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Connaissance, attitude et pratique des jeunes chréiens de Bukavu sur le vih/sida.

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par ALEK AMURI L.E KISOSE
Université Évangélique en Afrique - Graduat 2009
  

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ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET UNIVERSITAIRE

UNIVERSITE EVANGELIQUE EN AFRIQUE

B.P : 266 BUKAVU

FACULTE DE MEDECINE ET SANTE COMMUNAUTAIRE

CONNAISSANCE DES JEUNES CHETIENS DE BUKAVU SUR LE VIH/SIDA

Présenté par : AMURI L.E. KISOSE Travail de fin de cycle présenté pour l'obtention du diplôme de graduat en Sciences Biomédicales

Directeur : Dr Nicolas MIHUHI

Année Académique : 2008-2009

«...Je vis dans la foi au Fils de Dieu qui m'a aimé et qui s'est donné lui- même pour moi» GALATE 2:20

I

PRELUDE

Nous sommes nombreux sur la terre comme le sable de la mer ; mais nous nous différons tous. Créés à l'image de Dieu, nous présentons chacun des traits qui lui sont propres et particuliers : c'est ce qui différencie l'oeuvre divine de l'oeuvre de l'homme. Si nous pouvons nous amuser à élaborer la liste des vrais savants, sans doute, Dieu prendrait la toute première place car il est le plus grand des savants et

ses oeuvres sont les plus parfaites d'oeuvres.
ALEK

* *

Grand père, c'étais toi qu'on appelait AMURI n'est-ce pas et moi j'ai eu ton nom pour te rendre hommage. Je t'avais vu avec mes yeux d'enfance mais le destin a décidé que mes yeux d'adultes ne puissent pas te connaître. J'aurais voulu que tu serres mes enfants dans tes bras un jour, que le plus turbulent touche ta barbe blanche et que mon aîné(e) te regarde dans les yeux en t'appelant «mon Arrière Grand-père ». Mais, hélas, cela n'arrivera pas, tu es parti sans même me dire «A dieu petit fils» ; parti encore dans les conditions et circonstances les plus vilaines qui puissent exister au monde, les conditions créées par une guerre nous imposée par je ne sais qui? Que ce soit toi ou ta femme SUZANA ou même ta femme SIFA, aucun d'entre vous n'a eu le temps de nous embrasser, nous vos petits fils, avant de partir comme les font la plupart de grands parents sous d'autres cieux. Mes grands parents, je ne vous oublierai jamais.

* *

Je ne sais pas ce que j'aurais fait au destin pour qu'il s'acharne contre moi en m'arrachant les personnes qui me sont chaires. Oncle Daniel Malenga Bin Amuri, tu es aussi parti sans m'avoir fait tes adieux. Toi que tout le monde appelait KAPALATA à cause de ton grand sens de l'humour, je garde en souvenir ton sourire et ta manière de rendre la joie aux autres et surtout ta célèbre formule « wafulaya? » autrement dit `es-tu content?'. Je me rappelle bien que tu fus celui qui m'a fait prendre conscience de mes capacités intellectuelles, l'homme qui a contribué beaucoup à mon éducation aux cotés de mon père pour qui tu étais plus qu'un petit frère, tu étais prêt à m'administrer des chicottes pour me remettre dans le droit chemin. Voila `Bamudogo' où tes efforts m'ont conduit. « Pourquoi toi aussi les griffes du destin t'ont brutalement arraché de mes yeux sans préavis!»

* *

Le comble est que je n'ai pas encore eu l'opportunité de déposer de gerbes des fleurs là où on a enterré chacun d'entre vous-même pas pour mon défunt petit frère Yunusi Mtabi Kisose qui m'avait quitté à quelques jours de sa naissance me laissant passer toute mon enfance seule avec Da Suzy ; alors que les autre sont venus au monde quand nous étions déjà grands.

* *

Dans toutes mes lamentations je me réjouis car vous étiez tous partis étant des enfants de Dieu car j'ai foi que nous nous reverrons un jour et le Tout Puissant me console quand il dit à son serviteurs Jean : « ... écris : heureux des à présent les morts qui meurent dans le Seigneur! Oui, dit l'Esprit, afin qu'ils se reposent de leurs travaux,...» APOCALYPSE 14 :13

A vous tous qui m'êtes chers de part le monde, je dédie ce tout premier travail, fruit de mes recherches.

II

DÉDICACE

A l'ÉTERNEL DIEU des armées, le Dieu en qui je place toute ma confiance.

A toi mon père bien aimé, Missionnaire Révérend Pasteur Kitunda Kisose I Lumanya Lwa Mwene Mwaby Lwa Amuri na Elelwa, qui ne ménage aucun effort pour une meilleure et excellente éducation de tes cinq enfants que Dieu t'a donné, et surtout la mienne; reconnais en ceci le commencement des fruits de tes efforts;

A toi ma mère chérie, Missionnaire Vumilia Wabikwa Kisose, la femme que j'aime beaucoup pour ton implication active dans l'éducation de tes enfants, surtout l'éducation chrétienne que tu nous donnes et pour la fougue que vous avez papa et toi de vouloir nous voir devenir des personnalités dans notre vie à venir;

A toi ma grande soeur, Suzana Binti Kisose que j'aime appeler Da Suzy, ma meilleure amie avec laquelle nous avons passé toute notre petite enfance que ce soit à Kalundja, Baraka ou sur la colline inspirée de Panzi UEA (jadis ISTEKi );

A toi ma petite soeur, Lisis Norman Nalùmanya Kisose, que j'aime beaucoup, saches que je prie beaucoup pour que ton rêve de devenir la plus grande économiste de ton temps se réalise un jour;

A vous mes petits frères, Mimbole Mlongecha Esambo Kisose et Baraka Matabishi Kisose, que j'aime énormément ; je vous demande de suivre les pas que je viens d'amorcer pour la joie de papa et maman qui croient en nous ; ne les décevons pas;

A celle qui est destinée à devenir « Madame ALEK» et mère d'ALEK SON à la tête d'une très grande famille du genre africain traditionnel; je sais que tu es quelque part sur cette planète et au moment opportun Dieu t'amènera vers moi ou moi vers toi, j'attends ce temps là, le temps de Dieu et non celui des hommes;

A vous mes chers oncles paternels ou Bamuloko, Michel Amuri Kisose et M'munga Amuri Kisose que j'aime beaucoup et considère comme mes propres frères, sachez que nous devons tout faire pour réussir afin de devenir de véritables responsables demain;

A vous mes grands parents maternels, Révérend Pasteur Yunusi Mtabi Asani et ta femme Mwenge Matenda `mama Kaseke', que je préfère les plus au monde et dont les prières me fortifient;

A vous mon oncle, Maître Kibingila Mtabi Gauthier et ton épouse Yuyu Kibingila, que j'apprécie trop et dont le soutien tant moral, financier que matériel me donne la conviction d'être né dans une grande famille et d'avoir la certitude que j'ai des gens qui m'aiment et qui se soucient de moi.

A tous mes oncles paternels ou `Bamudogo et Bamukubwa', tantes paternelles ou `Shangazi', oncles maternels ou `Bajomba', tantes maternelles ou `Mamudogo et Mamukubwa' de Magunda aux extrémités de la terre;

III

AVANT-PROPOS

Nous voici au terme de notre formation du premier cycle, en sciences Biomédicales, qui nous a pris trois ans d'intenses recherches et dures labeurs sur la colline inspirée de la 8e CEPAC de Panzi à L'Université Evangélique en Afrique.

Nous louons Dieu qui nous a soutenu sur tous les plans, Jéhovah Jiré s'est montré à notre faveur comme un bouclier et le refuge auquel nous trouvions le secours; il a été notre ami fidèle et plus qu'un père pour nous, il est digne de toute notre reconnaissance. En plus il a aidé nos parents en leur donnant les moyens nécessaires pour nous prendre en charge durant toutes ces trois années sans fatigue ni relâche.

Qu'il nous soit permis de remercier de tout coeur le Dr Nicolas MIHUHI (avec toute sa famille) qui, en dépit de ses multiples occupations, a accepté à nous honorer de ses compétences en acceptant de diriger ce TFC.

Nos remerciements s'adressent également à toutes les autorités académiques de l'UEA en commençant par le recteur Prof Gustave Mushagalusa, le secrétaire académique Prof Kaishusha Mbonyi, le secrétaire administratif Mr Albert Likange sans oublier l'ancien recteur, le Révérend Pasteur Daniel Hadolff et l'ancien secrétaire administratif que nous aimons tant à l'occurrence le CT Yali Misenga. Nous n'oublions pas tout le corps professoral de l'UEA, toutes les facultés confondues.

Nous pensons également aux amis avec lesquels nous avons partagé la galère du campus de l'UEA, ceux avec qui nous avons souffert ensemble depuis la G 1 de grand problème de manque de salles d'étude à l'université; ceux avec lesquels d'un même coeur, nous louions les merveilles de l'Eternel à l'Aumopro et dans la chorale `Permanente' et sans oublier mes frères et soeurs de la FEM entre autre; Ibucwa Lukendobonga Jean-Luc, Bahizire Pierre-Ainee, Ake Sabuni, Wakika, Onya, Demunga, Tito, Sheria, Amani, Atembo, Espoir Mukome, Lucie, Princesse, Mulume, Imani, Dezy, Espérance, Wenga Bienfait, Shomary, Famille Mbama, Famille Byaombe, Byaombe Esuu Jay, Swedy, Dorcas, Bahati, Salome, Fifi Bi'aba, Martin, Freddy, Obedi, Mwene, Bushambale, Frank, François, Da Djodjo, Da Vema, Yvon Furaha, Merci, Lukogo, Luc, Kubota, Samson, Atibu, Mishumi, Kasuku, Namugungu, Chesko, Pablo, Kwaja, Mupendwa, Mang'yemo, Carlos, Kalonda, Placide, Idy, Césaire, Masango, Kirindo, Eve, Akwa, Julien, Pichen, Bunana, Didier, Walu, Consolant, Morgan, Wanyema, Uni, Malega, Pako, Fariji, Faraja, Solange, Olga, Sylvie, Famille Théophile, Famille Alimasi, Alimasi Wita, Malipo, Bobby, Atukuzwe, Okenja, Kapita...

