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La bête du Gévaudan, l'animal pluriel.

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par Laurent Mourlat
Université d'Oslo - Maitrise 2016
  

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Conclusion

En cette fin de l'année 1764, le doute s'installe. L'écho des échecs des chasses et le caractère très spécial des crimes réaniment les croyances populaires. Des rumeurs circulent et les autorités ne semblent pas avoir le contrôle de la situation. Dès la fin du mois de novembre la presse s'empare de l'affaire et propose une narration alternative en intégrant à son récit des créatures imaginaires.

150 POURCHER, Op. cit., pp 25-30.

151 « (...) Le premier lui tira à environ 10 pas; elle tomba sur le coup, se releva sur-le-champ. Le second chasseur lui tira à la même distance dès qu'il la vit relever, elle retomba. (...) Elle se releva encore et rentra dans le bois (...). Elle reçut dans le bois un autre coup de fusil qui ne l'abattit pas comme les deux premiers. Elle ressortit du bois. Un chasseur lui tira encore à environ cinquante pas; elle tomba de nouveau, se releva(...) » Extrait tiré d'une lettre écrite par Lafont le 30 octobre 1764. BONET, « Chronodoc », Loc cit., p. 43.

152 Archives départementales de l'Hérault, cote 43.

153 Ibidem

154 « Marguerite Malige, âgée d'environ dix-neuf ans, (...) est morte dévorée par une bête féroce, ainsi que la justice de la baronnie nous l'a envoyé, le vingt-deux octobre mille sept cent soixante quatre, et son corps le tronc de son corps séparé de la tête qui n'a pas été trouvée (...)» BONET, « Chronodoc », Loc cit., p. 36.

155 Le onze octobre 1764, soit trois jours après la chasse organisée le 8 octobre, on déplore une nouvelle victime. Marie Solinhac est dévorée. On retrouvera la tête séparée du corps dans le sud de l'Aubrac. Ce détail macabre est précisé sur l'acte de décès.« Marie Solinhac femme d'Henri Cayrel du lieu des Hermals laquelle dévorée par la bête féroce au prés dit la coste du Broulhet a été enterrée avec la teste du cadavre le 12 octobre de l'année 1764 en foy de ce [signature illisible]. » Document provenant d'un registre paroissial (peut-être Saint-Germain du Teil), obtenu par l'intermédiaire de Mr Dumas au cours d'une discussion liée à l'affaire de la Bête du Gévaudan ( 04.07.15).

156 MORICEAU Jean-Marc, La Bête du Gévaudan, Op. cit., p.27.

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CHAPITRE IV

La presse, un des véhicules du récit surnaturel

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