».

Quant à LACRAMPE (1985), il écrit que « Le trésorerie est le solde entre les ressources permanentes dont dispose l'entreprise et ses besoins de financements permanents ».

Elle s'obtient à partir de la formule suivante :

TRE= FR-BFR ou Valeurs disponibles - Dettes financières à CT

1.1.3. Notion sur la rentabilité

La rentabilité est le rapport entre d'une part, les résultats obtenus par l'entreprise et d'autre part, les moyens utilisés pour obtenir ce résultat.

La rentabilité peut être définie comme étant « L'aptitude de l'entreprise à secréter un résultat exprimé en une unité monétaire » (COLASSE, B., 1962).

Plusieurs sortes de rentabilité sont analysées, mais dans notre travail nous allons nous limiter sur l'analyse de deux sortes de rentabilités à savoir la rentabilité financière et économique.

1.1.3.1. La rentabilité financière

La rentabilité financière (Rfi) exprime la capacité des capitaux investis par les actionnaires et associés à dégager un certain niveau de profit. Au numérateur on utilise le résultat net de l'exercice (RN) c'est-à-dire le résultat d'exploitation auquel on soustrait l'impôt sur le bénéfice et les intérêts versés aux dettes financières. Au dénominateur, on y trouve le montant des capitaux propres de l'entreprise.

La rentabilité financière est donc égale à :

RN

Rfi=

Capitaux propres

Cet indicateur permet l'appréciation de l'utilisation des apports des actionnaires ; apports enrichis au fur du temps par l'activité de production et/ou de la commercialisation et les résultats nets qu'elle a dégagés.

1.1.3.2. La rentabilité économique

La rentabilité économique appelée rentabilité des capitaux investis (RCI) est une mesure de la performance économique de l'entreprise dans l'utilisation de l'ensemble de son capital employé c'est-à-dire de l'ensemble de son actif financé par les capitaux stables.

La rentabilité économique est donnée par :

Résultat Economique

RCI =

Actif total

Ce ratio correspond à ce que la comptabilité Anglo-Saxonne appelle «Return on Equity ». Elle est une mesure de la performance économique de l'entreprise dans l'utilisation de son actif c'est-à-dire de déterminer le revenu que l'entreprise parvient à générer en fonction de ce qu'elle a. Ce ratio permet aussi de comparer les entreprises oeuvrant dans un même secteur économique.

1.1.4. Les indicateurs de la rentabilité choisis

L'étude de la rentabilité de l'entreprise reste indispensable étant donné que les partenaires économiques disposent d'un droit de regard sur la situation financière de celle-ci. Alors, il est normal que l'entreprise cherche à gagner la confiance de ses partenaires économiques et à garder une belle image vis-à-vis d'eux.

L'exploitation des SIG qui regroupent les synthèses des opérations générées par l'exploitation dont l'aboutissement est le résultat net, va nous permettre de rendre compte de la rentabilité.

1.1.4.1. La Valeur Ajoutée

La notion de la valeur ajoutée est une notion macro-économique. Elle mesure en quelque sorte la contribution de l'entreprise dans l'économie nationale.

La valeur ajoutée est un solde majeur de l'analyse du compte de résultat. Il indique le volume de richesse nette créée par l'entreprise qui se mesure par la différence entre ce qu'elle a produit et ce qu'elle a consommé pour réaliser cette production. La consommation ne se limite pas aux seules matières premières ou produits semi-élaborés qui seront transformés pour donner un produit fini. L'entreprise va aussi utiliser de l'énergie (pour faire fonctionner ses machines, etc.), des prestations fournies par des tiers (maintenance du matériel, recours à des conseils qui vont facturer des honoraires, abonnements à des documentations techniques, des services (publicité, téléphone), autrement dit tout ce qui sera nécessaire à la réalisation de cette transformation.

La différence (production-consommation) exprime donc bien la valeur que l'entreprise a réellement ajoutée (grâce à son talent, à son savoir-faire, etc.) à la valeur d'origine de ce qu'elle a consommé.

1.1.4.2. Le résultat d'exploitation

Selon BARREAU, J. (1995), « Le résultat d'exploitation représente la ressource nette dégagée par la totalité des opérations d'exploitation. Il représente le profit ou la perte générée par l'activité qui conditionne l'existence de l'entreprise ».Il s'agit en quelque sorte de la différence entre les charges et les produits nés de l'activité courante de l'entreprise.

Notons ici que les qualifications des charges et des produits sont réservées à des éléments liés à l'exploitation.

1.1.4.3. Le résultat net à affecter

L'évolution de la richesse peut être observée au regard d'un indicateur important, le résultat net à affecter. Ce dernier est le bénéfice que dispose l'entreprise après déduction des impôts sur le bénéfice.

Il est un indicateur de la rentabilité du fait qu'il permet de voir comment la santé financière évolue dans le temps.

1.1.5. Notion de surplus monétaire

L'évaluation du surplus monétaire peut se faire à travers les indicateurs suivants : l'EBE et la CAF.


· Excédent brut d'exploitation (EBE)

L'EBE mesure la performance économique de l'entreprise, celle que réalise sa seule exploitation avant prise en compte de décision « Politique » ou d'incidences fiscales qui n'affecteront, elles, que le résultat final : politique d'approvisionnement, d'amortissement, de financement, etc.

On pourrait aussi dire que l'EBE est la première mesure réelle de la rentabilité de l'exploitation avant qu'elle ne soit « Polluée » par des opérations qui lui sont étrangères :

- Payer des frais financiers ou percevoir des produits financiers, n'est pas lié à l'exploitation mais à une physionomie particulière du bilan ;

- Un produit ou une charge exceptionnelle résulte, comme son nom l'indique d'une opération non directement liée à l'exploitation ;

- Provisionner ou ne pas provisionner telle partie du stock ou du compte « Client » est une décision du dirigeant parfois à but fiscal, mais certainement pas une opération d'exploitation ;

- Même l'impôt sur les bénéfices a un caractère exceptionnel car il n'est dû que s'il y a bénéfice (hors l'impôt forfaitaire....) alors que les impôts capitalisés (taxe professionnelle, par exemple....) sont dus quel que soit le niveau du résultat.

Par formule, EBE = VA

+ Subvention d'exploitation

- Impôt et taxes

- Charges du personnel


· La capacité d'autofinancement (CAF)

La CAF d'une entreprise correspond aux ressources internes dégagées au cours de l'exercice. Ces ressources serviront non seulement à renouveler, à améliorer et à renfoncer les immobilisations, mais aussi à accroitre les stocks et les crédits clients.

De surcroit, la CAF peut être utilisé pour payer les dividendes aux actionnaires.

La CAF et l'autofinancement sont deux choses différentes. La différence provient de la prise en compte ou non des dividendes.

L'autofinancement représente ce qui reste à l'entreprise après la rémunération de ses partenaires: Etat, Personnel, Prêteurs, Actionnaires, tandis que la CAF se situe avant la distribution des dividendes.

CAF = Résultat de l'exercice

+ Dotation aux amortissements et provisions

- Reprise sur amortissements et provisions

- Quote-part des subventions d'équipement virée au compte de résultat

+ Valeur nette comptable des éléments d'actif cédés

- Produit de cession 

Comme l'autofinancent est obtenu après prise en compte des dettes et charges de l'entreprise, il est de ce fait une ressource qui reste à la disposition de l'entreprise à LT, accroissant ainsi la faculté d'emprunt et garantissant la croissance surtout pour les entreprises qui n'ont pas de faculté d'accès au crédit de marché financier.

La CAF est la capacité dont dispose une entreprise pour faire face à ses engagements : remboursement des dettes, le renouvellement de l'outil de production, etc.

Section 2. Cadre opératoire

L'objectif principal de toute entreprise est la recherche du profit. En menant bien ses activités, l'entreprise espère générer un résultat positif. Si celui-ci n'est pas atteint, l'entreprise risquerait de fermer ses portes.

L'analyse de la deuxième section sera faite à travers la notion d'entreprise publique et la privatisation.

2.1. Notion d'entreprise publique

L'entreprise publique est avant tout une entreprise. Au sens général du terme, une entreprise est une unité de production dont la fonction principale est la création des biens et services marchands (BERNARD, Y. /COLLI, J. C., 1989).

Quant à la définition des entreprises publiques, elle est difficile à établir du fait des différences dans tous les pays portant sur leur dimension, leur champ d'activité et les modalités de leur administration. Ceci se comprend dans la mesure où les entreprises publiques sont créées à des fins différentes et dotées de structures qui varient selon l'histoire, l'organisation économique et sociale, l'orientation politique.

Néanmoins, nous pouvons donner quelques unes des définitions proposées par les auteurs :

-Selon BAUCHER, P. (1983), l'entreprise publique est une entreprise possédée à majorité par l'Etat ou une collectivité publique décentralisée, dans laquelle la puissance publique détient un pourcentage de capital tel que les partenaires privés ne peuvent alors contrôler la firme.

-ROUX, D. (1987) définit quant à lui les entreprises publiques comme « des unités économiques chargées de produire et de vendre des biens et des services marchands dont le capital est possédé majoritairement ou en totalité par l'Etat et dont ce dernier assure la direction.

-Selon NELLY, J. &Shirley, M. (1992), l'expression « Entreprise publique » est utilisée dans son sens le plus large pour désigner toutes les sociétés industrielles et commerciales, mines, services publics, compagnies de transport et intermédiaires financiers sur lesquels l'Etat exerce un certain contrôle.

Il y a lieu d'allonger la liste mais ce que nous constatons de commun dans toutes ces définitions est que l'Etat possède tout ou une partie du patrimoine de l'entreprise ou tout au moins exerce un certain contrôle sur elle.

2.1.1. Analyse du champ de l'étude

L'entreprise publique « ONATEL » sur laquelle va porter notre analyse présente certains volets importants (la mission, les activités et le marché) que nous avons jugés bon de rappeler :


·La mission de l' ONATEL

La mission revêt un caractère plus opérationnel que la philosophie qui à elle seule, pourrait laisser croire qu'il ne s'agit que de philosophie. La mission précise les contours des activités de l'entreprise ; elle rappelle que la mission de l'entreprise n'a pas un caractère universel et la prémunit contre une tentation de trop élargir son champ d'intervention.

Définir la mission de l'entreprise revient à lui faire exprimer non pas seulement ce qu'elle peut faire mais ce qu'elle ne peut pas faire. Donc, la mission pourrait se définir comme la raison d'être de l'entreprise, son métier de base c'est-à-dire le type d'activité et les marchés au delà desquels elle renonce à intervenir.

Alors si nous essayons de rester dans le cadre de l'ONATEL, celui-ci a pour objet :

- La construction des réseaux publics, leur exploitation et leur entretien ;

- La construction et l'entretien des installations de télécommunication lui autorisé par la loi.

Il peut prendre toute participation directe ou indirecte dans toute opération présentant un intérêt quelconque pour le développement des télécommunications.


·Les activités de l'ONATEL

Les principales activités de l'ONATEL sont orientées vers la construction, l'exploitation et la maintenance des réseaux publics des télécommunications autorisés par la loi à savoir le réseau fixe, le réseau de transmission des données, le réseau mobile GSM, l'internet et le réseau de téléphonie rurale ainsi que la vente des services fournis par ces mêmes réseaux.

Pour satisfaire aux besoins toujours croissants de la clientèle, l'ONATEL a mis en place des réseaux modernes de haute performance technique qui offrent les services suivants : téléphonie fixe, téléphonie mobile, services internet, services de publiphone, services de transmission de données par paquets X25, services de prépaiement, messagerie vocale pour réseau fixe et mobile, téléphonie rurale, services RNIS (Réseau Numérique à Intégration de Services), services à valeur ajoutée fournis par le central téléphonique ( appels en instance, conférence à trois, identification du numéro appelant, appels restreints, etc.)

Ajoutons qu'à l'ONATEL jusqu'en 2007 certains projets étant programmés : l'informatisation de l'office, l'internet, le réseau Wireless qui interconnecterait 163 télé centres communautaires dans le pays pour améliorer la téléphonie rurale ainsi qu'une réhabilitation de réseau câble qui permettra la création de nouveaux abonnés.


·Le marché de l'ONATEL

Selon le rapport d'activités, exercice 2005, l'ONATEL est parvenu à diversifier les produits et les services qu'il offre sur le marché. Ce dernier est constitué des catégories d'abonnés représentées par les ménages nationaux, le gouvernement, les ménages étrangers, les ambassades et les missions diplomatiques, les sociétés paraétatiques, les sociétés privées, les banques et assurances et les cabinets publics.

Les produits commercialisables par l'ONATEL sont les appareils téléphoniques, analogiques et numériques, les appareils fax, le MODEM numérique, les cartes prépayées pour le réseau fixe, le câblage d'immeuble, les appareils mobiles, les cartes SIM, les cartes de recharge, etc.

Ajoutons enfin que l'ONATEL opère dans une économie de marché et sa production est rémunérée par un prix qui ne doit pas obligatoirement couvrir les charges de son activité. L'objectif de son profit est tempéré par l'action sociale imposée par les besoins de la collectivité.

2.1.2. Les principales causes d'inefficacité d'entreprise publique

L'entreprise et la gestion sont indissociables dans la mesure où la gestion a pour rôle d'organiser et de contrôler de manière organisée le fonctionnement de l'entreprise.

La gestion apparait donc comme l'ensemble des procédures mises en oeuvre pour améliorer le processus de création de la valeur de manière à assurer la pérennité de l'entreprise.

Dans la pratique, des troubles de fonctionnement peuvent affecter les entreprises en permanence. Ces perturbations peuvent avoir des origines diverses :

- La nomination des dirigeants : il est souvent constaté des tendances à de nominations un peu subjectives au niveau des directions générales, commerciales, techniques, financières des SPP (dirigeants désignés par Décret).

Certains critères biaisent le recrutement des ressources humaines capables d'assurer un management adapté à la nécessité de compétitivité de ces entreprises. Il s'agit notamment de relation d'affinité de différentes formes telles que les partis politiques, l'origine (la colline), les amitiés scolaires, la parenté, les affaires communes, ... pour ne citer que quelques exemples. La conséquence c'est le choix parfois des dirigeants incompétents dont le temps d'apprentissage fait perdre du temps à l'entreprise (apprentissage souvent gêné par le complexe de supériorité) et peut même limiter les initiatives de développement et générer des conflits internes ;

- La lourdeur de la gestion étatique : dans la sphère étatique, les structures sont multiples et trop hiérarchisées. Il s'en suit de très longues procédures même pour des activités assez simples. L'exemple frappant est la procédure de décaissement pour une dépense de fonctionnement dans un service donné ou le paiement d'une facture, le processus peut prendre plusieurs jours, voire même des mois. L'autre cas à signaler est la longueur du processus des marchés publics qui allongent les délais. Le marché peut être conclu et le produit peut arriver au moment où l'utilisateur n'a plus d'opportunité pour tirer profit de la fourniture requise.

- L'incompatibilité entre les diverses décisions prise au sein de l'entreprise ou par la tutelle ;

- Enfin, certaines entreprises maîtrisent mal les normes de gestion, les outils de planification suivi-évaluation de leur gestion avec un contrôle interne souvent inefficace. Le risque est que les responsables risquent de se concentrer sur la gestion journalière de détail et d'oublier de réfléchir en collaboration avec les acteurs directement intéressés sur les stratégies de recherche des performances et de développement. Ce qui se traduit notamment par l'adoption tardive de budget, la tenue de CA adoptant les bilans en dehors des délais légaux, des déficits permanents, des difficultés de faire face à la concurrence, de la faible conquête de nouveaux marchés, de la qualité insuffisante des produits.

Dans la pratique de ces entreprises, l'organisation et les procédures sont formalisées mais la pratique ne respecte pas les écrits. En d'autres termes on agit suivant son gré ou selon les injonctions des supérieurs hiérarchiques et la rentabilité y est le moindre souci, encore moins la rationalité.

2.2. La notion sur la privatisation

La privatisation désigne « Tout transfère d'activité du secteur publique au secteur privé. Il peut s'agir tout simplement du recours au capital privé ou à des experts en gestion pour mener à bien une activité du secteur public » (SUSANE, J., 1992).

Cette définition met en évidence les deux principaux aspects de la privatisation à savoir la privatisation du capital se traduisant par une vente (totale ou partielle) des actions de l'Etat. Le produit de la vente peut servir du paiement de la dette extérieure ou permettre une certaine réduction de l'impôt. Il peut être également utilisé dans l'accroissement des dépenses gouvernementales.

