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Rapport de stage effectué à  la société PLAVUMA en RDC

( Télécharger le fichier original )
par Mahuka Jackson
Université catholique du Graben RDC - G3 agronomie 2011
  

Disponible en mode multipage

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    AVANT PROPOS

    Ce travail que nous soumettons à la censure du lecteur à l'occasion de la fin de nos études du deuxième grade en agronomie est le résultat des inlassables efforts.

    A cet effet, nous remercions tous ceux qui ont apportés leur contribution à sa réalisation.

    Nous songeons à nos autorités académiques et professeurs pour leur encadrement efficace durant les années de notre formation à l'université catholique du graben.

    Nous tenons à remercier également notre encadreur de stage Mr l'agronome Gilbert WASUKUNDI, pour tous ce qu'il a fait pour nous.

    Les remerciements s'adressent également à tout le personnel de la PLAVUMA particulièrement à celui de la direction :

    - Le directeur général PAPA MALIONA

    - Le chef d'usine

    - Le citoyen sociologue MATHE

    - L'agronome MBAGHENDA

    - L'agronome MAELEZO et toute sa compagnie

    - Le directeur administratif et financier Isse MUSAYIRWA

    Nous saluons la gratuité de Mr le CT KAZADI MWEPU et nous le remercions pour la matière et pour les échanges qu'ils ne nous a put cachés.

    Enfin nous n'oublions pas l'agronome CHANGALUME avec toutes ses sagesses, et tous les journaliers de la PLAVUMA qui nous ont appuyés durant notre pratique professionnelle.

    Pour la famille MAHUKA, merci pour votre encadrement et conseil donnée pendant mes études.

    Nous tenons à exprimer notre gratitude de toute spécialité à nos chers ami(e)s, pour tout ce qu'ils ont réalisés pour nous : leurs conseils, leurs soutiens morals que matériels, nous ont permis d'accéder au grade académique.

    INTRODUCTION

    Le programme académique de l'université catholique du graben U.C.G.en sigle, prévoit à la fin de chaque année académique en deuxième graduat et en première ingéniorat, un stage dans une société de la place, à l'intention des étudiants près-finalistes dans tous les cycles en agronomie, afin de concilier les connaissances théoriques acquises à l'auditoire , avec les réalités scientifiques du terrain.

    Un rapport de stage comme tout autres travail scientifiques doit récolter les constants, les difficultés affrontées par le réaliste de ce dernier, mais aussi il doit recruter toutes les suggestions proposées par ce novice ; et qui devrait apporter des solutions à des problèmes du terrain, en vue d'une bonne marche au sein de l'entreprise l'encadrant.

    C'est dans ce contexte précis que nous avons effectué notre stage à la société PLAVUMA sprl, une société de la place s'occupant de l'achat, la production des écorces du quinquina de bonne qualité.

    Dans notre travail, il s'agit d'une zoome intéressent surtout les opérations subies par le quinquina dès son germoir jusqu'à être transport à l'étranger.

    Ceci pourrait être l'idée ou l'activité fondamentale de la dite société.

    Mais aussi nous faite une aperçu sur le degré de la participation de la société environnent , à des activités agricoles, telle que la population fournisseur du quinquina à la PLAVUMA, en premier lieu, et le mécanisme utilisé par cet organisme en revanche, pour faire intéresser les paysans à leur cultures et activités.

    Stage à l'issus du quel le présent travail a été rédigé.

    Il comprend en fait trois parties à savoir :

    1. BREUVE PRESENTATION DU LIEU DE STAGE

    Constituée par :

    - La situation géographique et le système appliqué

    - Ethique socio-rurale

    2. GENERALITE SUR L'INSTITUTION DE LA PLAVUMA 

    Dans laquelle nous retraçons l'historique, l'objectif, et la structure organisationnelle.

    3. DEROULEMENT DU STAGE

    CHAP I EXPLOITATION AGRICOLE

    - LE CAFE (pépinière, piquetage, trouaison, et plantation)

    - LE QUINQUINA (pépinière, récolte des semences, plantation, entretien, sélection des rejets, récolte, séchage, usinage, transport.)

    CHAP II EXPLOITATION ANIMALE

    - LES ABEILLES (apiculture)

    1. BREUVE PRESENTATION DU LIEU DE STAGE

    1.1 SITUATION GEOGRAPHIQUE ET SYSTEME APPLIQUE

    GENERALITESUR L'EXPLOITATION AGRICOLE A MAPATA

    Mapata est l'une de plantation célèbre de la société PLAVUMA, elle est d'est d'une superficie de plus de 300 ha. Il est situé au côté nord de la ville de BUTEMBO, dans le tronçon MABUKU une deux centaine de kilomètre à côté gauche près de la rivière LOULO.

    La majeure partie est colonisée par les plantes de la famille des poaceaes notamment les roseaux (penicetum purpureum etc.).

    Le un tiers de celle-ci est envahi par des cultures vivrières telles que le mais, manioc, cannes à sucre, haricot, colocase, taro ; en dépit de ça quelques cultures industrielles y sont associées à savoir le quinquina, caféier, cacaoyer et les cultures arboricoles notamment le grevillea melea, eucalyptus robusta, le jatropha (qui pourra nous servir de support pour la culture de vanille).

    SYSTEME APPLIQUE AU SITE MAPATA

    Dans cette plantation le mécanisme mis en exploitation est l'association phyto-animale pratiquement appelée l'agropastorale.

    L'objectif de cette dernière consiste à valoriser les déchets des produits agricoles non utiles pour l'homme par les bettes.

    C'est-à-dire les matières focales (bouse, fiente) seront à leur tour usitées comme engrais d'amendement du sol, quant à aux plantes.

    On dirait une transformation des végétaux en viande source des protéines.

    Les produits d'origine végétale sont :

    - Le mais

    - Manioc

    - Bananes

    - Cannes à sucre

    - Café

    - Goyave

    - Cacao

    - Ecorces du quinquina

    Les animaux exploités sont :

    - Le bovin

    - Ovin

    - Caprin

    - Poisson

    - Abeilles (apiculture)

    1.2 ETHIQUE SOCIO-RURALE

    Dans ce paragraphe nous nous attelons surtout au comportement social des paysans mais aussi à leur degré d'inféodation à l'agriculture.

