Explosion démographique.

REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO

MINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR,
UNIVERSITAIRE ET RECHERCHE SCIENTIFIQUE

« E.S.U .R.S »

INSTITUTS SUPERIEURS TECHNIQUES

INSTITUT SUPERIEUR DE DEVELOPPEMENT RURAL

GOMA



ISDR-GOMA

B.P 232 GOMA

Problématique de l'explosion

démographique et son impact sur

l'environnement

Cas de la ville de Goma. De 2009 à 2014

Réalisé par: Ass Ir Justin KAMBALE LUVAGHO

Licencié en Environnement et Développement Durable

Spécialisation, Expert et Consultant en :
Environnement et développement durable, Agriculture durable,
Etude des Impacts environnementaux des projets de
développement, Taxiconomie, Education mésologique,
Sylviculture durable, Agriculture écologique et Hydraulique
rurale.

Contact : - e-mail : justinluvagho@ yahoo.fr, [e-mail]

- Téléphone mobile : [phone], +243

896636164

AVRIL 2014

ii

EPIGRAPHE

« ..... Si nous continuons dans cette voie, si nous ne faisons rien pour enrayer l'accroissement de la population, nous allons en payer le prix, nous allons nous retrouver dans un monde surpeuplé. La démographie a un impact sur le développement économique, sur l'environnement et sur les ressources de la Terre qui sont limitées»

Koffi Annan

iii

DEDICACE

A vous tous qui avez fait preuve d'affection envers nous, vous et moi que Dieu nous accorde longévité, vie et prospérité.

iv

SIGLES ET ABREVIATIONS

$ : Dollar

% : Pourcentage

BC : Biochimie

BP : Boite Postale

CA : Commerciale et Administrative

CAC : Communauté Anglicane au Congo

CADAF : Communauté des Assemblées de Vie en Afrique

CBCA : Communauté Baptiste au Centre de l'Afrique

CBCE : Communauté Baptiste au Congo de l'Est

Elec : Electricité

EPA : Ecole Privée Agrée

EPA : Ecole Privée Non Agrée

ESURS : Enseignement Supérieur, Universitaire et Recherche Scientifique

HP : Humanités Pédagogiques

ISTOu : Institut Supérieur de Tourisme

Km² : Kilomètre Carré

Litt : Littéraire

OMS : Organisation Mondiale de la Santé

ONG : Organisation Non Gouvernementale

ONU : Organisation des Nations Unies

PAS : Programme d'Ajustement Structurel

PNUD : Programme des Nations Unies pour le Développement

PNUE : Programme des Nations Unies pour l'Environnement

RDC : République Démocratique du Congo

SNCC : Société Nationale de Chemin de Fer du Congo

TFC : Travail de Fin de Cycle

UNICEF : Union des Nations Unies pour l'Education et l'Enfance

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0. INTRODUCTION

0.1 ETAT DE LA QUESTION

La science ne s'achève pas, au contraire, elle se complète. Dans le cadre de la recherche scientifique, aucune personne ne peut prétendre connaître tout et faire tout de ses propres connaissances ; raison pour laquelle ces différents chercheurs dans leurs démarches scientifiques convergent dans leurs réflexions. C'est dans le même souci de garantir une certaine originalité à notre travail, qu'il a paru impérieux de jeter un coup d'oeil sur les travaux réalisés par d'autres chercheurs qui nous ont précédé dans ce domaine précis et spécifique de l'influence de l'explosion démographique sur l'environnement. Dans cette continuité, nous avons consulté les travaux et ouvrages de :

RUCHEL SHAUS (1992, p.48) qui précise que l'environnement souffre d'une fièvre dont l'homme en est le virus, pour lui, la crise multigrade de l'environnement planétaire est aggravée par l'explosion démographique suivie de l'évolution scientifique et technologique.

MULIRO (2008, pp.13-16) dans son travail intitulé « La croissance
démographique et ses conséquences socio-économiques » a déterminé les principaux facteurs responsables de la poussée démographique dans la ville de Goma. Il a remarqué que l'accroissement démographique dont l'objet de cette étude, en Afrique, est expliqué en partie par la pauvreté de la population, les facteurs d'ordre culturels, religieux ainsi que l'ignorance de la plupart des femmes africaines en ce qui concerne les méthodes contraceptives. Il à ajouter en disant que la R.D.Congo n'échappe pas aux réalités des pays africains qui connaissent les problèmes de la poussée démographique, en 2006 estimé à 62660551 habitants sur une superficie de 2345 410 Km² dont sa densité est de 17 habitants par Km². ce dernier souligne par ailleurs que la province du Nord Kivu figure parmi les provinces de la R.D.Congo qui ont une forte population avec un taux d'accroissement naturel et/ou annuel de 3% parmi les villes de cette province, Goma connaît une augmentation rapide de la population, les données statistiques au bureau de l'Etat Civil de la Mairie stipule qu'à l'intervalle situé entre 1991 et 2006 soit 15 ans, la population de Goma a augmenté de 386093 habitants ; un problème qui met en péril à l'équilibre fragile de l'économie global et de l'environnement. Cependant, il envisage que la planification des naissances « planning familial » serait une solution efficace pour lutter contre l'explosion démographique dans la ville de Goma.