Quant à la privatisation de gestion (ou transfert de gestion), ce n'est que l'exploitation qui est confiée au(x) privé(s) pour une durée déterminée et dans les conditions déterminées par un contrat conclu entre l'Etat (propriétaire de l'entreprise) et l'exploitant.

La privatisation d'entreprise publique ne peut réussir que dans le cas où ces dernières se révèlent viables et potentiellement rentables.

Les méthodes de privatisation sont nombreuses mais il ya lieu de les regrouper comme indiqué ci-haut en deux grandes catégories :

- La privatisation du capital 

- Les transferts de gestion.

CONCLUSION PARTIELLE

Au cours de ce premier chapitre, il était question de présenter une revue de la littérature de notre thème choisi des performances financières d'une entreprise publique en voie de privatisation. Partant de cela, nous avons mis en exergue deux principales sections entre autres le cadre théorique sur la notion de performance et celui de l'étude.

S'agissant de la première section, nous avons parlé de la notion de performance alors que dans la seconde section, celle de l'entreprise publique et enfin celle de la privatisation.

Dans le deuxième et troisième chapitre, il s'agira de procéder à une analyse des performances financières de l'ONATEL sur une période allant de 2004 à 2008.

CHAP II. ANALYSE DE L'EQUILIBRE FINANCIER A L'AIDE DE LA

STRUCTURE DES BILANS

II.1. Introduction

L'ONATEL comme toute autre entreprise publique est une entité juridique et économique. Il possède ses propres capitaux, signe ses propres contrats toujours par l'intermédiaire de ses dirigeants. Il entretient aussi des rapports avec ses différents partenaires : Etat, clients, fournisseurs, salariés, banques etc.

C'est pourquoi une gestion rigoureuse de l'entreprise nécessite de connaitre certaines données chiffrées qui sont fournies par la comptabilité.

Ainsi donc, nous allons analyser la situation de l'entreprise en comparant les éléments qui composent le bilan.

Ce dernier est de deux blocs :

a) Le bloc actif qui comprend :

- Les actifs immobilisés nets ;

- Les AC

b) Le bloc passif qui comprend :

- Les capitaux permanents ;

- Les dettes à CT.

Section I. Présentation des postes du bilan et sa structure

Pour entamer la présentation des postes du bilan et de sa structure, nous allons commencer par parler de la notion de bilan.

Selon PIGET, P. (1998), le bilan se définit comme un résumé de la situation patrimoniale d'une entreprise qui comprend à l'actif tous les biens et créances dont elle est propriétaire, et au passif ses dettes. Les emplois forment l'actif de l'entreprise et on distingue les emplois permanents ou les actifs immobilisés (immobilisations corporelles, frais et valeurs incorporels immobilisés, les immobilisations en cours) des emplois temporaires ou actifs circulants (valeurs totales des immobilisations, valeurs réalisables à CT).

L'ensemble des ressources est appelé passif, il se composé de capitaux propres (capital social, dotation capitalisée) et capitaux empruntés (dettes à L et MT, dettes à CT).

Cette présentation se fait sous la forme d'une égalité qui traduit l'équilibre des emplois et des ressources et décrit le patrimoine de l'entreprise avec ses éléments d'actif et de passif.

Tableau n° 1 : Présentation générale des postes du bilan

Actif (Emplois)

Passif (Ressources)

-Frais et valeurs incorporelles immobilisés

- Immobilisations corporelles

- Immobilisations en cours

- Autres valeurs immobilisées

- Valeur totale des immobilisations

- Valeurs réalisables à CT

- Comptes de régularisation-Actifs

- Valeurs disponibles

- Capitaux propres

- Subventions d'équipements reçus

- Dettes à L et MT

- Provision pour pertes et charges

- DCT

- Comptes de régularisation Passifs

- Résultat de l'exercice

Source: PIGET, P., Gestion financière de l'entreprise, Economica, Paris, 1998, P2. 

Selon LAVAUD, R. (1997), le bilan est un document comptable de synthèse qui donne à un moment donné une photographie de l'entreprise.

Autrement dit, c'est un état de ce que l'entreprise possède (Actif) et de ce qu'elle doit (Passif).

1.1. Présentation des postes d'actif

L'actif du bilan représente l'ensemble des biens que l'entreprise possède. L'analyse de ces éléments sera faite selon leur degré de liquidité croissante, c'est-à-dire la rapidité avec laquelle ces éléments se transforment en monnaie. Ces éléments peuvent être regroupés en deux grandes masses dont l'une est l'ensemble d'éléments d'actifs immobilisés et l'autre l'ensemble d'éléments d'actifs circulants.

Tableau n°2 : Evolution des postes d'actif de l'ONATEL (montants en FBU)

Années

Libellés

2004

2005

2006

2007

2008

Actifs immobilisés(1)

1 884 648 611

19 370 747 205

17 157 965 493

17 921 372 524

26 020 359 379

Valeurs d'expl.(2)

Valeurs réal. (3)

Valeurs dispo. (4)

1 380 483 011

7 129 829 347

880 956 235

1 456 442126

7 545 894 501

1 068 159 766

1 640 795 237

7 668 736 687

2 409 937 183

1 794 020 849

10 095 026 803

2 495 052 839

1 771 991 961

9 200 517 467

4 246 754 911

TOTAL ACTIF (1+2+3+4)

21 275 917 204

29 441 243 598

28 877 434 600

32 305 473 015

41 239 623 718

Source : Etabli par les auteurs à partir des bilans de l'ONATEL

1.1.1. Les valeurs immobilisées

Les immobilisations correspondent aux biens et aux créances de l'entreprise qui ont pour vocation à rester de façon durable dans le patrimoine de l'entreprise.

Les immobilisations nettes traduisent la valeur d'acquisition des immobilisations déduites des amortissements.

Les immobilisations de l'ONATEL se subdivisent en immobilisations corporelles, en immobilisations incorporelles et en immobilisations financières. Ces valeurs s'élevaient à 1 884 648 611 en 2004 et à 26 020 359 379 en 2008.

1.1.2. Actifs circulants(AC)

L'AC est constitué par des éléments de l'actif dont la perpétuelle rotation ou le perpétuel renouvellement, constitue la réalisation de l'objectif même de l'entreprise. Ils se transforment en disponibilité beaucoup plus rapidement que les immobilisations. A l'ONATEL, il est constitué par des valeurs d'exploitation, des valeurs réalisables et des valeurs disponibles.


· Les valeurs d'exploitation

A l'ONATEL, ces valeurs sont essentiellement constituées de stocks en magasin et/ou en cours de route pour les commandes non encore livrées. De ce fait, il est évident que leur poids dans le total de l'actif soit négligeable du fait de la nature même des activités de l'office. Les stocks en magasin ne sont enfin de compte que des biens et fournitures nécessaires à l'exploitation comme les pièces de rechange, des matières et fournitures à consommer.

Néanmoins, l'on peut remarquer que globalement, les valeurs d'exploitation ont connu une augmentation sur toute la période d'étude en passant de 1 380 483 011 en 2004 à 1 771 991 961 en 2008, soit un accroissement de 28%. Cette évolution justifie l'objectif de tout manager financier qui est de maximiser la valeur ou la richesse de l'organisation.


· Les valeurs réalisables

Les valeurs réalisables qui peuvent aussi avoir la dénomination des tiers débiteurs, sont constituées par les éléments suivants : les clients, le compte de personnel, les administrations étrangères, les débiteurs divers, les frais payés d'avance, l'Etat et organismes publics, aussi que le compte de régularisation de l'actif. Elles ont passé initialement de 7 129 829 347 en 2004 à 9 200 517 467 en 2008.


· Les valeurs disponibles

Appelés également soldes financiers débiteurs, il s'agit des comptes banques, ccp, caisse, mouvement de fonds et le compte régie et accréditifs. L'ONATEL disposait 880 956 235 en 2004, avec l'année 2008 s'est retrouvé avec 4 246 754 911.

1.2. Présentation des postes du passif

Les postes du passif sont composés de toutes les ressources financières qui permettent de financer les éléments de l'actif.

Selon SOLMIC, B. (1980), « Le passif du bilan est le répertoire de l'ensemble des dettes de l'entreprise rangées par ordre d'exigibilité croissante c'est-à-dire le temps durant lequel on dispose des fonds avant l'échéance de leur remboursement.

Le tableau des bilans successifs de l'Office (que nous allons mettre en annexes) fait ressortir une classification des éléments du passif en deux grandes catégories, à savoir : les capitaux permanents (Les capitaux propres et les dettes à L et MT) et les dettes à CT.

Tableau n°3 : Evolution des postes du passif (montants en FBU)

Années

Libellés

2004

2005

2006

2007

2008

Capitaux permanents(1)

17 013 989 429

22 708 133 415

19 949 194 968

19 145 297 673

24 070 547 521

Dettes d'exploitation(2)

Dettes financières(3)

4 261 927 775

-

6 586 162 584

146 967 599

8 928 239 632

-

13 160 175 342

-

17 169 076 197

-

TOTAL PASSIF (1+2+3)

21 275 917 204

29 441 243 598

28 877 434 600

32 305 473 015

41 239 623 718

Source : Etabli par les auteurs à partir des bilans de l'ONATEL de 2004 à 2008

1.2.1. Les capitaux permanents

Les capitaux permanents de l'ONATEL sont constitués par des capitaux propres que des dettes à L et MT. Les capitaux propres pour une entreprise publique sont des ressources qui sont laissées de façon durable à la disposition de l'entreprise et qui sont constituées des apports initiaux des associés, ainsi qu'une fraction du surplus monétaire ou provisions. Dans une entreprise publique, ces capitaux propres représentent les fonds que l'Etat met à la disposition de l'entreprise, ainsi que les réserves et provisions. Les capitaux propres de l'ONATEL en tant qu'entreprise parastatale sont constitués par le capital initial provenant des fonds de l'Etat, les subventions de l'Etat, etc.

Quant aux dettes à L et MT de l'office, elles sont composées par des emprunts contractés à l'Etat, par la caution des clients, etc. Rappelons que ces dettes ont une échéance qui est supérieur à un an.

On peut remarquer du tableau ci-dessus que les capitaux permanents ont augmenté durant la période d'étude, ils ont passé de17 013 989 429 en 2004 à 24 070 547 521 en 2008.

1.2.2. Les dettes à CT

Les dettes à CT sont toutes celles dont l'échéance est à moins d'un an. Elles deviennent rapidement exigibles et leurs échéances doivent coïncider avec l'obtention des disponibilités procurées par le cycle des capitaux circulants.

Les dettes à CT de l'ONATEL se composent des comptes fournisseurs, Etat et organismes nationaux et étrangers, les chèques à payer ainsi que las administrations et confrères. En dessous de ceci, il y a enfin le compte de régularisation de gestion. De 2004 à 2008, ce poste a subi une augmentation. Il a passé de 4 261 927 775 en 2004 à 17 169 076 197 en 2008

Section II. Etude de l'équilibre financier

L'analyse financière du patrimoine de l'entreprise repose sur l'étude de sa solvabilité, c'est-à-dire sa capacité à couvrir ses dettes exigibles à l'aide de ses actifs liquides.

Le bilan comptable est l'outil de base pour analyser la structure financière de l'entreprise.

Cependant, il est nécessaire de retraiter les éléments constitutifs du bilan comptable pour permettre une analyse de la liquidité du bilan et de la solvabilité de l'entreprise.

Le bilan financier s'établit à partir du bilan comptable après affectation du résultat. Toutefois, certaines corrections doivent être effectuées de manière à classer les éléments de l'actif et du passif en quatre masses homogènes significatives et les ressources en quatre masses homogènes significatives.

A. Les masses

L'entreprise dispose des actifs dont le délai de transformation en monnaie est plus au moins long:

Actifs à plus d'un an ;

Actifs à moins d'un an.

Ces actifs servent à faire face aux passifs plus au moins exigibles:

Passifs à plus d'un an;

Passifs à moins d'un an.

Les postes de l'actif sont évalués à leur valeur actuelle nette.

Le passif à plus d'un an comprend :

- Les capitaux propres représentant la valeur patrimoniale de l'entreprise ou l'actif net ;

- Les dettes exigibles à plus d'un an.

Actif ou emplois

Passif ou Ressources

Actif réel net à plus d'un an

-Actif Immobilisé net

- Actif circulant à plus d'un an

- Charges constatées d'avance à plus d'un an

Passif réel à plus d'un an

- Capitaux propres

- Provisions à plus d'un an

- Dettes à plus d'un an

- Produits constatés d'avance à plus d'un an

Actif réel net à moins d'un an

- Stocks et en-cours

- Créances à moins d'un an

- Disponibilités + Valeurs mobilières de placement

Passif réel à moins d'un an

- Dettes financières à moins d'un an

- Dettes non financières à moins d'un an

- Provision à moins d'un an

Source : GRANDGUILLOT, B. &F., Analyse financière, 13è édition, Gualino, 2009-2000, P.79.

B. Les retraitements

Le bilan comptable subit plusieurs retraitements afin d'établir le bilan financier :

1) Reclasser les créances et les dettes selon leur échéance.

2) Intégrer les éléments hors bilan c'est-à-dire les plus ou moins values latentes pour déterminer la valeur vénale des postes concernés, les effets escomptes non échus (effets de commerce remis en banque avant la date d'échéance) et les impôts latents relatifs aux subventions d'investissement et aux provisions réglementées.

3) Eliminer certains postes du bilan comptable dont la valeur vénale est nulle et considérés comme de l'actif fictif. Il s'agit entre-autre des frais d'établissement, de fonds commercial, des primes de remboursement des emprunts et des charges à répartir sur plusieurs exercices (les frais d'émission d'emprunt, frais de publicité légale, etc.)

Tableau n°4 : Présentation des bilans condensés de l'ONATEL de 2004-2008 (montants en FBU)

Années

Libellés

2004

2005

2006

2007

2008

ACTIF

Actifs immobilisés(1)

1 884 648 611

19 370 747 205

17 157 965 493

17 921 372 524

26 020 359 379

Valeurs d'expl.(2)

Valeurs réal. (3)

Valeurs dispo. (4)

1 380 483 011

7 129 829 347

880 956 235

1 456 442126

7 545 894 501

1 068 159 766

1 640 795 237

7 668 736 687

2 409 937 183

1 794 020 849

10 095 026 803

2 495 052 839

1 771 991 961

9 200 517 467

4 246 754 911

TOTAL ACTIF (1+2+3+4)

21 275 917 204

29 441 243 598

28 877 434 600

32 305 473 015

41 239 623 718

PASSIF

Capitaux permanents(1)

17 013 989 429

22 708 133 415

19 949 194 968

19 145 297 673

24 070 547 521

Dettes d'exploitation(2)

Dettes financières(3)

4 261 927 775

-

6 586 162 584

146 967 599

8 928 239 632

-

13 160 175 342

-

17 169 076 197

-

TOTAL PASSIF (1+2+3)

21 275 917 204

29 441 243 598

28 877 434 600

32 305 473 015

41 239 623 718

Source : Etabli par les auteurs à partir des bilans de l'ONATEL de 2004 à 2008

2.1. Le Fonds de roulement (FR)

Tel que l'écrit CHARREAUX, G. (1992), la notion de FR est essentiellement axée sur l'équilibre financier qui dit « Parmi les éléments caractéristiques de la situation financière d'une entreprise, le FR est très certainement le plus souvent cité car il apparait à juste titre comme le meilleur moyen d'apprécier l'équilibre financier de l'entreprise considérée».

Bien que cette notion de FR ait été considérée pendant très longtemps tant par les praticiens que par les théoriciens comme une notion clé de la finance de l'entreprise, elle est depuis quelques années au centre de quelques controverses qui portent aussi bien sur son importance que sur l'utilité de son maintien (CONSO, P., 1978).

Pour ce qui est de son importance, les controverses sont basées sur le fait que le FR donne une mesure globale du bilan sans renseignements concrets sur les flux financiers ou les flux réels qui ont constitué ces capitaux.

Quant à son maintien, nous savons que le FR est une garantie de solvabilité, cependant, il affecte le résultat de l'entreprise car la détention d'une encaisse de sécurité est porteuse de coût.

2.1.1. Calcul et évolution du FR

Le FR peut être calculé soit en haut ou en bas du bilan.

