Memoire Online - Contingences technologiques dans la communication des organisations virtuelles au Cameroun.

Mémoire de Master II rédigé et présenté par Etame Djengue Alvine Liliane

CONTINGENCES TECHNOLOGIQUES DANS LA COMMUNICATION DES
ORGANISATIONS VIRTUELLES AU CAMEROUN

Mémoire de Master II rédigé et présenté par Etame Djengue Alvine Liliane

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Les nouvelles formes d'organisations sont soumises du fait d'un environnement changeant à des pressions accrues ; SERIEYX¹. Ces nouvelles formes d'organisations pénètrent les marchés nationaux et internationaux avec des avantages structuraux en matière de prix, qui induisent une globalisation vers des nouvelles structures du marché international. Elles doivent assurer une présence globale de leurs produits selon BRONDER² afin d'éviter les retombées protectionnistes du point de vue de Christophe BOCHUM et MEILLNER³.

En effet, dans les Technologies de l'Information et de la Communication, le temps devient un facteur de réussite, dans le développement stratégique de ces nouvelles formes d'organisations virtuelles picot & Ralf REICHWALD halle⁴. C'est ainsi que se meuvent ces organisations dans une nouvelle dynamique, de même que la réduction des risques liés à l'environnement, y compris des équipements technologiques suivis des contrôles établis par des équipes de travail. Ceci dans le but d'avoir une capacité à répondre aux besoins diversifiés des usagers, des apprenants et un développement continu de ces nouvelles formes d'organisations dans un environnement technologique complexe, instable et incertain.

Arnold & Martina HARTLIN ⁵ pensent que les nouvelles organisations virtuelles dans un contexte de globalisation et de mondialisation deviennent de plus en plus compétitives d'où La prolifération extraordinaire des organisations virtuelles qui accroissent des exigences de la part des clients pour obtenir des produits sur mesure des services de qualité au moindre coût et surtout des solutions globales à leurs problèmes. Les innovations technologiques qui naissent et se diffusent à un rythme époustouflant; la valeur des produits qui dépend de plus en plus des services et des informations qui leur sont associés; voilà une énumération non exhaustive des problèmes auxquels certaines organisations virtuelles sont confrontées et qui sont un défi tout particulièrement pour les organisations classiques.

Afin de répondre à ces nouvelles exigences, les entreprises recourent à des Partenariats ou à la transformation de leurs entreprises en de petites structures, flexibles, mobiles et

¹ Le big bang des organisations (quand l'entreprise, l'Etat, les régions entrent en mutation) Calmann Levy, 1993, trophée Europeen du livre, 1993

² Pritzl Rudolph, developping strategic alliance : a conceptual Framework, (journal européen de gestion), 1992, vol.10, numero4, p.412-421

³ Mémoire présenté à l'université du Québec à Trois-Rivières par Nosal Olivier, l'expulsion du risque : facteur d'émergence de nouvelles formes d'organisations et des PME, 1998.

⁴ Reinventing place : the new role of location in electronic, sms,21st conference 2001, 21to24 October 2001, san Francisco, California , USA

⁵ Soutenir la cooperation dans une organisation virtuelle,Markus Rittenbruch,Helge Kahler,Armin B and virtual enterprise presentation in the world wild wide by Klauss P,Jantke,oksana Arnold,1998

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indépendantes Jorg SYDOW, Arnold & HARDING⁶. Ces nouvelles formes d'organisations doivent à la fois s'organiser et fonctionner différemment, en apprenant à mieux tirer avantage des Technologies de l'Information et de la Communication.

Pour cela, les TIC transforment l'environnement technologique de ces organisations et en même temps leur offrent de nouvelles possibilités de s'accroitre. Dans ces conditions, il sera toujours plus nécessaire pour ces entreprises de se concentrer sur leurs métiers et de former des alliances afin de satisfaire le mieux possible les clients.

« Le partage des ressources, du savoir-faire et des marchés dans le cadre d'une tâche Commune permet des gains en termes de coûts et de temps, mais aussi l'externalisation de ce qui ne constitue pas la compétence clé de l'entreprise » PICOT et AL⁷. L'abolition des frontières traditionnelles entre les entreprises est une conséquence de l'incapacité pour l'organisation de préserver son indépendance dans le cadre de la production d'un bien standardisé. Les raisons de cette évolution tiennent à la nécessité d'une présence globale, aux contingences technologiques et peut -être à cette absence de répartition les risques PICOT et AL. PICOT, REICHWALD et WIGANG note que : ce défi est Particulièrement vrai pour les Petites et Moyennes Entreprises, qui ont à affronter trois challenges simultanément: créer de nouveaux marchés, offrir de nouveaux produits et trouver la flexibilité nécessaire pour répondre aux demandes du marché. Dans ce contexte, on parle de plus en plus d'organisations sous forme de réseau. Ces nouvelles formes d'organisations cherchent à combiner les forces des petites et moyennes entreprises PME, (souplesse, rapidité), et les qualités des grandes entreprises (grandes possibilités d'accès à des ressources diverses et importantes, un champ d'action étendu). Nombreuses sont les grandes organisations qui, pour améliorer leur flexibilité et leur rapidité s'organisent elles-mêmes en petites unités connectées entre elles en réseaux.

D'un côté on assiste à la création de réseaux internes connectant des unités internes d'une grande entreprise. Tel est le cas d'ABB⁸ qui avec ses centres de profits est devenue

⁶ Abdul -Nour Goerges, L'entreprise réseau, dix ans d'expériences de la chaire bombardier, https://books.google.fr. consulé le 8 Mars 2013,

⁸ C'est un groupe helvético-suédois dont le siège social est basé à Zurich, en Suisse, et qui exerce principalement dans les technologies de l'énergie et de l'automation. Il est l'une des plus grandes sociétés d'ingénierie, mais aussi l'un des plus grands conglomérats au monde, Les produits d'énergie constituent les composants clés utilisés pour le transport et la distribution d'électricité. La division met à contribution le réseau de fabrication d'ABB pour offrir des produits diversifiés, notamment des transformateurs, des appareillages, des disjoncteurs, des câbles et l'équipement associé. Elle offre également tous les services requis pour assurer la performance

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pratiquement un réseau de Petites et Moyennes Entreprises, avec en plus, les avantages d'une unité centrale, très petite, ayant un effet de levier sur les ressources stratégiques).

Par ailleurs la mise en réseau des fournisseurs et des clients autour d'une grande organisation est devenue pratique courante. Enfin la concentration sur les compétences clés et l'externalisation de ce qui ne constitue pas le métier de base d'une entreprise a conduit à la mise en réseau des entreprises auxquelles étaient confiées les activités externalisées. L'entreprise doit s'organiser différemment afin de répondre de manière plus adéquate aux nouvelles contraintes environnementales technologiques.

Le début des années 2000 est marqué par une forte poussée des organisations virtuelles dans plusieurs pratiques notamment : l' E-marketing, l'E-banking et l' E-learning. Ces organisations virtuelles ont pris le pas sur des organisations dites classiques⁹ dans un environnement concurrentiel exacerbé, la mondialisation des pensées et des réseaux, la communication omniprésente, les stratégies de taille rendant plus urgent les objectifs d'adaptabilité, de flexibilité, de self-gouvernance que les nouvelles organisations (virtuelles) mettent en place. Dans le contexte Camerounais, la gestion du changement devient alors un élément fondamental de la stratégie globale de l'organisation car, de son aptitude à s'adapter à son environnement à la fois complexe, instable et turbulent, dépend sa survie. Cette gestion du changement marque le caractère volontaire de l'action, dans une volonté d'optimisation des performances de l'organisation, et aussi dans une volonté d'amélioration de la rentabilité des facteurs de production. Selon P. Drucker, « La gestion est l'art de prendre des décisions rationnelles et informées »¹⁰. Dès lors, « gérer » consiste à piloter l'entreprise en rendant précis les objectifs auxquels il faut parvenir et en sélectionnant puis en mettant en oeuvre les moyens qui permettront de les atteindre. C'est dans ce sens que se déploient les entreprise virtuelles crées au Cameroun. D'où les difficultés énormes liées au contexte environnemental, socio-économique et politique.

⁹ Ce sont des organisations conformes aux normes, à la tradition et aux usages habituels

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Du fait de leur fonctionnement, de leur dynamisme et de leur mobilité, les organisations virtuelles s'exposent aux évaluations de tous ceux avec qui elles sont en relation. Pour influencer de manière favorable cette perception, elles communiquent par internet, c'est-à-dire uniquement par des outils technologiques en direction de leurs publics privilégiés : le personnel, les clients, les actionnaires, les fournisseurs, les distributeurs. Elles communiquent également en direction des pouvoirs publics, des collectivités territoriales et les acteurs sociaux. Ceci, dans le souci d'articuler la double exigence d'apport de connaissances fondamentales et d'acquisition de l'esprit de recherche, que nous avons entrepris cette recherche. Dès lors, l'assemblage entre la relationnelle détermination de la leçon et la passion d'une connaissance à partager, exige de la part des étudiants rendus à ce niveau d'étude, d'accroître par notre aptitude à la recherche, la qualité des connaissances qui est loin d'être considéré comme un monopole de la connaissance, mais tout au moins qui ouvrent la porte à cette grande entreprise qu'est la recherche

L'objectif qui sous-tend cette recherche s'articule principalement autour de trois points : Objectif principal

Il est question de présenter la spécificité des interactions observables à travers les formules virtuelles.

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de l'efficacité et l'action des équipes de travail¹¹, leurs processus de planification¹² et leurs enjeux stratégiques dans un monde existentiel de possibilités.

Ce travail de recherche repose sur la mise en relief du lien entre la communication comme discipline et la communication des organisations comme champ d'étude, d'apport dans les organisations virtuelles.

Consiste à rendre stable les conditions technologiques et économiques propices au développement de cette forme d'organisation (virtuelle) à attirer l'attention des spécialistes et professionnels de la technologie sur l'importance de l'adaptation des stratégies et à se donner les moyens leurs permettant une meilleur gestion de la communication dans les Organisations virtuelles liées à un environnement technologique incertain.

Ce travail va permettre d'apporter quelques solutions sans toutefois prétendre qu'il est la panacée aux problèmes liés aux contingences technologiques dans la communication des Organisations en générale et dans les Organisations virtuelles en particulier au Cameroun.

Cette recherche nous a permis de confronter nos connaissances en communication en général et dans la communication des Organisations virtuelles en particulier lié à la réalité du terrain.

¹¹ Audé Carole, Equipes de travail, gestion, éd HEC Montréal, 2009/2, vol 34, p 59. (Les équipes de travail constituent une technologie sociale de production très répandue dans les organisations contemporaines, en raison des nombreux mérites qui leur sont attribués (par exemple, augmentation du rendement, de la créativité, de la flexibilité) www.cairn.info/revue-gestion-2009-2-page-59

12 Ensemble d'action et de phénomènes conçu comme actif et organisé dans le temps permettant de savoir de

quoi le marché aura besoin avant que la demande ne l'impose et donc de prendre des décisions avant de devoir agir sous la pression des événements. info@gpconseils.ch

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De produire un travail qui permettra à l'étudiant de rendre compte de l'observation et à partir de là, être compétent dans un contexte où la professionnalisation des enseignements reçus devrait permettre d'atténuer la distance qui sépare l'Université et le monde de l'emploi, entre la culture académique et la culture technico- professionnelle d'une Organisation virtuelle.

En effet, le problème qui se dégage de cette problématique est celui de l'incertitude, de l'instabilité de l'environnement technologique et économique, (déficit chronique de production des sources d'énergie et de fracture numérique) Ainsi, il est

intéressant aujourd'hui, de mettre au centre les exigences et les préoccupations
communicationnelles tout en tenant compte des contingences technologiques des nouvelles formes d'organisations dans l'environnement technologique du Cameroun. Cette analyse qui structure notre travail de recherche, est au coeur de l'évolution socio-économique, politique de la société et des organisations virtuelles.

La problématique est « la mise en perspective de l'ensemble des liens qui existent entre les faits, les acteurs et les composantes d'un problème donné »¹³ L'apparition des nouvelles formes d'organisations¹⁴ exige une mise à disposition des systèmes de contrôles fermes imposant des mesures voire des stratégies liées aux contingences technologiques plus adaptées à l'environnement et à la condition de réussite. La technologie qui est utilisée partout et pour tout, semble alors avoir une importance capitale et manifeste. Les nouvelles formes d'organisations que ce soit sous leurs formes diverses, et leur cibles s'inscrivent dans une mouvance sociale qui se caractérise par la mondialisation. S'il est évident aujourd'hui que la communication est médiatisée par ordinateur dans les nouvelles organisations à travers les nouvelles technologies, la réponse à ce besoin s'explique par des nouveaux systèmes de contrôles stratégiques variables en direction des publics tout aussi divers et selon des

¹³ Dionne Bernard, Guide méthodologique pour les études et la recherche, 3e éd. Montréal, Études vivantes, 1998, p.190-196

¹⁴ Ce sont des organisations réseaux virtuels et en équipes dont parle Roy Mario dans son article, la transformation vers des de nouvelles formes d'organisations plus flexibles.

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éventualités et des circonstances environnementales. Pascal LANGEVIN et Thierry PICQ¹⁵ illustrent leurs propos ainsi, pour obtenir la performance espérée, l'organisation doit pallier ces difficultés en mettant en place des systèmes de contrôle qui assurent l'existence et le maintien de diverses conditions de réussite.

L'article de BIA Marie et KALIKA Michel¹⁶ rappellent de manière brève que les chartes d'utilisation d'un ensemble des techniques innovantes dans le domaine de l'audiovisuel, de l'informatique et des télécommunications permettant le stockage, le traitement et l'obtention de l'information. Ont été mis sur pied pour une communication et une sensibilisation des usages qui se font par les utilisateurs de la charte d'utilisation des technologies de l'information et de la communication. De plus, ces usages permettront d'améliorer avec efficacité ces usages développés par les utilisateurs et par ailleurs qui permettraient aux entreprises françaises d'établir et d'illustrer les facteurs opérationnels de contingences lors de l'émission et de la transmission de celle-ci. Ils ajoutent à cela qu'une étude a été menée auprès de 505 entreprises françaises, et il en ressort que, la pratique de la charte d'utilisation des technologies de l'information et de la communication, ne réagissent pas de façon identique dans toutes ces entreprises.

Quant à Jean Louis PEAUCELLE¹⁷ note dans ce cas que, les technologies de l'information et de la communication ont apporté un bouleversement et ont fini par donner naissance à des différentes formes d'organisations de travail. Ce qui suppose que, ces organisations se sont transformées, elles renaissent avec d'autres manières de fonctionner, avec des différences, et rencontrent par ailleurs des difficultés liées à leur modèles et à

l'environnement dans lequel elles se trouvent. Du point de vue de MACHIAVEL¹⁸
« création et management des organisations virtuelles », il illustre les différents modèles d'organisations dominants qui sont la cause essentielle de l'augmentation de travail, en entreprise. Il ajoute aussi que, malgré l'arrivée des nouvelles technologies de l'information et

¹⁵ Pascal Langevin ; Thierry Picq, Thierry Picq, « Contrôle des équipes virtuelles » : une revue, manuscrit auteur, publié dans `22emecongres de l'AFC, France (2001) halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-00584636/document consulté le 30 septembre 2014

¹⁶Bia Marie ; Kalika Michel, facteurs organisationnels de contingences d'une pratique émergente en France European & Mediterranean conference on Information systems, Tunis, Tunisia, 25-27 July 2004

¹⁶ Garde-fou juridique, sont une protection multiples et les inclusions en ce qui concerne les rapports sociaux, consulté le 21 Février 2013, www.anglais/.../des+garde+fous+juridiques.html

¹⁷ Peaucelle Jean Louis, revue française de gestion, chercheur en sciences de gestions, ses travaux portent sur l'innovation et sur les représentations des organisations, éditeur Lavoisier, no 172, 192 p, 2007 / 3 www.cairn.info/revue-francaise-de-gestion-2007-3page-105.htm.Professeur

¹⁸ Machiavel le prince, Création -et management- des organisations -virtuelles, consulté le 23septembre 2013

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de la communication, il ne voit pas si celle-ci peuvent apporter une augmentation ou une diminution de l'offre du travail. C'est l'une des raisons pour lesquelles, il montre d'une part comment gérer ces nouvelles formes d'organisation tout en tenant compte des TIC^19.

Cependant, Pascal LANGEVIN, Thierry PICQ²⁰, « Développement des équipes virtuelles et contrôle de leur performance » de par leurs analyses, nous démontrent que, ces équipes virtuelles²¹ crées avec le boum des technologies de l'information et de la communication ont besoin d'être efficace, cependant, ces organisations doivent fonctionner sous des systèmes de contrôle pour leur permettre d'atteindre leur objectif et de réussir à leur mission, car elles sont pour une certaine majorité créées dans un environnement incertain, qui demande une efficacité organisationnelle. Pour cela, elles ont besoin d'être contrôlées par des systèmes technologiques²² qui sont mis en place selon l'environnement. De cela il en ressort que, les organisations virtuelles, pour un bon fonctionnement, ont besoin d'être entourées des équipes de travail efficaces, même dispersés géographiquement, et qui rendent compte d'une manière efficiente.

De plus Denis BERARD²³ nous emmène à comprendre que l'accélération des technologies de l'information et de la communication a provoqué des changements importants dans l'entreprise. Et que, ces changements se répercutent tant sur le travail que dans la redéfinition même des fonctions. Il explique que ces bouleversements sont existants dans tous les secteurs et dans toutes les activités.

En se référant aux auteurs que nous venons de citer plus haut, sur la création et le mangement la gestion des nouvelles formes d'organisations, les dispositions prises pour contrôler avec productivité et rendement, nous rendent compte des dispositifs à devons prendre en considération en ce qui concerne les organisations virtuelles.

²⁰Pascal Langevin ; Thierry Picq, Faculté & Recherche Le corps professoral, www.em-lyon.com

²¹ Ce sont des équipes dont les membres peuvent, par l'usage des NTIC s'affranchir des frontières spatiales, temporelles et organisationnelles

²² Ensemble de composant (pièces, mécanismes, appareils ou machines) qui sont assemblées de manière à remplir une fonction précise. www.bv.alloprof.qc.ca/s1428.aspx bibliothèque virtuelles

23 Bérard Denis, Impact des TIC sur le travail et son organisation, texte établi d'après les synthèses régionales Badoual Yves ;Fréderic Doreau, Montréal, Avril 2002 www.er.uqam.ca/ noble /gicis/ actes/bogues/Bérard.

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REVUE DE LA LITTERATURE

La présente revue de la littérature est basée sur les articles des spécialistes qui ont écrit sur les organisations virtuelles, correspondant à notre champ de recherche.

Pascal LANGEVIN et Thierry PICQ²⁴, dans leur article intitulé « Contrôle des équipes

virtuelles : une revue » propose un ensemble d'éléments sur le contrôle des équipes virtuelles, sur l'augmentation de la performance visée par le passage en organisation virtuelle ne pouvant se faire que si un système de contrôle adapté est mis en place. Les limites de la recherche réalisée dans ce domaine sont exposées et des voies d'amélioration sont suggérées.

Ils pensent que, « pour obtenir la performance espérée, l'organisation doit pallier ces difficultés en mettant en place des systèmes de contrôle qui assurent l'existence et le maintien de diverses conditions de réussite ». Ils se penchent alors sur plusieurs approches pour décrire ces systèmes de contrôle s'intéressant plus particulièrement aux composants, aux outils, aux instruments de contrôle que l'organisation met en place pour générer la performance. Ils soutiennent que, l'organisation améliore la performance selon deux dimensions. Une dimension économique, selon HACKMAN²⁵, il s'agit de la livraison d'un produit output (produit, service ou décision) et une dimension correspondante au développement et au bien-être que les individus ont retiré de l'expérience de travail en équipe. Ils expliquent que, ces produits ou services qui satisfaisaient les standards de quantité et des délais des individus recevront, évalueront et ou utiliseront cet output. Ces auteurs ne finissent pas leur propos sans toutefois signaler que la mise en place des équipes virtuelles²⁶ n'est pas une chose très facile, car elles présentent également d'énormes difficultés qu'ils ont classifié à trois niveaux : tout d'abord au niveau de l'organisation, ils estiment que la prise de décision collective est plus longue que la prise de décision individuelle. Ce qui sous-entend qu'il fut attendre l'avis de tous les membres de l'équipe et qu'un seul individu ne peut prendre une décision tout seul.

²⁴ Langevin Pascal ; Thierry Picq, Contrôle des équipes virtuelles, une revue, manuscrit auteur, publié dans `22emecongres de l'AFC, France, www. halshs.archives-ouvertes.fr/halshs, consulté le 30 septembre 2014

²⁶ La notion d'équipes virtuelles revient systématiquement dans la majorité des travaux abordant les enjeux stratégiques et organisationnels de l'organisation virtuelle.

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Ensuite au niveau de l'individu, ils pensent que, l'individu peut-être souffrir d'un problème de légitimité vis-à-vis des autres membres de l'organisation, c'est-à-dire qu'un individu peut se sentir isolé, Du fait de l'absence physique, des autres membres et enfin au niveau de l'individu lui-même, vu sa carrière professionnelle en jouant le rôle de tremplin peut être modifié positivement ou négativement tout le temps.

En outre, Mario ROY ; Madeleine AUDET²⁷ proposent les formes diverses d'organisations de travail qui ont émergé et qui aujourd'hui transforment le visage de nos organisations .ils passent alors par une élaboration d'un cadre, ensuite par une abondance de documentation qui traite de la question d'organisation sous tous les angles et enfin en démontrant qu'il pourrait avoir un manque de modèles intégrateurs permettant de contraster les diverses tendances de réorganisations adoptées par les entreprises. De ce fait, les deux auteurs pensent qu'à partir de la transformation des nouvelles organisations, celles-ci doivent être capables de s'adapter facilement et pouvant obéir selon les circonstances. Cependant, notons que le taylorisme²⁸ est l'un des modèle d'organisation bureaucratique les plus ancien qui existe depuis plus de cent ans n'arrive plus à répondre aux nouvelles préoccupations engendrées par la venue de la mondialisation et l'arrivée des nouvelles technologies de l'information et de la communication.

On ajoutera que parmi ces nouvelles formes d'organisations du travail,
l'organisation du travail allégé se rapproche un peu du taylorisme compte tenu du faible niveau de pouvoir des individus concernant l'organisation du travail. En plus l'organisation en réseau « qui s'attache dans ses meilleures pages à une nouvelle génération d'internautes qui perçoit, raisonne, connait et communique différemment des autres. Le lien social électronique est porteur d'engagements émotionnels forts et internet, notamment, peut être considéré comme un lieu de contestation des règles capitalistes et du monde marchand »²⁹ qui sont constitués pour une demande précise et tendent souvent à prendre une autre forme pour ensuite créer un autre besoin ou même à disparaitre des que le besoin pour lequel il a été mis sur pied est satisfaisant. Pour conclure leur discussion, Ces deux auteurs étayent alors les

²⁸ Méthode de travail qui préconise l'organisation scientifique du travail (OST) grâce à une analyse détaillée des modes et techniques de productions (gestes, rythmes, cadences..) dans le but d'obtenir la meilleure façon de produire, de rémunérer (salaire, horaire) et dont le meilleur rendement possible. www.henryford.fr/fordisme/taylorisme

²⁹ Ferrary Michel ; Pesqueux Yvon, l'organisation en réseau mythes et réalités, PUF, 2004

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différentes formes d'organisations nées avec l'arrivée des nouvelles technologies de l'information et de la communication, en précisant à chaque fois une organisation suivie d'un exemple que l'on retrouve dans le monde tels qu'une entreprise du monde artistique³⁰ comme le cirque du soleil³¹ pourrait adopter le mode virtuel pour la conception de ses spectacles, le mode réseau³² pour la fabrication de ses costumes, le mode allégé³³ pour la gestion de la logistique, et le mode en équipe³⁴ pour l'installation des matériaux de sites de spectacles.

