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Impact socio-économique de la coopérative d'épargne et de crédit de Kawa à  Bukavu.

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par Eugène BIRINDWA BYAMUNGU
I.S.M/Bukavu - Graduat 2014
  

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EPIGRAPHE

Du néant ne peut provenir un fruit, après une longue période de persévérance, nous voici au terme de notre premier cycle de graduat malgré que nous ne puissions pas y mettre un point final mais plutôt un point de suspension.

Bénit soit l'éternel  mon rocher ;

Qui exerce mes mains au combat ;

Mes doits à la bataille ;

Mon bien bienfaiteur et ma forteresse ;

Ma haute retraite et mon libérateur ;

Mon bouclier, celui qui est mon refuge;

Je louerai l'éternel, tant que je vivrai ;

Je célébrerai mon Dieu tant que j'existerai ;

Nous sommes plus que vainqueur par celui qui nous a aimé.

La réalisation de ce modeste travail et le résultat d'un résonnement de longue durée.

BIRINDWA BYAMUNGU Eugène.

PROLOGUE

Chaque homme est comme une sourie ploguée dans une caisse pleine d'arachide non décortiquées, si elle reste incapable de les casser, elle meurt de faim ; d'où la vie est victime de la sélection naturelle, les plus aptes survivent et les moins aptes (faibles) périssent.

Dans le régime des âmes ; il faut une tasse de science ;

Un soutier de la prudence ;

Un océan de patience ;

Et un panier de sagesse, car les vaincus sont ceux qui n'espèrent pas vaincre.

BIRINDWA BYAMUNGU Eugène.

EN MEMOIRE.

A mes regrettés chers grands-parents BUYOGO N'NAMUGWABIZA et sa dame M'RUHINDA, que le poids de l'âge n'avait pas permis de savourer ensemble le fruit de notre affection.

A toutes mes tantes et soeurs qui nous ont quittées sans goûter ensemble le fruit de ce présent travail.

A tous mes voisins, ami (es), collègues et camarades que la mort nous a arraché avant le temps sans participer à ce travail.

A tous ceux qui sont mort pour l'indépendance et l'unité de la RDC.

Que la terre de nos ancêtres vous soit douce et légère.

BIRINDWA BYAMUNGU Eugène.

DEDICACE

A l'éternel tout puissant, créateur de l'univers et de l'humanité. Nous restons éternellement reconnaissant envers notre Dieu qui élève, bénit et qui reconnaît les besoins d'un chacun.

A vous mes chers parents ; BYAMUNGU BUYOGO et NZIGIRE M' BURUME, courageux parents, pour vos sacrifices, vos assiduités, votre éducation pour avoir dirigé mes premiers pas vers le monde scientifique et d'avoir patienté tout mes caprices.

A tous ceux qui combattent pour la paix, la démocratie, les droits de l'homme et du monde scientifique.

Je dédie ce travail

BIRINDWA BYAMUNGU Eugène.

REMERCIEMENTS

Nous voici aujourd'hui au terme de notre premier cycle de notre formation à l'ISM Kaziba durant trois ans, nous produisons ce travail scientifique, fruit des efforts en combinaison avec l'endurance et la détermination.

Il nous serait ingrat de réaliser un pareil travail scientifique sans avoir exprimé nos sentiments de profonde gratitude à toute personne qui de près ou de loin a contribué à sa réalisation.

Nos remerciements s'adressent avant tout à notre seigneur Dieu pour nous avoir donné la vie, l'avoir garantie nous avoir fait cette grâce d'arriver en troisième année de graduat après des multiples secousses et bousculades que cela procure.

Sincèrement nous remercions l'assistant SAFARI BAHINDWA Emmanuel, qui par son dévouement a accepté de consacre son temps à la direction de ce travail malgré ses multiples tâches.

A cette même occasion nous remercions également tout ses collègues de services, le directeur de l'ISM Kaziba et l'académique qui nous ont formé tout au long de notre séjour à l'ISM Kaziba.

Nos remerciements s'adressent plus particulièrement à mes parents BYAMUNGU BUYOGO et NZIGIRE M'BURUME pour des innombrables services qu'ils ont rendus envers moi.

Je serais ingrat si je m'abstenais de remercier grandement CHIRHUZA BURUME pour son solide soutien tant moral que matériel pour la réussite de ce travail. Que le Dieu tout puissant le garde.

A tous mes petits frères et petites soeurs qui ont accepté d'être privés de leurs droits pour que mes études arrivent à terme.

A tous mes camarades et amis de lutte avec qui nous avons enduré la souffrance académique, tels que : MUSHAGALUSA CHIBADERHE, IRENGE LWABOSHI Charles, BISIMWA BAHENEKA et les autres.

Que tous ceux qui ne sont pas repris sur cette page ne se sentent pas oubliés, qu'ils trouvent ici nos profondes reconnaissances.

BIRINDWA BYAMUNGU Eugène.

SIGLES ET ABREVIATIONS

$ : Dollars ;

% : Pourcent ;

AIC : Alliance Internationale Coopérative ;

ALOVETRAKI : Association des locateurs des Véhicules de transport au Sud-Kivu ;

Ass : Assistant

B.C.C: banque central du Congo;

C.G.P : Consultative group to assist the poor;

CELPA : Communauté des Eglises Libres de Pentecôte en Afrique ;

Coopec : Coopérative d'épargne et de crédit,

Ed.: Edition:

FC : Francs Congolais ;

G1 : première année de Graduat

HGR : Hôpital Général de Référence ;

IRS : Initiation à la recherche scientifique ;

ISM : institut Supérieur de Management ;

ISP : Institut Supérieur Pédagogique ;

ISTM : Institut Supérieur des techniques médicales ;

ITM : Institut Technique Médicale ;

Km2 : kilomètre carré ;

MRSS : Méthode de recherche en Sciences Sociales ;

N°0 : numéro ;

ONGD : Organisation Non gouvernementale de Développement ;

P page

RDC : République Démocratique du Congo ;

S.N.E.L : Société Nationale d'électricité ;

SAV : Services aux Vulnérables ;

TFC : travail de fin de cycle

U.L.G.L : Université Libre des grands Lacs ;

INTRODUCTION

0.1. PROBLEMATIQUE

Deux bras travaillent mieux qu'un, dit-on aussi le muntu n'est fort qu'avec son frère  ou son semblable, disent le bantus.

Vivants une situation difficile du sous développement particulièrement observée à travers la non émergence ou la manque des initiatives d'autopromotion économique, la population de Kaziba connait un problème de sous développement économique.

Il est vrai et réel que la prospérité d'une population est due à plusieurs facteurs, tels que le développement environnemental, le développement culturel, le développement socio-économique,... mais de tout ces facteurs qui influencent la prospérité d'une population, le développement socio-économique est d'une importance capitale.

Le développement socio-économique serait atteint, lorsque la société produirait d'avantage afin de satisfaire leurs besoins individuels et sociaux puis générer un surplus évalué en valeur monétaire qui finalement sera pris en forme d'épargne de la population.

Les besoins de tout un chacun ne peut pas être satisfait lorsque la population ne travail pas. Alors que pour travailler, il faut avoir un point de départ qui n'est rien autre que l'idée est une valeur monétaire de départ, les idées émanent des intelligences humaines mais la grande question que se pose la population est de savoir où trouver cette valeur monétaire.

Dans différentes sources de financement que peut disposer la population pour effectuer ses activités, les crédits sont nécessaires d'avantage comme étant la seule source de financement pour la population en cas de d'absence de toute autre.

Pour ce faire, l'idéal serait qu'en général chaque personne ait un compte dans une Coopérative de crédit et d'épargne ou dans une banque qui lui octroierait des crédits afin d'exercer une activité sociale et économique ou plus particulièrement à la coopérative de crédit et d'épargne de la Kawa, sur la quelle nous focalisons l'observation pour constituer notre objet de recherche scientifique.

C'est ainsi qu'une partie de la population de Kaziba a les idées qui contribueraient à un développement socio-économique de Kaziba en cas de concrétisation mais cette population ignore où tirer le crédit qui serait leur efficace source de financement. Alors que pour faire survivre l'humanité, il faut travailler pour la satisfaction des besoins interpersonnels.

Eu égard à ce qui précède, il convient de poser quelques questions en guise de mesurer notre problématique :

v La population accède-t-elle aux crédits ?

v Quelles sont les démarches que la population de Kaziba devra poursuivre pour accède entièrement aux crédits ?

v Les crédits octroyés à la population de Kaziba par la Coopec Kawa, financent-t-ils les activités socio-économiques de la population de Kaziba ?

v Les crédits octroyés améliorent-t-ils les conditions socio-économiques de la population de Kaziba d'une manière efficace et efficientes ?

0.2. HYPOTHESES :

« Hypothèse est une proposition de réponse anticipative ou provisoire formulée à propos des recherches formulées de telle sorte que l'observation, l'enquête et l'analyse puissent fournir une réponse définitive » ( Ass. JUMAPILI BOMBO, cours de M.R.S.S, inédit, 2011)

Conformément aux questions ci-haut soulevées, nous émettons les hypothèses suivantes :

Ø La population accéderait aux crédits si elle serait informée des modalités d'octroi et de remboursement des crédits.

Ø Les démarches que la population devrait suivre pour accéder aux crédits seraient donc :

Ø Avoir un compte à la Coopec Kawa ;

Ø Etre actif et viable pendant trois mois ;

Ø Etre crédible ;

Ø Avoir au moins dix pourcents de la somme dont on veut emprunter dans son compte.

Ø Avoir une résidence dans le champ d'action de la Coopec Kawa.

Ø Adresser une demande de crédit au service chargé des crédits.

Ø Les crédits octroyés financeraient les conditions sociales et économiques de la population dans le cadre où ces crédits y servaient investis définitivement et avec toute détermination des objectifs d'atteindre un rendement efficace et efficiente.

Ø Les crédits octroyés amélioreraient les conditions de la vie de la population dans le cadre où cette population voudrait maximiser ces crédits pour en dégager un développement efficace et efficiente.

0.3. CHOIX ET INTÉRÊT DU SUJET

Les besoins économiques ont très longtemps existés en mémoire de la population et cette idée persiste jusqu'à présent mais avec quoi le satisfaire , un crédit octroyé à la Coopec ou à la banque peut permettre à la population la satisfaction de ses besoins.

L'importance que nous accordons au crédit est liée au fait que le crédit permet à toute personne crédible, ayant les idées de lutter contre la pauvreté et encourageant un développement socio-économique de concrétiser ses idées et générer une rentabilité socio-économique malgré l'absence de toute autre source de financement.

En effet, c'est après cette analyse de l'activité d'octroi des crédits par des coopératives des crédits, des banques, en particulier les crédits octroyés par la Coopec Kawa et en confrontation avec la loi de la sélection naturelle disant que « lors de la sélection naturelle les inaptes sont éliminés et les aptes persistent » (Charles DARVIN, 1962) que nous avons décidé de travailler ce sujet avec tout optimisme et enthousiasme afin, d'éveiller cette population.