En haut du bilan, il est égal à la différence entre les ressources permanentes et les actifs fixes.

En bas du bilan, il égal à la différence entre les AC et les DCT.

Selon les deux modalités de calcul du FR, aboutissant par ailleurs aux mêmes résultats, il convient de constater qu'une entreprise ne possède un FR positif(ou négatif) que dans la mesure où les immobilisations nettes n'absorbent pas(ou absorbent) la totalité de ses capitaux permanents d'une part, et que les DCT sont inférieurs(ou supérieurs) à l'AC.

Le tableau suivant montre l'importance et l'évolution du FR de l'ONATEL sur la période de 2004 à 2008 comparativement aux principales masses financières.

Le FR positif indique un excédent des ressources permanentes à la disposition de l'entreprise après le financement des AC pouvant être utilisés pour financer d'autres besoins de l'entreprise notamment le cycle d'exploitation.

Le FR négatif implique qu'il y a manque des ressources de longue durée pour financer les actifs fixes et que ceux-ci sont en partie financés par les ressources à CT.

Tableau n°5 : Evolution du FR de l'ONATEL de 2004-2008 (montants en FBU)

Années

Libellé

2004

2005

2006

2007

2008

HAUT DU BILAN

CP(1)

AI(2)

17 013 989 429

11 884 648 611

22 708 133 415

19 370 747 205

19 949 194 968

17 157 965 493

19 145 297 673

17 921 372 524

24 070 547 521

26 020 359 379

FR (1 - 2)

5 129 340 818

3 337 566 210

2 791 229 475

1 223 925 149

(2 050 188 142)

BAS DU BILAN

AC(3)

DCT(4)

9 391 278 593

4 261927 775

10 070 496 393

6 733 130 183

11 719 469 107

8 928 239 632

14 384 100 491

13 160 175 342

15 219 264 439

17 169 076 197

FR (3 - 4)

5 129 340 818

3 337 566 210

2 791 229 475

1 223 925 149

(2 050 188 142)

Source : Construit par nous-mêmes à partir du tableau n°4

La structure du FR de l'ONATEL est relativement bonne pour la période allant de 2004-2007 car il est positif sauf en 2008 où le FR est négatif. Cette situation est due à un surinvestissement surtout aux postes : « Autres immobilisations corporelles en cours » et « Avances et acomptes sur commande d'immobilisation en cours » comparativement aux autres années de notre analyse. En sois, la situation de 2008 n'est à elle seule mauvaise. L'augmentation de ces immobilisations est par conséquent très forte, d'où la diminution parallèle des ressources permanentes (du fait de l'importance des investissements). Cette situation traduit pour l'année 2008 une insuffisance en fonds de roulement. Cependant, cette insuffisance en fonds de roulement se régularisera d'elle-même l'année suivante par le biais d'une augmentation de bénéfices.

Si ce n'est pas le cas, la situation de l'Office se révélera plus délicate et plus risquée car il aura de problèmes des liquidités.

Nous remarquons que d'une façon générale le FR a connu une diminution mais positive à l'ordre de 60% durant toute la période.

Nous allons étudier les ratios relatifs au FR, apprécier le niveau des BFR et celui de la TRE l'un après l'autre afin de pouvoir porter un jugement sur la structure financière de l'office.

2.1.2. Les ratios relatifs au FR

2.1.2.1. Ratio de financement des immobilisations

Il se mesure en rapportant les immobilisations nettes aux capitaux permanents (Capitaux permanents/Immobilisation).

Ce rapport montre dans quelle mesure les immobilisations nettes sont financées par les capitaux permanents.

Si ce ratio est supérieur à 1, il correspond à un FR positif et donc à un équilibre financier soutenu.

En revanche, s'il est inférieur à 1, il correspondra à un déséquilibre financier et une politique de financement doit être adoptée pour éviter ce risque.

Si ce ratio est égal à 1, le FR est nul.

Le tableau suivant montre l'évolution du ratio de financement des immobilisations de l'ONATEL.

Tableau n°6 : Ratio de financement des immobilisations de l'ONATEL (montants en FBU)

Années Libellé

2004

2005

2006

2007

2008

Capitaux permanents(1)

17 013 989 429

22 708 133 415

19 949 194 968

19 145 297 673

24 070 547 521

Immobilisations(2)

11 884 648 611

19 370 747 205

17 157 965 493

17 921 372 524

26 020 359 379

Ratio (1)/(2)

1.43

1.17

1.16

1.07

0.93

Source : Etabli à partir des données du tableau n°4

Il faut remarquer à partir de ce tableau que le problème de déséquilibre financier est exclu pour les quatre premières années. Donc l'office a assez de fonds pour faire face à ses engagements. L'avantage de cet équilibre financier est d'ailleurs renforcé par l'évolution croissante du FR de l'office.

Pour l'année 2008, le ratio est inférieur à 1. Il correspond à un déséquilibre financier, ce qui veut dire que l'office a un problème de liquidité. D'où il faut recourir à l'emprunt à L et MT.

2.1.2.2. Le ratio des AC par les capitaux permanents (CP) de l'Office

Ce ratio est donné par le rapport du FR sur les AC. Il indique le financement stable des actifs de roulement c'est-à-dire participant au cycle d'exploitation de l'entreprise.

Tableau n°7: Ratio des AC par les CP (montants en FBU)

Années Libellé

2004

2005

2006

2007

2008

FR(1)

5 129 340 818

3 337 566 210

2 791 229 475

1 223 925 149

(2 050 188 242)

AC(2)

9 391 278 593

10 070 496 393

11719469107

14 384 100 491

15 219 264 439

Ratio (1)/(2)

0.55

0.33

0.24

0.09

(O.13)

Source : Construit par les auteurs à partir du tableau n°2 et n°5

Comme l'indique le tableau ci-haut, ce ratio est positif, ce qui veut dire que l'office a dégagé un FR important pour financer les AC sauf en 2008 où le FR est négatif.

Ce FR négatif est dû à un surinvestissement des postes « Autres immobilisations en cours » et « Avances et acomptes sur commande d'immobilisations en cours »

Après l'analyse du tableau n°6 et n°7, nous constatons que d'une façon générale les ratios relatifs au FR demeurent positifs ce qui signifie que les AC sont financés par les CP sauf en 2008 où l'on a constaté que l'office à un problème de liquidité.

Nous allons compléter l'analyse du FR par les BFR afin de voir si le cycle d'exploitation est financé par le FR ou pas.

2.2. Les Besoins en Fonds de Roulement (BFR)

Les BFR correspondent à la part des emplois du cycle d'exploitation qui n'est pas couvert par des ressources de même nature et qui doit être financées par des ressources complémentaires (BANDEREMBAKO, D. cité par NIZIGIYIMANA, M. G., 1997).

Cette notion de BFR est étroitement liée à celle du FR, mais la notion du BFR se rapporte au cycle d'exploitation, donc à CT.

2.2.1. Calcul du BFR

Le BFR est l'élément clé de la gestion financière du cycle d'exploitation. Il exprime les besoins nés de financement provenant des opérations liées au cycle d'exploitation. En ce sens, il peut être défini comme la différence entre les actifs d'exploitation et les passifs d'exploitation.

Arithmétiquement, le BFR=Actifs cycliques - Dettes cycliques.

Tableau n°8 : Evolution du BFR de l'ONATEL (montants en FBU)

Années Libellé

2004

2005

2006

2007

2008

Actifs cycliques(1)

8 510 312 358

9 002 336 627

9 309 531 924

11 889 047 652

10 972 509 428

Dettes Cycliques(2)

4 261 927 775

6 586 162 584

8 928 239 632

13 160 175 342

17 169 076 197

BFR (1)-(2)

4 248 384 583

2 416 174 043

381 292 292

(1 271 127 690)

(6 196 566769)

Source : Etabli par les auteurs à partir du tableau n°4

A partir de ce tableau, nous constatons que les BFR vont en décroissant c'est-à-dire ils passent de 4 248 384 583 en 2004 à (6 196 566 769) en 2008 soit une diminution de 46%.

De 2004 à 2006, le BFR est positif. Cela s'explique par le fait que les DCT ne parviennent pas à financer totalement les AC. De 2007 à 2008, le BFR est négatif. Ceci s'explique par le fait que les ressources cycliques excèdent largement les besoins ressentis en cycle d'exploitation. Cet excédent des ressources constitue non pas des emplois nets mais comme des ressources nettes de valeurs.

2.3. La trésorerie (TRE)

Selon Meunier, H. (1987), la TRE « Est la différence (à une date déterminée) entre les ressources mises en oeuvres pour financer l'activité d'une entreprise et les moyens entrainés par cette dernière».

En effet, la TRE peut être positive, soit négative.

- Si elle est positive, l'équilibre financier est satisfaisant. Cela signifie que l'encaisse reste toujours positive après le règlement de toutes les dettes exigibles.

- Si elle est négative, il y a un déséquilibre financier ce qui signifie que l'entreprise aura des problèmes à régler ses dettes à l'échéance.

Ajoutons que la TRE négative présente une situation précaire car il n'existe pas de liquidités pour financer l'activité et les besoins entrainés par cette dernière. Ceci est causé par l'importance des BFR. Ils sont exagérément élevés à tel point que le FR ne peut pas les couvrir.

2.3.1. Calcul et évolution de la TRE

La confrontation entre les BFR et FR nous permet d'obtenir une TRE.

Algébriquement, la TRE = FR - BFR.

La TRE peut-être également obtenue en confrontant les disponibilités et les dettes financières à CT.

De ce cas : TRE= disponibilités - dettes financières à CT.

Tableau n°9 : Evolution de la TRE de l'ONATEL (montants en FBU)

Années

Libellé

2004

2005

2006

2007

2008

FR (1)

5 129 340 818

3 337 566 210

2 791 229 475

1 223 925 149

(2 050 188 142)

BFR(2)

4 248 384 583

2 416 174 043

381 292 292

(1 271 127 690)

(6 196 566769)

TRE (1 - 2)

880 956 235

921 192 167

2 409 937 183

2 495 052 839

4 246 754 911

Source : Etabli par les auteurs à partir des tableaux n°5 et n°8

Ou encore :

Années

Libellé

2004

2005

2006

2007

2008

Disponibilités(1)

880 956 235

1 068 159 766

2 409 937 183

2 495 052 839

4 246 754 911

Dettes financières à CT(2)

-

146 967 599

-

-

-

TRE (1- 2)

880 956 235

921 192 167

2 409 937 183

2 495 052 839

4 246 754 911

Source : Etabli par les auteurs à partir du tableau n°4

Quant le FR est supérieur au BFR, cela signifie que la TRE est positive.

Le tableau ci-dessus nous montre que la TRE est positive sur toute la période de l'étude. Donc, il existe des surplus qui restent sous forme de liquidités pour financer l'activité et les besoins entrainés par cette dernière.

2.3.2. Les ratios relatifs à la TRE

La détermination du degré de liquidité aide de manière importante à saisir et à apprécier le dynamisme financier des éléments constituant le FR.

L'importance et l'analyse de la liquidité et de la TRE peuvent être analysées à travers une série de ratios dont les plus importants sont :

- Le ratio de liquidité générale (RLG) ;

- Le ratio de liquidité réduite (RLR) ;

- Le ratio de liquidité immédiate (RLI).

2.3.2.1. Le ratio de liquidité générale

Les ratios de liquidité sont caractérisés par un ratio de liquidité générale qui indique si l'entreprise peut couvrir ses dettes à CT au moyen des AC. Si ce ratio est inférieur à 1, le FR est négatif. Cela veut dire que l'entreprise a mobilisé des fonds provenant des DCT. S'il est supérieur à 1, les DCT sont moins importantes que l'AC dont dispose l'entreprise. Ainsi, plus le ratio est élevé, plus la liquidité générale est grande et plus l'entreprise se trouve à l'aise. Il se calcule comme suit :

AC

RLG (Current ratio)=

DCT

2.3.2.2. Le ratio de liquidité réduite

Contrairement au ratio précédent qui tient compte des capitaux circulants et des DCT, celui-ci prend en considération tous les actifs participants au cycle d'exploitation de l'entreprise à l'exclusion des valeurs d'exploitation. S'il est supérieur à 1, l'entreprise est capable de payer ses DCT à l'aide de l'encaissement des créances et de la TRE disponible. Il est calculé de la manière suivante :

Valeurs réalisables + valeurs disponibles

RLR (Acid test)=

DCT

2.3.2.3. Le ratio de liquidité immédiate

Il est déterminé par le rapport entre les disponibilités et les DCT. Il exprime la sécurité financière immédiate de l'entreprise. Il est donné par la formule suivante :

Valeurs disponibles

RLI (Quick ratio)=

DCT

Ce ratio montre dans quelle mesure les liquidités de l'entreprise permettent de payer l'ensemble des DCT. Un ratio très important (élevés) accusera fréquemment soit l'encaissement d'emprunts contractés prématurément, soit une lenteur anormale dans l'exécution des travaux d'équipement ou de renouvellement des besoins.

Le tableau suivant nous permet de visualiser les ratios de liquidité de l'ONATEL pendant la période de l'étude.

Tableau n°10 : Evolution des ratios de liquidité (montants en FBU)

Années

Libellés

2004

2005

2006

2007

2008

AC(1)

9 391 268 593

10 070 496 393

11 719 469 107

14 384 100 491

15 219 264 339

Valeurs réalisables et disponibles(2)

8 010 785 582

8 614 054 267

10 078 673 870

12 590 079 642

13 447 272 378

Valeurs disponibles(3)

880 956 235

1 068 159 766

2 409 937 183

2 495 052 839

4 246 754 911

DCT(4)

4 261 927 775

6 733 130 183

8 928 239 632

13 160 175 342

17 169 076 197

RLG (1/4)

2.20

1.50

1.31

1.09

0.89

RLR (2/4)

1.88

1.28

1.13

0.96

0.78

RLI (3/4)

0.21

0.16

0.27

0.19

O.29

Source : Etabli par les auteurs à partir des bilans

Le ratio de liquidité générale de l'Office est, comme le fait ressortir le tableau ci-haut supérieur à 1 les quatre premières années de l'étude. Cela insinue la présence du fonds de roulement positif et que la solvabilité de l'office est assurée par la transformation de son actif circulant en liquidité.

Quant à la dernière année de l'étude, le tableau nous montre que l'ONATEL a mobilisé des fonds étrangers importants comparativement à l'AC. Ce mode de financement comme on l'a dit, place l'Office dans une situation de TRE difficile car elle est très fragilisée par ces lourds engagements financiers.

Le ratio de liquidité réduite, quant à lui, il est proche du ratio de liquidité générale. Ceci s'explique par le fait que les valeurs d'exploitation sont moins importantes si nous essayons de les comparer au total de l'AC. Autrement dit, l'élimination des valeurs d'exploitation du total de l'AC n'a vraiment pas grand impact au calcul du ratio de liquidité réduite. Comme vu dans le tableau ci-haut, ce ratio est en moyenne supérieur à 1. Ceci témoigne que l'Office est capable de payer ses fournisseurs sans pouvoir vendre ses stocks.

Quant au ratio de liquidité immédiate, il est inférieur à 1. Cela implique que l'ONATEL est capable de faire face à ses échéances à l'aide des valeurs disponibles.

2.3.3. Analyse de la solvabilité de l'Office

Au niveau de ce paragraphe, il est question d'étudier la solvabilité de l'Office c'est-à-dire voir si l'actif réel net permet de couvrir l'ensemble des dettes.

Deux ratios permettent d'analyser la solvabilité de l'entreprise.

2.3.3.1. Le ratio d'autonomie financière

Capitaux propres

Ce ratio mesure la capacité de l'entreprise à s'endetter :  

Total des dettes

Plus ce ratio est élevé, moins l'entreprise est endettée. En principe, les capitaux propres doivent couvrir au minimum un tiers des dettes.

DEFOSSE, G. (1994) ajoute que le système bancaire avance le barème suivant :

« R<33% : Zone de surendettement (financement assuré par des fonds étrangers pour plus des deux tiers) ;

33%=R<50% : Zone de vigilance ou d'incertitude ;

50%=R<60% : Zone normale ;

R=60% : Zone d'expansion».

2.3.3.2. Le ratio de solvabilité générale

Ce ratio mesure la capacité de l'entreprise à payer l'ensemble de ses dettes en utilisant ses actifs :

Total actif

Il doit être supérieur à 1.

