WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Mise en place d'un système d'information partagée sous l'architecture client/serveur pour la gestion d'enregistrement des produits pharmaceutiques dans la ville de Goma, cas de l'OCC/Goma.

( Télécharger le fichier original )
par Christine TASIMWA KIVIKWAMO
ISC/Goma  - Licence en informatique de gestion 2016
  

Disponible en mode multipage

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

JUIN 2016

- 1 -

INSTITUT SUPERIEUR DE COMMERCE

B.P: 67 GOMA

www.iscgoma.net

MISE EN PLACE D'UN SYSTEME D'INFORMATION PARTAGE
SOUS L'ARCHITECTURE CLIENT-SERVEUR POUR LA GESTION
D'ENREGISTREMENT DES IMPORTATIONS DES PRODUITS
PHARMACEUTIQUES DANS LA VILLE DE GOMA

«Cas de l'OCC/Goma»

Par TASIMWA KIVIKWAMO Christine

Mémoire présenté et défendu en vue de l'obtention du grade de licencié en Informatique de Gestion

Option : CONCEPTION ET RESEAUX Directeur : CT SALUMU MULENDA Encadreur: Assistant BYAMUNGU

- 2 -

EPIGRAPHE

«La confiance n'exclut pas le contrôle»

VLADIMIR Lénine

- 3 -

DEDICACE

A nos très chers parents KIVIKWAMO KIMBULIMBULI et KABUO Charlotte ; A nos frères, soeurs, cousins, cousines et amis.

TASIMWA KIVIKWAMO Christine

- 4 -

REMERCIEMENTS

La rédaction d'un mémoire de fin d'étude en Informatique de Gestion est un travail qui demande beaucoup de sacrifices de la part du propriétaire et de celle d'un certain nombre de personnes.

Nous aimerions d'abord exprimer notre gratitude à l'égard de l'ISC/Goma pour les enseignements dont nous sommes bénéficiaire, mais d'avantage encore à l'égard de tous les enseignants qui ont contribué à notre formation en général et en particulier à notre Directeur le CT SALUMU MULENDA qui a accepté de nous diriger.

Nous exprimons aussi nos remerciements à notre encadreur l'Assistant BYAMUNGU SINDANO pour l'assistance qu'il nous a témoignée, pour sa disponibilité, pour ses orientations et conseils sans lesquels ce travail ne pourrait être réalisé.

Nous ne pouvons pas manquer d'exprimer notre reconnaissance envers nos parents le CT KIVIKWAMO KIMBULIMBULI et KABUO Charlotte pour nous avoir donné la vie et financer notre formation de la maternelle jusqu'à la dernière année de nos études supérieures, qu'ils trouvent ici l'expression de notre gratitude.

Nous ne voudrons pas terminer ces lignes sans penser à notre soeur Dorothée KIVIKWAMO, à notre ami Emmanuel ILUNGA et nos camarades Jacqueline MWAJUMA, Espoir NGALUKIYE et Consolée MASIKA pour avoir vécu ensemble tout au long de notre cursus académique.

Que tous ceux qui ont participé, d'une manière ou d'une autre a l'élaboration de ce mémoire et dont les noms n'ont pas été cités trouvent ici notre profonde gratitude.

TASIMWA KIVIKWAMO Christine

- 5 -

SIGLES ET ABREVIATIONS

ARA : Avis de Refus d'Attestation

AV : Attestation de Vérification

BCC : Banque Centrale du Congo

BIVAC : Bureau of Inspection, Valuation, Assesment and Control

CA : Contrôle à l'Arrivée

CAE : Contrôle Avant Embarquement

CDP : Chef de Direction Provinciale

CDPA : Chef de Direction Provinciale Adjoint

CEEC : Centre d'Expertise d'Evaluation et de Certification des substances minérales

CIF : Coast Insurance and Freight

CVE : Certificat de Vérification à l'Exportation

DAF : Division Administrative et Financière

DEX : Division d'Exportation

DGDA : Direction Générale des Douanes et Accises

DIRNOKI : Direction du Nord-kivu

DIVILABO : Division Laboratoire

EB : Exportation des Biens

EMIDOCS : Emission des Documents et Statistiques FOB : Free On Board

IB : Importation des Biens

INSS : Institut National de Sécurité Sociale MPM : Méthode de Potentiel Métra

ONG : Organisation Non Gouvernementale

- 6 -

OZAC : Office Zaïrois de Contrôle

PB : Poids Brut

PF : Procédure Fonctionnel

PN : Poids Net

PU : Prix Unitaire

RDC : République Démocratique de Congo SCS : Société Congolaise de Surveillance SGS : Société Générale de Surveillance

SI : Système d'Information

UP : Unified Process

- 7 -

INTRODUCTION

0.1. ETAT DE LA QUESTION

Après le choix de ce sujet, nous avons constaté que nous ne sommes pas la seule à vouloir analyser ce phénomène commercial, d'autres chercheurs s'y sont lancé bien avant nous.

L'Organisation Mondiale de la Santé(OMS) signale qu'en 2009, 20millions de comprimés, flacons et sachets de médicaments contrefaits et illégaux ont été saisis au cours d'une opération de cinq mois coordonnée par l'Organisation Internationale de Police Criminelle (INTREPOL) à travers la Chine et sept pays d'Asie du Sud-Est. Trente-trois personnes ont été aussi arrêtées et cent points de ventes fermés. Egalement une série de descentes de Police a permis de mettre la main sur des médicaments contrefaits pour une valeur de centaines de millions de dollars et démasquer un réseau criminel qui alimentait des consommateurs de tout le Moyen Orient. En Europe, enfin, des douaniers ont saisi 34millions de comprimés contrefaits rien qu'en deux mois de 2009, prise dont le Commissaire Européen à l'Industrie, Guenter Verheugen a déclaré qu'elle avait dépassé nos pires craintes.1

L'OMS renchérit que les résultats obtenus par ces opérations détectives et répressives en chaine dans le monde a permis de cerner peu à peu ce commerce illicite qui choque jusqu'aux responsables de la règlementation qui connaissent bien le problème. Elle estime que ces opérations ont à peine effleuré la surface d'une industrie florissante de contrefaçons des médicaments qui fait peser une menace croissante pour la sante publique partout dans le monde. Ces mesures de contrôle de répression ont franchi un pas supplémentaire avec le lancement, en 2006, du Groupe Spécial International de Lutte Anti-contrefaçons des Produits Médicaux (IMPACT en sigle anglais). Celui-ci est composé des représentants d'organisations internationales, d'organismes chargés du contrôle et de la répression d'industrie pharmaceutique et d'organisations non gouvernementales. Depuis lors les membres d'IMPACT collaborent dans le cadre d'enquêtes pénales internationales et aident les

1 OMS, La menace croissante des contrefaçons de médicaments, Bulletin de l'Organisation Mondiale de la Santé, Volume 88, Avril 2010, pp 241-320 in www.who.int/../fr/ consulté le 23 février 2016 à 8h30

- 8 -

pays à renforcer leurs propres systèmes de détection et de répression de la contrefaçon des médicaments2.

Aline Plançon d'INTERPOL précise que ces études ne donnent qu'un aperçu de la situation, car les faussaires font preuve d'une grande souplesse dans leur façon d'imiter un produit et d'éviter que ce soit détecté. Elle ajoute que les pays en développement constituent une cible évidente pour les faussaires en raison du fait que le prix des médicaments licites est souvent hors de portée du plus grand nombre et que les contrôles sont plutôt laxistes.

C'est dans ces pays à faible revenu ou les faussaires des pays à revenu plus élevé visent désormais les marches les plus lucratifs des produits médicaux contrefaits et copient des médicaments chers, très vendus, très demandés et très consommés. Ce sont avant tout les profits potentiels énormes à réaliser qui poussent à la contrefaçon. Les criminels sont toujours à la recherche de ce qui peut rapporter les plus d'argent, explique Sabine Kopp, Secrétaire Exécutif par intérim d'IMPACT et Chef de Programme OMS de lutter les contrefaçons.

Cette dernière observe que le commerce international donne l'occasion aux faussaires d'introduire facilement leurs produits médicaux contrefaits dans la chaine d'approvisionnement en médicaments licites et d'en dissimuler la source. Ils falsifient simplement les documents de livraison en ajoutant un zéro supplémentaire à la quantité fournie ; puis ils complètent la commande en y ajoutant leurs propres boites3.

Dans un rapport publié en 2008 sur la contrefaçon des médicaments, l'Office de Nations Unies contre la Drogue (l'UNODC) a tenté d'évaluer la montée en puissance du trafic. Tout en reconnaissant la difficulté de synthétiser des statistiques issues de sources nationales diverses et de méthodologies trop variées, l'UNODC a choisi un indicateur simple : la Chine. Compte tenu du fait que ce pays est à l'origine des 2/3 de l'ensemble des produits contrefaits qui circulent dans le monde l'UNODC indique que le taux de croissance de la contrefaçon médicamenteuse en Chine est depuis le

2 OMS, ibid., pp 241-320 in www.who.int/../fr/ consulté le 23 février 2016 à 9h00

3 PLANCON A. Cité par OMS, Opcit in www.who.int/../fr/ consulté le 23 février 2016 à 8h35

- 9 -

milieu des années 1990 de l'ordre de 15% par an. 60% des médicaments sont consommés localement, mais 40% se dispersent à l'international.

L'étude «Cracking Contrefait Europe», initiée par Pfizer dans 14 pays européens estime à plus de 10,5 milliards d'euros par an sur le marché parallèle des faux médicaments en Europe. En France, ce dernier représenterait près d'un milliard d'euros.

Le Center for medecines in the Public Interest des USA estime lui que les ventes mondiales de médicaments contrefaits ont atteint 75milliards de dollars américains en 2010, soit 90% de hausse.