Quant à l'intérêt scientifique de cette étude sur l'impact socio-économique des crédits octroyés à la Coopec, elle constitue une source d'information nécessaire en matière d'octroi des crédits à la Coopec et /ou à la banque, donc c'est un document de référence pour les futurs investigateurs scientifiques qui s'intéresseront à cette étude.

0.4. OBJECTIF DU TRAVAIL

Ce travail sur l'impact socio-économique des crédits octroyés par les coopératives d'épargne et des crédits à la population de Kaziba cas de la Coopec Kawa, vise les points ou objectifs ci-après :

v Informer la population Kazibienne en besoin de financement de l'existence d'une coopérative d'épargne et de crédit.

v Informer cette population des modalités et des démarches d'octroi des crédits à la Coopec et/ou à la banque.

v Mettre en contact les agents économiques en besoin de financement avec ceux qui sont à capacité de financement c'est-à-dire, mettre les opérateurs économiques étant en besoin d'argent pour effectuer leurs business avec les opérateurs économiques qui ont l'argent qu'ils peuvent prêter à ceux qui en ont besoin .

v Et enfin, réduire la pauvreté de la population Kazibienne par l'octroi des crédits.

0.5. DELIMITATION SPATIO-TEMPORELLE

En dépit de son histoire, la coopérative des crédits et d'épargne de la Coopec Kawa, depuis son agrément par la loi 002/2002 du 2 février 2002 il s'avère également nécessaire de donner ce qui se rapporte sur la situation géographique dans notre milieu d'étude qui est la collectivité chefferie de Kaziba et de l'existence du guichet de la Coopec kawa sur le quel nous particularisons notre sujet d' `investigation.

a) Délimitation temporelle : Nous sommes intéressés de la période allant du 31/07/2010 à nos jours afin, de bien analyser l'influence des crédits octroyés par la Coopec Kawa sur l'économie de la population de Kaziba et c'est une période marquant l'existence du guichet de la Coopec kawa à Kaziba.

b) Délimitation spatiale : Quant à la délimitation spatiale, la coopérative d'épargne et des crédits de la Kawa « Coopec kawa » en sigle est située dans la ville de Bukavu, mais notre étude se particularise à son guichet se trouvant ou se situant dans la collectivité chefferie de Kaziba, territoire de Walungu.

0.6. APROCHES MATHODOLOGIQUES

L'utilité que marque la méthodologie pour le chercheur dans l'exécution de son étude sur un sujet, est similaire à celle que procure la boussole à un navigateur, sans la quelle il peut s'égarer encours de chemin et ne plus arriver à sa destination visée au départ.

En effet, dans la volonté de bien présenter ce travail sous forme normalement scientifique, en accédant à toutes les informations nécessaires, nous avons fait recours à la méthode et techniques suivantes.

0.6.1. METHODE UTILISEE

Selon le dictionnaire LA ROUSSE DE POCHE « la méthode est un ensemble des démarches raisonnées, suivies pour parvenir à un but ». Subjectivement nous considérons la méthode comme un moyen permettant d'atteindre un objectif général que l'investigateur scientifique s'assigne.

A ce niveau, la méthode met sur les plans concrets divers procédés particuliers et technique dans le but de soutenir la méthode. Elle est un ensemble coordonné des pratiques utilisées en vue de soutenir le développement de la méthode et de répondre aux différents problèmes de la société.

Ainsi dans le cadre de cette étude sur l'impact socio-économique des crédits octroyés par la Coopec à la population Kazibienne nous avons fait recours à la méthode suivante :

1. La méthode systémique :

Etat donné que la coopérative d'épargne et des crédits est un système où les opérateurs économiques à capacité de financement sont en interaction avec les opérateurs économiques en besoins de financement,  la méthode systémique nous a servit à interpréter et expliquer les phénomènes sociaux de la coopérative d'épargne et de crédit de la Kawa avec la population par les liens d'interdépendance qui les relient entre eux et qui forme un système.

Cette analyse systémique nous a permis d'établir l'analogie, l'interaction entre le sous-système et le système global avec le quel il ya une relation d'interdépendance.

0.6.2. TECHNIQUES UTILISEES 

La technique constitue un moyen particulier situé au niveau des faits ou des étapes pratiques pour atteindre de manière claire un but déterminé.

« La technique c'est un procédé opératoire transmissible, susceptible d'être appliqué à nouveau dans les mêmes conditions et adaptable aux genres des problèmes et des phénomènes à étudier », (Assistant Willy, 2012).

Subjectivement, nous définissons la technique comme un soutien de la méthode afin, d'atteindre un objectif dont on s'est assigné. Cependant, nous n'avons pas cessé d'utiliser les techniques suivantes au cours de notre recherche pour la réalisation du présent travail :

0.6.2.1. L'ENTRETIEN

Ce procédé d'investigation scientifique utilisant un processus de communication verbale nous a servi de prendre connaissance des problèmes qui se posent dans notre champ d'étude entreprenant un entretien avec les personnes de la population de Kaziba, qui ne sont pas membres de la Coopec Kawa et d'autres qui sont membres de la Coopec Kawa en étude. Ainsi grâce à cet entretien, ils nous ont donné leur avis sur l'impact socio-économique des crédits octroyés par la Coopec à la population de Kaziba

0.6.2.2. L'OBSERVATION LIBRE ET PARTICIPANTE

Etant autochtone permanent de notre milieu d'étude et membre de la Coopec KAWA, sur laquelle se focalise cette étude, l'observation libre et participante nous a permis de relever facilement les problèmes dont il est question dans ce travail.

0.6.2.3. L'ANALYSE DOCUMENTAIRE

Cette analyse documentaire revient à consulter les documents écrits ou muets pour pouvoir, constater, vérifier l'évolution des faits ou connaitre les réalités d'un fait social.

Pour cet effet, nous avons eu la possibilité de consulter des ouvrages, T.F.C, et les cours relatifs à notre sujet d'étude qui nous ont fournis une connaissance claire et précise en rapport avec ce sujet.

0.6.2.4. LE QUESTIONNAIRE D'ENQUETE

Ce procédé nous a facilité l'accès à des informations possibles moyennant des questions qui étaient soumises auprès des enquêtés en garantissant la rapidité dans la récolte des données ou information nécessaire et en permettant à chaque enquêté de s'exprimer dans ses propres termes et langages de son choix sur la question posée.

0.7. DIFFICULTES RENCONTREES

La nature n'offre rien à l'homme sans peine dit-on.

La réalisation du présent travail n'a pas manqué de présenter des nombreuses difficultés ou menaces auxquelles nous nous sommes butés de temps en temps à des différents niveaux de la recherche tels que :

La récolte des données, l'analyse des données et celles d'ordre financières n'ont pas oublié de s'impliquer.

Il s'agit entre autre :

Ø Descente sur terrain à pied sur une longue distance lors de la collection des données et informations nécessaires en rapport avec notre sujet d'étude.

Ø Un complexe observé chez certains enquêtés lorsqu'il fallait répondre aux questions leur adressées lors de l'entretien.

Ø L'exigence d'une somme d'argent pour accéder à certains ouvrages pour la documentation.

Ø L'orgueil et le non-accueil observés chez certains responsables des entreprises et chefs des bureaux où on accéderait aux données dans les ouvrages du domaine de gestion financière et administrative.

Malgré l'implication de toutes ces difficultés et menaces nous n'avons pas été déçus en mi-chemin mais plutôt nous les avons surmontées par des moyens utiles, et l'un de ces moyens qui fut très efficace et efficiente fut celui de la rationalisation.

0.8. SUBDIVISION DU TRAVAIL

Ainsi évaluer aux moments opportuns, en vue de rectifier là où le besoin s'impose. Hormis l'introduction et la conclusion générale, trois chapitres constituent l'ossature de ce travail.

Ø Le premier chapitre parle du cadre théorique

Ø Le deuxième chapitre parle de la présentation du lieu d'étude en décrivant la collectivité chefferie de Kaziba sous ses aspects économiques, géographiques, socioculturels et la Coopec KAWA. Signalons aussi la description du groupement de Muchingwa où se localise la Coopec Kawa concernée.

Ø Le troisième chapitre est le dernier chapitre, montre l'analyse et l'interprétation des résultats

CHAPITRE I CADRE THEORIQUE

1.1. DEFINITIONS DES CONCEPTS

Afin, de mettre nos lecteurs au point de bien comprendre ces aspects du sujet développé, nous voulons définir de notre mieux, différents termes auxquels nous avons fait recours ou que nous avons utilisés lors de la conception et l'élaboration du présent travail. Il s'agit entre autre :

1) Impact : Est un endroit où un projectile touche l'objectif ou un obstacle.

En outre c'est un effet de surprise, de choc produit par quelque chose, influence exercé par un acteur. Ex : impact de la publicité sur le public.

2) Socio : C'est ce qui est relatif à une société donnée.

Autrement c'est ce qui a des rapports avec la société.

3) Economie : Ensemble d'activités d'une collectivité humaine relatives à la production et à la consommation des biens. Ex : Economie politique, étant la science qui étudie les mécanismes réglant la production, la répartition et la consommation des biens ou des richesses.

4) Crédit : C'est une considération, estime dont jouit une personne ou ses actes du fait qu'elle apparaisse digne de confiance afin d'accéder à un produit sans payer au comptant. Autrement le crédit est défini comme étant la confiance dans la capacité de l'emprunteur avec l'intention de rembourser à l'échéance fixée entre le prêteur et l'emprunteur. Les personnes humaines utilisent les crédits qu'ils ont envers les institutions financières et les prêts pour acheter des biens ou des services.

Le revenu d'une personne est un indicateur de sa capacité de remboursement, en particulier par rapport au montant de la dette qu'il a déjà (LAROUSSE, 1999 P.992).

5) Economique : Ce qui est relative à l'économie ou qui diminue les dépenses.

6) Coopérative : Il est un adjectif fondé sur la coopération, néanmoins, la coopération est une action de participer à une oeuvre commune.

Selon (FAUQUET 1996 : p.12) les coopératives sont :

« Des associations des personnes dont les membres poursuivent la satisfaction de leurs besoins personnels, familiaux ou professionnels au moyen d'une entreprise commune gérée par eux-mêmes, à leur risque, sur base de l'égalité de leurs droits et obligations ». Il insiste sur le social qui est l'association des personnes et sur l'économie qui est l'entreprise.

Selon l'alliance internationale coopérative (ACI), « une coopérative est une association autonome des personnes volontairement réunies pour satisfaire leurs aspirations, besoins économiques, sociaux, culturels et communs au moyen d'une entreprise commune dont la propriété est collective et où le pouvoir est exercé démocratiquement.(ACI : 1995 :p.11 cité par Noëlla INGABIRE)

« Une société coopérative est une association dont les membres se sont décidés à conjuguer leurs efforts, leurs activités voir même leurs biens non seulement au service de la société ainsi créée, mais aussi au service de chaque membre de la communauté.

C'est une entreprise économique dirigée et contrôlée démocratiquement par des personnes libres associées en vue de mettre au service de tout le peuple cette entreprise ainsi créée » (NYANDWI, 1990 :p30).

C'est dans ce même angle d'idée que la coopérative d'épargne et de crédit de la Kawa se présente sous une forme sociale et économique.

Sous une forme sociale en regroupant des personnes ayant les mêmes aspirations et sous forme économique en visant la satisfaction des besoins économiques des membres.

