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La gestion du risque de financement dans une institution de micro finance: cas de la CLCAM de Cobly au Bénin (Caisse Locale de Crédit Agricole Mutuel )

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par Laurent YOKOUA NAMBIMA
Université de Parakou ( Bénin ) - Maà®trise en science de gestion option finance et comptabilité 2006
  

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Chapitre I : Cadre de l'étude et méthodologie de la recherche

Section 1 : le cadre théorique de l'étude

Paragraphe 1 : contexte et problématique

A-contexte 

De nos jours, l'accès aux services financiers et le développement de la micro entreprise sont des grands piliers du développement économique et durable.

Dans les pays en développement en général et au Bénin en particulier les populations sont majoritairement rurales et agricoles et de ce fait sont oubliées des institutions financières et des banques car elles sont sans revenus fixes et sans propriétés. De ce fait pour lutter contre la pauvreté et permettre aux populations pauvres d'avoir accès aux services financiers, les institutions de micro finance ont été créées pour ou par les populations à la base dans le but d'assurer leur auto promotion économique et sociale.

Il est à noter que pendant longtemps, le financement des activités économiques a été assuré par les banques, les Caisses Nationales d'Epargne(CNE), le Centre des Chèques Postaux(CCP), la Caisse Nationale de Crédit Agricole(CNCA) devenu aujourd'hui réseau(FECECAM) et les établissements financiers publics. Ces institutions n'offrent que des services d'épargne et du transfert de fonds ; services qui ne touchent pas le monde rural. Les banques classiques quant à elles proposent des conditions financières fortes qui écartent le monde rural. La Caisse Nationale de Crédit Agricole supposée financer le monde agricole n'a pas véritablement joué son rôle, son financement était beaucoup plus tourné vers les fonctionnaires.

Ainsi, avec la nouvelle orientation de l'aide publique au développement des partenaires du Nord qui ont désormais leur attention tournée vers le financement des Petites et Moyennes Entreprises du secteur informel, et pour palier les insuffisances des banques classiques et établissements financiers beaucoup d'institutions de micro finance ont été créées.

Au nombre des IMF, opérant au Bénin, nous pouvons citer le réseau FECECAM qui à travers les CLCAM a permis un temps soit peu de résoudre les problèmes de financement des activités paysannes, de l'exploitation des paysans par les usuriers et d'assurer une proximité effective des services financiers aux populations rurales.

B-problématique

Au regard de la multitude des institutions de micro finance et de la concurrence qui en découle d'une part ; de leur vocation de lutte contre la pauvreté d'autre part les IMF en générale et les CLCAM en particulier offrent des conditions non financières aux populations rurales pour leur permettre d'avoir accès au crédit. Ces pratiques ont conduit la FECECAM à enregistrer de fort taux d'impayés. D'un montant de 23,5 millions de francs CFA en 1993, les impayés ont été multipliés par plus de 90 pour atteindre 2 118,9 millions de francs CFA en 1998 pour l'ensemble du réseau et d'un taux d'impayé de 18% en 1999 (PNUD- Bénin, 2000) : rapport sur le développement humain au Bénin.

Mise à part la difficulté de réalisation du gaga, une autre justification des fort taux d'impayés était la conception de « l'argent froid » développé par certains emprunteurs et/ou membres de conseils d'administration dans les caisses qui reçoivent les lignes de crédits extérieurs. Ces fonds extérieurs appartiendraient au « Blanc mort ». Il n'ya donc aucune obligation de remboursement.

Depuis plus de cinq années, l'environnement des institutions de micro finance est dominé par deux concepts : pour certains, les IMF appauvrissent plus les populations ; pour d'autres, elles contribuent fortement à la réduction de la pauvreté et au développement économique (banque de données sur les systèmes de financement décentralisés).

Face à cette situation, les IMF en générale et les CLCAM en particulier sont exposées à plusieurs risques parmi les quels nous avons :

- les risques institutionnels ;

- les risques opérationnels ;

- les risques de gestion financières ; et

- les risques externes.

Dans notre étude, nous allons nous intéresser aux risques opérationnels notamment le risque de financement dans les IMF. La grande question est de savoir quels sont les instruments qui participent efficacement à la gestion du risque de financement ?

Pour répondre à cette question, nous allons nous fixé des objectifs formuler les hypothèses de recherche.

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"Qui vit sans folie n'est pas si sage qu'il croit."   La Rochefoucault