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POUV VERCRUYSSE (2010, p.37) dit que la concentration dans les villes occasionne des effets néfastes sur la quantité et la qualité des eaux par la production des déchets domestiques et industrielles dont les rejets se font très souvent dans les écosystèmes naturels sans traitement de qualité. De ce fait, Robert MALTHUS cité par H. BATIBUKA (2011, p.69) démontre que l'augmentation de la population se fait au rythme exponentiel pendant que l'augmentation des biens et ressources se fait au rythme arithmétique.

Quant à nous, nous voulons mener et approfondir les recherches de nos prédécesseurs sur la problématique de l'explosion démographique et son impact sur l'environnement de la ville de Goma de 2009 à Juin 2014, notre contribution stratégique et d'élite est de proposer un plan urbanistique efficace et rationnelle pouvant permettre la revalorisation des valeurs touristiques que regorge la ville et, ainsi atténuer les conséquences de l'explosion démographique sur le plan socioéconomique et environnemental de la population de la ville de Goma.

0.2 PROBLEMATIQUE

Au lendemain de la deuxième guerre mondiale, il y a eu plusieurs catastrophes parmi lesquelles : la faim, les pluies torrentielles, les inondations, les épidémies et d'autres morts d'hommes causées par cette dernière.

Cette situation a sensiblement touché le nombre d'effectifs humains : 3000000, 70000000 et 20000000 des morts respectivement en France en 1413, en Inde en 1943 et en Chine en 1978. C'est vers le 18^ème siècle que l'essor démographique humain devient régulier suite à la diminution sensible de la famine due à l'application des nouvelles techniques agricoles,...(DUYCK.J,1998, p.74).

Dans les pays du monde, le fossé entre riche et pauvre se creuse. Au niveau mondial, les pays développés défendent leurs privilèges et leurs prospérités à l'aide d'un arsenal d'armes sophistiqués et par l'imposition d'un nouvel ordre mondial où règne une concurrence débridée et souvent déloyale. La richesse très inégalement répartie, moins d'un tiers de la population mondiale monopolisent plus de trois quarts de la production alimentaire. Si après 1960 beaucoup de pays sous-développés se trouvaient sous la coupe d'une de deux puissances. Ils sont souvent aujourd'hui laissés à eux-mêmes. Alors, les vielles luttes tribales et ethniques resurgissent et le chaos ne devient que plus grand (Assé AMOUZOU, 2009 ; p.325).

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Le nombre de pauvres s'accroît avec une rapidité extraordinaire. Si l'accroissement démographique a diminué dans le pays nouvellement industrialisés, le taux d'accroissement reste le plus fort dans les pays pauvres.

Plus inquiétant encore sont les chiffres relatifs à l'accroissement de production alimentaire, cette croissance de la production alimentaire par habitant est inférieure à l'accroissement de la population.

D'après l'UNICEF (20010, p.25-26) 29 personne sur 92 meurent de faim pendant que l'ovulation produit 150 bébés humains. Les phénomènes ci-haut cités sont étroitement liés à l'explosion irrationnelle des ressources naturelles qui trouvent leur origine dans l'explosion démographique. C'est pourquoi, la gestion rationnelle de l'environnement est d'une importance capitale dans plusieurs pays du monde (Unicef RDC, 2010, p.125).

Les pays africains sont particulièrement les plus touchés à cause d'une croissance démographique dont les effets sur l'environnement se traduisent par l'exploitation accélérée des ressources naturelles ; la concentration de la population sur une aire géographique restreinte ; ce qui entraine de nombreux problèmes, en l'occurrence de la surexploitation du bois de construction et de chauffage, la pollution de l'air, l'insuffisance du sol arable, la chasse illicite des animaux sauvages et la pauvreté sans révère (sans nom).

La République Démocratique du Congo n'échappant pas à ces réalités, en 2010 par exemple, elle comptait 67,8 millions d'habitants sur une superficie de 2 345 000 Km² et sa densité est de 27 habitants par Km² et figure de ce fait parmi les dix (10) pays au monde ayant une population plus jeune à croissance constante (Marc LANGUY et DEMERODE, 2006, p.58).

De ce qui précède, la province du Nord Kivu en général étant une partie intégrante de la R.D.Congo, principalement, la ville de Goma subit les effets de l'explosion démographique, cette ville est peuplée en grande partie par les ethnies autochtones de la province à savoir : les Nandes, les TEMBO, les Hunde, les Nyanga, les Hutu, les kumu, les Kusu, les Shi, .....

Outre ces ethnies, elles sont peuplées par le greffage d'autres tribus congolaises venant des autres provinces mais également d'une population étrangère telle que les Rwandais, les Burundais, les Asiatiques,...

Partant de cette situation inquiétante, nous nous sommes posé une série de questions qui ont constituées un fil de conduite tout au long de notre parcours de recherche où nous avons constaté que la ville de Goma présente aussi un aspect de la poussée démographique et ceci nous éveille à l'esprit des points d'interrogations ci-après :

1. Quelles sont les causes de la poussée démographique dans la ville de Goma ?

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2. Quel est son impact socio-économique et environnemental?

3. Quelles sont les pistes de solution à mettre en place pour confronter ces problèmes liés à l'explosion démographique dans la ville de Goma ?

0.3 HYPOTHESES

L'hypothèse est une proposition des réponses aux questions que l'on se pose à propos de l'objet de la recherche ; formulées de sorte que l'observation et l'analyse fournissent des réponses (PINTO R. et GRAWITZ M., 2009, p.125).

