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Etude systémique du bassin versant de la rivière N'Djili à  Kinshasa

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par Joseph- Dieudonné Dr LUBOYA KASONGO MUTEBA
Ecole régionale post- universitaire d'aménagement et gestion intégrés des forêts et territoires tropicaux - Présenté en vue de l'obtention du diplôme d'études supérieures spécialisées en aménagement et gestion intégrés des forêts et territoires tropicaux 2002
  

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2.2.3.- METHODES SPECIFIQUES

2.2.3.1.- ANALYSE DES ECHANTILLONS D'EAU AU LABORATOIRE

2.2.3.1.1.- PRÉLEVEMENT DES ECHANTILLONS D'EAU

1. CHOIX ET DESCRIPTION DES SITES

Les sites ont été choisis en amont du point de captage d'eau de la REGIDESO. En effet, l'étude de la qualité de l'eau au - delà de ce point était indispensable en vue de déterminer la qualité de la matière première utilisée par cette entreprise publique pour la production de l'eau potable. Pendant les travaux nous avons étendu les différents points de prélèvement du pont du boulevard Lumumba jusqu'à l'embouchure de la rivière Kwambila à Kisenso. Le tableau 17 donne la localisation et la description des lieux de prélèvement.

ANALYSE SYSTÉMIQUE

MÉTHODES CLASSIQUES SPÉCIFIQUES

ANALYSE DOCUMENTAIRE

ANALYSE DES ÉCHANTILLONS D'EAUX DE LA RIVIÈRE N'DJILI

TRAVAUX DE TERRAIN

CARTOGRAPHIE NUMÉRIQUE ET SIG

ANALYSE PHYSICO-CHIMIQUE : pH, nitrites, nitrates, phosphates, ms, turbidité conductivité électrique

ANALYSE MICROBIOLOGIQUE coliformes totaux coliformes fécaux et  Escherichia coli

OBSERVATIONS ENVIRONNEMENTALES

ANALYSE PARASITOLOGIQUE recherche des parasites a dissémination fécale

PROSPECTION SUR LE TERRAIN

- observation directe

- prélèvement des échantillons d'eux et de coordonnées géographiques

INVENTAIRE DES ACTIVITÉS DANS LE BASSIN VERSANT

ENQUETES SANITAIRES rapports des zones de santé :Matete Kisenso, Kngabwa Masina

TRAITEMENT DES DONNÉES

TRAITEMENT DES RÉSULTATS DES ANALYSES D'EAU : LOGICIEL EPI/ INFO

TRAITEMENT DES DONNES DE TERRAIN POUR LA CARTOGRAPHIE NUMÉRIQUES : LOGICIEL ARS/ INFO ET VIEW.

IMPACTS SUR LE TERRAIN DES ÉROSIONS ET DE L'ENSABLEMENT : calcul de volume (m3)) et la masse (tonnes ) de sol emportes. v= l x i h ; m = v x d densité apparente : 1 ,45 à 1,80

densité réelle ( fraction solide  du sol) : 2,65.

Figure 4: Schéma général de la méthodologie appliquée dans l'étude systémique du bassin versant de la rivière N'djili.Tableau 21 : Description des sites de prélèvement

Sites

Localisation

(en Km)

Description

S1

Quartier Malemba

(pont Boulevard Lumumba)

Situé au niveau de l'auberge Silo à quelques mètres du pont N'Djili sur le boulevard Lumumba juste en amont du point de captage de l'eau de la REGIDESO

S2

N'Djili CECOMAF

Intenses activités des passeurs -piroguiers et importantes activités maraîchères

S3

Embouchure : Kwambila sur la N'Djili

Intenses activités des passeurs - piroguiers et importantes activités maraîchères

Quatre prélèvements par site par mois ont été réalisés soit 12 échantillons par mois et 72 en six mois de recherche.