Nos pensées s'adressent aussi aux anciens collègues de la maternelle, du primaire et du secondaire de la RDC au Niger en passant par la Tanzanie; les jeunes de l'église 8e CEPAC Mungu ni pendo Nguba et avec tous ceux dont nous avons passé l'enfance, l'adolescence ou la jeunesse ensemble, parmi lesquels nous citons: Bakunzi Nyangake MEMY, Kitoga Muke Fiston, Mare, Bwelongo, Shaba deux, Penzi, Mamicho, Bulonze, Naïké, Ismaël Bolé Banoin, Rebecca, Denis, Milka Diigula, Daniel Thimote, Samuel, Helena Luvanga, Gédéon Tchibasu, Okito Stephen, Awali, Aïchatou Hamissou, Bezo, Carine, Blandine, Katoto Mwiga, David Kaishusha, Bwinja, Bonjo Bushenyula, Mutia, Kamara, Henry, Evangile, Gilles, Pamela, Lévis, Naomi, Queens, Alain, Ruth, Chikuru, Bwise, Akila, Kado, Philémon, José, Johnny, Lydie, Gisèle, Lyly, Linda, Christian, Jojo, Sophie, Archulles, Matthieu, Mohamed Wade, Kataba Kodjo, Attiso Adjo, Roland, Hadjara, Tidjani, Sostene, Daphné, Nancy, Stéphanie,

IV

Stephan, Gaston, Kéné, Mustapha, Hugo, Nasser, Karim, Wabi, Allahamdou, Ousmane, Attikou, Amouzovi Cédric, Michael Thomerson, Rose, Anita, Amina, Balkisa, Zeynabou, ILYA et CHARLES, Myriam Smaine Younous, Pia Koivula, tous les missionnaires et enfants des missionnaires de part le monde, aux pasteurs, évangélistes, diacres et sans oublier tous les choristes du monde entier...

Nous serions ingrats si nous n'avons pas pensée à la famille de maman Furaha et aux familles de: l'oncle John, l'oncle Gauthier, l'oncle Mibinda, l'oncle Byakombe, L'oncle Modé, l'oncle Fidèle, l'oncle Kiba, l'oncle Fulumashi, l'oncle Théodore, l'oncle Innocent, l'oncle Kilozo, , l'oncle Kaseke, l'oncle Kapele, l'oncle Djodjo, l'oncle Théophile, l'oncle Mlondani, l'oncle Shabani, du Pasteur 'Oba et la tante Mwavita, la famille Masakala et la tante Butunga, la famille Pablo et la tante Tabile, la famille Akyombo et la tante Loyi, la famille de la tante Baelomona, la famille de la tante Naendo, la famille de la tante Ngyalabato, la tante Masoka, la famille Mugabane, grand père Malanda, grand père Pierre, grand père Dunia, grand père Mubaya, grand père Ramazani, défunt grand père Ndahakana, défunt grand père Asungile, grand père Abangwa, grand père Lusumba, la grande mère Mombi et son époux Zakaria, la famille Musato, Dr Mukwege, Dr Mwanza, Dr Selemani, Dr Machumbi, missionnaire Fred Nyman, missionnaire Svante, missionnaire Prosen, missionnaire Kibanja, missionnaire Ove, missionnaire Muyabwa, missionnaire Mangalyt, missionnaire Hande, missionnaire Tigue, pasteur Kanega, Pasteur Rukeba, Pasteur Kaza, feu Pasteur Kitoga, Pasteur Massime, Pasteur Chikorombo, Pasteur Regina, feu Pasteur Kashira, Pasteur Machumbi, Pasteur Mukwege, Pasteur Diigula, Pasteur Muke, Pasteur Boopolo, feu pasteur Bigarura, Pasteur Chabo, feu Pasteur Ruhigita, Pasteur Miruho, Pasteur Banyene, Pasteur Muteba, Pasteur Magadju, Pasteur Dr Kuye, pasteur Batenzi, Pasteur Marandu, Pasteur William, sans oublier tous les chrétiens de la 8e CEPAC sur toute l'étendue du territoire de la république et même sur les champs missionnaires.

Je ne peux pas me taire tout en laissant de coté mes frères et soeurs, et mes cousins et cousines parmi lesquels je cite: Emmanuel Kakozi, Alfani, Samy, Manu, Assani, Lamech, Lukendo, JO, Bienvenue, tous les Furaha, toutes les Nyota, Toutes les José, Mitterrand, Clémence, Lucie, Rosette, Bina, Louise,Manyumba, Winnie, Hazina, Muzaliwa, Jowa, Da Marie, Da Sifa, Seth, Henry, Luwis, Mutombe, SOPHIE, Jeff, Jean Jean, Mape, Itambwe Kitulo Itoskit, Fidèle, Bisuz, Denise, Sifa, Tino, Etabu, Mtabi, Mbilizi, Osea, Mili, Papa, Etoo, Dieu merci, Dembi,Tabile, Bijoux, Claude, Janvier, Rehema et son époux, Riziki et Kassin, Zawa et Kaskile, Nyaba et Shaba, Da Bibila et Bilay, Da Mwenge et Basaluchi, Da EA et Wells, Da Mireille et son époux, Da Vumi et son époux; je n'oublie pas aussi mes neuves et mes nièces chéries: Lévis et ses petites Soeurs, Eliane, Eliade, Olive, Jimmy, Moise et les autres et sans oublier tous les bashimwaby de lobomba jusqu'aux bouts de la terre...

Que tous ceux qui me connaissent aux quatre coins cardinaux trouvent en ceci l'expression de ma plus haute gratitude.

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INTRODUCTION

Le premier cas du sida a été révélé en 1981 aux Etats-Unis d'Amérique. Dès lors, on dénombre plus de 25 millions de décès dus à des maladies associés au

VIH/Sida et plus de 65 million de personnes ont été infectées par le VIH. Dans
l'Union européennes 11% de toutes les nouvelles infections concernant des jeunes âgés de moins de 25 ans sont dues au VIH. En outre une grande partie (grand nombre) des infections par ce virus n'est toujours pas diagnostiquée. Nombreuses personnes, et particulièrement des jeunes ne savent pas leur état sérologique. Cette situation est beaucoup plus accentuée dans le tiers-monde. On estimait en 2007 deux millions cinq cents mille (1.8 - 4.1) dans le monde dont deux millions deux cents mille (2.2 million) en Afrique, et cent soicente huit mille cinq cents et vingt (168.520) en RDC nouvelles infections.

L'étude de la connaissance, attitude et pratique des jeunes chrétiens sur le VIH/Sida à Bukavu nous permettra de connaître exactement ce que les jeunes connaissent à ce qui concerne cette pandémie, leur attitude face à cette dernière et surtout comment réagissent-ils face à ce danger qui les guette c'est-à-dire des comportements qu'ils adoptent pour ce faire. Nous pourrons donc savoir le niveau des connaissances des jeunes sur le VIH et sa menace à la génération.

De ce qui vient d'être dit ressortent clairement trois objectifs :

- savoir si les jeunes chrétiens de Bukavu ont une connaissance suffisante de la maladie du Sida.

- Savoir deuxièmement l'attitude qu'ils adoptent à l'égard de cette pandémie, est-elle positive ou négative.

- Savoir enfin, comment les jeunes chrétiens de la ville de Bukavu réagissent pour se mettre à l'abri du sida et contribuer à la lutte contre la propagation du VIH/Sida.

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Des ces trois objectifs ressortent les hypothèses suivantes :

- Les jeunes chrétiens de la ville de Bukavu ont une bonne connaissance sur le VIH Sida et ses conséquences socio économiques

- Les jeunes chrétiens de la ville de Bukavu se sentent aussi concernés par le VIH/Sida, adoptent une attitude et un comportement positif pour s'en mettre à l'abri et lutter à sa propagation

Comme énoncé, notre étude s'effectue dans la ville de Bukavu et plus particulièrement aux églises la 8ème CEPAC Mungu ni Pendo Nguba et à la Paroisse Saint Pierre Claver du diocèse catholique de la ville de Bukavu. Notre étude s'est effectuée la période allant du 1er janvier au 30 septembre 2009.

Hormis l'introduction et la conclusion, ce travail est subdivisé en deux grandes parties :

- La première traite des généralités sur le VIH/ Sida. Elle intègre la physiopathologie, le traitement et la prévention du VIH/sida, et

- La deuxième est celle de l'étude proprement dite.

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Ière PARTIE : GENERALITES SUR LE VIH /SIDA

I.ETUDES DU VIH/SIDA

Le VIH/SIDA est un mal qui affecte le monde entier. Personne n'en est épargné.

I.1. DÉFINITIONS DES CONCEPTS

- le VIH : VIH désigne le « Virus d'Immunodéficience Humaine » c'est un rétrovirus.

Ce virus, lorsqu'il pénètre l'organisme humain, il détruit les lymphocytes T4 qui coordonnent l'immunité (défenses de l'organisme contre les microbes).

- le SIDA : Syndrome d'Immunodéficience Acquise. Lorsque les lymphocytes T4 sont en nombre insuffisant, l'immunité n'est plus efficace. Même des microbes autre fois saprophytes et symbiotiques deviennent par ce fait pathogènes et induisent des maladies infectieuses parfois graves. On appelle ces maladies « maladies opportunistes », parce qu'elles profitent de la disparition de l'immunité pour se développer. Lorsqu'une personne a une ou plusieurs maladies de ce type, on dit alors qu'elle a le Syndrome d'Immunodéficience Acquise.