Par conséquent, l'article intitulé Création et management des organisations virtuelles tiré des propos de Machiavel dans son ouvrage le prince déclare : « Le hasard gouverne un peu plus de la moitié de nos actions et nous dirigeons le reste ». L'auteur nous démontre les différents modèles d'organisations dominants qui peuvent être la cause essentielle de la croissance du travail en entreprise, avec l'arrivée des technologies de l'information et de la communication, qui n'ont certainement pas occasionné une réduction ou une augmentation du travail. En effet, la compétitivité organisationnelle est générale, elle concerne les nations autant que les entreprises. C'est peut-être dans ce sens que va cette citation « il n'existe plus de modèle idéal, il n'existe plus que de modèle adaptés » ce qui emmène à comprendre que, l'organisation se façonne selon l'environnement dans lequel il se trouve. c'est nécessairement dans cet optique que Jean Jacques ROUSSEAU³⁵ dans son ouvrage intitulé « le bon sauvage » juge que les organisations virtuelles tendent vers un univers d'incertitude, et de probabilité. Ainsi, rien n'est réellement évident avec ces nouvelles organisations, car elles se retrouvent parfois dans des environnements contingents³⁶, qui demandent flexibilité, innovation et rapidité.

Ainsi précise BIA Marie et KALIKA Michel³⁷ avec un article intitulé Les chartes d'utilisation des TIC : « facteurs organisationnels de contingence d'une pratique émergente en France ». En effet, ils démontrent à travers la charte d'utilisation que, de nos jours

³⁰ Entreprise dans laquelle les artistes démontrent leur savoir-faire et leur talent en matière d'art rcf.fr/herve-de-saint-laumer-de-l'entreprise-au-monde-artistique

³¹ Le Cirque du Soleil est une entreprise québécoise reconnue internationalement pour ses spectacles et son divertissement artistique de haute qualité, www.cirquedusoleil.com/fr/home/shows.aspx

³² Mode de connexion informatique pour véhiculer n'importe quel type de donné numérique

³⁴ Déroulement détaillé des suites d'actions ordonnées en vue d'un résultat précis effectué par une équipe

³⁶ Ce sont des environnements imprévisibles, incertains, inattendus qui fonctionnent avec beaucoup de doute

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plusieurs entreprises françaises ont mis sur pied une charte d'utilisation des TIC, pour améliorer l'efficacité des usages développés par les utilisateurs.

Notamment, cette charte permet aux entreprises françaises d'établir et d'illustrer les facteurs organisationnels contingents. Ils estiment que, ces facteurs de contingences pourraient être de plusieurs ordres, tels que : culturels et démographique, technologiques et structurels de l'entreprise. Ils pensent que, la technologie est équivoque et soumise à l'interprétation des utilisateurs. Cette charte permet d'améliorer avec efficacité des usages développés par les utilisateurs, ce qui sous-entend que, cette charte fixe des règles et les conditions d'une utilisation efficiente et acceptable des technologies de l'information et de la communication sous tous ses angles. Et que le fait que ces règles soient formalisées peut pallier à l'insuffisance de législation et pour cela, elle pourra jouer le rôle de barrière formant protection devant les règles conformes, légales et constitutionnelles.³⁸

Du point de vue de Denis BERARD³⁹ dans son article intitulé Impact des TIC sur le travail et son organisation nous démontre que la progression accélérée des TIC a provoqué des changements importants dans les nouvelles formes d'organisations. Tant dans l'organisation du travail que dans la redéfinition des fonctions. Sans toutefois perdre de vue que, ces bouleversements existent dans tous les secteurs et toutes les activités de l'organisation. Et, pour déterminer ces impacts, l'auteur part du rôle des usages de l'introduction des TIC dans les organisations. Il attire notre attention du fait que les informaticiens ne laissent pas vraiment pas assez de temps de s'approprier effectivement des outils, ensuite que les outils de travail ne sont pas toujours fonctionnel dans le contexte de travail et enfin une mise en oeuvre se relève quelquefois inadapté à la situation réelle de travail.

³⁸ Ce sont des multiples protections qui sont effectuées à partir des règles de la société, consulté le 21 Février 2013, www.anglais/.../des+garde+fous+juridique

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La question que l'on se pose est de savoir comment ces nouvelles formes d'organisations (virtuelles) s'adaptent-elles à un environnement variable, imprévisible, complexe, accompagné d'incertitude, de multiples contraintes et de ses réalités technologiques ?

Ces nouvelles formes d'organisations virtuelles atteignent-elles encore leur(s) objectif(s) sur un construit social destiné à dépasser ses limites propres face aux formes individuelles de production et de traitement de l'information à temps réel ?

En effet, avec l'avènement de ces nouvelles formes d'organisations s'inscrivent telles dans une logique normative des organisations classiques ?

Aussi, notre travail va permettre de comprendre la dynamique actuelle qui caractérise le déploiement de ces nouvelles formes d'organisations virtuelles camerounaises tout en s'exécutant à travers les contingences technologiques, à s'adaptant à l'environnement on ne peut plus incertain du Cameroun.

Selon Madeleine GRAWITZ⁴⁰, l'hypothèse est une proposition de réponses aux questions posées dans la problématique. L'hypothèse qui découle de l'appréhension théorique de notre thématique centrale est la suivante :

Les conditions technologiques et économiques ne sont pas propices à l'adaptation des organisations virtuelles au Cameroun due à l'incertitude de l'environnement technologique.

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? Les dispositifs technologiques⁴¹ sont inappropriés à l'environnement technologique⁴² contingent qui ne facilite pas non plus l'innovation et le développement de ces nouvelles formes d'organisations (virtuelles).

? Les équipes virtuelles mises en place par l'organisation s'avèrent inefficaces et incapables de produire un résultat probant.

Tout d'abord le champ des outils de la communication moderne, parce qu'il rend compte des contingences technologiques. Pour cela, nous ne pourrions évoquer notre recherche sans rappeler les problématiques érigées dans ce champ.

Ensuite, le champ de la communication des organisations : ce champ est la base permettant de développer les dispositifs de communication d'entreprise.

Enfin, le champ de la contingence : dans notre travail, nous traitons des contingences et il serait important de comprendre les différents approches de ce concept.

Le but de la définition des concepts ou des mots clés de notre sujet de recherche est de permettre de mieux asseoir les contours de notre sujet. Nos différents mots clés dans ce sujet sont : Contingences Technologiques, Communication, Organisations virtuelles.

Le mot contingence vient du bas latin contingentia « hasard », du verbe contingere « toucher »⁴³ désigne le caractère de ce qui est contingent ; possibilité que quelque chose arrive ou non. Ainsi, nous pouvons dire que l'idée de possibilité en elle-même appartient à l'expérience courante de la vie, qui nous fait éprouver le caractère inattendu d'événements ou de coïncidences. Le hasard peut aussi être introduit dans les jeux, d'une façon réglée, et il peut alors en ce moment donner lieu à un art. Quand on considère la notion de contingence, qui

⁴¹ Manière dont sont disposées, en vue d'un but précis, les pièces d'un appareil, les parties d'une machine

⁴² Correspond aux forces qui créent de nouvelles technologies, de nouveaux produits ou qui influencent directement ou indirectement la capacité des entreprises à innover.

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sert à désigner les événements non nécessaires, pouvant survenir ou non, on s'aperçoit qu'elle est aussi susceptible d'occuper différentes places dans le système de la connaissance.

Nous pouvons évoquer que le mot contingence en lui-même serait un terme moins utilisé dans des entretiens, les correspondances, les romans ou les journaux et même dans les sciences classiques. Cette absence d'utilisation de ce terme ne pourrait avoir une explication claire et sure, car il relève le plus souvent à une vision religieuse de l'univers, dans laquelle, il était question de garantir, et d'assurer les lois divines.

L'idée de contingence servait alors surtout à désigner une propriété des événements futurs qui, tout en étant inscrits dans une nature soumise à des lois, avaient le caractère de pouvoir être ou ne pas être. Ce futur contingent devait en même temps ne pas être un futur imprévisible, privé d'essence et d'intelligibilité, si l'on affirmait que Dieu était omniscient. Ainsi, du moins dans la culture occidentale, cette notion enveloppait l'idée d'un ensemble de faisceau de relations entre Dieu, la liberté humaine et la nature. Dans la mesure où l'expérience commune, celle qui est effectivement vécue et ressentie par la majorité des gens a dans de nombreux cas, cessé de se définir par rapport à Dieu, et qu'elle a trait seulement à la nature et à l'histoire, le sens du mot a subi une transformation profonde.

L'encyclopédie universelle 2012 nous informe qu'avec l'avènement de la science moderne au XVII^e siècle et ce qu'on a appelé die Mechanisierung des Weltbildes (la mécanisation de l'image du monde) la contingence fut, pendant près de deux siècles, jusqu'à la naissance de la mécanique statistique⁴⁴ au XIX^e siècle, comme expulsée des explications scientifiques de la nature. L'idée de futur contingent était en effet radicalement contraire à celle que suggérait la mécanique céleste⁴⁵, suivant laquelle on pourrait connaissant l'état d'un

⁴⁴ Guthmann ; Lederer ; Roulet, la mécanique statistique, appelée aussi "thermodynamique statistique" ou encore plus généralement "physique statistique", a pour but d'expliquer le comportement des systèmes macroscopiques (constitués d'un grand nombre d'objets en interaction) à partir de leurs caractéristiques microscopiques », éditions Hermann, www.sciences.ch/htmlfr/mecanique/mecanstatistique01.php

⁴⁵ La mécanique céleste est un terme qui désigne la description du mouvement d'objets astronomiques tels que les étoiles et planètes à l'aide des théories physiques et mathématiques, encyclopédia of mathematical sciences, 2e Édition, 1993

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système à un instant donné et les lois qui le régissent, calculer l'état de ce système à n'importe quel moment du futur ou du passé.

Ainsi, la contingence se trouvait éliminée de la nature considérée indépendamment de l'homme. On a d'ailleurs pu dire que cette exclusion marquait, deux millénaires plus tard, le triomphe de la conception stoïcienne de la nature sur celle d'Aristote ; celui-ci admettait un certain rôle du hasard dans le monde sublunaire. La contingence dénote deux réalités tout à fait distinctes : soit l'incertitude inhérente à l'histoire, individuelle et collective, du fait de la liberté humaine comprise comme pouvoir d'introduire délibérément des coupures, des commencements, dans le cours des événements ; soit l'incertitude qui provient, quand un homme est aux prises avec un problème existentiel ou pratique, de ce que les facteurs qui influent sur son action ne sont pas tous déterminables ou prévisibles. Ce mot peut donc désigner soit le surgissement de la liberté, soit l'ensemble des facteurs qui, dans l'action interfèrent de façon imprévisible avec les intentions ou les projets des agents.

En plus, la contingence vient de l'incertitude, qui naît dans un univers social, où d'autres sujets décident librement et accomplissent des actions qui s'entrecroisent entre elles. En plu cette incertitude qui découle d'événements aléatoires, appréhendables au mieux statistiquement et qui peuvent être aussi bien des événements naturels (orages, tempêtes) que sociaux (fréquentation saisonnière des magasins, consommation d'électricité, choix des établissements scolaires). Toutefois, pour préciser les concepts qui permettent de rendre intelligibles les modalités de l'incertain que vise l'idée de contingence

La contingence a un rôle à jouer dans les sciences sociales son 'idée apparaît dans les descriptions, tantôt comme événement extérieur ou coïncidence fortuite, tantôt comme acte de liberté imprévisible modifiant brusquement une situation. Des difficultés apparaissent parfois quand il s'agit non plus d'illustrer l'idée de contingence par des exemples, mais de déterminer sa fonction dans l'explication d'un phénomène social. Conceptuellement, on peut distinguer deux espèces de contingence : celle qui tient à l'interaction entre un événement incertain extérieur et une décision humaine et celle qui apparaît lorsque deux joueurs prennent par exemple une décision de telle façon que, d'une part, chacun ignore ce que fera l'adversaire. D'autre part, le résultat de l'action de l'un dépend de la décision de l'autre. La deuxième espèce de contingence est une démonstration très importante pour l'idée de contingence

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menée par J.Von NEUMAN⁴⁶ en formant le concept de stratégie mixte qui peut se définir rationnellement tout en étant dans l'impossibilité de prévoir ce que fera l'adversaire et en sachent que lui aussi adoptera une stratégie mixte.

Dans la pensée philosophique, la contingence résulte d'un mélange de nécessité et d aléatoire, Emile BOUTROUX écrit : « La nature ne nous offre jamais que des ressemblances, non des identités »⁴⁷cette citation pourrait se traduire par le fait que, l'être a une capacité de transformation, de création que les uns peuvent accepter et les autres peuvent réfuter. La seconde idée de contingence consiste à affirmer que le surgissement de l'accidentel et de l'imprévisible dans le monde n'est imputable ni à la nature ni à Dieu mais à l'Homme.

Dans le cadre de notre travail, nous allons nous appuyer sur la définition des sciences sociales selon laquelle l'idée de contingence apparaît dans les descriptions, tantôt comme événement extérieur ou coïncidence fortuite, tantôt comme acte de liberté imprévisible modifiant brusquement une situation. A partir de cette définition, nous pourrons définir la contingence technologique comme un phénomène accidentel, inattendu, brusque relevant de l'incertitude, du hasard et de l'éventualité. Ainsi qui naît cette incertitude dans un univers social, où d'autres sujets décident librement d'accomplir des actions qui s'entrecroisent entre elles. En effet, cette imprévisibilité provient pour la plupart d'événements aléatoires, appréhendables au mieux statistiquement et qui peuvent aussi bien être des événements naturels (orages, tempêtes) que sociaux (dysfonctionnement des matériels, coupures brusques des énergies, pannes brusques, consommation d'électricité, fracture numérique).Et nous allons considérer les contingences technologiques d'un point de vue multidimensionnel en prenant en compte à la fois des facteurs internes et externes à l'environnement. Toutefois, nous nous sommes permis d'énumérer la contingence sous plusieurs aspects, pour préciser ces différentes connotations qui permettent de rendre intelligibles les modalités de l'incertain que vise ce terme.

Les développements technologiques sont conçus comme le principal facilitateur et la force motrice de la plupart des processus de mondialisation. Le mot technologie possède plusieurs acceptions de fait : Étymologiquement et historiquement : l'étude des techniques. On

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dit alors la technologie. Il vient du grec technología signifiant : "art", "compétence", ou "artisanat" et -logía l'étude de quelque chose, ou d'une branche de connaissance d'une discipline. Le Petit ROBERT⁴⁸ indique que le mot est emprunté en 1656 au grec tardif tekhnologia « traité ou dissertation sur un art, exposé des règles d'un art », de tekhnê et logos. La notion a ensuite été utilisée en 1772 par le physicien allemand Johann BECKMANN⁴⁹.

On peut aussi se contenter de la formulation du dictionnaire⁵⁰ qui la définie comme un ensemble de savoir, de procédés et d'outils qui mettent en oeuvre les découvertes et les applications scientifiques les plus récentes dans les domaines de l'informatique et de la communication. La technologie est un terme se référant à tout ce qui peut être dit à plusieurs périodes historiques particulières, concernant l'état de l'art dans tous les domaines des savoirs faire pratiques et d'utilisation des outils. Il inclut donc l'art, l'artisanat, les métiers, les sciences appliquées et les connaissances. Par extension c'est « un ensemble des techniques modernes complexes »⁵¹. Il peut aussi se référer aux systèmes ou méthodes d'organisation qui permettent une telle technologie, ainsi que tous les domaines d'études et le produit qui en résultent.

Nous pouvons donc dire que, La technologie peut se définir comme la connaissance socialisée de produire des biens et services .nous pouvons par la suite la décrirai en cinq éléments importants : la production, des connaissances, des instruments, la possession et le changement. Nous pensons que la définition de la technologie comme une connaissance socialisée peut être mieux conçu avec ces éléments. En effet, la technologie a quelque chose à voir avec la production (biens et services). Nous avons besoin de la technologie pour produire quelque chose, soit des objets (exemple : des vêtements, la télévision, des voitures, etc.) ou d'un service (exemple : banque, sécurité, enseignement, et.) La technologie améliore notre capacité à produire.

Du point de vue cognitif, elle a quelque chose à voir avec la connaissance, elle peut être un résultat des activités intellectuelles, c'est pourquoi elle est le type de propriété

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intellectuelle. Aujourd'hui, elle est développée par la recherche et les institutions de développement comme faisant partie intégrante des universités. Ensuite, la technologie a quelque chose à faire avec les instruments. Les instruments sont les extensions du corps humain, à chaque fois qu'un instrument est utilisé, il est une technologie en cause. Les instruments d'indiquer l'utilisation de la technologie par les êtres humains. Les instruments sont principalement physiques tels que les ordinateurs, les aspirateurs ou des crayons, mais parfois il y a trop d'instruments immatériels, tels que les bases de données ou des algorithmes de programmation informatique.

La technologie a quelque chose à voir avec la possession, car ceux qui possèdent la technologie doivent d'une part la contrôler. La maitrise de la technologie a la plupart de temps quelque chose à voir avec l'économie et la politique. Par conséquent, nous pouvons parler des Pays technologiquement riches et les pays technologiquement pauvres, et la lutte entre eux est généralement sous la forme de brevets, les transferts et la protection des droits de propriété intellectuelle.

Enfin, du côté de la sociologie, la technologie à quelque chose à voir avec le changement, grâce à la technologie, le monde a radicalement changé, la plupart des innovations et des avancées technologiques ont des effets très importants sur la vie des peuples du monde, qui a connu des changements radicaux en particulier après 1960 de révolutions sur les technologies de la microélectronique. Tous ces aspects de la technologie de justifier notre définition comme la connaissance socialisée de la production de biens et services, et ces différentes définitions pourrait établir une distinction claire entre la technologie et des termes techniques (techniques).

La communication est selon le lexicom le rapport entre un émetteur, un récepteur, un code, un message, un canal et un référent.⁵² C'est aussi l'action de rendre commun quelque chose et le fait de passer au travers d'un «ensemble de moyens, de techniques appropriées, un message, une information, une connaissance ou une émotion auprès d'une audience plus ou vaste et hétérogène ». Aussi l'encyclopédie universelle⁵³ nous précise dans la même optique que le petit ROBERT associe la communication à la transmission de l'information comme «le passage ou l'échange entre un sujet émetteur et un sujet récepteur au moyen de signes, de

⁵² Milon Alain ; Saint Michel Serge Henri, lexicom 2ed collections synergies ⁵³L'Encyclopédies universelles, corpus 6 Cieslewicz coûts, p 476

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signaux ». Tandis que le dictionnaire de l'information⁵⁴ nous stipule que la communication implique l'information et l'existence d'un émetteur et d'un ou plusieurs récepteurs et fait généralement l'objet d'une politique déterminée d'avance ».

Lorsque cette communication est interpersonnelle, elle consiste à produire une norme/ précepte commune ou ordinaire pour se comprendre, acquérir une emprise auprès de quelqu'un, le pousser à agir selon sa volonté. Elle est l'élément indispensable et incontournable susceptible de « garantir le dialogue social ». Ainsi Tout le monde est captivé et s'exprime au moyen de la communication. Il est à noter que la communication est au carrefour de plusieurs disciplines notamment l'économie, la géographie, l'histoire, la sociologie, les sciences politiques, les sciences cognitives, l'ethnologie, la cybernétique et bien d'autres. Donc nous pouvons dire que la communication est un champ d'étude difficile à saisir car elle fait souvent l'objet de lutte de pouvoir, d'avidité et de polémique.

La communication a aussi pris le pas dans la publicité notamment au travers des spots, des panneaux d'affichage, des antennes de téléphonie mobile. Ce qui revient à déduire que personne ne peut vivre sans communiquer car l'Homme s'entretient de l'information et agit en fonction d'elle pour pouvoir l'échanger avec les autres. Pour reprendre les propos de Marcel BLEUSTEIN Blanchet que « la communication est devenue le constituant principal de la vie moderne »⁵⁵ c'est-à-dire que toute organisation, gouvernement ou Etat qui se veut moderne doit pouvoir communiquer. Remarquons que même dans les institutions politiques et publiques, il ya eu un certain accroissement dans le dynamisme et les moyens de communication. En quelque sorte comme l'a si bien énoncé le chercheur Paul WATZLAWICK⁵⁶ « on ne peut pas ne pas communiquer », nous sommes entrés dans une société où la plupart d'éléments que nous mettons en jeu pour la croissance ou du développement n'est possible que par la communication.

D'une autre manière la communication est un acte ou un fait social qui concerne les liens directs non seulement entre les hommes et aussi entre les organisations, entre ces organisations et les institutions politiques et publiques. En résumé, nous pouvons dire que la communication est liée à la vie en société, sans elle l'homme ne peut participer à la vie démocratique et par conséquent ne peut développer les affinités sociales. Autrement dit, il

⁵⁴ CACALY Serge ; Le Coadic Yves ; Pomart Paul-Dominique Sutter Eric ; le dictionnaire de l'information, paris, 2^ème éd, Armand colin, collection cursus, 2006

⁵⁵Bleustein Blanchet Marcel, mémoire d'un coin, cité par Giuily Eric in, communication institutionnelle, 1988 ⁵⁶ Watzlawick Paul, une logique de la communication, le Seuil, collection points, paris, 1972.

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sera considéré comme coupé du monde et ignorant des faits. De plus les organisations virtuelles ont elles-mêmes assimilé le fait qu'elles doivent communiquer si toutefois elles veulent avoir une reconnaissance ou se faire connaitre par le grand public et avoir une légitimité dans ce qu'elles font.

La naissance du concept de l'organisation virtuelle est souvent attribuée à DAVIDOW et MALONE⁵⁷ qui pensent que, « l'entreprise virtuelle est comme une molécule qui se fait et se défait à mesure que des atomes différents s'y greffent ». Selon ces deux auteurs, une organisation virtuelle est une particule matérielle, pouvant être considérée comme invisible qui se forme avec le temps et se transplante en petit portion. De ce fait, certains auteurs ont abordé le concept d'organisation sous plusieurs angles :

Du point de vue économique, P.SIBER et J.GRIESE⁵⁸ (1999), définissent la notion de virtualité comme la modularisation du réel et du matériel. La notion « d'organisation virtuelle doit être regardée via le développement d'unités de stockage virtuelles, via la réalité virtuelle et les produits virtuels. Les structures sont quasi dissoutes et la création de nouvelles structures par le biais de moyens électroniques diminuent les prix et augmentent l'efficience ou la productivité. » Parler d'organisations virtuelles dans ce cas, nous emmène comprendre que, déploiement serait d'une importante capitale, d'où les conditions économiques dans lesquelles se déploient doivent être remplies. C'est à dire qu'il faut disposer des moyens financiers. Tout d'abord pour leur création, par des moyens électroniques via la réalité et les produits virtuelle. Enfin, Il faudrait que toutes les conditions financières soient réunies.

Aussi, BYRNE. J⁵⁹ se penchera vers une autre trajectoire et l'associe à «...un réseau temporaire de compagnie indépendantes - fournisseurs, clients et même anciens rivaux - reliées par les technologies de l'information et réunies pour se partager des qualifications, des coûts, et l'accès à leurs marchés respectifs. Elle n'aura ni siège social, ni organigramme.

⁵⁷ Becheikh Nizar ; Than Su, pour une meilleure compréhension de l'organisation virtuelle, IXeme conference internationale de management stratégique intitulé perspectives en management stratégique, à Montpellier du 1415-16 Mai 2000.

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Elle n'aura aucune hiérarchie, aucune intégration verticale » Selon BYRNE, c'est à un noeud formant un ensemble de personnes autonomes, n'ayant ni représentation graphique, ni lieu de regroupement, ais sont reliés entre eux par les TIC afin de partager avec rendement des qualifications respectifs.

Sous l'angle organisationnel, Pascal SIEBER estime qu': « Une organisation virtuelle est une forme de coopération impliquant des compagnies légalement autonomes, des institutions et/ou des individus qui fournissent un produit ou un service sur la base d'une entente commune. Les unités impliqués participent avec leurs compétences et se présentent aux tiers comme une organisation unifiée. Pour ce faire, ils utilisent les technologies de l'information et de la communication et se dispensent des fonctions centrales de management. »

Du même point de vue, AMHERDT⁶⁰ et SU jugent qu'« Elle consiste en un groupe d'entreprises formé autour d'un projet commun et qui, une fois le projet terminé, sera dissout, permettant ainsi à chaque membre de participer à d'autres projets ».

