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Le DSCRP ( Document stratégique pour la croissance et la réduction de la pauvreté ) et le développement durable au Sud- Kivu: obstacles et conséquences

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par Douk Kalume Kanigu
Université officielle de Bukavu - Licence 2012
  

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1) Le concept pauvreté avant 1750

Avant 1750, la croissance de la production mondiale par personne est relativement faible. A cette époque la théorie économique était dominée par la théorie de Malthus. Celle-ci soutenait que la production était limitée par une croissance arithmétique par des contraintes de ressources entre autres de terres, alors que la population croissait à un rythme géométrique.

A long terme, cette situation aurait comme conséquence un appauvrissement de la population car plus de bouches à nourrir face à une production insuffisante. Dans un tel contexte, la réduction de la pauvreté était difficilement réalisable puisqu'elle reposait sur la redistribution des ressources de plus en plus limitées.

2) Le concept pauvreté entre 1750-1850

Les économistes classiques ont rejeté cette vision normative qui ne semblait pas tenir compte des changements qu'allait apporter le progrès technique surtout au niveau de la fertilité des sols et de la productivité du travail.

Entre 1740 et 1840, le progrès technique s'accélère en Angleterre et dans beaucoup de pays européens. C'est à cette époque que Smith fait une contribution importante pour expliquer la relation entre croissance économique et pauvreté ; suite à la spécialisation du travail et à l'essor des échanges, les gains de productivité et la croissance permettraient d'augmenter la demande de main d'oeuvre dans les industries et les salaires, et ainsi la demande agrégée.

Une part importante du débat sur les effets de la croissance et du progrès technique dans la lutte contre la pauvreté concerne le capital physique et humain. Smith considérait, par exemple que des meilleurs soins de santé permettraient d'accroître la capacité à travailler et le salaire des travailleurs contribuant directement à l'amélioration des conditions de vie des travailleurs.

Les subventions à l'éducation de base ont été recommandées par les économistes classiques en partie parce qu'elles permettraient de réduire le taux de fertilité, mais le développement du capital humain étaient leur argument principal. Des ressources humaines mieux formées augmentent la productivité et favorisent l'émergence des initiatives individuelles.

3) Le concept pauvreté après 1940

Malgré tous les efforts déployés par l'église et les Etats avant 1750, la pauvreté n'a pas été résorbée dans le monde mais elle a quand même reculé dans les pays qui ont eu part au progrès technique que le monde a connu depuis 1960. Dans certains cas, les progrès ont été spectaculaires ; par exemple, il n'a pas fallu à l'Indonésien une génération dans les années 1970-1980 pour ramener de près de 60% à moins de 20% l'indice de la pauvreté.

Cependant, dans beaucoup de pays, les résultats de l'économie ont été moins bons et le nombre de pauvre y a diminué plus lentement. Lorsqu'un accroissement rapide de la population constituait un autre facteur important, comme dans la partie subsaharienne d'Afrique, la consommation par habitant a stagné et le nombre de pauvres s'est accru.

Au début des années 1960, la plupart des plans de développement prévoyaient que la croissance devrait se réaliser à travers l'accumulation du capital et l'industrialisation. Les actions de lutte contre la pauvreté portaient l'accent sur l'éducation de base, l'amélioration des soins de santé, l'accès au crédit rural ; on accordait peu d'attention à la croissance comme moyen de lutte contre la pauvreté. 

Jusqu'au milieu des années 1970, les objectifs des programmes de lutte contre la pauvreté tournaient autour du concept de redistribution avec croissance. Cette vision encore parfois véhiculée ne tient pas compte des limites des possibilités de redistribution de richesses face aux intérêts des groupes.

Les années 1980 dont on a souvent dit qu'elles ont été une décennie perdue pour les pauvres, n'ont pas été en mesure de démentir la tendance globale au progrès. Le revenu de la plupart des pauvres au monde a continué à diminuer et la mortalité de moins de cinq ans, le taux de non scolarisation ont continué à progresser.

Pour lutter contre la pauvreté, la décennie 1990 prévoyait pour sa part certaines mesures notamment :

§ Une utilisation de ce que les pauvres ont en abondance à savoir sa force de travail ;

§ Une assurance aux pauvres d'un minimum de services sociaux de base parmi les quels les soins de santé primaires, le planning familial, la nutrition et l'enseignement primaire.

I.2.2.2 les causes de la pauvreté en RDC

Dans une approche trop globale, la principale cause de la pauvreté reste la primauté des intérêts individuels sur les intérêts collectifs. Il existe cependant trois principales causes de la pauvreté en RDC26(*).

* 26 F. SHEMLWANGO, le rôle des activités informelles dans la réduction de la pauvreté, UO, 2008, mémoire, inédit.

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"La première panacée d'une nation mal gouvernée est l'inflation monétaire, la seconde, c'est la guerre. Tous deux apportent une prospérité temporaire, tous deux apportent une ruine permanente. Mais tous deux sont le refuge des opportunistes politiques et économiques"   Hemingway