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Le rôle de l'armée dans la pacification des nations, cas de la république démocratique du Congo et du Rwanda

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par Dieu Merci BYANGOY
Université de Lubumbashi RDC - Licence en relations internationales 2011
  

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CONCLUSION GENERALE

Au terme de notre étude qui a porté sur « rôle de l'armée dans la pacification entre les nations : cas de la RDC et du RWANDA ». Il a été question pour nous de rechercher quel rôle doit-on attendre des nos forces armées dans la quête de la paix entre les nations en vu d'évaluer leurs chances de réussite en période de crise ou de guerre. La poursuite de cette quête était alimentée par un double-souci de compléter les recherches disponibles en théorie stratégique dans la région des Grands Lacs et en même temps permettre de comprendre les rôles et considérations qui président l'engagement des nos gouvernements quant à l'efficacité et les buts poursuivis par nos forces armées. De même, cette réflexion pourrait également être pour les décideurs politiques, un moyen d'évaluer nos armées par rapport à d'autres armées modernes et un moyen d'évaluation des décisions prises dans la perspective de l'amélioration de la politique nationale en matière de défense.

Cette étude, menée sur la RDC et le Rwanda, a pris en compte les événements qui se sont déroulées entre 1960 et 2010, analysés selon la vision réaliste des relations internationales qui vise l'intérêt général, et bien entendu, nous nous sommes plus appuyés sur la période de 1996 à 2003 à cause des conflits qui caractérisaient les deux pays.

Nous sommes partis du triple questionnement ci - après :

- pourquoi les armées congolaise et rwandaise (actuellement FARDC et FRD) ne jouent-elles pas bien leurs rôles ?

- Est- ce que les FARDC et les FRD sont des armées républicaines ?;

- Quels types de faiblesses peut-on retenir dans les capacités militaires de la RDC ?

En terme d'hypothèses à ces questions nous avons estimé que :

· En tant qu'armée des Pays Satellites, ces deux armées ont souvent été là pour protéger les intérêts de Grandes puissances et aider aussi les Dirigeants de ces deux pays à se maintenir au pouvoir.

· Considérant les abus commis par ces deux armées contre ceux qu'elles sont sensées protéger, la désorganisation qui y règnent, la qualité des hommes qui les constituent etc. Ces armées ne sont pas des armées républicaines.

· Les faiblesses au sein des ces armées sont d'ordre : technique, qualitatif, quantitatifs, organisationnel etc.

Comme outils d'analyse, nous permettant de parvenir de façon adéquate à une réponse à la question sus-énoncée et vérifier cette anticipation, nous avons opté pour la méthode comparative ainsi que la méthode systémique conceptualisée par David Easton, à cause de son aptitude à rendre lisible le fonctionnement des systèmes et à cause de son adaptabilité à l'analyse d'une armée en tant qu'instrument de la politique. Dans la perspective d'une compréhension suffisante du phénomène nous nous proposions, le cas échéant, de compléter les limites de l'approche systémique par l'approche stratégique surtout en ce qui est de l'explication du fonctionnement interne des FARDC FRD. Nous avons aussi utilisé la technique documentaire ; la technique d'entretien et celle d'analyse du contenu pour faciliter l'analyse sous examen et nous permettre d'amener ce travail à bon port.

Rappelons ici que, outre l'introduction et la conclusion, le présent travail est compartimenté en cinq chapitres :

Ø Le premier chapitre qui a traité sur « les considérations générales » et fournit des précisions sur les concepts opérationnels de notre étude. Il s'agit de l'Armée, la pacification, la nation, ainsi qu'une présentation synthétique de la RDC et du Rwanda.

Ø Le deuxième chapitre s'est intitulé « Armée dans la théorie stratégique ou théorie de la sécurité » et analyse l'armée comme instrument de défense, comme instrument de dissuasion, comme instrument de coercition ainsi que comme instrument de statu quo.

Ø Le troisième chapitre a porté sur « L'Autopsie des armées congolaise et rwandaise » et nous a permis d'examiner l'armée rwandaise, armée congolaise, sa constitution (création), son emploi, sa doctrine, ses missions ainsi ses moyens matériels et humains.

Ø Le quatrième chapitre quant à lui, porte le titre: « De l'armée outil de guerre à l'armée facteur de paix régionale » et analyse différents points dont : Armée outil de guerre ; FRD et occupation de la RDC ; Armée facteur de paix régionale armée instrument de légitime défense (charte e l'ONU) ; armée instrument de maintien de la paix ( dans le cadre de l'ONU, de l'UA, du Pacte sur la sécurité, la stabilité et développement de la région des grands lacs.

Ø Le cinquième chapitre parle de : « Faiblesse des capacités militaires de la RDC et sécurité régionale » il analyse les points suivant : Des FARDC à la création d'une armée républicaine ainsi que l'Armée républicaine et défi de la diplomatie congolaise de la défense.

Après une bonne analyse, nous avons corroboré toutes nos trois hypothèses par et à travers la démonstration des faits et des les situations qui, malheureusement, caractérisent l'armée qui est censées protéger les institutions de la république, le territoire national et la population. La RDC doit se doter d'une armée républicaine et moderne arriver à jouer un rôle mondial, régional, et sous- régional, c'est-à-dire d'intervenir dans toutes les parties du monde ou de la région selon le cadre de besoin. Il peut s'agir d'interventions militaires, mais aussi bien d'interventions politiques ou diplomatiques, économiques ou idéologiques. Seul le cumul des capacités d'intervention peut conférer à un Etat le rôle de la puissance.

Il n'y a pas une vraie croissance politique, un vrai développement sans engagement de refuser de subir la loi de la nature ou des hommes nos semblables et nos égaux, sans ambition internationale, toutes ces qualités ou vertus qui manquent cruellement à l'intention congolaise de leadership. Pour qu'une armée joue pleinement son rôle et arrive à assurer la pacification des nations, il faut avoir une bonne politique de la défense nationale conçue par des autorités compétentes et ayant une vision claire de ce que sera la RDC dans les future. «Gouverner, c'est prévoir ; prévoir, c'est savoir», dit la sagesse populaire. L'heure des choix difficiles a sonné, pour que la RDC franchisse le cap de l'armée de transition (les FARDC) vers «l'Armée républicaine de la RDC», au sens de l'article 188 de la constitution. A cette fin, la RDC doit inventer une diplomatie de la défense dont la mission est d'acquérir une capacité de faire, faire faire et interdire de faire.

Il s'agit de combiner la stratégie de sécurité contre l'autre (par la capacité de se défendre ou de dissuader) et la stratégie de sécurité avec l'autre (par la diplomatie, les institutions d'intégration économique ou de coopération en matière de défense).

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"Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre"   Paul Eluard