Selon le Dictionnaire Discos Larousse, l'hypothèse est une supposition dont on tire une conséquence Disco Larousse, 2012, p.342).

Toute problématique fait toujours appel à une ou plusieurs hypothèses, ces dernières étant des réponses provisoires aux questions que le chercheur se pose en rapport avec un sujet qu'il s'est choisi et dont dans la suite peuvent être confirmées ou infirmées (ALBANZA.K, 2013, p.32).

Partant de ces définitions, nous comprenons que les hypothèses sont des propositions admises comme réponse provisoires. Bien qu'il soit encore tôt de tirer des conclusions de notre recherche, il convient toutefois d'émettre les hypothèses ci-après :

? Les causes de l'explosion démographique dans la ville de Goma seraient l'exode rural, les guerres à répétition, l'insécurité que connaissent les villages environnant la ville de Goma, la pauvreté, le manque de politique d'encadrement et mobilisation de la masse paysanne, l'inadéquation des conditions de vie (électricité, eau, lieu de loisir), le chômage,...

? Le lotissement de parcelle par la spoliation, la production des déchets qui délabrent des avenues et quartiers, la pollution de l'air par des travaux anthropiques dans la ville, la multiplicité des maladies,....seraient les conséquences de l'explosion démographique dans la ville de Goma.

? Les solutions envisagées seraient d'abord l'instauration de la paix durable dans les secteurs agricoles par le pouvoir central, la sensibilisation des femmes à l'application des méthodes contraceptives, enfin le renforcement de la capacité des entreprises publiques, suivi et motivation des fonctionnaires, la mise en place d'un plan urbanistique favorisant la création des nouveaux quartiers résidentiels,....

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0.4 OBJECTIFS DU TRAVAIL 4.1 Objectif global

L'objectif global de ce travail est de contribuer à l'amélioration des conditions de vie socioéconomique et environnementale de la population de la ville de Goma par l'atténuation des impacts de l'explosion démographique.

4.2 Objectifs spécifiques

Ce présent travail se fixe comme objectifs spécifiques :

? Analyser les facteurs causals de l'explosion démographique dans la ville de Goma, ? Dégager l'impact de l'explosion démographique sur l'environnement urbain de la ville de Goma,

? Mettre en évidence les conséquences pouvant influencer négativement un développement socio-économique et environnemental harmonieux et intégral dans la ville de Goma,

? Proposer des pistes des solutions possibles qui vont aider la population à résoudre les problèmes du type micro-économico-social par leurs moyens localement disponibles.

0.5 CHOIX ET INTERET DU SUJET

0.5.1 Choix du sujet

Le choix de ce sujet n'est pas un fait aléatoire ; il découle d'une situation vécue, constatée sur le terrain et notre curiosité en tant que futur cadre du tourisme, Pour étudier les problèmes de développement de la ville de Goma sur le plan touristique, la mise en place d'un cadre de vie cohérant est impérieuse afin de rentabiliser les activités touristiques et améliorer ainsi le niveau et la qualité de vie des populations. Par cette étude, nous avons ainsi voulu apporter notre contribution tant morale que technique aux efforts de l'auto développement. Et nous espérons, grâce à la réalisation de ce travail, que l'ISTou Goma aura joué un rôle de ce qu'il convient d'appeler « Centre de rayonnement de développement socio-culturel et touristique » dans le milieu. Les ONGD s'occupant de ce problème dans leurs missions y trouveront des pistes de considérations de leurs stratégies de promotion du développement rural.

Nous pensons aussi que les autorités locales seront interpelées dans l'exercice de leurs fonctions en leurs proposant des stratégies rationnelles pour une planification et aménagement urbain afin de contrôler l'exode rural qui est à la base de l'altération du cadre de vie dans la ville de Goma.

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0.5.2Intérêt du sujet

0.5.2.1 Intérêt scientifique

Notre étude est une contribution dans le domaine de l'environnement et son mode de gestion. C'est ainsi que nous aurons à mettre à la disposition des futurs chercheurs en environnement et tourisme qui aborderont dans le même thème, une banque des données utile et nécessaire.

0.5.2.2 Intérêt social

L'intérêt social de ce travail réside sur le fait que les résultats de celui-ci pourront aider la population de la ville de Goma et l'Etat congolais à connaître les effets de la croissance démographique sur l'environnement en ville de Goma et être impliqué dans la recherche de solution.

0.6 DELIMITATION SPACIALE, TEMPORELLE

Pour nous éviter une étude générale, nous avons limité ce sujet dans le temps, dans l'espace. Du point de vue temporelle, nous avons limité cette étude dans une période allant de 2009 à Juin 2014 ; période dans laquelle il s'est observé une poussée de la population dans la ville de Goma. Ces cinq ans d'études correspondent à la période où la R.D.Congo est sortie des crises politiques récurrentes et avons observé une crise politico économique administrative, une multitude de cas de pillages orchestrés par des groupes armés déguisés en militaires qui entraînent un sous-développement.

Dans l'espace, nous nous sommes limité à la ville de Goma parce que c'est un milieu qui connaît beaucoup de problèmes (urbanistiques, manque des espaces de loisir, transport, absence d'électricité et eau,...) et qui est un milieu de développement et capitale touristique et politique de la province, ce qui attire notre curiosité pour son développement.