Le Word Economic Forum va plus loin encore et évalue même la contrefaçon de médicaments à environ 200milliards de dollars ce qui en ferait premier secteur de trafics illicites devant la prostitution et le marijuana. Le Pharmacentical Security Instute, qui regroupe les directeurs de la sécurité de 26 laboratoires pharmaceutiques, estime qu'ont été contrefaits en 2011, 523 types de médicaments touchant tous les axes thérapeutiques(anti-inflammatoires, antidouleurs, anticancéreux, antiseptiques,...) sans parler du matériel médical (seringues, stéthoscopes ,...)4

M. Hamel Vincent relève que la grande majorité des médicaments à usages humains présents sur les marchés pharmaceutiques des pays francophones d'Afrique centrale et occidentale sont des produits importés. De même en ce qui concerne les médicaments fabriqués localement, une partie de leurs matières premières est importée. Les médicaments ne sont plus disponibles en quantité suffisante dans les hôpitaux, centres et postes de santé de secteurs aussi bien publics que privés. Le manque de confiance des populations envers ces dernières formations médicaux-sanitaires qui découle de cette insuffisance des produits médicamenteux ouvre la porte aux activités de ventes informelle et à la fraude des médicaments dont la qualité, la quantité et la conformité n'ont pas été contrôlées. Cela favorise ainsi le commerce de contre bande pour l'introduction sur le marché pharmaceutique des médicaments bon marché mais de qualité douteuse,

4 UNODC, Contrefaçon des médicaments, une atteinte à la santé publique, Juin 2014 p6 in www.leem.org/sites/default/files/leem consulté le 27 février 2016 à 8h00

- 10 -

A cela s'ajoutent le programme d'ajustement structurel et le désengagement de l'Etat du secteur social en général et de son sous-secteur sanitaire en particulier. Ceux-ci ont délégué l'entier financement des médicaments à la bourse de leurs propres consommateurs dont la majorité est paupérisée.

Suite à l'élévation du prix des spécialités pharmaceutiques de l'Europe occidentale et de l'Amérique du Nord, les pays d'Afrique subsaharien ont couvert leur marché pharmaceutique à d'autres horizons.

Aujourd'hui, le contexte a évolué avec l'utilisation un peu plus courante des médicaments génériques à bas prix. La grande majorité des médicaments importés via les réseaux illicites externes au pays ne possède pas d'autorisation de mise sur le marché. Ces produits peuvent être des contrefaçons, des malfaçons mais aussi des vrai médicaments répondants aux standards de qualité, innocuité et le gros de la provenance de ces marchandises est attribués à quelques pays africains anglophones (Nigeria, Ghana, Gambie) et au continent asiatique (Chine, Inde).

L'ONG «Pharmaciens Sans Frontières» a publié les rapports édifiants sur l'arrivée des dons de médicaments trop souvent inutilisables : médicament non identifiable, périmé, mal acheminé ou tout simplement inapproprié aux nécessités du pays.5

Quant à nous, nous avons orienté nos investigations dans la Mise en place par l'OCC d'un système d'information partagé sous l'architecture client-serveur pour l'enregistrement des importations des produits pharmaceutiques dans la ville de Goma. Notre application sera capable de nous fournir les résultats suivants :

? La liste des produits importés par importateur ; ? Liste des produits vérifiés par échantillonnage ; ? Liste des tous les importateurs

0.2. PROBLEMATIQUE

Il est un fait bien établi que dans tous les pays du monde les pouvoirs publics accordent à leur citoyens le droit d'exercer librement le commerce national ou

5M.HAMEL Vincent, La vente illicite des médicaments dans les pays en développement, analyse de l'émergence d'itinéraire thérapeutique en part entière situé en parallèle du recours classique aux structures officielles de santé, Thèse de doctorat, Faculté de Pharmacie, Université Claude-Bernard, Lyon 2006

- 11 -

international en vue de procurer à leurs populations les biens et les services dont celles-ci ont besoin pour leur subsistance.

Dans les pays en voie de développement, les médicaments sont localement produits en quantité insuffisante qui ne satisfait pas les besoins de la population consommatrice lorsque celle-ci veut prévenir ou guérir les maladies auxquelles elle est exposée.

C'est ainsi que les opérateurs économiques exerçant leur métier dans le secteur pharmaceutique recourent à l'importation des médicaments fabriqués par des pays étrangers.

Ces importations de produits pharmaceutiques ne s'opèrent pas sans l'autorisation ni le contrôle à leur entrée dans les pays demandeurs.

En outre, il convient de signaler que l'informatique s'impose comme une méthode moderne de gestion des ressources humaines, financières et matérielles dans tous les domaines de la vie nationale et internationale et dans le secteurs aussi bien public que privé.

Ajoutons aussi que l'informatique est de plus en plus utilisée dans tous les domaines d'activités y compris celui de l'enregistrement des opérations auquel nous rattachons d'ailleurs notre étude, et cela pour une meilleure gestion des différents traitements exigés par cette activité de l'enregistrement des opérations.

La RDC ne fait pas exception à ces pratiques modernes de management. C'est pour cette raison que les pouvoirs publics de la RDC ont créé l'Office Congolais de Contrôle auquel ils ont assigné la mission de contrôle de qualité et de conformité de tous les produits, y compris les produits pharmaceutiques qui sont soit nationalement fabriqués, soit importés de l'extérieur.

Pour faire de tout ce qui précède un objet de recherche, nous avons intitulé notre mémoire de la manière suivante : «Mise en place d'un système d'information partagé sous l'architecture client/serveur pour la gestion d'enregistrement des importations des produits pharmaceutiques dans la ville de Goma, cas de l'OCC/Goma».

- 12 -

En effet, les précautions qui s'imposent pour l'intégralité du circuit de contrôle des médicaments importés demandent une surveillance particulière que seuls les professionnels qualifiés peuvent réaliser. C'est pour cette raison que l'OCC se porte garant des exigences en terme de qualité et de conformité. C'est dans cette optique que l'OCC a placé le service importation pour contrôler via son laboratoire, la qualité et la conformité en l'occurrence l'inspection, les essaies ou analyses des médicaments en se référant aux standards nationaux, régionaux et/ou internationaux.

Nous avons pu constater, en effet, pendant nos recherches que l'ensemble de traitements au sein du service importation de l'OCC/Goma se fait manuellement, ce qui engendre un certain nombre des problèmes tels que la lenteur et le risque de perte d'informations. La meilleure façon pour pallier à ce problème est l'informatisation afin d'assurer l'accès instantanée aux données et une sécurisation de ces dernières.

En outre, l'enregistrement des mouvements des importations des produits pharmaceutiques à l'OCC/Goma est une opération qui prend plusieurs jours voire plusieurs mois.

Lors de notre descente sur terrain, nous avons remarqué que l'OCC se heurte aux problèmes suivants :

V' Utilisation d'un grand espace pour stocker les dossiers de clients ;

V' La non connaissance de nombre de dossiers par client à temps opportun ; V' La non connaissance de produits importés par client ;

V' La non détermination du nombre et nom de produit contrôlé par client pour une période.

Au vu de tous ces problèmes, nous nous sommes posé des questions suivantes :

1. Comment aider l'OCC à moderniser son système d'enregistrement des importations des produits pharmaceutiques dans la ville de Goma?

2. La mise en place d'un SI informatisé peut-elle optimiser le système d'enregistrement des importations au sein de l'OCC/Goma ?

C'est pourquoi au cours de notre recherche nous avons recouru aux méthodes suivantes :

- 13 -

0.3. HYPOTHESES

Par définition, l'hypothèse est définit comme étant une proposition initiale à partir de laquelle on construit un raisonnement.

Pour tenter de trouver les éléments de réponses à ces deux questions, nous avons axé notre étude sur les hypothèses ci-après :

1. Coupler à la procédure classique l'utilisation de la procédure UP et le langage UML pourrait aider l'OCC/Goma à construire une base des données qui faciliterait les enregistrements des importations des produits pharmaceutiques en vue de les gérer efficacement.

2. Cette deuxième hypothèse nous pousse directement à l'objectif de ce travail qui est celui de produire une application pouvant palier aux difficultés que connaît le service importation de l'OCC/Goma lors de l'enregistrement des entrées des produits pharmaceutiques. Cette application sera capable de faire sortir automatiquement :

o La liste de produits importés par importateur ;

o La liste de produits vérifiés par échantillonnage ;

o La liste de tous les importateurs.

0.4. CHOIX ET INTERET DU SUJET

En faisant le choix de ce sujet, nous supposons que l'OCC pourra bénéficier de l'application que nous allons concevoir. Ce travail contiendra aussi un ensemble des données que les autres chercheurs pourront utiliser. Enfin, à l'aide de ce travail nous avons pu mettre en pratique les connaissances apprises à l'auditoire.

0.5. METHODES ET TECHNIQUES UTILISEES

1. Méthodes utilisées

La méthode est une démarche organisée et rationnelle de l'esprit pour arriver à un certain résultat.

- 14 -

· La méthode MPM (Méthode de Potentiels Métra) : cette méthode consiste en un graphe orienté dont les sommets représentent les taches et les arcs représentent les contraintes d'antériorité.

· La méthode UP (Unified Process) : elle est une méthode générique, itérative et incrémentale, contrairement à la méthode séquentielle MERISE.

2. Techniques utilisées

S'agissant des techniques de recherche, nous avons fait recours à la technique d'interview libre et la technique d'observation directe : ces deux techniques nous ont aidés à entrer en contact avec les travailleurs de l'OCC/Goma de la Division Exploitation précisément dans le Service Importation. Nous avons utilisé aussi la technique documentaire qui nous a permis de consulter certains ouvrages, les TFC, les mémoires et les notes de cours qui cadre avec notre sujet d'étude.

0.6. DELIMITATION DU SUJET

Notre étude va porter sur les importations des produits pharmaceutiques enregistrés par l'OCC de 2010 en Avril 2015 dans la ville de Goma, et l'application qui sera conçu sera utilisée jusqu'à ce qu'on la juge d'obsolète.

0.7. SUBDIVISION DU TRAVAIL

Hormis l'introduction et la conclusion, notre présent travail va comprendre quatre chapitres :

Le premier chapitre abordera l'analyse préalable. Le second chapitre traitera sur le planning prévisionnel du projet. Le troisième chapitre portera sur la modélisation du système d'information en UML et le quatrième et dernier chapitre traitera sur la présentation du système informatisé en SQL serveur et en langage de programmation C#.

0.8. DIFFICULTES RENCONTREES

Comme tout travail scientifique, nous nous sommes butés à plusieurs difficultés notamment la difficulté d'aborder les agents de l'OCC/Goma suites à leurs multiples occupations, le moyen financier très limités et le manque de l'énergie électrique pour la saisie de nos idées.

- 15 -

CHAPI. ANALYSE PREALABLE

I.1. DEFINITION DES QUELQUES CONCEPTS

a)L'IMPORTATION

Le terme importation désigne l'ensemble des achats des marchandises à l'extérieur d'un pays. En d'autres termes, nous pouvons dire qu'importer c'est faire entrer dans son pays les marchandises achetées dans un autres pays.

Voici les types d'importation selon l'Office Congolais de Contrôle :

? Importation définitive : c'est quand la marchandise est consommée dans le pays importateur.

? Importation temporaire : c'est lorsque la marchandise, après son utilisation, retourne dans le pays d'origine. Prenons l'exemple des machines de la société SOBETRA pour la construction des routes.

b)PRODUIT PHARMACEUTIQUE

Un produit pharmaceutique ou médicament est toute substance ou composition présentée comme possédant des propriétés curatives ou préventives à l'égard des maladies humaines ou animales. On peut distinguer différents types de médicaments selon leur utilisation, leurs composants, leurs modes d'enregistrement règlementaire, etc.

