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Les nouvelles menaces de la paix et de la sécurité internationale

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par Albert YEMBA Kashoba Tako
Université de Kisangani - Gradué en relations internationales 2009
  

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Section 3.  L'organisation de la lutte anti terroriste et anti- pirate.

A) L'organisation de la lutte anti-terroriste :l'exemple nord américain (les USA)

Historiquement, le terrorisme renvoie aux pratiques étatiques d'instauration d'un Etat de terreur. Il est aujourd'hui utilisé pour qualifier les pratiques des violences dirigées contre les Etats. L'emploi de ce terme à de fins de labellisation doit nous inciter à considérer le « terrorisme » comme une construction sociale dans laquelle les pratiques discursives des acteurs de l'anti terrorisme notamment, tiennent une place centrale. Ces derniers ne sont pas concernés de facto par la problématique terroriste. Il se présente posséder le savoir utile qui va justifier leur implication dans la réponse qu'ils estiment devoir apporter à la violence politique.54(*)C'est ce que tentent les USA depuis les attentats contre leurs ambassades à Nairobi, à Dar- es- Salam et les attaques du 11 septembre 2001 à Washington et à New- York.

Bien qu'il ne concentre pas à lui seul, loin de là, l'ensemble des activités anti terroristes, nous attirons ici notre attention sur le champ des professionnels de la sécurité aux Etats- Unis.

Mandatés pour sécuriser les individus ou le territoire national, les acteurs de la sécurité aux USA tirent la légitimité de leurs actions et de leur existence même de l'existence d'un ennemi et de la menace qu'il fait peser. Ils ont donc d'excellentes raisons d'exagérer les périls. Comme c'est le cas en Afghanistan et en Irak. Ils en avaient fait autant en Libye (raids sur Tripoli et Benghazi).

Cela tient d'ailleurs plus à des raisons structurelles liées à leur rôle dans le système international. C'est la logique sécuritaire extrême. Pour peu que les acteurs participent avec un intérêt sincère, ils trouveront toujours des menaces contre lesquelles, ils jugeront nécessaires de protéger ceux dont ils ont en charge la sécurité. Depuis les années 80, le label terroriste est devenu aux Etats- Unis, un moyen de justifier l'attribution des budgets. Il s'est de ce fait instaurer une véritable lutte pour l'usage légitime du label terroriste observable à travers la diversité des définitions du terrorisme.55(*)Aussi la lutte anti- terroriste devient un moyen de renforcer l'ingérence des USA dans les affaires internes d'autres Etats et affirmer leur impérialisme à l'échelle planétaire. C'est le cas du soudan.

Aux USA, la lutte anti- terroriste est confiée aux sources de renseignement (FBI et CIA) et aux forces armées

1) Le rôle du DOS (Département des opérations spéciales)

C'est en 1972 que le président Nixon a pour la première fois, impliqué le DOS dans la lutte contre le terrorisme. Ce service est chargé au niveau fédéral, d'apporter une réponse au terrorisme. Les attentats contre les ambassades américaines, en août 1998, au Kenya et en Tanzanie, ont également renforcé l'idée d'un DOS placée en première ligne force de la lutte contre le terrorisme.

2) Le renseignement (FBI et CIA)

Le renseignement a toujours été présent comme un élément indispensable et le premier outil de la lutte anti terrorisme aux USA. Particulièrement à l'oeuvre au premier niveau de stratégie, les logiques de renseignement doivent permettre l'accumulation d'un savoir sur l'ennemi terroriste pour anticiper les actes de violence.

L'intelligency committe on terrorism a rassemblé à cette fin, plus de quarante départements, agences, services et bureaux. Cette structure permet une mise en partage des informations recueillies par ces différents acteurs. Parmi eux, deux sont prépondérants dans la lutte contre le terrorisme le FBI, au niveau national et la CIA au niveau international.