0.7 METHODES ET TECHNIQUES DE RECHERCHES

Tout travail scientifique doit être réalisé suivant une certaine méthodologie qui lui confère son authenticité et sa valeur. Nous avons usé des multiples techniques et méthodes comme outils précieux pour la collecte des données de ce travail.

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0.7.1 METHODES

PINTO. R et GRAWITZ.M définissent la méthode comme l'ensemble des opérations intellectuelles par lesquelles une discipline cherche à atteindre les vérités qu'elle poursuit, les démontrer et le vérifier. C'est ainsi que nous avons sélectionné un certain nombre des méthodes notamment : descriptive, historique, statistique, analytique, comparative et fonctionnelle (PINTO R et GRAWITZ M, 2009, p.74).

a. La méthode historique :

Elle est une méthode qui met l'accent sur les caractères éventuels en insistant sur la genèse. Cette démarche nous a permis de prendre connaissance de l'histoire de la ville de Goma et pour savoir son évolution sur tous les plans jusqu'à nos jours (NYAHUTWE, 2010, p.26).

b. La méthode comparative :

Elle consiste à comparer les phénomènes sociaux qui se présentent au chercheur. Celle-ci nous a permis de comparer l'ancienne situation de la cité du point de vue développement actuel.

c. La méthode descriptive :

Se limite à la description du phénomène sous les moindres détails possibles. Cette méthode nous a servi à décrire la ville de Goma dans ses aspects historiques, politico administratifs, géographiques, démographiques, institutionnels et culturels, mais aussi à décrire les problèmes que connaît cette ville (ALBANZA K, 2013, p.45).

0.7.2 Techniques

En plus des méthodes, nous avons recouru aux différentes techniques. Selon R.PINTO, la technique est un moyen, procédé ou outil se situe au niveau des étapes pratiques et sert à atteindre une vision. Elle est donc un instrument de récolter des données sur terrain. Nous avons utilisé ainsi les techniques ci-après :

a) Le questionnaire d'enquête

Cette technique nous a aidés à analyser l'état du questionnaire par le jeu de questions adressées à la population de la ville de Goma.

b) Technique documentaire

Celle-ci nous a permis d'enrichir les connaissances sur le sujet que nous nous sommes choisis, nous avons utilisé des ouvrages, des revus, des TFC, des discours et internet.

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C) L'observation

Cette technique consiste à constater un fait sur le terrain en vue de tirer une conclusion. Elle a permis de faire des recherches et de connaître également les éléments nécessaires qui permettent d'enrichir notre étude par le contact direct avec le terrain. d) L'entretien ou interview

Elle a consisté à poser des questions sur une étude donnée en vue de rendre compte de la position des enquêtés. Grace à celle-ci, nous nous sommes entretenues avec les individus auprès desquels nous avons recueillis des informations nécessaires.

0.8 DIFFICULTES RENCONTREES

Ce travail n'a pas été sans heurts, nous avons été confrontés à plusieurs difficultés : d'ordre financières, déplacement et d'accessibilité aux données. Nous avons connu une crise pécuniaire, comme ce pays a traversé une période de crise politico économique, qui ne nous a pas permis de faire le déplacement possible pour accéder à une documentation souhaitée.

Pour y parvenir, nous avons usé de nos moyens localement disponibles auprès des institutions possédant des bibliothèques pour enrichir notre travail scientifique.

Nous avons aussi remarqué une méfiance auprès de quelques représentants des organisations étatiques considérées comme source de notre information dans le domaine d'intervention sociale. Ne voulant pas répondre à nos questions lors de nos enquêtés sur terrain, pour nous en sortir ; il faudrait solliciter et créer un climat sain entre l'enquêté et l'enquêteur.

0.9 SUBDIVISION DU TRAVAIL

Ce travail rassemble nos propres constatations et relève l'ensemble des données

pendant nos investigations sur le terrain et dans les bibliothèques.

Outre l'introduction et la conclusion générale, ce travail est reparti en trois

chapitres :

? Le premier chapitre est basé sur l'aperçu monographique de la ville de Goma,

? Le deuxième chapitre traite du cadre conceptuel et théorique du travail,

? Le troisième chapitre traite sur la récolte, analyse et interprétation des données

d'enquête.

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Chapitre Premier : PRESENTATION DU MILIEU D'ETUDE

I. 1. APERCU GENERAL SUR LA VILLE DE GOMA

I.1.1. Historique de la ville de Goma a. Historique

Traditionnellement parlant de Goma est la déformation de « NGOMA » qui signifie en français tambour. Ce même mot aurait été donné en référence au bruit assimilable à celui du tambour qui résonne. La résonnance dont il est question ici étant le grand bruit similaire au son du tambour provoqué par l'éruption volcanique.

C'est ainsi que en mémoire de ce grand bruit le premier village qui était fut nommé « NGOMA »

Selon cette légende l'on a tendance à affirmer qu'après l'éruption volcanique ce village a disparu, ses habitants se sont dispersés et ont construit trois villages à savoir :

- MUGUNGA l'actuel Goma et Matha

- Le village de Sake et le village de MUNIGI

Vers 1900 a eu des contacts avec les colonisateurs. En 1906 fut fondé le poste de Goma en face du poste Allemand de Gisenyi. Goma devrait jouer un rôle militaire puis plus tard il est devenu un office de l'état civil. Dans les mêmes perspectives, vers les années 1930 son site actuel correspondait au camp des travailleurs de la CFE (Chemin de Fer de l'Est). Ce camp a été initialement établi au bord du lac Kivu vers l'Est du site à l'époque.