Total des dettes

Tableau n°11: Evolution de solvabilité de l'Office (montants en FBU)

Années

Libellés

2004

2005

2006

2007

2008

Capitaux propres(1)

7 080 555 855

9 811 540 647

10 549 089 774

11 244 091 971

13 172 885 329

Total actif(2)

21 275 917 204

29 441 243 598

28 877 434 600

32 305 473 015

41 239 623 718

Total des dettes(3)

14 195 361 349

19 629 702 951

18 328 344 826

7 901 205 702

10 897 662 192

Ratio d'autonomie financière (1/3)

0.498

0.499

0.58

1.42

1.21

Ratio de solvabilité générale (2/3)

1.498

1.499

1.58

4.09

3.13

Source : Construit par les auteurs à partir du tableau n°4

Pour l'autonomie financière, on peut dégager du tableau ci-haut une orientation de l'ONATEL vers une indépendance financière. Quoique ce ratio est un inférieur à 1 (2004 à2006) nous constatons que les capitaux propres financent les 1/ 3 des dettes à l'ordre de plus de 33%. Si nous considérons ce ratio durant les cinq ans d'étude, nous constatons que les ressources propres représentent en moyenne 83.4% des dettes, ce qui est satisfaisant.

Quant à la solvabilité générale, nous constatons d'après le tableau que le ratio est supérieur à 1 et continue à croitre durant toute la période de l'étude, ce qui justifie une amélioration de la situation financière de l'Office. Autrement dit, l'Office est solvable sur toute la période d'étude. Sa solvabilité lui permet d'être crédible envers ses fournisseurs et envers les bailleurs.

CONCLUSION PARTIELLE

Au cours du deuxième chapitre, nous avons fait une analyse des différents postes du bilan, de l'équilibre financier et une analyse de la liquidité et de la solvabilité de l'Office par la méthode des ratios. Cette analyse a été facilitée par la mise à notre disposition des états financiers de l'ONATEL.

Au niveau du bilan, le constat est que les postes d'actif et du passif ont augmenté sur toute la période de l'étude.

Concernant l'équilibre financier, nous pouvons facilement affirmer que l'équilibre financier est atteint car le FR est excédentaire durant toute la période sous étude sauf en 2008 où le FR est déficitaire suite à un surinvestissement au poste d'actif immobilisé.

Le FR excédentaire signifie que l'Office dispose assez de ressources permanentes capable de financer la totalité des immobilisations. Le FR déficitaire ne signifie pas un mauvais signe pour l'Office car il a entrepris une phase d'investissements massifs. Cependant, cette insuffisance en fonds de roulement se régularisera d'elle-même l'année suivante par le biais d'une augmentation de bénéfices. Quant au BFR et à la TRE, ceux-ci affichent des résultats satisfaisants sauf que les BFR des trois premières années se faisaient sentir, ce qui témoigne de la présence de l'équilibre financier.

Cette atteinte de l'équilibre financier est aussi témoignée par le calcul des différents ratios relatifs au FR et à la TRE qui nous montre que l'Office est capable de rembourser l'ensemble de ses DCT.

Enfin, l'analyse de l'autonomie financière et de la solvabilité nous permet d'affirmer que respectivement l'ONATEL est autonome en montre les ratios d'autonomie financière (ils sont supérieurs à 33% des dettes qui est le seuil minimum exigé) et est solvable car les ratios de solvabilité sont supérieur à 1.

Le dernier chapitre qui traitera les soldes caractéristiques de gestion et l'analyse de la rentabilité par la méthode des ratios va nous permettre de faire une analyse approfondie des performances financières de l'ONATEL.

CHAP III : ESSAI D'EVALUATION DES PERFORMANCES FINANCIERES

DE L'ONATEL

3.1. Introduction

Au cours du deuxième chapitre, nous avons analysé l'équilibre financier à l'aide des indicateurs significatifs de l'équilibre financier tels que le FR, le BFR et la TRE, la liquidité et la solvabilité. Toutefois, cette analyse ne permet pas à elle seule de porter un jugement fiable sur les performances de l'entreprise. C'est pour cette raison que nous allons compléter cette analyse par l'étude de la rentabilité.

La rentabilité est un concept fondamental voire indispensable dans la mesure où l'existence d'une activité de l'entreprise en dépend. « Le succès ou l'échec d'une entreprise est apprécié à travers son aptitude à honorer ses dettes et à faire des bénéfices » (BOULOT, J. L., 1978).

La rentabilité est aussi un concept essentiel en matière de gestion d'entreprise, et par conséquent en matière d'analyse.

Etudier la rentabilité d'une entreprise revient en quelque sorte d'apprécier son aptitude à générer des profits. La rentabilité est le témoin principal de la performance financière d'une entreprise.

Le bénéfice ou la perte est le résultat de toutes les charges et de tous les produits effectués au sein de l'entreprise. D'où la recherche du profit doit être une préoccupation majeure de tout agent économique qui cherche sa pérennité et sa croissance. Selon GORE, F. et DUPOUT (1975) : « Une entreprise n'est rentable que dans la mesure où les revenus qu'elle procure lui permettent d'assurer la rémunération des capitaux investis et l'expansion de son potentiel économique ».

MOISSON, M. (1962) ajoute en ce qui le concerne que « Avoir une entreprise rentable est un devoir essentiel pour le chef d'entreprise ».

Cependant, « Etre en difficulté de TRE n'est pas un symptôme qui permet de juger de la rentabilité ou de la non rentabilité de l'entreprise. Une fausse rentabilité apparente, peut se dégager d'un bilan ou d'un compte d'exploitation établi avec honnêteté intégrale et le respect le plus scrupuleux de la législation et de la technique comptable » (MOISSON, M. 1962).

Il est donc important pour le chef d'entreprise de connaître si son entreprise est réellement rentable ou pas. Cette information est également utile pour les différents partenaires de l'entreprise tels que les banques et les autres organismes de crédits qui sont très vigilants sur ce point. Ainsi, l'analyse des soldes intermédiaires de gestion va nous permettre d'approfondir l'étude de la rentabilité de l'office déjà entamée.

Les soldes caractéristiques de gestion constituent un outil d'analyse de l'activité et de la rentabilité de l'entreprise (GRANDGUILLOT, B. &F., 2009-2010).

Son calcul nous permet :

- D'apprécier la performance de l'entreprise et la création de richesses générées par son activité ;

- De décrire la répartition de la richesse créée par l'entreprise entre :


· Les salariés;


· L'Etat ;


· Les apporteurs ;


· L'entreprise elle-même ;

- De comprendre la formation de résultat net en le décomposant.

Section 1. Analyse du compte de résultat

Le compte de résultat constitue l'historique de l'activité de l'entreprise au cours de l'exercice (une année).

Il répertorie toutes les charges et tous les produits de l'année. Les charges représentent les flux réels entrant consommés durant l'exercice. A l'inverse, les produits induisent des flux réels sortant. L'entreprise fournit un produit ou un service à des tiers (clients, ...) qui représente un service d'enrichissement.

Pour l'analyse quantitative de l'activité, le document central est le compte de résultat à partir duquel sont calculés les SIG obtenus enfin d'exercice par regroupement successif des produits et des charges de la période.

1. Les soldes intermédiaires de gestion (SIG)

Les SIG constituent la succession articulés des flux issus du compte de résultat. Cet ensemble complet de variables se justifie car le diagnostic financier ne peut se satisfaire du simple solde global du compte de résultat. Le bénéfice net, ou la perte nette, sont le fruit de toutes les charges et de tous les produits de l'exercice. Ce solde net est la somme d'éléments hétérogènes qui relèvent de types d'opérations différentes. Il serait délicat de s'y arrêter car rien à priori ne permet de justifier une comparaison dans le temps dont les éléments sont hétérogènes. Le plan comptable général, dans son système développé, met en évidence sept soldes intermédiaires dont l'objectif est de montrer la genèse du résultat de l'exercice et d'analyser sa composition en procédant à un calcul en cascade.

Parmi ces sept soldes, ceux qui vont nous intéressées sont :

- La valeur ajoutée(VA) ;

- L'excédent brut d'exploitation (EBE) ;

- Le résultat d'exploitation ;

- Le résultat courant avant impôt ;

- Ajoutons à ceux-ci le résultat net à affecter.

1.1. La valeur ajoutée (VA)

« La valeur ajoutée représente la différence entre la production de l'entreprise et les consommations intermédiaires de biens et de services » (LURKIN, P., 1970).

Les consommations intermédiaires représentent la somme des postes « Approvisionnement et marchandises », «Achats », « Variations de stocks » et « Services et biens divers » dans le compte de résultat (GILLET, J. P. ; GINSBURGH, V. ; MICHEL, P. &KHROUZ, F., 1985). La VA par l'entreprise est donc bien ce qu'elle a incorporé en plus dans son produit ou sa prestation de services par rapport aux achats de biens ou services qu'elle a elle-même du faire pour réaliser son activité.

La VA représente la création de richesse qui découle de la mise en oeuvre par l'entreprise de facteurs de production (capital, main d'oeuvre, savoir- faire, etc.). Cette notion a une grande utilité au niveau macro-économique car elle permet en agrégeant la VA des entreprises d'une branche ou d'un secteur, d'en mesurer la contribution à la production nationale.

La VA peut aussi être calculée à partir du compte de résultat en faisant la différence entre le montant des ventes et celui des achats de biens ou services.

Par complémentarité, la VA pourra également être déterminée par la somme des différents revenus distribués ou conservés par l'entreprise. Ces revenus se décomposent en quatre catégories essentielles fonctions de bénéfices concernés:

- Revenus de travail : salaires, appointements, indemnités, commissions, rémunérations des administrateurs, gérants, associés, charges sociales, formation interne, etc.

- Revenus de l'entreprise : amortissements, provisions, mises en réserves, reports, etc.

- Revenus de l'Etat et des collectivités locales : impôts directs et indirects.

- Revenus du capital : dividendes, tantièmes, intérêts d'emprunts, primes de remboursement, etc.

La VA est donc un solde dont le contenu est plus économique que financier.

Tableau n°12 : Evolution de la VA (montants en FBU)

Années

Libellés

2004

2005

2006

2007

2008

MB (1)

9 482 959 150

11 419 557 068

15 404 867 600

18 483 870 135

19 012 472 042

Production (2)

91 338 964

112 055 417

110 952 470

103 231 682

193 255 580

Consommations intermédiaires (3)

3 950 425 951

3 569 392 164

3 994 738 674

6 799 467 624

4 905 207 954

VA (1+2-3)

5 623 922 163

7 962 220 321

11 521 081 396

11 453 170 709

14 300 519 668

Source : Etabli par les auteurs à partir des tableaux des SIG

Plus la VA est forte, plus une entreprise éprouve des facilités à rémunérer toutes les charges d'exploitation.

Au vu de ce tableau, nous constatons que la VA dégagée par l'ONATEL a connu une évolution positive conséquente d'une croissante lente des consommations intermédiaires et celles plus rapide des marges brutes. Elle a continuellement augmenté passant de 5 623 922 163 en 2004 à 14 300 519 668 en 2008, soit un accroissement de 154,28%.

Il convient de rappeler que la VA est destinée à couvrir les différentes charges du personnel, les charges financières, les amortissements, etc.

Si nous tenons en considération par exemple les charges de personnel, le ratio suivant mesure la part qui sert à rémunérer le travail des salariés :

Frais du personnel

.

VA

Le SCEP exige que ce ratio ne dépasse pas 25% pour les entreprises publiques alors que la norme est qu'elle soit généralement inférieure à 30%. Plus ce ratio est élevé, plus l'entreprise connaît des difficultés à pouvoir fonctionner convenablement car dans ce cas, les charges du personnel entraînent une diminution du résultat.

Tableau n° 13 : Evolution de la part des frais du personnel dans la VA (montants en FBU)

Années

Libellés

2004

2005

2006

2007

2008

Frais du personnel (1)

1 790 325 537

2 260 012 933

3 373 922 325

3 622 952 962

4 165 788 866

VA (2)

5 623 922 163

7 962 220 321

11 521 081 396

11 453 170 709

14 300 519 668

Ratio (1)/(2)

31,83%

28,38%

29,28%

31,63%

29,13%

Source : Etabli par nous-mêmes à partir des tableaux des SIG

D'après le tableau ci-dessus, nous constatons que la VA dégagée par l'office parvient à rémunérer toutes les charges du personnel pour toute la période sous étude.

Le ratio « Frais du personnel/VA » a connu un niveau relativement stable et que nous estimons acceptable durant les cinq ans d'examen.

1.2. L'excédent brut d'exploitation (EBE)

« L'EBE est solde particulier qui représente le surplus créé par l'exploitation de l'entreprise après rémunération du facteur de production travail et des impôts liés à la production.

Il représente un solde ouvert aux autres parties prenantes de l'entreprise (Prêteurs, actionnaires, entreprise elle-même pour son développement...).

L'EBE est mesuré avant les décisions d'amortissement et les charges financières qui découlent des choix de financement de l'entreprise. En ce sens, il est vraiment « Brut », ce qui permet à l'analyste financier de faire une comparaison dans le temps.

L'EBE apparait aussi comme le solde entre, d'une part, des produits d'exploitation qui sont traduits ou vont se traduire par un encaissement, et, d'autre part des charges d'exploitation décaissées ou qui vont l'être. Il est un concept particulièrement riche qui mesure l'efficacité industrielle et commerciale de l'entreprise indépendamment des modalités de préservation et de financement du capital économique. Il exprime en même temps la capacité de l'entreprise à générer des ressources de TRE à partir de son exploitation. En ce sens, l'EBE est à la fois un solde d'exploitation et la mesure d'un flux brut » (DE LA BRUSLERIE, H., 1999).

Tableau n°14 : Evolution de l'EBE (montants en FBU)

Années

Libellés

2004

2005

2006

2007

2008

VA (1)

5 623 922 163

7 962 220 321

11 521 081 396

11 453 170 709

14 300 519 668

Frais du personnel (2)

1 790 325 537

2 260 012 933

3 373 922 325

3 622 952 962

4 165 788 866

Impôts et taxes (3)

584 420 120

665 257 491

580 509 225

1 515 520

1 428 261

EBE 1-(2+3)

3 249 176 506

5 036 949 897

7 566 649 846

7 828 702 227

10 133 302 541

Source : Calculé par les auteurs à partir des tableaux des SIG

De ce tableau, il ressort que l'EBE n'a jamais cessé d'accroitre durant les années d'étude. Il passe de 3249176506 en 2004 à 10 133 302 541 en 2008, soit un accroissement de 211,87%, cela est dû énormément et directement du prix pratiqué et du volume des ventes et, par conséquent du chiffre d'affaires réalisé. Cette progression marquée révèle une contribution globale de l'exploitation à l'autofinancement de l'office. Cette situation montre l'état de la capacité bénéficière de l'ONATEL.

Signalons que l'amélioration de l'EBE permet le maintient et le développement de son outil de production et à récupérer les capitaux investis.

1.3. Le résultat d'exploitation (RE)

« L'EBE était un excédent brut. Le RE aurait pu aussi bien s'appeler l'excédent net. Ce solde va en effet intégrer des éléments négligés par l'EBE et pourtant assez proches de l'exploitation, notamment les amortissements et les provisions. S'il est vrai que l'EBE représente le solde : produits d'exploitation, charges d'exploitation avant prise en compte d'autres choix de gestion, il n'est pas pour autant un résultat.

Il représente la contribution de l'exploitation, au sens maintenant tout à fait complet du terme, à l'enrichissement du patrimoine de l'entreprise » (LAHILLE, P. P., 2007).

Tableau n° 15 : Evolution du RE (montants en FBU)

Années

Libellés

2004

2005

2006

2007

2008

EBE (1)

3 249 176 506

5 036 949 897

7 566 649 846

7 828 702 227

10 133 302 541

PPD (2)

1 047 133 156

567 208 256

1 126 481 178

1 573 781 808

1 766 076 868

RA (3)

495 877 048

2 209 715 755

425 563 026

283 108 167

1 223 593 783

CPD (4)

752 711 646

1 169 248 581

656 490 719

665 075 410

1 445 969 973

DAP (5)

2 152 232 467

3 254 207 854

3 941 301 747

3 651 638 082

3 815 038 984

RE (1+2+3)-(4+5)

1 887 282 597

3 390 417 473

4 520 901 584

5 368 878 710

7 861 964 235

Source: Etabli par les auteurs à partir des tableaux des SIG

Dans un enchainement logique, il représente de façon comptable, le surplus de la VA sur toute les catégories de charges d'exploitation auxquelles doit être ajouté l'ensemble des produits divers réalisés par l'office.

