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Caractérisation morphologique des accessions d'arachide (arachis hypogaea l.) pour la teneur en huile et la tolérance à  la sécheresse.

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par Issa ALLEIDI
OuagaI Pr Joseph KI-ZERBO, Burkina Faso - Master II 2014
  

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1.5.6.2 Mécanismes morphologiques

Les plantes sont capables de mettre en place toute une série de réponses physiologiques leur permettant de tolérer la sécheresse afin de s'adapter aux conditions environnementales. Elles peuvent atténuer les effets du stress sur leur métabolisme afin d'assurer leur survie et leur reproduction. Le mécanisme le plus connu est appelé «évitement».

Evitement: L'évitement est le deuxième type d'adaptation des plantes. Il est la capacité d'une plante de maintenir son état hydrique satisfaisant, permettant de limiter les effets du stress (grâce à des adaptations comme le flétrissement, transformation des feuilles en épines ou en écailles, orientation des feuilles parallèlement à la direction du rayonnement solaire, l'enroulement des feuilles, présence des cires à la surface des feuilles, réduction de la surface foliaire). Cette stratégie permet aux plantes de survivre tout en assurant une productivité satisfaisante. Cette dernière est liée à la fois à la réduction de la transpiration et à une optimisation d'eau par les racines. L'évitement se manifeste par des modifications des parties aériennes et souterraines (SLAMA et al., 2005).

Après l'installation de la sécheresse, une diminution de la croissance et une modification des mouvements d'eau sont associées à des réorientations du métabolisme et à une fermeture des stomates. Cette fermeture des stomates assure une bonne conservation de l'état hydrique de la plante. Par exemple lorsque la sécheresse se réalise, il y a un ralentissement de la croissance végétative et reproductive, en d'autres termes, une réduction de la biomasse aérienne et souterraine.

Ce ralentissement résulte d'une diminution de la vitesse de division cellulaire (GRANIER et al. 2000) et d'une modification des propriétés physico-chimiques des parois pecto-cellulosiques (plus rigides). Ceci empêche la croissance et le développement de la plante. Ces processus limitent les échanges gazeux. Des études récentes ont montré que ce phénomène n'est pas une conséquence passive du manque d'eau dans les cellules, mais plutôt une réponse contrôlée par la plante, dont le résultat est d'éviter le stress hydrique.

Si la croissance des parties aériennes est altérée en cas de stress hydrique, celle des racines est moins touchée vis-à-vis de la réduction du système racinaire et favorise une augmentation de l'absorption de l'eau et des éléments nutritifs via l'enracinement, la colonisation rapide du sol, l'augmentation du diamètre des vaisseaux (WU et al., 2000).

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