Goma était le point d'aboutissement du réseau VICI-CONGO et servait du port d'épate pour le transbordement des produits agricoles et du matériel de construction provenant de/ou à des destinations de BUKAVU.

En 1945 Goma fonctionnait comme un poste d'état en dépendance du territoire de Rutshuru. Après cette période ce poste fut une entité autonome détachée de la juridiction de RUTSHURU.

Par la suite Goma grandissait rapidement ainsi avec une population de 1000 habitants en 1950. Il sera déjà comme un petit centre actif capable d'abriter les services d'un parquet de grande instance et d'autres éléments marquants. C'est le décret du 8 Septembre 1954 qui donna à la ville de Goma le statut de centre extra coutumier avec une population estimée à 8600 habitants.

Les années 1950 revêtent un sens particulier pour la ville de Goma. En 1950 cette entité a été élevée à la fois au niveau du territoire de chef-lieu du district au Nord-Kivu. Le fait de reconnaître le Nord-Kivu comme district trouvait sa raison d'être dans le rôle économique combien d'importance de Goma en 1950. A cela il faut ajouter l'arrivée

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massives des colons blancs vers les années 1945 à 1950 dans l'ex Kivu et l'extension de l'exploitation minière dans le Nord-Kivu.

Ces facteurs ont conduit au mouvement en faveur de la dislocation administrative entre les deux centres de Goma et Bukavu. Le 14 Août 1962 Goma devint le chef-lieu de la province du Nord-Kivu comme Gouverneur MOLEY BENEZETH mais suite à la contestation des territoires de Goma et Rutshuru les organes délibérant et exécutifs fonctionnant à Kirotshe et à Sake. Denis PALUKU assumera alors l'intérim du Gouverneur en l'absence du titulaire et deviendra plus tard le Gouverneur en 1965.

Le Nord-Kivu est élevé au rang de région test par l'ordonnance lois n° 88-131 du 20 Juillet 1988 portant découpage de l'ancien Kivu en trois provinces. La mairie de Goma est une entité administrative décentralisée dotée d'une personnalité juridique et d'une autonomie de gestion. Sous son autorité fonctionnent deux communes : Goma et Karisimbi.

I.1.2. DE LA CREATION ET SITUATION GEORGRAPHIQUE

a) De la création

L'acte et date de création de l'entité Goma est devenu une ville à partir de l'ordonnance n° 88/176 du 15 Novembre 1988 l'année de la création de la province du Nord-Kivu issue du découpage de l'ancienne province du Kivu.

b) SITUATION GEOGRAPHIQUE

> Limites territoriales

Par l'ordonnance lois n°88-178 du 22 Mai 1988 fixant le nombre, la dénomination et la délimitation des communes de la ville ainsi que leurs quartiers, la ville de Goma est limitée :

· Au Nord : par le territoire de Nyiragongo

· Au Sud : par le lac Kivu et la Province du Sud-Kivu

· A l'Ouest : par le territoire de Masisi

· A l'Est : par la République Rwandaise

> Coordonnée géographique (latitude, longitude)

Latitude : 1°45'Sud

Longitude : 29°14'Est

Altitude : 1401,80 au lac Kivu

Superficie : 66452180Km².

Sa localisation dans les hautes terres orientales où elle jouit d'un climat doux à

proximité de l'Ouganda et du Rwanda, la chaine de Virunga avec le parc, le lac Kivu font

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de cette ville un véritable site touristique mais aussi un point de convergence qui attire beaucoup de gens même ceux venant de l'extérieur.

? Données géographiques

1. Les types des climats - Alternance des saisons

l Saison A : du mois de Janvier à Juin

l Saison B : du mois de Juillet à Décembre - Variation des températures

Tableau n° I : Température minimale

Janvier	Février	Mars	Avril	Mai		Juin	21°C
20°C	19°C	20°C	21°C	21°C		Juillet
Aout	Septembre	Octobre	Novembre	Décembre		22°C
23°C	20°C	19°C	22°C	20°C

Tableau n° II : Température maximale

Janvier	Février	Mars	Avril	Mai		Juin	25°C
24°C	22°C	21°C	22°C	27°C

Janvier	Février	Mars	Avril	Mai		Juin	28°C
28°C	22°C	21°C	22°C	25°C

Source : Rapport de la Mairie de Goma, Troisième premier trimestre 2014

? La nature du sol

La ville de Goma est quasi entièrement couverte par le sol volcanique et une petite partie un sol légèrement sablonneux. C'est un sol squelettique car le basalte afflue partout à très faible profondeur.

? Le relief du Sol

La surface du sol est plus aunions plane dans certaines parties. Néanmoins on y trouve quelques collines : Mont Goma, Mont Ndosho, Mont Mugunga, Mont Busara.

