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Essai d'adaptation de quelques variétés de riz pluvial (oryza sativa : irat112, irat13 et r66) dans les conditions agro-écologiques de territoire de Masisi, cas du village de Sake en RDC

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par Patrick Ikunji
UNIGOM - Ingénieur agronome 2013
  

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3.1.2.2. POIDS DE 1000GRAINS, PRODUCTION PARCELLAIRE ET RENDEMENT en T/ha

Les analyses statistiques ont montré que la différence entre les poids de 1000grains de toutes ces variétés était significative. La comparaison des moyennes de poids de 1000grains à partir du test de la plus petite différence significative montre que la variété IRAT13 a donné le poids élevé que la variété IRAT112 de même que cette variété IRAT112 est supérieure à la variété R66 et bien qu'ils sont dans un même groupe homogène. (Tableau n°6)

Tableau n°6 :Poids de 1000grains, production parcellaire et rendement en t/ha

Observ

Traitem

Poids de 1000grains en gramme

Production parcellaire en Kg

Rendement

T1

38,2 #177;2,1b

0,19 #177;0,08

1,87 #177;0,8

T2

43,6 #177;2,9 a

0,2 #177;0,06

1,99 #177;0,7

T3

34,8 #177;3,9 bc

0,11 #177;0,09

1,06 #177;0,9

Moy.Gé

38,8

0,17

1,64

cv %

5,6

18,2

24,1

PPDS

3,22

-

-

Décision

Significative

Non Significative

Non Significative

Les valeurs suivies de mêmes lettres dans une colonne ne sont pas statistiquement différentes.

Ces moyennes étaient à cet effet classées en trois groupes homogènes par rapport à leur poids de 1000grains, ainsi, le traitement V2 pèse 43,6grque le traitement V1 38,2gr en fin le traitement V3 34,8gr ; Et cela est dit par le fait que chaque variété avait ses propres caractéristiques qui la distingue de l'autre.

La production parcellaire en kilogramme est respectivement égale à 0,2kgr pour la variété IRAT13 ; 0,19kgr pour la variété IRAT112 et en fin 0,11kgr pour la variété R66 ; Le constant en est que la variété IRAT13 a donné plus de récolte que d'autres variétés précisément IRAT112 qui a 0,19kgr et R66 qui a 0,11kgr ; Leurs coefficients de variations ne sont pas l'homogène, et l'analyse de la variance révèle une différence non significative. C'est-à-dire qu'il n'ya pas eu une grande différence entre les moyennes de la production parcellaire.

Il ressort des moyennes de rendements de ces variétés de: 1,99t/ha pour la variété IRAT13 ; 1,87t/ha pour la variété IRAT112 et 1,06t/ha pour la variété R66. Cependant la variété R66 présente d'écart de rendement le plus élevé et la variété IRAT13 un taux qui est petit ; Leurs coefficients de variations se trouvent supérieur à 15% ce qui fait que les différents coefficients de variations ne soient pas homogènes et cela a été prouvée aussi par l'analyse de la variance qui montre que la décision n'est pas significative. Ce qui signifie que les différentes variétés ont produit presque les mêmes rendements même si les écarts numériques montre qu'il y a une différence entre les rendements obtenus.

3.2.DISCUSSION DES RESULTATS.

En examinant les résultats de l'expérimentation portée sur l'essai d'adaptation du riz pluvial dans les conditions agro-écologiques de Sake ; L'adaptabilité de ces variétés (IRAT112, IRAT13 et R66) influencée par ce milieu, nous donne les rendements de 1,99t/ha pour la variété IRAT13 ; 1,87t/ha pour la variété IRAT112 et 1,06t/ha pour la variété R66.

D'après les données relatives aux caractéristiques de ces trois variétés décrites par SENASEM (1997) montre que ces variétés ont la possibilité de produire en un milieu contrôlé 2 à 4t/ha pour IRAT112 ; 2,5 à 6t/ha pour IRAT13 et 1,5 à 3t/ha pour R66.Et dans le milieu paysanne, la variété R66, IRAT13 donnent 0,8 à 1,5t/ha et la variété IRAT112 donne 1 à 2t/ha.

Vu ces caractères de production tel qu'ils sont démontrés par SENASEM; Le constant en est que les conditions agro-écologiques de Tingi à Sake n'a pas favorisé la meilleure adaptation de ce trois variétés.

Toute fois on observait au cours de notre essai un rythme de précipitation non modère à la pratique de l'agriculture dans cette petite saison B, comme le montre les conditions de précipitation qui ont prévalues au cours de notre essai.

Il s'est avéré une carence en eau exprimée en moyenne de 1,2mm par jour (tableau n°2) au troisième mois pendant la période d'épiaison jusqu'au stade grain laiteux. Alors que JACQUOT (1986) montre que les besoin en eau sont très élevés à cette période et doit être de l'ordre de 5 à 6mm par jour ; Et cela peut justifier un taux élevé de stérilité des épillets remarquable observé au cours de nos essais.

Un bon nombre de tallage dont les moyennes étaient de l'ordre de 10,4 pour la variété IRAT112 ; 10,8 pour la variété IRAT13 et 12,8 pour la variété R66, et le test de la plus petite différence significative classe ces trois variétés en deux groupes homogène, ce qui pousse à dire que les variétés IRAT112 et IRAT13, ont presque le même nombre de talle qui n'est pas le cas de pour la variété R66.

Selon WALANGULULU et al, (2003) ; Un pied de riz peut produire jusqu'à 10-15 talles productives, par contre l'essai d'adaptation portée sur ces trois variétés avait donné les moyennes de nombre de talle fleurie variant entre 6-8 en moyenne pour ces trois variétés ce qui nous fait remarquer une faible capacité de ces variétés de fleurir dans les conditions de ce milieu.

Ces deux variétés (IRAT112 et IRAT13) qui étaient dans un même groupe d'homogénéité à ce qui concerne le nombre de talle n'avaient pas présenté un identique nombre de talle fleurie.

Dans un milieu donné, les interactions des végétaux sont dépendantes d'un ensemble complexe, on peut noter aussi que la stérilité des touffes et des épillets et la faiblesse du rendement chez ces variétés ne pouvaient pas être dues uniquement par la pyriculariose, les rats, les oiseaux et les conditions climatiques.Elle peut être due aussi à un effet complexe écologique du milieu agronomique de cette culture et la nature de potentialité génétique de chaque variété.

Signalons que la pyriculariose a été observée dans presque tous les pays producteurs de riz à travers le monde, ce champignon peut infester le plant riz à tous les stades de son développement (FAO, sd). Ce qui a été le cas aussi pour nos variétés expérimentées où le taux moyen d'infestation par la pyriculariose était de l'ordre de 7 à 8.

D'après DE DATTA (1981), la tige d'un plant de riz peut atteindre 60 à 180cm de hauteur, ce qui a été confirmé par nos résultats où une hauteur moyenne des plants varie entre 66 à 70cm a été trouvé.

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"Il faudrait pour le bonheur des états que les philosophes fussent roi ou que les rois fussent philosophes"   Platon