Enfin, du point de vue technique, HILL définit l'organisation virtuelle comme « un groupe de personnes ou d'organisations qui utilisent les technologies de l'information et de la communication de façon relativement élevée, de ce fait, ils réduisent la nécessité de leurs présences physiques » suivant la même logique, AHUJA et CARLEY⁶¹ considèrent qu' une entreprise virtuelle est «...une organisation géographiquement distribuée dont les membres sont liés par un intérêt commun ou un but à long terme, et qui communiquent et coordonnent leur travail par les technologies de l'information ». Partant de cette définition, on pourra se permettre de penser qu'une organisation réunirait des membres, dispersés et dont ils transmettraient leurs différentes informations par les technologies de l'information et de la communication.

Dans le cadre de notre travail, nous allons nous appuyer sur la définition de HILL, pour nous permettre de mieux comprendre et de façon optimale, le choix se portant sur

⁶⁰ Becheikh Nizar et Zhan Su, organisation virtuelle, un avenir qui se dessine Communication, publié dans revue française de gestion, no 154, éd, Lavoisier, p93, 2005

⁶¹ Damart Sebastien; Doudja Saidi Kabèche, de l'organisation virtuelle à l'entreprise face aux mondes virtuels, une exploration de la notion de virtualité dans les recherches en sciences de gestion, Damart-aim, 2010

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l'académie internet de l'université de Douala. Il pense qu'une organisation virtuelle est « un groupe de personnes ou d'organisations qui utilisent les technologies de l'information et de la communication de façon relativement élevée, de ce fait, ils réduisent la nécessité de leurs présences physiques ».

Source : nos propres soins. (Représentation de l'Académie internet de l'université de douala, à partir de la définition de Hill)

Le corpus d'étude retenu dans le cadre de notre travail est la capitale économique du Cameroun, milieu urbain de la région du Littoral, département du Wouri, arrondissement de

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douala 1^er, au campus III de l'université de douala se trouvant juste en face de l'hôtel le Nde Akwa, est le cadre spatial retenu pour la compréhension du phénomène étudié.

La simplicité de nos moyens matériels et les impératifs temporaires conjugués aux exigences de faisabilité nous ont conduit à circonscrire ce travail.

Quant au choix de la région du Littoral, il apparaît comme important. De par son caractère cosmopolite de Douala, principale porte d'entrée du Cameroun et même de l'Afrique Centrale, les diversités socioculturelles, économiques et politiques prennent ici une dimension particulière car elles rentrent en droite ligne dans l'interaction observable à travers les formules virtuelles.

A cet effet, l'étude de certaines organisations virtuelles, n'a pas pu se faire. Nous avons préférés limiter le choix sur l'académie internet de l'université de Douala, car cette organisation virtuelle a une double identité. D'abord classique (ayant un bâtiment physique, une salle adaptée aux enseignements, des tables, un tableau, et des chaises), ensuite virtuel parce que toutes les interactions se font par le biais de l'uni média. Espace donc par excellence pouvant donner à voir in situ les acteurs confrontés aux contingences technologiques. Non pas que les autres organisations virtuelles soient quantité négligeable, mais parce que toutes nos tentatives d'y accéder ont fait face à des fins de non-recevoir.

Notre sujet met en exergue différents champs de recherche en SIC et sur d'autres disciplines.

Le champ de recherche dans lequel s'inscrit ce travail prend naissance dans le grand ensemble que constitue la communication des organisations. Plus précisément la théorie des interactions technologie-structure de Joan WOODWARD⁶⁴, qui apporte une vision plus dynamique dans le degré de relation entre les performances des entreprises et leur mise en pratique des principes traditionnels d'organisation scientifique du travail (OST)⁶⁵.

Son analyse est établie sur la pensée selon laquelle, les organisations aux configurations structurelles⁶⁶ très différentes atteignaient de bons niveaux de performances. Pour cela, Les organisations sont différentes les unes des autres, selon leurs différentes technologies de

⁶⁵ L'organisation scientifique du travail est un modèle de structuration préconisé par Taylor et qui stipule une organisation rigoureuse et mécanique du travail dont la seule finalité est le profit.

⁶⁶ Chaque organisation a sa structure particulière, d'où elles deviennent différentes.

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productions. Leurs structures seraient étroitement liées à leurs systèmes techniques de productions. C'est-à-dire que, lorsqu'une organisation adopte un système de production, elle doit également adopter un système de contrôle direct et ses structures doivent se concorder afin de favoriser une certaine flexibilité importante et nécessaire.

Le mode organisationnel dans les nouvelles formes d'entreprises (virtuelles) se base sur le fait que, « l'organisation idéale n'existe pas ».ou un « one best way management »⁶⁷. Le dynamisme, la flexibilité et la puissance des organisations pourraient être traduit par les modes de contrôle⁶⁸ et de gestion qu'il conviendrait d'adopter au sein de chaque organisation, selon les différences technologiques. Cette théorie considère qu'il y a plusieurs modes d'organisations et qu'une structure idéale n'existe pas.

Autant d'organisations, autant de structures et de technologies différentes. C'est-à-dire que, lorsqu'une organisation adopte un système de production unitaire, le système technique doit subir un contrôle direct, tout en ayant ses structures souples, dans le but de favoriser le dynamisme. Ensuite, lorsqu'une organisation adopte un système de production de masse, dans ce cas, le mieux serait d'adapter à cette organisation un système de contrôle plus mécaniste⁶⁹, dont il va falloir une certaine cohérence dans ses structures. Enfin, dans une organisation du type continu⁷⁰, il conviendrait de mettre sur pied un système de contrôle impersonnel, c'est-à-dire que, le personnel serait indispensable, pour l'entretien et la surveillance des mécanisations techniques.

En nous basant sur l'aspect technique-structurel des organisations virtuelles, cette théorie nous permettra de nous questionner sur les contingences technologiques pouvant être des évènements liés à des possibilités imprévisibles pouvant susciter, et causer des ruptures. C'est-à-dire qu'elles sont incertaines et soudaines. Il s'agira alors de comprendre comment

⁶⁹ C'est un système de contrôle systématique implanté, pour remplacer le travail des hommes par des machines

⁷⁰ C'est une organisation qui est retenue lorsqu'on traite des quantités importantes d'un produit ou d'une famille de produits. En règle générale, ce type de production est accompagné d'une automatisation poussée des processus de production ainsi que des systèmes de manutention. Cette automatisation est rendu nécessaire par le besoin d'obtenir des coûts de revient bas, un niveau de quantité élevé et stable, de n'avoir que très peu d'en-cours et d'obtenir une circulation rapide de produits. Elle contraint à procéder à un entretien préventif des machines sous peines de risquer un arrêt total de l'atelier.

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l'académie internet de l'université de douala s'organise pour mettre en place les systèmes de contrôles, dans ses structures qui nécessitent des compétences des équipes performantes de travail, pour une bonne flexibilité et d'un bon dynamisme. C'est dans cette optique que, cette théorie nous permettra d'étudier les interactions technico-structurelles, qui pourraient éventuellement exister entre les systèmes de contrôle des équipes et les managers.

Le deuxième axe porte sur la théorie des interactions structure-environnement BURNS et STALKER⁷¹. De par leur modèle, ils ont énoncé que la structure d'une organisation dépend des facteurs externes⁷². Ils analysent les deux différentes structures, notamment la structure mécaniste adaptée aux environnements stables, formalisés et centralisés (standardisation), qui correspond le mieux à celle de Max WEBER⁷³ (bureaucratique). Ils font ressortir de leur théorie les conceptions selon lesquelles la structure d'une organisation dépend des degrés de complexité et de stabilité de ses environnements directs. Ensuite, ils appuient la suite sur la structure organique, qui s'adapte aux environnements plus turbulents et aux évolutions incertaines. Ils s'appuient sur une faible spécialisation et standardisation du travail, d'où la communication transversale. En tenant Compte des principes comme : flexibilité et

adaptabilité, évolutions incertaines, ajustement mutuels, mutation environnementale,
turbulences, nous nous appuierons sur cette théorie pour avoir des interrogations de l'avant les contingences technologiques, pendant et après ces contingences à l'académie internet de l'université de Douala.

Le troisième axe que nous évoquons est la théorie de la contingence structurelle de LAWRENCE et LORSH⁷⁴, afin de montrer les différences caractéristiques d'incertitude et de diversité de leur environnement respectif, notamment la dynamique du marché et l'évolution des techniques). Dans un premier temps, ils ont analysé la relation qui se présente entre l'incertitude de l'environnement d'une organisation (le taux de changement technologique) et sa structure interne. En ressort que, chaque organisation a ses réalités propre et varie avec

⁷¹ Ces deux auteurs ont énoncé que la structure d'une organisation dépend des facteurs externes, qui sont rien d'autre que l'incertitude de l'environnement dont la mesure se fait à l'aide des taux de changement de la technologie et du marché

⁷³ Parmi les pères fondateurs de l'école classique du management il prône pour une organisation bureaucratique de l'entreprise qui est, selon lui, l'assurance de l'efficacité organisationnelle

⁷⁴ Lawrence ; Lorsch, ces deux professeurs d'organisation dans leur travaux ont choisi de mener une étude expérimentale entre 1936 et 1966, de quelques entreprises alimentaire, à l'industrie plastique, et dans des entreprises d'emballages aux Etats-Unis

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l'incertitude de son environnement. Ils analysent ainsi la manière dont une organisation s'adapte avec son environnement, en formalisant alors les notions de différenciation et d'intégration⁷⁵. Ils ont par ailleurs constaté que, plus les sous-systèmes sont différenciés, plus il faut trouver des éléments et des instruments pour les intégrer. Enfin, plus elles sont différenciées sur le plan interne, plus elles ont besoin de mécanismes d'intégration pour coordonner leur différentes actions.

En plus, nous tenons compte des comportements des acteurs avant toute éventuels rupture imprévisible, essayé de comprendre et de percevoir le dispositif technologique mis en place pour éviter d'éventuels incidents. Nous allons nous établir sur la période de turbulences (des contingences technologiques), comprendre pourquoi elles se produisent, comment se gèrent le retour, après les coupures ou ruptures d'internet, du courant électrique, même des pannes d'ordinateurs. Aussi, cette théorie sera nécessaire afin de mettre un accent précis sur l'effectivité relationnelle et communicationnelle entre les équipes.

L'accomplissement de cette étude a nécessité la réalisation indispensable d'entretiens à la fois dans deux services de l'académie internet de l'université de Douala. Un entretien à l'académie internet en présence de Joseph Mvogo⁷⁶ et l'autre en présence des administrateurs réseaux. Ces entretiens avaient pour but de faire l'exégèse⁷⁷ des interactions observables entre les administrateurs de la plate-forme, les responsables académiques et les étudiants à travers les formules virtuelles. Vingt-sept (27) personnes sont rentrées dans notre échantillon⁷⁸ malheureusement seuls 19 entretiens ont été réalisés et finalisés avec les populations des différentes catégories professionnelles, selon la disponibilité des uns et des autres. Ces entretiens ont permis d'établir la nature des rapports quotidiens entre les étudiants les enseignants et les responsables administratifs.

Ces entretiens ont été réalisés sur la base des guides d'entretiens et du formulaire de question. Avec pour le guide un ordre précis des questions ; seulement six (6) questions

⁷⁵ La théorie de la contingence structurelle, 3-les facteurs externes ou l'impact de l'environnement, IAE Montpellier e-Learning

⁷⁶ Mvogo Joseph, responsable de l'académie internet de l'université de Douala.

⁷⁷ Science qui consiste à établir selon les normes de la critique scientifique, le sens d'un texte ou d'une oeuvre littéraire (s'applique surtout à l'interprétation des textes sacrés), encyclopédie universel, 2012

⁷⁸ Est un groupe représentatif qui devra représenter, en miniature, l'ensemble plus vaste concerné par le problème de la recherche, Aktouf Omar, op.cit.

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principales ont été retenues du fait de la récurrence des réponses. Cette segmentation faite à dessein participe de notre volonté d'éviter la saturation⁷⁹ lors du traitement de nos données. La durée moyenne des entretiens avec chacun des responsables administratifs était de quarante-cinq minutes. Des entretiens ponctuels avec les personnes ressources (étudiants) nous ont utilement permis d'étoffer la phase de terrain.

La recherche documentaire sur les textes relatifs aux contingences technologiques dans le domaine des TIC, ainsi que sur la communication des organisations virtuelles ont aidé à préciser le cadre de ce travail.

Plusieurs outils de collecte des données ont été utilisés lors de cette recherche. Ce sont : le guide d'entretien, le formulaire de questions, l'observation et la recherche documentaire.

Le guide d'entretien⁸⁰ adressé aux différents acteurs a permis de préciser les contours des interactions existantes, de leurs rôles éventuels. La recherche documentaire⁸¹, qui est une démarche qui consiste à identifier, de collecter et de traiter les informations sur un sujet donné, en s'appuyant sur des sources crédibles, quant à elle nous a aidés à rassembler les données de notre travail compte tenu de la spécificité de notre objet. L'observation⁸², méthode d'enquête par laquelle on observe directement, par la présence sur le « terrain » des phénomènes sociaux qu'on cherche à étudier, nous sera utile pour décrire l'incertitude de l'environnement technologique.

⁷⁹ Muchielli. Alex, les méthodes qualitatives, Paris, Puf, que sais-je? 3ed. 1995. Ou encore, La saturation est le phénomène par lequel, passé un certain nombre d'entretiens (biographiques ou non, d'ailleurs), le chercheur ou l'équipe a l'impression de ne plus rien apprendre de nouveau, du moins en ce qui concerne l'objet sociologique de l'enquête ». Il faut noter que l'on distingue deux sortes de saturation, une saturation dite théorique, relative aux théories convoquées dans le cadre d'une recherche, et la saturation empirique qui a trait elle aux données récoltées sur le terrain. Bertaux, 1980, p.205

⁸⁰ Grawitz Madeleine, Méthodes des sciences sociales, 11^ème éd. Paris, Dalloz, 2001, p.644. l'« un procédé d'investigation scientifique, utilisant un processus de communication verbale, pour recueillir des informations en relation avec un but fixé. »⁶⁸ C'est exactement par parce que la culture veuvage reste orale, que cette nous paraît adapter à notre étude. Pour cela nous avons eu besoin d'un guide d'entretien afin de garder nos interlocuteurs proche de notre objet de recherche.

⁸¹ Grawitz Madeleine, op.cit., Elle consiste à épuiser les données existantes dans les ouvrages et les textes en rapport avec le sujet.

⁸²Hughes, E.C, La place du travail de terrain dans les sciences sociales, in Le regard sociologique, Paris, EHESS, 1996, p.267

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Dans le cadre de ce travail, nous nous sommes servis de l'approche compréhensive qui est un procédé scientifique permettant la compréhension et l'interprétation d'un fait social⁸⁴. Elle peut être comprise comme une démarche en trois étapes: la compréhension, l'interprétation et l'explication d'un fait. En fait, cette approche nous a permis de comprendre l'origine de ces contingences, d'où elles viennent et comprendre ensuite la façon dont elles se gèrent, les incidences qui subviennent pendant ou après sur le plan actanciel et nécessairement communicationnel au Cameroun. Essayer de connaitre les dispositions prises et l'engagement des dirigeants pour lutter contre ce phénomène (ces éventualités qui peuvent devenir des possibilités). Pour cela, nous dirons que les acteurs principaux sont les apprenants, les dirigeants, et même le gouvernement pourraient être des personnes les mieux indiquées pour nous informer de ce qui pourrait rendre contingente la technologie dans la communication des organisations malgré les mesures adoptées.

Partant donc de cette approche, la logique est empirico-inductive⁸⁵ et hypothético-déductive⁸⁶. Elle est la mieux indiquée, car analyser les contingences technologiques, c'est interroger tout en les quantifiant les dispositifs voire les stratégies mises en place pour gérer les contingences technologiques dans les nouvelles formes d'organisations au Cameroun. Et pour cela, nous avons utilisé la méthode de recherche quali-quantitave⁸⁷ pour notre recherche.

⁸³ Aktouf Omar, méthodologie des sciences sociales et approche qualitative des organisations, une introduction à la démarche classique et critique, Montréal, les presses de l'université du Québec, 1987, 213 p. l'approche est à considérer comme une démarche intellectuelle qui n'implique ni étapes, ni cheminement systématique, ni rigueur particulière. C'est à peu près un état d'esprit, une sorte de disposition générale qui situe l'arrière fond philosophique ou métathéorique du chercheur ou de la recherche. Dans ce sens, o parle d'approche marxiste, fonctionnaliste, culturaliste, structuraliste, systémique.

⁸⁴ C'est une manière d'agir, de penser et de sentir qui représente cette remarquable propriété qu'elle existe en dehors des consciences individuelles.

⁸⁵ Type de logique dans laquelle le chercheur part des données empiriques collectées de manière isolées pour aboutir à des généralisations donc à l'induction.

⁸⁶ C'est une suite logique du raisonnement étayé par l'observation, l'analyse et la déduction.( il repose sur l'observation et la déduction, dans ce cas le chercheur observateur peut beaucoup apprendre d'un examen minutieux et systématique de tout ce qui se présente à lui)

⁸⁷C'est le type de méthode qui en appelle à la fois à la compréhension, à l'interprétation des faits, en même temps qu'elle sollicite la quantification de ces mêmes faits. Pour le cas d'espèce, il est question d'appréhender, saisir les motivations des usagers de ces technologies tout en quantifiant la fréquence d'utilisation des plateformes virtuelles.

PREMIERE PARTIE :

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CHAPITRE 1 : TYPOLOGIES ET FONCTIONEMENT DES ORGANISATIONS

Dans ce chapitre il est question de spécifier les différentes organisations virtuelles au Cameroun, leur fonctionnement et leur déploiement dans plusieurs secteurs. De ce fait, l'innovation est au coeur des nouvelles organisations virtuelles, intégrée dans toutes les activités grâce au dynamisme des personnes et des technologies de l'information et de la communication, dont la compétence est garante des choix stratégiques et opérationnels des managers. Au moment présent, Le défi de gestion des nouvelles formes d'organisations virtuelles tient du fait qu'elles ont à fonctionner sans allusion précise, ni jurisprudence, en utilisant un instrument et un univers communicationnel dont nous n'avons pas encore mesuré la portée. C'est peut-être dans ce sens qu'affirmait Alex JURK « internet est l'objet juridique le plus complexe qu'aient jamais eu à étudier les juristes : avancer imprudemment dans ce domaine pourrait conduire à en limiter considérablement le développement »⁸⁸ cette affirmation nous emmène à penser que, internet reste un outil incertain et contingent dont son usage et son application devraient se faire avec expérience, car il pourrait entrainer les énormes dommages et préjudices.

Section 1 : TYPOLOGIE DES ORGANISATIONS VIRTUELLES

1.1 E-BANKING

Une banque électronique⁸⁹ (parfois appelé e-banking) est l'accès aux services bancaires depuis une interface interactive, par exemple un Navigateur web. Sa disponibilité permet l'accès aux comptes, d'effectuer des transactions ou d'obtenir des informations financières récentes. Son accès peut s'effectuer depuis un Guichet Automatique de Banque (GAB), par téléphone, via un ordinateur ou grâce à un assistant personnel ayant l'Internet. La connexion se fait généralement par accès sécurisé. La banque électronique est un mode d'accès interactif à des banques ayant des agences bancaires, se distinguant de la banque directe qui est une banque sans guichet totalement en ligne.

⁸⁸Marrec Anne, la question sur les nouvelles organisations virtuelles un sport extrême, presse de l'université de Laval, Ed Québec, 2005, propos rapportés par Lessing Lawrence, dans son ouvrage code and other law of cyberspace, New York, basic books, 1999

⁸⁹E-banking, www.//banqueelectronique/org/wiki/E-banking, consulté le 20 décembre2013

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Ainsi, comme le souligne, DINIZ⁹⁰ l'e-banking « est un service fourni par plusieurs banques, il permet aux clients de mener des transactions bancaires à travers l'internet en utilisant un pc (personal computer), mobiles, minitel » etc. dans ce cas, le client pourra alors :

Voir les bilans directement et savoir la position des chèques, des cartes de crédits, des comptes de placement sur les marchés monétaires.

Télécharger les informations directement à travers les relevés, les rapports et aussi par courrier électronique ou par un numéro d'appel gratuit.

De ce fait, le canal électronique permet aussi de transmettre aux banques toutes sortes d'instructions. Le dirigeant de l'entreprise ou son responsable financier peut déclencher à distance le paiement des salaires (par virement), le règlement de fournisseurs nationaux ou étrangers (par virement, billet à ordre, acceptation d'une lettre de change ou d'un prélèvement), l'encaissement de créances clients (par lettre de change, billet à ordre ou prélèvement), le rééquilibrage de la trésorerie (par virement). Et, aussi, l'e-banque comporte plusieurs atouts et intérêts parmi lesquels le premier intérêt génère des gains de productivité. « Cela est lié à l'automatisation des procédures, à la saisie unique des différentes informations en un seul point, ainsi qu'au meilleur suivi des règlements des clients et des fournisseurs », décrypte Christian Le GOUANVIC⁹¹, de LCL. L'autre atout fort, est la sécurisation des opérations. "En supprimant la circulation de papiers et de disquettes, souligne Christian Le GOUANVIC « la banque électronique supprime le risque de perte de données, ainsi que le risque lié à la ressaisie des instructions de l'entreprise par la banque ». Par ailleurs, grâce à des procédures électroniques hautement sécurisées de transmission et de signature des ordres, on minimise le risque de fraude." Mais le principal gain du e-banking est d'ordre financier : toutes les prestations bancaires coûtent beaucoup, beaucoup moins cher

⁹⁰ Diniz, web banking in USA, journal of internet banking commerce,vol3,no 2,1998

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lorsqu'elles sont fournies sous forme dématérialisée. Par exemple, la Société générale facture un ordre de virement ordinaire 3,50 euros s'il est transmis sur papier, et 0,19 euro s'il est transmis par voie électronique. Aussi, nous pensons que, Comme toute application dans un navigateur, les clients d'une banque en ligne peuvent théoriquement être exposés à une imposture d'identité grâce à la technologie des enregistreurs de touche⁹².

1.2 E-LEARNING

L'apparition des Technologies de l'Information et de la Communication (TIC) au domaine de la formation a conduit à la création d'une nouvelle réalité émergente appelée de nos jours e-learning, la formation en ligne ou encore l'apprentissage en ligne (au Canada). Ces multiples appellations pourraient se résumer en une seule terminologie qui est l'e-learning.

En effet, en anglais le e-learning est l'utilisation des nouvelles technologies du multimédia et de l'Internet afin d'améliorer la qualité de l'éducation et de la formation à travers l'accès à distance à des ressources et des services, ainsi qu'à des collaborations et des échanges. Et en français, plusieurs termes sont utilisés pour définir le e-learning, c'est le cas de La e-formation qui est à l'origine, un sous-ensemble de la formation ouverte à distance (FOAD), qui s'appuie sur les réseaux électroniques. Aujourd'hui le concept d'e-learning est de plus en plus employé, attestant de l'évolution fondamentale de ce domaine de formation.⁹³ Sans oublier l'apprentissage en ligne qui est un "Mode d'apprentissage basé sur l'utilisation des technologies, qui permet l'accès à des formations en ligne, interactives et parfois personnalisées, diffusées par l'intermédiaire d'Internet, d'un intranet ou autre média électronique, afin de développer les compétences, tout en rendant le processus d'apprentissage indépendant de l'heure et de l'endroit."⁹⁴

Qu'il soit en anglais ou en français, qu'on parle de la formation à distance ou du e-learning, c'est un concept dont on peut dégager au moins quatre dimensions savoir : une dimension d'ingénierie pédagogique, si on considère l'angle de la gestion technique et pédagogique. Une dimension psychologie de l'apprentissage, dès l'instant où on regarde ce qui se passe du point de vue de l'autonomie, des perceptions et des spécificités de l'apprentissage

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sur écran, une dimension technologique, pris sous l'angle des outils et des ressources. Une dimension sociologique ou institutionnelle, enfin du point de vue de mode d'accès⁹⁵. Les outils de communication et de collaboration jouent un rôle essentiel et important en e-learning puisqu'ils rendent possible le tutorat, facilitent le travail des tuteurs et permettent la construction d'une véritable communauté d'apprentissage. Ils se subdivisent en deux catégories selon l'agence WALLONE de télécommunications⁹⁶: les outils synchrones. Ils permettent de communiquer en temps réel entre des personnes distantes géographiquement: messagerie instantanée (chat, clavardage, etc.), téléphonie par le net, audioconférence et vidéoconférence, etc. par exemple, pour "chatter", il faut que les "chatteurs" se trouvent en même temps face à leur ordinateur respectif. les outils asynchrones permettent des échanges décalés dans le temps et l'espace: courrier électronique (e-mail), forum (de discussions), portfolio, wiki, et blog, etc. Quand une personne envoie un mail, le récepteur peut le lire quelques minutes, heures ou jours plus tard.