Nous constatons à partir de ce tableau que le RE de l'ONATEL est excédentaire sur toute la période d'analyse, cela a été causé par une forte augmentation de la VA et des produits et profits divers par rapport aux charges et pertes diverses.

1.4. Le résultat courant avant impôt (RCAI)

Le résultat courant prend en compte les aspects financiers, et tout particulièrement la structure de financement de l'entreprise. Les charges et produits financiers sont intégrés dans leur globalité. Or, les postes de charges et de produits financiers sont eux-mêmes hétérogènes : frais d'intérêts liés à l'endettement, produits de dividendes de filiales, produits et charges liés aux opérations de TRE, charges calculées issues des dotations aux provisions, gains ou pertes de change.

Pour obtenir le RCAI on ajoute (ou on retranche) aussi la quote-part de résultat sur opérations faites en commun.

Le résultat courant exprime la performance globale de l'entreprise censée correspondre à son activité normale. Il permet d'apprécier le résultat qui sera réparti entre :

- L'Etat, sous forme de l'impôt sur les bénéfices ;

- Les salariés, sous forme de participation ;

- Les actionnaires, sous forme de dividendes.

Tableau n°16 : Evolution du RCAI (montants en FBU)

Années

Libellés

2004

2005

2006

2007

2008

RE (1)

1 887 282 597

3 390 417 473

4 520 901 584

5 368 878 710

7 861 964 235

IDR (2)

50 782 816

61 366 728

54 111 112

25 504 286

42 574 893

I (3)

313 359 890

123 436 818

743 259 933

408 260 995

750 820 457

Ré sur cession (4)

4 912 500

1 813 500

5 617 583

-

-

RCAI (1+2+4)-(3)

1 629 618 023

3 330 160 883

3 837370346

4 986 122 001

7 153 718 671

Source : Etabli par les auteurs à partir des tableaux des SIG

A travers ce tableau, nous remarquons que le RCAI est excédentaire durant les cinq ans, cela est manifesté par un résultat d'exploitation important. Il est passé de 1 629 618 023 en 2004 à 7 153 718 671 en 2008, soit un accroissement de 338,98%.

1.5. Le résultat net à affecter (RN)

« Le RN à affecter assure la pérennité de l'organisation. Il est déterminé par la somme du résultat courant et du résultat exceptionnel déduction faite de la participation des salariés aux résultats de l'exercice et de l'impôt sur les sociétés.

Le RN de l'exercice indique ce qui reste à la disposition de l'entreprise après versement de la participation des salariés et paiement de l'impôt sur les sociétés, ou encore les revenus des associés après l'impôt » (GRANDGUILLOT, B. &F., 2009-2010).

Tableau n°17 : Evolution du RN (montants en FBU)

Années

Libellés

2004

2005

2006

2007

2008

RCAI (1)

1 629 618 023

3 330 160 883

3 836 920 301

4 986 122 001

7 153 718 671

Impôt sur le résultat(2)

1 060 991 999

1 452 540 891

1 848 625 068

2 365 872 765

3 181 273 782

RN (1-2)

568 626 024

1 877 619 992

1 988 295 233

2 620 249 236

3 972 444 889

Source: Etabli par les auteurs à partir des tableaux des SIG

Le tableau n°17 nous montre que le résultat net a augmenté durant toute la période d'étude, passant de 568 626 024 en 2004 à 3 972 444 889 en 2008, soit un accroissement de 598,60%.

Cette augmentation du RN s'explique par le fait que le RCAI est important par rapport à l'impôt sur bénéfice durant toute la période sous étude. Comme nous venons de le remarquer, le RN est satisfaisant et traduit une évolution favorable de la rentabilité.

D'une manière générale, les différents SIG ont évolué positivement grâce à une maîtrise des charges d'exploitation.

Graphiquement, la situation ci-dessus se présente de la manière suivante.

Graphique n°1 : Evolution globale des SIG de 2004 à 2008

251665408

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Source : construit par nous-mêmes à partir des tableaux des SIG

A travers ce graphique, nous pouvons remarquer ce qui suit :

La VA de l'Office a évolué positivement durant toutes les années d'étude respectivement 5 623 922 163 en 2004, 7 962 220 321 en 2005, 11 521 081 396 en 2006, 11 453 170 709 en 2007 et 14 300 519 668 en 2008. Cette évolution prouve que l'Office peut facilement faire face à ses charges d'exploitation.

L'EBE quant à lui a passé de 3 249 176 506 en 2004 à 10 133 302 541 en 2008. Ce qui montre le surplus créé par l'exploitation d'Office après rémunération du facteur de production (travail) et des impôts liés à la production.

L'excédent de la VA et des produits et profits divers par rapport aux charges et pertes diverses le long de la période sous étude a fait augmenter le RE. Il est passé de 1 887 282 597 en 2004 à 7 861 964 235 en 2008. Ce RE peut être facilement appelé l'excédent net.

Le RCAI a augmenté sur toutes les années d'étude. Il est passé de 1 629 618 023 en 2004 à 7 153 718 671 en 2008. Ce RCAI est la conséquence directe d'un excédent de RE.

Le RN a augmenté durant tous les 5 ans. Ce résultat qui reste à la disposition de l'entreprise après versement de la participation des salariés et paiement de l'impôt sur les sociétés dénote la performance même de l'ONATEL.

En général, nous pouvons aisément affirmer que les différents soldes de cette entreprise ont toujours évolué positivement durant la période de l'analyse.

2. La capacité d'autofinancement (CAF)

La CAF est aussi appelée Marge Brute d'Autofinancement (MBA) ou Cash-flow.

La CAF d'une entreprise est son aptitude à dégager elle-même, par son activité des fonds nécessaires à l'accomplissement de certaines obligations, telles que le financement de ses investissements, de son cycle d'exploitation ainsi que la rémunération versée aux apporteurs de capitaux (distribution des dividendes).

La CAF est donc un indicateur qui permet d'apprécier la capacité de l'entreprise à dégager les ressources internes de financement de sa propre activité et constitue de ce fait l'autofinancement potentiel. La CAF représente la part de la VA qui n'a pas été distribuée aux tiers.

Tableau n°18 : Evolution de la CAF (montants en FBU)

Années

Libellés

2004

2005

2006

2007

2008

RN(1)

568 626 024

1 877 619 992

1 988 295 233

2 620 249 236

3 972 444 889

Dotation aux amortissements et provisions(2)

2 152 232 467

3254207854

3941301747

3651638082

3815038984

Reprise sur amortissement et provision(3)

495 877 048

2209715755

425563026

283108167

1223593783

Quote-part des subventions d'équipement virée au compte de résultat(4)

-

-

-

-

-

Valeur nette comptable d'éléments d'actif cédés(5)

3269706

15905000

-

-

-

Résultat sur cession d'actif(6)

4912500

1813500

5617538

-

-

CAF (1+2-3-4+5-6)

2 223 338 649

2 936 203 591

5 498 416 416

5 988 779 151

6 563 890 090

Source : Calculé par les auteurs à partir des tableaux des SIG

Nous constatons d'une manière générale à travers ce tableau que la CAF de l'Office est restée positive sur toutes les années de l'étude. Ceci signifie que l'ONATEL est capable de faire face aux échéances de remboursement, de financer ses différentes activités, bref de financer sa croissance.

Section 2. Analyse de la rentabilité par la méthode des ratios

Un investissement au sein d'une entreprise est rentable lorsqu'il dégage un flux de revenu. Le rapport entre les flux dégagés par les investissements et flux de revenu permet de mesurer la rentabilité.

Selon VIZZAVONA, P. (1992), « L'analyse financière par ratio permet au responsable financier de suivre les progrès de son entreprise et de situer l'image qu'elle offre aux tiers intéressés tels que les actionnaires, les banquiers, les clients, les fournisseurs et le personnel ».

Il existe une infinité de ratios, nous ne tiendrons compte que des plus significatifs compte tenu des spécificités de l'activité de l'ONATEL.

Il s'agit : - Des ratios de marge

- Des ratios de rentabilité

2.1. Les ratios de marge

Les ratios de marge expriment le profit que l'entreprise retire par franc de vente. « Le ratio de marge exprime le caractère plus ou moins profitable des ventes de l'entreprise, c'est-à-dire son efficacité commerciale. Le chiffre d'affaires est en quelque sorte un «Capital» commercial tiré des clients ; le ratio de marge d'exploitation permet de suivre si l'entreprise l'utilise bien » (DE LA BRUSLERIE, H., 1999).

Tableau n°19: Evolution des ratios de marge (montants en FBU)

Années

Libellés

2004

2005

2006

2007

2008

RCAI(1)

1 629 618 023

3 330 160 883

3 836 920 301

4 986 122 001

7 153 718 671

RN(2)

568 626 024

1 877 619 992

1 988 295 233

2 620 249 236

3 972 444 889

Chiffre d'affaires(3)

9 482 959 150

11 463 857 301

16 308 492 864

18 4 83 870 135

19 326 400 396

Taux de marge économique (1/3)

17,18%

29,04%

23,52%

26,97%

37,01%

Taux de marge nette (2/3)

5,99%

16,37%

12,19%

14,17%

20,55%

Source : Etabli par les auteurs à partir des tableaux des SIG

« L'évolution de ces deux ratios permet de savoir s'il ya eu croissance harmonieuse, une stagnation ou une régression au niveau des ventes. Une autre information importante est de savoir comment est-ce que le niveau des ventes couvre bien, moins bien ou mieux d'année en année les principaux postes des charges. Affinés par le calcul des variations relatives, ces ratios apportent des éclaircissements nécessaires sur la variation de marge économique et de marge nette sur le chiffre d'affaire » (GAHUNGU, D., 2004-2005).

A travers ce tableau, nous remarquons que les ratios de marge ont affiché une évolution positive. Cela s'explique par le fait que le RCAI et le RN ont évolué d'une manière importante par rapport au chiffre d'affaire.

2.2. Les ratios de rentabilité

On peut apprécier la rentabilité d'une entreprise par le rapport du résultat et les moyens mis en oeuvre pour l'obtenir.

2.2.1. La rentabilité économique (ROI)

Selon MARTINET, A. et SILEM, A. (1997), «  La rentabilité économique est la capacité de l'actif économique à dégager un surplus à même d'assurer la rémunération des bailleurs de fonds qui assurent le financement ».

Pour une entreprise industrielle et/ou commerciale, on peut donner le barème suivant :

- Si le rapport RE avant produits et frais financiers sur actif total est négatif, il n'y a aucune rentabilité économique ;

- Si 0%=R<5%, alors la rentabilité économique est faible ;

- Si R<10%, alors elle est moyenne ;

- Si R=10%, alors elle est satisfaisante (PIGET, P., 1998).

Tableau n°20 : Evolution du taux de rentabilité économique (montants en FBU)

Années

Libellés

2004

2005

2006

2007

2008

RE(1)

1 610 909 841

4 029 758 540

4 090 176 139

5 193 948 743

7 624 865 631

Actif total(2)

21 275 917 204

29 441 243 598

28 877 434 600

32 305 473 015

41 239 623 718

Taux (1/2)

7,57%

13,68%

14,16%

16,07%

18,48%

Source : Calculé par nous-mêmes à partir des tableaux des SIG

A travers ce tableau, nous retenons que le taux de rentabilité économique a augmenté sur toute la période étudiée. Cette augmentation est due par le fait que les charges d'exploitation sont moins importantes et du coup ont permis une augmentation de résultat d'exploitation.

Pour les années 2005 à 2008, la rentabilité économique est satisfaisante. Quant à l'année 2004, la rentabilité économique est moyenne.

D'une manière générale, le taux de rentabilité économique est important pour toute la période d'analyse, ce qui constitue une performance de l'Office.

2.2.2. La rentabilité financière (ROE)

Selon PIGET, P. (1998), « La rentabilité financière est un indicateur de la capacité de l'entreprise à rémunérer les actionnaires sous forme des dividendes, soit sous forme d'une affectation aux réserves, augmentant ainsi la valeur intrinsèque des actions qu'elle détient ».

Pour une entreprise industrielle et/ou commerciale, on donne les seuils suivants :

- Si le rapport RN sur capitaux est négatif, alors il n'y a aucune rentabilité financière ;

- Si 0%=R<5%, alors la rentabilité financière est faible ;

- Si 5%=R<10%, alors la rentabilité est moyenne ;

- Si R=10%, alors elle est satisfaisante (PIGET, P., 1998).

Tableau n°21 : Evolution du taux de rentabilité financière (montants en FBU)

Années

Libellés

2004

2005

2006

2007

2008

RN(1)

568 626 024

1 877 619 992

1 988 295 233

2 620 249 236

3 972 444 889

Capitaux propres(2)

7 080 555 855

9 811 540 647

10 549 089 774

11 244 091 971

13 172 885 329

Taux (1/2)

8,03%

19,13%

18,84%

23,30%

30,15%

Source : Etabli par nous-mêmes à partir des tableaux des SIG

Nous remarquons qu'à travers ce tableau que la rentabilité est toujours importante pendant toute la période de notre analyse. Toutes les années ont été caractérisées par une rentabilité financière satisfaisante sauf en en 2004 où elle est moyennement satisfaisante si l'on se base sur les normes énoncées plus haut.

Nous constatons en général que l'ONATEL présente un niveau de rentabilité satisfaisant, ce qui envoie à ses performances. Ainsi, cette situation montre que l'ONATEL a une capacité de rémunérer ses fonds propres, mais aussi de constituer une garantie de remboursement pour les prêteurs qui financent les investissements nécessaires à sa croissance.

CONCLUSION PARTIELLE

Au cours de ce chapitre, il était question d'étudier les performances financières de l'ONATEL. Ce chapitre comprenait deux sections à savoir respectivement l'analyse du compte de résultat et l'étude de la rentabilité par les ratios.

Au niveau de la première section, nous avons essayé de faire une analyse minutieuse des SIG et le constat était que les soldes ont augmenté durant toute la période étudiée.

Quant à la deuxième section, nous nous sommes donnés comme examen l'étude des ratios de marge et de rentabilité.

A travers l'analyse des ratios de marge, nous avons pu constater que les ratios de marge ont évolué positivement sur toute la période. Le taux de marge économique s'est toujours amélioré de 2004 à 2008 parce que le RCAI a accru par rapport au CA. Le taux de marge net quant à lui a aussi évolué positivement sur toute la période sous étude suite à une augmentation importante du RN par rapport au CA.

En ce qui concerne la rentabilité, nous avons constaté que les taux de rentabilité de l'ONATEL ont un niveau appréciable vu les normes de référence, d'où la rentabilité est satisfaisante.

CONCLUSION GENERALE

Au terme de notre travail, il convient, à présent, de tirer quelques conclusions quant aux résultats de nos investigations.

Cela a été possible grâce à la prise en compte des éléments qui constituent l'introduction en relation avec les développements auxquels auront parvenu les différentes parties du présent document.

Au niveau de l'introduction, nous avons vu que, l'Etat burundais après l'évaluation « décevante » des résultats du secteur des entreprises publiques, cherche à alléger le poids de ces dernières sur le trésor public en particulier (octroi de subvention d'équilibre, remboursement des dettes contractées par ces entreprises, ...) et l'économie nationale dans son ensemble.

Faut-il que les entreprises continuent à lourder leurs espoirs de développement sur l'assistance des pouvoirs publics ?

D'où l'apparition de la politique pressante dictée par les institutions de Bretton Woods envers les Etats des pays du tiers monde à se désengager dans leurs entreprises publiques.

L'objectif principal de notre travail était de faire une évaluation des performances financières de l'ONATEL afin de voir si ce dernier aura facilement les repreneurs soit nationaux qu'internationaux.

Le premier chapitre était consacré dans sa première section au développement de la notion de la performance, de la notion de la rentabilité ainsi qu'à la définition de « thermomètre » ou critères de mesure et d'évaluation des performances financières.

Quant à la seconde section, nous avons présenté en bref notre champ d'étude tout en précisant la notion d'entreprise publique, les activités de l'ONATEL, l'inefficacité des entreprises publiques et enfin la notion de privatisation.