Une coopérative nous la considérons comme étant une association autonome de personnes volontairement réunies pour satisfaire les besoins économiques et ceux de toute la communauté.

7) L'épargne : l'épargne est un produit qui permettra au propriétaire de pouvoir bénéficier l'intérêt, le remboursement de ces dépôts, et également fournir des nouvelles sources des revenus pour les particuliers pouvant être réinvestis ou retirés pour l'utilisation. (STERIN : 1996 p.93).

1.2 NOTION SUR LES BANQUES

Par définition une banque est une institution financière ayant pour mission de mettre les operateurs économiques en besoin de financement en contact avec ceux à capacité de financement.

Le mot « banque » est apparu dans la langue française au XVeme siècle lorsque les banquiers de nord de l'Italie réalisaient leur travail dans de lieux ouverts et s'installaient sur les bancs, d'où dérive probablement le mot banque. www.Encyclopedie.Com. / banque htm).

Les banques jouent un rôle très important dans le marché financier. Elles contribuent à orienter l'argent de ceux en disposent vers ceux qui en ont besoin.

1 3 CLASSIFICATION DES BANQUES

Les banques sont catégorisées de la manière suivante :

A) Au point de vue provenance de capitaux on distingue les banques de dépôts et les banques d'émission.

1.3.1 Les banques d'émission ou de circulation

Ces banques ont la faculté de se procurer des capitaux en émettant des billets de banque non productive d'intérêt. C'est la, une situation privilège qui en règle générale, ne peut être accordé à un établissement qu'en vertu d'une disposition légale spéciale émanant du chef de l'état ou du gouvernement. En RDC il s'agit de la banque centrale du Congo (BCC).

Elle doit faire en sorte que la masse monétaire corresponde aux besoins économiques de la population. Bref, qu'il y est l'équilibre entre ces deux parties (les besoins et la richesse).

1.3.2 Les banques de dépôt

Celles-ci ne possèdent que leur propres capitaux et ceux qui leur sont confiés par les particuliers à qui elles paient des intérêts.

Leur bénéfice résulte de la différence entre ces intérêts qu'elles paient aux propriétaires des capitaux et ce qu'elles font produire dans les dépôts de ces capitaux en les engageant dans des opérations plus ou moins profitables comme celles de prêts à des opérateurs économiques.

A titre d'exemple la banque qui a un opérateur économique qui y dépose une somme et exige au moins 5 % à un autre opérateur économique qui demande un crédit de la somme d'une même valeur, pour cela la banque profitera la différence entre ces deux pourcentage, soit 2,5%.

Ces banques ont pour fonction principale, la collection de l'épargne et l'octroi des crédits à court et à moyen terme à l'économie privée et au pouvoir public. Elle est une catégorie de banque qui fonctionne presque de la même façon que les coopératives qui font aussi la collection de l'épargne et l'octroi des crédits à ses membres.

B Au point de vue de leurs opérations

Parmi eux nous distinguons :

1 .Les banques hypothécaires

Cette catégorie des banques présente sa particularité avec d'autres banques sur sa mission qui est de prêter des fonds contre des garanties immobilières. Tel que l'effet de prêter une somme d'argent contre une maison.

2 .Les banques de spéculation

Ces banques se spécialisent dans l'exécution des bourses et dans l'émission des titres pour comptes de titres. Elles ont des capitaux très importants permettant leur nom collectif des hautes banques.

Ces sont des banques qui se chargent de la négociation et des obligations des grandes sociétés. Elles s'achètent des titres en gros et les revendent aux détaillant en réalisant des bénéfices très importants.

3. Les banques de commerce.

Elles se subdivisent en banques locales, grands établissements de crédits, les banques populaires, agricoles, etc. Les banques locales ont un champ d'action réduit souvent à la ville ou à la zone où elles sont créées.

Les grands établissements de crédit ou banques d'affaires ont pour activités principales l'octroi des crédits à long et à moyen terme aux entreprises privées ainsi que la prise de la participation en action dans le capital des entreprises lors de leur création. Ces actions peuvent êtres revendues avec profits. Elles opèrent sur un champ d'action plus vaste.

1.4 THEORIE SUR LES COOPÉRATIVES

1.4.1 Historique des coopératives :

Nous allons passer en revue l'historique des coopératives d'épargne et de crédit ainsi que la micro finance dans le monde, en Afrique et au Congo.

A) Historique des coopératives d'épargne et de crédits dans le monde.

Tout le monde s'accorde à dire que les coopératives d'épargne et de crédits sont les plus anciennes des institutions de la micro finance formelles et semi- formelles.

· D'où l'on saurait comprendre le contexte d'émergence de la micro finance en dehors de celle de coopératives d'épargne et de crédits dont les origines sont lointaines et dépassent le cadre continental Africain (DESROCHE, 1976 : P.33)

En 1831 un philosophe homme politique François Philippe BUCHEZ, un des inspirateurs du socialisme chrétien établit les règles de la coopération ouvrière de la production.

En 1844 un petit groupe de tisserands Anglais de la ville de Rochdale lança la première coopérative de consommation. Cette société coopérative qui s'occupait au départ d'une coopérative des produits alimentaires et d'autres articles des ménages fut créée pour certaines règles dont les succès fut tel qu'elle se transforma en un mouvement national.

Profitant ainsi cette réussite des Anglais, les Français qui leur pays était le premier à créer une coopérative de production ont approfondi les recherches qui ont abouti en 1934 à la réalisation du système des coopératives de production qui est devenu mondial.

C'est en Allemagne où les premières formes de coopérative d'épargne et de crédit ont vu le jour au XIXeme siècle. Mal payés, les ouvriers et les petits fonctionnaires avaient beau coup de difficultés et de mal à nouer les deux bouts du moi. La sécurité sociale n'existait pas et pour octroyer les crédits, les banques exigeaient des garanties fortement coûteuses. Cette catégorie des personne ne pouvait obtenir des crédits qu'en recourant au service des usuriers qui pratiquaient des taux d'intérêts très élevés. (GITON et VITRY, 1995 : p. 77)

Ainsi pour venir en aide à cette masse de personnes HERMANN CHULZE - DELITZSCH et FRIEDRICH WILHEM RAIFFENSEN, ont crée des coopératives permettant aux pauvres de mettre ensemble leurs économies pour avoir un crédit facilement et à moins cher.

Il s'agissait d'apprendre aux économistes faibles d'économiser non pas pour devenir riche mais pour subvenir aux besoins primaires. Ils devraient pour cela, mettre en commun les avoirs de tout un chacun au profit de l'ensemble. (GITON et VITRY, 1995 : p.77)

Les actions de RAIFFEISEN se rependirent vite en Allemagne et poussèrent d'autres pays d'Europe à les adopter ; en Italie sous l'impulsion de Léon WOLLEMBOURG, en Belgique sous la conduite de l'abbé MALLAERTS.

En 1900, l'Europe comptait quelque 8000 sociétés coopératives d'épargne et de crédit. De l'Europe, le mouvement gagna le continent Américain et surtout le Canada où en 1900 Alphonse Desjardins fonda la première caisse populaire à Lévis au Québec. (GITON et VITRY ; 1995 : p.77)

Desjardins est considéré comme fondateur des coopératives d'épargne et de crédit tel que nous le connaissons aujourd'hui. Le mouvement Desjardins est conçu comme une synthèse originale des différents modèles d'institutions d'épargne et de crédit Européen.

Les associations d'épargne et de crédit prennent différentes dénominations en Afrique : caisse populaire d'épargne et de crédit, coopérative de crédit mutuels, ou mutuels de crédit, banque populaire,...

Malgré toutes ces différentes dénominations, elles poursuivent les mêmes objectifs de mettre ensemble les économies des gens d'une communauté et le gérer ensemble. Elles sont populaires car elles sont ensembles ouvertes à tout le monde, elles deviennent rurales quand elles sont créées en milieux ruraux par des paysans.

B) En Afrique et surtout en RDC.

Si pendant l'époque coloniale les coopératives d'épargne et de crédit avait été favorablement accueillie dans les colonies anglaises, au Congo par contre leur naissance à l'époque coloniale avait été tardive. Que signifie un tel oubli? Exposant le problème de Coopec en RDC Moeller constata dans les années 1940 l'inexistence d'endettement et de l'usure au près de la population congolaise de la colonie belge.

Aussi ne croit - il guère d'avoir justifié la nécessité de la création de ce type d'organisation coopérative, car selon lui, la coopec n'est envisagée et conçue qu'en fonction d'un Etat d'endettement et d'usure au lieu de servir ou à fournir aux organisations indigènes les premières mises de fonds nécessaires à la formation de leur capital à l'installation et à l'achat des matériels.

L'appréhension d'un échec l'écarta de cette voie afin qu'un désastre éventuel, estime-t-il détruise dans l'esprit de l'indigène tout les avantages de l'épargne. Cette position fut enfin, celle du conseil colonial lorsqu'il fut question des associations coopératives indigènes écartant ainsi la création des coopératives au Congo.

Quand l'opportunité d'une politique des crédits fut reconnue, elle fut préconisée que celle -ci sera réalisée par deux voies : Un fonds spécial des crédits indigènes qui permettrait de distribuer les crédits aux agriculteurs ; et des caisses administratives qui pourraient aussi dans certains cas leur fournir des avantages.

Malgré les limites connues et imposées à ces deux institutions qui n'ont pas parvenues à êtres populaires et la convention de la création des coopératives d'épargne et de crédit telle que préconisée et réalisée en faveur des colonies Anglaises constitueraient une excellente mesure, Mr Willaert écartant cette dernière solution, pour très simple raison mais significative : « On pourrait arriver plus facilement aux mêmes résultats en créant au Congo une caisse d'épargne sur le modèle de caisse d'épargne et de retrait de la Belgique » ( Mémoire on line).

Manifestement, les problèmes des coopératives et des crédits étaient à la fois en rapport avec la politique des crédits et de financement des coopératives indigènes (SHERBROOK, 1993 : P249).

1.4.2. Les traits distinctifs d'une coopérative, les modes d'associations et d'entreprises.

Le mouvement coopératif se distingue des autres modes d'associations et d'entreprises non seulement par ses objectifs mais aussi par les principes qu'elles utilisent pour atteindre leur but. Le fonctionnement interne d'une coopérative est l'une des différences la plus démarcative des autres entreprises, si non, elle est une entreprise comme les autres, soumises aux lois du marché et de l'économie.

Notons qu'une société par action n'est pas une société coopérative du fait qu'elle viole les principes coopératifs.

1.4.3. Différence entre coopératives et les mouvements de solidarité

Compte tenu du caractéristique informelle du mouvement de solidarité, ils ne sont ni associations, ni entreprises capitalistes, ils sont tous simplement des mouvements de solidarités. Ils sont fragilisés par leur propre élément d'autodestruction qui le « désintérêt » et ne peuvent de cette effet franchir leur sphère. Quand à la coopérative, elle est au départ une entreprise des personnes qui se sont volontairement regroupées pour répondre à un ou plusieurs besoins communs.

En conclusion, les mouvements de solidarité ne sont pas des coopératives et les coopératives ne sont pas des mouvements de solidarité.