	Apprentissage autonome Computer-Based Instruction/ Learning / Training (CBI/L/T)	Apprentissage collaboratif / Apprentissage coopératif Computer-Mediated Communication(CMC)⁹⁷
Apprentissage	Surf sur Internet, accès à des	Chat rooms avec ou sans
en ligne	sites contenant des	vidéo
Communication	informations	(IRC; tableau blanc, WEB
Synchrone en temps réel	utiles pour une formation (connaissances ou expériences) en	TV), Audio/vidéoconférence
	ligne (exerciseur web)	(streaming audio et vidéo)
Apprentissage	Téléchargement d'objet Pour	Communication asynchrone
hors ligne	une utilisation locale	par
Communication	LOD (Learning Object	courriel, liste de discussion ou
	Download)	forum via des plates-formes

⁹⁵ Carre Philippe, e-formation/e-learning, enseigner avec le numérique, eduscol.education.fr

⁹⁶ La plate-forme de la contingence technologique, les outils du e-learning et collaboration, mise à jour le 28/01/2008, consulté le 3/02/2014

⁹⁷ Fouilet Fabien ; Dero Moise, le e-learning est-il efficace ? Une analyse de la littérature anglo-saxonne, revue

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Les différentes formes de e-learning. Ce tableau montre les différentes formations, leur déploiement et leur production au niveau des systèmes d'information dans les organisations virtuelles. On peut constater aisément que à chaque apprentissage correspond aux outils d'informations spécifiques.

Le centre national d'enseignement à distance (CNED)⁹⁸ est un établissement public à caractère administratif du ministère de l'éducation nationale, de la jeunesse et de la vie associative, et, du ministère de l'enseignement supérieur et de la recherche. Il a pour mission d'assurer pour le compte de l'Etat, le service public de l'enseignement à distance (extrait du décret 2009-238 du 27 février 2009), et, de former tout au long de la vie tous ceux qui ont un projet de formation quels que soient leur âge et leur situation (enseignement supérieur, formation professionnelle, concours). Créée en 2009, l'Académie en ligne est conçue pour offrir des supports de cours correspondant aux programmes de l'école, du collège et du lycée, dans la plupart des disciplines d'enseignement général.

La formation à distance prend des formes nouvelles, parfois identifiables comme les classes virtuelles réunissant par vidéoconférence assistée des étudiants présents et distants, les Universités Numériques Thématiques⁹⁹ basées sur des ressources en ligne ou les récents Learning Centres¹⁰⁰ pour ne mentionner que quelques-unes d'entre elles, ou parfois cachées comme l'usage souvent très diversifié de modalités de formation en ligne dans des formations réputées présentielles.

Le CNED intègre les technologies de l'information et de la communication dans ses activités d'enseignement et de formation. Des dispositifs techniques et pédagogiques spécifiques permettent des gestions nouvelles du temps et de la distance entre les usagers et les professeurs ainsi que le développement de nouveaux services. Utilisées comme supports d'information, ou comme outils de communication directe ou différée, les technologies de

⁹⁸ Cned, dossier archivé 15 Octobre 2012, consulté le 14 Mai 2014, www.cned.fr

⁹⁹Depover Christian , Wallet Jacques, distances et savoirs, volume 6, numéro2, France.fr

100 Learning centres : bsa.biblio.univ-lille3.fr/blog/2011/08/problematiques-learning-centers/

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l'information et de la communication sont tout à la fois le support d'un travail personnel et le vecteur d'une relation individualisée entre l'apprenant et l'enseignant.

1.3 E-MARKETING

Le e-marketing ou web marketing ou marketing digital (terme déconseillé par l'OQLF, le terme digital étant un anglicisme dans le sens de numérique) ou encore marketing électronique, correspond à l'ensemble des méthodes et des pratiques marketing sur Internet : communication en ligne, optimisation du commerce électronique, création de trafic au travers de tous supports numériques (ordinateur, téléphone mobile, lecteur de podcast, jeux vidéo et affichage dynamique - panneau publicitaire extérieur & télévision en point de vente). Elle possède de nombreux enjeux et ses permettent de développer la relation-client à un niveau jamais atteint auparavant : l'interaction permanente est désormais de mise. Toutefois certains clients y sont réfractaires, considérant ce marketing comme intrusif, où à l'inverse comme dépersonnalisant la relation.

Toutefois, l'utilisation de techniques de déclaration volontaires, tels les profils d'intérêts sont de plus en plus acceptés auprès des usagers et donne le ton des internautes qui fréquentent le site commercial. Le Consortium Arobase⁷ permet une démocratisation des procédés de marketing électronique. Le marketing électronique est utilisé pour l'acquisition des clients pour l'optimisation des processus de vente sur un site et la fidélisation des clients. L'utilisation de moyens modernes (comme les cookies, les trackers, la recherche d'adresses IP) est cependant liée à une clause légale, qui en bref oblige le webmaster à indiquer que conformément aux dispositions de la loi Informatiques et Libertés du 6 janvier 1978 (article 34), les utilisateurs disposent d'un droit d'accès, de rectification, de modification et de suppression des données les concernant. Pour toute question relative aux données personnelles ou pour exercer leurs droits au titre de la loi Informatiques et Libertés, les utilisateurs doivent en outre pouvoir connaître un moyen de contacter le webmaster¹⁰¹.

Par ailleurs, le E-marketing possède aussi des conséquences pour des entreprises : Au vu de l'essor des nouveaux médias, les entreprises sont en train de faire évoluer leur organisation marketing. Ainsi les experts en marketing Internet voient leur périmètre de responsabilités grandir pour englober les enjeux du marketing numérique. Ces derniers doivent apprendre à cibler les consommateurs non plus seulement sur internet, mais sur l'ensemble des médias

101 Est une personne responsable d'un site web, de sa conception à sa maintenance

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numériques. Les responsables de la publicité vont devoir également apprendre à maîtriser ce domaine. À titre d'exemple d'évolution de la consommation média, un adolescent américain passe plus de temps à jouer aux jeux vidéo qu'à regarder la télévision. Pour toucher ces consommateurs en herbe, les entreprises vont donc devoir chercher des moyens d'être présent de façon intelligente dans les jeux vidéo.

Section 2 : Fonctionnement des organisations virtuelles

Différentes appellations se retrouvant dans la littérature pour définir et appréhender des formes d'organisations virtuelles. Le tableau 1, présente les différentes terminologies qu'emploient les auteurs pour décrire des formes réticulés d'acteurs ou d'organisations via les technologies de l'information et de la communication.

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Tableau 2 : les différentes appellations des formes d'organisations virtuelles¹⁰²

Idées principales	Appellations rattachées	Auteurs
La fabrication d'un produit est réalisée par un réseau d'entreprises utilisant les NTIC pour se coordonner et « optimiser » les processus de production (CAO, PAO, automatisation, etc.)	Entreprise virtuelle	Davidow & Malone (1992) ; Ettigoffer (1992) ; Hardwick et al. (1996) ; Bartoli (1996) ; Gebauer (1996) ; Lebrun (1996) ; Favier & Coat (1997) ; Venkatraman (1999)
	Corporation virtuelle	Malone (1992) ; Davidow & Malone (1992) ; Miller, Clemons & Row (1993) ; Byrne (1993) ; Semich J. W. (1994) ; Powell & Gallegos (1998) ; Christie & Levary (1998)
	Industrie virtuelle	Upton & McAfee (1996) ; Hardwick & Bolton (1997)
	Industrie virtuelle	Upton & McAfee (1996) ; Hardwick & Bolton (1997)
	Compagnie virtuelle	Goldman & Nagel (1993) ; Shields (1994) ;
	Usine virtuelle	Kiosur (1996)
Réalisation d'un projet par une équipe (dont les membres peuvent appartenir à plusieurs organisations) et qui utilisent les NTIC (Groupware par exemple) pour réaliser leur travail commun.	Equipe virtuelle	Favier & Coat (1997, 1999) ; Mayère & Monnoyer (1997) ; Perlo & Hills (1998)
Remise en cause du lieu de travail par le travail à distance via les NTIC.	Bureaux virtuels	Berger (1996) ; Davenport & Pearlson (1998)
Commercialisation d'une activité via les NTIC (Internet en particulier : notion de « cybermarché »)	Organisation imaginaire (ou "cyberentreprise")	Hedberg, Gatarski, Baumard (1998)

102 Meissonnier Régis, vers une perspective processuelle du concept d'organisation virtuelle, IAE, Aix-en Provence, WP no 583, série recherche

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Ce tableau nous présente les différentes terminologies qu'emploient les auteurs pour décrire des formes réticulées d'acteurs ou d'organisations via les nouvelles technologies de l'information et de la communication, et que, ces appellations ne sont en fait pas exclusives les unes par rapport aux autres et peuvent au contraire se compléter.

1.1 Fonction virtuelle103

Ici dans ce cas, les frontières physiques et hiérarchiques de la fonction sont désormais inexistantes. Tous les acteurs de l'entreprise sont susceptibles d'être rattachés à cette fonction, on pourrait donc dire que, dans une entreprise chacun a un rôle spécifique, c'est le cas par exemple de celui qui s'occupe des achats, des frais généraux.

1.2 Processus virtuel104

Certains processus de l'entreprise peuvent être complètement virtualités, il s'agit des processus dématérialisés dont les acteurs impliqués sont dispersés dans l'espace et dans le temps, c'est le cas dans une entreprise de la gestion de la relation client entre plusieurs sites d'une même entreprise. Il peut s'agir par exemple d'une entreprise qui fait dans la fabrication des chaussures, fait sa publicité et vend ses produits via internet. C'est le cas par exemple de Kaymu et de Jumia au Cameroun.

Formes d'organisations¹⁰⁵

virtuelles

Exemple

Technologies mises en place pour la supporter

Fonction virtuelle

Achat, communication

Outils collaboratifs, progiciels de gestions intégrés, gestion électronique

des données...

Processus virtuel

Gestion de la relation client

Gestion électronique des données...

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1.3 Projet virtuel

Il s'agit généralement de projets à horizon temporel court, qui impliquent plusieurs acteurs de l'entreprise pour atteindre un objectif précis. Pour être virtuels, ces projets se basent notamment sur l'usage intensif, voir exclusif des outils collaboratifs.

1.4 Travail virtuel

Sur le plan mécanique, (d'une force). Travail que produirait un mobile se déplaçant d'une quantité infiniment petite à un moment donné. Les recherches de M. DUHEM sur les Origines de la statique ont permis d'attribuer à LEONARD¹⁰⁶ le théorème fondamental de la composition des forces, et une notion très nette quoique incomplète du principe du travail virtuel .On pourra donc dire que, grâce au travail virtuel, notamment aux technologies sans fil, plusieurs métiers ont évolué, il s'agit par exemple des agents techniques, de supports de maintenance, et des commerciaux.

Section 3 : Les TIC dans les organisations virtuelles

1.1 INTERNET

Le terme d'origine américaine « Internet » est dérivé du concept d'internetting (en français : « interconnecter des réseaux ») Il résulte de l'évolution du projet ARPANET¹⁰⁷ (initialisé en 1967) visant à relier les sites informatiques des universités et instituts de recherche travaillant pour le ministère de la défense des USA. C'est un Projet qui a été initié au Pentagone pour créer un réseau reliant entre elles toutes les entreprises devant travailler pour l'armée américaine. Et, ce réseau a vu le jour pour créer Internet. Dont la première utilisation documentée remonte à octobre 1972 par Robert. KHAN au cours de la première International Conference on Computer Communications (ICCC) à Washington. Ainsi, plusieurs auteurs ont observé ce phénomène et il va de chaque auteur pour en donner ses

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idées, Selon Bill Gates¹⁰⁸, « internet entrainera de nombreux changements dans la société parce que c'est potentiellement un moyen extrêmement efficace de mettre en contact un acheteur et un vendeur ».

Pour Ragner NILSSON¹⁰⁹, internet ébranle ce qui est la nature même du commerce du détail : vendre au grand public, avec internet il faut être en mesure de satisfaire chaque client. « Au cours des années 1960, l'Advanced Research Projects Agency (A.R.P.A.), l'agence de recherche du ministère américain de la Défense, avait piloté et financé le développement d'un réseau de communications, Arpanet, reliant les ordinateurs des divers laboratoires universitaires travaillant sous contrats militaires. Cette initiative motiva l'intérêt de nombreux chercheurs et suscita un flot d'innovations. Dès 1967, quelques liaisons fonctionnaient, transmettant bientôt des courriers électroniques ou e-mails. En 1974, Robert KAHN et VINTON Cerf conçoivent le protocole T.C.P. /I.P. (Transmission Control Protocol/Internet Protocol), qui facilite ces échanges. En 1983, le réseau Arpanet adopte officiellement la norme T.C.P. /I.P. : c'est le démarrage d'Internet, avec à l'époque environ un millier de postes utilisateurs. En 1986, la National Science Foundation lance le NSF Net, donnant une couleur plus civile au réseau informatique des universités.

En 1990, la partie civile du réseau Arpanet achève de se fondre dans Internet, tandis qu'au Centre européen de recherche nucléaire (C.E.R.N.) en Suisse, Tim BERNES -Lee crée le World Wide Web, une application conviviale de consultation à distance de pages d'informations multimédias, qui permet à Internet de s'ouvrir à un large public. Le réseau de réseaux qu'est Internet prend alors, à la fin du xx^e siècle, une place prépondérante dans la vie quotidienne grâce à la richesse des services offerts : courriers électroniques, forums de discussion, commerce électronique, consultations d'informations... »110

C'est ainsi que, Le début des années 1990 marque alors un tournant important avec la naissance de l'aspect le plus connu d'internet aujourd'hui : le web Un ensemble de pages en html, mélangeant du texte, des liens, des images, adressables via une URL et accessibles via le protocole http. C'est en 1992 que, l'internet society (ISOC) voit le jour avec pour objectif de promouvoir et de coordonner les développements sur internet.

109 Ragner Nilsson Pdg, de Karstads (l'un des plus grands magasins en Allemagne spécialisé dans la vente par correspondance en Allemagne

110 Mounier-Kuhn Pierre, historien au CNRS et à l'université de Paris-Sorbonne, développement du réseau internet, 1983

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Le nouveau Littré définie le web comme est un système reposant sur l'utilisation de l'hypertexte et permettant d'accéder aux ressources du réseau internet. Ainsi, il s'appuie sur le protocole de transfert de données http, ainsi que sur html (hyper text markup language), un langage de description des informations. HTTP décrit l'affichage sur l'écran de l'utilisateur des documents mis en forme à partir de commandes simples. Html s'appuie sur la notion d'hypertexte, c'est-à-dire que les documents sont parcourus dans l'ordre choisi par l'utilisateur à l'aide de sa souris.

Dans un hypertexte, chaque document appelé page web ou encore page html, est un fichier repéré par son url¹¹¹, un lien spécifique improprement dénommé adresse http. Pour s'adapter automatiquement à la diversité des modes d'affichage de pages Web, html, parti d'une description rigide du contenu d'une page, a suivi l'évolution des langages de description générique comme XML (extensible markup language). La nouvelle version du langage, HTML (x pour extensible), respecte la syntaxe promue par XML.¹¹²

Il convient donc de remarquer qu'à l'intérieur d'un document Web, certains objets contiennent des liens vers d'autres documents que l'utilisateur peut activer à loisir. Cliquer sur un lien provoque le chargement du document associé dans la machine de l'utilisateur. Les liens sont affichés de façon spéciale pour attirer son attention : par exemple, si l'objet est un texte, les mots du lien sont souvent soulignés et de couleur bleue. Aux abords de la zone où se situe le lien, le curseur de la souris change de forme. Les pages Web contiennent aussi bien du texte que des images, des sons ou des fichiers vidéo ; le Web est donc un outil multimédia. Un lien peut pointer vers des pages stockées sur d'autres ordinateurs. Le passage d'une page située sur un ordinateur aux États-Unis à une autre hébergée en Australie peut se faire rapidement. L'utilisateur « surfe » sur le réseau et voyage virtuellement à travers le monde. Les logiciels d'accès au Web, baptisés navigateurs (Netscape, Internet Explorer, Mozilla...), intègrent aujourd'hui d'autres applications comme la messagerie électronique ou le transfert de fichiers. Les dernières versions conservent dans des mémoires cachés les dernières pages visitées et peuvent ainsi les réafficher sans avoir à les recharger depuis le site source.

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Donc, un serveur web (on parle également de site web) est une machine capable d'envoyer simultanément plusieurs pages html aux utilisateurs connectés. Chaque transfert est supporté par une connexion TCP. Le serveur envoie par défaut une première page appelée page d'accueil (ou home page). Certaines pages web sont créées spécialement en réponse à la requête d'un utilisateur. Elles possèdent alors une forme et un contenu variables, adaptés à ses besoins.

Le serveur filtre les utilisateurs qui se connectent et conserve une trace de toutes les connexions. Les cookies sont des informations engendrées par le serveur dès qu'un client visite le site. Ils sont stockés sur les machines des utilisateurs, le plus souvent à leur insu, et sont exploités par le serveur lors des connexions suivantes. Dès lors, les moteurs de recherche (Google, Yahoo !, AltaVista...) sont des serveurs spécialisés dans la recherche d'informations sur le Web. Leurs banques de données textuelles sont alimentées en permanence par des programmes automatiques d'indexation qui regroupent par thèmes les informations recueillies.

1.2 INTRANET

H. SIMON¹¹³, désigne l'intranet comme des réseaux privés utilisant les technologies d'Internet (liens de type hypertexte, moteurs de recherche, logiciel de navigation). Tout est partagé par les membres du groupe quel que soit le lieu où ils se trouvent. Jean Eric PELET et Stéphane MENET¹¹⁴ d'y ajouter « L'Intranet est un réseau d'entreprise (privé) qui utilise les technologies de l'Internet (public) et notamment le Word Wide Web ». Ses caractéristiques sont les suivantes : elle augmente les compétences de travail, elle permet aux entreprises de travailler ensemble grâce à internet. Cependant, ses outils de travail sont précis et on peut les catégoriser comme suit :

? Les outils de communication : c'est le type asynchrone : pas un temps réel: forum, e-mail, type synchrone : temps réel audioconférence, visioconférence chat

? les outils de partage d'information: gestion documentaire (GED), les bases des données, application datawarehousing, datamining, agenda partagé.

¹¹³Simon H, La révolution des NTIC, management des systèmes AFAQ no 28,2001

114 Pelet Jean Eric ; Menet Stéphane, l'intranet dans une entreprise ? Pourquoi comment..., jepelet.free.fr/studies/mst/travaux/.../rapport-intranet.

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? les outils Workflow : la gestion des flux, transaction et processus: datamining, Connexion avec les ERP¹¹⁵, MRP¹¹⁶. L'intranet possède d'énormes avantages en ce qui concerne le travail des employés, il aide les employés à trouver et à visualiser rapidement des documents électroniques et des applications pertinentes dans leurs domaines de compétences via une interface plus légère et plus intuitive ( navigateur web, applet java, AIR¹¹⁷, RIA)¹¹⁸, les utilisateurs peuvent accéder aux données de n'importe quelle base de données qu'une organisation veut rendre disponible, n'importe quand, de n'importe où, augmentant par là même l'efficacité des employés dans leur travail.

En communication, L'intranet est un puissant moyen de communication à l'intérieur d'une organisation, verticalement et horizontalement, au niveau du Publipostage Web, l'utilisation d'intranet permet aux informations d'être publiées par des liens au-delà du simple hypertexte. Enfin en organisation et business, l'intranet est aussi utilisé comme une plateforme pour développer et déployer des applications de support aux transactions informatiques utilisées à des fins financières et décisionnelles, par-delà l'entreprise interconnectée par différents serveurs informatiques identifies :

Serveur(s) de messagerie (pour l'échange de courriers électroniques ou la messagerie instantanée)

Serveur(s) d'authentification (pour l'identification des utilisateurs et le stockage des annuaires)

Serveur(s) et logiciel client de supervision réseau/systèmes (le protocole SNMP¹²¹ est généralement utilisé pour obtenir des informations sur le statut des différents composants du réseau)

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Ce schéma nous présente un intranet et un extranet, avec le web. Les ordinateurs connectés par un circuit interne qui sert aussi d'externe. On pourra donc dire que l'intranet est un réseau informatique interne qui fournit un accès sécurisé et contrôlable aux informations, compatible avec le web, et des bases de données aux ressources d'une organisation grâce aux nouvelles technologies de l'information et de la communication qu'est interne.

1.3 L'EXTRANET

J.F DORTIER¹²⁴ désigne l'extranet comme « un site Internet dont quelques-unes des pages ou toutes les rubriques sont accessibles par un mot de passe. Un extranet est une extension du système d'information de l'entreprise à des partenaires situés au-delà du réseau. L'accès à l'extranet se fait via Internet, par une connexion sécurisée avec mot de passe dans la mesure où cela offre un accès au système d'information à des personnes situées en dehors de l'entreprise ». L'extranet est donc en général un site à accès sécurisé qui permet à l'entreprise de n'autoriser la consultation d'informations confidentielles qu'à certains intervenants externes comme à ses fournisseurs, ses clients, aux cadres situés à l'extérieur de l'entreprise, aux commerciaux. Ce système permet par exemple : une mise à disposition d'informations sur l'entreprise, un accès, pour les clients, à la gestion des stocks et accès au suivi des marchandises en temps réel (Possibilité de savoir quelles marchandises sont disponibles), à un suivi des facturations, un accès aux documentations techniques, légales,

122 Switches ce sont des équipements qui relient plusieurs segments de câbles ou de fibres dans un réseau informatique et de télécommunication et qui permet de créer des circuits virtuels.

¹²⁴Dortier J.F, La communication appliquée aux organisations et à la formation p 47

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douanières, échanges de données entre collaborateurs, sans oublier une mise à disposition d'un annuaire du personnel, des visioconférences et enfin messagerie électronique interne à l'extranet. Enfin de limiter la consultation des informations confidentielles aux clients, distributeurs ou abonnés. Elle élargit l'accès au réseau Intranet à un public extérieur à l'entreprise, public restreint et sélectionné (clients, fournisseurs). Ses avantages sont :

Accès par Internet, c'est-à-dire de n'importe quel poste connecté au Web : ordinateur, PDA¹²⁵, Pocket PC...

Facilité du partage de l'information, fait gagner en efficacité, réduit le courrier et commandes papier, les commandes téléphoniques, et élimine donc le risque d'erreurs de ressaisie des formulaires.

Choix des destinataires par l'entreprise et sécurité d'échange des informations. L'accès par Internet n'impose aucun logiciel spécifique à installer chez les partenaires

1.4 GROUPEWARE

L'A.F.C.E.T¹²⁶ : définit le groupware comme : « l'ensemble des techniques et méthodes qui contribuent à la réalisation d'un objet commun à plusieurs acteurs séparés ou réunis par le temps ou l'espace à l'aide de tout dispositif interactif faisant appel à l'informatique aux télécommunication et aux méthodes de conduite de groupe ».