Ces types de médicaments sont :

o Médicament générique

o Médicament bio similaire

o Médicament orphelin

o Médicament biologique

o Médicament à base de plantes

o Médicament essentiel.

- 16 -

I.2. PRESENTATION DE L'OCC/GOMA

I.2.1. HISTORIQUE DE L'OFFICE CONGOLAIS DE CONTRÔLE

C'est en 1949 que la Société Générale de Surveillance « SGS », une multinationale Suisse ayant son siège à Genève, a démarré ses activités en République Démocratique du Congo (à l'époque du Congo Belge).

A ce moment, ces activités de contrôle portaient essentiellement sur les exportations des produits agricoles dits coloniaux tels que le café, le cacao, le thé, le caoutchouc, le coton, les plantes médicinales, etc. La plupart des contrôles initiés par la Société Congolaise de Surveillance, filiale de la SGS, étaient exercés par des arrangements de gré à gré.

Il a fallu attendre l'année 1963 pour voir les contrôles à l'importation et à l'exportation être régis par la réglementation de change. Cependant, les contrôles techniques visant la sécurité dans les milieux de travail revêtaient déjà un caractère obligatoire.

Dans le cadre de grandes décisions prises pour rétablir la République Démocratique du Congo (à l'époque République du Zaïre) dans ses droits légitimes et renforcer son indépendance économique, le chef de l'Etat a ensuite interdit en date du 30 novembre 1973 à la Société Congolaise de Surveillance d'exercer les activités de contrôle sur le territoire congolais. Il lui était reproché notamment le non-respect des lois et règlements du pays.

Pour officialiser cette décision, les ordonnances-lois suivantes furent signées :

0. l'Ordonnance-loi n°74/013 du 10 janvier 1974, portant création d'une institution de droit public dénommée Office Zaïrois de Contrôle et de Surveillance dissoute ;

1. l'Ordonnance-loi n°74/014 du 14 juillet 1974, modifiant et complétant la loi n°73/009 du 05 janvier 1973 portant dispositions particulières sur le commerce et rendant obligatoire, sous la responsabilité exclusive de l'OZAC, le contrôle avant l'expédition des exportations zaïroises et au débarquement des importations Zaïroises.

Ces deux ordonnances-lois ont été complétées par la Loi-cadre (ordonnance-loi) n°78/219 du 05 mai 1978.

- 17 -

C'est depuis le 17 mai 1997, à l'avènement de la 3ème République que l'OZAC est devenu l'Office Congolais de Contrôle, « OCC » en sigle.

I.2.2. MISSION DE L'OCC

Aux termes de l'Ordonnance-loi n°74/013, la mission assignée à l'OCC consistait à :

V' effectuer le contrôle de qualité, de quantité et de conformité de toutes les marchandises ;

V' effectuer le contrôle des prix de marchandises et produits à l'importation et à l'exportation ;

V' analyser tous les échantillons des produits ;

V' effectuer le contrôle technique de tous les appareils et travaux ;

V' prévenir des sinistres et procéder au constat des dommages ou des avaries ;

V' gérer et exploiter des silos, magasins généraux et entrepôts de douane ; V' faire toutes les opérations quelconques se rapportant directement ou

indirectement à son activité légale, sauf les opérations d'achat en vue de

la revente.

Après la promulgation de la loi n° 08/007 du 07 juillet 2008 portant dispositions générales relatives à la transformation des entreprises publiques, la loi n° 78 -002 du 06 janvier 1978 portant disposition générales applicables aux entreprises publiques a été abrogée.

Selon l'esprit de cette nouvelle loi, les entreprises publiques sont selon le cas :

V' transformées en sociétés commerciales

V' transformées en établissements publics ou en services publics dissoutes

En outre, elle précise à son article 13 qu'un décret du Premier ministre délibéré en conseil des ministres va établir la liste des entreprises publiques transformées en sociétés commerciales, en établissements publics ou en en services publics. Le même décret détermine les statuts des établissements à créer.

Vu le Décret n° 09/12 du 24 avril 2009 établissant la liste des entreprises publiques transformées en sociétés commerciales, établissements publics et services publics, l'OCC est demeuré un établissement public.

- 18 -

Enfin, le Décret n° 09/42 du 03/12/2009 a fixé le statut d'un établissement public à caractère scientifique et technique dénommé Office Congolais de Contrôle, « O.C.C » en sigle. Sa nouvelle mission se trouve dans son article 4 qui dit que l'OCC a pour objet de procéder en tant que tierce partie à l'évaluation de la conformité, en l'occurrence l'inspection, la certification, les essais et analyses et à la métrologie en se référant aux standards nationaux, régionaux et internationaux. A cet effet, il effectue notamment :

· le contrôle de tous les produits fabriqués localement ;

· le contrôle de qualité de tous les marchandises et produits à l'importation et à l'exportation au niveau du guichet unique ;

· les essais ou analyses des échantillons des produits importés ;

· le contrôle technique de tous les appareils et travaux ;

· la vérification et l'étalonnage des instruments des mesures ;

· la certification de la qualité des produits autres que les matières précieuses,

· les contrôles techniques.

En outre, il assure la prévention et les constats des sinistres ou avaries, gère et exploite les silos, magasins généraux et peut accomplir toutes opérations quelconques se rapportant directement ou indirectement à son objet social, sauf les opérations d'achat en vue de la revente.

I.2.3. ORGANES DE GESTION DE L'OCC

Placé sous tutelle administrative du Ministère National ayant le commerce extérieur dans ses attributions, l'OCC qui jouit de l'autonomie administrative est géré par trois organes ci-après :

Le Conseil d'Administration

Organe de conception, d'orientation, de contrôle et de décision de l'office, le Conseil d'Administration définit la politique générale, en détermine le programme, arrête le budget et approuve les états financiers de fin d'exercice.

Il est composé des cinq membres y compris le Directeur général. La Direction Générale ou le Comité de Gestion

- 19 -

Organe de gestion quotidienne et courante de l'office, la Direction Générale exécute le budget, élabore les états financiers de l'office, dirige l'ensemble de ses services et met en application les décisions du Conseil d'Administration.

Elle est composée des deux membres : le directeur général et le directeur général adjoint ;

Le Collège des commissaires aux comptes

Ce troisième organe assure le contrôle des opérations financières de l'office.

Il est composé de deux membres issus de structures professionnelles distinctes et justifiant de connaissances techniques et professionnelles éprouvées.

Ces deux membres sont nommés par un décret du premier ministre pour un mandant de 5 ans non renouvelable.

I.2.4. ACTIVITES DE L'OCC

C'est de la mission décrite ci-dessus que se dégage le profil de différentes activités de l'Office Congolais de Contrôle telles que reprises dans les lignes qui suivent:

A. INSPECTION :

Pour être compétent dans le domaine de l'inspection, l'OCC a mis en place une organisation conforme à l'ISO/CEI/17020 et exerce cette mission dans les domaines ci-après :

1) Contrôle des importations Pour contrôler les importations, l'OCC s'emploie à :

? effectuer la vérification de la qualité et de la quantité ainsi que la détermination du juste prix pratiqué sur le marché du pays d'origine ou de provenance des marchandises importées ;

? constituer l'appui technique douanier visant la sécurisation et la maximisation de recettes fiscales de l'Etat ;

2) Contrôle des exportations Dans ce domaine, l'OCC :

- 20 -

+ constitue la garantie d'une qualité minimale permettant la compétitivité des produits congolais sur le marché international ;

+ effectue la vérification de la qualité, de la quantité et de la conformité du juste prix des marchandises et produits destinés à l'exportation ;

3) Métrologie

Pour le contrôle de la Métrologie, l'OCC procède à :

+ la vérification de l'exactitude des instruments de mesure utilisés dans le commerce (Métrologie légale) et l'étalonnage des instruments de mesure utilisés dans le processus industriel (Métrologie industrielle) ;

4) Contrôles techniques Dans ce secteur, l'OCC effectue :

+ le contrôle technique de sécurité sur les lieux de travail et de protection d'environnement ;

+ l'évaluation de la conformité des unités fluviales et lacustres et des ouvrages en construction ou en exportation ;

+ le contrôle technique automobile, le tout se référant à l'ISO/CEI/17020 ;

5) Prévention et constat d'avaries

Dans ce domaine, l'OCC apporte aux assureurs les éléments d'appréciation relatifs aux dommages et/ou avaries survenus aux marchandises par :

+ la constatation des pertes, dommages et/ou avaries ;

+ les missions de surveillance pour compte de divers donneurs d'ordre ;

+ des recours pour la préservation et la poursuite des assureurs contre les tiers

responsables ;

+ des enquêtes et contre-expertises au profit des assureurs étrangers pour leurs

assurés installés en RDC.

B. CERTIFICATION DES PRODUITS

L'OCC a mis en place une organisation conforme au guide ISO/CEI/65 afin de :

? aider les industriels congolais à améliorer la qualité et à les rendre compétitifs sur les marchés extérieur et intérieur ;

? protéger la santé du consommateur face aux risques que peuvent engendrer les produits issus de l'industrie locale de mauvaise qualité ou non-conforme.

- 21 -

C. LABORATOIRE D'ESSAIS ET D'ECHANTILLONNAGES

Pour toutes sortes d'essais, l'OCC se conforme à la norme ISO/CEI/17025.

Ces essais s'effectuent dans les laboratoires ci-après : Laboratoire National de Métrologie

Il a pour mission :

· la conservation et la maintenance des étalons nationaux de référence ;

· l'étalonnage des instruments de mesure par rapport aux étalons de référence nationaux rattachés aux étalons internationaux (traçabilité) ;

Laboratoire d'Essais

Il a pour mission :

· la détermination de la qualité par des analyses physico-chimiques et/ou microbiologiques ;

· la détermination de la qualité des matériaux par des essais mécaniques et non destructifs.

D. NORMALISATION

Dans ce domaine, l'OCC procède à :

· la participation à la formulation, à la diffusion et à l'application des normes ;

· la gestion de la documentation et de l'information sur les normes ;

· la coopération avec les organismes nationaux, régionaux et internationaux de normalisation et de métrologie.

Toutes ces activités de l'OCC se concrétisent dans une structure composée de 19 départements centraux au niveau de sa direction générale et de 10 directions provinciales à l'exception de la Province de Bandundu qui en est dépourvue car sa charge de production reste réduite.