    Dans la vie agricole il est nécessaire de connaitre ceux avec qui l'on travail donc leurs façons de réagir face aux facteurs du milieu, leur mode de vie, etc.

    Et pourtant ces gens sont considérés comme facteur ayant des discisions dans l'économie nationale, étant des producteurs agricoles et appuyant les activités agricoles.

    Nous sommes appelés à veiller à leur vie et à les offrant d'aide matériel, morale, et surtout technique.

    Certes, ils sont confiant, fideles au travail, tolèrent, des moindres salaires, sont courageux.

    C'est pourquoi l'autorité capitaliste pour sa part reconnait l'oeuvre de ceux-ci en leur offrant des dons d'encouragement tels que les vareuses et ballon aux sportifs, machettes et autres outils.

    Vue à la vie difficile au Congo ceux-ci sont envoutés par les exploitants capitalistes car ces derniers ayant des moyens ou la rémunération favorable par rapport à leur standing direct et revenu.

    1. GENERALLITE SUR L'INSTITUTION DE LA PLAVUMA

    1. DENOMINATION ET ADRESSE

    PLAVUMA : Plantation de Vuranga-Matale

    BP 530 Butembo

    2. STATUT JURIDIQUE

    C'est une société des personnes en responsabilité limitée (SPRL)

    3. OBJECTIF

    La société PLAVUMA vise à produire le quinquina pour l'exploitation de l'écorce de haute qualité.

    La société dispose des plantations à MATALE, VURANGA, MAPATA et la supervision de quelques champs amis dans le secteur de LUBERO, RWAHWA (Kamero), KYALAMAHINDI et ses environs.

    4. HISTORIQUE DE LA SOCIETE

    En 1985 KINAPLANT a retrouvé la plantation abandonnée qui était l'ancien nom de PLAVUMA pour la culture du quinquina.

    Apres plusieurs étapes déficitaires tants économiques que sociale (socio-économique) d'où l'installation de la maladie phytophtora du quinquina, KINAPLANT à cédé la gestion.

    5. REALISATIONS

    PLAVUMA s'occupe de la culture du quinquina dans les territoires de Beni et Lubero au NORD-KIVU, c'est une culture d'effet médical.

    Les travailleurs sont payés régulièrement d'où la satisfaction des besoins primaires.

    La société joue un grand rôle important surtout socio économique dans le milieu.

    6. RESSOURCES FINANCIERES

    Autofinancement de la société par la société par le membre du conseil de gestion.

    7. PROJET D'AVENIR

    Pour le quinquina nous voulons produire un quinquina de qualité supérieure ou égale à 5% de quinquina

    Projet d'élevage des bovidés (vache) et ovidés pour l'expérimenter à lutter contre les attaques du phytophtora par les techniques agro-pastorales disponibles.

    8. ORGANISATION ET FONCTIONNEMENT

    a. Conseil de gestion

    Constitue des nationaux et non nationaux qui ont mis leurs capitaux en communs pour la création d'une société.

    b. Directeur gérant

    Constitue d'une personne physique assurant la direction, la gestion et l'administration de la société.

    c. Directeur administratif et financier

    Il s'occupe des affaires financières et administratives suivant, particulièrement. Il s'occupe de la politique financière de la société.

    d. Directeur technique

    Il s'occupe de la politique agricole et surtout des statistiques suivant les objectifs des productions agricoles et exportation au cours de l'exercice.

    e. Situation du bureau

    La société reçoit toute les catégories de formations suite à la multidisciplinarité de ses activités élargies dans le domaine de recherche de lutte contre les attaques de maladies pathogènes du quinquina.

    f. Service spécialisé

    La directeur gérant et le bureau administratif résident à BUTEMBO.

    Ce service a une dépendance directe avec le service agricoles et blocs industrielle.

    Par ailleurs, l'élevage et la transformation des produits laitiers permettent le concourt des vétérinaires et du personnel.

    g. Journaliers

    Ceux-ci s'occupent de la manutention des produits d'écorces de quinquina et pygeum des provinces diverses, puis du pesage, triage bullage.

    En effet l'emballage et chargement des produits lors de l'exportation, cette équipe d'hommes et filles sert la société avec enthousiasme.

    h. Secrétariat

    C'est le service ou on garde les documents de la société, d'où il s'occupe de la saisie des textes des correspondances et aussi le classement des documents.

    ORGANIGRAME

    CHAP II LE CAFE

    GENERALITE

     

    BOTANIQUE arbrisseau de zone tropicale de la famille des rubiacées, originaire d'Abyssinie, à feuilles persistantes et à fleurs blanches odorantes dont les fruits produisent le café

    Description

    Le caféier d'Arabie ou caféier commun (Coffea arabica) est un petit arbre de moins de 9 m de haut, qui apprécie l'ombre d'arbres plus grands. Dans les plantations, il est taillé entre 2 et 3 mètres.

    Les feuilles persistantes, d'un vert brillant, de formes elliptiques ont un pétiole court.

    Les fleurs blanches, suaves, sont groupées en glomérules de 3 à 7 à l'aisselle des feuilles. Leur corolle gamopétale est en forme de tube à 4 ou 5 lobes.

    Les fruits sont des drupes, appelées « cerise », de couleur rouge vif ou violette à maturité, dont la pulpe est sucrée. Elles contiennent deux graines, placées face à face, à la forme caractéristique des grains de café.

    Le caféier robusta (Coffea canephora) est très voisin du précédent.

    Culture

    Le caféier commun (arabica) préfère les terres tropicales en moyenne altitude (200 à 2 000 mètres d'altitude) où il trouve la température pas trop élevée et l'eau qui lui convient. Son aire de culture s'étend de part et d'autre de l'équateur du 28e degré de latitude nord au 28e degré de latitude sud, mais il donne les meilleurs résultats dans les zones intertropicales les moins chaudes. Le caféier robusta aime plus de chaleur, et supporte assez mal les périodes de sécheresse, et il croît mieux en basse altitude dans des régions tropicales chaudes et humides. L' arabusta, qui est un hybride entre l'arabica et le robusta est assez peu cultivé. Il peut se cultiver en basse altitude comme le robusta.

    On peut signaler que dans le passé Coffea liberica a aussi été cultivé et était apprécié dans certains pays. Sa culture s'est effondrée suite à l'expansion d'une maladie causée par un champignon.