Selon Jean-Claude COURBON, le « groupware est l'ensemble des technologies et des méthodes de travail associées qui, par l'intermédiaire de la communication électronique, permettent le partage de l'information sur un support numérique à un groupe engagé dans un travail collaboratif et/ou coopératif »¹²⁷. Ainsi pensent PETER et Trudy Johnson-LENZ,¹²⁸ le « groupware est l'ensemble des processus et procédures d'un groupe de travail devant atteindre un objectif particulier plus les logiciels conçus pour faciliter ce travail de groupe ». Cependant, il serait important de noter selon J. LEGRAND « l'univers du groupware ne peut être réellement efficace que s'il concerne des échanges qui nécessitent qu'un faible niveau

125 Personal Digital Assistant, littéralement assistant numérique personnel, aussi appelé organiseur est un ordinateur de poche composé d'un processeur, de mémoire vive, d'un écran tactile et de fonctionnalités réseau dans un boîtier compact d'extrêmement petite taille. www.commentcamarche.net

127 Courbon Jean Claude, groupeware et internet, vers le partage des connaissances 2éme Edition, Dunod, 365p 1999

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d'interactivité. Dans une vision pessimiste, on peut dire que le groupware ne se développe pas parce qu'il empêche la reproduction des comportements sociaux. Dans cette perspective, les éditeurs de logiciels souffrent de la faiblesse des outils d'analyse de l'interactivité. »129 Dès lors le groupeware présente des avantages et des inconvénients liés à son utilité de savoir :

Nous pourrons donc penser d'après ces divers point de vue, des avantages et des inconvénients dire que : aujourd'hui, le groupeware est un outil de la communication qui planifie le travail en commun, et un support incontournable qui permet d'améliorer la productivité de chaque individu et des participants sur la rapidité et la qualité des travaux.

129 Legrand J, gestion d'entreprises et organisation de systèmes d'information, STS informatique de gestion, 2ème année

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CHAPITRE 2 : LES TRANSFORMATIONS GENEREES PAR LES ORGANISATIONS VIRTUELLES ET LES FORMES DE TRAVAIL

L'ensemble d'information symbolique (en quantité et en qualité) dans le travail s'est accrue et touche toutes les fonctions du travail dans un environnement précis. Le travail s'est ainsi densifié avec une quantité d'informations plus grande à gérer, et intensifié avec l'accélération du rythme et des séquences de travail : rapidité des communications, immédiateté de la réponse et réactivité de la personne. Le réflexe remplace la réflexion (pourtant dimension fondamentale de l'activité des employés) et la simultanéité (ou la multi-activité) devient une conduite prégnante de l'activité médiatisée. Cette multi-activité se révèle à la fois nécessaire et épuisante, tant l'employé est engagé dans diverses tâches concurrentes et concourantes pour avancer dans le travail. Elle nécessite aussi des compétences spécifiques, dites de « dispersion ». Il est question dans ce chapitre de ressortir les transformations qu'ont engendrées les organisations et la naissance des formes de travail dans ces organisations.

Section 1 : L'émergence des nouvelles formes de travail

1.1 Le télétravail

Le télétravail est devenu dans les sociétés occidentales un phénomène économique et social de masse, qui « demeure mal connu et mal compris »¹³⁰, malgré la surabondance médiatique des années quatre-vingt-dix. Trop souvent confondu avec les télés services. Le télétravail est englobé avec eux dans l'utopie de la communication et des TIC « flexible. Cette flexibilité spatio-temporelle croissante du travail et de la production participe au brouillage des catégories structurantes de la territorialité et de la sociabilité, à diverses échelles de temps et d'espace : ville et campagne, centre et banlieue, domicile et lieu de travail. Pour cette raison, le télétravail s'impose clandestinement à la société. Ainsi déclare Guigou : « Aujourd'hui, l'attractivité et la compétitivité des régions passent nécessairement par le développement de l'usage des NTIC." »¹³¹ Chaque région souhaiterait se développer à travers l'usage des technologies de l'information et de la communication, ce qui revient au fait que la concurrence devient rude dans la mesure où le développement un élément

¹³⁰Moriset Bruno, le territoire et les territorialités face aux nouvelles flexibilités spatio-temporelles du travail et de la production, revue Européenne de géographie, 2004

131 Guigou, Télétravail et télé activités, outils de valorisation du territoire, Dakar 1998

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indispensable. L'espace étant une des "médiations", comme écrit Bourdieu¹³², où s'expriment les distances sociales, la disparition des distances géographiques serait un des processus fondamentaux par lesquels les usages des TIC sont appelés à régler les problèmes de ségrégation de nos sociétés.

Au moment présent, nous tendons vers la fin d'une forme ancienne de travail un peu plus rigide et l'on assiste aujourd'hui au développement d'une nouvelle forme de télétravail, que l'on pourrait donc simplifier et catégoriser en trois groupes.

Les travailleurs nomades sont de plusieurs catégories notamment : Les ingénieurs, les commerciaux, les vendeurs, les techniciens d'intervention, les consultants ou experts internes à l'entreprise dont une partie de leur activité se fait chez leurs clients. Les salariés se déplaçant dans les différents sites de leur organisation. Les salariés de l'entreprise (cadres notamment) effectuant de fréquents déplacements partout dans le monde. Les avantages du travail nomade¹³³ : Accéder à l'information et la traiter en temps réel à distance dans le respect des règles de sécurité. Etre plus disponible auprès des clients, autonome dans l'organisation de son travail, diminuer les déplacements au siège de son entité et enfin concilier vie professionnelle et vie familiale. Quelques remarques ont été établies à savoir que, le travail nomade ne désigne pas une pratique totalement nouvelle mais les NTIC (Nouvelles Technologies de l'Information et de la Communication) l'ont considérablement fait évoluer. Le développement des ordinateurs portables, des téléphones mobiles, de la messagerie électronique, des Intranets d'entreprise, la possibilité d'accès à distance au système d'information de l'entreprise avec des débits de transmission élevés ont entre autre facilité le développement du travail nomade.

Pour ce qui est du travail à domicile, on entend généralement « le mode de travail des travailleurs autonomes, des employés qui reçoivent une charge de travail `'à la pièce» (couturières par exemple) ou encore le mode de travail des vendeurs installés à domicile

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(télémarketing). Ces dernières situations font davantage référence au travail à domicile qu'au télétravail salarié »¹³⁴.

Le travail sédentaire alterné ou travail pendulaire : Il s'agit d'un salarié travaillant quelques jours par semaine au sein de son entreprise et le reste du temps à l'extérieur, selon un rythme généralement déterminé par avance et défini par contrat. Le contact physique avec l'employeur et les collègues de l'entreprise est ainsi assuré, tout en privilégiant une certaine liberté dans l'exécution du travail. L'Institut de l'audiovisuel et des télécommunications en Europe (IDATE), proposait au début des années 1980, une définition large du télétravail « travail réalisé par une entité (personne ou groupe) délocalisée, c'est-à-dire séparée de son établissement, et dont l'activité nécessite l'utilisation intensive de moyens de télécommunications ». S'ajoute à cette définition celle de Thierry BRETON¹³⁶ en collaboration avec le cabinet juridique Service Lamy dans "le télétravail en France", que Le télétravail est une modalité d'organisation et/ou d'exécution d'un travail exercé à titre habituel, par une personne physique, dans les conditions cumulatives suivantes : d'une part, ce travail s'effectue à distance, c'est à dire hors des abords immédiats de l'endroit où le résultat de ce travail est attendu, en dehors de toute possibilité physique pour le donneur d'ordre de surveiller l'exécution de la prestation par le télétravailleur, d'autre part, ce travail s'effectue au moyen de l'outil informatique et/ou des outils de télécommunication; il implique nécessairement la transmission au moyen d'une ou de plusieurs techniques télécommunications au sens de l'article L32¹³⁷ du code des Postes et Télécommunications, y compris au moyen de systèmes informatiques de communication à distance.

134 Tremblay Diane-Gabrielle ; Chevrier Catherine ; Loreto Martine Di, Le télétravail à domicile Meilleure conciliation emploi-famille ou source d'envahissement de la vie privée ? , Revue Interventions économiques [En ligne], 34 | 2006, mis en ligne le 01 juillet 2006, consulté le 17 juillet 2014. http://interventionseconomiques.revues.org/689

135 Turbe Suetens Nicole ; Mazenod Xavier, petit manuel du télétravailleur, Juillet, 2006

136 Dirigeant d'entreprise, administrateur de sociétés et homme politique français. Président-directeur général de Thomson (1997-2002) puis de France Télécom (2002-2005), il a été ministre français de l'économie, des Finances et de l'Industrie entre le 25 février 2005 et le 15 mai 2007, puis professeur à Harvard (2007-2008).

137 Article L32 Modifié par Ordonnance n°2011-1012 du 24 août 2011 - art. 1, modifié par ordonnance n°20111012 du 24 août 2011 - art. 2 (1- communication électronique 2- réseau de communication électronique 3-réseau ouvert au public 4- réseau indépendant

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1.2 Le travail collaboratif

En effet, depuis quelques années les entreprises mettent en place des modes de collaboration telles que les visioconférences¹³⁸ et les conférences web¹³⁹, les communications visuelles et sonores à distance¹⁴⁰ entre personne. Le travail collaboratif se définit comme « l'utilisation de ressources informatiques, dans le contexte d'un projet réalisé par les membres d'un groupe de travail reliés en réseau »¹⁴¹ selon (Office Québécois de la langue française). Ainsi, des personnes dispersées peuvent travailler selon la disposition et la distance du travail.

En premier lieu, des personnes peuvent travailler à distance sans obstacles géographiques par le recours à l'externalisation des activités et des fonctions des entreprises, ce qui donne un rapprochement continu entre entreprises et ses clients.

En deuxième lieu, le travail collaboratif permet une réduction du nombre de voyages des administrateurs en remplaçant les rencontres en face à face par les réunions en visioconférence dont les participants sont les collaborateurs, les managers, les fournisseurs et les clients.

Ainsi, le travail collaboratif a quatre dimensions à savoir : les communications de base, le travail partagé, l'accès au savoir et à la gestion des taches. (work-flow). Le travail collaboratif, a également permis la dématérialisation des fichiers et des données et l'utilisation des solutions de partage des connaissances en ligne et en temps réels constituent une valeur ajoutée importante. En plus le travail collaboratif virtuel peut développer l'autonomie des équipes d'une façon individuelle ou collective puisque les collaborateurs dans ces types d'équipes qui travaillent à distance ont une marge de manoeuvre élargie par les technologies, les supports et les solutions utilisées.

138 Visioconférence est la combinaison de deux techniques : la visiophonie ou vidéotéléphonie, permettant de voir et dialoguer avec son interlocuteur, c'est aussi la conférence multipoints ou conférence à plusieurs, permettant d'effectuer une réunion avec plus de deux terminaux, lintern@ute.com

139 La conférence en ligne est une application internet qui offre la possibilité d'organiser des conférences, des réunions de travail ou des formations virtuelles avec des personnes distantes. C'est un outil de collaboration synchrone (tous les participants voient et entendent la même chose au même moment)

141 Silva François ; Ben Ali Anis, émergence du travail collaboratiÇ nouvelles formes d'organisations du travail, éd, mangement prospectives, revue-management-et-avenir- no1, 2010, p 340

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En même temps que la situation est mure pour que les organisations mettent en place effectivement ce type de travail. Grace aux progrès technologiques et au réseau d'information, le lieu de travail virtuel est désormais devenu possible. « Rien de mieux en effet pour répondre au besoin de réaction et d'adaptation à un environnement complexe et évolutif qu'une structure virtuelle » Stephen Robbins et Al. De plus en plus, les organisations favorisent le travail collaboratif, qui est devenu une nécessite d'utiliser les technologies de l'information et de la communication (TIC). Ses principaux outils sont : le courriel¹⁴², le clavardage¹⁴³, la vidéoconférence, les portails¹⁴⁴, l'intranet, les Wikis¹⁴⁵ et les forums¹⁴⁶. Cependant, l'organisation tire du travail collaboratif une multitude d'avantages.

Le travail collaboratif permet de réduire les coûts en diminuant les transports ou le temps de prise de décision en recourant à des réunions en ligne. Il nous fait gagner en temps et nous permet d'éviter de reconstituer des documents déjà existants ou de recréer des procédures.

Il nous permet améliorer l'autonomie des équipes en dotant tous les acteurs d'un outil de coordination et de partage de leurs connaissances assurant une collaboration efficace et productive.

« Capitaliser les connaissances et les expertises de l'entreprise, l'accès immédiat et simultané aux informations essentielles, la possibilité de les acquérir, de les enrichir, de les diffuser et de les stocker librement permet à chacun de participer de manière active à la constitution du savoir des équipes et de l'entreprise ainsi qu'à la valorisation de leur savoir-faire et de la mémoire collective.

Toutefois, il favorise le travail collaboratif améliore les relations entre les individus. Il favorise le partage, l'acquisition de connaissance, l'innovation et la créativité des membres de l'organisation et une meilleure confiance envers ses coéquipiers »¹⁴⁷.

142 Service de transmission de messages écrits et de documents envoyés électroniquement via un réseau informatique dans la boîte aux lettres électronique

143 C'est une sorte de dialogue en ligne ou la messagerie est instantanée permettant l'échange des messages textuels et des fichiers entre plusieurs ordinateurs connecté au même réseau informatique

144 Site web qui ouvre une porte commune à un large éventail à des ressources et des services.

145 Site web dynamique dont tout visiteur peut modifier les pages à volonté

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De l'autre côté, la venue du travail collaboratif dans une organisation entraîne aussi des inconvénients à l'entreprise elle-même, mais aussi à ceux qui la composent. Soit les employés qui ont à travailler en collaboration. Ces inconvénients : sont l'augmentation de la compétition envers eux-mêmes, le manque d'accompagnement dans leurs projets et la diminution du nombre de décisions prises pour chacun. De plus, le déséquilibre entre la vie privée et professionnelle des employés est un inconvénient majeur pour les membres d'une organisation qui utilise le travail collaboratif.

Section 2 : Les stratégies des organisations virtuelles face aux TIC

1.1 Les procédés

L'équilibre et l'assurance d'une organisation est devenue suivant les nouveaux critères depuis la révolution des informations et les communications qui ont transportées avec elles des modifications, des changements et même des mutations nouvelles comme le cas de la division de l'économie matérielle en économie immatérielle. Ce qui est apparaît comme de modalités nouvelles telles que, le cas de l'environnement externe et l'adaptation avec les variations nouvelles.

Ainsi, la chose ayant le plus grand intérêt dans les technologies de l'information et de la communication c'est son utilisation pour sortir d'une période d'instabilité et de déficit financier à cause de sa qualité meilleure et sa participation dans la réalisation souple et l'avantage dans la concurrence. Ceci pourrait être l'une des raisons qui explique que, les Tic soient comme un procédé, dans la compétition pour la pérennité : principalement dans la mondialisation si elle n'est pas compétitive elles risquent de disparaître définitivement.

PETER DRUCKER disait que l'entreprise de demain se constitue et s'organise grâce aux informations, et celui qui définit la concurrence entre les entreprises pour avoir des meilleures informations et précises. A partir de cette pensée, nous relevons trois idées principales, notamment celles qui ont une action et modifient l'activité dans les TIC. D'abord, l'utilisation des technologies dans une organisation virtuelle peuvent sauver certains espaces qui sont consacrés de façon exclusive à l'échec. Ensuite, ces organisations de par leurs technologies permettent de répondre aux exigences et besoins des différents clients faute de

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quoi, elles disparaîtront. Enfin, les TIC restent le meilleur moyen qui peut aider à se caractériser des autres concurrents puissants dans ces nouvelles organisations.

1.2 Les différentes stratégies

Chaque organisation a sa définition à soi de stratégie qui lui parait la plus appropriée. À cet égard, On identifie deux stratégies possibles:

La stratégie d'attente : de cette stratégie découle des dirigeants qualifiées de pessimistes, qui sont peu réceptifs aux changements que peuvent apporter les technologies de l'information et de la communication et ne croient pas à leur nécessité ou du moins pas pour le moment. Par rapport à Van LIEFLAND soutient l'idée « qu'en général les gens qui ne sont pas attirés par le changement y viennent plus tard ne serait-ce que par le désir de faire partie de la communauté même s'ils ne sont pas intéressés par la maîtrise technologique »¹⁴⁸. Les arguments qu'utilisent les dirigeants qui freinent ce déploiement, sont tout à fait légitimes. Et considérée comme stratégie de prudence, les dirigeants d'entreprise s'engagent dans les changements tout en restant raisonnable.

La stratégie offensive : Elle est une stratégie d'engagement, de promesse et de contrat, qui parait la plus approprié et la plus adéquate pour toute entreprise qui veut jouer un rôle moteur et conforter son image. En effet, l'introduction des TIC dans l'organisation va permettre d'améliorer la productivité (bien qu'elle ne soit pas évidente, généralement on parle de productivité organisationnelle). La qualité des prestations et des apports, ce qui valorise leur image sur le marché. Une telle stratégie va leur permettre également aux dirigeants de s'intégrer dans l'univers des TIC et de faire face à la globalisation.

C'est le cas par exemple de l'entreprise Abil¹⁴⁹, il y a 03 ans était une petite entreprise de plasturgie, à l'heure actuelle, elle fabrique des systèmes de transmission d'index de compteurs de gaz, qui fonctionnent de manière autonome et transmettent les informations

148 Peyrat O , Systèmes d'information et systèmes de management de la qualité

149 Entreprise de plasturgie remarquable par des fabiques des systemes de transmission d'inde, http://www..abil-sarga.com/

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par SMS via un système GSM vers un serveur central. Ses nouveaux propriétaires ont totalement transformé le métier de l'entreprise grâce aux TIC. Ils répondent clairement à un besoin ; déjà des distributeurs d'eau ont demandé la mise à l'étude d'une version d'un produit adaptée à leur métier. Et les associés envisagent de faire prendre un nouveau tournant à leur entreprise, en utilisant une fois de plus les TIC pour proposer non seulement les compteurs mais aussi une plateforme internet pour permettre la mise à disposition des données.

Pareillement, nous pensons qu'une telle stratégie offensive permet aux clients de l'entreprise de surmonter le passage vers une propagation et une expansion dans le monde entier. Selon Serge PROULX¹⁵⁰ : l'heure est venue de reconsidérer le domaine d'étude des usages des TIC en le croisant à des traditions déjà existantes afin de porter un regard neuf sur l'usage des TIC tel que l'innovation.

Section3 : la gestion des connaissances dans les organisations virtuelles

La gestion et le partage des connaissances sont des projets importants qui préoccupent notamment l'esprit des chefs et les dirigeants d'entreprise. D'où on pourra parler de gestion des connaissances (knowledge management) cette notion `K.M' apparait alors pour la première fois dans des journaux `Harvard Business Review' en 1989. Selon l'encyclopédie libre Wikipédia, elle est l'ensemble des initiatives, des méthodes et des techniques permettant de percevoir, d'identifier, d'analyser, d'organiser, de mémoriser, et de partager des connaissances entre les membres des organisations, en particulier les savoirs créés par l'entreprise elle-même (par exemple marketing, recherche et développement) ou acquis de l'extérieur (par exemple intelligence économique) en vue d'atteindre l'objectif fixé. Ainsi, pour les anglo-saxons, le knowledge management pourrait se définir comme la création d'une valeur ajoutée à partir de la mobilisation des actifs immatériels. C'est peut-être dans ce sens qu'affirment Peter DRUCKER et Charles SAVAGE, « c'est une méthode managériale pour la connaissance »¹⁵¹.

1.1 Les approches du knowledge management

Selon René-Charles TISSEYRE, le knowledge management est « Une démarche qui consiste à traduire et implémenter des informations non structurées en solutions technologiques

150 Philippe Breton, Serge Proulx, l'explosion de la communication, coll. grands repères, la découverte, p 265

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notamment basées sur l'intranet, l'extranet et l'internet »¹⁵². Il distingue les approches suivantes :

? l'approche top down, ou approche descendante dont les caractéristiques sont : toute l'entreprise est concerné (vision stratégique issue de la direction générale), d'où la culture de l'entreprise joue un rôle important dans son adoption, et d'où les engagements doivent être à tous niveaux. Ainsi, on pourra résumer ces approches et ses tâches sur des schémas comme suit :

Ce schéma nous emmène à comprendre les différentes étapes de la communication à travers les nouvelles méthodes implantées et à partir des solutions technologiques de la gestion des connaissances dans les organisations virtuelles.

? approche bottom up ou encore approche ascendante, avec pour caractéristiques sont : un projet est détecté, un sponsor et un chef de projet est désigné, les résultats sont suivis par la direction générale et enfin, le projet est déployé à l'ensemble de l'organisation.

1.2 Les outils du knowlegde management

Les outils du knowledge management sont des outils qui permettent de gérer l'ensemble des connaissances des acteurs dans l'organisation, dans le but d'avoir une meilleure exploitation, ils peuvent être classés en trois catégories : Outils qui gèrent la connaissance explicite. Il s'agit des plateformes qui permettent le classement dans des répertoires structurés. Parmi ces outils on peut citer:

152 Tisseyre Charles, Théorie et pratique de la gestion des connaissances, fiche de lecture, hermès sciences publications, 1999

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Outils qui gèrent la connaissance tacite¹⁵³. Il s'agit des supports dédiés à la gestion des interactions entre individus. Ces plateformes cherchent à identifier les sources de

connaissance pour faciliter sa mobilisation. Parmi ces plateformes on peut citer:

Les outils nommés plateforme intégrées de knowledge management qui regroupent les deux aspects précédents. Il s'agit des logiciels qui s'occupent à la fois de la gestion de contenu, de la collaboration et de la gestion des processus.

Ce schéma apporte une lisibilité sur la vue de l'organisation par la gestion des connaissances

? approche combinée ses caractéristiques sont : une sensibilisation est effectué auprès de la direction générale et de l'ensemble de l'organisation, un chantier de mise en adéquation de la culture de l'organisation est lancé, un projet pilote pour une branche de l'organisation est identifié, un sponsor et un chef de projet sont désignés, le projet est suivi par la direction générale qui publie régulièrement l'état d'avancement et les résultats, et enfin, à l'aboutissement de la phase de sensibilisation de l'organisation et du projet pilote, un déploiement global est lancé.

Conclusion de la première partie

Les technologies de l'information et de la communication apparaissent, la répartition des missions aussi prend une place plus importante, c'est-à-dire la déconcentration et la

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décentralisation, hors frontières de l'organisation. Elles contribuent à l'amélioration de la performance des ressources humaines, des technologies de l'organisation et l'efficacité des ressources humaines dans ses prestations aux structures nouvelles. Ainsi, L'utilisation des TIC et les transformations du travail accompagnent leur diffusion et entraîne le plus souvent une augmentation des compétences requises, mais l'identification et la reconnaissance de ces compétences ne va pas toujours de soi.

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CHAPITRE 3 : L'ACADEMIE INTERNET DE L'UNIVERSITE DE DOUALA

« L'utilisation des nouvelles technologies d'information est une condition essentielle du succès. Mais les appliquer à des structures dépassées, c'est courir droit au désastre. »154

Dans ce chapitre, il est question pour nous, de vous présenter l'Académie Internet de l'Université de Douala comme organisation virtuelle afin de nous permettre d'atteindre notre objet d'étude de manière empirique. L'objectif de ce travail est de présenter la spécificité des interactions observables à travers les formules virtuelles, ensuite, suivie d'une analyse des contingences technologiques liées à l'environnement technologique incertain du Cameroun, afin de démontrer les enjeux actuels de l'implantation des nouvelles formes d'organisations dans un environnement technologique incertain. Dès lors, nous nous sommes penchés sur l'Académie Internet de l'Université de Douala comme organisation virtuelle reconnu dans le monde entier faisant dans l'E-learning.

Section 1 : Présentation générale de l'Académie Internet de l'Université de Douala

1.1 Historique de l'Académie Internet de l'Université de Douala

En 2002, l'université de Douala a monté l'académie internet, qui fasse l'enseignement à distance, notamment en utilisant les programmes à distance Cisco¹⁵⁵. Au départ les premiers équipements ont été donnés par le PUND¹⁵⁶, qui a aidé l'université de Douala en équipements à monter ce programme de formation. en 2004, il y a eu quelques soucis et un nouveau programme a été pensé, il fallait créer d'autres possibilités pour l'académie internet, pour qu'il ne fonctionne pas seulement sur le seul programme sisco.il fallait donc ouvrir largement pour développer l'enseignement à distance, un partenariat a été signé en 2005 avec

l'université virtuelle africaine (UVA), qui déve loppait un programme d'enseignement à
distance sur l'ensemble du continent. Le programme s'appelait « le virtuel au service de

154 Gareth Morgan, l'utilisation des nouvelles technologies d'information est une condition essentielle du succès. Mais les appliquer à des structures dépassées, c'est courir droit au désastre barometredegestionstratégique/accueil/sources/Gareth Morgan

155 Est une entreprise informatique américaine qui vendait à l'origine, uniquement du matériel réseau, depuis 2009 elle s'est diversifiée en particulier en vendant aussi des serveurs. http://fr.wikipedia.org/wiki/Cisco

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l'Afrique francophone ». Le Cameroun a donc développé lui aussi un programme sous l'appellation de « l'ADIC¹⁵⁷ » ce fut un programme de financement canadien essentiellement destiné pour les pays de l'Afrique de l'Ouest. Et, en retour le programme a été intercepté par l'université de Douala, pour la participation du Cameroun à ce programme, et dès cet instant, en 2005, l'université de Douala à monter un programme de Bachelor Canadien, un programme de Bac+4 en informatique.