1.4.4. Différence entre la coopérative et l'association

En bref, toute association n'est pas une coopérative mais toute coopérative est une association. Il est à noter que l'association est une organisation habituellement régie par un règlement d'ordre intérieur ne respectant pas les principes coopératifs.

Toute fois, elle peut devenir coopérative quand elle réponde aux exigences coopératives.

1.4.5. Différence entre coopérative et entreprise

Les actions appellent les dividendes, le lucre ne dépend que du capital disponible, le profit n'a pas de limite fixe (profit spéculatif), le profit est un ajout individuel qui gonfle le volume du capital disponible. L'entreprise dépend du capital disponible tandis que les actions donnent l'importance aux propriétaires selon leur volume, elles sont négociables et progressent grâce aux capitaux cumulés et investis.

Dans les coopératives les parts sociales sont rémunérées à intérêt limitée, le profit dépend des besoins des coopérateurs, le profit est conditionné par le seuil de rentabilité et celui-ci (profit) est affecté à divers services des membres.

La part sociale d'un membre est une confirmation d `appartenance à une coopérative. Pour cela, les parts sociales progressent grâce à l'intensité des membres, de leur nombre et l'inter coopération.

En conclusion, toute entreprise n'est pas une coopérative mais toute coopérative est une entreprise.

1.4.6. Quelques critiques de la micro-finance

Pour beau coup des partisans de la micro-finance, l'évidence dit que la micro-finance a pour but de lutter contre la pauvreté. Ce pour cette raison que nous voulons donner un certain nombre des critiques émises par des auteurs, malgré son importance remarquable.

1.4.6.1. Taux élevé pour les microcrédits

Des critiques avaient été soulevées sur le taux d'intérêt élevé au quel devraient consentir les emprunteurs. Un montant réduit mais suivi par un intérêt tout a fait élevé (MUHAMMAD YUNUS, 2007)

1.4.6.2. Pas de bonne utilisation de l'argent des donateurs.

La mauvaise utilisation de l'argent du donateur a également été mise en question. C.G.P (Consultative Group to assist the Poor) a récemment émis l'idée qu'une part de l'argent dépensée suivant les rapports, n'est pas utilisée efficacement, soit parce qu'elle se trouve raccrochée à des mécanismes de financement compliqués ou bien l'argent est confié à des partenaires dont les performances ne sont pas crédibles. Certains cas des programmes mal conçus ont retardés le développement des systèmes financiers inclusifs en produisant de distorsion de marché et en détournant des initiatives commerciales vers l'argent bon marché ou gratuit en Angleterre. (CGP 2008 : p.39, cité dans http// umwalimu SACCO, mai 2011).

1.4.7. L'exploitation des bénéficiaires des micro-finances

On a aussi reproché aux animateurs des institutions de micro-finance de ne pas porter assez d'attention aux conditions de travail des ménages pauvres particulièrement lorsque les emprunteurs deviennent des quasi-salariés. Et lors de l'octroi du crédit, la somme n'est pas cédée telle qu'elle avait été demandée. (Cas de la coopec sur la quelle nous travaillons).

1.5. NOTION ET ROLE DES CRÉDITS

Le crédit est une mise à la disposition d'une personne physique ou morale (le débiteur) d'une ressource (une somme d'argent ou un bien) en provenance d'une autre (le créancier) contre l'engagement d'être remboursée dans le future à l'échéance donnée.

1.5.1. SORTES DES CRÉDITS

On distingue différentes sortes des crédits d'après les points suivants :

A) Du point de vue de la durée des crédits :

§ Les crédits à court terme : Ainsi appelé car sa durée va de quelques mois à une année et rarement au delà d'une année.

§ Les crédits à moyen terme : ce crédit s'étend sur une durée comprise entre une année à cinq ans. Il est accordé pour financer les investissements en bien d'équipement amortissables dans plus ou moins cinq ans.

§ Les crédits à long terme :

Ce type de crédit dure plus de cinq ans. Il est accordé par certaines banques spécialisées et par l'Etat qui recourent à des fonds spéciaux, dans le but de financer les capitaux fixes au moyen d'emprunt, d'obligation ou des prêts hypothécaires. Ce type de crédit finance les immobilisations de l'entreprise qui s'amortissent dans plus de cinq ans et facilite la création et l'expansion du patrimoine immobiliers de l''entreprise.

B)Du point de vue objet du crédit

Le banquier s'intéresse souvent de ce font les clients qui sollicitent des crédits et dans quoi seront utilisés ces crédits sollicités. C'est la raison pour la quelle l'emprunteur est obligé de déposer une demande de crédit décrivant sa situation financière

CHAPITREII. PRESENTATION DU LIEU D'ETUDE

Première section : CADRE PHYSIQUE DE LA CHEFFERIE DE KAZIBA

1. Situation géographique

La collectivité chefferie de Kaziba est située dans le territoire de Walungu, province du Sud-Kivu, en république démocratique du Congo.

Elle est localisée dans la partie sud de la ville de Bukavu à une distance de plus au moins cinquante cinq kilomètres (55km).

La collectivité chefferie de Kaziba s'étend sur cent nonante-deux kilomètres carrés (192 km2).

Elle est l'une des sept collectivités de « BUSHI » parmi lesquelles, nous avons :

1. La chefferie de Kabare

2. La chefferie de Nindja

3. La chefferie de Ngweshe

4. La chefferie de Nachinda 

5. La chefferie de Luhwindja

6. Et la chefferie de Kaziba.

a) La population 

L'histoire traditionnelle du peuple de Kaziba rapporte que le premier mwami de Kaziba connu sous le nom de Kangere serait le quatrième fils de NAMUGA MUBONDO connu sous le nom de NAMUHOYÉ marié à la fille du mwami Nalwindi de la collectivité chefferie de Lwindi.

Namuhoyé eut sept fils et furent tous des « Bami ».

Parmi eux nous citons :Kabare, Muganga, Nanindja, Kangere, Nachinda, Narhana, et Nalwanda.

Le mwami Kangere qui dirigeait Kaziba pour sa toute première fois était très méchant et agressif, son manque d'honnêteté, d'égard et de considération le poussa à ravir une vache à son neveu. Or, offenser un neveu dans la société des Bashi est un grand tabou car c'est à lui qu'on jure et c'est surtout les oncles qui jurent par leurs neveux. Les sages vieux accompagnateurs du mwami qui furent témoins oculaires de cet acte ignoble, déshonorant, immoral et très scandaleux du mwami Kangere, fermèrent les yeux en les bandant avec les paumes de mains.

Cet acte (geste) de fermer les yeux est traduit en mashi par le verbe « kuziba », et ainsi la chefferie changea son ancienne nomenclature en Kaziba qui signifie la collectivité de ceux qui ferment les yeux. Et le peuple est désigné par le vocable « Bazibaziba » signifiant le peuple qui ferme les yeux.

Signalons qu'avant cette nomenclature les « Bazibaziba » étaient appelés les « Bahanga-Nyumpa » ce qui signifiaient les excellents constricteurs

Cette collectivité chefferie de Kaziba comporte la population suivante :

Tableau n°1.tableau représentatif de la population de Kaziba

Population totale de Kaziba

Hommes

Femmes

Garçons

Filles

Total

9.984

10.201

11.068

11.248

42.501

Source : Rapport statistique de la collectivité chefferie de Kaziba

Commentaire :

Vu le statistique de l'année 2011, soit les hommes sont au total de 9.984 soit vingt-trois virgule quatre pourcent de la population générale ; les femmes arrivent à 10.201 soit vingt-quatre pourcent de la population générale, les garçons sont au total 11.068 soit vingt-six pourcent de toute la population générale de Kaziba et les filles totalisent 11.248, soit vingt-six virgule quatre pourcent de la totalité de la population.

Disons que le sexe féminin est majoritaire car il arrive à 50,5% de toute la population et dominée par les jeunes qui arrivent à leur tour à cinquante-deux virgule cinq pourcents.

Tout ceci conduit à confirmer que la densité de Kaziba est de deux cent vingt et un (221) habitants sur un kilomètre carré dans toute sa superficie de 192 km2.

Concluons que la population serait supérieure à 42.501 si tous les enfants non enregistrés seraient enregistrés à la collectivité.

b) Limites

La collectivité chefferie de Kaziba est limitée dans toutes ses parties avec d'autres chefferies voisines par les points suivants :

Ø Au sud par les rivières LUNGWE, KASHANJA et la rivière MAGAJA, qui forment la limite avec la chefferie de LUHWINDJA.

Ø Au nord par les rivières MUGABA et LUZINZI qui forment la limite avec la collectivité chefferie de NGWESHE, notamment le groupement de KARHONGO/NYANGEZI.

Ø A l'Est par la ravière « LUVUBU » qui fait aussi la limite avec la collectivité chefferie de BAFULERO.

Ø A l'Ouest par la rivière LUNGWE, qui sépare la chefferie de Kaziba avec la seule de LUHWINDJA.

Cette situation place la chefferie de Kaziba entre l'attitude sud 2°44ÿ55½ (deux degrés quarante-quatre minutes cinquante-cinq secondes) et vingt-huit degrés, cinquante cinq minutes et six secondes de la longitude Est

c) Relief

La collectivité chefferie de Kaziba est située entre 1500-3200 mètres d'altitude.

Cette chefferie est enclavée dans la chaîne de montagnes de MITUMBA, la chefferie de Kaziba présente un relief très accidenté constitué par des hautes montagnes à l'exception de la partie centrale occupée par la vallée en forme de « V » de la LUNZINZI et la partie au sud où l'on trouve des plateaux.

Ø Les montagnes couvrent la moitié de la superficie de Kaziba qui est de 192 km2 et atteignent pour certains sommets jusqu'à 3200 mètres d'altitudes. Parmi toutes ces montagnes à altitude élevée, nous avons le mont MUKONO dans le groupement de BUTUZI qui est le plus élevé avec 3200 mètres d'altitude.

Ø Les vallées existent dans cette chefferie surtout le long de cours d'eaux et chaque vallée porte le nom du cours d'eau le long duquel elle se trouve ; nous avons donc :

Ø La vallée de Mubuga

Ø La vallée de la LUZINZI

Ø La vallée de Muhumba

Ø Et celle de Nkombo

Signalons que toutes ces vallées sont en forme de « V » et quelques unes parmi elles sont d'une importance remarquable telles que :

Ø La vallée de MUBUGA qui est favorable à la culture du riz et la culture de maïs et d'autres céréales.

Ø La vallée de la LUZINZI qui a une grande importance suite à son étendue et du fait qu'elle s'oppose au sommet de ces hautes montagnes par sa basse altitude qui varie entre : 1863 mètres à Namurhera, 1784 à Namikubi et 1790 mètres au niveau du pont reliant le groupement de Ngando à celui de Chibanda.

Ø Quand aux plateaux : ceux-ci occupent la partie nord et la partie sud de Kaziba, leur altitude moyenne est de 1900 mètres (BASENGEZI, TFC, Inédit, 1980, cité dans le rapport annuel de la chefferie.

