WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Analyse du déséquilibre économique au Rwanda.

( Télécharger le fichier original )
par Jean Paul NIYONILINGIYE
Université libre de Kigali Rwanda - Licence en économie 2006
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

II.2. Les finances publiques rwandaises

Le Rwanda ne dispose pas des ressources nationales suffisantes nécessaires aux financements des programmes de développement socio-économique et de sa propre administration. La situation s'est empirée très tôt avec la guerre des années 1990 et le génocide de 1994.

Les bailleurs ont toujours fournis des aides extérieures au Rwanda. C'est dans ce cadre qu'en janvier 1995, la table ronde sur la reconstruction du Rwanda (organisé par le PNUD) a mobilisé 1 milliards de dollars américains à titre d'aide humanitaire et d'assistance au développement économique. Le Rwanda a connu une crise économique depuis les années 1985, qui a eu des répercussions négatives sur les finances publiques. En effet, le contexte économique difficile, aggravé par la situation économique mondiale défavorable à rendre très compliqué la tâche d'arbitrage du gouvernement en matière d'allocation des ressources. La situation des finances publiques a été préoccupante au cours de la période de 1990 à 1999. Les recettes budgétaires ont évolué à un rythme très modéré alors que la croissance de dépenses publiques n'a pas suivi le même rythme. Il s'en suit un déficit budgétaire permanent dont le financement par des emprunts tant intérieurs qu'en extérieures constitue aujourd'hui un grand problème économique. D'une part, le recours massif de l'Etat aux emprunts intérieurs risque de limiter les possibilités des institutions financières à financer le développement du secteur privé. D'autre part, les charges de la dette publique atteignent les dimensions telles que le gouvernement ne pourrait y faire face qu'au prix d'une détérioration du fonctionnement de ses services fautes des ressources insuffisantes. De 1985 à 1990, la part des recettes d'origine interne , c'est-à-dire le total des recettes sans dons dans le volume total des recettes et dons connaît une croissance régulière sauf pour l'année 1988 qui ont connu de légères baisses par rapport aux années précédentes.

II.3. Les principales composantes des ressources de l'Etat rwandais

La masse des recettes publiques se divise en recettes propres et dons. Dans la catégorie des recettes propres, on distingue les recettes fiscales qui proviennent des impôts directs et des impôts indirects, et les recettes non fiscales qui comprennent les encaissements avec contrepartie, les excédents d'exploitation des unités de production marchande des administrations publiques. Ces derniers comprennent aussi le produit des ventes en capital et les transferts en capital provenant des sources autres que les administrations publiques et certains encaissements sans contre partie telle les amendes et les confiscations. Pour ce qui concerne les dons, ils sont des encaissement sans contrepartie et non remboursable correspondant à des versements non obligatoires au profit des administrations publiques ou d'autres institutions internationales.

Comme partout en Afrique subsaharienne, les recettes fiscales du Rwanda sont caractérisées par la prédominance de l'impôt et des taxes indirects, en raison de la pauvreté chez la plus grande partie de la population et la faiblesse de l'appareil économique incapable de créer une valeur ajoutée importante. L'autre toit majeur et la part de ces recettes dans le produit intérieur brut ; en effet cette elle est trop petite comparée aux autres pays de la planète. En détail les ressources financières de l'Etat rwandais peuvent être regroupées en deux catégories à savoir :

II.3.1. Les recettes fiscales 

Ils comprennent les impôts et les taxes.

Les impôts comprennent alors les impôts directs et indirects. Pour les impôts directs, l'Etat perçoit donc :

1. Les impôts sur les bénéfices des sociétés commerciales , des coopératives , des établissements jouissant d'une autonomie financière ainsi d'autres affaires en groupe qui génèrent les bénéfices en fin d'exercice. Le taux est de 35% des bénéfices réalisées.

2. L'impôt des bénéfices des personnes physiques qui touchent sur les bénéfices réalisées par ces dernières. Il est calculé sur base des bénéfices réels ou sur base d'un forfait

3. L'impôt professionnel sur les rémunérations perçues à titre d'une activité professionnelle notamment salaire, émoluments et toute nature d'indemnités et primes

4. L'impôt immobilier qui est constitué par les obligations et autres titres constitutifs d'emprunts à charge des entreprises ayant au Rwanda leur principal établissement administratif.

5. L'impôt personnel qui constitue par l'impôt payé par les véhicules, bateaux et embarcations.

6. L'impôt locatif qui concerne les impôts perçus sur les loyers des maisons et des propriétés des particuliers.

Pour les impôts indirects, sont essentiellement de la taxe sur la valeur ajoutée, taxe de consommation ou droits d'accises, ainsi que les droits d'entrée. Ils sont perçus de cette manière :

1. La TVA est payé par le dernier consommateur des biens ou services importés. Le taux est de 18%.

2. Taxe de consommation ou droit d'accises perçue sur certains produits importés ou fabriqués localement.

3. Droits d'entrée qui sont payés par les marchandises importées suivant les catégories et les taux.

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"I don't believe we shall ever have a good money again before we take the thing out of the hand of governments. We can't take it violently, out of the hands of governments, all we can do is by some sly roundabout way introduce something that they can't stop ..."   Friedrich Hayek (1899-1992) en 1984