I.2.5. OBJECTIFS PRINCIPAUX DE L'OCC

Le pouvoir créateur a assigné à l'OCC les objectifs principaux ci-dessous :

- 22 -

a) en faveur de l'Etat :

· aider l'Etat à juguler la fraude fiscale et à maîtriser la balance de paiements extérieurs par le contrôle des prix ;

· aider l'Etat à disposer des statistiques fiables dans le commerce extérieur et à maîtriser la valeur en douane de la marchandise ;

· soutenir l'Etat dans ses efforts de développement intégral ;

b) en faveur de l'opérateur économique :

· rassurer les importateurs, les exportateurs et les assureurs ainsi que les fournisseurs de la qualité, de la quantité, de la conformité et du prix réel des marchandises et produits ;

· aider les opérateurs économiques et industriels à s'assurer du respect des normes ;

c) en faveur du consommateur et de l'usager :

· sécuriser et rassurer le consommateur et l'usager de la qualité du produit identifié et retenu comme propre à la consommation ou des ouvrages en chantier prêts à être utilisés ;

· sécuriser l'usager sur le lieu de travail ;

· prévenir les atteintes à l'environnement humain.

I.2.6. BREF APERCU SUR LA DIRECTION DU NORD-KIVU ET SA STRUCTURE ORGANIQUE

I.2.6.1. HISTORIQUE

1) La direction provinciale de l'OCC/Nord-Kivu était une agence créée en 1974, à l'époque de Monsieur MUKOTA SUMBWE, PDG de l'Office Zaïrois de Contrôle de 1974 à 1980.

2) En 1990, l'agence est devenue un département provincial dirigé par Mr YUMEMBUDI et ce après le découpage du Grand Kivu en trois provinces. Deux agences ont été également ouvertes à Beni et à Butembo.

Le siège de la Direction du Nord-Kivu se situe sur l`avenue du Gouverneur, n° 26, Quartier Les Volcans dans la Commune Urbaine de Goma. Son champ d`action s`étend sur les Agences de Beni et Butembo et sur les postes ci-dessous :

- 23 -

Ishasha, Munyaga, Bunagana, CTC, Aéroport de Goma, Entrepôt DGDA, Equipe Mobile, Grande et Petite Barrières, Port public et PAM.

En outre, ce siège comprend cinq divisions structurées chacune en services et chacun de ceux-ci en bureaux.

A. La Division Administrative et Financière : elle a six services à savoir :

· Service Administratif ;

· Service de Budget ;

· Service de Trésorerie ;

· Service de Comptabilité ;

· Service de Facturation.

· Service de Recouvrement

B. La Division Exploitation : elle a six services à savoir :

· Service Importation ;

· Service Exportation ;

· Service Emission des documents et statistiques ;

· Service Commissariat d'Avarie ;

· Service Hydrocarbure ;

· Service Guichet Unique.

C. La Division Métrologie et Contrôle Technique : elle a quatre services :

· Électricité ;

· Pression et Lavage ;

· Métrologie ;

· Navigation Intérieure ;

· un corps des Inspecteurs Techniques.

D. La Division Laboratoire : elle a cinq services ;

· Service Gestion des Dossiers et traitement des Echantillons ;

· Service Produits Pharmaceutiques et Cosmétiques

· Service Agro-alimentaire ;

· Service Produits chimiques, Génie chimique et minier et un corps des analystes.

E. Division Coordination des Agences, DiviCoord

- 24 -

Les bureaux de 4 premières divisions précitées sont répertoriés à la page suivante sur l'organigramme de la Direction Provinciale de l'OCC/Nord-Kivu, Siège de Goma.

I.2.6.2. ORGANIGRAMME DE LA DIRECTION PRONVINCIALE DE L'OCC/NORD-KIVU/GOMA

- 25 -

3

7

4

8

5

9

6

10

39

62

69

84

11

 
 
 
 

40

93

70

85

12

 
 
 
 
 
 

13

 

2 30 34

14

 
 

24 31 35

 
 

15

 
 
 
 

25

32

36

 

16

 
 
 
 

26

33

37

 

17

 
 
 
 
 

27

 

38

 
 
 

18

 
 
 
 

28

 
 
 
 

19

 
 
 

29

 
 
 
 

20

 
 
 
 
 

21

 
 
 

22

 

49

54

 

59

 

50

55

 

60

 
 

51

 
 
 
 

56

 
 

52

 
 

61

 

57

 
 

48

 
 
 
 
 
 
 

53

 

58

 

4

4

45

46

47

64

65

66

67

68

4

4

75

73

74

77

76

71

72

78

79

80

81

82

83

87

89

91

92

86

88

90

26

LEGENDE

1 Chef de Direction Provinciale

2 Chef de Direction Provinciale Adjoint

3 Chef de Service Informatique et Télématique

4 Chef de Service Informatique et Télématique Adjoint

5 Chef de Bureau Informatique

6 Bureau de Télématique

7 Secrétaire de Direction

8 Huissier

9 Chef de Bureau Relations Publiques

10 Chef de Division Administrative et Financière

11 Chef de Division Administrative et Financière Adjoint

12 Secrétaire Division Administrative et Financière

13 Chef de Service Administratif

14 Chef de Service Administratif Adjoint

15 Chef de Bureau Services Généraux

16 Chef de Bureau Médico -Social

17 Chef de Bureau Administratif

18 Chauffeur

19 Portier

20 Sentinelle

21 Jardinier

22 Réception

23 Chef de Service Comptabilité

24 Chef de Service Comptabilité Adjoint

25 Chef de Bureau Fiscalité

26 Chef de Bureau Facturation

27

27 Chef de Bureau Immobilisations et stock

28 Chef de Bureau caisse et banque/Siège

29 Chef de Bureau caisse et banque/Agences

30 Chef de Service Budget

31 Chef de Service Budget Adjoint

32 Chef de Bureau Budget d'investissement

33 Chef de Bureau Budget d'exploitation

34 Chef de Service Trésorerie

35 Chef de Service Trésorerie Adjoint

36 Chef de Bureau Recouvrement

37 Chef de Bureau Banques

38 Chef de Bureau Caisse

39 Chef de Division Exploitation

40 Chef de Division Exploitation Adjoint

41 Secrétaire Division Exploitation

42 Huissier Division Exploitation

43 Chef de Service Importation

44 Chef de Service Importation Adjoint

45 Chef de Bureau Contrôle à l'arrivée et Banque des Prix

46 Chef de Bureau Contrôle Avant Embarquement

47 Corps d'inspecteurs et Pointeurs Import

48 Les Postes

49 Chef de Service Exportation

50 Chef de Service Exportation Adjoint

51 Chef de Bureau Export

52 Chef de Bureau Productions Locales et certifications des produits

53 Corps d'Inspecteurs et Pointeurs Export

28

54 Chef de Service EMIDOCS et Statistiques

55 Chef de Service EMIDOCS et Statistiques Adjoint

56 Chef de Bureau Pool Encodeurs

57 Chef de Bureau Statistiques

58 Chef de Bureau Classement et Archive

59 Chef de Service Commissariat d'Avaries

60 Chef de Service Commissariat des Avaries Adjoint

61 Chef de Bureau Commissariat des Avaries

62 Chef de Division Métrologie et Contrôle Technique

63 Chef de Division Métrologie et Contrôle Technique Adjoint

64 Secrétaire Division Métrologie et Contrôle Technique

65 Chef de Service Electricité

66 Chef de Service Pression et Levage

67 Chef de Service Métrologie

68 Corps d'Inspecteurs Techniques

69 Chef de Division Laboratoire

70 Chef de Division Laboratoire Adjoint

71 Secrétaire Laboratoire

72 Chef de Bureau Microbiologie

73 Huissier Laboratoire

74 Corps des Analystes

75 Garçon de Laboratoire

76 Chef de Service Produits Agricoles et Alimentaires

77 Chef de Bureau Produits Agricoles et Alimentaires

78 Chef de Service Produits de chimie, de Génie Chimiques et Miniers

79 Chef de Bureau Produits Chimies, de Génie Chimiques et Miniers

80 Chef de Service Produits Pharmaceutiques et Cosmétiques

29

81

82

Chef de Bureau Produits Pharmaceutiques et Cosmétiques

Chef de Service Gestion des dossiers et traitement des Echantillons

83

Chef de Bureau Gestion des dossiers

88

Chef de Service Hydrocarbure

84

Chef de Division Coordination

89

Chef de Bureau Hydrocarbure

85

Chef de Division Coordination Adjoint

90

Chef de Service Suivi Administratif & Financier

86

Chef de Service Suivi Exploitation

91

Chef de Bureau Suivi Administratif

87

Chef de Bureau Suivi Exploitation

92

Chef de Bureau Suivi Financier

I.3. ANALYSE DU METIER

I.3.1. PRESENTATION DU SERVICE IMPORTATION

Le Service Importation est l'un des services de la division exploitation. Il est dirigé par un chef de service et son adjoint. Ce service est chargé de toutes les activités de contrôle liées aux importations de marchandises. Il est le centre générateur des prestations et contribue à plus ou moins 70% sur les réalisations de la production des frais de contrôle de l'OCC.

Les missions du Service Importation sont les suivantes :

V' exécuter et faire exécuter les instructions conformément aux procédures en

vigueur ;

V' examiner les dossiers traités journalière ment dans différents postes ;

V' procéder à l'élaboration des rapports mensuels d'activité ;

V' livrer les autorisations de déchargement ou d'enlèvement des marchandises

dans différents entrepôts de la place.

V' procéder à l'authentification des attestations de vérification (A.V) ;

V' faire le suivi de la transmission de licence volet mandataire à BIVAC ;

V' se rassurer de la conformité de la procédure de contrôle des importations.

En bref, le Chef de Service Importation assure le suivi et la coordination de tous

les bureaux de son service tout en créant un climat harmonieux dans la chaîne de

commandement entre les chefs de bureaux.

Apres toutes les opérations, le rapport journalier est envoyé au guichet unique pour la facturation.

30

TYPES D'IMPORTATIONS

Les importations sont classées selon le temps et selon la procédure de contrôle. Selon le temps, nous avons deux types d'importations :

? Importation définitive : c'est quand la marchandise est consommée dans le pays importateur.

? Importation temporaire : c'est lorsque la marchandise, après son utilisation, retourne dans le pays d'origine. Prenons l'exemple des machines de la société SOBETRA pour la construction des routes.

Selon la procédure de contrôle, nous avons aussi deux types d'importations :

? Importation régulière : Une importation est dite régulière quand elle est couverte par la licence modèle « IB », c'est à dire importation des biens et qu'elle est soumise à deux contrôles : contrôle avant embarquement par un mandataire officiel de l'OCC, le BIVAC et un contrôle à l'arrivée.