2. ECHANTILLONNAGE

Le prélèvement d'un échantillon d'eau est une opération délicate. Rodier (1985) recommande d'y apporter le plus grand soin car il conditionne les résultats analytiques et l'interprétation qui en sera donnée. L'échantillon doit être homogène, représentatif et obtenu sans modification des caractéristiques biologiques (microbiologiques et parasitologiques) et physico - chimiques de l'eau (gaz dissous, matières en suspension...).

Trois types d'échantillons ont été prélevés au niveau de chaque site en vue des analyses microbiologique, parasitologiques et physico - chimique. Les premiers ont été recueillis dans des flacons en verre à col rodé d'une capacité de 300 ml et les seconds dans des flacons en plastiques. Tous les flacons étaient préalablement nettoyés à l'eau savonneuse puis rincés à l'eau claire. Une fois secs, les flacons étaient ensuite stérilisés à l'autoclave à la température de 120 ° C pendant une heure.

Au total, 12 types d'échantillons prélevés à différents niveaux ont été analysés. Il s'agit des sites et des types d'échantillons tels qu'indiqués dans le tableau 18.

Tableau 22 : Nombre d'échantillons par site de prélèvement par mois

Sites

Fév.

Mars

Avril

Mai

Août

Sept.

Total

Taux en %

S1

4

7

7

7

6

7

31

33,33

S2

4

7

7

7

6

7

31

33,33

S3

4

7

7

7

6

7

31

33,33

Total

11

21

21

21

18

21

93

100

3. TECHNIQUE DE PRÉLÈVEMENT

Pour l'OMS (1986), les échantillons d'eau prélevés dans un cours d'eau en vue d'analyse ne doivent pas être ni trop près des berges ou des sédiments du fond, ni trop loin du point de captage et éviter les eaux stagnantes. Les flacons étaient plongés verticalement, col en bas jusqu'à une profondeur de 15 à 30 cm pour éviter les débris flottant puis basculer à l'horizontale, le goulot dirigé à contre - courant. Rodier (1982) conseille de procéder au prélèvement en dehors des zones mortes ou des remous en évitant la mise en suspension des dépôts. Toutes ces dispositions ont été respectées afin d'obtenir des échantillons d'eau conformes aux prescriptions de l'OMS et aux recommandations de divers spécialistes de l'eau notamment Rodier (1982), Bontoux (1984) et HACH (1982).

Les flacons utilisés pour le prélèvement, munis des bouchons filetés et stérilisés, étaient protégés de toute contamination par une feuille en aluminium bien ajustée (OMS, 1986).

A chaque séance, il fallait louer une pirogue pour effectuer les opérations de prélèvement dans de bonnes conditions.

En moyenne 3 échantillons d'eau de différents types étaient prélevés par jour. En raison de grandes distances à parcourir, il s'écoulait généralement 4 à 6 heures avant l'arrivée au laboratoire ; d'où la nécessité d'une bonne conservation des échantillons pour en préserver les qualités.

4. CONSERVATION DES ECHANTILLONS

Les échantillons recueillis étaient conservés dans une boîte isotherme munie d'accumulateurs de froid maintenant la température à 4° C. Au laboratoire, certains échantillons étaient examinés directement tandis que d'autres devraient être conservés au réfrigérateur à 4° C jusqu'au lendemain. Le froid arrête les processus biologiques et permet de conserver l'échantillon sans l'altérer. Au moment de l'analyse, les échantillons ainsi conservés étaient préalablement ramenés à la température ambiante de la salle de laboratoire par une simple exposition à l'air libre.