? Renseignement sur le sol

On a les sables, graviers et moellons

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? Le kilométrage des routes vitales

- De la grande barrière à la limite avec le territoire de Nyiragongo : 9,5Km

-Du port SNCC à la limite avec le territoire de Nyiragongo : 9,5Km

-De la petite barrière à la limite avec le territoire de Masisi (Quartier Mugunga : 14,5Km)

Goma-Masisi : 87Km

Goma-Sake : 27Km

Goma-Walikale: 271Km

Goma-Bukavu: 200Km

Goma-Rutshuru: 75Km

Goma-Beni: 400Km

Goma-Butembo: 350Km

Goma-Lubero: 300Km

? Végétation dominante

Goma étant un prolongement du parc national de Virunga, la végétation est du type

savane parsemée buissons.

A celle-ci s'ajoute une végétation artificielle constituée d'arbres plantés par des

propriétaires des différentes parcelles dans le souci de décorer et d'adoucir la température

de leur petit milieu.

? Hydrographie

La ville de Goma est soignée dans la partie sud par le lac Kivu et à l'Ouest il existe

deux petits lacs : lac vert à Mugunga et lac noir à Buhimba.

L'eau constitue une ressource rare pour cette ville en densité géante et croissante à

démographie galopante. Le seul réservoir d'eau pour les habitants de la ville est les lac

Kivu exploité par la REGIDESO dont les installations connaissent des coupures

intempestives suite à l'insuffisance de l'énergie électrique. La population à ce moment est

obligée de danger au point de vue sanitaire.

Pour cela signalons que le lac relie la ville de Goma à celle de Bukavu par le transport de Bukavu.

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I.1.3. Subdivision administrative

Aspects démographiques et politico administratifs

a. Aspect démographique

Goma est une ville de la RDC qui connait une croissance démographique trop accélérée. Cette croissance intervient suite aux différents mouvements qu'effectue sa population. Ces mouvements entrainent une modification de son effectif et de sa structure.

La concentration de la population devient de plus importante suite à l'exode rural en grande ampleur dont les causes principales sont les guerres interethniques et de libération. Celle de s'abriter contre les différentes tracasseries la déstabilisation, le pillage, le chômage, les tueries qui s'enregistrent au jour au lendemain dans les milieux ruraux.

Actuellement la population de la ville de Goma est composée en grande partie par les tribus autochtones de la province à savoir : les nandes, les nyanga, hunde, hutu, tembo, shi, kano, tutsi,...

b. Différentes autorités territoriales qui se sont succédé depuis la création de l'entité Tableau n°III

N°	Nom et Post Nom		Période	1
KANZA GUZANGABANA	1989-1991		2
MIGALI MWENEMALIVU	1991(trois mois)		3
ATHANASE KAHANYA KIMUHA TASI	1991-1993		4
MASHAKO MAMBA SEBI	1993-1996		5
KISUBA SHEBAENI	1996-1998		6
XAVIER NZABARA MASETSA	1998-2005		7
POLIDOR WUNDI KWAVIRWA	2005-2008		8
ROGER RASHIDI TUMBULA	2008-2011		9
Jean BUSANGA MALIYASEME	2011 - 2012		10
Nason KUBUYA NDOOLE	2013 à nos jours

Source : Nos enquêtes à la mairie de Goma

c. La division et subdivision administratives

Conformément à l'ordonnance loi n°48-127 du 22 Mai 1989 fixant le nombre de

nomination et de limitation des communes dans la ville de Goma ainsi que leurs quartiers. La ville de Goma comprend deux communes et 18 Communes à savoir :

l La Commune de Goma et composée de sept quartiers, notamment :

1. Quartier MIKENO

2. Quartier MAPENDO

3. Quartier les VOLCANS

4. Quartier KATINDO

5. Quartier HIMBI

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6. Quartier KYESHERO

7. Quartier LAC VERT

l La Commune de Karisimbi est composée de onze quartiers à savoir :

1. Quartier KAHEMBE

2. Quartier BUJOVU

3. Quartier MAJENGO

4. Quartier VIRUNGA

5. Quartier KATOYI

6. Quartier MURARA

7. Quartier MUGUNGA

8. Quartier MABANGA NORD

9. Quartier MABANGA SUD

10. Quartier KASIKA

11. Quartier NDOSHO

L'existence de ces 18 quartiers explique pour résoudre l'épineux problème de surpopulation de base, leurs administrés est de bien assurer la sécurité des personnes et de leurs biens. C'est ainsi que l'autorité provincial chef de l'exécutif du NORD-KIVU a signé en date du 11 Novembre 1998 l'arrêté n°01/085/CAB/GP-NK/98 portant création des quartiers de faits dans la ville de Goma. C'est arrêté à sanction le découpage des quartiers de la manière suivante :

Le quartier Katoyi a été scindé en deux quartiers : KASIKA ET KATOYI.

Le quartier Mabanga a été scindé en deux quartiers : MABANGA NORD et MABANGA SUD.

L'autorité provincial a pris un autre arrêt n°10/037/CAB/GP-NK/98 portant création d'un nouveau quartier dans la ville de Goma particulièrement dans la commune de Karisimbi celui de Bujovu constitué de cellule de Byahi et Tyazo qui dépendaient respectivement du quartier Majengo et Virunga.