Ces plateaux sont favorables aux pantes doux et fertiles malgré son non exploitabilité.

d) Le climat 

La collectivité chefferie de Kaziba jouit d'un climat tropical humide à tendance équatoriale caractérisé par deux saisons à savoir :

v La saison de pluie : qui va de septembre jusqu'au mois de mais, elle s'étend sur 9 (neuf)  mois pour chaque année, elle est ainsi la plus longue saison.

v La courte saison sèche : qui va de juin jusqu'en aout, elle dure donc trois (3) mois.

On trouve une température de 17 et 180C en moyenne dans la collectivité chefferie de Kaziba et il fait froid pendant la saison sèche dans toute la chefferie de Kaziba surtout dans sa partie sud, principalement dans le groupement de Butuzi et Chiburhi où il gèle en juillet, en aout et on y rencontre une température de 20C sans oublier que la température journalière varie entre douze et vingt-deux degrés Celsius ( 12 et 220C

e) L'hydrographie

L'hydrographie de Kaziba est dominée par des rivières, ruisseaux et les sources. La chefferie de Kaziba regorge deux lacs d'altitude qui sont presque inconnus aux yeux des beaucoup d'individus qui ne sont pas autochtones de Kaziba et qui ne contiennent pas des poissons, ce sont :

Ø Le lac Mudekera : celui-ci est situé au sud-ouest de la chefferie de Kaziba et est accessible aux visites à cause d'une route qui fut tracée par le feu Mwami Chimanye II.

Le lac Lungwe : c'est un lac considéré par la société traditionnelle de Kaziba comme étant l'origine mystique des vaches. C'est dans ce lac où l'on a vu sortir le premier taureau élevé ou apprivoisé à Kaziba.

2. Les ressources de la chefferie de Kaziba

1. Les ressources végétales 

Il existe trois types de végétation à Kaziba :

1 la forêt naturelle

2 la savane herbeuse et arborée

3 les boisements artificiels.

1.1. La forêt naturelle 

Pour ce qui est de la forêt naturelle, qui commence à 1800 mètres d'altitude, elle occupe surtout la partie sud de la chefferie, principalement le groupement de KASHOZI, BUTUZI et CHIBURHI.

Elle a plusieurs essences d'arbres forestières dont le bois rouges, les bambous,...

On rencontre d'autres traces de la forêt naturelle dans d'autres groupements qui sont des sites protégés et sacrés où les Bajinji s'adressent aux esprits des ancêtres en cas de calamités naturelles, nous citons :

§ Le MAHERO : c'est un nom découlant du vocable « Kuhero » qui signifie s'adresser à l'esprit d'une personne déjà morte.

§ Le LUVUMBU : il s'agit de deux sites forestiers naturels au sein desquels on inhume les Bamis. Nous y avons KUTUDU dans le groupement de Kashozi dans laquelle on inhume les Bamis et KAJUNGA une partie dans laquelle on inhume uniquement les Bamis-Kazi.

D'autres sites servent aussi pour inhumer les Bajinji, notamment Nngando, Nna Mulambi et Nachiburhi.

1.2. La savane herbeuse

La savane herbeuse se trouve dans les vallées drainées par des cours d'eaux et la savane arborée sur flancs des montagnes et des collines.

Ces deux savanes sont victimes des feux de brousse pendant la saison sèche.

Quant à la végétation des montagnes, elle est étagée. Elle est composée par une savane arborée puis une forêt ombrophile suivie d'une forêt des bambous et enfin des bruyères.

1.3. Les boisements artificiels

Elle est une végétation artificielle constituée d'arbres généralement des essences importées par la colonisation.

On trouve principalement des eucalyptus, des cipres, des pins, les grévilléas,... et tant d'autres arbres fruitiers.

Actuellement, les cipres occupent la première place du point de vue économique dans la chefferie grâce aux planches qu'ils produisent, lesquelles sont sollicitées lors de la construction.

2. Les ressources du sol et du sous-sol

1. Le sol

Les différentes vallées étant arrosées des cours d'eaux sont occupées par un sol alluvionnaire c'est-à-dire un sol sédimentaire formé des boues, du sable, des cailloux apportés par des eaux.

Donc il s'agit d'un sol argilo-sablonneux. Toute la partie sud de la chefferie de Kaziba est occupée par l'argile.

Sur les montagnes on y trouve un sol pauvre formé des latéritiques ou sol ferralitique. C'est un sol rouge et boueux non fertile.

2. Le sous-sol

Le sous-sol de Kaziba dispose du fer qui a fait à jadis sa renommée en ce qui concerne la fabrication des instruments en fer comme : la houe, la hache, la serpette, la machette, les couteaux,...

Le sous-sol du groupement de KASHOZI contient du cuivre sans oublier la cassitérite dans le groupement de BULUMBWA. L'or est extrait le long de la plus part des cours d'eaux qui drainent la chefferie de Kaziba, tels que : le cours d'eau Luzinzi, Lulindja, Mugaba,...

2. L'ORGANISATION POLITICO-ADMINISTRATIVE ET ECONOMIQUE

1. L'organisation politico-administrative

Ainsi la chefferie de Kaziba a été reconnue officiellement en date du 12/04/1929 sous le règne du Mwami MAJIRI III N'NAKAZIBA, par l'arrêté du commissaire des districts du Kivu qui dépendait de la province Orientale.

Onze(11) Bamis avaient déjà dirigé avant sa reconnaissance officielle par les autorités coloniales Belges.

L'actuel Mwami de la collectivité chefferie de Kaziba est le Mwami Dirk MAJIRI IV N'NAKAZIBA, il est le quinzième de la dynastie dont voici le tableau généalogique depuis le premier jusqu'au dernier :

Tableau n°2 :

A. ARBRE GENEALOGIQUE DES BAMIS DE KAZIBA

NOMS DE BAMIS

DATE DE REGNE

1

KANGERE

1677-1701

2

NSHULI LUJO

1701-1725

3

NGIRINGA

1725-1754

4

NGWINA

1754-1770

5

CHIVULA WA VULA

1770-1788

6

KARHENDE MAJIRI I

 

7

KARHENDE II

 

8

KABONWA KA BIHEMBE

 

9

MPWINJI MAJIRI II

1824-1860

10

MUKENGE (MUHIRHIRA)

 

11

CHIMANYE I

1882-1906

12

MAJIRI III

1906-1936

13

KABONWA II MUHIGIRWA

1936-1965

14

CHIMANYE II KABONWA

1965-2005

15

MAJIRI IV Dirk

2005 à nos jours

Source : Rapport annuel de la chefferie, 2009.

Ayant à sa tête un Mwami (Dirk MAJIRI IV) et dont le pouvoir est coutumier, la chefferie de Kaziba est subdivisée en quinze groupements et chacun de ces groupements est sous la direction d'un chef de groupement appelé « Notable ».

Chaque groupement est à son tour subdivisé en localités dirigées par les représentants du Notable appelés dans le dialecte locale des « BASHAMUKA », dont leur pouvoir est aussi coutumier.

A coté de tous ceux-ci, se trouve au niveau de toute la chefferie, un chef de poste dont le mandat est officiel contrairement à ceux dont leur pouvoir est héréditaire et coutumier notamment le « Mwami, les notables et les Bashamuka ».

Voici en bref, la subdivision de la chefferie de Kaziba en groupement suivie de chaque chef de groupement et les localités de chaque groupement qui sont au nombre de cinquante-huit dans toute la chefferie de Kaziba dans un tableau.

Tableau n°3. Subdivision de Kaziba en groupement, leurs chefs et les localités par groupement

Groupement

Chefs de groupement

Noms de villages/groupement

1

BULUMBWA

NAMUDANGA BAGULANA

Budaha, bulumbwa, Mulaga, Chitumbye et Burhurhu

2

BUTUZI

DALIA CHIMANYE

Burhende, Butuzi, Centre et Lugezi, Lwanguku, Kampunda, Nabiriga.

3

CHIBANDA

KATINTIMA KARHINDA

Kakonzi, Karhwa, Kalemba, Kalambo, Mugogo, Nyunya, Chingali et Kashiramo.

4

CHIHUMBA

MASAMO CHIRANZI

Chihumba et Mikumba

5

KABEMBE

CHIRHABWIRA NAMUGUSHA

Karhondo, Bwegemerwa et Kabembe

6

KAHUNGWE

NAMEGABE MULAGANIRE

Kahungwe, Kabuga, Nshoko, Chimpwi

7

CHIRIMIRO

MUFUNGIZI MULEZI

Chirimiro, Lusheke, Mpako

8

KASHANGA

BAGUMA BUDALI

Bubira et Kashanga

9

KASHOZI

CHIZUNGU NAMUBAMBA

Bushendeko, Kasheke, Kashozi, Kasigalire et Mufumbe

10

CHIBURHI

MIRINDI N'ACHIBURHI

Kalemba, Karhungulu et Mululi

11

LUKUBE

NAKAMINIKA CHOBOHWA

Chebe et Lukube

12

MUCHINGWA

MUNAMIRE CHIHIRE

Chirhala, Luvumbu, Muchingwa, Nachihase, Namikubi et Nkoma

13

MUHUMBA

OMBENI BAGALWA

Ihuku, Lubona et Njokandi

14

MULAMBI

KASHOMWIRE N'NAMULAMBI

Mulambi et Chitudu

15

NGANDO

BAHIRWE KAZENGE N'NANGANDO

Ludaho, Muhero, Mulondola et Ngando

Source : rapport de la chefferie de Kaziba, 2011

Commentaire :

Signalons que parmi tous ces quinze groupements de la chefferie de Kaziba, l'un de ces groupements présente des localités en dispersion d'ici de là.

Il s'agit du groupement de BUTUZI qui présente sept localités et aucun de des ces localités ne se trouve à coté de l'autre.

« La chefferie de Kaziba a une ordonnance coutumière qui intervient lorsque le Mwami est encore moins adulte et en pleine préparation tant intellectuelle (scolarisation) que coutumière ». (Ordre de la régence de la chefferie de Kaziba.

Cette ordonnance stipule que « le Mwami n'étant pas encore majeur et non préparé sur le plan tant intellectuel que coutumier ne peut pas gérer, pour cette raison il faut un régent ou une régente adulte qui assumera cette tâche à l'intérim. C'est ainsi que la régence de la collectivité chefferie de Kaziba est entre les mains de la régente NYAWEZA KABONWA qui assume cette tâche de la régence précipitée ci-haut.

Chefs des groupements

Mwami ou chef de la chefferie

Secrétariat

Commis dactylographie

Huissier

Taxateur percepteur

Comptabilité

Chefs de villages

Recenseur

Bureau d'état civil1 préposé

Bashamuka

Tribunaux et Tribunal

Principal

Tribunal sedondaire

Service vétérinaire

Service agronomique uuagronomique

Service économique

Service environnemental

B. ORGANIGRAMME DE LA CHEFFERIE DE KAZIBA

3. Organisation et ressources économiques

3.1 L'énergie

La source d'énergie la plus consommée à Kaziba pour la satisfaction des besoins humains est le bois.

