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Contribution à  la connaissance des potentialités écotouristiques du Parc National de la Langue de Barbarie pour un développement local du Gandiol au Sénégal

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par Mamadou Lamine COLY
Ecole nationale des cadresruraux du Sénégal  - Ingénieur des travaux des eaux et forêts du Sénégal 2004
  

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3.2.3- L'hydrologie

Le PNLB, en plus de sa large ouverture sur la mer, possède un important réseau hydrographique avec le fleuve Sénégal et les cuvettes qui lui sont tributaires notamment le Doutti et le Lawmar.

Toutefois, le système hydrographique du fleuve Sénégal connaît aujourd'hui de grands changements :

a) Le régime hydrologique du Sénégal

· Le régime naturel

Avant la mise en service des barrages et tout récemment l'ouverture de la brèche en Octobre 2003, le régime du fleuve Sénégal était soumis à l'alternance des phases de crue (03 à 04 mois) et de décrue ( 07 à 09 mois de décembre à juillet ). Durant cette période la langue salée remontait le cours du fleuve et envahissait tout le delta ( Kandji, 2003).

· Le régime artificiel

Le système hydrographique du Sénégal a été complètement bouleversé depuis la mise en eau des barrages de Diama et de Manantali. Ces deux ouvrages ont entraîné d'importantes modifications hydrologiques et géomorphologiques en aval de Diama qui se font sentir jusque dans le PNLB.

La dynamique actuelle du bas estuaire du fleuve Sénégal est commandée d'une part par la marée et d'autre part par la gestion du barrage de Diama.

Le barrage de Diama, à l'origine, était construit pour arrêter la remontée de la langue salée. Il dispose d'une retenue qui peut stocker jusqu'à 2.500.000 m3. Ainsi, grâce à un système de vannes il conditionne l'écoulement des eaux douces du fleuve vers la mer. Durant la saison des hautes eaux les vannes sont ouvertes pour évacuer le surplus d'eau quand la cote d'exploitation atteint 1,5 m ( IGN).

En période de hautes eaux, ( d'avril à novembre), les eaux de l'estuaire sont douces avec des températures d'environ 30° C et un pH alcalin ( Michel et al, 1993).

C'est durant cette même période que la dynamique érosive du fleuve est la plus active. Cette forte érosion menace aujourd'hui l'existence de l'îlot de reproduction des oiseaux.

b) Le Doutti et le Lawmar

Ces deux (02) cours d'eau font partie des biotopes remarquables du PNLB. Ce sont deux cours d'eaux temporaires tributaires du fleuve Sénégal. Quand ils sont en eau durant la période des crues du fleuve, le Doutti et le Lawmar isolent les bandes de terre et revivifient de larges espaces. Ils sont fréquentés par plusieurs espèces d'oiseaux.

Alimenté par le fleuve le Doutti a crée une île en face du Poste de Commandement (PC) du parc avant de se jeter dans le Lawmar. En période de hautes eaux il ne peut être traversé qu'en passant par le pont qui l'enjambe.

Le Lawmar est un petit cour d'eau en forme de croissant qui constitue la limite fluviale du parc. Il abrite de grandes concentrations de limicoles et d'autres espèces de migratrices.

Le Lawmar se jette dans le fleuve Sénégal au sud du village de Mouît.

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"Enrichissons-nous de nos différences mutuelles "   Paul Valery