    Les caféiers cultivés ont beaucoup de parasites et de ravageurs. Le plus redoutable est un champignon, Hemileia vastatrix de la famille des Urédinées, qui provoque la « rouille » du café. Le robusta est plus résistant à cette maladie que l'arabica. Des insectes attaquent les feuilles, les fruits et les tiges du caféier.

    Le caféier est un arbuste de 3 ou 4 m de haut, toujours vert, poussant dans le sous-bois de la forêt tropicale humide. Actuellement on en connaît environ une centaine d'espèces botaniques. L'origine de l'Arabica se situe dans les forêts tropicales humides africaines, du Sénégal à l'Ouganda. IL est maintenant cultivé principalement en Afrique centrale, occidentale et en Indonésie. Il pousse également à l'état sauvage en Arabie, dans la région de Moka. Les Arabes auraient commencé à cultiver le caféier vers 1575. Puis les Hollandais lancèrent la culture du café au Ceylan, à Java, à Sumatra. Le caféier possède un feuillage persistant: ses feuilles ont une forme lancéolée, elles sont vertes et luisantes sur leur face supérieure. La fleur de couleur blanche a un parfum proche de celui du jasmin. Un seul arbuste peut donner plus de 30.000 fleurs en une année. De ces fleurs, naissent autant de fruits nommés communément cerises en raison de leur couleur rouge. Les cerises ou "drupes" sont vertes au départ puis en mûrissant deviennent jaunes, puis rouges, enfin grenats et presque noirs. La cueillette idéale s'effectue lorsque les fruits sont rouges. A l'intérieur de la drupe se logent deux petites graines séparées et recouvertes d'une enveloppe cellulosique nommée parche. Ce sont ces graines qui doivent être extraites du fruit et déparchées avant d'être torréfiées.
    Pour les amateurs de bonsaï, je n'ai pas d'information sur le caféier en bonsaï et je n'en ai jamais vu. Pourquoi ne pas essayer ?

     PLANTE: le caféier

    Une plante de la famille des rubiacées.

    Elle est originaire d'Afrique tropicale et Afrique de l'Est.

    Il est aujourd'hui cultivé en Amérique du Sud et Asie Tropicale.
    Nom botanique: Coffea canephora (caféier robusta) et Coffea arabica (caféier d'Arabie qui est le plus cultivé au monde).

    C'est une plante vivace à feuilles persistantes vert foncé, lancéolé et brillant.

    Il peut atteindre plus de 8 mètres à l'état naturel mais se trouve taillé entre 2 et 3 mètres suivant les régions de culture.

    Elle est difficile à cultiver comme plante d'intérieur à moins de disposer d'une serre chaude ou d'un tas d'artifices pour maintenir chaleur et humidité nécessaire à son bon développement.

    Plantation et multiplication

    Le caféier apprécie une terre humifère normalement drainante.
    On peut utiliser un terreau horticole pour plates vertes.
    Il n'aime pas le soleil direct qui a tendance à le dessécher.

    On le multiplie par bouturage. La bouture d'une quinzaine de centimètres sera incisé sur sa longueur et saupoudrée d'hormones. On la maintiendra ainsi à 25 °C presque à l'étouffée
    Le semis se réalise au chaud en Avril-Mai.

    Culture et entretien du caféier

    Il a horreur d'atmosphères sèches. La culture en appartement sera assez délicate à moins de disposer de grandes soucoupes avec un lit de gravier pour garantir une humidité permanente. Ce n'est hélas souvent pas suffisant.

    L'hiver on arrosera peu lorsque les jours sont courts, la plante risque alors de perdre quelques feuilles.
    On devra l'hiverner à 15°C minimum.
    Comme toute les plantes de forêts tropicales, elle aime un apport d'humus au printemps soit en pratiquant un surfaçage avec un terreau organique ou un rempotage. On pratique ceci dès les premières chaleurs du printemps.

    Ennemis et maladies

    Le caféier est surtout sensible aux champignons comme la rouille et aussi de nombreux insectes.

    Les fruits

    Les grains de café sont associés par paires dans des baies rouges nommées cerises. Elle sont séchées, décortiquées et enfin torréfiées.

     

    I.1 .PEPINIERE

    Définition :

    terrain utilisé pour la culture de jeunes plants d'arbres destinés à être repiqués ou transplantés

    La pépinière

    La technique de culture des caféiers en pépinière dépend essentiellement du mode de mise en place définitive qui sera pratiqué.

    Anciennement, les plantules provenant du germoir étaient repiquées dans les plates-bandes ou bien les graines y étaient semées directement. Les caféiers obtenus étaient alors transplantés à racines nues (caféiers âgés au plus de douze mois ou caféiers recépés pour donner des «stumps» d'environ dix-huit mois). Cette modalité de mise en place, à racines nues, étant fortement déconseillée et abandonnée depuis de nombreuses années, nous n'envisagerons que l'établissement et la conduite de pépinières éduquant les caféiers en sacs de polyéthylène.

    Construction de la pépinière

    L'emplacement de la pépinière est débarrassé de la végétation et le sol labouré puis nivelé. Les plates-bandes sont ensuite piquetées. Elles ont en général une largeur de 1, 20 m pour 10 à 12 m de longueur. Des sentiers de 50 cm les séparent.

    La pépinière est ombragée par un écran du même type que celui utilisé pour le germoir. L'adaptation progressive des plants à la lumière est obtenue en ne renouvelant pas ou peu les herbes ou feuilles formant écran. Deux mois environ avant la date de la plantation les caféiers doivent être exposés à la pleine lumière.

    Préparation des sacs

    Les sacs sont en polyéthylène noir, de 0, 05 mm d'épaisseur, afin de limiter le développement d'algues vertes entre le substrat et la paroi interne du sac.

    Les sacs sont simples ou à soufflets (fig. 5.3) et sont pourvus, dans leur moitié inférieure, de 3 à 4 rangées de 10 trous de 5 à 6 mm de diamètre. Le fond est percé d'une ouverture de 1, 5 à 2 cm de diamètre destinée à permettre l'écoulement de l'eau qui s'accumule dans le fond du sac.