L'énergie électrique utilisée par l'Hôpital Générale de Référence de Kaziba (H.G.R/KAZIBA), les bureaux administratifs, la résidence du Mwami, institut technique médical (ITM/Kaziba) le camp des infirmiers, des docteurs, la paroisse catholique Christ-Roi de Kaziba, ainsi que quelques maisons des particuliers du groupement de Muchingwa et de Ngando est produite par le micro central hydro-électrique de la 5ème CELPA installée sur la rivière Luzinzi dans le groupement de Muchingwa par les Belges.

La consommation de cette énergie par les particuliers est payable auprès de la 5ème CELPA.

Signalons que l'énergie de la S.N.E.L n'est pas encore en utilisation ou opérationnelle à Kaziba mais elle est toujours en projet.

Un générateur électrique est installé sur la rivière SHALIRO dans le groupement de CHIBANDA, un autre sur la rivière NACHIBUNDU dans le groupement de Muchingwa et un autre sur la rivière NKOMBO et tous produisent l'énergie électrique qui alimente les maisons sans aucune transformation nécessaire pour pouvoir éviter tous les risques que cela comporte.

3.2. L'agriculture

L'économie de Kaziba repose sur les activités agricoles, l'élevage, la pisciculture, la pisciculture, l'apiculture, le petit commerce, l'artisanat, les transports et les activités minières.

C'est une économie d'auto substance étant donné que la production ne couvre pas convenablement tous les besoins de la population de Kaziba.

Ceux-ci sont obligés de se ravitailler ailleurs c'est-à-dire en dehors de leur chefferie.

Ainsi l'agriculture est l'activité principale de la chefferie de Kaziba au point de vue économique, étant donné que chaque habitant a une portion de terre qu'il exploite pour la satisfaction des besoins alimentaires. C'est une portion qui est exploitée soit en propriétaire ou soit en location, dans laquelle nous pouvons trouver la culture vivrière, la culture industrielle et les boisements.

3.3. L'élevage

L'élevage qui est pratiqué dans la chefferie de Kaziba est du type traditionnel, donc un élevage en divagation c'est-à-dire que les troupeaux vont au pâturage le matin suivis par les bergers qui les gardent le long de la journée et le soir ces animaux rentrent à la maison avec tous les risques de cette divagation d'ici delà au pâturage.

Signalons que peu d'animaux sont en stabulation, surtout les vaches et les porcins étant des biens privés des hommes forts ayant les moyens financiers pour garantir ces animaux des vivres, les soins,...

3..4. La pisciculture

L'élevage des poissons, est pratiqué à une petite échelle dans la collectivité chefferie de Kaziba. L'élevage pratiqué ici est du type familial seulement mais pas pour la satisfaction des besoins populaires car les poissons consommés par la population Kazibienne emmenant d'ailleurs.

La production piscicole est très faible à Kaziba et est donc d'auto consommation car la grande partie des poissons consommés dans toute la chefferie de Kaziba n'est pas produite dans celle-ci mais ils proviennent d'ailleurs tel qu'à Bukavu où émane plus du trois-quarts des poissons consommés à Kaziba.

La pisciculture intégrée et étendue comme nouvelle technologie piscicole n'est pas pratiquée à Kaziba.

Les races ou espèces des poissons rencontrées dans les étangs de Kaziba est le tilapia nilotica ; qui est une variété traditionnelle n'ayant plus de rendements.

3.5. L'apiculture

L'élevage des abeilles est pratiqué à petite échelle à Kaziba.

Les ruches sont représentées dans chaque groupement et produisent du miel au moins deux fois par an c'est-à-dire au mois de mai et d'août. Toutefois c'est une faible production du miel d'environ un et demi litre du miel par ruche en moyenne.

Vu, sa petite quantité malgré sa qualité, elle est donc une consommation locale et familiale sans oublier que le miel entre dans la composition des médicaments traditionnels et scientifique.

3.6. Le commerce et l'artisanat

Les activités commerciales se réalisent au sein des grands marchés, des petits marchés, des kiosques et des boutiques internes.

Signalons que deux grands marchés se trouvent à Kaziba dont le marché de Katudu dans le groupement de Lukube où la transaction des produits se fait chaque samedi seulement et le marché de Mulengeza dans le groupement de Butuzi où les transactions se font uniquement le mardi.

Les produits qui y sont, sont des denrées alimentaires, les produits chimiques (médicament). Les produits agricoles et enfin, les produits manufacturés. Les boutiques se localisent surtout au long de la route principale qui traverse Kaziba en provenance de Bukavu et qui le relie aussi avec la chefferie de Luhwindja. Les boutiques sont majoritaires surtout dans les groupements de CHIBANDA, NGANDO, MUCHINGWA, NAMUSHWAGA et CHIRIMIRO.

Nous appelons petit marché, un marché vespéral où les habitants de chaque quartier se regroupent pour offrir et/où demander les produits alimentaires pour leurs restaurations.

L'artisanat est un des secteurs économiques importants qui interviennent dans la chefferie de Kaziba pour réduire le taux de chômage dans la population de Kaziba.

Il regroupe donc la poterie, la menuiserie, la maçonnerie, la cordonnerie, la vannerie, la savonnerie, la réparation des appareils électroménagers,...

3.7.Le transport et la communication

Comme partout au monde, le transport est l'une des activités économiques de la population de Kaziba. Ce transport est organisé par la section locale d'ALOVE TRAKI (association des locataires des véhicules de transport au Sud-Kivu).

Celle-ci programme et règlemente hebdomadairement les trafics et les mouvements des véhicules de Kaziba vers Bukavu et vice-versa.

Comme nous l'avons prédis, le transport de Kaziba vers Bukavu s'effectue une trajectoire de 55km, cette route passe ou traverse le groupement de Muchingwa. C'est qui explique l'intensité de ces activités économiques.

En plus de la route principale, tant d'autres routes relient la chefferie de Kaziba avec les chefferies voisines telles que la route reliant Kaziba avec Ngweshe et la route reliant Kaziba avec la chefferie de Bafulero et le reste de routes relient les groupements et les localités entre eux.

Ainsi toutes ces routes secondaires et tertiaires sont une oeuvre de la population de Kaziba en collaboration avec la force financière des ONG (organisation non gouvernementale).

La communication est assurée aux Bazibaziba moyennant une information qui est diffusée soit par les ondes de la radio Umoja FM où soit par les moyens de téléphones cellulaires partitifs fonctionnant avec le réseau Airtel qui fut installé et lancé ici à Kaziba le vendredi 22/08/2008 à 12h00 par les représentants politico-administratifs tels que les chefs de groupement (notables), des localités, le représentant du Mwami DIRK MAJIRI IV, d'autres membres de la société Airtel en provenance de Bukavu et la participation de la population locale.

3.8. La sylviculture

Malgré les déboisements des différentes forêts naturelles dans beaucoup de groupements de Kaziba, le reboisement est entrain de battre le record.

C'est ainsi que le reboisement et l'exploitation des arbres sont parmi les facteurs de l'économie d'un Muzibaziba.

3.9. La religion

Etant une croyance à l'être suprême, la chefferie de Kaziba comporte trois religions, ce qui nous pousse à dire que la population de Kaziba est polythéiste, ainsi nous avons :

- La religion protestante, la religion catholique et la religion islamique.

Signalons que la religion protestante est majoritaire avec une multitude des communautés. Ils sont environ 80% de la population totale.

Les catholiques ne représentent qu'une très petite partie de la population totale de plus ou moins 18% de la population de Kaziba et tellement concentrée dans les groupements de CHIBANDA et CHIHUMBA.

Enfin, la religion musulmane qui occupe une très petite partie de la population soit de 2% concentrée à NAMUSHWAGA dans le groupement de Lukube où il y a leur Mosquée.

3.10. L'industrie et l'exploitation minière

Parler de l'industrie on sous-entend la transformation d'une quantité des matières premières en produits finis, en utilisant un personnel qualifié spécialisé et un outillage indispensable. Pour cet effet nous disons que la chefferie de Kaziba ne dispose pas d'industrie car nulle part où la matière première est transformée en produit fini.

L'exploitation minière est l'unssss des revenus de Kaziba, l'or extrait localement et la cassitérite en provenance de Lwindi se vendent sur le marché de katudu le samedi et sur le marché de Mulengeza le mardi.

Localement toutes les rivières de Kaziba sont en générales exploitées par les creuseurs artisanaux d'or, mais le gisement d'or reste inexploité et se trouve dans le groupement de BUTUZI, de CHIBURHI, KASHOZI et en général dans toute la partie sud de Kaziba en haute altitude.

Source : Bureau de la chefferie de Kaziba, 2012

4. LA PRESENTATION DU GROUPEMENT DE MUCHINGWA

Notre étude porte essentiellement sur le groupement de Muchingwa, étant le groupement économique de la collectivité chefferie de Kaziba comme nous l'avons précité. Il est actuellement dirigé par le chef notable MUNAMIRE CHIHIRE Dieudonné assisté par six chefs de localités.

Notre étude se particularise sur le groupement de Muchingwa vu que c'est là où nous trouvons la coopérative de crédit et d'épargne de la Kawa.

Le groupement de Muchingwa est limité :

v Au nord par le groupement de Ngando

v Au sud par le groupement de Butuzi et Kashozi

v A l'Est par le groupement de Kabembe

v A l'Ouest par le groupement de Cihumba

C'est le groupement qui compte environ une population de cinq mille cinq cent vingt et un (5521) habitants confondu hommes, femmes, garçons et filles, il est le groupement le plus peuplé suivi par le groupement de Kashozi ayant une population de 5367 habitants.

Parlant de la formation scolaire et universitaire, ce groupement regorge onze écoles et quatre institutions supérieures et universitaires réparties de la manière suivante :

- Six écoles primaires, trois écoles secondaires

- Un institut technique médical (ITM/KAZIBA)

- Une école biblique pour les protestants avec deux centres de formation en informatique

- L'ISM (institut supérieur de management)

- L'institut supérieur pédagogique extension de l'ISP Walungu

- Et l'ULGL.

Deuxième Section : PRESENTATION DU GUICHET DE LA COOPC KAWA A KAZIBA

1. Historique 

La coopérative d'épargne et de crédit du kawa est créée à Bukavu comme une coopérative à caractère financière soumise aux disposition de la loi 002/2002 du 02 Février 2002 portant gestion et création des coopératives en République Démocratique du Congo

Ainsi, elle siège à Bukavu dans le quartier Industriel, commune De Kadutu dans la province du Sud-Kivu qui est son champ d'application.

En effet, nous sommes intéressés de son guichet qui oeuvre ici à Kaziba et qui fut installé dans cette chefferie en date du 31 juillet 2010, jusqu'à nos jours.

Ce guichet est sous la gérance de Mr PIERRE MULAMBO ici à Kaziba et se trouve logé dans des maisons de la Paroisse Christ-roi dans le groupement de Muchingwa dans la localité de Nachihase.

2. LA RAISON SOCIALE

La raison sociale de la Coopec Kawa ou sa mission d'existence est de stimuler la culture de l'épargne et renforcer le mécanisme de la survie des membres par l'octroi des crédits.

3. OBJECTIF

La Coopec Kawa a pour objectif la promotion des intérêts coopératifs et socio-économiques de ses membres

Cette promotion est réalisée en :

v Collectant les épargnes de ses membres

v Octroyant des crédits à ses membres

v Réunissant le fonds par l'émission des parts sociales de ses membres.

v Favorisant l'esprit coopératif, de développement et de la collaboration entre ses membres.