L'implication du FBI dans la lutte anti- terroriste date du début des années 1980. Dès 1984, cette agence est nommée Lead Agency pour la sécurité des jeux olympiques de Los Angeles. Puis, elle est autorisée par le congrès, en 1986 à enquêter sur des attentats terroristes commis contre les ressortissants américains à l'étranger.

Entre 1990 et 1996, 500 agents supplémentaires sont venus gonfler ses services de renseignement et de lutte contre le terrorisme. Ces deux activités ont d'ailleurs été placées au centre de son programme de sécurité national de 1992. Ses activités de renseignements s'orientent depuis 1996 vers les menaces terroristes d'origine nationale, étrangère et mutuelle (« cyber menace »). Le computer Investigation and infrastructure Théâtre Assessument à cette même année, a été inauguré pour répondre aux menaces physiques et virtuelles dirigées contre des infrastructures américaines. Il a été remplacé en 1998 par le National Infrastructure Protection Center, une structure plus large (56 postes supplémentaire) et du budget plus importants de 6 millions de dollars.56(*)

3) L'emploi de la force armée

L'acteur militaire s'est en effet progressivement impliqué dans la lutte anti terroriste à partir du début des années 1980. Arguant alors de l'inadaptation des forces armées américaines face aux mouvements insurrectionnels procommuniste du tiers monde, les hauts responsables militaires du pentagone ont développé à partir de la théorie de la contre- insurrection des années 1960, une doctrine élargie couvrant des conflits de basse intensité ». Cette doctrine regroupant sous cette même appellation de LIC (Lecture interne des conflits) des formes pourtant variées de conflictualité (prise d'otages, attentats terroristes, guérillas, lutte contre le trafic de drogue, opérations de maintien de la paix ...), ne proposait pas seulement une nouvelle grille de lecture de conflit. Elle définissait aussi un spectre très large de missions dans lequel elle a intégré la lutte contre le terrorisme et prévoyait le développement d'une nouvelle catégorie de force : les spécial opérations forces.

Le discours de hauts responsables militaires de l'époque entrait en parfaite résonnance avec la volonté de l'administration Reagan de rompre avec la doctrine dite « contraire » et d'adapter une posture offensive, celle faisant valoir sa capacité à frapper. Le pentagone s'est imposé comme le bras armé de toute politique de lutte anti terroriste. L'ennemi aujourd'hui est doigté sous le terme de « terrorisme international ». C'est la raison pour laquelle, les USA se disent prêtes à intervenir militairement partout au monde pour démanteler les réseaux terroristes surtout ceux de la lignée Al-Qaïda.

B. L'organisation de la lutte anti- pirate

Parmi les problèmes nécessitant les innervations, les concertations et l'attention de différents pays du monde, figure le terrorisme rendu visible à travers la piraterie. Les questions que nous pouvons poser sont celles de savoir, lequel des pays fait l'objet de plusieurs cas de piraterie ? Comment est- ce que celle- ci a commercé ? Quelles sont des mesures mises sur pied en vue de mettre fin à la piraterie ?

En effet, la somalie semble le pays le plus touché par la piraterie à travers le monde.57(*)Les premiers pirates sont apparus dans les années 1990. Il s'agissant alors de pêcheurs Somaliens appauvris par la pêche industrielle illégale à laquelle se livraient les flottes Sud- Coréenne et Japonaise, profitant de l'absence d'Etat Somalien pour pénétrer impunément dans ses eaux territoriales. Ces pêcheurs ont commencé par attaquer des navires étrangers et par exiger le paiement de taxes compensant leur manque à gagner. Une autre explication mise en avant est le rejet des déchets toxiques dans les eaux somaliennes en raison de l'absence de contrôles. Aujourd'hui, la piraterie a changé d'échelle, s'appuyant sur de véritables armées, bien équipées, munies de téléphones satellitaires pour la communication, et d'embarcations hyperrapides pour fondre sur leurs ponces.

