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L'impact du commerce illicite d'armes légères dans l'instabilité de la région des Grands Lacs africains

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par Hans HANS STARECK MBELE
Université de Kinshasa RDC - Licence 2008
  

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4. Burundi

La république du Burundi qui est indépendant depuis 1962 à toujours connu des crises à l'exemple du génocide de 1972 que l'armée à majorité Tutsi a perpétré contre les Hutus, et aussi en 1987 avec la prise du pouvoir par les militaires Tutsi du major Pierre Buyoya à provoquer un autre pogrom des Hutus, par conséquent la majorité Hutu sera obligé à partir de 1993 de prendre les armes et se rebeller contre le pouvoir Tutsi, les insurgés Hutus vont se structurer en deux coalitions à savoir les forces de défense de la démocratie (FDD) ainsi que les forces nationales de libération (FNL-palipe Hutu) dés lors le Burundi va plonger dans une guerre civile atroce avec comme conséquences l'enrôlement massive des enfants soldats par les deux parties belligérante.

Le nombre très élevé de réfugiés burundais à l'extérieur est plus de 500.000 qui se repartissent dans les camps de réfugiés de Tanzanie et du Rwanda ainsi que près de 800.000 déplacés internes, il faut noter aussi parmi les conséquences de la guerre civile le taux de prévalence élevé du VIH/SIDA avec plus de 15% de la population toucher70(*).

On ne peut pas terminer ce point sans parler de la destruction des infrastructures de bases telles que les routes, les écoles, les hôpitaux, ce qui entraine un taux d'analphabète de plus de 50% de la population active.

Dans cette région, l'impact de la circulation illicite des armes légères se ressent sur le plan Environnementale, humain, économique et politique, presque de la même façon.

Sur le plan Environnementale : la région des grands lacs et plus précisément la République Démocratique du Congo à connu des sérieux troubles d'ordre environnemental, tout commence avec le flux des réfugiés venus du Rwanda en 1994. Plus au moins 2000.000 des Hutu rwandais, la République Démocratique du Congo pour des raisons humanitaire se retrouveras dans l'obligation de ravager une importante partie de sa foret ainsi que son Parc national de KAHUZI BIEGA enfin de les installes, ce déboisement à provoquer des captures ainsi que des déplacements en masse des espèces protégés tel que les gorilles de montagne vers d'autres cieux

Sur le plan politique : Sur le plan politique, la présence et la prolifération des bandes armées en Afrique centrale dont les zones d'action sont souvent transfrontalières renforce la méfiance et suspicions entre des Etats d'une même région. Cet état des faits compromet souvent la mise en application des instruments juridique régionaux de régulation de la circulation des armes légères.

Humanitaire : la région des grands lacs est la région la plus touchée par la prolifération de ces engins de mort, voila pourquoi elle compte le plus grand nombre des pertes en vies humaines et trouble sociale que le monde n'a connu concernant les conflits régionaux a l'espace de deux décennie. Elle compte en général plus de71(*) :

Ø 2.800.000 réfugiés internes ;

Ø 3.635.000 réfugiés externes ;

Ø 4.000.000 des morts pendant des troubles armés ;

Ø 400.000 enfants déplacés qui n'ont accès à l'éducation ;

Ø 950.000 enfants orphelins pour cause de guerre ;

Ø 50.000 enfants enrôlés dans des groupes armés ;

Ø 15% de la population touché par le sida pendant les conflits à travers les viols sexuels ;

Ø 50% de la population active sont analphabète.

Impact sur les enfants du trafic d'armes légères, de mines terrestres et de munitions non explosées

Il est reconnu que la prolifération des armes légères alimente les conflits, entrave le processus de maintien de la paix et compromet l'accès à l'aide humanitaire. De plus, il existe un lien direct entre l'utilisation accrue d'enfants dans les conflits armés et l'accès aux armes légères que même de très jeunes enfants peuvent facilement apprendre à manier. La prolifération de ces armes contribue à propager une culture de violence dans les sociétés fragilisée par le conflit et a des répercussions sur l'établissement de la paix et d'un développement durable. Les munitions à dispersion et les mines à fragmentation ont aussi des effets catastrophiques sur les civils, en particulier les enfants.

La plupart des conflits font aujourd'hui appel à des armes légères. Le fait que celles-ci soient aisément disponibles est directement lié à la montée spectaculaire de la violence, à l'exacerbation des conflits et au phénomène des enfants-soldats. Ce lien est manifeste dans les conflits dans la région sous étude où le commerce illicite des armes légères est financé par les revenus provenant de l'exploitation illicite de ressources naturelles. La dimension transrégionale du trafic d'armes légères a exacerbé les conflits dans la région des Grands Lacs. Des organismes des Nations Unies ont recueilli des données qui relient le trafic des armes légères à celui des enfants et des femmes en République démocratique du Congo.