Source : statut de la Coopec Kawa.

3. ACTIVITES

Les activités effectuées par le guichet de la Coopec Kawa à Kaziba sont les suivantes :

v L'épargne : il est facilité à tout un chacun qui est membre de cette coopérative en y épargnant le montant d'argent de toute valeur dont il dispose.

v Le S.A.V : c'est un service d'approvisionnement aux vulnérables. Ce service regroupe tous ceux-là qui désirent être membre de la Coopec mais qui n'ont pas de moyen diffusant pour ouvrir un compte à la Coopec.

Pour cela, ils souscrivent leur adhésion au service S.A.V moyennant cent francs (100Fc) puis le S.A.V utilise les collecteurs sociaux pour collectionner l'épargne journalier ou hebdomadaire de ces vulnérables qui sont appelés des membres auxiliaires.

Enfin, ces membres auxiliaires peuvent devenir membres ordinaires de la Coopec s'ils trouvent le montant fixé pour l'ouverture d'un compte à la Coopec Kawa soit 10$.

L'activité d'octroi des crédits : Dans celle-ci ; il ya l'intervention des trios sous activités à savoir :

v Les crédits express qui est rembourses dans un moi.

v Les micros crédits : c'est un crédit remboursable dans six mois datant de son octroi.

v Le crédit ordinaire : Est celui allant de six a douze mois dans son échéance de remboursement.

5. ORGANISATION STRUCTURELLE

Etant donne que la maison mère est à Bukavu et son guichet est ici a Kaziba, ce dernier n'a pas d'organigramme. Mais on y rencontre les postes suivants :

v La gérance qui est au sommet du guichet.

v Le service de la caisse

v Le service des crédits

v Et le S.A.V

Signalons que quand il s'agit d'une assemblée générale tous les consternés descendent à Bukavu ou la maison organise celle-ci

Source : Interview avec le gérant du guichet de Kaziba

CHAPITRE III. ANALYSE ET INTERPRETATION DES RESULTATS

3.1. CALCUL DE L'ECHANTILLON :

L'échantillon est un sous -ensemble de la population ( éléments, personnes ou objets) considérée dans une étude statistique, permettant de conclure sur l'ensemble de toute la population . (David R. & allii : 2008)

L'échantillon est constitué par la taille n qui est la prise de décision recherchée. Il est caractérisé par les paramètres tels que la moyenne, soumises à l'écart type, ... La population est l'ensemble des personnes une étude statistique.

En procédant par l'échantillonnage sans remise soutenu par une étude expérimentale dans une population finie proportionnelle à 45.501 (population de Kaziba) qui parmi eux, nous avons 248 qui sont membres de la Coopec Kawa.

Ainsi  nous avons utilisé comme technique :

Ø Tirer au hasard ;

Ø Donner la chance à chaque membre d'être choisi ;

Ø L'échantillon doit être représentatif

Dans notre étude effectuée sur 248 personnes qui sont membres de la Coopec Kawa. Comprenant 117 hommes mariés , 39 femmes et 92 jeunes non mariés tous confondus nous avons tiré l'échantillon de 95 membres. (Information recueillie au près du guichet de Kaziba).

III.1.c) calcul de la taille de l'échantillon.

Formule utilisée : Ts =n/N

Avec n : effectif de l'échantillon.

N : effectif de référence

T.s : Taux de sondage

En se référant aux données ci-haut ; nous avons enquêté au hasard un l'échantillon de 95 membres repartis au hasard comme suit :

- Hommes mariés : 117/248 = 0,47= 47%, soit 55 membres

- Les jeunes : 92/248 = 0,37= 37%, soit 34 membres

- Femmes : 39/248= 0,16 = 16%, soit 6 membres

A l'intérieur de chaque stade (couche) les membres sont extraits ou sélectionnés au hasard sans condition.

3.2. INTERPRETATION DES RESULTATS

L'impact des crédits octroyés par la Coopec Kawa guichet de Kaziba sur le développement socio-économique de la population se manifeste de la manière suivante dans des tableaux :

Question n°1 existent-elles des Coopec à Kaziba ?

Tableau n°4

SEXE

OUI

NON

%

Hommes

55

-

47

Femmes

6

-

16

Jeunes

36

-

37

Total

95

-

100

Source : nos investigations.

Suivant notre enquête, nous remarquons que 47% des hommes, 16% des femmes et 37% des jeunes filles et garçons savent l'existence de la Coopec Kawa à Kaziba et l'existence d'autre Coopec à Kaziba

Question n° 2. Quelles sont les principales activités que vous exercez ?

Tableau : n° 5

Activités

Effectif

%

Agriculteur

37

38,9

Enseignement

35

36,8

Commerçant

15

15,8

Maçon

8

8,5

Total

95

100

Source : nos enquêtes

En interprétant le tableau ci-haut, nous constatons que le grand nombre de membre sont agriculteurs, éleveurs et arrivent à 36,8% de notre échantillon, les enseignants arrivent à 36,8% de l'effectif échantillonnal, les commerçants sont à 15 % de l'effectif et les maçons totalisent 8.5% de notre échantillon.

Question n°3. Avez-vous reçu le crédit à la Coopec Kawa ?

Tableau n°6

Nature des réponses

Effectifs

%

Oui

26

27,3

Non, on me l'à privé

37

39

Non je ne l'ai jamais demandé

32

33,7

Total

95

100

Source : nos investigations.

Ainsi, nous constatons que 27,3% de nos enquêtés ont reçu les crédits à la Coopec Kawa, 39% de l'effectif échantillonal sont privés des crédits, les un pour non ancienneté, les autres fautes de leurs conduites et 33,7% n'ont jamais demandé les crédits à la Coopec Kawa soit pour cause de la satisfaction de leur épargne ou pour manque des ressources pouvant assurer le remboursement du dit crédit.

Question n°4. Quelles sont les conductions pour accéder aux crédits à la Coopec Kawa ?

Tableau n°7

Condition d'octroi des crédits

Effectifs

%

Etre membre pendant 6 mois

63

66,3

Avoir 10 % du montant sollicité dans le compte

13

13,7

Etre de la bonne conduite

7

7,4

Déposer une demande & 5$

12

12,6

Total

95

100

Source : nos investigations.

Commentaire : ce tableau ci-haut montre que 63 membres soit 66,3 % disent que pour accéder aux crédits à la Coopec Kawa , il faut être membre de la Coopec kawa pendant 6 mois.

13 membres soit 13,7% disent qu'il faut avoir 10% du montant sollicité dans son compte, 7 membres soit 7,4%, affirment qu'il faut être de bonne conduite. Et 12 membres soit 12,6% affirment qu'il faut une demande et 5%$ pour son accompagnement adressée au service de crédit.

Question n°5. De quoi vous ont permis, les crédits qui vous ont été octroyé à la Coopec Kawa ?

Tableau n°8

Activités réalisées

Nombres

%

Petit commerçant

19

20

Construction des loyers

27

28,4

Achat des parcelles

21

22,1

Paiement des frais scolaires et médicaux

28

29,5

Total

95

100

Source : nos enquêtes.

En interprétant le tableau ci-haut, nous constatons que le grand nombre de crédit est investit dans le payement des frais scolaires, médicaux et académiques pour quelques uns. Ceux-ci regorgent 29,5% de la généralité de crédit, la construction des loyers prend en compte 27 membres soit 28,4% de la totalité des crédits y sont investis et l'achat des parcelles regorge à son tour 22,1% des crédits octroyés aux membres.

Question n° 6 votre revenu a-t-il augmenté grâce aux crédits obtenus à la Coopec Kawa ?

Tableau n°9

Diversité des réponses

Effectif

%

Oui

25

26,3

Non

41

43,2

Non répondant

29

30,5

Total

95

100

Source : nos investigations.

D'après les résultats qui ressortent dans ce tableau, nous constatons que 26,3% de membres ont eu l'opportunité d'augmenté leur revenu grâce aux crédits qui leur avait été offerts par la Coopec kawa,43.2% des membres n'ont pas eu la chance d'augmenter leur revenu soit pour mauvaise affectation du crédit ou un mauvais investissement du crédit dans les activités non rentables et 30.5% des membres manquent une suggestion par rapport à la question d'augmentation de revenu.

Question N°7 et 8. A quel intérêt remboursez-vous les crédits qui vous sont octroyés ? Tableau N°10

Qualité des membres

Effectifs

%

A 3% par mois

79

83.1

Non répondant et sans intérêt

16

16.9

Total

95

100

Source : Nos investigations.

Du ressort du tableau ci- haut, nous observons que beaucoup de membres soit 83.1%savent que les crédits sont remboursables à la Coopec kawa moyennant un intérêt de 3% mensuellement et avec caractère régressif tandis que les non répondants et les sans intérêt prennent 16.9% de l'effectif de notre échantillon.

Ce tableau confirme très bien l'ignorance de quelques membres précités à l'hypothèse, vu la non sensibilisation efficace de la coopérative concernée.

Question N° 9

Êtes-vous parvenus à créer des emplois grâce aux crédits qui vous ont été octroyés ?

Tableau n°11

Nature des réponses

Effectifs

%

Oui

75

79%

Non

20

21%

Total

95

100%

Source : nos enquêtes.

Du ressort de notre tableau ci-haut, nous observons que 79% de ceux qui sont membres ont crée des emplois diversifiés dû aux crédits que leur sont octroyés par la Coopec Kawa au moment où le reste c'est-à-dire 21% ne sont pas parvenu à créer les emplois moyennant les crédits.

Les crédits bien investit augmente toujours le revenu de son bénéficiaire d'où il peut créer des emplois moyennant ce dernier.

Question n°10. Étés-vous intéressés à la demande des crédits ?

Tableau n°12

Réponses

Effectifs

%

Oui

86

93,4

Non

9

6,6

Total

95

100

Source : nos enquêtes.

Signalons que 93,4% des membres sont intéressés de la de demande de crédit à la Coopec Kawa pour cause d'intérêt réduit malgré la durée ou échéance de remboursement minimum et 6.6 % ne sont pas intéressés à la demande de cette dernière ( la demande du crédit) à la Coopec Kawa pour cause inconnue.

Question n° 11. Les crédits qui vous sont octroyés améliorent-ils vos conditions sociales et économiques ?

Tableau n°13

Nature des réponses

Effectifs

%

Oui

33

34,7

Non

52

54,7

Sans réponses

10

10,6

Total

95

100

Source : nos enquêtes.

Signalons que dans 100% des membres constituant notre échantillon, 34.7% des membres affirment l'amélioration de leurs conditions sociales et économiques, 54,7% n'ont pas parvenus à améliorés leurs conditions sociales et économiques moyennant les crédits de la Coopec kawa tandis que 10,6% manquent une suggestion par apport à cette question ci-haut soulevée. D'où la majorité reste dans un état de non amélioration des conditions sociales et économiques malgré l'existence de la Coopec Kawa à Kaziba.

Question n° 12. Est ce que le montant de crédit qu'on vous accorde est suffisant pour la satisfaction de vos besoins ?