? Importation irrégulière : on parle d'une telle importation quand la marchandise n'a pas été contrôlée dans le pays fournisseur. Ici le contrôle commence à l'entrée des marchandises dans le pays de destinations.

ETAPES DE CONTROLE DES MARCHANDISES

Voici les étapes de contrôle des marchandises en cas de l'importation irrégulière

** Contrôle à la frontière : il s'agit ici d'un contrôle documentaire (facture définitive, le connaissement, la lettre de transport aérien, le certificat de fumigation,...), contrôle de l'engin qui transporte la marchandise (plaque et type). Ces renseignements permettent d'établir un document appelé «Bordereau de transit».

** Contrôle dans l'entrepôt : c'est le contrôle physique de la marchandise. Il se fait lors du déchargement et il est sanctionne par un rapport journalier et un rapport de pointage. Ce dernier rapport consiste au dénombrement des colis.

31

Lors du déchargement des marchandises dans l'entrepôt, le contrôle s'effectue en six étapes :

- identification du véhicule

- Identification de la nature de la marchandise

- identification de nombre des colis

- Vérification du poids de la marchandise

- vérification de l'état de l'emballage

- Vérification de la date de fabrication et la date de péremption, c'est l'étape la plus importante de cette liste.

Signalons que la preuve de paiement de frais de contrôle est le dernier document qui clôture le dossier. Mais l'on doit vérifier si le paiement a été effectué conformément à la qualité, à la quantité et à la valeur.

Etant donné la lourdeur des tâches à son sein, les charges du Service Importation ont été structurées en bureaux ci-après outre celui de Ferri nouvellement créé :

a) BUREAU CONTROLE AVANT EMBARQUEMENT

Ce bureau procède au traitement de dossiers de marchandises contrôlées par BIVAC dans les pays fournisseurs à travers les activités ci-dessous :

assurer le suivi de licences dans le système ISYS ;

assurer le contrôle des attestations de vérification avant l'authentification par le chef de service ;

éditer et faire l'impression de licence volet mandataire à transmettre à BIVAC ; écouter et prendre en considération les attentes et réclamations des clients tant externes qu'internes.

b) BUREAU OCC BIVAC (Cellule BIVAC)

Il est une courroie de transmission des informations entre l'OCC et BIVAC. Ses missions sont :

32

recevoir toutes les licences modèle IB au bureau CAE et les expédier à BIVAC ;

réceptionner les AV et les transmettre à la Direction de l'OCC ;

vérifier aussi l'existence des AV ou des ARA chez BIVAC pour des licences transmises endéans trois mois.

On appelle une licence l'intention d'un opérateur économique de vouloir importer ou exporter la marchandise.

c) BUREAU CONTROLE A L'ARRIVEE (CA)

Ce bureau traite les dossiers des marchandises irrégulièrement importées, c'est à dire non couvertes par l'AV et la licence. Autrement dit, ce contrôle s'applique aux importations en provenance de la haute mer, les importations dont la valeur FOB est inférieure à 2500USD, les importations des produits pétroliers, les importations exemptées du contrôle pré-embarquement et les importations qui, pour une raison quelconque ont échappé au contrôle avant embarquement.

Ses missions consistent à :

assurer le contrôle de toutes les marchandises ayant échappé au CAE et dont la valeur FOB est = à 2500$ ;

contrôler aussi toutes les marchandises dont la valeur FOB est inférieure à 2500$ ;

assurer le contrôle des marchandises couvertes par les arrêtés ministériels du gouvernement sous un régime d'exonération ;

assurer le contrôle des marchandises des ONG ;

assurer la réception et l'enregistrement des dossiers venant de différents postes ;

participer à l'élaboration des rapports mensuels du service.

NB : Les effets militaires et toute autre marchandise relevant de la défense nationale, les animaux vivants, les oeufs frais, les marchandises acquises à l'aide de don et fonds externes en cas de catastrophes échappent au CA.

d) BUREAU GESTION DES DOSSIERS

C'est un bureau qui gère les dossiers physiques des marchandises à travers les missions suivantes :

33

procéder à l'enregistrement des AV reçues par le Bureau CAE ;

procéder à la codification des dossiers à classer dans un registre ad hoc ;

apurer les AV par les bordereaux CAE ;

enregistrer les AV authentifiées à remettre aux clients ;

présenter les dossiers physiques auprès du chef de Service Importation ou de

son adjoint en cas de nécessité ;

procéder à l'apurement des IB par rapport aux AV.

e) BUREAU ECHANTILLONAGE

C'est un bureau qui fait jonction entre la Division Laboratoire et le Service Importation de la Division Exploitation par le biais des missions après :

recevoir des échantillons en provenance des différents postes ;

prélever conjointement les échantillons des produits pharmaceutiques avec

les pharmaciens de la Divilabo ;

transmettre les échantillons à la Divilabo pour y être analysé ;

recevoir le rapport d'essai de dossiers y relatifs ;

se rassurer si les échantillons ont été bien prélevés par les Inspecteurs de

conformité ;

récupérer les rapports d'essais au laboratoire et les transmettre aux

importateurs et au parquet de grande instance comme tierce partie.

f) BUREAU APUREMENT

C'est un bureau qui fait jonction entre les postes et le Service Importation en ce qui concerne la vérification des dossiers d'importation irrégulière. Il a pour mission de :

assurer les corrections éventuelles des rapports journaliers et rapports de pointage mal établis ;

assurer la transmission des dossiers à la facturation ; s'imprégner de la facturation faite par les postes frontaliers ;

se rassurer des dossiers des marchandises importées irrégulièrement ;

vérifier les valeurs et quantité sur la facture comptant et proposer le redressement si possible ;

recevoir les dossiers du bureau de Contrôle à l'Arrivée et du Bureau Echantillonnage en vue de les transmettre à la facturation.

34

En dehors de ces sept bureaux, le Service Importation contrôle aussi les différents postes de la DIRNOKI déjà précités.

Il est à noter que tous les postes sont chapeautés par des chefs des postes et qu'on en distingue deux catégories à savoir :

-les postes frontaliers qui assurent le contrôle des entrées et des sorties des marchandises, procèdent à la facturation des marchandises ayant une moindre valeur douanière et au contrôle documentaire des marchandises;

-les postes des entrepôts publics concédés et équipe mobile qui assurent le contrôle physique des marchandises par l'assistance au déchargement.

Il sied de remarquer que le Service Importation utilise les documents requis et émis. Les premiers sont des documents que le législateur congolais oblige Ex : la facture commerciale, la liste de colisage, le certificat phyto-sanitaire, le certificat de fumigation, l'AV, la licence... Les seconds sont les documents qui sont émis par l'OCC.

Le Chef de Service Importation a terminé le bref aperçu sur son entité par la présentation de deux sortes de facturation des prestations de l'OCC à l'importation :

o le minimum à facturer : il s'agit ici de la marchandise qui a une valeur FOB égale ou inférieure à 10.000$. Ainsi, ces frais de contrôle de la facturation sont répartis de la sorte :

? marchandise avec valeur FOB de 0 à 500$ : 25$ ;

? marchandise avec valeur FOB de 501 à 1000$ : 50$ ;

? marchandise avec valeur FOB de 1001 à 2499$ : 100$ ;

? marchandise avec valeur FOB de 2500 à 10.000$ : 400$ ; (importation irrégulière) et 200$ (pour les ONG).

o la facturation ad valorem :

? le taux de 2% de la valeur CIF est appliqué pour tous les dossiers d'importation régulièrement constitués et dont la valeur FOB est certifiée supérieure à 10.000$ ;

35

? pour les marchandises dont la valeur FOB est supérieure à 10.000$ mais sans AV, on calcule le taux à 4% de la valeur CIF (dont 2% de pénalité)

36

CHAPII. PLANNING PREVISIONNEL DU PROJET

II.1. INTRODUCTION

Un projet informatique est un ensemble d'opérations, tâches ou activités qui doivent permettre à l'ensemble des membres concernés par celui-ci d'atteindre un objectif clairement exprimable et présentant un caractère d'unicité. En d'autres mots, afin de permettre à l'équipe ou au chef de suivre le déroulement du projet de l'analyse à la réalisation. Nous avons voulu décrire le planning prévisionnel et la réalisation du projet avec les techniques de la recherche opérationnelle, le plus précisément avec celle de la théorie des graphes.

La connaissance des différentes tâches ne suffit pas pour réaliser un projet. Il faut encore une parfaite connaissance sur l'articulation des tâches, c'est-à-dire l'établissement d'un plan complet d'action permettant de les réaliser en respectant les conditions de coûts et de délais imposés. Et pendant son déroulement, vérifier si le plan établi est respecté et en cas d'écarts observés, chercher à le réduire. Pour dire qu'il faut ordonnancer le projet.

Cette méthode d'ordonnancement d'un projet consiste à organiser les activités en un planning optimal des taches en prenant soin d'indiquer celles qui ne peuvent souffrir de retard sans compromettre la durée totale du projet.

C'est ainsi que dans le cadre de ce mémoire, nous avons utilisé la méthode d'ordonnancement avec la technique MPM.

La planification du projet étant une étape incontournable et importante, quelques conseils sont à suivre pour réussir à bien planifier son projet :

- Bien comprendre les objectifs de votre projet

- Bien cerner le périmètre du projet et les livrables à réaliser

- Bien définir les tâches à accomplir pour chaque phase

- Bien estimer la charge de chaque tache

- Bien ordonnancer les taches

- En déduire les délais nécessaires et les dates de réalisation

6 SALUMU MULENDA, Cours de Méthodes de conduites des projets informatiques, ISC/Goma, L2 Informatique et Gestion 2015-2016

37

? Bien utiliser un outil de planification pour formaliser votre analyse et pour suivre le projet une fois lancé.

Objectifs du planning

Le planning nous sert à déterminer si les objectifs du projet sont atteints. Il est un bon outil pour communiquer l'avancement du projet et suivre cet avancement. Enfin, le planning vous servira de base de travail pour déterminer l'affectation des ressources à chacune des taches.

En synthèse, nous pouvons dire que les objectifs du planning sont les suivants :

? Déterminer si les objectifs sont réalisés ou dépassés ; ? Suivre et communiquer le lancement du projet

? Affecter les ressources aux taches6

II.2. DEFINITION DE QUELQUES CONCEPTS

? Le planning correspond aux dates pour réaliser les activités, identifier les

jalons et atteindre les objectifs du projet. C'est l'indispensable outil de la planification.

? La planification d'un projet c'est l'activité qui consiste à déterminer et à ordonnancer les taches du projet, à estimer leurs charges et à déterminer les profils nécessaire à leur réalisation.