5. PARAMÈTRES ÉTUDIÉS

L'objectif est de déterminer les profils biologique et physico - chimique des eaux de la rivière N'Djili. Les paramètres suivants ont été recherchés et analysés :

a) Paramètres chimiques : pH, nitrites, nitrates, phosphates, matières en suspension ;

b) Paramètres physiques : conductivité électrique, turbidité;

c) Paramètres biologiques : germes - test de contamination fécale ( coliformes totaux, fécaux, Escherichia coli) dont la recherche dans l'eau a été effectuée conformément aux recommandations de Bontoux (1984 ), Rodier (1984 ) et HACH (1982) ;

d) Recherches des parasites à dissémination fécale et urinaire : Schistosoma, Giardia, Ascaris, Ankylostoma etc.

2.2.3.1.2.- ANALYSE BACTERIOLOGIQUE

A raison de quatre prélèvements par site par mois, nous aurons 12 échantillons d'eau à analyser par mois soit 72 échantillons à examiner pour les six mois de recherches. Beaucoup de germes peuvent être utilisés comme indicateurs de la qualité microbiologique des eaux. L'OMS (1994) définit les critères des choix des germes à rechercher :

- Ils doivent être présents en grand nombre dans les excréments de l'homme et des animaux à sang chaud ;

- Etre facilement détectables par des méthodes simples ;

- Ne doivent pas se multiplier dans l'eau et leur sensibilité aux méthodes d'épuration doivent être comparable à celles des organismes pathogènes transportés par l'eau.

Conformément à ces critères, l'OMS (1994) recommande la recherche des germes suivants comme indicateurs de pollution fécale : Escherichia coli, les bactéries coliformes thermotolérantes tels que les coliformes fécaux, les streptocoques fécaux. Toutefois, l'OMS recommande de choisir Escherichia coli comme indicateur préférentiel lorsque l'on dispose des ressources limitées pour l'analyse microbiologique.

Les travaux d'analyse bactériologique des eaux ont porté sur le dénombrement des coliformes totaux et la recherche des coliformes fécaux et d'Escherichia coli dans les échantillons d'eau analysés. La recherche de ces germes a été faites selon les recommandations de Rodier (1982), de Bontoux (1984) et HACH (1982) et conformément aux techniques employées au laboratoire de l'Ecole de Santé publique (Kiyombo et al, 1996).

Nous avons utilisés la technique de dilution en série avec des milieux de culture appropriée pour la numération des coliformes ( Lauryl tryptose) avec identification d'Escherichia coli. Pour la numération des coliformes fécaux, le milieu de Mac Conkey Broth (MCB) et Azide dextrose Broth (ADB) ont été placés dans quatre tubes numérotés avec des dilutions s'étalant de 10 à 1000 et étaient incubés à 37° C pendant 4 heures. Le milieu solide de Mac Conkey Agar (MCA) , étalé en boîtes de Pétri et incubés à 37° C pendant 4 heures, a servi à l'isolement des coliformes. La technique utilisée pour leur identification est celle de la « Galerie Leminoir » avec trois tubes contenant les milieux solides de Kligler, de citrate Simmons et de SIM medium et incubés à 37° C pendant 24 heures (Anonymes, 1985).

Lors des analyses tant biologiques que bactériologiques, un échantillon de contrôle constitué d'eau déionisée et stérile était utilisé. Toutes les analyses ont été réalisées en double.

2.2.3.1.3.- ANALYSES PARASITOLOGIQUES

Les examens parasitologiques ont porté sur l'eau brute provenant de différents points de prélèvement. Cinquante ml d'eau brute par prélèvement étaient centrifugés pendant 10 minutes à la vitesse de 4 000 tours par minute. Après avoir éliminé le surnageant, une goutte du culot de centrifugation était étalée sur lame pour observation au microscope sans coloration.

2.2.3.1.4.- ANALYSES PHYSIQUES ET CHIMIQUES

Toutes les analyses ont été réalisées selon les méthodes standards antérieurement décrites (APHA, 1985) et telles qu'elles sont utilisées au Laboratoire de l'Ecole de Santé Publique à Kinshasa (Kiyombo et al, 1996).

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"Piètre disciple, qui ne surpasse pas son maitre !"   Léonard de Vinci