Ce programme concernait l'ensemble de l'Afrique francophone, d'où l'université de Douala a été partenaire. L'université de Douala a donc expérimenté l'enseignement à distance, et les étudiants nouvellement bachelier ont été recrutés dans le cadre du programme. Trente(30) étudiants à titre expérimental, et ces étudiants ont suivi le programme scrupuleusement, ont fait les mêmes examens qu'au Canada, ils ont fait leur examen sur table, 16 parmi les trente ont eu leur diplôme Canadien, suivie d'une cérémonie des remises des diplômes. Les mêmes examens se sont déroulés au Mali, au Maroc, au Sénégal, au Cameroun, dans au moins une dizaine d'universités Africaine. C'est delà ou nait véritablement l'idée d'un questionnement à savoir : pourquoi ne pas développer elle-même (université de Douala) ses propres programmes, que de rester à suivre des programmes importés Canadien.

Cependant, il y a eu un appel d'offre mondiale de l'AUF¹⁵⁸, qui demandait qu'il ait des projets en provenance des universités du sud, l'université de Douala a candidaté à ce programme en 2008, il y avait quinze programmes retenus à travers le monde, parmi lesquels celui de l'université de Douala. L'université de Douala a proposé un Master informatique appliqué aux systèmes d'informations géographiques (SIG), et ce Master est entré directement en fonctionnement depuis 2009, et d'autres formations ont vu à savoir : CISCO, MICROSOLF, LINUX, et ORACLE, d'une durée de formation de six (6) mois. Il y a eu une première convention de quatre ans, de 2009 à 2012, et cette convention a été renouvelée compte tenu que ce programme fonctionne correctement. Et c'est un programme d'excellence en Afrique avec des partenaires du nord, notamment l'UPEMLV¹⁵⁹ en France, qui participe à la production de contenus complémentaires, notamment en mettant à disposition des cours qui seront numérisés par une équipe conjointe et l'ENSG¹⁶⁰ qui met également à disposition les

160 Ecole Nationale des sciences géographiques (Académie internet de l'université de Douala)

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contenus de cours déjà numérisés sur sa plate-forme à distance' 'GANESHA», elle fournit également un appui et un accompagnement pour la production. L'académie internet accueille aujourd'hui sa sixième promotion, et les étudiants qui finissent leur formation sont automatiquement employés, la plupart d'entre eux sont employés par des grandes firmes internationales, le taux d'insertion étant très élevé, donc, c'est un programme d'excellence, mène l'académie internet jusqu'à présent.

Les Master en système d'informations géographiques, sont des Master Camerounais de l'université de douala, car ses activités contribuent à l'université virtuelle africaine. L'université de Douala fait donc partie de la seule université camerounaise. Delà, son programme est soutenu par la BAD¹⁶¹, qui va donc permettre de faire un programme de science informatique à l'échelle de l'Afrique. C'est-à-dire qu'un étudiant qui fait ce programme sera reconnu dans la plupart des universités partenaires de ce programme. L'université de Douala développe ainsi trois modules de cours, donc il y a au moins une vingtaine d'universités participantes, l'académie internet de l'université de douala, a donc retenu l'attention du ministère des enseignements supérieurs, de par cette expérimentation, reconnue à l'échelle de l'AUF et mondiale.

Image 1 : illustration de la salle d'examen de l'académie internet de l'université de Douala

Mémoire de Master II rédigé et présenté par Etame Djengue Alvine Liliane

Source : par nos propres soins. (Image prise sur le réseau social Facebook)

162 Salle d'examen de l'académie internet de l'université de Douala. Source : par nos propres soins. (Image prise sur le réseau social Facebook) le 20 septembre 2014

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1.2 Dispositif technologique

« J'appelle dispositif tout ce qui a, d'une manière ou d'une autre, la capacité de capturer, d'orienter, de déterminer, d'intercepter, de modeler, de contrôler et d'assurer les gestes, les conduites, les opinions et les discours des êtres vivants. »¹⁶³ Technologiquement plus élaborés que le bâton de craie, un tableau noir, les dispositifs technologiques exigent pour leur exploitation un environnement beaucoup plus précieux ; or, plus on complexifie l'outil, plus on s'expose à de mauvaises surprises (l'incertitude de l'outil). En effet, sur un plan purement technique, l'installation de ces dispositifs technologiques pourrait être scindée probablement en trois éléments complémentaires : le support de l'information (les serveurs, les disques dur), ensuite un lecteur d'information (disque, les cartes mémoire, les clés USB), et enfin un écran de restitution (les moniteurs, les vidéoprojecteurs).

Aussi performante que puisse être cette chaîne technique, elle reste fragile, parfois même capricieuse. Les matériels sont aujourd'hui peu fiables et aussi moins sophistiqués, d'autant plus que les conditions économiques dans notre pays restent critiques. C'est peut-être dans ce sens que, leurs conditions d'utilisation dans le domaine de la formation en ligne les rendent très vulnérables face aux utilisateurs différents, aux usages plus ou moins intensif. On ne saurait être absolument certain de l'état de fonctionnement du matériel de diffusion au moment précis, où il est prévu de le solliciter est une épreuve difficile : en cas de panne quelconque, c'est le risque de compromettre l'équilibre du dispositif pédagogique et la progression escomptée qui apparaît. L'Académie Internet de l'Université de Douala est encore confronté aux aléas des encombrements sur le réseau internet, phénomène perturbateur récurrent, localement désigné sous le terme de « absence de connexion » En fait, le fournisseur national de téléphonie éprouve parfois de sérieuses difficultés à maintenir une fluidité et une permanence de la connexion. Aussitôt, le bon déroulement des cours numériques(en ligne) peut en être altéré quelques heures.

1.3 La nature des interactions

Aujourd'hui, dans le domaine de la formation à distance nous remarquons dans des interactions une densification des discours et des pratiques est mise en valeur, force est de constater que depuis quelques années, les étudiants suivent des cours à distance, échangent

163 Agamben Giorgio, qu'est-ce qu'un dispositif, Ed Payot et Rivages,Mars 2007, 64p

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avec leurs enseignants via les réseaux numériques sous des formes multiples, participent activement à des travaux collaboratifs, se soutiennent et s'entrainent mutuellement dans des espaces dédiés aux échanges entre apprenants ou de façon plus informelle par courriel et sur les réseaux sociaux. « Les relations entre les pôles sont méditées par un dispositif, ainsi tous les échanges, toutes les interactions passent à travers les ordinateurs connectés en un réseau »¹⁶⁴ en effet, nous aimerions bien préciser que l'académie internet de l'université de douala a une particularité dans le cadre de la formation ouverte à distance.

Les cours se font en présentiel et en ligne. C'est-à-dire que, l'académie est représentée comme dans les structures classiques, ou on retrouve les étudiants dans les salles de classes, chacun assis sur une chaine accompagné d'un ordinateur. Certains cours se font par les enseignants de l'université de douala, (les nationaux) et d'autre venant de l'université Marne la Vallée (internationaux) dont l'université de douala est en partenariat. Chaque année du mois de Février, il y a un regroupement en présentiel de tous les étudiants qui paient les billets d'avion et qui se rendent à douala, pour faire les cours pratiques sur une trentaine de jours. A la fin des travaux pratiques, les examens, et d'autres évaluations se déroulent normalement avec des sujets sur des tables, et ces sujets sont notamment corrigés par les enseignants de l'université de douala, et ceux bien évidemment de l'université Marne de la Vallée, qui participe à tous les programmes. Apres un stage de six mois en entreprise, les étudiants reviennent finalement pour soutenir leur mémoire de fin de formation. En ce qui concerne les enseignements à distance, les cours se font par les enseignants de l'université Paris-Est Marne la Vallée via les mails et les vidéoconférences, (en synchrone). Chaque étudiant inscrit à l'académie internet possède bel et bien un matricule qui lui est attribué.

Au moment de la vérification, du contrôle de la présence effective des étudiants, uniquement ceux inscrits à l'académie internet de l'université de douala, possédant un matricule et un code lui permettant l'accès aux lectures, aux cours, et même des devoirs. Cependant, les enseignants et les dirigeants savent quel est l'étudiant qui a lu son cours ou pas, à travers la plate-forme e-learning qu'ils appellent GANHESA¹⁶⁵ car tout est contrôlé par des systèmes intégrés. Les heures sont gérées par rapport au fuseau et au décalage horaire, les étudiants peuvent soumettre leurs difficultés liées à la compréhension des cours, des

165 GANESHA, nom de la plate-forme à distance de l'Académie Internet de l'Université de Douala.

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exercices, des consignes, les corrections des devoirs qui leur sont donnés, dépendent réellement de la disponibilité des enseignants et de leur emploi du temps, tout ceci se passe en échange via le courriel électronique e-mail, en direct, par vidéoconférence, de leurs enseignants. Et d'autres se font par les enseignants de l'université de douala. On pourra donc dire que, les échanges entre les enseignants et les apprenants se déroulant uniquement en ligne, l'environnement virtuel reste alors un intermédiaire à la fois fonctionnel, matériel, logiciel entre les pôles.

Source : par nos propres applications (inspiré des entretiens avec les administrateurs de la plate-forme de l'académie internet de l'université de Douala)

Il serait important de noter que ce sont les applications : messagerie, le partage des ressources (imprimante, disque dur, internet et le transfert des données) qui sont à l'origine de la demande et de la procédure de communication. En revanche, l'établissement de la communication entre les systèmes téléinformatiques s'effectue à partir du réseau. C'est tout d'abord la connexion entre les deux systèmes qui est établie à travers le réseau (phase1), puis la communication est établit, vérifiant que les systèmes peuvent dialoguer : même « langage », mémoire disponible, les services applicatifs présents (phase2) et enfin, les applications peuvent alors échanger leurs informations (phase3).

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Section 2 : Contingences technologiques et leur incidence sur le fonctionnement de l'académie internet de l'université de douala

2.1 La nature des contingences

Probablement on ne s'est peut-être pas suffisamment mise en question sur un phénomène que nous rencontrons quotidiennement : la panne totale ou partielle d'un ordinateur ou des coupures intempestives de l'énergie électrique. Nous utilisons l'ordinateur à chaque fois que besoin se présente, il ne cesse pourtant de nous surprendre. Que ce soit dans un usage classique ou dans une programmation informatique, l'utilisation d'un ordinateur est parsemée d'obstacles et des difficultés inattendus. La question qui surgit est de savoir, si ce n'est qu'un simple fait du hasard ou alors une réalité phénoménologique. L'idée de la contingence technologique sur le fonctionnement de l'académie internet de l'université de Douala rend compte du fait que la situation d'un disfonctionnement des outils technologiques, des télécommunications et des réseaux, de manière inattendu et brusque, pourrait se traduire par un ensemble de conclusion, d'une suite à des disfonctionnements mécaniques, qui aurait pu être prise en compte, bien avant que se produisent ces événements. L'idée de contingence pourra donc représenter une alternative au déterminisme. Elle met en évidence que l'avenir des dispositifs technologiques sont nettement imprédictibles, que tout futur est possible en fonction dont on enchaine des décisions actuelles prises par des acteurs d'un système et des évènements imprévisibles pouvant survenir.

2.2 Défaillances énergétiques.

Le système d'infrastructure camerounais n'a en effet vraiment pas changé, son réseau électrique n'a que peu évolué. Les régions et les villes restent, largement incapables de faire face à leurs besoins. Lignes à haute tension mal interconnectées et branchements sauvages sont quelques-uns des symptômes visibles d'un pays qui se rêve en voie de développement d'où près de la moitié de sa population vit sans électricité. En outre, quelques facteurs permettent d'expliquer cette insuffisance énergétique véritable ; on pourrait parler de son système de planification inadapté, ensuite de l'archaïsme de son système politique et enfin de la vétusté de son modèle énergétique. L'absence du courant provoque un dysfonctionnement des appareils électriques, et même des pompes à réservoirs d'eau.

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2.3 Le disfonctionnement des télécommunications

Le mot télécommunications vient du préfixe grec tele- (ôçëå-), signifiant loin, et du latin communicare, signifiant partagé. La télécommunication a été utilisé pour la première fois en 1904 par Édouard ESTAUNIE, ingénieur aux Postes et Télégraphes, directeur de 1901 à 1910 de l'école professionnelle des Postes et Télégraphes (ancêtre de l'École nationale supérieure des télécommunications, devenue Télécom Paris Tech), dans son Traité pratique de télécommunication électrique, pour désigner les multiples réseaux créés tout au long du

XIXe siècle pour assurer la diffusion des signaux écrits et sonores.¹⁶⁶ Les
télécommunications sont définies comme la transmission à distance d'informations avec des moyens à base d'électronique et d'informatique. Ce terme a un sens plus large que son acception équivalente officielle « communication électronique ». Elles se distinguent ainsi de la poste qui transmet des informations ou des objets sous forme physique. On pourrait donc entend par télécommunications toute transmission, émission et réception à distance, de signes, de signaux, d'écrits, d'images, de sons ou de renseignements de toutes natures, par fil électrique, radioélectricité, liaison optique, ou autres systèmes électromagnétiques. En effet, le monde de la communication a évolué selon les techniques de télécommunications, c'est ainsi qu'apparaissent la liaison de télécommunications qui comporte trois éléments principaux à savoir :

un émetteur qui prend l'information et la convertit en signal électrique, optique ou radioélectrique

un média de transmission, pouvant être une ligne de transmission, une fibre optique ou l'espace radioélectrique, qui relie émetteur et récepteur ;

On pourra citer par exemple le cas de l'émetteur en radiodiffusion qui émet grâce à son antenne la voix ou la musique, qui passe dans l'espace sous forme d'onde électromagnétique, jusqu'à un récepteur AM ou FM qui la restitue. Les liaisons de télécommunications peuvent être monodirectionnelles, comme en radiodiffusion ou télévision, ou bidirectionnelles, utilisant alors un émetteur-récepteur. Quand plusieurs liaisons sont interconnectées entre plusieurs utilisateurs, on obtient un réseau, comme par

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exemple le réseau téléphonique ou Internet. C'est ainsi que nous démontrent Joe. H. ALLEN et WERNBER Von BRAUN dans leur article intitulé : Certains indices de l'activité magnétique couramment utilisés : leur dérivation sens et utilisation. Ils pensent que : « l'activité solaire provoque un incident sur un satellite orbital, qu'il soit dans le milieu interplanétaire ou en orbite à l'intérieur de la magnétosphère, ou sur des infrastructures ou des êtres humains au sol ou résidants dans l'espace, l'onde ou l'objet concerné doit provenir du Soleil. Il est donc constitué de l'un des éléments suivants : Des radiations électromagnétiques telles que la lumière, les rayons X et UV ainsi que d'autres ondes électromagnétiques émises par le Soleil qui affectent l'ionosphère et donc les communications.

Des particules de haute énergie, en particulier des protons, des particules alpha (noyaux d'hélium) et des ions lourds (atomes plus ou moins ionisés) émis par les CME qui finissent par aboutir sur Terre. Des flots successifs de particules peuvent se rassembler et former une onde de choc qui ramasse les autres plasmas dans sa course. Cette onde de choc compresse la magnétosphère en-deçà de l'orbite géostationnaire, augmente la densité des Ceintures de Van Allen et provoque des tempêtes magnétiques et des tempêtes secondaires (sous-tempêtes).

Des tempêtes géomagnétiques qui sont des perturbations dans l'environnement terrestre dépassant les variations journalières régulières. Ces tempêtes se manifestent lorsqu'un grand nuage d'électrons pénètre dans la magnétosphère. « Les électrons perturbent le champ géomagnétique et les systèmes de courants, augmentant la charge électrique près de la surface terrestre. Nous verrons dans le chapitre consacré aux aurores de quelles manières ces tempêtes donnent naissance à ces lueurs évanescentes. »¹⁶⁷ Ces explications nous emmène à comprendre que plusieurs éléments sont à la cause des défaillances et du disfonctionnement des télécommunications, comme déjà cité plus haut : des satellites, des ondes électromagnétiques, des tempêtes qui affectent la transmissions des communications.

2.4 La vétusté des équipements

Depuis des années, le Cameroun souffrent dans son être profond au vue d'une gangrène qui a occupé la grande partie de son territoire, tous les secteurs d'activités au Cameroun

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souffrent d'une vétusté aggravé : le manque d'équipement mieux le recyclage des équipements obsolètes, dépassé et voir même oublié dans les sociétés occidentales. Il est pratiquement impossible pour un citoyen camerounais d'avoir accès au soin de premières qualités, d'avoir la primeur dans les services étatiques, de s'arrimer aux nouvelles technologies de l'information, les écoles camerounaise sont doté de quelques laboratoires, mais aucun ne possède un matériel adéquat. La plupart de ces équipements ont été mis en service dans les années 80 et n'ont jusqu'à ce jour pas été renouvelés. Certains sont mêmes aujourd'hui en arrêt de fabrication, ce qui pose le problème de leur maintenance. La crise économique qui frappe le Cameroun depuis le début des années 1990 a eu des conséquences néfastes sur les investissements publics en télécommunications. Les retards et accidents, les difficultés d'approvisionnement y sont fréquents à cause du mauvais état de la voie et du matériel roulant ainsi que de la vétusté des systèmes de signalisation et de télécommunications. Dans le cadre de la formation à distance plus précisément, les progiciels de gestion intégrés (PGI ou ERP en anglais), l'intranet constituent la priorité dans la formation du e-learning. Parce que ces technologies permettent le partage des connaissances et la rationalisation du fonctionnement de l'organisation, elles sont les premiers outils à introduire dans l'organisation virtuelle afin de donner de la visibilité sur son fonctionnement en temps réel.

Section 3 : L'impact des contingences technologiques

3.1 L'impact sur la qualité de la formation

En effet, on constate que les étudiants poursuivant des formations à l'Académie Internet de l'Université de Douala ont parfois certaines difficultés à achever leur apprentissage. Ceci relevant de la qualité des outils technologiques et aussi des enseignements qu'ils reçoivent à distance. Car les cours ne se font à temps, les horaires de cours qui changes à cause soit du déficit de l'énergie électrique, sois de la fracture numérique, sois le mauvais climat qui joue un rôle important dans la zone géographique(les pluies intempestives, incessantes, le tonnerre) tout ceci influent sur la qualité des réseaux auxquels ne s'adapte pas l'environnement Camerounais.

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Ensuite, à travers ces nouvelles formes pratiques d'enseignements, les apprenants accusent un retard, sur le plan de l'apprentissage, les formations ne se déroulent plus convenablement comme prévu. Il faut trouver d'autres moyens nécessaires pour pallier et pour remédier à la situation qui prévaut. A cause des déficits énergétiques, des réseaux instables, du cout même d'internet élevé. A un moment, les apprenants ne poursuivent plus leur formation, jusqu'à ce que le réseau internet soit réinitialisé, il faut donc en ce moment être à mesure de payer les couts par le distributeur d'internet. Ce qui fait en sorte que, à l'Académie I internet de l'université de Douala, les apprenants accusent un retard, considérable, pendant qu'ailleurs les cours se déroulent parfaitement. Parce que toutes les conditions sont remplies pour faire émerger cette organisation.

Enfin, cet impact sur la qualité de la formation ira même jusqu'à se répercuter sur la remise des parchemins, en fin de formation. Cet impact du retard, du changement, dans le cadre spécifique d'une organisation classique, laisse constater de prime abord, que cette dernière est en étroite interaction avec son environnement.

3.2 L'impact des contingences technologiques sur l'évaluation des étudiants

Durant leurs différentes formations, les étudiants font face aux multiples évaluations au cours de l'année, mais ceux-ci sont confrontés à certaines difficultés liés à la qualité du matériel utilisé, aux coupures fréquentes de l'électricité, à la baisse de la fréquence d'internet. Qui ont un impact sur les évaluations. Nous ne pouvions contourner la difficulté de mesurer l'impact réel sur leur travail, et sur les pratiques des enseignants. Un dispositif dans son ensemble tombe en panne, ou alors, un système réseau qui 'arrête de fonctionner, cause un handicap réel, les étudiants sont obligés d'attendre le rétablissement du disfonctionnement, pendant que de l'autre bout du monde les autres étudiants sont entrain de poursuivre leur évaluation, ils avancent dans leur programme. Les évaluations sont bien faites normalement tandis qu'à l'académie, les étudiants accusent un retard.

Vu que les évaluations sont coordonnées, les mêmes examens qui se déroulent au Cameroun à 9h00 par exemple, à l'université Paris Marrne de la Vallées (en partenariat avec l'Academie Internet de l'université de Douala), sont les mêmes que ceux de la Cote d'Ivoire du Sénégal, du Mali. A l'académie internet de l'université de douala, et ces dispositifs technologiques en ce moment vont créer des incidents. Ces différents incidents vont se

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répercuter par le un retard qui influencera les notes, la compréhension même des

épreuves. Par ailleurs, la formation à l'académie internet de l'université de douala ne fera qu'amorcer une reconstruction de l'existant, car ça cause des incidents énormes, le temps dépanner ou alors de trouver une solution au problème, les autres avancerons, et là, il pourrait s'avérer difficile pour les candidats Camerounais de s'arrimer, ils parviendront peut-être, mais, ceci accompagné d'énorme tracasseries, l'environnement reste très complexe. Et les enseignants de mesurer les différents impacts que la formation aurait sur leur dispositif et son évaluation.

3.3 L'impact sur la qualité des échanges

L'incertitude technologique peut entraîner une réduction de l'autonomie de l'interaction entre les étudiants et leur enseignants et entre eux même les étudiants, dans la mesure où ces technologies permettent de normaliser, d'organiser et d'unifier leur et d'avoir un meilleur suivi et une meilleure traçabilité des échanges. L'absence des contrôles retenu et une politique de résultats moins poussé peuvent réduire la disponibilité des étudiants, des enseignants, des administrateurs et entraîner un sentiment de déresponsabilisation. Les technologies de l'information et de la communication peuvent être une source de stress à cause du mauvais fonctionnement des outils technologiques. Ces derniers sont dépendants des outils qu'ils utilisent mais sont également tributaires des incidents techniques liés aux TIC à l'image des coupures de réseaux, des pannes logicielles... Ces incidents sont susceptibles d'altérer le rythme des échanges et d'entraîner du stress et de lourdes contraintes, a priori pour les personnes au contact des outils technologiques pendant ou lors des échanges.

Ainsi, la difficulté d'interaction grandissant aux outils technologiques, notamment à distance, a tendance à brouiller la frontière entre les étudiants en formation, les managers et les formateurs à distance. Cela entraîne un risque d'augmentation du nombre d'heures de retard dans la formation et ce qui pourrait faire apparaître des risques psychosociaux. Ces risques psychosociaux concernent l'écoulement grandissant d'informations non reçus et non traiter par les étudiants. Ce flot d'informations se caractérise en grande partie par le nombre d'e-mails que les différents étudiants peuvent être amenés à recevoir pendant leur parcours de leur formation. Leur réception peut être une véritable source de déconcentration et d'interruption pour leur formation.

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Section 4: La performance et les savoir-faire des utilisateurs des TIC à l'académie internet de

4.1 La répartition des compétences des équipes de travail à l'académie internet de l'université de douala

« Aptitude à mettre en oeuvre un ensemble organisé de savoir, de savoir-faire et d'attitudes permettant d'accomplir un certain nombre de taches »168

En effet, les équipes pédagogiques, administratives et techniques académiques qui absorbent collectivement la quantité de travail à l'Académie internet de l'Université de Douala ont plusieurs caractéristiques. D'abord, la performance collective est au moins aussi valorisée que la performance individuelle, voire davantage. Ce qui signifie que toute l'équipe partage un même but. Ensuite, les membres de l'équipe se connaissent bien (tant sur le plan de la qualité de la relation que sur les tâches et les compétences de chacun) et se rencontrent souvent.