? L'ordonnancement des tâches est l'élaboration d'un plan d'action permettant de déterminer les séquencements ou au contraire les parallélismes possibles entre l'exécution des taches précédemment identifiées.

? Le chemin critique correspond à la séquence des tâches qui déterminent la durée totale du projet.

? La tâche critique est une tâche du chemin critique dont la marge libre est nulle.

Une tâche est une action à mener pour obtenir un résultat. Les taches sont parfois appelées aussi activités, en vertu de traduction anglaise du terme «activity» que l'on trouve dans les principaux logiciels de planification des projets anglo-saxons.

38

II.3.TABLEAU D'IDENTIFICATION ET DENOMBREMENT DES TACHES

CODE TACHE

DESIGNATION

DUREE en jrs

CONTRAINTE

A

Descente sur terrain et recueil de l'existant

10

-

B

Analyse de l'existant

5

A

C

Bilan ou critique de l'existant

3

B

D

Diagramme de cas d'utilisation

4

C

E

Diagramme de classes

4

D

E1

Diagramme d'objet

2

D

F

Diagrammeme de communication

4

E, E1

G

Diagramme d'état transition

3

F

H

Diagramme d'activité

6

G

I

Diagramme de paquetage

4

G

J

Diagramme de séquence

3

H,I

K

Diagramme de composant

6

J

L

Diagramme de déploiement

4

K

M

Proposition des solutions optimales

3

K

N

Réalisation de la Base des Données

4

L, M

O

Administration SQL et C#

4

N

P

Achat matériel

2

O

Q

Implantation des matériels et logiciel

5

P

R

Essai

1

Q

S

Formations des utilisateurs

6

R

II.4. DETERMINATION DES NIVEAUX

Niveaux

Codes taches

Contraintes

Niveau 1

A

-

Niveau 2

B

A

Niveau 3

C

B

Niveau 4

D

C

Niveau 5

E et E1

D

Niveau 6

F

E et E1

Niveau 7

G

F

Niveau 8

H et I

G

Niveau 9

J

H et I

Niveau 10

K

J

Niveau 11

L et M

K

Niveau 12

N

L et M

Niveau 13

O

N

Niveau 14

P

O

Niveau 15

Q

P

Niveau 16

R

Q

Niveau 17

S

R

Tableau des dates au plutôt, date au plutôt tard, marge libre, marge total

39

II.5. CALCUL DE MARGE

Une marge c'est les délais dont peut être retardé une tache sans allonger la durée d'une tache suivante ou du projet entier.

Pour chaque tâche nous avons une date au plus tôt, c'est la valeur située à gauche. Elle représente la date ou la durée de fin au plus tôt de la tache précédente et le début au plus tôt de la tache suivante du même sommet.

Tandis que la date au plus tard c'est la valeur située à droite. Elle représente la date ou la durée de fin au plus tard de la tache précédente et le début au plus tard de la tache suivante du même sommet.

La marge libre sur une tache est le retard que l'on peut prendre dans sa réalisation sans retarder la date de début au plus tôt de toute autre tâche suivante. Si l'on dépassait la marge libre, certaines tâches suivantes sont retardées. Mais cela reste sans incidence sur la durée du projet. Sa formule de calcul est la suivante :

Si on considère que la tache A est située entre les sommets a et b T(b) : date au plus tôt du sommet b. ( fin au plus tôt de la tache A) T(a) : date au plus tôt du sommet a. (début au plus tôt de la tâche A) D(A) : durée de la tache A.

Alors marge libre de la tache A=[T(b)-T(a)-d(A) pour toutes les taches situées entre les deux sommets.

Apres l'application de la formule, nous aurons la marge libre ci-après :

Debut=0, A=0, B=0, C=0, E=0, E1=0, F=6, G=0, H=0, I=1, J=0, K=0, L=0, M=0, O=0,

P=0, Q=0, R=0, S=0, Fin=0

La marge totale sur une tâche est le retard que l'on peut prendre dans sa réalisation sans retarder l'ensemble du projet et sous réserve que la tâche en question commence à sa date au plus tôt. Si l'on dépasse la marge totale d'une tache, le projet prend du retard. Elle se calcule par la formule suivante :

Marge totale=date au plus tard + date au plus tôt

40

CODE TACHE

DUREE en jrs

CONTRAINTE

Date au plutôt

Date au plus tard

Marge libre

Marge
total

A

10

-

0

0

0

0

B

5

A

10

10

0

0

C

3

B

15

15

0

0

D

4

C

18

18

0

0

E

4

D

22

22

0

0

E1

2

D

22

24

2

-2

F

4

E, E1

26

26

0

0

G

3

F

30

30

0

0

H

6

G

33

33

0

0

I

4

G

33

35

2

-2

J

3

H,I

39

39

0

0

K

6

J

42

42

0

0

L

4

K

48

48

0

0

M

3

K

48

49

1

-1

N

4

L, M

52

52

0

0

O

4

N

56

56

0

0

P

2

O

60

60

0

0

Q

5

P

62

62

0

0

R

1

Q

67

67

0

0

S

6

R

68

68

0

0

II.6. LA GRAPHE MPM

48 48

48

49

52

52

L

M

60

60

62

62

67

67

68

68

74

74

56

O

P

Q

R

S

Fin

4

6

5

56

22

22

0

0

début

18

18

0

A

0

10

15

24

22

E

10

B

15

C

E1

D

41

30

30

26

26

33

33

33

35

F

G

I

4

H

39

39

42

42

J

K

N

42

Après élaboration de la graphe MPM, nous pouvons donner le chemin critique à suivre pour la réalisation de ce projet : Début de tâches-A-B-C-D-E-E1-F-G-H-I-J-K-L-M-N-O-P-Q-R-S-Fin tâches.

II.7. LE CALENDRIER DE REALISATION

CODE TACHE

DESIGNATION

Durée (jrs)

Date : du....au ...2016

A

Descente sur terrain et recueil de l'existant

10

Du 02/03 au 15/03

B

Analyse de l'existant

5

Du 16/03 au 22/03

C

Bilan ou critique de l'existant

3

Du 23/03 au 25/03

D

Diagramme de cas d'utilisation

4

Du 28/03 au 31/03

E

Diagramme de classes

4

Du 01/04 au 06/04

F

Diagrammeme de communication

4

Du 07/04 au 12/04

G

Diagramme d'état transition

3

Du 13/04 au 18/04

H

Diagramme d'activité

6

Du 18/04 au 20/04

J

Diagramme de séquence

3

Du 27/04 au 02/05

K

Diagramme de composant

6

Du 04/05 au 06/05

L

Diagramme de déploiement

4

Du 09/05 au 12/05

N

Réalisation de la Base des Données

4

Du 19/05 au 24 /05

O

Administration SQL et C#

4

Du 19/05 au 24/05

P

Achat matériel

2

Du 25/05 au 26/05

Q

Implantation des matériels et logiciel

5

Du 27/05 au 02/06

R

Essai

1

Du 06/06 au 06/06

S

Formations des utilisateurs

6

Du 07/06 au 14/06

II.8. TABLEAU D'ESTIMATION DE COUTS DE REALISATION

CODE TACHE

DESIGNATION

DUREE en jrs

Nombre de
personne

Cout unitaire
par personne

Cout
total

A

Descente sur terrain et recueil de l'existant

10

2

10

200

B

Analyse de l'existant

5

2

20

200

C

Bilan ou critique de l'existant

3

3

20

120

D

Diagramme de cas d'utilisation

4

2

40

320

E

Diagramme de classes

4

1

40

160

F

Diagrammeme de communication

4

1

40

160

H

Diagramme d'activité

6

2

20

240

J

Diagramme de séquence

3

2

20

120

K

Diagramme de composant

6

2

20

240

L

Diagramme de déploiement

4

2

20

160

N

Réalisation de la Base des Données

4

3

20

240

O

Administration SQL et C#

4

3

30

360

P

Achat matériel

2

1

20

40

Q

Implantation des matériels et logiciel

5

3

50

750

R

Essai

1

2

50

100

S

Formations des utilisateurs

6

2

50

600

TOTAL

 

33

470

4010

43

II.9. DIAGRAMME DE GANTT

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

mars 2016

 

mai 2016

juin 2016

avr. 2016

ID Nom de tâche

Début

Terminer

Durée

 
 
 
 

1 A

02/03/2016

15/03/2016

 
 
 
 
 

2 B

16/03/2016

22/03/2016

 
 
 
 
 

3 C

23/03/2016

25/03/2016

 
 
 
 
 

4 D

28/03/2016

31/03/2016

 
 
 
 
 

5 E

01/04/2016

06/04/2016

 
 
 
 
 

6 F

07/04/2016

12/04/2016

 
 
 
 
 

7 G

13/04/2016

18/04/2016

 
 

8 H

18/04/2016

20/04/2016

 
 

9 I

21/04/2016

26/04/2016

 
 

CHAPIII. CRITIQUE DU SYSTEME D'INFORMATION

La critique du SI existant, aussi appelée diagnostic ou analyse de l'existant, nous permet avant de concevoir un nouveau SI de bien connaître l'entreprise qui l'utilisera. Elle est la phase très essentielle dans tout travail scientifique car elle cherche d'une manière objective à exhiber les performances et les failles qui handicapent le bon déroulement des opérations dans l'entreprise.

Le but de la critique de l'existant est d'établir un diagnostic précis sur les procédures utilisées ; relever les anomalies ; les qualités et les défauts du système existant.

L'Office Congolais de Contrôle dispose d'un équipement LAN qui lui permet l'interconnexion de ses ordinateurs situés dans différents services. A part ce réseau LAN, l'OCC dispose des dispositifs informatiques entre autre les ordinateurs, les imprimantes, les scanneurs et les photocopieuses.

Malgré la présence de ces outils, L'OCC ne bénéficie pas d'un service automatisé.

III.1. MODELISATION DU SYSTEME D'INFORMATION EN UML

Dans la conception d'un système en UML, les données sont subdivisées en deux modélisations :

· Modélisation structurelle ou statique : il s'agit ici des données informatiques

regroupant les principales caractéristiques des éléments du monde réel du

projet. A ce niveau les diagrammes ci-après sont nécessaires :

- Diagramme de classes ;

- Diagramme d'objet ;

- Diagramme de composants,

- Diagramme de déploiement,

- Diagramme de paquetage,

- Diagramme de structure composite.

· Modélisation comportementale ou dynamique : ici il s'agit de l'analyse des

données avec les diagrammes suivants :

- Diagramme de cas d'utilisation ;

- Diagrammes d'activité ;

- Diagramme de séquence ;

- Diagrammes de communication ou collaboration,

? Diagramme d'Etat transition.7

Pour ce qui est de notre travail, nous avons choisi quelques diagrammes que nous avons jugés utiles pour notre sujet d'étude.