- La différence entre l'infection par le VIH et le sida :

Lorsqu' une personne est contaminée par le VIH, son organisme n'est pas capable de l'éliminer. Elle est alors infectée par le VIH. Mais elle ne va pas se sentir malade tout de suite. Le VIH met en général plusieurs années avant de détruire un nombre important des lymphocytes T4 qui s'exprime par la déficience immunitaires. On ne parle de sida que lorsqu'une personne souffre d'une ou de plusieurs maladies opportunistes.

Donc, un malade du sida a forcément une infection par le VIH, alors que toutes les personnes infectées par le VIH n'ont pas développé le sida.

Les traitements actuels ont pour but de soigner le sida chez ceux qui l'ont déjà, mais aussi d'empêcher que l'infection par le VIH évolue vers le sida.

Ces chiffres font du sida l'une des principales causes de décès dans le monde et reste la première cause de mortalité en Afrique subsaharienne.

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- le séropositif: On sait qu'on est séropositif lorsqu'on a fait un test de dépistage. Ce test permet de rechercher des anticorps (Anti-VIH) que l'organisme fabrique pour essayer de se protéger contre le VIH. Ils ne sont fabriqués qu'en présence du VIH. Donc, être séropositif veut dire qu'on est infecté par le VIH. Cela ne signifie pas forcément qu'on a déjà développé le sida.

Plusieurs personnes cependant ne savent pas leur état sérologique car elles ne se sont jamais fait dépister. Elles sont souvent appelées en langage médiatique « séro-ignorantes ».

I.2. EPIDEMIOLOGIE DU VIH/SIDA

Un rapport du Programme commun des nations unies sur le VIH/SIDA en août 2008, intitulé « Le rapport sur l'épidémie mondiale de SIDA 2008», indique les chiffres suivants :

33 millions [30,3 - 36,1 millions] de personnes vivaient avec le VIH/SIDA en 2007 dont la moitié sont des femmes et 2 millions [1,9 - 2,3 millions] des enfants de moins de 15 ans.

2,7 millions [2,2 - 3,2 millions] de personnes ont été nouvellement infectées en 2007, parmi lesquelles 370 000 enfants [330 000 - 410 000]. Ceci représente une moyenne de plus de 7300 nouvelles infections par jour.

2 millions [1,8 - 2,3 millions] de décès sont dus au sida en 2007, dont 270 000 [250 000 - 290 000] enfants de moins de 15 ans. Soit une moyenne de plus de 5400 décès par jour à cause du sida.

1 439 089 de personnes vivent avec le VIH en RDC (2007)

A Bukavu, la prévalence est de 3,1%

Lorsque l'antigène est identifié, le système immunitaire va développer des

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En effet, les données de prévalence du VIH recueillies dans des enquêtes démographiques nationales ont permis d'améliorer la fiabilité des estimations nationales du VIH. Dans presque toutes les enquêtes, les nouvelles estimations de prévalence du VIH étaient moins élevées que celles publiées précédemment.

L'Afrique subsaharienne reste la région la plus sévèrement touchée. Selon les estimations, il y a eu 1,9 millions [1,6 - 2,1 millions] de nouvelles infections en Afrique subsaharienne en 2007, ce qui porte à 22 millions [20,5 - 23,6 millions] le nombre de personnes vivant avec le VIH, soit deux tiers (67%) du total mondial. Trois quarts (75%) des décès dus au sida s'y sont produits en 2007. Plus de 60% des personnes infectées par le VIH sont des femmes et 90% des enfants de moins de 15 ans infectés par le VIH et morts d'une maladie liée au sida vivent en Afrique subsaharienne.

I. 3. PHYSIO PATHOGÉNIE Le VIH se transmet :

Lors des relations sexuelles non protégées (vaginales, anales, orales); par le partage de seringues ou de matériel d'injection de drogue; par l'utilisation des rasoirs non stérilisées pour le tatouage, le perçage corporel ou l'acupuncture; la grossesse, l'accouchement et l'allaitement maternel (d'une mère infectée par le VIH à son bébé); et l'exposition professionnelle dans une formation de santé.

Le système immunitaire est capable de repérer des éléments étrangers à notre organisme, comme les microbes (virus, bactérie, parasite) ou certaines cellules toxiques : ils sont désignés sous le nom d' « antigène ». Il est également capable de les reconnaître lorsqu'il les a déjà rencontrés ; c'est la mémoire immunitaire. C'est pourquoi il y a des maladies qu'on ne fait qu'une fois dans sa vie. C'est de cette façon que les vaccins permettent de créer une mémoire immunitaire contre des maladies graves que l'on n'a jamais attrapées.

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mécanismes de défense capables de le détruire. Cette défense est assurée par les globules blancs.

Le système immunitaire est très perfectionné, et permet de lutter contre ces antigènes par différents mécanismes. Soit :

en fabriquant des anticorps, des protéines capables de se coller sur l'antigène et le détruire, c'est le rôle des lymphocytes B ;

en détruisant directement des bactéries par des cellules polynucléaires; en détruisant des cellules infectées par un virus cas des lymphocytes CD8

Pour que la réaction puisse avoir lieu, il faut qu'une autre cellule déclenche la réponse immunitaire la mieux adaptée à l'antigène. C'est le rôle des lymphocytes T4CD4. Si les lymphocytes CD4 ne font pas leur travail, la réponse immunitaire n'a pas lieu. Or, ce sont eux qui sont la cible du VIH. Ce qui explique que, quand ils viennent à manquer, le système immunitaire n'est plus capable de protéger l'organisme contre des microbes même les inoffensifs

Destruction des lymphocytes CD4 par le VIH

Le VIH rentre à l'intérieur d'un lymphocyte CD4 et y inclue son propre programme. En effet, chaque cellule, qu'il s'agisse d'un virus ou d'une cellule humaine, possède son propre programme, le code génétique: constitué d'ADN pour les cellules humaines, et d'ARN pour le VIH, qui régule son fonctionnement. Lorsque le VIH a introduit son programme dans celui du lymphocyte CD4, celui-ci va se mettre à travailler pour le virus. Il ne remplit plus ses missions au sein du système immunitaire, et consacre son activité à fabriquer des quantités importantes de VIH avant de mourir d'épuisement. Les nouveaux virus produits vont à leur tour

infecter d'autres lymphocytes CD4 et les détruire. Pendant plusieurs
années, l'organisme est capable de lutter contre l'infection par le VIH :

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en détruisant une partie des virus produits avec des anticorps (les mêmes anticorps que l'on recherche lorsqu'on fait un test)

en fabriquant des quantités importantes de nouveaux lymphocytes CD4, pour remplacer ceux que le VIH a détruits.

I. 4. LE TRAITEMENT

Il n'existe aucun traitement pour guérir l'infection au VIH. Une personne séropositive l'est pour toute sa vie. Les différents traitements ont pour rôle de bloquer l'évolution du virus dans l'organisme et de maintenir l'équilibre entre la présence du virus dans le corps et le système de défense de l'organisme. Ces traitements ne sont pas anodins ; ils peuvent provoquer des effets secondaires lourds tels que nausée, diarrhée, grande fatigue...

Le commencement d'un traitement est lié à l'état du système immunitaire infecté et est donc adapté à chaque personne. Les traitements doivent être réajustés régulièrement par un médecin en fonction de l'évolution de l'état du patient.

Il existe un certain nombre d'examens de laboratoire auxquels on doit soumettre un patient avant de le mettre sous traitement :

· Hématologie: GB, GR, FL, Hb, Hct, Plaquettes.

· Chimie sanguine: Urée, Créatinine, SGOT, SGPT, Phosphatases alcalines, Cholestérol, Triglycérides, Amylase, Glycémie, Bilirubine total.

· Test de grossesse.

· Taux des CD4 circulant et Charge virale (si possible)

1-Les antirétroviraux.

Il existe aujourd'hui deux familles de médicaments utilisés dans le traitement de l'infection à VIH. Les inhibiteurs de la transcriptase inverse (ITI) et les Anti protéases (AP). Leur différence réside principalement dans le fait qu'ils agissent à des

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stades différents de la reproduction du virus dans la cellule.

Les inhibiteurs de la transcriptase inverse (ITI).

Ces molécules interviennent dans la cellule pour entraver l'action de la transcriptase inverse, une enzyme virale et empêcher ainsi la transcription de l'ARN du virus en ADN viral qui parasite l'ADN de la cellule hôte. Ces produits ont été les premiers utilisés dans la lutte contre la multiplication du virus dans l'organisme dès les années 80 (AZT) et le début des années 90 (ddI, ddC). La famille s'est agrandie, et l'on compte aujourd'hui près d'une dizaine d'inhibiteurs de la transcriptase inverse : AZT (Rétrovir®), ddI (Videx®), ddC (Hivid®), 3TC (Epivir®), d4T (Zérit®),

AZT+3TC (Combivir®), névirapine (Viramune®), delavirdine (Rescriptor®),
efavirenz (Sustiva®).

Les Anti protéases (AP).

Ils sont apparus, sur le marché en 1996. Ce sont des molécules agissant à un autre stade de la multiplication du VIH en inhibant l'action de la protéase, enzyme virale qui permet la maturation des nouveaux virus créés par la cellule infectée. La cellule produit des virions immatures incapables d'infecter de nouvelles cellules. On en retrouve sur le marché : ritonavir (Norvir®), indinavir (Crixivan®),saquinavir

(Invirase® et Fortovase®), nelfinavir (Viracept®).

2- Les multithérapies.