    Le substrat servant au remplissage des sacs est composé de terre humifère de surface si possible améliorée de compost ou de fumier très décomposé dans les proportions de 2 à 3 parties en volume pour 10 parties de terre. Celle-ci peut également être enrichie par un apport d'engrais composé NPK 2-1-1 à raison de 4 à 5 kg par m ou à défaut de 2 kg de phosphate diammonique. L'engrais est parfaitement mélangé à la terre. Les débris de racines, les pierres et mottes compactes d'argile sont éliminés. Un m3 de terre préparée permet de remplir environ 500 sacs. Après remplissage et léger compactage du substrat, les sacs sont déposés sur les plates-bandes à raison de 10 sacs dans la largeur soit environ 90 sacs par mètre courant. On veillera à compléter le remplissage des sacs jusqu'à un cm du bord. Cette précaution est indispensable à l'obtention de mottes suffisamment hautes pour permettre le développement normal de l'appareil radiculaire.


    Fig. 5.3: Modèles de sacs en polyéthylène recommandés pour les pépinières de caféiers

    Le repiquage

    Les deux stades de développement couramment admis pour le repiquage sont le stade «cavalier» et le stade «feuilles cotylédonaires déployées» (Fig. 5.4). Par temps sec, les plantules «cavalier» dont les cotylédons sont toujours inclus dans la parche présentent l'avantage d'une transpiration réduite.

    En pratique, toutes les plantules n'arrivent pas, en même temps, au même stade de développement. Comme l'enlèvement des plantules ne peut se faire, vu la densité du semis, qu'en les déterrant toutes, ligne par ligne, le moment le plus opportun pour cette opération est celui où le stade «cavalier» est encore prédominant. Le repiquage est donc effectué dès que plus de 10% des plantules du germoir ont déployé leurs feuilles cotylédonaires soit 2 à 3 mois maximum après le semis. Lors d'une extraction trop tardive, les plantules présentent des racines pivotantes trop développées pour être repiquées dans de bonnes conditions.

    La veille du repiquage, on procède à l'arrosage du germoir. Il faut aussi s'assurer que les sachets destinés à recevoir les plantules soient bien remplis avant d'effectuer le repiquage.


    Fig. 5.4: Plantules en germoir arrivées aux stades «cavalier» et feuilles cotylédonaires - Cl. J. Flémal

    L'approvisionnement de la pépinière en plantules est effectué au fur et à mesure des besoins.

    Le prélèvement s'opère en utilisant un déplantoir (morceau de bois). Celui-ci est enfoncé sur une bonne dizaine de cm dans le substrat et à 4-5 cm des jeunes plantes puis incliné et relevé lentement en soulevant et en extrayant les racines, sans les blesser. Les plantules sont alors déposées sur un van (panier) et protégées de la dessiccation par quelques morceaux de feuilles de bananier.

    Le repiquage des plantules demande de la dextérité et beaucoup de soins de la part du travailleur. Un repiquage mal fait (pivot recourbé ou extrémité tire-bouchonnée) se répercute sur l'état végétatif futur du caféier, les malformations empêchant le développement normal de l'appareil radiculaire. Le travail est donc confié uniquement à de la main-d'oeuvre consciencieuse et bien formée.

    Les plantules sont examinées une à une. Celles dont la racine pivotante est atrophiée, fourchue... sont impitoyablement écartées et détruites. Il en est de même des plantules chétives ou présentant des anomalies, des nécroses (pourriture du collet) de la tigelle.

    Pour faciliter le repiquage, les pivots sont raccourcis. On sectionne les extrémités trop fines et trop souples qui se prêtent mal à une bonne mise en place des racines. L'usage du plantoir (bâton de bois effilé) est indispensable et permet d'effectuer, au centre du sac, une cavité plus profonde que les racines à y loger. On saisit une plantule d'une main et on introduit les racines profondément dans le trou en veillant à ne pas déformer l'extrémité du pivot (Fig. 5.5), puis on remonte la plantule pour amener le collet au niveau de la surface du sol. Ce mouvement a pour effet de redresser les racines. De l'autre main, on referme le trou en enfonçant le plantoir sur le bord du sac et en l'actionnant latéralement pour combler le fond du trou et éviter la formation de poches d'air.


    Fig. 5.5: Repiquage des plantules en sacs de polyéthylène. Le plantoir est visible dans le coin gauche - Cl. J. Flémal

    Semis directement en sacs

    Pour éviter le repiquage en pépinière, le semis en sacs de polyéthylène peut être pratiqué. L'utilisation de graines à haut pouvoir germinatif est alors une condition indispensable pour retirer un maximum d'avantages de la méthode.

    Il faut s'assurer que les sacs soient bien remplis avant d'effectuer le semis. Les graines sont alors semées à faible profondeur (1 cm) et une graine par sac. Il faut en outre prévoir un petit germoir permettant de disposer de plantules à repiquer dans les sacs où la germination n'a pas eu lieu.

    Entretien de la pépinière

    L'entretien proprement dit des caféiers se résume à l'enlèvement périodique des mauvaises herbes et aux arrosages. Ceux-ci sont pratiqués de façon modérée et interrompus durant les périodes pluvieuses. L'excès d'eau est nuisible car il provoque une baisse sensible de la température des sacs, favorise le développement des mousses et des algues et crée un milieu asphyxiant dans la partie inférieure des sacs.

    La fertilisation est le plus souvent pratiquée pour accélérer la croissance de caféiers accusant du retard dans leur développement.

    La fumure consiste généralement en un complément en azote et parfois en phosphore, qui s'applique sur des plants ayant formé au moins deux paires de feuilles.

    La fumure azotée se fait par arrosage à la dose de 0, 5 g d'urée par plant et par passage. Sept à huit passages sont effectués à un mois d'intervalle. On dissout 30 g d'urée par arrosoir de 10 litres et on répartit son contenu sur 60 sacs.

    Si le substrat n'a pas été préablement enrichi, on peut procéder à une seule application de 4 à 5 g de phosphate diammonique par sac, au cours du mois qui suit le repiquage.