> Le diagramme de classe représente les classes et les relations statiques entre ces classes. Les concepts principaux à ce niveau sont : classe, attribut, opération, visibilité, association, héritage et dépendance.

> Le diagramme de séquence donne une vision temporelle des interactions en objets en mettant l'accent sur l'ordonnancement des échanges entre objets.

> Le diagramme de collaboration ou de communication donne une vision spéciale des interactions en mettant l'accent sur les liaisons entre les objets du système.

> Le diagramme d'activité décrive le flot de contrôle interne aux opérations. A grande échelle, il représente aussi les échanges entre objets.

> Le diagramme de composants met en évidence les composants d'implémentation et leurs relations.

> Le diagramme de déploiement définit la structure matérielle et la distribution des objets et des composants.8

III.1.1. DIAGRAMME DE CAS D'UTILISATION

7 Emmanuel KALUME, Cours d'UML2, ISC/Goma, L2Informatique et Gestion 2016

8 Laurent AUDIBERT, UML 2.0 (Département Informatique, 1ere année), Institut Universitaire de Technologie de Villetaneuse-Département Informatique, 2006, p22

Importateur

Accepter licence

Descendre sur le

terrain

Donner ordre aux

inspecteurs

Chef Serv Import

Controler l'engin

« Inclu »

Lire la date

Condition: {Si les produits sont déjà expirés}

Point d'extension: Saisir les produits

« Etend »

d'expiration

* *

Saisir les produits

Dénombrer les colis

Inspecteur

Etablir un rapport

de pointage

« Etend »

Procédure

judiciaire

Analyser

l'échantillon

Prelever

l'échantillon

Condition:{Si produits non conforme}

Point d'extension: Procédure judiciaire

Etablir le rapport

d'échantillonnage

Etablir le rapport

d'analyse

Transmettre

l'échantillon au laboratoire

Laboratin

Transmettre le

rapport d'analyse

Ouvrir l'engin

Presenter licence

Mouvement des entrées des produits pharmaceutiques

III.1.2. LE DIAGRAMME DE CLASSE

Produit

-Codeprod : string -Design : string -Qte : float -DateExp : Date +Get() : void +Set() : void

1..*

Importer

-Code : String -Qte : float

+Get() : void +Set() : void

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

1

Echantillon

-CodeEch : string -Date : Date +Get() : void +Set() : void

1..*

Analyser

1

Inspecteur

1..1

Laboratin

-CodeLabo : string -NomLabo : string -PostnomLabo : string -ServiceLabo : string

+Get() : void +Set() : void

1..* 1..*

-CodeInsp : string -NomInsp : string -PostnomInsp : string -ServiceInsp : string

+Get() : void +Set() : void

1..*

Prelever

III.1.3. DIAGRAMME DE COMPOSANTS

Bibliotheque de connection

Interfqce utilisateur

Fichier d'aide

Crystal rqpport, Repport wizard

Base de donnees

III.1.4. DIAGRAMME D'ACTIVITES

Inspecteur

Importateur

Laboratin

ChefServ.ImportPartition

1

Presentation licence

Licence acceptée

Donner ordre

[Produit

expiré]

Transmettre rapport analyse

Procedure judiciaire

[produit non

conforme]

Etablir un rapport d'analyse

copie pour l'importateur Copie pour le parquet

Trans,ettre échantillon au labo Analyser échantillon

Dénombrer les colis

Etablir le rapport de pointage

Descente sur terrain

Controler le vehicule

verifier la date d'expiration

Tirer echantillon

Etablir rapport d'échant

[Produit

non expiré]

1

3

Chef ServImport

Chef DivExpl

2

4

8

7

6

5

Importateur

9

10

Directeur Provincial

Inspecteur

III.1.5. DIAGRAMME DE COMMUNICATION

Légende du diagramme de communication

1. Présenter licence

2. Apposition signature et remise licence

3. Présenter licence signée

4. Enregistrement et classification licence

5. Présenter rapport global des entrées des produits pharmaceutiques

6. Apposition signature

7. Présenter l'attestation de vérification

8. Remise photocopie AV signée

9. Ordonne la descente sur terrain

10. Tirage échantillon

III.1.6. DIAGRAMME DE DEPLOYEMENT

Inspecteur

191.192.140.0

191.192.140.2

255.255.255.240

Switch

Laboratin

191.192.140.3

255.255.255.240

191.192.140.4

255.255.255.240

Serveur Metier

Bibliotheque de connection

Fichier d'aide

Interface utilisateur

Crystal rqpport, Repport wizard

Base de donnees

Importateur

Chef Serv Import

Inspecteur

Laboratin

Presentation licence

Licence controlée et acceptée

Analyse de l'echan

Donner ordre

Dscente sur terrain et tirage echantillon

Transmettre echant. au labo

III.1.7. DIAGRAMME DE SEQUENCE

III.2. PRESENTATION DE L'ARCHITECTURE CLIENT/SERVEUR

Par définition, un client dans un réseau informatique est un ordinateur qui envoie des demandes à un serveur. Et un serveur est un ordinateur qui répond de la manière automatique aux demandes envoyées par le client.

De nombreuses applications fonctionnent selon un environnement client/serveur, cela signifie que les machines clientes contactent un serveur qui leur fournit des services.

L'architecture client/serveur fonctionne selon le schéma suivant :

CLIENT

CLIENT

Réponse Requête

Réponse

Requête

SERVEUR

Sur le schéma ci-haut, le client émet une requête vers le serveur grâce à son adresse et le serveur répond a l'aide de l'adresse machine et son port.

CHAP IV. PRESENTATION DU SYSTEME
INFORMATISE

IV.1. PRESENTATION DE L'APPLICATION

? MENU PRINCIPAL

Le menu fichier nous permet de demander une aide et peut aussi nous permettre de quitter l'application et le menu rapport nous permet d'accéder aux états de sortie.

Interface Laborantin :

Ce formulaire apparait avec les différents boutons nous permettant d'ouvrir nos interfaces utilisateurs.

Interface Importateur

Interface Echantillon du produit

Interface Echantillon du produit

Interface Inspecteur

Explication des objets

Dans chaque Interface nous avons différents boutons qui sont :

? Le Bouton Enregistrer : permettant d'enregistrer une nouvelle information dans la base des données.

? Le Bouton Modifier : permettant de modifier une information déjà enregistrée dans la base des données.

? Le Bouton Supprimer : permettant de supprimer les données dans la base des données.

? Le Bouton Quitter : permettant de fermer le formulaire concerné.

IV.2. PRESENTATION DES ETATS DE SORTIE

Notre objectif était de produire automatiquement :

- Liste des produits importés par importateur ;

- Liste des produits vérifiés par échantillonnage ; - Liste des tous les importateurs

LISTE DES Pnoo0Is RA PARIMPenrATEuR

Nom etPosLvom Importme

ymos NDABANA SHUKURU MUTABAZI RICHARD SE MBA d;edo mtmdad; Madelem Roberti..

yrs n 1 t n® p ~Q-

Total Page No:.

Current Page No.,

Zoom Factor 100%

° ul
· I A
· . H
4 w
·
· a IY .n 41 nmsrmSL

OFFICE CONGOLAIS DE CONTROLE

u-sE OCC -

LISTE DES PRODUITS IMPORTES PAR LMPORTATEUR

Nom Importateur

Code produit

Designation

Dawa

Qu antite

1 120

MODE KAGAME

3

OFFICE CONGOLAIS DE CONTROLE

s-.f
·

it ccc st

LISTE DES PRODUITS IMPORTES PAR LMPORTATEUR

Code produit

Designation

Quantité

Nom Importateur

1

ASPIRINE

100

Junior NDABANA

2

Quinine

240

Junior ND.ABAN...

 

OFFICE CONGOLAIS DE CONTROLE

ccc

 
 
 
 
 
 
 
 

F((yFy uÿE

~i~C ~ii~R~LIG

 

iQFFuCE

v C'4M
· m<.
·--
·

LISTE DES PRODUITS IMPORTES PAR IMPORTATEUR

Code produit

Désignation

Quantité

Nom Importateur

2

Quinine

450

SHUKURU MUTABAZI

1

ASPIRINE

100

SHUKURU MUTABAZI

Voici en exemple quelques codes utilisés dans notre application :

using System;

using System.Collections.Generic; using System.Linq; using System.Text;

using System.Windows.Forms;

namespace TASIMWA_KIVIKWAMO_IMPORT_EXPORT

{

class Inspecteur

{

private string codeInspecteur; public string CodeInspecteur

{

get { return codeInspecteur; } set { codeInspecteur = value; }

}

private string nomInspecteur; public string NomInspecteur

{

get { return nomInspecteur; } set { nomInspecteur = value; }

}

private string postnomInspecteur; public string PostnomInspecteur

{

get { return postnomInspecteur; } set { postnomInspecteur = value; }

}

private string serviceinspecteur; public string Serviceinspecteur

{

get { return serviceinspecteur; } set { serviceinspecteur = value; }

}

private string codeEchantillon; public string CodeEchantillon

{

get { return codeEchantillon; } set { codeEchantillon = value; }

}

//CONSTRUCTEUR DE SUPPRESSION

public Inspecteur(string codeInspecteur)

{

this.CodeInspecteur = codeInspecteur;

}

//CONSTRUCTEUR D'INSERTION

public Inspecteur(string codeInspecteur, string nomInspecteur, string postnomInspecteur, string serviceinspecteur, string codeEchantillon)

{

this.CodeInspecteur = codeInspecteur; this.NomInspecteur = nomInspecteur;

this.PostnomInspecteur = postnomInspecteur; this.Serviceinspecteur = serviceinspecteur; this.CodeEchantillon = codeEchantillon;

}

//METHODE D'INSERTION

public void insert_Inspecteur(Inspecteur inspe)

{

try

{

Connexion con = new Connexion();

con.connecter();

con.cmd = con.co.CreateCommand();

con.cmd.CommandText = string.Format(@"insert into

tInspecteur select '" + inspe.codeInspecteur + "','" + inspe.nomInspecteur

{

+ "','"+ inspe.postnomInspecteur +"','"+ inspe.serviceinspecteur +"',(select codeEchantillon from tEchantillon where DesignationEchant='" + inspe.codeEchantillon + "')");

con.cmd.ExecuteNonQuery();

con.deconnecter();

MessageBox.Show("Enregistrement avec succès");

}

catch( Exception ex){

MessageBox.Show(ex.Message);

}

}

//METHODE DE MODIFCATION

public void modifier_Inspecteur(Inspecteur inspe)