Les premiers médicaments n'ayant pas été suffisamment puissants en monothérapie, dès que cela fut possible, les médecins ont commencé à prescrire des bithérapies, c'est à dire 2 inhibiteurs de la transcriptase inverse, permettant une action plus efficace sur l'activité du virus. A partir de 1996 est prescrite une trithérapie faite d'une association d'une anti-protéase à deux ITI. On parle maintenant de multi thérapie, car le nombre de molécules utilisées peut varier de 2 à

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5. L'utilisation de plusieurs médicaments de plus en plus puissants est motivée par la capacité du virus à muter et créer des résistances face aux diverses molécules qui perdent leur efficacité. En effet lors de la transcription de l'ARN viral en ADN, la transcriptase commet des erreurs créant ainsi des virus mutants. Certaines mutations entraînant une baisse de la sensibilité du virus aux médicaments. Le virus se multipliant jusqu'à plusieurs milliards de fois dans l'organisme chaque jour, le rôle des multi thérapies est notamment de réduire considérablement et si possible rapidement cette multiplication, limitant ainsi les possibilités de mutation virale et les phénomènes de résistance.

3- Le traitement d'urgence

Il existe un traitement qui permet de diminuer les risques d'infection après une exposition au VIH (rupture de préservatif, rapport non protégé, partage de seringues, exposition au sang...). Si le traitement "marche", la personne ne sera pas contaminée et ne deviendra donc pas séropositive. Ce traitement doit être commencé le plus rapidement possible après la prise de risque, idéalement dans les 4 heures qui suivent, afin d'augmenter les chances de succès. Cependant, il peut être efficace même s'il est commencé plus tardivement, jusqu'à 72 heures au plus tard après le contact potentiellement contaminant. Mais plus on tarde, plus son efficacité diminue.

En quoi consiste ce traitement

En cas de risque de contamination par le VIH, on propose une trithérapie d'antirétroviraux. La durée de traitement actuellement recommandée est de 4 semaines. Ce traitement, lourd et contraignant est très important. Après la fin du traitement, une période de suivi de 3 mois sera nécessaire pour s'assurer que le traitement a été efficace.

- Combien de médicaments utiliser?

- Prophylaxie Post Exposition (PEP)

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Elle associe une cure de 28 jours de médicaments contre le VIH et des mesures contre le HBV (virus de l'Hep.B). Son objectif est d'empêcher l'établissement de l'infection par ces pathogènes après l'exposition.

La sélection d'un régime PEP est basée sur l'évaluation du risque pour l'infection HIV. Il consiste au choix de 2 ou 3 molécules en raison de la toxicité potentielle des médicaments PEP et évidemment sur l'efficacité (spécialement en cas de virus résistant).

Le régime PEP en Trithérapie ou plus fournit une activité antivirale potentiellement plus grande. Il est recommandé plus de médicaments pour les expositions à haut risque

- La PEP est communément associé à des effets secondaires :

nausée, diarrhée...Symptômes souvent gérés sans modifier de régime par la prescription des antiémétiques ou des ralentisseurs de transit

I. 5. LA PRÉVENTION

Le sida est une maladie mortelle. La prévention est la seule issue tant qu'un traitement curatif ou qu'un vaccin n'aura pas vu le jour. A ce point nous signalons deux formes de prévention.

1.5.1. La prévention individuelle

Le VIH/sida peut se transmettre par le sang, le sperme, le liquide pré-éjaculatoire, les sécrétions vaginales et le lait maternel. Il y a plusieurs moyens qui permettent de réduire le risque d'infection à VIH :

- Pratiquez l'abstinence.

- Retarder les activités sexuelles,

- réduire le nombre de partenaires ou

- Utiliser des condoms en latex pour diminuer les risques liés aux activités

sexuelles.

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- Parler du VIH à son partenaire et n'avoir de relations sexuelles qu'avec un partenaire qui accepte d'utiliser un préservatif.

- Ne jamais partager de seringues ni autre matériel tranchant.

- Une femme qui a des inquiétudes pendant la grossesse, devra consulter son médecin en vue de lui faire subir un test.

- Un traitement médical précoce (PTME) peut prévenir la transmission du VIH

de la mère au bébé avant la naissance
Ces méthodes de préventions contre le VIH SIDA sont aujourd'hui appelées par les animateurs de la lutte « les A B C D contre le sida» pour dire tout simplement abstinence pour A, fidélité pour B, préservatif pour C et dépistage pour D. Rappelons que ne pas avoir de relations sexuelles ou d'autres activités où il y a échange de liquides organiques reste la protection complètement efficace.

1.5.2. La prévention des masses

A part ces méthodes de préventions individuelles du VIH/sida, chaque état au monde organise des stratégies de lutte qui lui sont particulières dépendant de ses moyens et ses capacités à récolter les fonds pour ce faits en collaboration avec plusieurs partenaires qui sont les ONG et les institutions internationales surtout celles de l'ONU. Comme par exemple, selon le rapport de l'ONUSIDA 2008, plusieurs pays ont déjà atteint leurs cibles nationales pour l'accès universel à la prévention de la transmission mère-enfant et au traitement antirétroviral.

Pour la RDC, notre pays, l'état a mis un cadre idéal pour prévenir le VIH/sida dans tous les domaines et au niveau de toutes les couches sociales par des campagnes de sensibilisations, projections des films, des témoignages des séropositifs, des conférence-débats, de créations de centre de dépistage volontaire, des centres de conseil sur les VIH sida, des prises en charge des personnes vivant avec le VIH; Ce cadre est le programme national multisectoriel de lutte contre le sida, PNMLS en sigle.

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II. LES JEUNES ET LE VIH SIDA DANS LE MONDE

Les jeunes d'aujourd'hui sont la génération du SIDA. Ils n'ont jamais connu un monde dépourvu de VIH. Des millions d'entre eux sont déjà morts. Or, l'épidémie de VIH/SIDA parmi les jeunes reste pour une large part invisible aux yeux des adultes et des jeunes eux-mêmes. Si on veut mettre un terme au VIH/SIDA, on a besoin de

vastes stratégies centrées sur la jeunesse. Au cours des 20 dernières
années, la moitié des 60 millions d'infectés par le VIH à un âge qui varie entre 15 à 24 ans. Aujourd'hui, près de 12 millions de jeunes vivent avec le VIH/SIDA. Les jeunes femmes sont beaucoup plus susceptibles que les jeunes hommes d'être infectées par le VIH. Dans près de 20 pays d'Afrique, au moins 5 % des femmes âgées de 15 à 24 ans sont atteintes.

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III. L'ACTION CHRETIENNE

Dans l'introduction de « Le sida et vous », le Dr Dixon fait remarquer que les chrétiens mènent désormais la lutte contre le Sida dans les nombreuses nations. En Afrique du sud, l'Archevêque Desmond Tutu estime que les églises et les organisations chrétiennes fournissent plus de 60% des programmes communautaires de lutte contre le Sida en Afrique. En Inde, la réponse chrétienne au sida a déjà mobilisé plus de 25 000 agents, travaillant à plein ou mi temps, dont tous sont impliqués dans les soins ou dans la prévention. C'est un accomplissement remarquable, un mouvement populaire à travers les nations, selon l'alliance de la lutte nationale chrétienne de lutte contre le Sida (de l'Inde). D'autres organisations prouvant que les chrétiens ont pris conscience de la lutte contre le sida sont l'alliance d'agences indépendants, opération mobilisation samairtn's Purse et Tearfund.

L'Ouganda est un merveilleux exemple de ce qui peut arriver quand les gouvernements et les organisations basées sur la foi (OBF) travaillent en partenariat. Le programme de contrôle du Sida a vu une chute spectaculaire des taux d'infection, surtout parmi les jeunes- passant de 22% à moins de 8%. Cela n'aurait pas pu être accompli sans le soutien de l'Eglise. Les chrétiens de chaque tradition peuvent facilement se joindre sur deux objectifs simples :

Des soins inconditionnels, pleins de compassion, sur tous ceux qui sont affectés par le VIH/Sida.

Une prévention efficace respectant et soutenant les enseignants historiques de l'église. (Dr Patrick Dixon)

Les chrétiens de la RDC ne sont pas à l'écart dans cette lutte car ils se forcent aussi d'une manière comme d'une autre à mener une lutte appropriée contre le VIH/Sida, protestants comme catholiques.

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IIe PARTIE : CONNAISSANCES ATTITUDES ET PRATIQUES DES JEUNES CHRETIENS SUR LE VIH/SIDA

A BUKAVU

CHAP. I. : PRESENTATION DU MILIEU DU TRAVAIL.

I.A. L'EGLISE 8ème CEPAC MUNGU NI PENDO

I.A.1. SITUATION GEOGRAPHIQUE

L'Eglise de la 8ème CEPAC « Mungu ni Pendo » se situe au nord-est de la ville de Bukavu, Commune d'Ibanda, cellule Nguba, quartier Nyalukemba, sur l'Avenue Emery Patrice LUMUMBA, non loin de la douane Ruzizi I, en face de l'ONG laissez l'Afrique vivre et le bureau de l'UNHCR, entre l'Institut Mushere d'une part et la Clinique Biosadec d'autre part.

I.A.2. HISTORIQUE

L'origine de cette Eglise de la 8ème CEPAC/Nguba remonte en 1961, lors que madame Rodia initia de cette oeuvre. Entant donné que cette dame était étrangère (du Rwanda) et que la population de Nguba était hostile au genre féminin, l'église naissante fut confiée à trois évangélistes qui en assurèrent successivement la direction pendant un temps.

Madame Rodia avait réussit à faire baptiser trois personnes. Ces premiers baptisés sont :André Ruvugo, Thèrese Mama Butimbushi et Maria Kayobo

Ils avaient été baptisés au temple de la 5ème CELZA (CELPA) de Bagira qui avait un bassin de baptême.

