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Etude de la salinité des sols par la méthode de détection électromagnétique dans le périmètre irrigué de Kalà¢at Landelous en Tunisie: cas d'une parcelle de courge

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par Hamza NOOMENE
Faculté des lettres, des arts et des humanités Manouba - Master de recherche environnement, aménagement et risque 2011
  

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4.5. La capacité de rétention au champ dans un système d'irrigation goutte à goutte :

Dans un système d'irrigation goutte à goutte, le mouvement des eaux dans les sols en fonction d'une trajectoire verticale varie selon la texture des sols. La capacité de rétention au champ varie beaucoup selon le type de sol.

La figure 4, ci-dessous, montre qu'un sol sablonneux retient mal l'eau car les forces capillaires y sont réduites (pores trop grands). En effet, l'eau se mobilise facilement dans un sol sablonneux vers la nappe superficielle. Le mouvement d'infiltration est plus rapide.

À l'opposé, le sol argileux où malgré la capacité au champ élevée, la faible taille des pores induit des forces de rétention capillaire considérable, supérieures à 15 atmosphères (voir le graphique 6). Il absorbe beaucoup d'eau mais ses intenses forces capillaires font qu'une fraction importante de cette eau ne peut être pompée par les racines des végétaux. Les sols argileux empêchent l'eau et l'air de pénétrer vers la nappe superficielle. (FRANÇOIS, 2008)

Figure 4 : La capacité de rétention au champ

La proportion d'eau disponible, exprimée en pourcent, correspond à la différence entre la capacité de rétention au champ et l'humidité contenue dans le sol au point de flétrissement.

Les plantes atteignent leur point de flétrissement quand la pression capillaire du sol devient supérieure à 50 Atmosphères. (FRANÇOIS, 2008)

4.6. La texture des sols et la mobilité des sels :

LTIFI (2009) a montré que la texture et la structure du sol agissent bien évidemment sur le processus de la salinisation selon son pouvoir drainant. Ainsi, un sol à texture grossière, perméable et bien drainant est très peu affecté par la salinisation, on y rencontre les phénomènes de lixiviation et de migration des sels en profondeur. En revanche, les sols lourds, peu perméables et de texture fine présentent des problèmes d'hydromorphie et de salinisation.

Selon VAN HOORN (1994), les sols sableux montrent une vitesse élevée d'écoulement capillaire mais une hauteur limitée de remontée. Les sols argileux montrent une vitesse faible, théoriquement une hauteur considérable de remontée, mais pratiquement assez réduite à cause de fissures qui se forment lors du desséchement et coupent le système capillaire. Au contraire les sols limoneux, qui ne montrent pas de fissures lors de desséchement, sont les plus dangereux de point de vue salinisation, puisqu'ils combinent une vitesse capillaire moyenne avec une hauteur élevée.

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