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TABLEAU SYNOPTIQUE GENERAL DE LA POPULATION CONGOLAISE, ETRANGERE NON REFUGIEE ET ETRANGERE REFUGIEE PAR SEXE, QUARTIER, ET COMMUNE DE LA VILLE DE GOMA POUR LE IIème TRIMESTRE 2013

N^°	SUBDIVISION ADMINISTRATIVE	POPULATION CONGOLAISE					POPULATION ETRANGERE NON REFUGIEE					POPULATION ETRANGERE REFUGIEE					POPULATION TOTALE
		H	F	GA	Fi	TOT	H	F	GA	Fi	TOT	H	F	G	Fi	TOT	H	F	GA	Fi	TOT
01	Q.LES VOLCANS	6069	4837	2588	2223	15717	401	282	64	45	792	-	-	-	-	-	6470	5119	2652	2268	16509
02	Q.MIKENO	8281	8393	9557	9437	35668	5	4	3	-	12	-	-	-	-	-	8286	8397	9560	9437	35680
03	Q.MAPENDO	5702	5817	10443	10615	32577	21	22	43	45	131	-	-	-	-	-	5723	5839	10486	10660	32708
04	Q.HIMBI	7222	6263	8075	8830	30390	15	18	11	17	61	2	3	6	9	20	7239	6284	8092	8856	30471
05	Q.KATINDO	12376	13636	12569	13544	52125	8	8	1	3	20	-	-	-	-	-	12384	13644	12570	13547	52145
06	Q.KESHERO	14653	15813	26591	29768	86825	36	25	-	-	61	-	-	-	-	-	14689	15838	26591	29768	86886
07	Q.LAC VERT	155775	32645	35637	35076	259133	15	4	9	12	40	-	-	-	-	-	155790	32649	35646	35088	259173
	TOTAL COMMUNE DE GOMA	210078	87404	105460	109493	512435	501	363	131	122	1117	2	3	6	9	20	210581	87770	105597	109624	513572
	COMMUNE DE KARISIMBI	H	F	GA	Fi	TOT	H	F	GA	FI	TOTAL	H	F	GA	FI	TOTAL	H	F	GA	FI	TOTAL
01	Q.MURARA	7008	7794	10263	11347	36412	3	2	4	1	10	-	-	-	-	-	7011	7796	10267	11348	36422
02	Q.KAHEMBE	5697	6571	7509	10084	29861	4	2	1	1	8	-	-	-	-	-	5701	6573	7510	10085	29869
03	Q.BUJOVU	5719	6635	11617	12036	36007	13	15	38	39	105	-	1	4	4	9	5732	6651	11659	12079	36121
04	Q.MAJENGO	12755	14562	17576	19195	64088	1	1	2	4	8						12756	14563	17578	19199	64096
05	Q.VIRUNGA	3635	3799	4915	5203	17552	-	-	-	-	-	-	-	-	-	-	3635	3799	4915	5203	17552
06	Q.MABANGA NORD	7351	9095	10212	13723	40381	9	5	1	-	15	-	-	-	-	-	7360	9100	10213	13723	40396
07	Q.MABANGA SUD	13842	13902	15722	17820	61286	6	2	-	1	9	-	-	-	-	-	13848	13904	15722	17821	61295
08	Q .KASIKA	10602	11956	14066	14958	51582		1	2	1	4	-	-	-	-	-	10602	11957	14068	14959	51586
09	Q.KATOYI	10655	18668	22877	25893	84875	6	5	2	1	13	-	-	-	-	-	17443	18673	22879	25893	84888
10	Q.NDOSHO	10655	11982	22215	25239	70091	2	2	-	-	4	-	-	-	-	-	10657	11984	22215	25239	700095
11	Q.MUNGUNGA	2792	3545	5831	6453	18621	-	-	-	-	-	-	-	-	-	-	2792	3545	5831	6453	18621
	TOTAL COMMUNE DE KARISIMBI	97493	108509	142803	161951	510756	44	35	50	47	176	-	1	4	4	9	97537	108545	142857	162002	510941
	TOTAL VILLE DE GOMA	307571	195913	248263	271444	1023191	545	398	181	169	1293	2	4	10	13	29	308118	196315	248454	271626	1024513

Source : Rapport trimestriel de de la Mairie de Goma, II^ème Trimestre, 2014

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Commentaire :

Au vu de ce tableau, il convient de dire que :

a. La population de Goma est majoritairement jeune car les garçons et les filles représentent la population.

Aux étrangers quant à eux, nous remarquons qu'il y a des réfugiés et des non refugiés ; ceci s'explique par de l'hospitalité de population et du bon voisinage qu'adopte notre pays. 1.5. Aspect économique

Selon le Petit Larousse illustré 2007 l'économie signifie l'ensemble des activités d'une collectivité humaine relative à la production, la distribution et la consommation des richesses. Ainsi l'activité économique est subdivisée en trois secteurs à savoir : le secteur primaire, le secteur secondaire, le secteur tertiaire dont le délai pour chacun sera donné dans des domaines qui suivent.

A. Le secteur primaire

Ce dernier correspond à l'ensemble des activités des matières premières.

1. L'agriculture et l'élevage

La ville de Goma offre une terre volcanique qui est favorisée à l'agriculture. C'est pour cela que nous constatons que les parcelles sont parsemées des petits jardins potagers dont les produits interviennent dans l'alimentation des ménages. Cependant, malgré la présence des petits champs ou jardins potagers éparpillés dans la ville de Goma, cette dernière s'approvisionne en produits vivriers à partir des territoires voisins notamment le Nyiragongo, Rutshuru, Masisi, Minova et même dans la ville voisinage de Gisenyi au Rwanda qui dépend également en partie de la province du Nord-Kivu surtout pour l'approvisionnement en banane et haricot.

