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L'impact socio- économique des dépenses publiques en RDC

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par Blaise FELO
Université protestante au Congo - Graduat 2012
  

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Section 2. Effet des dépenses publiques sur le bien-être

Sur ce point nous évaluerons et tirerons les conséquences de l'analyse faite ci-dessus afin de dégager l'effet qu'ont les dépenses publiques sur le bien-être de la population ; par la suite nous nous intéresserons à chercher les causes de l'effet constaté et se proposer certaines pistes de solution.

§1. Effet sur le bien-être de la population

En dépit de guerres et troubles qui ont caractérisé le pays ces dernières décennies, nous constatons que les dépenses publiques ont eut une évolution tendancielle croissante ces dernières années (2003 à 2010). Le Gouvernement congolais n'a cessé d'aménager son Budget afin de satisfaire les besoins de la population.

Malheureusement le fossé est grand entre les chiffres inscrits aux Budgets et sa réalisation sur le terrain. Le pays se trouve devant des difficultés énormes : un taux élevé de chômage, l'insuffisance des infrastructures de base (routes, logements sociaux, écoles, hôpitaux, etc.), la pénurie en eau et en électricité, les fonctionnaires mal payés, la non réhabilitation des édifices publics, etc. ceci prouve à grande suffisance que les dépenses publiques ont impact négatif en RDC.

Le rapport que nous allons découvrir ci-dessous, nous montre sur base statistique à quel état se trouve la situation socio-économique de la RDC. C'est un rapport tiré de WIKIPEDIA (une encyclopédie multilingue, universelle et librement diffusable).

1. Agriculture

Les exportations agricoles ne représentent qu'environ 10 % du PIB en 2006, contre 40 % en 1960. Jadis florissant, avec une production plus réduite, le secteur agricole aujourd'hui de la RDC -- totalement paralysé -- connaît une asthénie de productivité conduisant 73 % de la population congolaise à vivre en insécurité alimentaire 29, les importations de denrées alimentaires (produits de première nécessité) augmentent et les exportations des produits de rente baissent. La production s'est en effet réduite depuis quelques années à des activités de subsistance malgré des conditions naturelles favorables (environ 97 % des terres arables bénéficient d'une saison culturale de plus de huit mois dans l'année. De plus, 34 % du territoire national sont de terres agricoles dont 10 % seulement sont mises en valeur).15(*)

Ce problème sectoriel, partiellement lié à la faiblesse de la productivité, relève de problèmes d'accès au marché, d'évacuation des produits, de conservation, de la perte de main-d'oeuvre agricole (suite aux conflits et aux maladies endémiques) et des semences de qualité, de l'utilisation de techniques inappropriées, et du manque d'instruments de travail adéquats.

Cependant, l' agriculture reste le principal secteur de l'économie, représentant 57,9 % du PIB en 1997. Les principales productions exportées sont le café, l' huile de palme, le caoutchouc, le coton, le sucre, le thé, et le cacao tandis les cultures vivrières concernent essentiellement le manioc, la banane plantain, le maïs, l' arachide, et le riz. En 1996, l'agriculture occupait 66 % de la population active

* 15 http://fr.wikipedia.org/wiki/Économie_de_la_République_démocr.

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"Là où il n'y a pas d'espoir, nous devons l'inventer"   Albert Camus