Cependant contre tout ce qui précède, des mesures tant d'ordre militaire et autres sont arrêtées. Puisque la piraterie préoccupe l'intervention des pays à travers le monde, la seule riposte internationale, pour l'instant a été militaire.58(*)A la demande des pays victimes d'actes de piraterie, le conseil de sécurité de l'ONU a adopté le 2 juin 2008 la résolution 1816, qui autorise les navires militaires à :

- Entrer dans les eaux territoriales de la somalie afin de réprimer les actes de piraterie et les vols à main armée en mer, d'une manière conforme à l'action autorisée en haute mer en cas de piraterie en application du droit international ;

- Utiliser dans les eaux territoriales de la somalie, d'une manière conforme à l'action autorisée en haute mer en cas de piraterie en application du droit international, tous les moyens nécessaires pour réprimer les actes de piraterie et les vols à main armée.

C'est ainsi que tenant compte de ces deux mesures, nous pouvons remarquer :- l'escorte des bateaux ;

- La patrouille immense de la zone maritime concernée, et bataille régulière avec les pirates.

A côté de mesures d'ordre militaire, il existe certaines autres solutions.59(*)Telles que :- Des poursuites judiciaires et condamnations à peines allant jusque à vingt ans de prison des pirates captures ;

- La mise en oeuvre d'un système de communication entre les pays membres du conseil de sécurité de l'ONU et les pays concernés.

C. Attitude des Etats et populations

En somalie, le gouvernement est pour la lutte, mais pas à l'américaine. Le Président Somalien Sharif Cheikh Ahmed a estimé mercredi le 24 mars 2009 au Caire que le moyen de lutte contre la piraterie au large de son pays était d'équiper et d'entraîner sa police pour qu'elle traque les pirates à terre. Moubarak a mis en garde contre intervention américaine contre les pirates. « Nous mettons en garde contre un recours à des frappes militaires américaines et conseillons plutôt de se concentrer sur une solution globale », car la piraterie est le résultat de l'instabilité qui s'est instaurée en Somali, a- t- il dit à la presse. « Les pirates vivent à terre, et c'est pourquoi il faut commencer à lutter contre eux où ils vivent, et cela peut- être réalisé par le renforcement de la police somalienne », a dit le président Ahmed.60(*)

Une chose est sure en tout cas : les efforts menés pour lutter contre ce banditisme en haute mer, ont eu des résultats assez médiocres, à ce jour. Les grandes nations maritimes ont envoyé des bâtiments de guerre, puissamment armés, dans l'océan Indien. En dépit de cela, les pirates sont très loin d'être vaincus. Et, ils ne seront point vaincus de cette manière- là pour une raison qui parait évidente : on traite le symptôme et non la maladie. La piraterie, c'est le symptôme ; la maladie, c'est l'anarchie, l'absence d'un Etat somalien, capable d'assurer sa sécurité. La solution n'est pas de sécuriser la mer : il faut sécuriser la terre. En d'autres termes, il est indispensable d'aider les somaliens à restaurer leur Etat et de leur flotte maritime, si l'on veut vraiment éliminer la menace.

Le droit international moderne est très sévère pour les pirates : mettre en danger le trafic maritime mondial, bloquer les routes commerciales, attaquer des navires n'est pas un acte de délinquance : c'est un crime contre l'humanité. Du reste, toutes les formes de piraterie, précitées sont rigoureusement punies.61(*)

* 54 KADIMA, K., Les nouvelle stratégies des terroristes face à la politique américaine de lutte contre le terrorisme, mémoire de licence en RI, UNILU, FSSAP, 2008, p-p.94-95.

* 55 GARDNER, H., une stratégie, tiré sur internet, http://www.memoirenlive.com/politiqueétrabgèreaméricaine.html.

* 56 H GARDNIER, op. cit.

* 57 http ://www.egilia.be

* 58 http ://www.egilia.be

* 59 idem

* 60 AHMED, CC, « Afrique » tiré sur internet, http://www.cberpresse.ca/international/afrique,200904/22/01-84916-le-president-so...

* 61 Anonyme « nation » tiré sur internet, http://www.lanation.dj/neuw/2009/Ln67:national5.html

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