Tableau n°14

Réponses

Effectifs

%

Montant suffisant

27

28,4

Montant insuffisant

46

48,4

Montant très médiocre

22

23,2

Total

95

100

Source : nos enquêtes sur terrain.

Commentaire : du ressort de ce tableau ci-haut soulevé, nous constatons que 28,4% des membres sont satisfaits pour les montants des crédits qui leur avait été offert, 48,4% des membres n'ont pas été satisfait du montant des crédits dont ils ont reçus et 23,2% affichent une insuffisance élevée d'où ils affirment une médiocricité de la valeur monétaire reçue.

Question n° 13. Le crédit vous permet-il d'éduquer les enfants, les logements, la santé et le manage ?

Tableau n°15

Nature des réponses

Nombres

%

Il nous permet d'éduquer les enfants

29

30,5

Il nous aide au logement

11

11,5

Il intervient à la santé

37

39

Il renforce les ménages

18

19

Total

95

100

Source : nos enquêtes

Portant des données concentrées dans ce tableau, nous voyons que 30,5% des membres de la Coopec kawa sont parvenus à éduquer leurs enfants moyennant les crédits dont ont leur octroyé à la Coopec, 11,5% des membres avaient intervenus au logement grâces aux crédits, 39% aussi avaient eu accès aux soins médicaux grâce aux crédits et 19% parmi les membres de la Coopec kawa ont eu un renforcement managérial.

Disons concluons que les crédits octroyés à la population de Kaziba a un impact positif en permettant la satisfaction de leurs besoins pour le petit nombre des membres qui ont eu la chance d'en avoir et sans importance pour les autres qui ne sont pas membres et quelques membres qui n'ont pas eu la chance d'en avoir.

CONCLUSION GENERALE

Ce travail est intitulé « Impact socio- économique des crédits octroyés par une coopérative à la population. Cas de la Coopec KAWA ». Nous le subdivisons en trois chapitres précédés d'une introduction et suivi d'une conclusion.

· Le chapitre prémier constitut le cadre théorique

· Le chapitre : « Presentation du lieu d'étude »

· Et le chapitre trois montre l'analyse et l'interprétation des résultats.

Les questions qui ont dirigé cette recherche étaient de savoir :

- Si la population accède-t- elle aux crédits ?

- Quelles sont les démarches que la population de kaziba devra poursuivre pour accède entièrement aux crédits ?

- Les crédits financent-ils les activités socio-économiques de la population de Kaziba ?

- Les crédits améliorent-t-ils les conditions socio-économiques d'une façon efficace et efficiente

Nous avons émut comme hypothèses :

· La population accéderait aux crédits si elle serait informée des modalités d'octroi et de remboursement des crédits.

· Si elle savait les démarches d'octroi des crédits tels qu'avoir un dans cette Coopec.

· Les crédits octroyés financeraient les conditions socio-économiques s'ils y seraient investis définitivement,...

Dans cette recherche nous avons utilisé la méthode systémique soutenue par quelques techniques telles que : La technique documentaire, l'interview, l'entretien, l'observation libre et participante et le questionnaire d'enquête.

Apres notre enquête nous avons abouti aux résultats suivants :

1. La minorité de membre ont reçu les crédits soit 27,3% de notre échantillon et la majorité n'a jamais accédé aux crédits soit 72,7% de tout les membres soit pour manque de moyen de remboursement.

2. 50, 5 % de membre soit 48 membres ont construit des maisons et ont acheté les parcelles

Moyennant les crédits obtenus à la Coopec KAWA.

3. 20 % ont entreprit les petits commerces moyennant les crédits de cette coopérative et 29,5% les ont utilisé dans les frais scolaires et soins médicaux.

4. Signalons que 79% soit 75 membres affirment qu'ils ont créé des emplois moyennant les crédits de la Coopec KAWA et 21% soit 20membres n'ont pas créé d'emploi moyennant ces crédits.

5. 33 membres soit 34,7% des membres affirment d'avoir amélioré leurs conditions de vie sur le plan social et économique et 65,3% soit 67 membres n'ont pas amélioré leurs conditions de vie.

SUGGESTIONS

1. Nous voulons suggérer au guichet de la Coopec KAWA situé à Kaziba de :

-  sensibiliser la population afin d'adhérer à la Coopec KAWA

- Organiser le séminaire de formation de membres

- Faire une publicité efficace et efficiente de la Coopec KAWA pour susciter l'esprit coopératif entre les membres

2. Aux membres et à la population de Kaziba:

- Adherer massivement à la Coopec KAWA  et augmenter leur épargne

- Solliciter le crédit et investir dans les activités génératrices des revenus

- Garder leur honnêteté et leur crédibilité en remboursant le crédit à terme

Ce travail étant humain, nous ne prétendons pas avoir réalisé une oeuvre parfaite car la perfection est divine. Ainsi, nous restons ouverts à toute critique objective et constructive pour l'amélioration du présent travail.

BIBLIOGRAPHIE

I. OUVRAGES

1. David R. et Cie, statistiques pour l'économie et la gestion, 2ème Ed. Sween, 2008

2. Noëlla INGABIRE, contribution socio-économique des coopératives d'épargne et de crédit au Rwanda, ULK, 2011

3. Mohammad YUNUS, le micro-crédit, Ed. des organisations, 2007

4. RUTERAHAGUSHA, impact de la satisfaction des clients sur la performance de la banque populaire de Muhima, ULK, 2009 cité par Noëlla NGABIRE

5. GITON et VITRY, les banques et les coopératives modernes,

6. SHERBROOK, développement Internationale des banques et Coopératives, 2002, publié dans memore on line.

7. NYANDWI, Impact des Coopératives d'épargne et des crédits au Burkina-Faso, Paris, 1990,P.30

8. FAUQUET, Contribution socio-économique des Coopératives d'épargne et des crédits au Rwanda, ULK, 2011, cité par Noëlla NGABIRE.

9. STERIN, Impact des banques populaires sur le développement rural et la promotion coopérative, P.U.Z , 1966, P93.

10. DESROCHE, pourquoi et comment constitué une société coopérative, 2e édition J.Delmas, Paris, 1976, P33.

II. SITES INTERNETS

1. http//Umwalimu-SACCO.

2. WWW. Encyclopédie/Banque.Com ;

III. DICTIONNAIRES ET LES NOTES DES COURS

1. Dictionnaire, LAROUSSE DE POCHE, 1999, P992.

2. JUMAPILI BOMBO, MRSS, inédit, 2011, G2 ISM Kaziba.

3. KAGARABI WILLY, IRS, G1 ISM, Inédit, 2010.

IV. LES RAPPORTS

1. Alliance Internationale Coopérative publiée dans memore on line.

2. Rapport statistique de la collectivité chefferie de Kaziba,2011.

3. Consultative group to assist the poor, in memore on line.

TABLE DES MATIÈRES

EPIGRAPHE I

PROLOGUE II

EN MEMOIRE. III

DEDICACE IV

REMERCIEMENTS V

SIGLES ET ABREVIATIONS VI

0. INTRODUCTION - 1 -

0.1. PROBLEMATIQUE - 1 -

0.2. HYPOTHESES : - 2 -

0.3. CHOIX ET INTÉRÊT DU SUJET - 3 -

0.4. OBJECTIF DU TRAVAIL - 4 -

0.5. DELIMITATION SPATIO-TEMPORELLE - 4 -

0.6. APROCHES MATHODOLOGIQUES - 5 -

0.6.1. METHODE UTILISEE - 5 -

0.6.2. TECHNIQUES UTILISEES - 6 -

0.6.2.1. L'ENTRETIEN - 7 -

0.6.2.2. L'OBSERVATION LIBRE ET PARTICIPANTE - 7 -

0.6.2.3. L'ANALYSE DOCUMENTAIRE - 7 -

0.6.2.4. LE QUESTIONNAIRE D'ENQUETE - 8 -

0.7. DIFFICULTES RENCONTREES - 8 -

0.8. SUBDIVISION DU TRAVAIL - 9 -

CHAPITRE I CADRE THEORIQUE - 10 -

1.1. DEFINITIONS DES CONCEPTS - 10 -

1.2 NOTION SUR LES BANQUES - 12 -

1 3 CLASSIFICATION DES BANQUES - 12 -

1.3.1 Les banques d'émission ou de circulation - 12 -

1.3.2 Les banques de dépôt - 13 -

B Au point de vue de leurs opérations - 13 -

1 .Les banques hypothécaires - 13 -

2 .Les banques de spéculation - 13 -

1.4 THEORIE SUR LES COOPÉRATIVES - 14 -

1.4.1 Historique des coopératives : - 14 -

1.4.2. Les traits distinctifs d'une coopérative, les modes d'associations et d'entreprises. - 18 -

1.4.3. Différence entre coopératives et les mouvements de solidarité - 18 -

1.4.4. Différence entre la coopérative et l'association - 18 -

1.4.5. Différence entre coopérative et entreprise - 19 -

1.4.6. Quelques critiques de la micro-finance - 19 -

1.4.6.1. Taux élevé pour les microcrédits - 19 -

1.4.6.2. Pas de bonne utilisation de l'argent des donateurs. - 20 -

1.4.7. L'exploitation des bénéficiaires des micro-finances - 20 -

1.5. NOTION ET ROLE DES CRÉDITS - 20 -

1.5.1. SORTES DES CRÉDITS - 21 -

CHAPITREII. PRESENTATION DU LIEU D'ETUDE - 22 -

Première section : CADRE PHYSIQUE DE LA CHEFFERIE DE KAZIBA - 22 -

1. Situation géographique - 22 -

2. Les ressources de la chefferie de Kaziba - 27 -

2. L'ORGANISATION POLITICO-ADMINISTRATIVE ET ECONOMIQUE - 30 -

B. ORGANIGRAMME DE LA CHEFFERIE DE KAZIBA - 34 -

3. Organisation et ressources économiques - 35 -

3.1 L'énergie - 35 -

3.2. L'agriculture - 35 -

3.3. L'élevage - 36 -

3..4. La pisciculture - 36 -

3.5. L'apiculture - 37 -

3.6. Le commerce et l'artisanat - 37 -

3.7.Le transport et la communication - 38 -

3.8. La sylviculture - 39 -

3.9. La religion - 39 -

3.10. L'industrie et l'exploitation minière - 40 -

4. LA PRESENTATION DU GROUPEMENT DE MUCHINGWA - 40 -

Deuxième Section : PRESENTATION DU GUICHET DE LA COOPC KAWA A KAZIBA - 42 -

1. Historique - 42 -

2. LA RAISON SOCIALE - 42 -

3. OBJECTIF - 42 -

3. ACTIVITES - 43 -

5. ORGANISATION STRUCTURELLE - 44 -

CHAPITRE III. ANALYSE ET INTERPRETATION DES RESULTATS - 45 -

3.1. CALCUL DE L'ECHANTILLON : - 45 -

3.2. INTERPRETATION DES RESULTATS - 46 -

CONCLUSION GENERALE - 54 -

SUGGESTIONS - 56 -

BIBLIOGRAPHIE - 57 -

TABLE DES MATIÈRES - 59 -






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"En amour, en art, en politique, il faut nous arranger pour que notre légèreté pèse lourd dans la balance."   Sacha Guitry