    Fig. 5.6: Vue générale de la pépinière peu de temps avant la mise en place définitive des plants - Cl. J. Flémal

    La dégradation lente de la toiture qui ombrage les plants va progressivement habituer ceux-ci au plein éclairement. Deux mois environ avant la plantation, l'ombrage de la pépinière doit avoir pratiquement disparu. Ce n'est que dans le cas d'une dégradation trop rapide de la toiture que celle-ci fait l'objet de nouveaux apports de matière végétale (Fig. 5.6).

    Soins phytosanitaires

    Une surveillance constante du germoir et de la pépinière s'impose.

    Les principaux symptômes de maladies et de dégâts en pépinière sont décrits dans le chapitre 18 traitant des ravageurs (voir p. 146 et 151).

    La fonte des semis n'est signalée au Burundi que dans les cas de germoirs mal drainés, très humides.

    La présence de larves ou d'insectes prédateurs des jeunes plantules se rencontre rarement.

    Occasionnellement la chenille défoliante Epicampoptera andersoni peut ravager les feuilles des jeunes plantules.

    -WWW.GRAINESTONE.ORG

     
     

    Avantages

    - Elle permet de contrôler les semences ne pouvant pas germer dans les conditions étrangères (l'acclimatation)

    - Contrôle des maladies

    - Manipulation de la jeune plantule avent leur mis en place définitive

    Parties d'une pépinière

    - Clôture

    - Pui d'eau

    - Compostière

    - Germoir

    - Plate bande

    - Hangar

    a) Le germoir

    Le germoir est une partie de la pépinière prévue à faire germer les graines c'est-à-dire la multiplication générative

    Les fèves de caféier doivent être mises en terre dans le cas où elles sont débarrassé de leur mucilage par lavage âpres la récolte. Une fois mis en terre, elles seront couvertes d'une couche de 1,5cm de profondeur.

    La levée aura lieu dans les deuxièmes semaines au cas où l'arrosage a été respecté.

    Et le repiquage sera effectué quand la plantule à développer les premiers feuillages.

    Elles seront mis en sac en polyéthylène bien trouer de façon à permettre à l'eau d'arrosage de passer dans le cas contraire il aura une asphyxie mais aussi une risque de salinisation ; ces trous favorise encore le passage de l'air car toute partie de la plante à besoin de la respiration.

    Repiquage

    On débute cette opération en enlevant les plantules ayant atteint un seuil critique de hauteur, il permet d'éclaircir le germoir pour favoriser la croissance des plantules restantes.

    Ces plantules seront amenées dans une plate bande contenant les sachets bien remplis du terreau mélangé au sable. La mis en place se fait en respectant le niveau du collet lors de l'enterrement des racines dans le sachet.

    NB : lors du repiquage il faut faire l'habillage (une opération consistant à diminuer la dimension des feuilles et racines en vue de minimiser la capacité respiratoire).

    Les plates bandes sur les quelles se trouvant les plantules repiquées seront abritées d'un abri d'environ 1,5m et sera pourvus d'un ombrage de filet, paillis. Le filet peut être de mailles de dimension variantes afin d'éviter l'effet de splash , mais aussi un fort ensoleillement qui peut leur causer des effets funestes

    Les techniques d'installation

    2. La densité de plantation et le piquetage

    La densité de plantation à adopter ne pourra être fonction que de la quantité d'eau disponible dans le sol. Cette eau, lorsqu'elle existe, est facilement utilisable par les plantes mais elle ne se trouve pas en quantité abondante et son réapprovisionnement ne dépend que des précipitations faibles et, en général, aléatoires sous un climat aride. Il est évident que les densités de plantation devront être systématiquement faibles, de 400 à 650 plants par hectare pour ne pas épuiser les réserves en eau du sol, tout en assurant à la superficie reboisée un taux de recouvrement suffisant pour supprimer l'érosion éolienne.

    Sur la dune, les plants peuvent être installés uniformément à l'intérieur du quadrillage par exemple 3 x 5 m. Ils peuvent aussi être implantés sous forme de brise-vent le long des palissades.

    Dans les espaces intermédiaires les plants peuvent être installés par tache de forte densité de 1 x 1 m. Cette technique est connue sous l'appellation de placeaux denses espacés. Après la reprise des plants ou des boutures, les éléments centraux, bien protégés par ceux de bordure, accusent une croissance plus rapide qui s'explique par la création artificielle d'un microclimat plus favorable.

    PIQUETTAGE DES LINGES EN QUINCONCE

    Ce genre de piquetage consiste à placer les piquets, sur le terrain de plantation sous forme triangulaire dont les trois côtés sont égaux et dont la hauteur fait l'écartement entre deux linges.

    La mesure de cette hauteur ou hypoténus est obtenue en multipliant le sinus du triangle par le côté.

    Par exemple côté égale à 3m, ainsi la hauteur sera h= c. sinus alpha.

    Donc on aura 3m. 0,85= 2,55m.

    Avantages de cette opération :

    - Favorise les techniques d'entretien de la plantation par des machines (motoculteurs, etc.).

    - Permet un contrôle facile des attaques des maladies

    - Facilite le remplissage des vides (garnissage plus facile)

    - Facilite tout comme les autres méthodes le calcul de la densité de la plantation

    - Facilite la récolte

    - Favorise la répartition des taches.

    APPRECIATION

    L'appréciation du piquetage des lignes en quinconce se fait en regardant dans chacune de directions un alignement composé des piquets mis en place.

    METHODE

    Parmi les méthodes de piquetage à savoir » :

    - Piquetage des linges simples

    - Piquetage des linges jumelés

    - Piquetage des linges équidistants

    - Enfin celui des linges en quinconce.

    Cette dernière semble être difficile sur terrain géo- morphologiquement irrégulier, non ameubli, encombré par des obstacle (arbres, souches, pierres, etc. )

    Outre, ces difficultés, l'angle de départ en constitue une autre.

    Comment trouver l'angle droit sur terrain ?

    1. Prenez une ligne droite à prolonger suivant l'orientation de la pente ou alors la parallèle à la hauteur de la plantation. Cette ligne devrait être de préférence dans le milieu du champ à piqueter. Cfr topographie (tracé d'une ligne droit moyennant les piquets et la chaine).

    2. Tracer une perpendiculaire à la première ligne moyennant le ficelle et les piquets.

    3. Compter le nombre des piquets et en faire une parallèle de tout côté du carré ou du rectangle à piqueter.

    NB : pour vérifier si l'angle est respecté placer l'équerre au milieu de convergence de ces deux ficelles.