Après les trois évangélistes, l'Evangéliste Nyaburere prit la direction, après lui ce fut le tour de l'Evangéliste André Maroy NDANSHINGA. Tous furent face à des difficultés qui les découragèrent. Notamment l'hostilité de la population de Nguba. L'Eglise connaîtra l'émergence avec l'arrivé de l'évangéliste Kanega Mujambere

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Zabuloni considéré à juste titre responsable de l'existence de la présente église. Au départ sous la responsabilité de l'église de chai considérée comme Eglise mère, elle acquiert son autonomie et la reconnaissance d'Eglise locale autonome le 22 mai 1988. L'ex évangéliste Kanega fut nommé Révérend pasteur et responsable de la dite Eglise : Mungu ni Pendo

Succession pastorale à l'Eglise Mungu ni Pendo

Depuis sa création à nos jours, l'église Mungu ni Pendo n'a connu comme responsables que André Maroy Ndanshinga à son temps Evangéliste Pasteur Kanega Mujambere (1970 -2008) et Pasteur Honorable Maitre Kaza Lubala (2008 -)

I.A.3. ORGANISATION

A la tête de l'église se trouve le collège des anciens qui est composé de plusieurs pasteurs. Le collège des anciens est conduit par un Révérend Pasteur.

Après le collège des anciens, suivent le comité des évangélistes, celui des diacres, le comité des jeunes, celui des intercesseurs, celui des mamans et le comité d'école de dimanche. On note aussi les comités de papas, des veuves, le bureau de Développement, le comité des chorales, etc.

Pour ce qui est du présent travail, nous allons parler brièvement du comité des jeunes car c'est avec ce comité que nous avons travaillé. « La jeunesse est la partie vivante d'une église car elle est à la fois, l'église d'aujourd'hui et celle de demain » à l'habitude de dire un encadreur des jeunes. En effet, cette réalité doit inciter aux différentes églises d'accorder une place particulièrement importante pour cette tranche d'âge.

Les jeunes de la 8ème CEPAC Mungu ni Pendo Nguba s'organise en un comité dirigé par un président et deux vices présidents. Ce comité est constitué de plusieurs commissions à savoir : diaconie, développement, culturelle et sociale, animation et

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chorale, intercession, évangélisation et trésorerie. Ce comité se soumet à la sagesse du collège des anciens à travers le pasteur des jeunes.

Chaque commission a une structure et une organisation interne qui lui permet d'organiser les activités qui cadrent avec son domaine.

En plus de tout ce qui peut être comme organisation de la part du comité des jeunes un culte des jeunes est organisé chaque dimanche dans les après-midi, Et c'est au cours d'un de ces cultes que nous avions effectué notre récolte des données.

I.B. PRESENTATION DE LA PAROISSE SAINT PIRRE CLAVER

La paroisse Saint Pierre Claver fut, lors de la création en 1981, la 28ème paroisse de l'Archidiocèse de Bukavu fondée depuis l'arrivée des Missionnaires d'Afrique (Pères blancs) à Nyangezi en 1906.

I.B.1. Situation géographique

La paroisse Saint Pierre Claver se situe au Nord-est de la ville de Bukavu, au quartier Nyalukemba, à l'intersection entre Nguba et Muhumba dans la commune d'Ibanda. Elle est entourée par trois grandes écoles à savoir le Collège Alfajiri à l'Est, le Lycée cirezi au Sud et l'Institut Nyalukemba à l'Ouest. De toute façon, ces écoles ne sont pas seulement voisines à l'église mais aussi, elles partagent beaucoup de choses ensembles que ce soit l'enclos ou même l'histoire.

I.B.2. Origine historique

La création de la paroisse Saint Pierre Claver est liée au désir des autochtones d'avoir près d'eux un lieu où ils peuvent suivre les instructions, prier et éduquer leurs enfants chrétiennement ou lieu de se rendre pour cela plus loin comme à la mission Sainte Thérèse à Bugabo ou à la mission saint François Xavier à Kadutu ou encore à la Paroisse Notre Dame de la Paix largement réservée aux blancs à l'époque. Ce fut aussi le souci des Pères jésuites qui, venus pour l'éducation et l'instruction de

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la jeunesse coloniale, tenaient à fournir le bien-être tant spirituel que matériel à leurs travailleurs d'abord, et à toute la population environnantes.

C'est ce souci qui les poussa, dès 1944, à s'associer le concours du Père Rossel, missionnaire d'Afrique, pour la célébration de la messe en faveur des travailleur congolais dans la chapelle de la communauté des pères Jésuites par ce qu'ils ne connaissaient pas encore le Swahili et les travailleurs congolais n'avaient pas encore appris le français.

Vers 1947 à cause de l'augmentation de nombre des ouvriers, un local fut transformé en chapelle et fut béni par le Père Victor Voylstère car le besoin se faisait ressentir, ce chapelle avait alors pour appellation « Chapelle des boys » a partir de ce moment, l'évolution de la paroisse dans le temps et dans l'espace fut le fruit d'une ouverture lente mais progressive et généreuse de la communauté Jésuite à la population.

C'est aussi qu'en 1948 des élèves collégiens construisirent la grotte Notre Dame de Lourdes ; en 1950 les instructions de catéchèse commencèrent et en 1952, la chapelle de boys eu célébrer la première communion de quelques enfants. La même année commença l'école primaire Nyalukemba.

L'accroissement de la population conduisit à la démolition d'une nouvelle chapelle pouvant contenir tout le monde. En 1958, la nouvelle chapelle construite fut bénie par Mgr Louis Van Steene (1er Archevêque de Bukavu) et eut pour nom Chapelle Saint François Xavier.

A la même époque l'E.P. Nyalukemeba l'agrandit, et commença le présidium de la légion de Marie des mamans congolaises de Nguba , le plus ancien mouvement de la paroisse. La responsabilité de la chapelle était confiée au Père Ernest Van Den Broeck. L'invasion de la ville de Bukavu suspendit les activités pendant 4 mois en 1967. en 1968, la structure administrative de la chapelle fut déterminée et rendue

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indépendante du collège. Le 29 Avril 1969, un tabernacle fut envoyé depuis Louvain fut installé et utilisée pour la première fois le bureau du Père curé fut aménagé vers fin 1968 et le Père Ernest fut nommé chapelain en 1970 et la chapelle prit le statut d'une chapellerie avec comme Saint patron Saint Pierre Claver.

En 1976, le Père Eugène Jansens devient vicaire et aumônier des écoles primaires de Nyalukemba et du collège Alfajiri. A partir de janvier 1980, la communauté chrétienne de Nguba, devenue de plus en plus nombreuse, exprima son désir d'avoir sa propre paroisse car jusque là, administrer strictement la chapellerie dépendait de la Paroisse d'Ibanda. La demande fut officiellement reformulée par Mr Jean marie Mabruki, le 21 janvier 1981 au père Christophe MUNZIHIRWA qui venait d'être nommé provincial de la province l'Afrique centrale de jésuite. Mgr MULINDWA répondit positivement par sa lettre du 8 août 1981, il nomma le Père Etienne DE Van Der STRACTEUR aîné de la nouvelle paroisse à ériger et le Père Ernest Van Der Broeck son vicaire. Pour concrétiser cet accord, une convention fut établie entre l'Archidiocèse de Bukavu et le Jésuites, ce fut la naissance de la Paroisse Saint Pierre Claver. Ainsi donc depuis l'érection de la chapellerie en paroisse, elle a connu l'évolution pastorale comme suit :

- Le père Etienne Van Der Straeten (1984 - 1987)

- Le Père Emile Somers (1987 - 1995)

- Le Père Ricado Amunio s.j. (1995 - 2005)

- Le Père Joseph kabamba s.j. (2005 - 2009) (premier noir à diriger la paroisse)

I.B.3. Organisation administrative et territoriale

a. Les communautés de base

La Paroisse comprend 11 communautés de base parmi lesquelles 7 disposent des CEV pour les jeunes. Ce sont : Anuarite, Ave maria, Karolo Lwanga, Kizito, Mulindwa, Muzihirwa et sainte Thérèse.

b. Les équipes paroissiales :

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- l'équipe sacerdotale : elle est composée de trois prêtres dont un curé et deux vicaires.

- L'équipe apostolique. Elle est composée de toute l'équipe sacerdotale et un(e) délégué(e) de chaque congrégation religieuse masculine ou féminine présente dans la paroisse.

- Le conseil paroissial : il est formé des représentants apostoliques et de l'équipe sacerdotale.

- Le conseil pédagogique paroissial : la paroisse gère 4 écoles : E.P. Nyalukemba et Son Institut ? E.P. Lestonnac et le Lycée Cirezi.

- Le Secrétariat de la paroisse : il aide le curé dans l'administration de la Paroisse.

c. ces commissions :

La paroisse compte les commissions suivantes :

- la commission de la catéchèse

- la commission au développement

- la commission Justice et paix

- la commission Famille

- La commission Caritas

d. la coordination des jeunes

Elle se charge de coordonner les activités des jeunes au sein de la Paroisse. Les jeunes se rencontrent régulièrement chaque dimanche dans les CEVB. Ils sont également repartis dans différents groupes et mouvements d'encadrement apostolique et d'approfondissement spirituel. En outre, ce sont les jeunes qui se chargent de l'encadrement des enfants.

(Nous tenons à signaler que c'est avec cette coordination que c'et avec cette coordination que nous avons travaillé pour notre étude au sein cette paroisse).

Elle est présidée par la pastorale des jeunes composée d'un coordonnateur et d'une coordinatrice et de quelques membres qui est chargée de gérer les différents CEVB. En effet ou niveau des différentes communautés de base, les jeunes ont une organisation, c'est-à-dire un comité local qui se soumet à l'autorité de la pastorale des jeunes.

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e. Les associations

Elles sont nombreuses et regroupent toutes les associations différentes fidèles qui oeuvrent pour la paroisse.

I.C. MATERIELS

Nous avons effectué nos recherches grâce à un questionnaire d'enquête auto administré produit en format dure avec tous ses composantes et impératifs.

Nous nous sommes aussi servis de l'outil informatique et de l'internet pour la documentation.