Le second chapitre qui était consacré à l'analyse de l'équilibre financier à l'aide de la structure des bilans a constitué l'entrée dans le vif du sujet. Nous avons tout d'abord procédé en premier lieu à une présentation des postes du bilan de l'ONATEL ainsi que sa structure.

Le constat était que l'actif de l'ONATEL est constitué en grande partie des actifs immobilisés si nous considérons l'actif total durant toute la période d'étude, sauf en 2004. Egalement, du côté du passif, les capitaux permanents sont importants (durant toutes les années).

Nous avons ensuite jeté un regard sur l'analyse de l'équilibre financier. Nous avons trouvé que l'ONATEL a un FR largement positif durant les quatre premières années sauf que la dernière année a été caractérisée par un FR négatif.

Dans le souci de porter un jugement plus efficace sur l'équilibre financier, nous avons procédé à la comparaison entre le FR et certaines masses du bilan pour voir le degré de couverture de ces dernières par les capitaux disponibles.

Vu le ratio de financement des immobilisations et celui des AC par les capitaux permanents, nous pouvons d'une façon générale conclure que les capitaux permanents parviennent à financer et les immobilisations et les AC, ce qui dénote la contribution importante du FR.

S'agissant de la situation du BFR, les montants des deux dernières années prouvent une ressource en fonds de roulement, ce qui montre que les activités sont en parfaite continuité.

Néanmoins, la TRE positive observée durant toute la période de l'étude fonde l'optimisme d'un avenir meilleur.

Toujours dans le but de porter un jugement sur l'équilibre financier, nous avons procédé à l'analyse des ratios relatifs à la TRE. Les ratios de liquidité générale, de liquidité réduite (exception faite des valeurs d'exploitation) et celui de liquidité immédiate (exclusion des valeurs d'exploitation que des valeurs réalisables) nous ont permis de confirmer que de manière générale l'Office est capable de faire face à ses échéances de CT.

Dans le même ordre d'idées, l'analyse de la solvabilité révèle une situation confortable de l'Office quant à sa sécurité et son autonomie financière.

De manière générale, nous avons remarqué que l'ONATEL affiche un équilibre financier satisfaisant.

Dans le troisième chapitre, en complément au précédent, nous avons essayé d'analyser les deux points saillants révélateurs des performances financières de l'ONATEL.

Premièrement, nous avons fait une analyse des SIG de 2004 à 2008 et nous avons constaté que ces derniers sont à un niveau satisfaisant et sont allés en augmentant. On a ensuite procédé à l'analyse de la CAF et cela nous a poussé à constater que la CAF évolue positivement durant les cinq années d'étude.

Deuxièmement, nous avons procédé à l'appréciation de la rentabilité à l'aide des ratios et nous avons constaté que les ratios de la rentabilité économique et financière ont demeuré positifs avec des niveaux satisfaisants tout au long de la période examinée.

L'appréciation générale des performances financières de l'ONATEL nous a permis de révéler qu'elles s'avèrent satisfaisantes.

D'où les hypothèses de notre travail ont été confirmées.

L'hypothèse générale selon laquelle « Les performances financières de l'ONATEL justifient le fait qu'il soit en voie de privatisation » a été vérifiée car la meilleure santé financière de l'ONATEL permet d'attirer les investisseurs aussi bien nationaux qu'internationaux.

Les hypothèses spécifiques libérées de la manière suivante « Les liquidités dégagées suite à son exploitation permettent à l'Office d'assurer son équilibre financier » et « L'ONATEL est financièrement rentable » ont été aussi vérifiées car le FR, la TRE et les SIG permettant d'apprécier respectivement l'équilibre et la rentabilité ont évolué positivement le long de notre analyse.

Alors, les résultats trouvés dès le début de l'analyse jusqu'à la fin justifient que l'ONATEL soit en voie de privatisation.

Nous ne pouvons pas terminer notre travail sans toutefois lancer quelques recommandations compte tenu des conditions, des observations et des considérations émises à travers les chapitres précédents.

Nous recommandons à l'ONATEL que :

- Les informations de gestion soient disponibles en temps utile, autrement dit, il faut que la comptabilité soit à jour ;

- Le système de gestion des investissements soit approprié c'est-à-dire qu'un projet d'investissement une fois adoptée s'exécute le plus tôt possible ;

- Son mode de fonctionnement soit restructuré pour s'adapter à l'évolution concurrentielle actuelle ;

Enfin, nous recommandons à l'ONATEL d'élargir son champ d'activités c'est-à-dire élargissement de la construction, l'exploitation et la maintenance des réseaux publics des télécommunications.

Quant à l'Etat :

- D'accélérer la privatisation par la recherche d'un partenaire stratégique privé qui participerait au développement de l'ONATEL.

Connaissant que toute oeuvre humaine ne manque pas d'imperfections, nous tendons enfin la plume et encourageons toute personne de bonne foi qui voudrait continuer la réflexion et de faire par exemple, la contribution à l'analyse des performances financières d'une entreprise publique après privatisation : Cas de l'ONATEL afin de montrer l'impact de la privatisation sur la rentabilité.

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES

A. OUVRAGES GENERAUX

0. BARREAU, J., Entreprise et performance globale, outils, évaluation, pilotage, édition, Economica, Paris, 2002.

1. BAUCHET, P., Bonheur privé, action publique, Fayard, 1983.

2. BERNARD, Y. / COLLI, J. C., Dictionnaire économique et financier, édition du seuil, Paris, 1985.

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5. COHEN, E., Analyse financière, 4è édition, Economica, Paris 1997.

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28. VIZZAVONA, P., Gestion financière. Analyse prévisionnelle : 8è édition, Tome1, Bordas, MONT ROUGE, 1992.

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B. MEMOIRES et COURS

1. BANDEREMBAKO, D., cité par NIZIGIYIMANA, M.G., Analyse de l'impact du comportement bureaucratique et du management discrétionnaire sur les performances des entreprises du secteur public : une analyse basée sur les données du panel, mémoire, UB, FSEA, 1997.

3. GAHUNGU, D., Cours de gestion financière, UB, 2è Candidature, A/A, 2004 à 2005.

4. NDABAHAGAMYE, I., Cours de gestion des entreprises publiques, UB, 1è Licence, A /A 2007-2008.

C. RAPPORT, RAPPORT, AUTRES PUBLICATIONS ET LES SITES

1. SHIRLEY, Mary M., « Gestion des entreprises » in document de travail des services de la Banque Mondiale n° 577F, série de gestion et Développement, n° 4, Washington, 1992.

2. SUSAN J., Les étapes de la privatisation, in Finances et Développement, Volume 28, N°1/1970.

3. Www.academon.fr: Essai d'analyse des performances financières d'une entreprise, Mai 2010.

ANNEXES

ANNEXE 1 : BILANS DE L'ONATEL DE 2004 à 2008

ONATEL 2004

ACTIF

Montant brut

Amort&Prov

Montant net

Totaux partiels

- Valeurs incorporelles

Immobilisations corporelles

- Terrains

- immobilisations

- Autres immobilisations corporelles en cours

- Avances&acomptes sur commandes d'immobilisations en cours

- Prêts autres créances à long et moyen terme

dont : partie à moins d'un an

- Titres (autres que titres à court terme)

- Assistance technique

75 702 412

19 111 146 901

332 579 360

4 188 394 622

728 202 303

92 495 786

52 877 167

12 590 995 606

22 825 245

6 520 151 295

332 579 360

4 188 394 622

728 202 303

92 495 786

 

TOTAL

24 528 521 384

12 643 872 773

11 884 648 611

11 884 648 611

Valeurs d'exploitation

- Marchandises

- Matières

- Déchets et rebus

- Emballages commerciaux

- Produits semi-ouvrés

- Produits finis

- Produits et travaux en cours

- En cours de route, à réceptionner ou en consignation

1 548 506 637

65 634 526

233 658 152

1 314 848 485

65 634 526

 

TOTAL

1 614 141 163

233 658 152

1 380 483 011

1 380 483 011

- Fournisseurs - Avances et acomptes versés

- Clients

- Clients douteux

- Autres débiteurs

- Comptes de régularisation - ACTIF

- Comptes d'Attente - ACTIF

- Prêts à moins d'an

- Titres à court terme

- Effets et warrants à recevoir

- Crédit documentaire

- Chèques et coupons à encaisser

- Banques et chèques postaux, régies d'avances, accréditifs

- Caisse

- Virements internes

1 288 478

1 612 831 920

6 003 964 392

1 163 120 836

237 179 240

4 185 009 326

50 000 000

675 087 269

17 650 918

196 596 151

6 003 964 392

119 600 453

8 378 103

1 288 478

1 612 831 920

1 043 520 381

237 179 240

4 185 009 326

50 000 000

666 709 166

17 650 918

196 596 151

 

TOTAL

14 142 728 530

6 131 942 948

8 010 785 582

8 010 785 582

TOTAL GENERAL

 
 
 

21 275 917 204

ONATEL 2004

PASSIF

Montant net

Totaux partiels

Capital Propre

- Capital Social

- Primes d'émission

Réserves

- Réserves réglementaires

- Réserves libres

Report à nouveau

Ecarts de réévaluation

2 000 000 000

248 265 932

2 012 591 571

 

Total : Situation nette (avant résultat de la période)

4 260 857 503

4 260 857 503

Subvention d'équipement

Compte de liaison entre ETS :

Dettes à long et moyen :

- Emprunts obligatoires

- Autres emprunts et dettes à long et à moyen terme dont : partie à payer à moins d'un an (compte 16 à 17)

Provision pour charges et pertes

2 251 072 328

5 791 200 246

4 142 233 328

 

TOTAL

12 184 505 902

12 184 505 902

Dettes à court terme

- Fournisseurs

- Clients avances et acomptes reçus

- Etat et Organismes Africains ou Internationaux

- Associés et sociétés apparentées

- Autres créanciers

- Comptes de régularisation - PASSIF

- Comptes d'attente - PASSIF

- Dettes à long et à moyen terme (Partie à payer à moins d'un an)

- Crédit documentaire

- Effets et warrants à payer

- Banques - Avances reçus à moins d'un an

- Virements internes

134 034 185

2 957 731 756

545 567 843

95 987 497

528 106 494

500 000

 

TOTAL

4 261 927 775

4 261 927 775

Résultat de la période à affecter (bénéfice ou perte)

568 626 024

 

TOTAL GENERAL

 

21 275 917 204

ONATEL 2005 

ACTIF

Montant brut

Amort&Prov

Montant net

Totaux partiels

- Valeurs incorporelles

Immobilisations corporelles

- Terrains

- immobilisations

- Autres immobilisations corporelles en cours

- Avances&acomptes sur commandes d'immobilisations en cours

- Prêts autres créances à long et moyen terme

dont : partie à moins d'un an

- Titres (autres que titres à court terme)

- Assistance technique

75 945 710

19 652 227 333

447 996 767

12 648 802 652

845 311 679

194 687 546

52 877 167

13 781 022 414

660 324 900

23 068 543

5 871 204 918

447 996 767

12 648 802 652

184 986 779

194 687 546

 

TOTAL

33 864 971 687

14 494 224 182

19 370 747 205

19 370 747 205

Valeurs d'exploitation

- Marchandises

- Matières

- Déchets et rebus

- Emballages commerciaux

- Produits semi-ouvrés

- Produits finis

- Produits et travaux en cours

- En cours de route, à réceptionner ou en consignation

1 639 855 638

50 244 640

233 658 152

1 406 197 486

50 244 640

 

TOTAL

1 690 100 278

233 658 152

1 456 442 126

1 456 442 126

-Fournisseurs - Avances et acomptes versés

- Clients

- Clients douteux

- Personnel

- Etat, IPR et Taxes

- Administration et Confrères

- Débiteurs et créditeurs

- Comptes de régularisation - ACTIF

- Comptes d'Attente

- Prêts à moins d'an

- Titres à court terme

- Effets et warrants à recevoir

- Crédit documentaire

- Chèques et coupons à encaisser

- Banques et chèques postaux, régies d'avances, accréditifs

- Caisse

- Virements internes

1 287 578

1 692 656 481

7 318 916 741

11 703 770

671 074 253

94 933 019

312 945 231

3 051 933 555

50 000 000

1 002 721 543

35 587 618

111 227 505

5 539 955 674

14 166 364

105 434 089

81 376 899

1 287 578

1 692 656 481

1 778 961 067

(2 462 594)

565 640 164

94 933 019

312 945 231

3 051 933 555

50 000 000

921 344 644

35 587 618

111 227 505

 

TOTAL

14 354 987 293

5 740 933 026

8 614 054 267

8 614 054 267

TOTAL GENERAL

 
 
 

29 441 243 598

ONATEL 2005

PASSIF

Montant net

Totaux partiels

Capital Propre

- Capital Social

- Primes d'émission

Réserves

- Réserves réglementaires

- Réserves libres

Report à nouveau

Ecarts de réévaluation

2 000 000 000

276 697 233

2 297 448 494

 

Total : Situation nette (avant résultat de la période)

4 574 145 727

4 574 145 727

Subvention d'équipement

Compte de liaison entre ETS :

Dettes à long et moyen :

- Emprunts obligatoires

- Autres emprunts et dettes à long et à moyen terme dont : partie à payer à moins d'un an (compte 16 à 17)

Provision pour charges et pertes

3 359 774 928

9 185 094 128

3 711 478 640

 

TOTAL

16 256 347 696

16 256 347 696

Dettes à court terme

- Fournisseurs

- Clients

- Personnel

- Etat, IPR et Taxes

- Associés et sociétés apparentés

- Administrations et confrères

- Débiteurs et créditeurs

- Comptes de régularisation - PASSIF

- Comptes d'attente - PASSIF

- Dettes à long et à moyen terme (Partie à payer à moins d'un an)

- Crédit documentaire

- Effets et warrants à payer

- Banques - Avances reçus à moins d'un an

- Virements internes

233 030 532

13 113 239

3 469 092 587

107 697 422

19 572 528

123 396 992

2 565 743 128

1 000 000

146 967 599

53 511 159

 

TOTAL

6 733 130 183

6 733 130 183

Résultat de la période à affecter (bénéfice ou perte)

1 877 619 992

 

TOTAL GENERAL

 

29 441 243 598

ONATEL 2006

ACTIF

Montant brut

Amort&Prov

Montant net

Totaux partiels

- Valeurs incorporelles

Immobilisations corporelles

- Terrains

- immobilisations

- Autres immobilisations corporelles en cours

- Avances&acomptes sur commandes d'immobilisations en cours

- Prêts autres créances à long et moyen terme

dont : partie à moins d'un an

- Titres (autres que titres à court terme)

- Assistance technique

76 733 110

32 164 134 221

463 290 274

105 221 539

793 422 631

194 687 546

58 904 671

15 920 294 257

660 324 900

17 828 439

16 243 839 964

463 290 274

105 221 539

133 097 731

194 687 546

 

TOTAL

33 797 489 321

16 639 523 828

17 157 965 493

17 157 965 493

Valeurs d'exploitation

- Marchandises

- Matières

- Déchets et rebus

- Emballages commerciaux

- Produits semi-ouvrés

- Produits finis

- Produits et travaux en cours

- En cours de route, à réceptionner ou en consignation

1 836 360 189

201 712 942

397 277 894

1 439 082 295

201 712 942

 

TOTAL

2 038 073 131

397 277 894

1 640 795 237

1 640 795 237

-Fournisseurs - Avances et acomptes versés

- Clients

- Clients douteux

- Personnel

- Etat, IPR et Taxes

- Administration et Confrères

- Débiteurs et créditeurs

- Comptes de régularisation - ACTIF

- Comptes d'Attente -ACTIF

- Prêts à moins d'an

- Titres à court terme

- Effets et warrants à recevoir

- Chèques et coupons à encaisser

- Banques et chèques postaux, régies d'avances, accréditifs

- Caisse

- Virements internes

260 426

1 555 884 942

8 810 977 648

19 359 883

1 380 754 717

91 219 624

173 688 258

2 706 462 959

50 000 000

1 621 079 055

13 039 240

857 195 787

7 013 868 312

8 800 513

97 202 945

81 376 899

260 426

1 555 884 942

1 797 109 336

10 559 370

1 283 551 772

91 219 624

173 688 258

2 706 462 959

50 000 000

1 539 702 156

13 039 240

857 195 787

 

TOTAL

17 279 922 539

7 201 248 669

10 078 673 870

10 078 673 870

TOTAL GENERAL

 
 
 