    A l'aide de ces deux piquets tirer le ficelle et fixer les au sol de telle sorte qu'il n'ait pas des corps empêchant le passage libre de ce dernier.

    Apres cela, tirer le mètre ruban et piqueter selon les indications des espacements critiques du mètre ruban.

    Comment être sur qu'on a réussi le piquetage ?

    C'est simple, on se fixe en un point quelconque et viser toute direction des lignes, une fois le piquet du point de départ (où se fixe l'observateur) offusque la vision d'autres piquets, on dit que le piquetage est correct.

    QUALITE D'UN BON PIQUET

    Un bon piquet doit avoir les conditions suivantes :

    - Avoir plus au moins 1,5m de hauteur

    - Doit être étroit

    - Avoir une consistance

    - Bien tailler

    - Leger

    Cependant un piquet courbe peut être à l'origine des erreurs sur terrain pour deux raisons :

    . Lors qu'on tire le ficelle on sous entant qu'il touche le corps du piquet cela nous trombe de retenir le repère du ficelle.

    . Enfin cette inclinaison ne perme pas au piquet de résister au vent.

    ACCIDENTS

    - Présence des grosses pierres

    - Existence des pentes uniformes

    - Bois mort

    - Et la présence des gros arbres dans le champ.

    MATERIELS

    - Une ficelle

    - Un mettre ruban

    TROUAISON

    La trouaison est une opération qui consiste à préparer l'emplacement de des plantules, c'est-à-dire qu'elle précède la mis en place définitive

    Elle s'effectue simultanément avec la plantation car s'ils étaient creusés à l'avance, les trous se reboucheraient rapidement avec du sable dépourvu de toute humidité provenant de l'éboulement des parois.

    Elle se réalise à l'endroit du piquet, mais pour notre cas la trouaison s'effectuait au milieu de deux piquets de lignes parallèles.

    On doit défricher l'endroit en question suivant le contour de 6 dm pour notre cas.

    TECHNIQUES

    - Enlever la couche superficielle ou couche arable du sol et la placer à côté

    - Trouer en profondeur pour débarrasser peu de la couche de l'horizon B composée des minéraux.

    C'est la première couche qui entrera en profondeur afin de nourrir la jeune plantule car elle n'a pas des racines capables de se débrouiller dans la couche profonde.

    NOTION SUR LES HORIZON DU SOL

    PLANTATION

    . L'époque de plantation

    On observera strictement les dates du début et de la fin de la période de plantation qui correspondent en gros à celles de la saison des pluies. Il sera préférable de commencer à planter dés le début de cette saison ou même dés qu'elle s'annoncera, mais d'arrêter la campagne de plantation un peu avant la fin des dernières pluies

    La plantation c'est la mis en place définitive des plantules issues de la pépinière.

    Elle aura lieu le lendemain de la trouaison afin de permettre aux microorganismes de la terre issue de la trouaison de se reconstituer.

    Mais pour le cas de ka plantation de MAPATA, la mis en place se faisait le jour même de la trouaison, envie de profiter des petites pluies du mois d'octobre.

    Lors de la plantation doit être débarrasserez de son sac en polyéthylène.

    Le sol collé sur les racines sera enterré dans le trou de trouaison, de façon à respecter le niveau du collet.

    Cette plante mise en place sera opposée d'un piquet qui facilitera le constant de la plantule.

    CHAPIII LE QUINQUINA

    Appelé "Kina-kina" par les péruviens, c'est à dire "écorces des écorces", le quinquina est un arbre que l'on trouve dans les forêts de la Cordillère des Andes. C'est au 17ème siècle qu'un médecin anglais découvrit les propriétés de son écorce que l'on utilisa sous forme de poudre, au début seulement pour les grands de ce monde. Le quinquina a ensuite permis d'éliminer le paludisme dans plusieurs régions de France.

    L'écorce de quinquina contient de la quinine et de la cinchonine aux propriétés fébrifuges, c'est pourquoi elle est connue pour son action dans toutes sortes de fièvres et sur l'agent responsable du paludisme.

    Le quinquina a deux propriétés majeures : tonique amer et astringent, il stimule l'organisme et l'appétit par l'augmentation des sécrétions salivaires et gastriques. Il est donc conseillé aux malades affaiblis.

    QUINQUINA ROUGE
    Cinchona officinalis, syn. C. succiruba
    Famille des Rubiacées

     

    NOMS COMMUNS :
    Ecorce du Pérou, Kina, Poudre des Jésuites, Bois aux fièvres

    CONSTITUANTS PRINCIPAUX :
    Des tanins, des principes amers, des alcaloïdes, une essence aromatique, des acides organiques

    PARTIES UTILISÉES :
    L'écorce

    DESCRIPTION :

    Le quinquina est un grand arbre, plus de 20 mètres de haut, à rameaux et à feuilles opposées, ovales, aiguës. Les fleurs, blanches, petites, sont portées sur des pédoncules groupés, qui forment une panicule à l'extrémité des jeunes rameaux. Le fruit est une capsule surmontée d'un calice persistant et durci.

    CULTURE ET RÉCOLTE :

    Le quinquina rouge est bien distinct des nombreuses espèces existantes. On le trouve en Europe dans les serres, mais c'est au Pérou qu'il croît abondamment et il fait l'objet de culture en Indonésie. L'écorce est récoltée en automne, à partir de la 6ème année après la plantation.

    PROPRIÉTÉS :

    - Antiseptique
    - Antiputride
    - Antifébrile
    - Antispasmodique
    - Astringente
    - Apéritive

    INDICATIONS :

    - Asthénie
    - Etats fébriles
    - Troubles digestifs
    - Paludisme
    - Maux de gorge

    III .1. LAPEPINIEERE

    Partant de la définition de la pépinière, un endroit aménagé envie de recevoir et de permettre la croissance des jeunes plantules issues de la germination générative ou végétative.

    Tel est le cas vu dans la plantation nomée TRIPHONCE à KYALAMAHINDI, dans la direction MANGUREDJIPA.