Ensuite, les gestionnaires ont instauré une culture commune de soutien mutuel. C'est-à-dire le fait de pouvoir partager tant ses compétences que leurs préoccupations et trouver un écho chez les autres. Les pics de surcharge se gèrent alors naturellement, par la demande de ceux qui les subissent et l'offre d'aide des autres. L'organe exécutif a pour rôle de préparer et d'exécuter les délibérations. Il occupe en réalité une place centrale car il est le "chef de l'administration locale", l'assemblée étant parfois réduite au rôle d'une chambre d'enregistrement. Cette fonction est attribuée au Directeur de la partie délibérante, qui peut prendre toutes les mesures nécessaires pour prévenir les autres dirigeants par les réunions extraordinaire, selon un calendrier pré établit.

4. 2 L'évaluation du niveau d'appropriation (accommodation) des TIC à l'académie internet de l'université de douala

« L'évaluation est un ensemble de méthodes, de techniques de qualités et de perspicacité (clairvoyance) permettant de déterminer si un service offert à des personnes est nécessaire et susceptible d'être utilisé, s'il est dispensé de la façon prévue et s'il est effectivement utile aux

168 Carette Vincent, travailler par compétences ? Dossier XYZEP, numero34 Mai 2009

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personnes » POSAVAC et CAREY¹⁶⁹. Ainsi dit, cette évaluation permet principalement d'apprécier les portées, et les retombées de ces actions et les acquis qu'elles permettent. Elle sert également d'aide à la décision en matière de gestion des ressources humaines et contribue à l'amélioration de la conception et de la mise en oeuvre des actions futures. C'est également un moyen de responsabiliser tous les acteurs concernés pour cheminer le contexte approprié.

Ainsi, Philipe PERRENOUD la qualifie de : « capacité d'agir efficacement dans un type défini de situation, capacité qui s'appuie sur des connaissances, mais ne s'y réduit pas »¹⁷⁰. Pour cela, il ne peut y avoir de compétence sans mobilisation volontaire, individuelle et autonome de capacités à la fois cognitives, affectives et psychomotrices permettant d'accomplir efficacement, en situation, une ou plusieurs tâches selon un but.

Samuel TIETSE et Marina MBOUMBA¹⁷¹, démontre que les différents outils technologiques de l'information et de la communication sont liés aux différentes représentations sociales des acteurs. C'est ainsi, qu'avec MISSE MISSE lors d'un colloque, parlant de l'intégration des TIC, pense que la société camerounaise est contingente et qu'il pourrait être difficile de faire une économie de cette intégration¹⁷², pour pouvoir s'approprier des outils technologiques. Étant donné la difficulté de quantifier certaines données, PHILIPS J.J¹⁷³ (2004) suggère une variété de méthodes afin de les collecter et de préparer l'évaluation de la formation. Il propose cependant des approches objectives et subjectives. Les méthodes objectives se composent de sondages, de recours à des groupes témoins, à une analyse de ligne directrice, à la prévision, à des estimations, de décisions en groupe, de sessions de suivi et de recherche de performances. Les dirigeants et les enseignants de l'académie internet de l'université de Douala pourront être formé sur les connaissances des technologies de

169 Khazri Naser, mémoire sur l'évaluation de l'efficacité de la formation, à l'institut de travail et d'études sociales, Tunisie-Master en études sociales quantitatives 2008. www.memoireonline.com consulté en ligne

170 Perrenoud P, construire des compétences de l'école, Paris, ESF, 1997,3eme Ed 2000

171 Tietse Samuel ; Mboumba Marina, dynamiques d'appropriations sociale des technologies de l'information et de la communication numériques au regard des pratiques communicationnelles en Afrique centrale, cas du Gabon et du Cameroun, in colloque internationale de Douala communication et changements sociaux en Afrique3, Université de Douala du 10 au 12 Avril 2014

¹⁷²Misse Misse, représentations sociales acteurs et pouvoirs dans l'appropriation sociale des dispositifs communicationnels recherche sur internet au Cameroun, in actes du 10eme congrès national de la SFSIC, grenoble, 1996

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l'information et de la communication, afin de pouvoir transmettre les connaissances, les savoirs et les savoir-faire à leurs apprenants. Ainsi, cela nécessitent l'accès aux données et les moyens nécessaires pour les transformer en compétences. C'est ainsi que l'académie internet de l'université de Douala pourra bien évidemment se tourner dans une économie fondée sur le savoir, et où la création de valeur est étroitement liée à son savoir collectif, migrant vers l'usage intensif des technologies de l'information et de la communication.

En outre, l'évaluation du niveau d'appropriation des technologies de l'information et de la communication à l'académie internet de l'université de Douala, peut se classer en trois catégories. La première catégorie étant en rapport étroit collaboration avec l'efficacité pédagogique qu'on appelle encore des acquis, il est donc question ici de savoir si les apprenants ont acquis des compétences qui étaient visées par les objectifs de la formation. Le deuxième niveau concerne le transfert de ces acquis. Ces acquis sont-ils utilisés de manière éclairée ou alors mettent ils les compétences en oeuvres lors de la formation ? Le troisième niveau concerne l'impact de la formation. Les connaissances à l'académie internet permettent- elles aux apprenants d'atteindre leur but fixé.

L'objet ici est d'évalué le niveau d'appropriation des technologies de l'information et de la communication. On constate que 10% on répondus OUI et 6 % on répondus NON.

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4. 3 : Le niveau de gestion stratégique des contingences technologiques et de l'information à l'académie internet de l'université de douala

En effet, les pays sous-développés sont confrontés à des obstacles différents pour l'accès et la maîtrise des Technologies de l'information et de la communication. C'est ainsi que, l'objet de cette question est de savoir la gestion stratégique des contingences dans les TIC.

Pour permettre à la technologie de déployer tout son potentiel, il convient d'établir une stratégie à long terme visant à établir un cadre économique et réglementaire favorable. (16) disent oui et (0) disent non à cette capacité de gestion stratégique aux contingences technologiques à l'environnement.

4. 4 : La performance et la structure organisationnelle de l'académie internet de l'université de douala

« La meilleure structure ne garantira pas les résultats et la performance. Mais une mauvaise structure est la garantie de la non performance. Tout ce qu'elle produit c'est de la friction et de la frustration. La mauvaise structure met le projecteur sur les faux problèmes, aggrave les disputes non pertinentes et fait des montagnes avec des riens. Elle met l'accent sur les faiblesses et affaiblit plutôt que de renforcir. La bonne structure organisationnelle est

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donc un pré requis à la performance. »¹⁷⁴ L'implication des enseignants a nécessité leur formation aux technologies de la communication et de l'information. S'agissant des enseignants internationaux le problème ne s'est pas posé, car ces derniers étant ouverts aux technologies et déjà formés aux techniques informatiques avancées. C'est au niveau des jeunes professeurs, particulièrement sollicités du reste, que des difficultés sont apparues, au niveau de la compréhension de cette véritable redéfinition des rôles plus spécifiques ou du réapprentissage de la culture de l'information. Il a également fallu former les enseignants à une nouvelle forme de pédagogie en accord avec le nouveau paradigme technologique, et en particulier la philosophie de l'apprentissage asynchrone, la nouvelle relation enseignant/étudiant, ainsi que l'approche bien plus participative de la formation. Il est très important de souligner ici que, si les technologies de l'université virtuelle ne sont pas appliquées avec de nouvelles formes pédagogiques plus appropriées, l'objectif ne sera pas atteint. En particulier, il s'agira de convaincre les enseignants que la traditionnelle vision verticale de l'enseignement, basée sur un transfert vertical de connaissances est inadaptée à l'université numérique, et qu'il faudrait impérativement migrer vers un modèle plus horizontal. L'enseignant devrait alors avoir toutes les aptitudes avec les nouvelles applications technologiques suivi d'un renouvellement des compétences afin d'installer l'apprenant dans un rôle plus actif à la formation.

L'Académie Internet de l'Université de Douala est principalement constitué des experts et enseignants-chercheurs de l'Université Paris Est Marne la vallée, de l'Ecole Nationale des sciences géographiques, traduisant ainsi la mise en commun de ressources (salles informatique, bases de données, fonds documentaire, logiciels...), d'activités (séminaires de recherche, projets, contrats de recherche...), et de conférences (en sciences économiques et en sciences de gestion). L'Académie internet entretient également des relations privilégiées avec d'autres organismes partenaires (AUF, PUND, BAD) et institutions (UVAC) au travers de contrats de recherche et de collaborations scientifiques. Le bureau de l'instance qui met en oeuvre les orientations scientifiques et les décisions définies par le conseil laboratoire, peut formuler des propositions au conseil du laboratoire. Celui-ci est composé du directeur, d'un secrétaire, d'un trésorier, d'un responsable de la valorisation, des

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responsables et des responsables adjoints de chacune des équipes thématiques qui se réunissent chaque fois.

4. 5 : Les capacités à maintenir les technologies de l'information et de la

En effet, Les technologies de l'information et de la communication sont au service de maintenance à l'académie internet. Son objectif est de permettre le maintien des dispositifs technologiques des étudiants, des administrateurs et des employés par le biais des nouvelles technologies. Dans ce cadre, un laboratoire numérique, permet de tester l'efficacité des différents produits imaginés. Le pilotage opérationnel de l'académie internet est confié à des professionnels, dans le but de garantir la pertinence des services, des adaptations technologiques, dans le respect des règles éthiques et déontologiques", que nous pouvons lire dans l'historique de l'Académie Internet. Il permet de développer des solutions de maintenance qui seront ensuite validées par des experts en télécommunications et par des administrateurs de la plateforme, dont l'objectif est de trouver des différentes solutions aux contingences technologiques.

Pour cela, la démarche entreprise vise à s'assurer de la viabilité et de la pérennité des outils et services qui seront proposés et déployés, notamment en termes de coûts d'investissement, d'installation et de fonctionnement". Il s'agit également de garantir l'interopérabilité des outils proposés et d'améliorer l'évolutivité de l'Académie Internet permettant de s'adapter aux différents stades de la dépendance".

Pareil, les TIC offrent un plus non seulement pour les apprenants et les dirigeants en termes de bien-être et de sécurité, mais aussi pour les professionnels qui interviennent en cas de panne ou de disfonctionnement à l'Académie Internet, en leur assurant un gain de temps, ainsi que de meilleures conditions de travail.

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CHAPITRE 4 : ANALYSE ET INTERPRETATION DES RESULTATS

L'objectif de ce chapitre est tout d'abord de donner le sens, de présenter les contingences technologiques dans la communication des organisations virtuelles, d'évaluer le niveau d'adaptation des apprenants aux TIC, de déterminer les méthodes, les défauts et les insuffisances du fonctionnement des organisations virtuelles dans un environnement technologique incertain.

Le formulaire de questions nous apporte des résultats aux contingences technologiques dans les organisations virtuelles à travers les questions telles que : Avez-vous déjà subi des coupures d'électricité ? Avez-vous déjà été victime du mauvais fonctionnement d'un ou de plusieurs éléments du dispositif technologique ? Oui-Non, si oui lequel ? Avez-vous besoin d'aide, de suivi ou d'intervention d'un technicien en cas de panne de votre outil de travail ? Et comment parvenez-vous à pallier à ce manque ? Avez-vous déjà été victime d'un mauvais fonctionnement d'internet ou de coupure brusque d'électricité pendant ou lors d'une évaluation ? Si oui, quelle a été votre réaction ?

Les différentes réponses qui nous ont été donnés permettent de mieux organiser et équilibrer les résultats des contingences technologiques dans les organisations virtuelles.

Section 1 : Présentation des résultats des contingences technologiques dans la communication des organisations virtuelles

Ainsi, après avoir explicité notre méthodologie et présenté les questions de recherche qui font l'objet de cette étude, nous résumons les dysfonctionnements qui ont pu être décelés

dans l'usage des TIC au sein de l'Académie Internet de l'Université de Douala. Rappelons ici qu'à partir de l'analyse de ces résultats notre recherche s'attache à montrer comment ces nouvelles formes d'organisations se déploient dans un environnement technologique incertain. Comme le soulignent certains auteurs, l'évaluation de la qualité d'une technologie peut se faire par son degré d'utilisation selon Lone et McLean, par la capacité de la technologie à satisfaire les besoins ou encore par la convivialité, la flexibilité et l'exactitude des informations comme le préconisent Barki et al. A partir des éléments collectés sur le terrain, nous avons identifié quelques dimensions permettant de repérer les contingences

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technologiques induits par les technologies de l'information et de la communication pour l'académie internet.

1.1 Les résultats des contingences technologiques dans un environnement complexe et incertain

Les contingences technologiques dans la communication se manifestent de manière différente, selon l'environnement dans lequel nous nous déployons. Le concept de contingence en lui-même renvoie à la pensée scientifique notamment les questions relevant de la logique, des lois et des sciences de la nature dans un premier temps, ensuite celles en rapport avec la pensée philosophique et prescience divine.

BLAISE PASCAL, s'adressant à la « très célèbre Académie parisienne de mathématiques », déclare que, jusque-là, dans les jeux de hasard, le résultat des parties était attribué à juste titre à « la contingence fortuite plutôt qu'à la nécessité naturelle »¹⁷⁵ la contingence relevant de la loi de la nature serait donc comme un jeu dont les resultats seraient le fruit du hasard. Cela peut établir ou définir avec précision la notion de contingence qui resterait un élément sous une forme abstraite, car ne pouvant pas exactement être matérialisée.

Émile BOUTROUX écrit à cet effet: « La nature ne nous offre jamais que des

ressemblances, non des identités » et, il ajoute en disant que : « L'être [...] tend à
s'immobiliser dans la forme qu'il s'est une fois donnée [...].Mais l'habitude n'est pas la substitution d'une fatalité substantielle à la spontanéité : c'est un état de la spontanéité elle-même »¹⁷⁶. Chaque individu ayant ses caractéristiques propres et identiques à lui-même, ceci reste le caractère essentiel de l'être absolu (ipséité). C'est peut-être dans ce sens que Dieu dit : « faisons l'homme à notre image, selon notre ressemblance »¹⁷⁷. Les contingences technologiques se présentent de plusieurs façons. Dans notre guide d'entretien, certaines questions posées ont fait l'objet des contingences technologiques et ont démontré par ailleurs que ces dernières peuvent provenir de l'environnement incertain, et complexe. L'électricité est la « manifestation d'une forme d'énergie associée à des charges électriques, au repos ou

177 La sainte bible, genèse 1 verset 26 Louis Second, nouvelle Edition de Genève 1979, p2

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en mouvement ».¹⁷⁸ Elle alimente l'antenne à réseau filaire comportant 8 files à l'intérieur de laquelle 2 files conduisant l'énergie électrique et les 6 autres formes des paquets. Pour cela, la circulation de l'énergie électrique pourrait être un élément indispensable

Nous avons soumis notre guide d'entretien à vingt-quatre (24) étudiants parmi lesquels seize (16) ont pu répondre au questionnaire.

-Intensité et fréquence des coupures d'électricité Figure 3 : Fréquence de coupure d'électricité

Nous avons constaté que (0)% des étudiants ont répondus parfois (de temps en temps) suivie de (0)% qui ont déclaré souvent (à de nombreuses reprises dans un laps de temps assez court) et (16)% ont pensé que les coupures étaient régulières (en suivant une périodicité constante, de façon répétée), enfin, (0) ont trouvé qu'il n'y a jamais eu de coupure.

0% des étudiants déclarent qu'ils ont déjà parfois subi les coupures d'électricité et 16% qu'ils subissent régulièrement. Cette question nous a permis de comprendre le niveau de

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fréquence des coupures d'électricité à l'académie internet de l'université de Douala. Ces résultats appellent à quelques aboutissements :

On peut dès lors noter que ces quatre caractéristiques essentielles sont importantes plus de la moitié des étudiants a pu répondre aux questions. Ce premier résultat montre une particularité de la perturbation dans le fonctionnement du courant électrique.

En entrant davantage dans les détails : on voit que seul 0% des étudiants ont répondu Jamais, c'est-à-dire que tous les 16 étudiants ont subits d'une manière ou d'une autre les coupures d'électricité. A l'Académie Internet de l'Université de Douala, les coupures d'électricité se font intempestivement, ce qui peut déjà être un facteur qui ralentit le bon fonctionnement de l'organisation virtuelle d'atteindre ses objectifs de manière satisfaisante car, elle est inscrite dans un environnement incertain, à l'inaccessibilité d'internet.

Ensuite, nous avons poursuivi avec la question : Avez-vous déjà été victime d'un mauvais fonctionnement d'internet ou d'une coupure brusque d'électricité pendant ou lors d'une évaluation ? Oui -Non ? Si oui, quel a été votre réaction ? 16 ont affirmé qu'ils étaient déjà « victime d'une coupure brusque pendant d'une évaluation »mais seulement les réactions ont été différentes, parmi lesquels « 13 ont fait appel urgemment aux techniciens » et « 3 autres ont essayé de dépanner eux même en attendant l'arrivée des techniciens. »

Tableau 4 : On remarque à travers cette question, que, plus de la moitié attend l'arrivée des techniciens.

	Fréquence (%)
Oui	16
Non	0
Ont fait appel aux techniciens	13
Ont essayé de dépanner eux même, car ayant déjà été formé sur les TIC	3
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En effet, on notera l'importance d'un technicien à apporter de l'aide aux étudiants face aux différentes difficultés dont ils font face. (En cas de panne de l'outil technologique) donc 13 % d'étudiants ayant besoin des techniciens et seulement tu faible taux de 3% des étudiants jugent pouvoir essayer de dépanner eux même, car ayant une petite capacité à manipuler les systèmes technologiques.

Aussi, nous avons poursuivi par la question : Avez-vous besoin d'aide, de suivi ou d'intervention d'un technicien en cas de panne de votre outil de travail ? Et les différentes réponses proposées : parfois, souvent, régulièrement jamais.

	Fréquence(%)
Parfois	11
Souvent	5
Régulièrement	0
Jamais	0

Ce tableau nous permet de constater qu'en ce qui concerne les différentes interventions en cas de panne, « 11 étudiants ont affirmé parfois », les « 5 autres ont dit souvent. » Ce qui revient donc à affirmer que, plus de la moitié ne peuvent gérer un problème lié aux outils technologiques.

-Gestion stratégique des contingences technologiques par les administrateurs de la plateforme

Le formulaire de questions administré aux administrateurs de la plateforme de l'académie internet de l'université de Douala, a été dirigé auprès de MVOGO ;

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MOUTOME¹⁷⁹ et KOUT PENKA¹⁸⁰ pour déterminer le niveau de gestion des contingences technologiques, le niveau d'évaluation et de gestion des technologies de l'information et de la communication. Différentes réponses nous sont parvenues : concernant le niveau de gestion des contingences plusieurs questions ont été soumises aux administrateurs de la plateforme et dirigeants de l'académie internet de l'université de Douala : En cas défaillances technologiques, quelles dispositions ou quels moyens déployez-vous pour remédier à la situation directement ? Selon le chargé des réseaux informatiques, les dispositions immédiates sont : « la supervision à distance ou en intervention sur le lieu du sinistre, est le moyen le plus approprié pour corriger une anomalie liée à un ordinateur, à un commutateur ou à un routeur ».

Le chargé des affaires académiques affirme que : pour commencer, « ils alertent tout le « Staff senior et junior, dirigeant y compris nos étudiants de ce fait et tâchons de nous organiser pour y remédier dès que possible avec notre équipe technique, et une fois fait, alors nous rassurons tout le monde via mail encore !!! » L'Académie Internet de l'Université de Douala regroupe en principe plusieurs personnes, réparties en plusieurs endroits

- Les moyens mis en place pour éviter d'éventuelles perturbations dans votre dans votre système Cette question a pour objectif de distinguer les techniques utilisées pour esquiver les différents soucis dont font face un système virtuel.

MOUTOME pense que : « le suivi permanent, que ce soit sur le plan de l'internet, que sur les enseignements, y compris le contrôle du courant électrique qui de temps en temps nous joue souvent des « sal tours ». Pour y remédier, l'Université de Douala a pris le soin de nous installer un générateur électrique ». Kount d'ajouter que, « jusqu'ici, rien n'a vraiment changé pour éviter des éventuelles perturbations si non, ce sont des

équipes de redondances ».Les réponses des deux administrateurs sont pourtant
contradictoires notamment au niveau de la disposition des moyens pour éviter des perturbations dans le système.

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Les deux intervenants amorce leurs propos en disant que : « Nous avons déjà les signaux sur le net et aussi nos emails qui attestent du fait, que ce soit pour nos étudiants que l'Administration, y compris des Open meeting¹⁸¹ ». Ce qui pourra s'expliquer que les systèmes de contrôles sont bien certainement pilotés sous l'efficacité des équipes mis en place par l'académie internet de l'université de Douala.

- le dispositif numérique soumis aux les étudiants lors des contrôles et des examens

Selon l'administrateur chargé des affaires académiques et celui chargé des réseaux informatiques les dispositifs numériques« sont les ordinateurs, des laboratoires physiques comme support de travail et les Questions à choix multiples en ligne. Et en ce qui concerne les contrôles, ils se font toujours via la plateforme, et les examens sont faits par écrit et sur table sous la surveillance rigide comme dans les académies classique ». Les apprenants se retrouvent en ce moment. Cette question avait pour but d'identifié l'ensemble des moyens techniques utilisé à l'académie internet par les étudiants vu que les enseignements qu'ils acquièrent ne se font pas nécessairement comme dans le classique, ceci se fait via leur plateforme « ganesha ».

Joseph MVOGO déclare : « le degré d'implication des outils technologiques reste encore très élevé à 100%, car ils ont besoin des outils technologiques » s'arrimant à ceux de l'heure, de la nouvelle dimension. Par contre, ce n'est pas le cas chez MOUTOME, le degré est moins élevé. Cette question avait pour but de relever le degré de participation des outils technologiques dans la communication des organisations virtuelles.

-Les équipes de contrôle sont-elles performantes et adaptées dans la formation ? Oui-Non

Nous avons recueillis la réponse auprès de Joseph MVOGO : « Bien sûr, car, ce sont déjà des Experts formés à la base, attitrés, certifiés et reconnus sur le plan International comme telles. » Et la pensée des deux autres administrateurs réseau informatique allant dans le même sens du positif, atteste que « oui », les équipes de contrôle sont performantes. Cette

181 Formation à distance asynchrone, les déclarations faites à propos sont celles des administrateurs réseaux de la plateforme à travers les mails, internet et par téléphone à l'Académie Internet de l'Université de Douala

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question était importante pour nous dans le cadre de la compétence, car les équipes de contrôle ont besoin des connaissances et de la maitrise des technologies.

-Les outils technologiques utilisés sont-ils toujours à la hauteur de vos attentes ? Oui- Non

Selon l'administrateur de réseau informatique, il estime que pas vraiment, ils aimeraient que ce soit des outils de la dernière génération, Joseph MVOGO déclare que « Oui », les outils technologiques ont à 100% à la hauteur des attentes. L'origine de cette question est de savoir si les outils technologiques sont de meilleures qualités, et s'ils répondent au besoin et à la norme requise pour la formation des apprenants.

KOUT PENKA garantit que : « l'interaction se déroule par messagerie instantanée au sein d'un groupe de travail Yahoo créer. Et que cette interaction est très réciproque, ajoute à cela les mots du responsables administratif, l'interaction est réciproque et elle se passe « via internet, plateforme d'enseignement à distance, forums, voire téléphone (de rares fois) ». L'objet de cette question était de savoir comment les étudiants et leurs enseignants communiquent, de savoir s'il y a réciprocité communicationnelle, vu que les TIC aujourd'hui tendent à bouleverser les organisations traditionnelles en des organisations virtuelles, ou les interactions se déroulent uniquement avec les nouveaux outils de communication (internet, extranet, intranet...)