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CHAPITRE II : ETUDE PRATIQUE

II.1. METHODEDOLOGIE & POPULATION D'ETUDE

a. Méthodologie

Nous avons eu recours à la documentation, à l'internet et l'entretien clinique puis nous avons confectionné un questionnaire d'enquête qui nous a permis d'effectuer une descente en vue de récolter les données voir annexe. En plus de cela, l'interview nous a été utile pour compléter notre recherche.

Pour des raisons matérielles et d'inexpérience dans le domaine de la recherche, Nous avons décidé de travailler avec un échantillon de 100 personnes tirées au hasard dans deux églises locales de la place. Ces églises sont issues des deux confessions religieuses judéo-chrétiennes préalablement définies. Les protestants et les catholiques. Au sein des multiples églises protestantes, la CEPAC nous a le plus intéressé du fait du concervationisme lui reconnu. A la CEPAC comme au diocèse, le choix des paroisses (église locale) était hasardeux par tirage au sort.

Nous nous sommes servi d'un questionnaire auto administré, couplé des focus group pour la récolte des informations auprès des jeunes actifs des deux églises respectives. Le hasard a aussi concerné le genre dans la distribution du questionnaire.

b. Population d'étude

Notre étude a été effectuée à deux églises de Bukavu comme nous l'avons déjà signalé dans le chapitre précèdent. Au niveau de ces églises notre échantillon était constitué de 100 jeunes pris au hasard. Parmi ceux-ci 50 jeunes de l'église Mungu ni Pendo : 31 garçons et 19 filles et 50 autres de la paroisse Saint Pierre Claver ; 25 garçons et 25 filles. Ainsi notre échantillon est composé de 56 garçons soit 56% et 44 filles soit 44%

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II. 2. PRESENTATION DES RESULTATS

Tableau 1. Population d'étude par tranches d'âge et par sexe dans leurs églises respectives

Tranches d'âge

 

Masculin Féminin

Total

MNP SP S/tot MNP SPC S/tot

14 - 18 8

1

9

11

12

23

32

19 - 23 6

10

26

7

6

13

39

24 - 28 7

7

24

1

6

7

21

29 - 33 -

6

6

-

1

1

7

34 - 38 -

1

1

-

-

 

1

Total

31

25

56

19

25

44

100

De notre population d'enquête il y avait prédominances des garçons, sexe ratio de 56/44 dans la fourchette d'âge 14 à 38 ans.

Le statut de cohabitation les six derniers mois

Statut de cohabitation

Effectif

Pourcentage

Pas de partenaire

55

55%

Partenaire stable

14

14%

Partenaire occasionnels

16

16%

Partenaire multiple

7

7%

Non répondant

8

8%

Total

100

100%

55% des jeunes contre 37 % n'ont pas eu des partenaires les six derniers mois de notre étude. Cependant 23 % d'entre eux adoptent un comportement à très haut risque : partenaires occasionnels et ou multiples.

22

2.1. Connaissance des jeunes chrétiens sur le VIH

Tableau 3 : Risque de contamination

 
 

Effectif

%

 

Bukavu

20

21,1

Risque faible

Milieu chrétien

52

53,6

 

Bukavu

75

78,9

Risque élevé

Milieu chrétien

45

46,4

La grande majorité des répondants, 80 % estiment que le risque de contamination du VIH est élevé dans la ville de Bukavu, même dans le milieu chrétien par 46,4 % des jeunes.

Tableau 4 : Réponse sur les modes de transmission et les méthodes préventives

 

Effectif

Pourcentage

Bonne

19

19%

Connaissance moyenne

48

48%

Connaissance médiocre

33

33%

Total

100

100%

Une très faible proportion des jeunes des églises, 19 % ont une bonne connaissance sur le VIH.

Par ailleurs 33% de la jeunesse à l'église n'a presque pas de connaissance sur le virus, la maladie et les précautions à prendre.

Tableau 5 : Les conséquences

 

Effectif

Pourcentage

sur le ménage

11

16,3%

Sur l'éducation

10

10,9%

Sur les études

4

5,4%

Sur la vie quotidienne

63

67,4%

Total

92

100%

23

La grande majorité des jeunes 67,4% redoutent l'impact du VIH/SIDA sur la vie au quotidien.

Tableau 6 : Usage du préservatif à toute première relation sexuelle avec nouveau partenaire

 

Effectif

Pourcentage

Usage des préservatifs nécessaires

74

87%

Usage des préservatifs pas

nécessaires

11

13%

Total

85

100%

87% de la population d'étude admettent que l'on doit nécessairement utiliser les préservatifs aux premières relations sexuelles avec un nouveau partenaire

Jugement porté sur le VIH/Sida

Tableau 7 : Ce que les jeunes pensent du Sida

 

Effectif

Pourcentage

Malédiction divine

20

22,7%

Maladie comme les autres

29

32,9%

Maladies des débouchés

24

27,2%

Tout est vrai

15

17,2%

Total

88

100%

De l'analyse de ce tableau, il ressort que seul 32,9% de la population d'étude s'étant exprimée sur la question savent que le sida est une maladie comme les autres. Par contre, 49,9% estiment que le sida est soit une malédiction divine soit une maladie des débouchés.

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2.2. Attitude des jeunes chrétiens face au VIH/Sida

a. Le jeune chrétien se sent concerné par le danger que représente le sida

Le tableau8 représente la portion des jeunes chrétiens constituant notre population d'étude qui se sentent concernés par le sida et la portion de ceux qui ne se sentent pas concernés

Tableau 8 : Préoccupation de jeunes en matière du VIH

 

Effectif

Pourcentage

Concernés par le sida

64

73,6%

Non concernés par le sida

23

26,4%

Total

87

100%

 

A très large majorité, 73,6%, les jeunes se sentent concernés par la pandémie du sida.

Par ailleurs, le taux de non réponse à cette question était élevé : 13%

b. suspension personnelle d'avoir contacte le VIH

Tableau 9 : Répartition de la population d'étude selon qu'elle s'est ou pas déjà suspectée de cette infection

 

Effectif

Pourcentage

Suspicion déjà faite

26

29%

Suspicion non encore faite

64

71%

Total

90

100%

29% de la population des jeunes ici concernés se sont au moins une fois suspectés de contracté le VIH/Sida d'une manière ou d'une autre voie de contamination.

89% de la population d'étude qui s'est exprimée pour la question pensent que le dépistage doit être encouragé au sein de la jeunesse alors qu'un nombre qui n'est pas

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c. Contraction d'une IST, les six derniers mois

Le tableau10 montre le pourcentage qui a reconnu avoir contracté une IST dans les six mois qui ont précédé l'enquête et le pourcentage qui a nué ou qui ne s'est pas dévoilé.

Tableau 10 : Antécédent d'IST

 

Effectif

Pourcentage

Déjà IST

6

6 ,4%

Jamais IST

88

93,6%

Total

94

100%

 

La grande majorité des jeunes n'ont pas contracté une IST (93%) les six mois ayant précédé notre recherche

d. la position de jeunes chrétiens sur le dépistage

Le tableau11 donne la portion de la population d'étude qui pense que le dépistage doit être encouragé. C'est-à-dire inciter à la jeunesse de se mobiliser massivement pour le dépistage et la portion de cette population qui a elle pensé que le dépistage doit être découragé au milieu de la jeunesse

Tableau 11 : Statistique sur l'encouragement ou le découragement du dépistage

 
 
 

Effectif

Pourcentage

Le dépistage

encouragé

doit

être

81

89%

Le dépistage

découragé

doit

être

10

11%

Total

 
 

91

100%

26

à négliger (10%) pensent le contraire, ajouté à ce nombre le 9% de la population totale d'étude qui ne s'est pas exprimée pour la question.

2.3. Pratique des jeunes chrétiens à l'égard du VIH/Sida

Tableau 12 : Répartition d la population d'étude selon l'âge du 1er rapport sexuel

 

Effectif

Pourcentage

Ne jamais fait l'acte sexuel

2

4,8%

Age inférieur à 5 ans

2

4,8%

Age inférieur à 18 ans

19

45,2%

Age supérieur à 18 ans

19

45,2%

Total

42

100%

Il ressort de ce tableau que 45,2% ont eu leurs premiers rapports sexuels très précocement c'est-à-dire avant dix huit ans

- le nombre des partenaires au cours de six mois ayant précédé l'étude

Tableau 13 : Le nombre de partenaire au cours de 6 derniers mois.

 

Effectif

Pourcentage

Aucun partenaire

16

42,1%

Un seul partenaire

13

34,2%

Au moins deux partenaires

9

23,7%

Total

38

100%

De l'effectif ayant une certaine expérience sexuelle 58 % sont sexuellement très actifs les six derniers mois. Et près d'un quart d'entre eux ont eu plus d'un partenaires très probablement occasionnels

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Le tableau14 représente la population d'étude qui s'est exprimée sur la question selon qu'elle ait ou pas renoncé une relation sexuelle à cause du sida au cours de 12 mois qui ont précédé l'enquête.

Tableau 14 : Abstinence temporaire

 

Effectif

Pourcentage

Abstinence faite

20

26%

Pas d'abstinence

57

74%

Total

77

100%

De l'analyse du présent tableau, il ressort que 74% de la population d'étude qui s'est exprimée pour cette question ont avoué n'avoir pas renoncé à une occasion des rapports sexuels à cause du sida au cours de 12 derniers mois.

L'objectif pour lequel les jeunes utilisent les préservatifs

Tableau 15 : L'objectif de l'usage de préservatif

 

Effectif

Pourcentage

Contraception

3

3,8%

Protection IST/VIH

44

56,4%

Contraception et protection

31

39,8%

Total

78

100%

Les jeunes recourent au préservatif pour la prévention contre les IST dans une proportion de 96,2%.

L'engouement qu'a la jeunesse au dépistage

Le tableau16, représente la portion de la population d'étude qui n'a jamais effectué son test de dépistage, une portion qui n'a déjà fait que ce test une seule fois et la portion qui a l'habitude de faire ce test régulièrement c'est-à-dire au moins chaque 6 mois.