Dans le p rogramme d'action en vue de prévenir, combattre et éliminer le commerce illicite des armes légères sous tous ses aspects, adopté en 2001, les Etat signataire du programme se déclarent gravement préoccupés par les conséquences désastreuses sur les enfants, dont beaucoup sont victimes de conflits armés ou sont contraints à s'enrôler (paragraphe 6 du préambule). Les mesures envisagées par le programme comprennent des actions au niveau mondial, régional et national permettant de réduire l'impact négatif du commerce illicite des armes légères sur les enfants. L'adoption de la Convention sur les munitions à dispersion en mai 2008 représente un important progrès.

Selon le Service de lutte antimines de l'ONU, les enfants représentent environ la moitié des 15 à 20 000 victimes que font chaque année les mines terrestres et les munitions non explosées dans 90 pays. De plus, les bombes à fragmentation frappent sans discrimination les civils et plus particulièrement les enfants. Les mines terrestres et les munitions non explosées font obstacle au développement et à la reconstruction après les conflits, entravent l'accès aux terres et aux autres ressources et mettent en danger les enfants rapatriés et déplacés. La sensibilisation aux dangers des mines et la sécurisation des stocks de munitions demeurent la solution à court terme la plus efficace pour assurer la sécurité des enfants. L'adoption de l a Convention sur les munitions à dispersion en mai 2008 représente cependant une avancée majeure.

Economique : ici nous analyserons les couts d'opportunités provoquées par les troubles armés en termes d'investissement perdu, de cout médicaux et des déficits éducationnels se chiffrent à plusieurs milliards des dollars, tout en étant difficile à mesurer, le large impact socioéconomique. L'existence de l'administration parallèle lors des occupations de certains secteurs par les groupes armés empêche la machine économique de tourner comme il se doit, la recrudescence des conflits dans cette région provoque des sérieux obstacles à l'expansion de l'économie régionale.

Tel qu'en RDC l'existence de l'administration parallèle procurai au CNDP mensuellement plus de 250.000 dollars américains, une bonne économie de guerre, allons y comprendre que c'est aussi un déficit de 250.000 dollars américains pour le compte du trésor public72(*).

Donc nous irons affirmer sans crainte d'être contredit que les effets de la guerre affectent aux plus hauts degrés l'économie d'un pays ou d'une région toute entière. Alors que le domaine économique renferme le finance, le commerce ainsi que le monétaire, d'une balkanisation dû à la guerre aucun de ces secteur ne peut fonctionnés convenablement, raison pour la quel cette région connais des inflations à grande échelle ainsi que des déficits budgétaires chroniques.

Ces violences collectives sont conduites par les acteurs ci-dessous : venu

1 les acteurs nationaux :

· Les rebelles d'AFDL

· Gouvernement de la République du Zaïre

· Les factions rebelles, RCD/Goma, RCD National, RCD/Ml, MLC

· Les milices d'autodéfense populaire Mai-Mai repartis en 4 groupes d'environ 30.000 combattants dans les provinces de Maniema, Nord et Sud Kivu73(*);

· Le Gouvernement de la RDC ;

· Les milices ethniques Hema et Lendu en Ituri, Komo et Lumbi à Bafwasende ;

· Les bandes armées et les Braconniers.

2 les troupes étrangères d'agression et groupes rebelles 

· Uganda: Uganda People Defence Forces UPDF, Allied Democratic Forces ADF, NALU, UNRF II, FUNA, LRA, WNBF.

· Rwanda: Ex-Forces Armées Ruandaise EX-FAR, Armées de Libération du Ruanda 1 : ALIR 1, Armée De Libération Du Ruanda 2 : ALIR 2.

· Burundi : Force de la Défense de la Démocratie : FDD.

· Angola : Armée Angolaise et Union Nationale pour l'Indépendance Totale de l'Angola : UNITA

La situation explosive dans les pays frontaliers

La RDC fait frontière avec 9 pays dont 7 ont des mouvements insurrectionnels bases dans ces frontières qui constituent un lieu de transfert et de trafic illicite d'armes légères par excellence :

· L'UNITA et le FLEC en Angola;

· Les factions rebelles Burundaises ;

· Les factions rebelles Ougandaises ;

· La rébellion sud Soudanaise ;

· Le mouvement rebelle de la RCA ;

· Les Ex- FAR et les Interhamwe du Ruanda ;

· Les factions rebelles du Congo Brazzaville

* 70 Rapport de l'ONU sur le Burundi, 2005, conseil de sécurité de l'ONU.

* 71 Rapport CIA op-cit

* 72 ADOUL W. op-cit

* 73 MAZAZI K, « la balkanisation une réalité envisageable » in MONUC Magazine N° 002, Octobre 2002, p 11.

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