    Il s'agit d'abord de semer à la volée dans un germoir les, les grains du quinquina qui sera suivi (arroser, abriter) après quelques mois on pratique le repiquage sous forme d'un éclaircissage c'est-à-dire les plantules ayant levées et vigoureuses sont écartées des autres les plus petites qui maintenant seront mis en terre battue ainsi de suite jusqu'à ce que toutes les plantes aient une surface de croissance optimale.

    Lors que les plantes sont mises en terres battues seront arrosées chaque matin et auront un abri (filet de petite maille) pour éviter les dégâts des fortes radiations solaires, mais aussi des fortes pluies.

    PLANTATION

    La mise en place définitive des jeunes plantules issues de la pépinière, s'effectue sous base de :

    - La morphologie du champ

    - La pédologie du terrain

    - L'altitude

    - Enfin le climat

    Etant donné que le quinquina craint toujours l'humidité, dès sa pépinière jusqu' à séchage et transport.

    La géomorphologie influence lors qu'il s'agit d'un terrain en pente, il faut éviter de planter dans les vallées car celles-ci ont une forte humidité, cela implique de planter quelques mètres de la vallée.

    L'influence de l'humidité sur le quinquina est prouvée par un champ tout au bord de la route ou la canalisation débouchait dans ce champ, et l'eau de ce drain stagnait dans la plantation. Quelques jours après, les plantes ont manifestées des symptômes d'une maladie d'origine abiotique.

    Ces symptômes étaient caractérisés par une coloration rougeâtre sur tout l'organe foliaire, mais aussi une tendance de flétrissement.

    Quant à la pédologie, agit par deux manières, physiques et chimiques, c'est-à-dire la structure et la texture granulométrique.

    Physiquement, les sols argileux ne sont pas propices pour le quinquina suite à leur nature de stagner l'eau ou de la retenir.

    Par ailleurs, les besoins organiques que minéraux doit atteindre le maximum d'un seuil critique envie de favoriser un bon développement de l'organe végétatif et de permettre à jeune plante de résister contre ces ennemis potentiels l'environnant.

    Les sols limon-sableux sont conducteurs de bonne croissance de plante.

    L'altitude n'est pas un facteur directe de l'écologie, mais par son effet induisant la température qui est un facteur de climat peut influence la vitesse de croissance, sans que la concentration en quinine n'est favorisée.

    Les écartements des plantes varient d'après :

    - La richesse du sol

    - Le développement de l'appareil racinaire

    - Le développement de la couronne

    - Et de la mécanisation

    ENTRETIEN

    Pour toute culture, la meilleur façon d'élever le rendement de la production et de lutter contre les maladies est de maintenir la culture en bonne état, c'est-à-dire appliquer une propreté régulière pour une meilleur prévention, mais aussi orienter la plantation systémiquement par exemple la sélection des rejets.

    Apres que les plantes aient végétées, c'est alors qu'on devra faire appel à des méthodes plus appropriées à l'entretien de plantation.

    Le quinquina tout comme d'autres cultures ne tolère pas la concurrence de mauvaises herbes. C'est pour cette raison que nous devons recourir au fauchage. (cfr champ vus à de KAMERO)

    1. FAUCHAGE

    Quelques jours après la plantation on doit, pour favoriser aux plantes une bonne végétation, appliquer le fauchage : opération par la quelle on élimine les mauvais herbes entrant en compétition avec la culture.

    Avantages

    · Il permet de garder la plantation homogène par rapport aux plantes visées

    · Il favorise une aération dans le champ

    · Il occasionne une luminosité aux organes aériens de la plante

    · Il diminue l'humidité du sol dans la plantation

    Techniques

    A l'aide d'une manchette raser au ras du sol les mauvaises herbes en respectant le contour de la tige et des racines pour que les dites ces dernières ne subissent pas des plais qui peuvent lui être porte d'entrée aux maladies.

    Pour cette raison, il est déconseiller d'user la houe.

    2. SELECTION DES REJETS

    Selon la sylviculture, l'arbre issus de la graine est appelé futaie, tandis que celui provenant de la souche est appelle rejet ou talus.

    Dans cette méthode, nous nous attelons surtout aux vielles plantes (rejets).

    Cependant, la sélection à pour but de mener un nombre, pratiquement bien déterminé des rejets sur une souche dans l'envie de :

    - repartir la sève dans les rejets

    - avoir des rejets à récolter au cours de toute l'année

    - économiser la sève en circulation

    - conserver la souche longtemps

    - d'aérer la plantation en diminuant le touffe des rejets

    cette est souvent confondue à l'éclaircissement, au point que cette dernière consiste à éliminer les plantes en surnombre afin de favoriser l'aération et la luminosité.

    CRITERES DE SELECTION

    - La vigueur

    - La disposition sur la souche par rapport à la pente et à la direction du vent

    - l'âge du rejet

    Ces éléments doivent être respectés.

    TECHNIQUE

    A l'aide d'une manchette fais une dissection oblique pour permettre à l'eau de pluie de couler facilement, sinon cette eau en stagnant pourrait favoriser le développement des microorganismes pathogènes.

    Laisser 1 à 3 rejets par souche après la première récolte et 2 à 6 rejets s'il s'agit de récolte suivante.

    Ces rejets ne doivent pas être de même âge.

    Un rejet peut être éliminé de la souche s'il :

    - est mure

    - n'atteint pas les critères

    Entre autre, on peut laisser pousser un tronc appelé tire sève lors de la récolte des rejets, surtout à la deuxième récolte. Cas de la plantation de KULEMBE.

    RECOLTE

    La société PLAVUMA à parmi ses buts de produire le quinquina de haute qualité, c'est pour cela qu'est oriente ses récoltes systémiquement en choisissant les arbustes bien mures, c'est-à-dire au stade où la concentration de la teneur en quinine à atteint son seuil critique évalué à 6%.

    SIGNES DE MATURITE

    Avent de reconnaitre les signes de maturité du quinquina, il faut d'abord qu'il ait duré de 7 à 11 ans selon les conditions du milieu (écologiques, climatiques, altitudes etc.).

    Parfois le quinquina installé en basse altitude accélère sa croissance en emmagasinant peu de teneur d'alcaloïdes (quinine, quinedine, etc.).

    TECNIQUE DE RECOLTE

    Sur une souche de 2 à 4 rejets, choisissez les plus grands et laissez un de ces rejets qui jouera le rôle de tire sève.