{

Connexion con = new Connexion();

con.connecter();

con.cmd = con.co.CreateCommand();

con.cmd.CommandText = string.Format(@"Update tInspecteur set

nomInspecteur='" + inspe.nomInspecteur + "',postnomInspecteur='" + inspe.postnomInspecteur + "',serviceinspecteur='" + inspe.serviceinspecteur + "',codeEchantillon=(select codeEchantillon from tEchantillon where DesignationEchant='" + inspe.codeEchantillon + "') Where CodeInspecteur='" + inspe.codeInspecteur + "'");

con.cmd.ExecuteNonQuery();

con.deconnecter();

MessageBox.Show("Modification effectuée!");

}

//METHODE DE SUPPRESSION

public void supprimer_Inspecteur(Inspecteur inspe)

{

Connexion con = new Connexion();

con.connecter();

con.cmd = con.co.CreateCommand();

con.cmd.CommandText = string.Format(@"Delete from tInspecteur

Where CodeInspecteur='" + inspe.codeInspecteur + "'");

con.cmd.ExecuteNonQuery();

con.deconnecter();

MessageBox.Show("Suppression reussie!");

}

}

}

using System;

using System.Collections.Generic;

using System.ComponentModel;

using System.Drawing;

using System.Data;

using System.Linq;

using System.Text;

using System.Windows.Forms;

namespace TASIMWA_KIVIKWAMO_IMPORT_EXPORT

{

public partial class FrmInspecteur : UserControl

{

public FrmInspecteur()

{

InitializeComponent();

}

private void Enregistrer_Click(object sender, EventArgs e)

}

Inspecteur inspe = new

Inspecteur(codin.Text,no.Text,pono.Text,serv.Text,codec.Text); inspe.insert_Inspecteur(inspe); Connexion cnx = new Connexion(); cnx.remplirDGV("select *from Inspection",dgvInspecteur); initialiser();

}

private void FrmInspecteur_Load(object sender, EventArgs e)

{

Connexion cnx = new Connexion();

cnx.remplirDGV("select *from Inspection", dgvInspecteur); cnx.remplirCBO("select *from tEchantillon", codec, "DesignationEchant", "DesignationEchant"); initialiser();

}

private void initialiser()

{

codec.Text = "";

codin.Clear(); no.Clear(); pono.Clear(); serv.Clear(); codin.Focus();

}

private void Modifier_Click(object sender, EventArgs e)

{

Inspecteur inspe = new

Inspecteur(codin.Text,no.Text,pono.Text,serv.Text,codec.Text); inspe.modifier_Inspecteur(inspe); Connexion cnx = new Connexion(); cnx.remplirDGV("select *from Inspection",dgvInspecteur); initialiser();

}

private void dgvInspecteur_CellClick(object sender, DataGridViewCellEventArgs e)

{

this.codin.Text=dgvInspecteur.CurrentRow.Cells[0].Value.ToString(); this.no.Text=dgvInspecteur.CurrentRow.Cells[1].Value.ToString(); this.pono.Text=dgvInspecteur.CurrentRow.Cells[2].Value.ToString(); this.serv.Text=dgvInspecteur.CurrentRow.Cells[3].Value.ToString(); this.codec.Text=dgvInspecteur.CurrentRow.Cells[4].Value.ToString();

}

private void Supprimer_Click(object sender, EventArgs e)

{

Inspecteur inspe = new Inspecteur(codin.Text); inspe.supprimer_Inspecteur(inspe);

Connexion cnx = new Connexion();

cnx.remplirDGV("select *from Inspection", dgvInspecteur); initialiser();

}

private void Quitter_Click(object sender, EventArgs e)

{

Dispose();

}

CONCLUSION

En grosso modo, notre travail intitulé «Mise en place par l'OCC d'un système d'information partagé sous l'architecture client-serveur pour l'enregistrement des importations des produits pharmaceutiques dans la ville de Goma» a été constitué de quatre chapitres

Pour y parvenir, nous nous sommes ainsi posé les questions suivantes :

1. Comment aider l'OCC à moderniser son système d'enregistrement des importations des produits pharmaceutiques dans la ville de Goma?

2. La mise en place d'un SI informatisé peut-elle optimiser le système d'enregistrement des importations au sein de l'OCC/Goma ?

Les réponses à ces deux questions nous ont servi de fil conducteur dans le cheminement de notre travail. Il s'agit des hypothèses suivantes :

3. Nous estimons que coupler à la procédure classique l'utilisation de la procédure UP et le langage UML pourrait aider l'OCC/Goma à construire une base des données qui faciliterait les enregistrements des importations des produits pharmaceutiques en vue de les gérer efficacement.

4. Mettre en place une application pouvant palier aux difficultés que connaît le service importation de l'OCC/Goma lors de l'enregistrement des entrées des produits pharmaceutiques.

Ainsi, après analyse et étude tout en ayant utilisé les méthodes MPM et UP plus différents diagrammes de UML, nous avons trouvé que nos hypothèses ont été confirmées et que notre application conçu en C# a été capable de nous fournir les états de sortie suivants :

- Liste des produits importés par importateur ;

- Liste des produits vérifiés par échantillonnage ; - Liste des tous les importateurs

N'ayant pas la prétention d'avoir décortiqué tous les problèmes concernant l'importation des produits pharmaceutiques dans la ville de Goma, nous pensons avoir fait une ouverture à la recherche pour d'autres chercheurs. Ainsi donc, nous leur ouvrons la porte pour pouvoir nous compléter ou poursuivre cette étude.

BIBLIOGRAPHIE

A. OUVRAGES

1. Dictionnaire, Larousse de poche, Paris 2010

2. Hugues BERSINI, La programmation orientée objet, Paris 2013.

3. R. REIX, Exporter, Informatique appliquée à la comptabilité et à la gestion, France 1980 ;

4. Laurent Audibert, Cours d'UML2.0 1ere année, Paris 2006 ;

5. Stéphane BOURLIATAUX, Système d'information de gestion, Paris 2008

6. Pascal ROQUES, UML2, Paris 2011

B. TRAVAIL DE FIN DE CYCLE

1. BARHOLERE RUSINGA Steven, De la protection des consommateurs des produits pharmaceutiques vendus en vrac, Droit économique et social, ULPGL/Goma 2008.

2. HAMEL Vincent, La vente illicite des médicaments dans les pays en développement, analyse de l'émergence d'itinéraire thérapeutique en part entière situé en parallèle du recours classique aux structures officielles de santé, Thèse de doctorat, Faculté de Pharmacie, Université Claude Bernard, LYON 2006

C. COURS

1. SALUMU MULENDA, syllabus Méthode de conduite de projets informatiques, cours inédit, ISC/Goma, L2Informatique et Gestion 2015 ;

2. Emmanuel KALUME, syllabus Conception des systèmes d'information, cours inédit, ISC/Goma, L2Informatique et Gestion 2016 ;

3. Cadet BUCE, syllabus SQL, cours inédit, ISC/Goma, L1Informatique et Gestion 2014 ;

4. KYAMUVA Jérôme, syllabus laboratoire II, cours inédit, L2Info et Gestion 2016.

5. MUDEKEREZA Emmanuel, Initiation à la recherche scientifique, Cours inédit, ISC/Goma, G2Informatique et Gestion 2013 ;

D. SITES WEB

1. www.google/importation des produits pharmaceutiques.com

2. www.memoireonline.com

3. www.leem.org/sites/default/files/leem

4. www.who.int/../fr/

TABLE DE MATIERE

INTRODUCTION - 7 -

0.1. ETAT DE LA QUESTION - 7 -

0.2. PROBLEMATIQUE - 10 -

0.3. HYPOTHESES - 13 -

0.4. CHOIX ET INTERET DU SUJET - 13 -

0.6. DELIMITATION DU SUJET - 14 -

0.7. SUBDIVISION DU TRAVAIL - 14 -

CHAPI. ANALYSE PREALABLE - 15 -

I.1. DEFINITION DES QUELQUES CONCEPTS - 15 -

I.2. PRESENTATION DE L'OCC/GOMA - 16 -

I.2.1. HISTORIQUE DE L'OFFICE CONGOLAIS DE CONTRÔLE - 16 -

I.2.2. MISSION DE L'OCC - 17 -

I.2.3. ORGANES DE GESTION DE L'OCC - 18 -

I.2.4. ACTIVITES DE L'OCC - 19 -

I.2.5. OBJECTIFS PRINCIPAUX DE L'OCC - 21 -

I.2.6. BREF APERCU SUR LA DIRECTION DU NORD-KIVU ET SA STRUCTURE

ORGANIQUE - 22 -

I.3. ANALYSE DU METIER 29

I.3.1. PRESENTATION DU SERVICE IMPORTATION 29

a) BUREAU CONTROLE AVANT EMBARQUEMENT 31

b) BUREAU OCC BIVAC (Cellule BIVAC) 31

c) BUREAU CONTROLE A L'ARRIVEE (CA) 32

d) BUREAU GESTION DES DOSSIERS 32

e) BUREAU ECHANTILLONAGE 33

f) BUREAU APUREMENT 33

CHAPII. PLANNING PREVISIONNEL DU PROJET 36

II.1. INTRODUCTION 36

II.2. DEFINITION DE QUELQUES CONCEPTS 37

II.3.TABLEAU D'IDENTIFICATION ET DENOMBREMENT DES TACHES 38

II.4. DETERMINATION DES NIVEAUX 38

II.5. CALCUL DE MARGE 39

II.6. LA GRAPHE MPM 40

II.7. LE CALENDRIER DE REALISATION 42

II.8. TABLEAU D'ESTIMATION DE COUTS DE REALISATION 42

II.9. DIAGRAMME DE GANTT 43

CHAPIII. CRITIQUE DU SYSTEME D'INFORMATION ii

III.1. MODELISATION DU SYSTEME D'INFORMATION EN UML ii

III.1.3. DIAGRAMME DE COMPOSANTS vi

III.1.4. DIAGRAMME D'ACTIVITES vii

III.1.5. DIAGRAMME DE COMMUNICATION viii

III.1.6. DIAGRAMME DE DEPLOYEMENT x

III.1.7. DIAGRAMME DE SEQUENCE xi

III.2. PRESENTATION DE L'ARCHITECTURE CLIENT/SERVEUR xii

CHAP IV. PRESENTATION DU SYSTEME INFORMATISE xiii

IV.1. PRESENTATION DE L'APPLICATION xiii

IV.2. PRESENTATION DES ETATS DE SORTIE xvi

CONCLUSION xxii

BIBLIOGRAPHIE xxiii

TABLE DE MATIERE xxiv






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Entre deux mots il faut choisir le moindre"   Paul Valery