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Tableau 16 : L'engouement au dépistage

 

Effectif

Pourcentage

dépistage jamais fait

61

62,9%

Test de dépistage 1 fois

22

22,7%

tests de dépistage réguliers

14

14,4%

Total

97

100%

L'analyse de ce tableau montre que 14,4% de la population d'étude qui s'est exprimée pour la question font le test de dépistage régulièrement alors qu'un grand nombre (62,9%) ne sont jamais fait dépister.

Au tableau 12, il s'avère que la majorité des jeunes n'ont pas voulu se prononcer sur la question de leur intimité en parlant de l'âge de leurs premières expériences sexuelles. Des cent personnes attendues pour répondre à la question, seules quarante deux ont eu le courage d'y répondre. Cinquante huit on préféré se taire quand bien même l'anonymat du répondant était garanti.

Cependant ils s'expriment sur le nombre des partenaires les six derniers mois.

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II. 3. COMMENTAIRES ET DISCUSSION DES RESULTATS

Un bon nombre des jeunes se sont de temps en temps abstenus de répondre à certaines de nos questions. Surtout celles ayant train à l'intimité.

Il y a eu 19,5% les cas refus de s'exprimer pour les jeunes protestants qui ne veulent pas dévoiler leur « secret » contre seulement 9,2% pour les jeunes catholiques. Ceci nous a fait remarquer que les jeunes catholiques sont plus ouverts que les jeunes protestants.

Les jeunes chrétiens ont avoué avoir des partenaires à 40%, ceci prouve combien de fois le Sida doit les concerner car même des 60% qui n'ont pas des partenaires, la plupart a commencé la vie sexuelle depuis son bas âge, 45% à moins de dix huit ans. Ce qui corrobore les résultats obtenus par le PNMLS à son enquête BBS de 2007 qui a trouvé 50% qui ont eu leur première expérience sexuelle à quinze ans à Bukavu.

Pour que la lutte soit efficace il faut que celui qui doit la faire sache correctement les méthodes préventives, les jeunes chrétiens de Bukavu maîtrisent à 19% seulement tous les modes de transmission et toutes les méthodes de prévention. Alors que le PNMLS dans la même enquête précité avait trouvé 32% des jeunes de la villes avaient une très bonne connaissances sur les méthodes de prévention

La plupart des jeunes chrétiens (92%) savent que le sida à des conséquences grave sur la vie sociale et cela c'est un signe positif et surtout qu'un grand nombre sait que le sida est incurable (90,6%) mais l'attention doit être dirigée vers les 9,4% qui se font l'illusion concernant une éventuelle guérison du Sida, cela peut peut-être s'expliquer suite à certaines rumeurs mensongères ayant circulées dans la ville de Bukavu lors qu'un groupe des charlatans se sont dits mettre à la disponibilité du public un produit dénommée « Ndikuza » qui éradiquerait selon eux la maladie ou bien même à ce que certains imposteurs trompent les masses en parlant de « guérison miraculeuse ». Heureusement que la plupart des jeunes ne se font pas emporter par ce mensonge et que le nombre de ce qui y pense est vraiment limité et peut être facilement remis sur le bon chemin.

30

Il est constaté les préjugés négatifs sur cette maladie; en effet 60,1% l'attribuant à une malédiction divine pour certain et d'autres qui l'appellent maladie des débauchés. Il nous convient de nous demander si dès le départ que ces jeunes qui ont des tels préjugés peuvent approcher ceux qui en souffre, ceci ne prouve-t-il pas que ces jeunes soient capables d'isoler toute personne reconnue malade et agir ainsi comme les personnels de santé de la grande Bretagne qui dans un hôpital universitaire de Londres, en 1987, abandonnaient tout patient à son propre sort lorsqu'ils savaient que celui-ci souffrait du sida1.

Tout le monde peut contracter le VIH/sida sans distinction comme nous l'annonce une plaque publicitaire qui dit je cite : « le sida, tout le peut l'avoir et tout le monde peut l'éviter ». Ainsi donc toute personne vivant ne peut dire qu'elle n'est pas concernée par le sida car c'est une affaire de tous, il convient donc de remettre à la raison les 26,4% des jeunes chrétiens qui se disent ne pas être concernés par le VIH/Sida.

Dans son livre, le Dr Dixon a souligné que si tous les mariés pratiquaient la bonne fidélité et que tous les célibataires se forçaient dans l'abstinence, cela permettrait d'éradiquer si pas mettre fin à la pandémie du VIH/Sida dans une durée d'au moins 30 ans, à cela l'usage des préservatifs ne serait réservé qu'aux mariées déjà contaminés pour éviter la surinfection et les jeunes qui ne pouvaient supporter l'abstinence, ils devaient se marier après s'être rassurés de leur état sérologique en passant un test. Cependant, les jeunes chrétiens dans leur majorité, soit à 74%, recourent aux préservatifs, ce pourcentage dépasse celui que le PNMLS a enregistré en 2007 qui était de 35%.

Une auto-analyse permet dans plusieurs situation de prendre un nouveau départ dans sa vie quotidienne alors que la grande majorité (71,1%) n'a jamais pris le temps de se demander si dans tel ou tel cas, elle n'a pas encore ou elle ne s'était exposée à l'infection du VIH, 6,4% reconnaissent avoir contracté une IST au cours de six mis qui ont précédé notre enquête.

1 Selon le Dr Patrick Dixon, dans son ouvrage le Sida et vous. P.11et 12.

31

La jeunesse chrétienne nous a révélé les avis différents concernant l'usage des

préservatifs que ce ça soit du coté protestant ou du coté catholique. Alors que
certains jeunes protestants s'opposent à l'usage des préservatifs car c'est une manière selon eux de maquiller la prostitution et la fornication en faisant souligner qu'il n'est pas permis d'avoir les rapports sexuels avant le mariage, certains jeunes catholiques quant à eux affirment s'opposer à cet usage par simple raison que le Vatican est contre cela. D'autre part ailleurs se disent favorables à cet usage pour lutter efficacement contre le sida car soutiennent-ils : « nous sommes jeunes chrétiens bien sûr, mais nous avons un corps à satisfaire ». Ainsi donc la plupart affirme avoir recours au préservatif dans le but de se protéger contre les IST/VIH (96,2%).

La jeunesse chrétienne de Bukavu semble être favorable au dépistage à 89% alors que ce qui se font dépister régulièrement sont moins nombreux (14,4%) si nous ajoutons à ce pourcentage, celui de ceux qui se sont dépister une seule fois dans une vie, nous n'aurons pas un grand nombre car ce pourcentage est inférieur à 40% soit 37,1%. Cela peut peut-être s'expliquer par la peur que ressent la majorité de cette jeunesse de voir la réalité en face. Mais comment on peut mener une lutte efficace alors que l'on n'est pas sûr de sa propre situation !

Une tendance à l'abstinence s'exprime chez les jeunes chrétiens de Bukavu échantillonnées car 20% d'entre eux affirment avoir renoncé au cours des 12 derniers mois à un rapport sexuel à cause du VIH/Sida. De toute façon, cette abstinence est une abstinence temporaire car si au cours de cette période ces 20% se sont abstenu, il ressort de notre étude que la plupart mènent une activité sexuelle comme nous l'avons déjà souligné.

32

CONCLUSION

Ne dit on pas que mieux vaut prévenir que guérir.

En effet, alors que la prévention nous met à l'abri de tout danger que représente une maladie, le traitement de cette maladie peut ne pas aboutir à la guérison et même si elle y aboutissait celle-ci peut ne pas être complète. Par ailleurs, même si la guérison y serait et complète, le guéri aurait subi une souffrance psychosomatique liée à des perturbations physiologiques connues. Ainsi donc la prévention doit être à la base de tout traitement en médecine. Et surtout en matière des maladies que nous savons incurables tel que le VIH/Sida et les cancers, les personnels des soins doivent mettre la prévention comme priorité car c'est l'unique arme dont nous disposons.

Cependant, Muzalia K. a souligné : « une meilleur prévention et efficace doit avoir pour fondement une connaissance suffisante de la maladie en question, ses modes de transmission et toutes ses méthodes préventives. Cela pourra permettre à une personne de savoir comment se tenir face à ce mal qui la guette »

A l'issue de l'étude de connaissance et le comportement des jeunes chrétiens de Bukavu sur le VIH/SIDA, il ressort ce qui suit :

- Bien que les jeunes chrétiens de la ville de Bukavu soient conscients que le sida est incurable, nous constatons cependant qu'ils ne savent pas (à grande majorité) tous les modes de transmission de cette maladie et ils ne métrisent pas non plus tous les moyens de prévention efficaces qui concourent dans la lutte contre ce mal du siècle. Ceci nous envoie à infirmer l'hypothèse selon laquelle les jeunes chrétiens de ville de Bukavu auraient eu une connaissance suffisante de ce qui relève du Sida.

- Les jeunes chrétiens de notre ville se sentent concernés par le VIH et sont favorable au test du dépistage et adoptent une attitude responsable à l'égard de la pandémie. Cependant ils ont des préjugés sur la maladie.

- Par ailleurs, cette étude nous a démontré peu de jeunes chrétiens passent régulièrement leur test de dépistage . Quoi qu'un nombre important fasse recours aux préservatifs comme bouclier, ce nombre n'a pas recours à d'autres méthodes universellement reconnues comme moyens de prévention, se rendant ainsi limité dans la lutte contre le VIHSIDA. Aussi, vaut-il la peine de dire que le préservatif n'est pas une prévention maximum pour autant que des

33

complications ne manquent pas. Notamment la perforation qui peu être liée à une mauvaise utilisation du condom.

En somme, les connaissances sur le VIH et SIDA restent basses chez des jeunes dans les églises chrétiennes. Il va de soi que l'attitude et la pratique suivent car les connaissances en sont la motivation.