2.2 Les limites de gestion de contingences technologiques à l'académie internet

« Par le biais des circuits d'information, il se réalise une intégration informationnelle. Elle consiste en une densification des échanges d'information entre les différents agents »182. De ce point de vu de MARGINIER dans cette partie, il est question de montrer les limites de gestion des contingences technologiques à l'académie internet de l'université de Douala. Et avons ajouté cette question une autre de savoir, s'ils ont déjà été victime du mauvais fonctionnement d'un ou de plusieurs éléments du dispositif technologique ? Oui- Non, si oui de quel(s) dispositif(s) technologiques est `il question. 16 ont répondus « oui » et ont identifié comme dispositif « l'internet et l'ordinateur »

182 Marginier, l'impact des technologies d'information sur les performances et l'organisation de la firme, www.persee.fr/revues/.../rei0154-3229 1999 num51 1 1305, consulté le 3 janvier 2014

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Tableau : 6 Avez-vous déjà été victime du mauvais fonctionnement d'un ou de plusieurs éléments du dispositif technologique ?

Ce tableau indique que, sur les 24 étudiants interrogées, 16 ont répondus oui qu'ils étaient déjà victimes d'un mauvais fonctionnement d'un ou de plusieurs dispositifs technologiques, qu'ils ont identifiés : internet et l'ordinateur.

- Comment parvenez-vous à pallier à ce manque ? Huit(8) étudiants ont déclaré qu'ils attendent l'arrivée des techniciens et les huit (8) autres cherchent à trouver des solutions temporaires et bien sûr plus couteuses. L'objet de cette question est de montrer le niveau de gestion des difficultés à l'académie internet.

- Les services numériques (les bornes de consultations internet, salles informatiques, laboratoire numérique de langue, bureau virtuel, bornes Wifi, vidéoconférences) vous permettent-ils de réaliser vos projets de manière satisfaisante ? Oui-Non. Quatre(4) étudiants ont affirmé que « oui » les salles informatiques, la vidéoconférence et les bornes de consultations internet leur permettaient de réaliser leurs projets de manière satisfaisante. Par ailleurs Huit(8) ont déclaré que : « Non », car un projet technique et technologique demande souvent une très bonne qualité des services suscités ce qui est loin d'être le cas. Mais aussi le manque de financement dans les projets de mémoire est également un très grand frein à la réalisation.

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Section 2 : Les analyses

2.1 Les suggestions

Dans le cadre de l'évolution de l'académie internet de l'université de douala dans un environnement complexe, nous avons pensé que, trois raisons pourraient permettre à l'académie de bien mener ses objectifs de formation ouverte à distance, l'évaluation, la gérance et la communication sur les contingences technologiques. Nous avons opté pour l'achat d'un groupe électrogène. Nous insistons sur le fait qu'il ne s'agit pas de la seule solution. De plus, nous rappelons que dans l'optique de ce choix, l'installation doit être conforme au règlement de sécurité (détection incendie, moyen de secours, ventilation)

Dans cette étape, il faut tout d'abord référencer tous risques liés à la coupure électrique, tant sur le réseau interne (vétusté des installations...), qu'externe (panne générale, localisée...) et sur les risques encourus par les étudiants et le personnel. Ensuite, une appréciation de la gravité des conséquences liées à l'arrêt des activités est nécessaire. Enfin, il s'agit de déterminer les priorités et calculer en conséquence les besoins en énergie électrique ou critiques. Le coefficient couramment employé pour assurer le secours électrique d'une organisation.

Dans cette deuxième étape, il convient de déterminer les moyens à mettre en oeuvre pour réduire les risques de contingence. Pour cela, plusieurs voies sont possibles :

Déterminer comment assurer la puissance électrique nécessaire c'est-à-dire l'acquisition d'un groupe électrogène en poste fixe, location ou mutualisation d'un groupe électrogène, achat d'énergie à un particulier.

Déterminer les mesures organisationnelles et techniques nécessaires (répartir les responsabilités, formation et habilitation du personnel pour le branchement du groupe, annuaire de crise, mise aux normes, maintenance préventive).

Formaliser les procédures regroupement des appareils en vue de leur confort thermique, organisation d'une surveillance accrue pour ces appareils.

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Passer les conventions de coopérations dans le cas d'une mutualisation ou d'un partage et réaliser les contrats avec les fournisseurs (groupe électrogène, sous traitance).

En dernière étape, il pourra être important et nécessaire de définir les modalités de sensibilisation des partenaires, des autorités de tarification sur les risques encourus en cas de coupure d'électricité, de la fracture numérique dans le cadre de la communication et dans celui de la communication en cas de rupture effective de l'alimentation.

Conclusion de la deuxième partie

Depuis quelques années, suite au développement des technologies de l'information et de la communication, la plupart des secteurs ont connu des mutations importantes. Ce fut aussi le cas au Cameroun de la création des écoles de formation en ligne, reconnu par l'Etat du Cameroun. L'Académie internet de l'université de Douala, qui hébergent en permanence et de manière collective des outils et des matériels technologiques (appareils électriques branchés, qui fonctionnent en permanence) dont la surveillance nécessite l'implantation des systèmes de télécommunication de la dernière génération. Nécessaire à leur sécurité, doivent disposer de moyens d'alimentations autonomes en énergie. Cependant, ils doivent être dimensionnés pour répondre aux besoins de chaque structure notamment en fonction du nombre d'appareil, de la nature des charges alimentées et des fonctions à soutenir leur développement. Au vu des résultats de notre recherche sur le terrain, notre hypothèse centrale est que les conditions technologiques ne sont pas propices au développement des organisations virtuelles au Cameroun. Et cette hypothèse nous a conduit à deux autres :- les dispositifs technologiques peuvent être inappropriés à l'environnement technologique contingent qui ne faciliterait pas non plus l'innovation et le développement de ces nouvelles formes d'organisations virtuelles. Les équipes virtuelles mises en place par l'organisation s'avèrent inefficaces et incapables de produire un résultat probant.

CONCLUSION GENERALE

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Arrivés au terme de notre travail, il serait d'un grand intérêt de délimiter notre champ autour d'une problématique.

En effet, la problématique abordée s'inscrit dans le champ des outils technologiques modernes et dans la communication des organisations. Celle-qui permet de montrer les méthodes de transformation des organisations classiques en organisations virtuelles en s'appuyant sur les technologies de l'information et de la communication.

Cependant, s'est accru le phénomène de mondialisation et de globalisation, qui a apporté un accroissement dans le développement des organisations classiques en organisations virtuelles. D'où le changement et la création des nouveaux systèmes d'interaction à distance. L'intégration de l'Afrique dans cette liaison ne saurait être facile, plus particulièrement au Cameroun. Nonobstant l'environnement incertain, de ce qui existe et incontestablement des conditions technologiques et économiques au Cameroun, accompagné des difficultés d'adaptation. L'intérêt de notre sujet consiste à rendre stable les conditions technologiques et économiques propice au développement des nouvelles organisations. Susciter l'attention des spécialistes et professionnels de la technologie sur l'importance de l'adaptation des stratégies, et se donner les moyens leurs permettant une meilleur gestion de la communication dans les Organisations virtuelles liés à leur environnement technologique incertain.

Ayant pour projet de sortir un cadre d'analyse approprié entre le terrain, et les théories portant sur la gestion des contingence technologiques dans les organisations virtuelles au Cameroun, la question principale que nous nous sommes posée est des savoir : comment ces nouvelles formes d'organisations (virtuelles) s'adaptent-elles à un environnement incertain, imprévisible, complexe, accompagné de doute, des multiples contraintes et de ses réalités technologiques ? Partant de cette question, ont surgis deux autres à savoir : Ces nouvelles formes d'organisations virtuelles atteignent- elles encore leur(s) objectif(s) sur un construit social destiné à dépasser ses limites propres face aux formes individuelles de production et de traitement de l'information à temps réel ? Avec l'avènement de ces nouvelles formes d'organisations s'inscrivent telles dans une logique normative des organisations classiques ?

Dans l'optique de percevoir avec un effort d'attention, et de trouver les différentes significations de ces contingences technologiques à l'académie internet de l'université de

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Douala, nous avons consulté plusieurs théories soutenant les contingences, afin de mieux asseoir notre logique, dans un cadre théorique le plus approprié au contexte Camerounais. Et par la suite, nous avons poursuivi par nos hypothèses qui ont été formulées ayant pour but de repérer des voies afin d'asseoir cette contingence.

organisations virtuelles au Cameroun est due à l'incertitude de l'environnement
technologique. Ensuite, les dispositifs technologiques sont inappropriés à l'environnement technologique contingent qui ne facilitent pas l'innovation et le développement de ces nouvelles formes d'organisations (virtuelles). Enfin, les équipes virtuelles mises en place par l'organisation s'avèrent inefficaces et incapables de produire un résultat probant.

Aussi, nous avons continué par la suite, en annonçant nos différents objectifs : Tout d'abord, il est question de présenter la spécificité des interactions observables à travers les formules virtuelles.

Ensuite, faire une analyse des contingences technologiques liées à l'environnement technologique au Cameroun, et démontrer les enjeux actuels de l'implantation des nouvelles formes d'organisations dans un environnement technologique incertain du Cameroun.

Enfin, montrer que malgré ces phénomènes (perturbateurs) de contingences technologiques dans l'environnement camerounais, comment ces nouvelles organisations virtuelles se déploient dans une mouvance, qui par ailleurs pourrait être source d'innovation, de rapidité et de développement. Suivie d'une émergence des technologies de l'information et de la communication, sous le contrôle, l'efficacité des équipes de travail, leurs processus de planification et leurs enjeux stratégiques dans un monde existentiel de possibilités.

En effet, nous nous sommes servis des cadres théoriques tels que : la théorie de l'interaction structure environnement de Joan Woodward selon laquelle les structures sont étroitement liées à leur système techniques de production et doivent par ailleurs adapter un système de contrôle direct. Ses structures doivent se concorder, afin de favoriser une certaine flexibilité importante et nécessaire. La théorie de l'interaction structure environnement de Burns et Stalker, qui pensent que la structure d'une organisation dépend de ses facteurs externes, qui ne sont rien d'autre que l'incertitude de l'environnement dont la mesure ne se

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fait qu'à l'aide du taux de changement de la technologie et du marché. La théorie de la contingence structurelle de Lawrence et Lorsh, ou il en ressort que, chaque organisation a ses réalités propre et varie avec l'incertitude de son environnement, Les différentes caractéristiques d'incertitudes et de diversité de leur environnement respectif. (Notamment la dynamique du marché et l'évolution des techniques).

En outre, nous avons intitulé la première partie de notre travail comme suit : généralités des organisations virtuelles au Cameroun. Dans cette partie, nous avons commencé par identifier les différentes organisations virtuelles qui existent, les définir, leur outils, leurs techniques et leurs différents modes de fonctionnement. Ensuite, le deuxième chapitre de cette première partie nous emmène à apercevoir les transformations générées par les organisations virtuelles et les formes de travail. Ce qui ouvre dont la porte à l'émergence de nouvelles formes de travail, leurs stratégies face aux technologies de l'information et de la communication. Et se traduit par une gestion des connaissances dans les organisations virtuelles.

Dans la même optique, la deuxième partie repose sur les contingences technologiques et les organisations virtuelles au Cameroun. D'où l'identification de l'académie internet de l'université de Douala. Son historique, son fonctionnement, son dispositif technologique et la nature des interactions qui se meuvent. Nous avons pu identifier les différentes contingences et leur incidence sur le fonctionnement de l'académie à partir de la nature même des contingences. Partant des défaillances énergétiques, des disfonctionnements des télécommunications, de la vétusté des équipements et même de la fracture numérique. Aussi l'impact des contingences sur la qualité de la formation, sur la qualité de l'évaluation des étudiants, sur la qualité des échanges, le savoir-faire des utilisateurs des technologies de l'information et de la communication. Dans cette partie il était question d'asseoir les

éléments qui nous ont permis de percevoir et de comprendre les différents
disfonctionnements à l'académie internet de l'université de Douala.

Enfin, le dernier chapitre qui est intitulé présentation et analyse des résultats. Son objectif est tout d'abord de donner le sens, de présenter les contingences technologiques dans la communication des organisations virtuelles. D'évaluer le niveau d'adaptation des apprenants aux TIC et de déterminer les méthodes, les défauts et les insuffisances du fonctionnement des organisations virtuelles dans un environnement technologique complexe.

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Dans cette partie, il était indispensable de d'écrire notre population qui est composé de 27 personnes dont 24 étudiants inscrits à l'académie internet de l'université de Douala. Et dont seuls 19 ont pu répondre à nos formulaires. parmi lesquels 16 étudiants et 03 autres dans divers catégories. Nous les avons interrogé sur le fonctionnement, le niveau d'adaptation, les défaillances observées à travers les outils technologiques utilisé et via internet (mails) et avons reçus en retour les correspondances de 16 étudiants d'où notre collecte des données. Nous avons poursuivis nos entretiens en ligne et physique au près des administrateurs de la plateforme et les dirigeants de l'académie. Dans le but d'asseoir certains éléments nécessaires afin d'étayer notre travail. Nous avons recueillis les des réponses qui nous ont permis d'apporter des explications portant sur les contingences technologiques, et des différents mécanismes d'adaptation dans un environnement incertain.

La méthode que nous avons utilisé est compréhensive, qui permet de comprendre et d'interpréter un fait social, comprendre l'origine de ces contingences, d'où viennent-elles, comment se manifestent-elles et comprendre ensuite la façon dont se gère les incidences qui subviennent pendant ou après. Sur le plan actionnel et nécessairement communicationnel dans l'environnement imprévisible Camerounais.

Le phénomène est sans aucun doute nouveau, nous pouvons dire que les expériences pratiques sont pour le moment circonscrites aux pays industrialisés où les conditions technologiques et économiques sont propices au développement de cette forme d'organisation. Certes, nous sommes dans une internalisation de l'ensemble des facteurs économiques, financiers et commerciaux, nous faisons face à une nouvelle politique, afin de s'étendre à une échelle internationale mais la réalité des dispositifs matériels, financiers dans nos pays du tiers monde en est une autre.

Apres ce premier pallier de recherche, nous aimerions bien mener nos recherches un peu plus loin, en nous appuyant sur les logiques des TICE dans les organisations virtuelles.

Dans notre étude, la première difficulté rencontrée était celle liée à l'absence des apprenants de l'académie internet de l'université de Douala, du fait peut-être de leur formation en -ligne, l'occasion ne s'est pas présenter de pouvoir les rencontrer physiquement. Ensuite, à cette difficulté s'est ajouter une autre en rapport avec les administrateurs et les responsables de la plate-forme qui n'ont fourni que des informations très peu exhaustives, attitude peut -être justifiée par la crainte de transmettre des données pouvant être

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préjudiciables et pouvant compromettre l'avenir de l'organisation. Enfin l'absence de la documentation et des ressources techniques, n'ont pas vraiment facilité ce travail. Ensuite, nous avons été également confrontés au non recevabilité des responsables d'organisations, notamment : Georges WEGA directeur générale UBA Cameroun, agence boulevard de la république, de la responsable de jAYMU¹⁸³.

Ceci étant donné, nous sommes dans la communication des organisations, et ce champ d'étude ouvrant de nombreuses perspectives intéressantes, notamment les contingences technologiques dans la communication des enseignements à distance (TICE) des organisations virtuelles, nous comptons poursuivre cette recherche, afin que ces perspectives puissent permettre d'approfondir et de démontrer les logiques des contingences technologiques dans les pays les moins industrialisés, ceci dans le but de dénicher les

différentes stratégies et les diligences des technologies de l'information et de la
communication dans les organisations virtuelles.

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BIBLIOGRAPHIE

CROZIER Michel et Friedberg Erhard, l'acteur et le système : les contraintes de l'action collective, Ed du seuil, Paris, 1981

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ORGANISATIONS VIRTUELLES AU CAMEROUN

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Mémoire de Master II rédigé et présenté par Etame Djengue Alvine Liliane

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ORGANISATIONS VIRTUELLES AU CAMEROUN

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Mémoire de Master II rédigé et présenté par Etame Djengue Alvine Liliane

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ORGANISATIONS VIRTUELLES AU CAMEROUN

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Université de Saida - Magister 2006, dans la catégorie Informatique et Télécommunications

Mémoire de Master II rédigé et présenté par Etame Djengue Alvine Liliane

CONTINGENCES TECHNOLOGIQUES DANS LA COMMUNICATION DES
ORGANISATIONS VIRTUELLES AU CAMEROUN

CACALY Serge, F. le Coadic Yves POMART Paul-Dominique, SUTTER Eric, le dictionnaire de l'information, Paris, 2eme éd, Armand colin, collection « cursus »,2006

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CONTINGENCES TECHNOLOGIQUES DANS LA COMMUNICATION DES
ORGANISATIONS VIRTUELLES AU CAMEROUN

ANNEXES

Mémoire de Master II rédigé et présenté par Etame Djengue Alvine Liliane

CONTINGENCES TECHNOLOGIQUES DANS LA COMMUNICATION DES
ORGANISATIONS VIRTUELLES AU CAMEROUN

Je m'appelle ETAME DJENGUE ALVINE LILIANE, étudiante en Master recherche en communication des organisations à l'université de Douala. Je fais une recherche sur les contingences technologiques dans la communication des organisations virtuelles au Cameroun. Véritablement, cet entretien va me permettre de mieux asseoir, soutenir une étude de données, afin de rendre plus précieux et plus intéressant mon mémoire. L'ensemble des données recueillies permettront et concourront la pertinence de ce travail. Tout en vous rassurant de la confidentialité dans l'exploitation des données, nous vous remercions d'avance.

CONTINGENCES TECHNOLOGIQUES DANS LA COMMUNICATION DES
ORGANISATIONS VIRTUELLES AU CAMEROUN

6Quels systèmes technologiques avez-vous implanté pour vos équipes de contrôle ?

CONTINGENCES TECHNOLOGIQUES DANS LA COMMUNICATION DES
ORGANISATIONS VIRTUELLES AU CAMEROUN

FORMULAIRE DE QUESTIONS ADMINISTRE AUX ETUDIANTS DE
L'ACADEMIE INTERNET DE L'UNIVERSITE DE DOUALA

Mémoire de Master II rédigé et présenté par Etame Djengue Alvine Liliane

CONTINGENCES TECHNOLOGIQUES DANS LA COMMUNICATION DES
ORGANISATIONS VIRTUELLES AU CAMEROUN

Mémoire de Master II rédigé et présenté par Etame Djengue Alvine Liliane

CONTINGENCES TECHNOLOGIQUES DANS LA COMMUNICATION DES
ORGANISATIONS VIRTUELLES AU CAMEROUN

16. Les services numériques (les bornes de consultations internet, salles informatiques, laboratoire numérique de langue, bureau virtuel, bornes Wifi, vidéoconférences) vous permettent-ils de réaliser vos projets de manière satisfaisante ?

CONTINGENCES TECHNOLOGIQUES DANS LA COMMUNICATION DES
ORGANISATIONS VIRTUELLES AU CAMEROUN

6. Quels les canaux les plus habiles et les plus aptes pour la formation de vos apprenants ?

Mémoire de Master II rédigé et présenté par Etame Djengue Alvine Liliane

CONTINGENCES TECHNOLOGIQUES DANS LA COMMUNICATION DES
ORGANISATIONS VIRTUELLES AU CAMEROUN

TABLE DES MATIERES

CHAPITRE 1 : TYPOLOGIE ET FONCTIONNEMENT DES ORGANISATIONS

Section 1 : Typologies des organisations virtuelles...

Mémoire de Master II rédigé et présenté par Etame Djengue Alvine Liliane

CONTINGENCES TECHNOLOGIQUES DANS LA COMMUNICATION DES
ORGANISATIONS VIRTUELLES AU CAMEROUN

CHAPITRE 2 : LES TRANSFORMATIONS GENEREES PAR LES ORGANISATIONS VIRTUELLES ET LES FORMES DE

Section 3 : la gestion des connaissances dans les organisations virtuelles .56

Section 2 : Les contingences technologiques et leur incidence sur le fonctionnement de

Mémoire de Master II rédigé et présenté par Etame Djengue Alvine Liliane

CONTINGENCES TECHNOLOGIQUES DANS LA COMMUNICATION DES
ORGANISATIONS VIRTUELLES AU CAMEROUN

Section 4 : la performance et les savoir-faire des utilisateurs des TIC à l'académie

1.1 la répartition des compétences des équipes de travail à l'académie internet 73

1.3 le niveau de gestion stratégique des contingences technologiques et de l'information à

1.5 les capacités à maintenir les TIC à l'académie internet de l'université de

Contingences technologiques dans la communication des organisations virtuelles au Cameroun.

INTRODUCTION GENERALE

REVUE DE LA LITTERATURE

PREMIERE PARTIE :

CHAPITRE 1 : TYPOLOGIES ET FONCTIONEMENT DES ORGANISATIONS

Section 1 : TYPOLOGIE DES ORGANISATIONS VIRTUELLES

1.1 E-BANKING

1.2 E-LEARNING

1.3 E-MARKETING

Section 2 : Fonctionnement des organisations virtuelles

1.1 Fonction virtuelle103

1.2 Processus virtuel104

1.3 Projet virtuel

1.4 Travail virtuel

Section 3 : Les TIC dans les organisations virtuelles

1.1 INTERNET

1.2 INTRANET

1.3 L'EXTRANET

1.4 GROUPEWARE

CHAPITRE 2 : LES TRANSFORMATIONS GENEREES PAR LES ORGANISATIONS VIRTUELLES ET LES FORMES DE TRAVAIL

Section 1 : L'émergence des nouvelles formes de travail

1.1 Le télétravail

1.2 Le travail collaboratif

Section 2 : Les stratégies des organisations virtuelles face aux TIC

1.1 Les procédés

1.2 Les différentes stratégies

Section3 : la gestion des connaissances dans les organisations virtuelles

1.1 Les approches du knowledge management

1.2 Les outils du knowlegde management

Conclusion de la première partie

CHAPITRE 3 : L'ACADEMIE INTERNET DE L'UNIVERSITE DE DOUALA

Section 1 : Présentation générale de l'Académie Internet de l'Université de Douala

1.1 Historique de l'Académie Internet de l'Université de Douala

1.2 Dispositif technologique

1.3 La nature des interactions

Section 2 : Contingences technologiques et leur incidence sur le fonctionnement de l'académie internet de l'université de douala

2.1 La nature des contingences

2.2 Défaillances énergétiques.

2.3 Le disfonctionnement des télécommunications

2.4 La vétusté des équipements

Section 3 : L'impact des contingences technologiques

3.1 L'impact sur la qualité de la formation

3.2 L'impact des contingences technologiques sur l'évaluation des étudiants

3.3 L'impact sur la qualité des échanges

Section 4: La performance et les savoir-faire des utilisateurs des TIC à l'académie internet de

4.1 La répartition des compétences des équipes de travail à l'académie internet de l'université de douala

4. 2 L'évaluation du niveau d'appropriation (accommodation) des TIC à l'académie internet de l'université de douala

4. 3 : Le niveau de gestion stratégique des contingences technologiques et de l'information à l'académie internet de l'université de douala

4. 4 : La performance et la structure organisationnelle de l'académie internet de l'université de douala

4. 5 : Les capacités à maintenir les technologies de l'information et de la

CHAPITRE 4 : ANALYSE ET INTERPRETATION DES RESULTATS

Section 1 : Présentation des résultats des contingences technologiques dans la communication des organisations virtuelles

1.1 Les résultats des contingences technologiques dans un environnement complexe et incertain

2.2 Les limites de gestion de contingences technologiques à l'académie internet

Section 2 : Les analyses

2.1 Les suggestions

Conclusion de la deuxième partie

CONCLUSION GENERALE

BIBLIOGRAPHIE

ANNEXES

6. Quels les canaux les plus habiles et les plus aptes pour la formation de vos apprenants ?

TABLE DES MATIERES

CHAPITRE 1 : TYPOLOGIE ET FONCTIONNEMENT DES ORGANISATIONS

Section 1 : Typologies des organisations virtuelles...

Section 2 : Les contingences technologiques et leur incidence sur le fonctionnement de

Section 4 : la performance et les savoir-faire des utilisateurs des TIC à l'académie

1.3 le niveau de gestion stratégique des contingences technologiques et de l'information à

1.2. .les résultats des contingences technologiques dans un environnement complexe et