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Typologie et analyse de la gestion des déchets municipaux (ordures ménagères et déchets de marché) de la ville des Cayes à  Haà¯ti

( Télécharger le fichier original )
par Herley Richard JULIEN
Université d'état d'Haà¯ti  - Pour l'obtention du diplôme d'ingénieur agronome 2005
  

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2 REVUE DE LITTERATURE

2.1 Concept déchets et matières résiduelles

La production des déchets représentait un outil pour les historiens et les anthropologues plutôt qu'une nuisance au temps de la préhistoire (passé, alimentation, faune, social, artistiques). Avec le développement de la population et l'urbanisation, les déchets deviennent une nuisance puis une source de pollution.

Avec le temps et les civilisations, les pays développés passent du lancer individuel des déchets dans les rues jusqu'au tri collectif des matières recyclables, tandis que dans les pays d'économie en émergence, on est encore au stade de l'insouciance collective. La tendance actuelle de la gestion des ordures repose sur la question de ressources. La nature elle-même participe au recyclage des éléments.

La combustion des ressources non renouvelables présente des impacts négatifs dans l'environnement. Ces ressources se divisent en trois grandes catégories :

Catégories

Exemples

Détails

Fossiles, solides, fluides, agents, énergétiques

Tourbe, charbon, pétrole et gaz naturel

Carbochimie et pétrochimie en fabriquent des produits dérivés

Minéraux non métalliques et roches fondamentales

Silice, sel, Chaux, graphite, diamant

-

Les minerais métalliques

Cuivre, fer, or, argent, étain et cobalt

-

D'après une étude du MIT (Massashauset Institute Technology), si la consommation des ressources reste inchangée, les limites à la croissance de la terre seront atteintes en 2100. Une prise de consience de la situation fait qu'on parle depuis les années 70 de déchets ressources.

Pour répondre a cette préocupation, il fallait redéfinir le mot déchets. Dès lors, l'ensemble des ordures forment une série de matières secondaires qu'il faut mieux exploiter, en complément de l'exploitation traditionnelle des matières premières. Les appelations recentrées seraient alors «matières résiduelles », parmi lesquelles la fraction qu'on choisit de ne pas mettre en valeur et voué à l'enfouissement ou à l'incinération serait le déchet ultime.

2.2 Principe de 3RV-E (Réduction, réemploi, recyclage, valorisation)

Dans le dossier de la gestion des matières résiduelles, le développement durable implique de cesser le gaspillage des ressources, d'arrêter la destruction et la pollution du milieu naturel par l'encombrement de nos déchets.

Pour adopter une approche de gestion des ressources de la terre, le concept des 3 R développé en Californie (reducce, re- use, recycle) en 1970 s'est progressivement transformé en 3RV : réduction, réemploi, recyclage, valorisation. Cette approche consiste à donner la priorité à des actions qui favoriseront d'abord la réduction des déchets, la récupération des matières ou objets inutilisés, le recyclage (transformation de la matière, réemploi et réutilisation) et enfin la valorisation (compostage, méthanisation, pyrolyse). La lettre E retrouvée à la fin du 3RV-E signifie que l'on peut «Éliminer» (enfouir et incinérer) en dernier lieu certaines matières inertes lorsque toutes les autres solutions relevant des 3RV ont été épuisées.

Le respect du principe des 3RV-E est la voie à privilégier pour minimiser les impacts environnementaux liés à la gestion des matières résiduelles.

a) Réduction à la source :

La réduction des matières résisiduelles est une diminution de la quantité de matières ou d'énergie ou de résidus générés lors de la fabrication, de la distribution et de l'utilisation d'un produit. Il serait utopique de croire que l'on peut intégralement se passer des produits qui sont appelés à devenir des déchets. La réduction à la source apparaît alors comme une nécessaire combinaison de diverses actions à différents niveaux. Ces actions intègrent notamment :

o le développement de l'éco-conception qui doit être pratiquée par les industriels producteurs,

o la modification des actes d'achat qui concerne chaque citoyen consommateur mais aussi la distribution et les grands donneurs d'ordres (collectivités, administrations, ...) par la préférence accordée,

o aux produits respectueux de l'environnement (écoproduits),

o aux biens durables et réparables et aux produits d'occasion,

o à la location plutôt qu'à l'achat pour les équipements à faible taux d'utilisation,

o aux produits contenant moins de substances toxiques (piles par exemple);

o la gestion domestique des résidus qui permet de réduire les quantités de déchets à gérer par le service public.

La montée en puissance de la réduction des déchets repose fondamentalement sur la prise de conscience par chacun de la nécessité de modifier ses actes d'achat et de consommation. Les résultats seront globalement proportionnels au niveau de remise en cause de nos modes de vie sachant qu'aujourd'hui l'évolution de ces modes se traduit par une augmentation régulière des déchets.

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"Il faut répondre au mal par la rectitude, au bien par le bien."   Confucius