28 877 434 600

ONATEL 2006

PASSIF

Montant net

Totaux partiels

Capital Propre

- Capital Social

- Primes d'émission

Réserves

- Réserves réglementaires

- Réserves libres

Report à nouveau

Ecarts de réévaluation

2 000 000 000

2 668 026 727

869 935 474

 

Total : Situation nette (avant résultat de la période)

5 537 962 201

5 537 962 201

Subvention d'équipement

Compte de liaison entre ETS :

Dettes à long et moyen :

- Emprunts obligatoires

- Autres emprunts et dettes à long et à moyen terme dont : partie à payer à moins d'un an (compte 16 à 17)

Provision pour charges et pertes

3 022 832 340

6 082 444 316

3 317 660 878

 

TOTAL

12 422 937 534

12 422 937 534

Dettes à court terme

- Fournisseurs

- Clients

- Personnel

- Etat, IPR et Taxes

- Associés et sociétés apparentés

- Administrations et confrères

- Débiteurs et créditeurs

- Comptes de régularisation - PASSIF

- Comptes d'attente - PASSIF

- Dettes à long et à moyen terme (Partie à payer à moins d'un an)

- Crédit documentaire

- Effets et warrants à payer

- Banques - Avances reçus à moins d'un an

- Virements internes

790 729 208

1 370 004

4 106 646 492

24 060 603

20 941 939

196 002 937

516 621 743

3 164 835 649

102 357

106 928 700

 

TOTAL

8 928 239 632

8 928 239 632

Résultat de la période à affecter (bénéfice ou perte)

1 988 295 233

 

TOTAL GENERAL

 

28 877 434 600

ONATEL 2007 

ACTIF

Montant brut

Amort&Prov

Montant net

Totaux partiels

- Valeurs incorporelles

Immobilisations corporelles

- Terrains

- immobilisations

- Autres immobilisations corporelles en cours

- Avances&acomptes sur commandes d'immobilisations en cours

- Prêts autres créances à long et moyen terme

dont : partie à moins d'un an

- Titres (autres que titres à court terme)

- Assistance technique

139 315 908

32 994 429 571

678 741 325

1 311 679 808

841 515 159

842 981 986

60 275 042

18 166 691 291

660 324 900

79 040 866

14 827 738 280

678 741 325

1 311 679 808

181 190 259

842 981 986

 

TOTAL

36 808 663 757

18 887 291 233

17 921 372 524

17 921 372 524

Valeurs d'exploitation

- Marchandises

- Matières

- Déchets et rebus

- Emballages commerciaux

- Produits finis

- Produits semi-ouvrés

- Produits et travaux en cours

- En cours de route, à réceptionner ou en consignation

1 956 699 828

709 791 173

233 658 152

1 723 041 676

709 791 173

 

TOTAL

2 027 679 001

233 658 152

1 794 020 849

1 794 020 849

-Fournisseurs - Avances et acomptes versés

- Clients

- Clients douteux

- Personnel

- Etat, IPR et Taxes

- Administration et Confrères

- Débiteurs et créditeurs

- Comptes de régularisation - ACTIF

- Comptes d'Attente -ACTIF

- Prêts à moins d'an

- Titres à court terme

- Effets et warrants à recevoir

- Chèques et coupons à encaisser

- Banques et chèques postaux, régies d'avances, accréditifs

- Caisse

- Virements internes

21 958 528

1 964 767 723

9 677 365 689

20 005 679

2 640 553 149

31 885 866

3 765 569 594

50 000 000

2 692 008 172

9 948 004

201 648 159

7 880 256 353

9 076 695

187 746 377

408 551 496

21 958 528

1 964 767 723

1 797 109 336

10 928 984

2 452 806772

31 885 866

3 765 569 594

50 000 000

2283 456 676

9 948 004

201 648 159

 

TOTAL

21 075 710 563

8 485 630 921

12 590 079 642

12 590 079 642

TOTAL GENERAL

 
 
 

32 305 473 015

ONATEL 2007

PASSIF

Montant net

Totaux partiels

Capital Propre

- Capital Social

- Primes d'émission

Réserves

- Réserves réglementaires

- Réserves libres

Report à nouveau

Ecarts de réévaluation

2 000 000 000

3 309 041 359

563 089 296

64 750 000

 

Total : Situation nette (avant résultat de la période)

5 936 880 655

5 936 880 655

Subvention d'équipement

Compte de liaison entre ETS :

Dettes à long et moyen :

- Emprunts obligatoires

- Autres emprunts et dettes à long et à moyen terme dont : partie à payer à moins d'un an (compte 16 à 17)

Provision pour charges et pertes

2 686 962 080

4 583 544 824

 

TOTAL

10 588 167 782

10 588 167 782

Dettes à court terme

- Fournisseurs

- Clients

- Personnel

- Etat, IPR et Taxes

- Associés et sociétés apparentés

- Administrations et confrères

- Débiteurs et créditeurs

- Comptes de régularisation - PASSIF

- Comptes d'attente - PASSIF

- Dettes à long et à moyen terme (Partie à payer à moins d'un an)

- Crédit documentaire

- Effets et warrants à payer

- Banques - Avances reçus à moins d'un an

- Virements internes

481 573 246

589 820 741

7 239 095 221

79 644 255

34 314 082

506 483 448

34 832 063

4 190 655 029

1 602 357

2 154 900

 

TOTAL

13 160 175 342

13 160 175 342

Résultat de la période à affecter (bénéfice ou perte)

2 620 249 236

 

TOTAL GENERAL

 

32 305 473 015

ONATEL 2008

ACTIF

Montant brut

Amort&Prov

Montant net

Totaux partiels

- Valeurs incorporelles

Immobilisations corporelles

- Terrains

- immobilisations

- Autres immobilisations corporelles en cours

- Avances&acomptes sur commandes d'immobilisations en cours

- Prêts autres créances à long et moyen terme

dont : partie à moins d'un an

- Titres (autres que titres à court terme)

- Assistance technique

70 660 366

33 922 166 066

1 993 575 347

9 824 276 825

676 098 791

842 981 986

20 658 075 102

660 324 900

70 660 366

13 264 090 964

1 993 575 347

9 824 276 825

15 773 891

842 981 986

 

TOTAL

47 338 759 381

21 318 400 002

26 020 359 379

26 020 359 379

Valeurs d'exploitation

- Marchandises

- Matières

- Déchets et rebus

- Emballages commerciaux

- Produits semi-ouvrés

- Produits finis

- Produits et travaux en cours

- En cours de route, à réceptionner ou en consignation

1 862 145 475

143 504 638

233 658 152

1 628 487 323

143 504 638

 

TOTAL

2 005 650 113

233 658 152

1 771 991 961

1 771 991 961

-Fournisseurs - Avances et acomptes versés

- Clients

- Clients douteux

- Personnel

- Etat, IPR et Taxes

- Administration et Confrères

- débiteurs et créditeurs

- Comptes de régularisation - ACTIF

- Comptes d'Attente

- Prêts à moins d'an

- Titres à court terme

- Effets et warrants à recevoir

- Chèques et coupons à encaisser

- Banques et chèques postaux, régies d'avances, accréditifs

- Caisse

- Virements internes

33 147 841

2 266 171 238

9 906 053 292

18 285 373

549 589 594

11 630 340

3 710 690 930

823 400 000

4 196 977 066

34 218 413

60 169 227

8 108 943 956

8 749 933

757 252

44 609 795

33 147 841

2 266 171 238

1 797 109 336

9 535 440

548 832 342

11 630 340

3 710 690 930

823 400 000

4 152 367 271

34 218 413

60 169 227

 

TOTAL

21 610 333 314

8 163 060 936

13 447 272 378

13 447 272 378

TOTAL GENERAL

 
 
 

41 239 623 718

ONATEL 2008

PASSIF

Montant net

Totaux partiels

Capital Propre

- Capital Social

- Primes d'émission

Réserves

- Réserves réglementaires

- Réserves libres

Report à nouveau

Ecarts de réévaluation

2 000 000 000

4 309 041 359

475 557 261

64 750 000

 

Total : Situation nette (avant résultat de la période)

6 849 348 620

6 849 348 620

Subvention d'équipement

Compte de liaison entre ETS :

Dettes à long et moyen :

- Emprunts obligatoires

- Autres emprunts et dettes à long et à moyen terme dont : partie à payer à moins d'un an (compte 16 à 17)

Provision pour charges et pertes

2 351 091 820

7 580 001 314

3 317 660 878

 

TOTAL

13 248 754 012

13 248 754 012

Dettes à court terme

- Fournisseurs

- Clients

- Personnel

- Etat, IPR et Taxes

- Associés et sociétés apparentés

- Administrations et confrères

- Débiteurs et créditeurs

- Comptes de régularisation - PASSIF

- Comptes d'attente - PASSIF

- Dettes à long et à moyen terme (Partie à payer à moins d'un an)

- Crédit documentaire

- Effets et warrants à payer

- Banques - Avances reçus à moins d'un an

- Virements internes

5 389 801 596

233 393 363

5 287 361 391

146 954 716

55 631 311

471 832 379

10 953 802

5 572 495 282

652 357

 

TOTAL

17 169 076 197

17 169 076 197

Résultat de la période à affecter (bénéfice ou perte)

3 972 444 889

 

TOTAL GENERAL

 

41 239 623 718

ANNEXE 2 : LES SOLDES INTERMEDIAIRES DE GESTION

ONATEL 2004

N° de compte

LIBELLE

DEBITS

TOTAL

EXPLOITATION

HORS EXPLOI.

60/060

80

61/061

62/062

63/063

64/064

65/065

66/066

67/067

68/068

82

83

80. Détermination M. BRUTE

- Stocks vendus

- SOLDE : MARGE BRUTE

TOTAL

9 475 865 272

9 475 865 272

7 093 878

7 093 878

9 482 959 150

948 295 9150

81 Détermination V. AJOUTEE

Matières et Fournitures

Transport consommé

Autres services consommés

SOLDE : VALEUR AJOUTEE

TOTAL

48 235 715

86 302 320 206

3 374 870 030

5 616 828 285

9 567 254 236

7 093 878

7 093 878

489 235 715

86 302 320 206

3 374 870 030

5 623 922 163

957 4348 114

82 Détermination R. EXPLOI

Charges&pertes diverses

Frais de personnel

Impôts&taxes

Intérêts

Dotations aux amortissements

SC : RESULTAT D'EXPLOITATI

SC : RESULTAT HORS EXPLOTA

TOTAL

752 462 654

1 790 325 537

584 420 120

313 359 890

2 152 232 467

1887281597

7 203 710 509

248 992

13 795 682

752 711 646

1 790 325 537

584 420 120

313 359 890

2 152 232 467

1887 281 597

13 795 682

7 203 710 509

84 Détermination résultats sur cessions d'éléments d'actifs immobilisés

Valeur d'entrée des éléments cédés

Frais annexes de cession transférés

SOLDES CREDITEURS : PLUS VALUES DE CESSION

TOTAL

32 697 706

4 912 500

37 610 206

85 Détermination résultat net avant impôt sur résultats

Résultat d'exploitation (virement du SD 82/83)

Moins values de cession (virement SD 84)

SC: RESULTAT NET AVANT IMPOT (bénéfice)

TOTAL

1 629 618 023

1 629 618 023

86 Détermination de l'impôt sur le résultat

Acomptes provisionnels (ou minimum fiscal)

Restant dû

TOTAL

1 060 991 999

1 060 991 999

870 Détermination du résultat net de la période à affecter

Résultat net avant impôt (virement SD 85)

Impôt sur le résultat (virement du SD de 86)

SOLDE CREDITEUR : RESULTAT NET A AFFECTER (bénéfice)

TOTAL

1 060 991 999

568 626 024

1 629 618 023

ONATEL 2004

N° de compte

LIBELLE

CREDITS

TOTAL

EXPLOITATION

HORS EXPLOI.

70/070

71/071

72/072

73/073

80 Détermination M. BRUTE

Ventes des marchandises

SOLDE MARGE BRUTE

TOTAL

9 475 865 272

9 475 865 272

7 093 878

7 093 878

9 482 959 150

9 482 959 150

81 Détermination V. AJOUTEE

- PRODUCTION -

MARGE BRUTE (virement SO

Production vendue

Production stockée

Travaux faits par l'entreprise

TOTAL

9 475 865 272

91 388 964

9 567 254 236

7 093 878

7 093 878

9 482 959 150

91 388 964

9 574  348 114

82 Détermination R. EXPLOI

VALEUR AJOUTEE (virem. SD

Produits et profits div.

Subventions EXPL&H. EXPLO

Intérêts&dividendes reçus

Reprises sur amortis. Pro

SD : RESULTAT D'EXPLOITATI

SD : RESULTAT HORS EXPLOTA

TOTAL

5 616 828 285

1 040 222 360

50 782 816

495 877 048

720 3710 509

7 093 878

6 950 796

14 044 674

5 623 922 163

1047173156

50782816

495877048

7217755183

84 Détermination résultats sur cessions d'éléments d'actifs immobilisés

Prix de cession (ou indemnisation)

Amortissements relatifs aux éléments sortis du patrimoine

SOLDES CREDITEURS : MOINS VALUES DE CESSION

TOTAL

4 912 500

32 697 706

37 610 206

85 Détermination résultat net avant impôt sur résultats

Résultat d'exploit&H.E (virement du SD 82/83)

Plus value de cession (virement SC 84)

SD : RESULTAT NET AVANT IMPOT (perte)

TOTAL

1624705523

4 912 500

1 629 618 023

86 Détermination de l'impôt sur le résultat

Trop versé

SOLDE DEBITEUR : IMPOT SUR LE RESULTAT

TOTAL

1 660 991 999

1 660 991 999

870 Détermination du résultat net de la période

Résultat net avant impôt (virement SC 85)

SOLDE DEBITEUR : RESULTAT NET A AFFECTER (perte)

TOTAL

1 629 618 023

1 629 618 023

ONATEL 2005

N° de compte

LIBELLE

DEBITS

TOTAL

EXPLOITATION

HORS EXPLOI.

60/060

80

61/061

62/062

63/063

64/064

65/065

66/066

67/067

68/068

82

83

80. Détermination M. BRUTE

- Stocks vendus

- SOLDE : MARGE BRUTE

TOTAL

44 300 233

11 349 066 528

11 349 066 528

7 0490 540

70 490 540

44 300 233

11 419 557 068

11 419 557 068

81 Détermination V. AJOUTEE

Matières et Fournitures

Transport consommé

Autres services consommés

SOLDE : VALEUR AJOUTEE

TOTAL

460 004 642

108 026 698

2 880 473 908

8 012 616 697

11 461 121 945

120 886 916

(50 396 376)

70 490 540

460 004 642

108 026 698

3 001 360 824

7 962 220 321

11 531 612 485

82 Détermination R. EXPLOI

Charges&pertes diverses

Frais de personnel

Impôts&taxes

Intérêts

Dotations aux amortissements

SC : RESULTAT D'EXPLOITATI

SC : RESULTAT HORS EXPLOTA

TOTAL

991 951 951

2 260 012 933

183 159 304

123 436 818

3 254 207 854

3 390 417 473

10 842 527 400

177 296 630

482 098 187

1 169 248 581

2 260 012 933

665 257 491

123 436 818

3 254 207 854

3 390 417 473

10 842 527 400

84 Détermination résultats sur cessions d'éléments d'actifs immobilisés

Valeur d'entrée des éléments cédés

Frais annexes de cession transférés

SOLDES CREDITEURS : PLUS VALUES DE CESSION

TOTAL

15 905 000

1 813 500

17 718 500

85 Détermination résultat net avant impôt sur résultats

Résultat d'exploitation (virement du SD 82/83)

Moins values de cession (virement SD 84)

SC: RESULTAT NET AVANT IMPOT (bénéfice)

TOTAL

701 411 157

3 330 160 883

4 031 572 040

86 Détermination de l'impôt sur le résultat

Acomptes provisionnels (ou minimum fiscal)

Restant dû

TOTAL

1 452 540 891

1 452 540 891

870 Détermination du résultat net de la période à affecter

Résultat net avant impôt (virement SD 85)

Impôt sur le résultat (virement du SD de 86)

SOLDE CREDITEUR : RESULTAT NET A AFFECTER (bénéfice)

TOTAL

1 452 540 891

18 77 619 992

3 330 160 883

ONATEL 2005

N° de compte

LIBELLE

CREDITS

TOTAL

EXPLOITATION

HORS EXPLOI.

