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Etude systémique du bassin versant de la rivière N'Djili à  Kinshasa

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par Joseph- Dieudonné Dr LUBOYA KASONGO MUTEBA
Ecole régionale post- universitaire d'aménagement et gestion intégrés des forêts et territoires tropicaux - Présenté en vue de l'obtention du diplôme d'études supérieures spécialisées en aménagement et gestion intégrés des forêts et territoires tropicaux 2002
  

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3.8.-  CARTOGRAPHIE ECOLOGIQUE ET ENVIRONNEMENTALE

Pour mieux comprendre la situation du bassin versant de la rivière N'Djili, des cartes géographiques ont été élaborées. Cette carte indique les zones à risque des catastrophes (zones inondables et marécageuses, zones sensibles aux érosions) et les sources fixes de pollution. En ce qui concerne ces dernières, elle note les types ainsi que les diverses sources permanentes de pollution :

1. Marché qui produisent de grandes quantités des déchets ;

2. Les stations services ;

3. Les fermes dont les effluents et les eaux usées sont rejetés directement dans les milieux récepteurs par les éleveurs ;

4. Les zones de cultures maraîchères qui sont florissantes le long des axes hydrauliques ; en effet, les divers engrais naturels (fientes des poules, lisiers des Porcs...) et industriels (nitrates, urées, phosphates) qu'elles utilisent finissent également leur course dans les différents cours d'eau. On sait qu'en raison des conditions socio - économiques difficiles l'agriculture ne cesse de s'amplifier et de s'étendre même jusqu'aux emprises des routes ;

5. L'habitat est également une source importante de pollution par les eaux usées domestiques, les eaux vannes et même les excrétas à l'état brut qui sont déversés dans les cours d'eau ;

6. Les zones érodables et érodées : le sol à Kinshasa est de nature sablo - argileux et donc fragile et très sensible à l'érosion particulièrement dans les zones collinaires. Les nombreuses érosions pluviales parfois spectaculaires constituent une source permanente de pollution. En effet, les divers matériaux arrachés aux flancs des collines par les érosions à l'occasion des pluies très souvent orageuses à 70 % (Pain, 1984), subissent deux destinées différentes : Une partie reste en suspension dans les eaux des rivières constituant les matières en suspension (MES) et une autre partie, sinon la plus grande se dépose au fond des lits des cours d'eau entraînant la diminution de leur profondeur et l'étalement. En fait, la turbidité élevée et la grande quantité des MES observées dans les eaux des cours d'eau à Kinshasa sont en grande partie liées aux phénomènes érosifs. Du reste, de nombreuses rivières de Kinshasa connaissent une intense activité d'exploitation de sable. Aucune rivière n'est épargnée. Au niveau du bassin versant de la rivière, on observe cette activité dans la rivière N'Djili elle - même et dans la rivière Matete entre le pont Kiyimbi et l'érosion Beya Pumbu. On peut compter près d'une vingtaine des carrières de sable sur la rivière N'Djili. L'ensablement de ces cours d'eau conduit à la diminution progressive de la profondeur et à l'étalement de leurs lits ce qui entraîne comme conséquence l'occurrence des inondations catastrophiques qui font des riverains des réfugiés de l'environnement.

7. L'abattoir public dans le quartier abattoir dans la commune de Masina : les eaux usées ainsi que les déchets provenant de l'abattoir sont déversés directement dans les eaux de la rivière N'Djili sans traitement préalable. Pourtant, on sait que les eaux usées provenant des abattoirs sont excessivement polluées. En effet, le Dr Brévot cité par Furon (1963) a dénombré dans les eaux usées des abattoirs de la villette à Paris, 347 microbes aérobies et 19 millions 400 milles microbes anaérobies dont de nombreuses espèces pathogènes par cm3.

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"Les esprits médiocres condamnent d'ordinaire tout ce qui passe leur portée"   François de la Rochefoucauld