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Evaluation quantitative et qualitative des ressources en eau de la région centre: cas du département de Didiévi en Côte d'Ivoire.

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par Kouamé Xavier KOUASSI
Institut national polytechnique Félix Houphouet-Boigny de Yamoussoukro ( Côte d'Ivoire) - Ingénieur de conception en exploitation et traitement des eaux 2011
  

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CONCLUSION GENERALE ET RECOMMANDATIONS

Conclusion générale

La présente étude, qui a porté sur l'évaluation quantitative et qualitative des ressources en eau du département de Didiévi, a abouti aux conclusions suivantes :

· L'étude du bilan hydrologique a révélé que l'ETR calculée par la méthode de Coutagne est de l'ordre de 789,255 mm, mobilisant environ 77% des précipitations, et que l'infiltration (76,6 mm) ne représente que 7,47 % de ces dernières. Le ruissellement ne bénéficie que de 15,52 % de ces précipitations.

· L'étude hydrodynamique des aquifères a montré que les formations du département sont faiblement transmissives. Les profondeurs hydrauliquement actives se situent entre 50 et 80 m. Environ 65% des forages ont un débit spécifique faible c'est-à-dire une faible productivité. Cette faible productivité est certainement due au fait qu'en zone de socle lors des campagnes d'hydraulique villageoise, la décision d'arrêt de foration n'est pas rationalisée car certains forages sont précocement arrêtés dès l'obtention du débit escompté. L'interprétation des données par la méthode d'ACP montre que la bonne productivité observée est liée essentiellement à la profondeur totale des ouvrages, à l'épaisseur d'altération et au niveau de l'eau dans le forage.

L'étude du bilan hydrologique couplée à l'étude hydrodynamique dans le département montrent que les aquifères du département mobilisent 135 582 000 m3 d'eau. Ce volume d'eau peut satisfaire les besoins des populations du département si chaque habitant consomme en moyenne 20 litres d'eau par jour. Mais l'on constate une inégale répartition de cette ressource dans le département car au moment où certaines localités bénéficient d'eau en permanence, d'autres assistent impuissantes au tarissement ou à l'intermittence de leur forage. En effet, la faible altération observée sur les formations du département semble être la principale cause de cette intermittence car les niveaux d'eau dans les aquifères sont soumis aux fluctuations saisonnières. Ce qui réduit fortement la productivité de ces ouvrages.

Afin de caractériser la qualité des eaux souterraines, nous avons réalisé une étude hydrochimique. Cette étude nous a permis de connaitre aussi les facteurs naturels et anthropiques pouvant influencer la qualité de ces eaux et les processus de minéralisation mis en jeu. Les outils utilisés (diagramme, statistique...) ont révélé l'existence de deux faciès hydrochimiques majeurs : le faciès bicarbonaté calcique (67% des échantillons) et le faciès bicarbonaté sodi-potassique (30% des échantillons). Les processus de minéralisation des eaux de notre zone d'étude sont: la dissolution des minéraux carbonatés (calcique et dolomite), les échanges de cations entre l'eau et le complexe absorbant et les apports superficiels par infiltration. Les eaux du département de Didiévi sont agressives, sous-saturés en calcite et dolomite et ont un temps de séjour moyen dans l'aquifère c'est-à-dire une vitesse de circulation moyenne. L'analyse factorielle a montré que la variabilité de la qualité des eaux souterraines étudiées dépendait de 3 facteurs : la minéralisation liée au temps de séjour de l'eau dans le réservoir, la géothermie et les phénomènes de pluvio-lessivage. Ces trois facteurs représentent 75,189% de la variabilité de la qualité des eaux souterraines étudiées.

Au plan de la qualité des eaux souterraines étudiées, on retient que la majeure partie des eaux est potable à l'exception de certaines localités où les fortes concentrations en certains ions (nitrates et fer) font craindre des cas de pollution.

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