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Les réseaux de santé. Elaboration du réseau santé médoc

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par Brigitte VERSWIJVER épouse HOLLE
Université Victor Ségalen Bordeaux 2 - Capacité de gérontologie 2009
  

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2-L'ÉVOLUTION DES RÉSEAUX

2-1-De 2002 à 2006.

Le nombre de réseaux explose.

De 54 en 2002, il passe à 610 en 2005 et l'évolution annuelle de la DNDR passe de 22,87 millions d'Euros en 2002 à 150 millions d'euros en 2005.

860

1

1000 800 600 400 200 0

Année 20032003

Année 2005

Année 2007

évolution du nombre de réseaux de
santé en France

Evolution annuelle de la D N D R
(millions d'euros)

170

125

y

i

y

i 45,86

y

Année Année Année Année Année Année

2002 2003 2004 2005 2006 2007

180 160 140 120 100 80 60 40 20

0

10

Le rapport de l'IGAS rendu fin mars 2006 au ministre de la santé sur le « contrôle et l'évaluation du FAQSV et de la dotation de développement des réseaux» est très critique sur l'utilisation des fonds alloués aux réseaux.

Alors que les sommes versées par l'état au titre de financement de ces projets pilotes, censés améliorer la prise en charge des patients sont importantes, l'IGAS juge leurs résultats « plus que décevant » notamment en terme de « service médical rendu aux personnes malades », le nombre de patients pris en charge dans ces structures « est mal évalué mais semble très limité » explique l'inspection, l'implication effective des professionnels de santé dans les réseaux, et singulièrement des médecins généralistes, reste « également très faible »

L'IGAS souligne par ailleurs que, si certains projets de réseaux « ont permis à des personnes malades d'accéder à des prestations supplémentaires utiles », « rares sont ceux où un impact positif a effectivement été démontré sur l'état de santé des personnes prises en charge ». Selon l'IGAS, pratiquement « aucune preuve tangible » d'amélioration des relations entre professionnels de ville et établissement de santé « n'a été apporté » par les initiatives de réseaux ».

Si on regarde dans le rapport les résultats par type de dispositif, les réseaux gérontologiques ont des résultats médicaux positifs (moindre taux de décès et moindre hospitalisation en urgence) par contre ils pêchent par le nombre faible des formations, de référentiels, avec peu de patients et de médecins, pas d'action sur la poly médication. Il n'y a pas toujours de bilan d'inclusion, d'outil de liaison.

Malgré ce bilan négatif, l'IGAS ne préconise pas de mettre un terme au financement des réseaux de santé, qui « restent potentiellement intéressants, comme en témoigne les quelques réussites

11

ponctuelles observées ». L'IGAS préconise « un positionnement plus affirmé du ministre » en faveur des réseaux de santé, afin d'inciter plus fortement les professionnels à s'engager dans ce nouveau mode d'organisation des soins.

La mission s'est interrogée « sur les raisons de la faiblesse des résultats obtenus et sur les facteurs

d'une réussite éventuelle »

Ceux-ci sont de trois ordres :

- Les professionnels de santé

Le succès dépendra d'abord et avant tout sur l'engagement individuel des professionnels.

- des services administratifs

La gestion et le suivi des fonds ont généré une bureaucratie importante essentiellement

administrative et comptable, ne « cherchant que rarement à appréhender la réalité des actions

financées, les risques et les enjeux dont elle était porteuse. Le pilotage des deux dispositifs est trop

cloisonné.

- des responsables politiques

« Le portage politique a, lui, aussi fait défaut. ...Les réseaux de santé doivent faire l'objet d'une

politique plus lisible fondée sur :

une capacité de veille et une réflexion stratégique continues ;

des moyens d'expérimentation engagés sur une base de doctrine mieux définie et des objectifs

qualitatifs, quantitatifs et calendaires précis ;

un pilotage opérationnel efficace permettant à la fois un suivi plus rigoureux et une

mutualisation qui a globalement fait défaut jusqu'à présent ;

enfin une volonté affichée de pérenniser les succès avérés et de diffuser en vue d'une généralisation

dans la mesure où elle est possible »

L'IGAS recommande :

La fusion des fonds : FIQCS

La refonte du dispositif avec un cahier des charges par type de réseau : Périnatalité : circulaire DHOS/01/03/2006/151 du 30 mars 2006 Gérontologie : circulaire DHOS/02/03/197 du 15 mai 2006 Addictologie : prévention des addictions/ Plan 2007-2011 Soins palliatifs : projet de référentiel en cours

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Une simplification des contraintes administratives et une politique d'accompagnement et d'incitation des professionnels ;

Une sécurisation des modalités de suivi financier.

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"Il faut répondre au mal par la rectitude, au bien par le bien."   Confucius