    Faites une coupe de 45 degré. D'obliquité à 30 cm de hauteur

    ECORCAGE

    C'est une technique qui consiste à débarrasser l'écorce de son tronc ou du stick de bois.

    Par rapport du but de la société évoquée ci-haut, les écorces sont classées distinctement selon qu'elles sont issues des troncs ou des branches.

    Une bonne technique d'écorçage est celle de respecter la limite entre le bois et l'écorce.

    Celle-ci nous permet d'éviter les débris de bois dans les écorces.

    SECHAGE

    Apres la récolte les écorces sont dirigées au séchoir où elles débutent au pesage, ce dernier permet d'évaluer la production humide.

    L'étalement d'écorces se fait à l'aide des hauteur , des filets d'ombrage permettant la circulation de l'air, et des bâches jouant le rôle de couverture en cas des pluies et des mauvais temps, mais aussi la nuit.

    NB : il faut que les claies soient consistantes, car devra supporter des lourdes charges humides.

    TECHNIQUES

    Elle consiste à retourner les écorces humides pour la répartition énorme de l'aération, de la luminosité et la température.

    Il prend fin lorsque l'humidité baisse jusqu'à 11%.

    Apres que les écorces aient atteint cette humidité, elles seront destinées au moulin pour subir le triage et d'autres séchages aléatoire s, mais le moulage.

    Du séchoir au moulin les écorces sont emballées en sac de 50 kg si ces deux sont séparés à une longue distance.

    TRIAGE DES ECORCES

    Lors de l'arriver des écorces à l'usine, il est stipulé ci-haut que les écorces subissent les opérations suivantes : triage, séchage aléatoires et moulage.

    Le triage consiste à écarter des écorces des toutes sortes d'impuretés, des corps étrangers, des lichens, mousses en bref les débris des végétaux.

    Ces impuretés ont des conséquences funestes envers la qualité du quinquina.

    Le travail du triage est tellement difficile car il mérite une prudence et une vigilance par rapport aux morceaux de bois collés sur des écorces et les mousses, tous ceux-ci doivent être séparé et mis en quarantaine des écorces.

    Apres cette opération les écorces sont homogènes de plus au moins 95% car les poussières des débris des végétaux et des lichens sont difficiles à éliminer.

    MOULAGE

    Dès que les écorces sont homogènes, elles sont dirigées directement au moulin, où elles vont subir une dégradation physique c'est-à-dire les moudre en petits morceaux que leur dimension initiale.

    Le moulin est composé de :

    - four : destiné à recevoir les nouvelles écorces

    - mortier : concasse les écorces en le réduisant en petits morceaux.

    - Silos : une chambre sans fissure destinée recevoir les écorces ayant subies la déformation physique et venant avec une pression de ventilation.

    Du silo est associé un tuyau pourvu de sac ou de drap qui se compresse de l'air chargé des poussières moins dense.

    MOULAGE PROPREMENT DIT

    Cette opération consiste à mettre les écorces moulues dans un sac pour destination.

    Le quinquina est emballé d'abord dans un sac en éthylène puis un sac ordinaire après avoir été pesé.

    La société PLAVUMA, emballe le sac en 50 kg et leur lot est constitué de 1200 sac de quinquina qui sera maintenant exporté en Allemagne (Buchler).

    DIFFICULTES RECONTREES

    Les difficultés ne mangue jamais lors d'un travail scientifique. Reconnaissons celui de :

    - Serpents venimeux

    - Présence des insectes piqueurs et suceurs

    - Epines

    - Insécurité dans le grand sud du territoire de LUBERO

    - L'évolution des maladies dans certaines plantations

    - Etant qu'environnementaliste la destruction des flores spontanée exagère lors de l'installation des cultures

    - Dévore des poissons dans un étang par les serpents et autres prédateurs.

    Tous ceux-ci nous ont empêchés d'affronter certains coins des plantations.

    CONCLUSION

    En fin de compte, tel que l'a stipulé nos chapitre ci-haut, nous trouvons que la société PLAVUMA est un organisme qui enrage leurs activités de sorte à partager des bénéfices avec les gens qui l'environnent.

    Mais certains constants et suggestions, seront débattues dans cette partie.

    En premier lieu nous avons constaté que la vie ou l'organisation agricole n'est pas moindre, par rapport aux fonds des initiatives des projets, cela induit une tendance de valoriser la mains d''oeuvre, pour vouloir dire que les operateurs agricoles avent de d'exploiter, ils doivent tenir compte du recette, car ils sont appelés à minimiser le cous en maximisant les recettes.

    En dernier lieu nous trouvons PLAVUMA intéressent dans la matière d'investigation en se lançant dans différentes cultures et pratiques couteuses notamment la pisciculture, l'apiculture et autres.

    Certes, en nous penchant dans cette perspective d'idée de rentabiliser les recettes, pour mieux produire PLAVUMA à besoin d'engager les agronomes de formations (les ingénieures, les techniciens agronomes et les personnes dotées d'une bonne professionnalisation etc.), car toutes ces qualifications peuvent être à la base de l'innovation ou encore de l'agriculture modernisée.

    En guise de suggestion, l'équipe des manutentionnaires au niveau de plantations et à l'usage nécessite un soutien, en ce qui concerne l'hygiène, la morale et la santé face aux longues trafiques et à la lourdeur du travail en générale.

    Du point de vue matériel, la société doit équiper ces agents en bottes et salopettes et surtout pour ceux qui oeuvrent dans les plantations, mais aussi les outils comme manchettes et couteaux d'écorçage.

    Notre apport au sien de la PLAVUMA, est surtout attelé à l'exploitation animale, celle-ci est l'amélioration alimentaire des conditions minérales pouvant éclipser certaines carences, en outre, concernant le conditionnement du contre du débit des étangs pour éviter les accrues d'eau.

    Nous nous sommes heurtés au problème de récolte des poissons dans les étangs aux quels le rendement été rabaissé par rapport à la semence, en émettant une hypothèse de la prédation par le serpent piscivores , nous avons proposé d'instaurer les tamis des petites mailles en amont donc à l'entrée de l'eau dans l'étang , envie d'empêcher tout entrée de prédation).

    CONCLUSION






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"Il faudrait pour le bonheur des états que les philosophes fussent roi ou que les rois fussent philosophes"   Platon