70/070

71/071

72/072

73/073

80 Détermination M. BRUTE

Ventes des marchandises

SOLDE MARGE BRUTE

TOTAL

1 139 3366 761

11 393 366 761

70 490 540

70 490 540

11 463 857 301

11 463 857 301

81 Détermination V. AJOUTEE

- PRODUCTION -

MARGE BRUTE (virement SO

Production vendue

Production stockée

Travaux faits par l'entreprise

TOTAL

11 349 066 528

112 055 417

11 461 121 945

70 490 540

70490540

1 14 9 507 068

11 2055 417

11 531 612 485

82 Détermination R. EXPLOI

VALEUR AJOUTEE (virem. SD

Produits et profits div.

Subventions EXPL&H. EXPLO

Intérêts&dividendes reçus

Reprises sur amortis. Pro

SD : RESULTAT D'EXPLOITATI

SD : RESULTAT HORS EXPLOTA

TOTAL

8 012 616 697

558 828 220

61 366 728

2 209 715 755

10 842 527 400

(50 396 376)

8 380 036

701411157

659 394 817

7 962 220 321

5 671 208 256

61 366 728

2 209 715 755

11 501 922 217

84 Détermination résultats sur cessions d'éléments d'actifs immobilisés

Prix de cession (ou indemnisation)

Amortissements relatifs aux éléments sortis du patrimoine

SOLDES CREDITEURS : MOINS VALUES DE CESSION

TOTAL

1 813 500

15 905 000

17 718 500

85 Détermination résultat net avant impôt sur résultats

Résultat d'exploit&H.E (virement du SD 82/83)

Plus value de cession (virement SC 84)

SD : RESULTAT NET AVANT IMPOT (perte)

TOTAL

4 049 758 540

1 813 500

4 031 572 040

86 Détermination de l'impôt sur le résultat

Trop versé

SOLDE DEBITEUR : IMPOT SUR LE RESULTAT

TOTAL

1 452 540 891

1 452 540 891

870 Détermination du résultat net de la période

Résultat net avant impôt (virement SC 85)

SOLDE DEBITEUR : RESULTAT NET A AFFECTER (perte)

TOTAL

3 330 160 883

3 330 160 883

ONATEL 2006

N° de compte

LIBELLE

DEBITS

TOTAL

EXPLOITATION

HORS EXPLOI.

60/060

80

61/061

62/062

63/063

64/064

65/065

66/066

67/067

68/068

82

83

80. Détermination M. BRUTE

- Stocks vendus

- SOLDE : MARGE BRUTE

TOTAL

747 090 670

15 546 757 867

15 546 757 867

156 534 594

(141 890 267)

14 644 327

903 625 264

15 404 867 600

15 561 402 194

81 Détermination V. AJOUTEE

Matières et Fournitures

Transport consommé

Autres services consommés

SOLDE : VALEUR AJOUTEE

TOTAL

836 084 196

136 256 460

3 021 110 063

11 664 259 618

15 657 710 337

28 600

1 232 000

27 355

(143 178 222)

(141 890 267)

836 112 796

137 488 460

3 021 137 418

11521 081 396

15 515 820 070

82 Détermination R. EXPLOI

Charges&pertes diverses

Frais de personnel

Impôts&taxes

Intérêts

Dotations aux amortissements

SC : RESULTAT D'EXPLOITATI

SC : RESULTAT HORS EXPLOTA

TOTAL

528 950 427

3 373 922 325

580 509 225

720 336 828

3 941 301 747

4 520 901 584

13 235 196 691

127 990 292

22 923 105

656 940 719

3 373 922 325

580 509 225

743 259 933

3 941 301 747

4 520 901 584

13 235 196 691

84 Détermination résultats sur cessions d'éléments d'actifs immobilisés

Valeur d'entrée des éléments cédés

Frais annexes de cession transférés

SOLDES CREDITEURS : PLUS VALUES DE CESSION

TOTAL

1 617 538

1 617 538

85 Détermination résultat net avant impôt sur résultats

Résultat d'exploitation (virement du SD 82/83)

Moins values de cession (virement SD 84)

SC: RESULTAT NET AVANT IMPOT (bénéfice)

TOTAL

258 873 376

3 836 920 301

4 095 792 677

86 Détermination de l'impôt sur le résultat

Acomptes provisionnels (ou minimum fiscal)

Restant dû

TOTAL

1 848 625 068

1 848 625 068

870 Détermination du résultat net de la période à affecter

Résultat net avant impôt (virement SD 85)

Impôt sur le résultat (virement du SD de 86)

SOLDE CREDITEUR : RESULTAT NET A AFFECTER (bénéfice)

TOTAL

1 848 625 068

1 988 295 233

3 836 920 301

ONATEL 2006

N° de compte

LIBELLE

CREDITS

TOTAL

EXPLOITATION

HORS EXPLOI.

70/070

71/071

72/072

73/073

80 Détermination M. BRUTE

Ventes des marchandises

SOLDE MARGE BRUTE

TOTAL

16 293 848 537

16 293 848 537

14 644 327

14 644 327

16 308 492 864

16 308 492 864

81 Détermination V. AJOUTEE

- PRODUCTION -

MARGE BRUTE (virement SO

Production vendue

Production stockée

Travaux faits par l'entreprise

TOTAL

15 546 757 867

110 952 470

15 657 710 337

(141890267)

(141 890 267)

15404867600

110 952 470

15 515 820 070

82 Détermination R. EXPLOI

VALEUR AJOUTEE (virem. SD

Produits et profits div.

Subventions EXPL&H. EXPLO

Intérêts&dividendes reçus

Reprises sur amortis. Pro

SD : RESULTAT D'EXPLOITATI

SD : RESULTAT HORS EXPLOTA

TOTAL

11 664 259 618

1 091 262 935

54 111 112

425 563 026

13 235 196 691

(143 178 222)

35 218 243

258 873 376

150 913 397

11 521 081 396

1 126 481 178

54 111 112

425 563 026

13 386 110 088

84 Détermination résultats sur cessions d'éléments d'actifs immobilisés

Prix de cession (ou indemnisation)

Amortissements relatifs aux éléments sortis du patrimoine

SOLDES CREDITEURS : MOINS VALUES DE CESSION

TOTAL

5 617 538

5 617 538

85 Détermination résultat net avant impôt sur résultats

Résultat d'exploit&H.E (virement du SD 82/83)

Plus value de cession (virement SC 84)

SD : RESULTAT NET AVANT IMPOT (perte)

TOTAL

4 090 176 139

5 617 538

4 095 793 677

86 Détermination de l'impôt sur le résultat

Trop versé

SOLDE DEBITEUR : IMPOT SUR LE RESULTAT

TOTAL

1 848 625 068

1 848 625 068

870 Détermination du résultat net de la période

Résultat net avant impôt (virement SC 85)

SOLDE DEBITEUR : RESULTAT NET A AFFECTER (perte)

TOTAL

3 836 920 301

3 836 920 301

ONATEL 2007

N° de compte

LIBELLE

DEBITS

TOTAL

EXPLOITATION

HORS EXPLOI.

60/060

80

61/061

62/062

63/063

64/064

65/065

66/066

67/067

68/068

82

83

80. Détermination M. BRUTE

- Stocks vendus

- SOLDE : MARGE BRUTE

TOTAL

334 463 484

18 066 116 561

18 066 116 561

83 290 090

83 290 090

334 463 484

18 149 406 651

18 149 406 651

81 Détermination V. AJOUTEE

Matières et Fournitures

Transport consommé

Autres services consommés

SOLDE : VALEUR AJOUTEE

TOTAL

638 961 772

193 620 820

5 686 927 490

11 649 838 161

18 169 348 243

279957540

(196 667 452)

83 290 090

638 961 772

193 620 820

5 966 885 032

11 453 170 709

18 252 638 333

82 Détermination R. EXPLOI

Charges&pertes diverses

Frais de personnel

Impôts&taxes

Intérêts

Dotations aux amortissements

SC : RESULTAT D'EXPLOITATI

SC : RESULTAT HORS EXPLOTA

TOTAL

657 793 774

3 622 926 962

1 515 520

408 260 995

3 619 638 140

5 368 878 710

13 504 084 134

7 281 636

26 000

31 999 942

665 075 410

3 622 952 962

1 515 520

408 260 995

3 651 638 082

5 368 878 710

13 504 084 134

84 Détermination résultats sur cessions d'éléments d'actifs immobilisés

Valeur d'entrée des éléments cédés

Frais annexes de cession transférés

SOLDES CREDITEURS : PLUS VALUES DE CESSION

TOTAL

 

85 Détermination résultat net avant impôt sur résultats

Résultat d'exploitation (virement du SD 82/83)

Moins values de cession (virement SD 84)

SC: RESULTAT NET AVANT IMPOT (bénéfice)

TOTAL

207 826 742

4 986 122 001

5 193 948 743

86 Détermination de l'impôt sur le résultat

Acomptes provisionnels (ou minimum fiscal)

Restant dû

TOTAL

2 365 872 765

2 365 872 765

870 Détermination du résultat net de la période à affecter

Résultat net avant impôt (virement SD 85)

Impôt sur le résultat (virement du SD de 86)

SOLDE CREDITEUR : RESULTAT NET A AFFECTER (bénéfice)

TOTAL

2 365 872 765

2 620 249 236

4 986 122 001

ONATEL 2007

N° de compte

LIBELLE

CREDITS

TOTAL

EXPLOITATION

HORS EXPLOI.

70/070

71/071

72/072

73/073

80 Détermination M. BRUTE

Ventes des marchandises

SOLDE MARGE BRUTE

TOTAL

18 400 580 045

18 400 580 045

83 290 090

83 290 090

18 483 870 135

18 483 870 135

81 Détermination V. AJOUTEE

- PRODUCTION -

MARGE BRUTE (virement SO

Production vendue

Production stockée

Travaux faits par l'entreprise

TOTAL

18 066 116 561

103 231 682

18 169 348 243

83 290 090

83 290 090

18 149 406 651

103 231 682

18 252 638 333

82 Détermination R. EXPLOI

VALEUR AJOUTEE (virem. SD

Produits et profits div.

Subventions EXPL&H. EXPLO

Intérêts&dividendes reçus

Reprises sur amortis. Pro

SD : RESULTAT D'EXPLOITATI

SD : RESULTAT HORS EXPLOTA

TOTAL

11 649 838 161

1 545 633 520

25 504 286

283 108 167

13 504 084 134

(196 667 452)

28148288

20 7826 742

39 307 578

11 453 170 709

1 573 781 808

25 504 286

283 108 167

13 543 391 712

84 Détermination résultats sur cessions d'éléments d'actifs immobilisés

Prix de cession (ou indemnisation)

Amortissements relatifs aux éléments sortis du patrimoine

SOLDES CREDITEURS : MOINS VALUES DE CESSION

TOTAL

 

85 Détermination résultat net avant impôt sur résultats

Résultat d'exploit&H.E (virement du SD 82/83)

Plus value de cession (virement SC 84)

SD : RESULTAT NET AVANT IMPOT (perte)

TOTAL

5 193 948 743

5 193 948 743

86 Détermination de l'impôt sur le résultat

Trop versé

SOLDE DEBITEUR : IMPOT SUR LE RESULTAT

TOTAL

2 365 872 765

23 65 872 765

870 Détermination du résultat net de la période

Résultat net avant impôt (virement SC 85)

SOLDE DEBITEUR : RESULTAT NET A AFFECTER (perte)

TOTAL

4 986 122 001

4 986 122 001

ONATEL 2008

N° de compte

LIBELLE

DEBITS

TOTAL

EXPLOITATION

HORS EXPLOI.

60/060

80

61/061

62/062

63/063

64/064

65/065

66/066

67/067

68/068

82

83

80. Détermination M. BRUTE

- Stocks vendus

- SOLDE : MARGE BRUTE

TOTAL

313 928 354

19 011 416 895

19 011 416 895

1 055 147

1 055 147

313 928 354

19 012 472 042

19 012 472 042

81 Détermination V. AJOUTEE

Matières et Fournitures

Transport consommé

Autres services consommés

SOLDE : VALEUR AJOUTEE

TOTAL

695 448 706

153 276 015

3 912 044 955

14 443 902 799

19204672475

9 923 919

1 666 072

132 851 287

(143 383 131)

1 055 147

705 372 625

154 939 087

4 044 896 242

14 300 519 668

19 205 727 622

82 Détermination R. EXPLOI

Charges&pertes diverses

Frais de personnel

Impôts&taxes

Intérêts

Dotations aux amortissements

SC : RESULTAT D'EXPLOITATI

SC : RESULTAT HORS EXPLOTA

TOTAL

868 659 911

4 165 776 866

1 428 261

750 820 457

3 815 038 984

7 861 964 235

17 226 590 110

57 7310 062

12 000

1 445 969 973

4 165 788 866

1 428 261

750 820 457

3 815 038 984

7 861 964 235

17 226 590 110

84 Détermination résultats sur cessions d'éléments d'actifs immobilisés

Valeur d'entrée des éléments cédés

Frais annexes de cession transférés

SOLDES CREDITEURS : PLUS VALUES DE CESSION

TOTAL

 

85 Détermination résultat net avant impôt sur résultats

Résultat d'exploitation (virement du SD 82/83)

Moins values de cession (virement SD 84)

SC: RESULTAT NET AVANT IMPOT (bénéfice)

TOTAL

471 146 960

7 153 718 671

7 624 865 631

86 Détermination de l'impôt sur le résultat

Acomptes provisionnels (ou minimum fiscal)

Restant dû

TOTAL

3 181 273 782

3 181 273 782

870 Détermination du résultat net de la période à affecter

Résultat net avant impôt (virement SD 85)

Impôt sur le résultat (virement du SD de 86)

SOLDE CREDITEUR : RESULTAT NET A AFFECTER (bénéfice)

TOTAL

3 181 273 782

3 972 444 889

7 153 718 671

ONATEL 2008

N° de compte

LIBELLE

CREDITS

TOTAL

EXPLOITATION

HORS EXPLOI.

70/070

71/071

72/072

73/073

80 Détermination M. BRUTE

Ventes des marchandises

SOLDE MARGE BRUTE

TOTAL

19 325 345 249

19 325 345 249

1 055 147

1 055 147

19 326 400 396

19 326 400 396

81 Détermination V. AJOUTEE

- PRODUCTION -

MARGE BRUTE (virement SO

Production vendue

Production stockée

Travaux faits par l'entreprise

TOTAL

19 011 416 895

193 255 580

19 204 672 475

1 055 147

1 055 147

19 012 472 042

193 255 580

19 205 727 622

82 Détermination R. EXPLOI

VALEUR AJOUTEE (virem. SD

Produits et profits div.

Subventions EXPL&H. EXPLO

Intérêts&dividendes reçus

Reprises sur amortis. Pro

SD : RESULTAT D'EXPLOITATI

SD : RESULTAT HORS EXPLOTA

TOTAL

14 443 902 799

1 516 518 635

42 574 893

1 223 593 783

17 226 590 110

(143 383 131)

249 558 233

471 146 960

577 322 062

14 300 519 668

1 766 076 868

42 574 893

1 223 593 783

1 780 3912 172

84 Détermination résultats sur cessions d'éléments d'actifs immobilisés

Prix de cession (ou indemnisation)

Amortissements relatifs aux éléments sortis du patrimoine

SOLDES CREDITEURS : MOINS VALUES DE CESSION

TOTAL

 

85 Détermination résultat net avant impôt sur résultats

Résultat d'exploit&H.E (virement du SD 82/83)

Plus value de cession (virement SC 84)

SD : RESULTAT NET AVANT IMPOT (perte)

TOTAL

7 624 865 631

7 624 865 631

86 Détermination de l'impôt sur le résultat

Trop versé

SOLDE DEBITEUR : IMPOT SUR LE RESULTAT

TOTAL

3 181 273 782

3 181 273 782

870 Détermination du résultat net de la période

Résultat net avant impôt (virement SC 85)

SOLDE DEBITEUR : RESULTAT NET A AFFECTER (perte)

TOTAL

7 153 718 671

7 153 718 671

Source : Service comptabilité de l'ONATEL

* 1 www.academon.fr : Essai d'analyse des performances financières d'une entreprise, Mai 2010.






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"L'ignorant affirme, le savant doute, le sage réfléchit"   Aristote