Recommandations et suggestions

Nous nous faisons un devoir de pas terminer ce modeste travail sans faire quelques recommandations et suggestions, à l'issu de nos observations:

- Aux gouvernants de monter des stratégies de lutte contre le VIH/SIDA appropriées à chaque couche sociale selon son appartenance socioculturelle et religieuse dans la politique du pays afin de sauver les masses en péril.

- Aux jeunes chrétiens d'avoir un esprit de curiosité en matière du VIH/SIDA pour pouvoir sortir de leur ignorance qui peut le conduire à la perdition et tout toujours chercher à savoir l'état de leur santé en vue de prendre des précautions sures au moment opportun.

- Aux autorités ecclésiastiques et encadreurs des jeunes de prendre la menace du VIH/SIDA comme un frein au développement de la communauté en général et de l'église en particulier et pour ce faire qu'ils insèrent des enseignements solides et autres activités de sensibilisations au sujet du VIH/SIDA dans leurs programmes quotidiens.

- En plus de tout cela, étant conscient que le sujet que nous avons abordé est vaste et que nous ne l'avons pas épuisé, nous demandons à d'autres chercheurs de l'approfondir et de l'étendre dans toutes les branches de l'église et pourquoi pas dans toutes les entreprises et organisations qui existent en vue de faciliter la tâches aux animateurs et sensibilisateurs dans leurs plans de sensibilisation contre le VIH/SIDA car il a toujours été dit que « Le combat est dur quand on ne connait pas son adversaire».

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BIBLIOGRAPHIE

Ouvrages :

- LAROUSSE MÉDICAL, 2000. LAROUSSE BORDAS/HER. France

- Michel LEPORRIER, 2001. La Petite Encyclopédie médicale Hamburger, medecine-science, Flammarion, 19e Ed.

- Professeur Yeni P, 2008. Dépistage et nouvelles méthodes de prévention de l'infection par le VIH, Recommandations du groupe d'experts. Editions Flammarion: p 18-31

- Epidémiologie de l'infection par le VIH, dans : Prise en charge médicale des personnes infectées par le VIH. Rapport 2008 : Recommandations du groupe d'experts de l'OMS

- E BRAUNWALD et al., 2002. Principes de Médecine Interne, medecine-science Flammarion, HARRISON France. 15e Ed.

- C. Katlama et J. Chosn, 2004. VIH et SIDA prise en charge et suivi du patient, Masson, Paris

- Serge Kernbaum, 1996. Le praticien face au sida, Flammarion. 2ème Ed

- CT Yali MISENGA. 2006. Cours d'Initiation à la recherche scientifique, UEA, Inédit.

- Kitunda L. M. KISOSE. 1996. Impact de l'évangélisation à travers les mass medias sur la population de Bukavu, Mem.lic.Theol., ISTEKi, Inédit

- Bible d'étude Louis Secong édition 2005.

- DR PATRICK DIXON, 2004.Le sida et vous, ACET International et opération mobilisation, Edition Française, Londres

- MUHUBIRI Kabuyaya, 2005. Prévalence du VIH/Sida et prise en charge de personnes vivant avec le VIH/Sida. Cas de l'hôpital provincial de Bukavu, U.E.A., TFC, Inédit

- Muzalia K., 1994. Pratique de la prévention du sida dans le milieu estudiantin de Bukavu, Enquête sur la connaissance étude et pratiques, U.E.A, TFC, Inédit

35

- LUTANDA MBILIZI Fidèle, 2009. Rapport de stage effectué à l'Eglise 8ème CEPAC Mungu ni Pendo/Nguba du 27 Juillet au 26 Août 2009, U.E.A. Faculté théologique, Inédit

- Brochure : la présentation de la paroisse Saint Pierre Claver de Nguba à l'occasion de son Jubilé d'argent (25 ans) 1881-2007. Sainte par la paroisse. Inédit

- DR JUVET KATAGONDWA, Prise en charge par les antiretroviraux , exposee, Dpt. Médical/Bralima Bukavu, Inedit

- Personne Ressource : Pasteur MASIME

WEBOGRAPHIE :

- INVS, www.invs.sante.fr:

- ONUSIDA, www.unaids.org

- OMS, www.who.int

- www.hc-sc.ca

- www.planning13.org

- www.sida-info-service.org

36

ANNEXE

QUESTIONNAIRE D'ENQUETE CAP VIH POUR LES JEUNES CHRETIENS A BUKAVU

1 Age ans.

2 Sexe /.../ M /.../ F

3 Statut de cohabitation (vie sexuelle) : cocher la ou les bonnes réponses Pas de partenaire /.../ , Partenaire stable /.../

Partenaires occasionnels /.../ ;Partenaires multiples /.../

4 Selon vous, à Bukavu, le risque d'être infecté par le Sida est faible.
Oui/.../non /.../

5 Selon vous, à Bukavu dans le milieu chrétien, le risque d'être infecté par le
Sida est faible.
oui /.../ non /.../

6 Le VIH/SIDA se transmet par :

Rapport sexuel /.../, Injection de drogue

Transfusion de sang /..., Don de sang /.../

Baiser/.../ WC/..../

Boire dans un même verre/.../

7. Les méthodes préventives contre le VIH/SIDA sont : Cocher la(les)

bonne(s) réponse(s)

L'abstinence /.../

Douche /.../

Fidélité à son partenaire /.../

Pilule /.../

Utilisation du préservatif lors des rapports occasionnels /.../

Coït interrompu /.../

Choix de partenaire en bonne santé /.../

8. Quel est le meilleur moyen de prévention contre le VIH, selon vous?

a) l'abstinence

b) fidélité

37

c) préservatifs

Justifiez en quelques mots votre position SVP: .
9.Faut il utiliser le préservatif aux premières relations sexuelles avec un nouveau Partenaire ? oui /.../ non /.../

10. Existe-t-il un traitement curatif (qui guérit) contre le Sida? oui /.../ non /.../

11. Le SIDA a des conséquences sur :

Le ménage; /.../

L'éducation des enfants ; /.../

Les études; /.../ Autres (à préciser)

12 Quel âge aviez vous lors de votre 1er rapport sexuel ans ?

13 Combien des partenaires sexuels avez-vous eu les 6 derniers mois ?

14. Au cours des 12 derniers mois, vous est-il arrivé de renoncer à avoir une relation sexuelle avec quelqu'un à cause du Sida? Oui /.../ Non /.../

15. Vous êtes vous demandé si dans le passé vous n'avez pas été contaminé par le

VIH? Oui /.../ non /.../

16 . Avez-vous eu une IST (Infection Sexuellement Transmissible) ces six derniers

mois ? oui /.../ non /.../

17. Avez-vous effectué un test de dépistage VIH/SIDA les 6 derniers mois ? oui /.../ non /.../

18. Est-ce que vous vous êtes déjà fait dépister?

a) Jamais

b) Une seule fois

c) Régulièrement

19. Que pensez-vous du dépistage?

a) C'est à encourager

b) C'est à décourager

20. A quelle occasion utilisez-vous un préservatif ?

Toujours lors d'un rapport avec un nouveau partenaire oui /.../ non /.../

Toujours avec un partenaire occasionnel oui /.../ non /.../

Jamais dans mes rapports stables oui /.../ non /.../

? Pour quel objectif utilisez-vous le préservatif?

- Contraception /.../

- Protection IST/VIH /.../

-Autres à préciser
21. Quel jugement portez-vous sur le VIH/SIDA

a) C'est une malédiction divine

b) C'est une maladie comme les autres

c) C'est une maladie réservée aux débauchés

d) C'est tout ce qui est cité ci haut.

22) Jeunes chrétiens, vous sentez-vous concernés par le VIH SIDA Oui /.../ Non /.../

Justifiez en quelques mots votre position SVP!

Par ALEK.

38

TABLE DE MATIERE

PROLUGUE

DEDICACE

AVANT-PROPOS

INTRODUCTION

I

II

III

. O

Ière PARTIE : GENERALITES SUR LE VIH /SIDA

. 2

I.ETUDES DU VIH/SIDA

. 2

I.1. DÉFINITIONS DES CONCEPTS

2

I.2. EPIDEMIOLOGIE DU VIH/SIDA

3

I. 3. PHYSIO PATHOGÉNIE

4

I. 4. LE TRAITEMEN

. 6

I. 5. LA PRÉVENTION

.9

 

I.5.1 La prévention individuelle

....10

I.5.2. La prévention des masses

10

II. LES JEUNES ET LE VIH SIDA DANS LE MONDE

11

III. L'ACTION CHRETIENNE

11

IIe PARTIE : CAP DES JEUNES CHRETIENS SUR LE VIH

.12

CHAP. I. : PRESENTATION DU MILIEU DU TRAVAIL

12

I.A. L'EGLISE 8ème CEPAC MUNGU NI PENDO

.12

I.B. PRESENTATION DE LA PAROISSE SAINT PIRRE CLAVER

14

I.C. Matériels

18

CHAPITRE II. ETUDE PRATIQUE

19

II.1. METHODEDOLOGIE & POPULATION D'ETUDE

19

a. Méthodologie

19

b. Population d'étude

19

 

II .2. ESENTATION DES RESULTATS

20

2.1. Connaissance des jeunes chrétiens sur le VIH

21

2.2. Attitude des jeunes chrétiens face au VIH/Sida

23

2.3. Pratique des jeunes chrétiens à l'égard du VIH/Sida

25

II. 3. COMMENTAIRES ET DISCUSSION DES RESULTATS

28

CONCLUSION

...31

39

Recommandations et suggestions

32

BIBLIOGRAPHIE

33

WEBOGRAPHIE

34

ANNEXE

35

TABLE DE MATIERE

.38






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"Il faudrait pour le bonheur des états que les philosophes fussent roi ou que les rois fussent philosophes"   Platon