Quant à l'élevage celui qui est grandement pratiqué à Goma est l'élevage des poules qui a connu une promotion grâce à certaines maisons oeuvrant dans ce domaine.

2. La pêche

La situation de la ville de Goma par rapport au lac Kivu devrait en principe faire de la pêche une activité principale et génératrice des recettes aux habitants de la ville de Goma.

Malheureusement il s'est avéré que la pêche est moins ou presque pas pratiqué sur le lac du niveau de Goma suite à la présence du Gaz méthane qui crée un frein à cette activité qui ne permettent pas le survie des poissons. Toutes fois il y a certains gens qui pratique leurs productions ne permet pas de couvrir la demande en poisson sur le marché de Goma. Cela étant ; la population de Goma est obligée de couvrir sa demande en approvisionnement à partir des pêcheries de Vitsumbi, Nyakakoma, Kyavinyonge ou même importer des poissons de l'Ouganda et le Rwanda pour les fretins.

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B. Le secteur secondaire

Alors que le secteur secondaire correspond à l'ensemble des activités productrices des matières primaires, le secteur secondaire concerne les activités industrielles au sens large. Il est visible que dans la ville. Ce secteur est peu développé donc l'industrie demeure encore embryonnaire. On note quelques unités de production agro-alimentaire pastorales :

- Industrie MMC (Masquer Made Congo) qui fabrique le Super match

- MBIZA FOA (pour la fabrication des matelas)

- L'eau minérale du Kivu ou Maji Kivu

- La REGIDESO : pour le traitement et distribution d'eau

- ALPHA SHOES : pour la fabrication des chaussures en caoutchouc

- Atelier de menuiserie de grand lac

- Atelier de Muungano de DON BOSCO

- Atelier AENAF Katindo gauche : atelier de fer en bois

- Les boulangeries : pain d'or, mont carmel, Krishna, la manne du ciel

3. Le commerce et le tourisme

Le commerce est l'activité principale pratiquée dans la ville de Goma. Il s'effectue dans les deux secteurs : formel et informel. Cette activité est favorisée par l'emplacement de l'aéroport international de Goma qui facilite le trafic entre Goma et d'autres villes du pays et même de l'étranger.

On peut ajouter à cela l'implantation de la ville de Goma géographiquement par rapport à la République Rwandaise et à l'Ouganda. A part les grands commerçants faisant des trafics très importants l'implantation stratégique de la ville de Goma favorise régulièrement l'arrivée des touristes qui à leur tour achètent des oeuvres d'art de la sculpture produit généralement par les personnes âgées de la ville de Goma et ses environs.

4. Transport et communication

Ce dernier est assuré par les bateaux qui naviguent sur le lac Kivu faisant la fonction entre la ville de Goma et Bukavu en passant par l'île d'Idjwi, Kalehe...

Les bateaux moyens et les pirogues assurent l'exploitation de cette eau entre autre le bateau général Mulamba, Safina, Mougotte, Ihusi express, Felekeni, Alelua, Bisengimana, Lady nadia, Vedette, MV Iko, Emmanuel, Miss Rafiki, MV Biega, MV Akonkwa, etc...

Quant à la communication cellulaire se développe à Goma et dispose des entreprises de communication notamment : Tigo, Airtel, Vodacom, Orange, qui facilitent les échanges de communication sur le plan local et international.

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Par radio, nous avons la RTNC/Goma, Radio Okapi, Sauti ya injili, radio la colombe, Radiotélévision Taina (RTCT), KIVU ONE, Mishapi Voice TV, Mutaani, sauti ya Matumaini, RAO FM, COMICO, SOURCE DE VIE.

Sur le plan spirituel et social, la ville de Goma dispose des structures d'encadrement spirituel, social et sanitaire ci-après : l'Eglise Catholique, CBCA, Musulmans, Eglise adventiste du 7^ème Jour, les Eglises de réveil, etc...hôpital général provincial du Nord-Kivu, hôpital Virunga, hôpital Heal Africa, Clinique adventiste de Himbi, Docs, charité maternelle, Belle vue, GESOM.

1.6. Aspect socio culturel

A. L'enseignement primaire et secondaire

La ville de Goma dispose de plusieurs écoles primaires, secondaires, instituts supérieurs et Universitaires.

a. Ecoles primaires et secondaires

1. Ecoles d'Etat (Ecole non conventionnée) Tableau n°VI

Niveau d'école	N^bre d'écoles	N^bre d'enfants scolarisés			Sections organisées
		Filles
18	Pas fourni	Pas fourni		-	Secondaire
15	7024	6357		BC, HP, CA, Litt.

Source : Rapport de la Mairie de Goma, premier trimestre 2014

2. Communauté des Eglises de Pentecôtes en Afrique Centrale Tableau n°VII

Niveau d'école	N^bre d'écoles	N^bre d'enfants scolarisés			Sections organisées
		Filles
15	4278	4354		-	Secondaire
18	3225	2069		CA, HP, HTS, HOT, BC, Litt, Elec

Source: Rapport de la Mairie de Goma, premier trimestre 2014

3. Communauté des Assemblées de vies en Afrique (CADAF) Tableau n°VIII

Niveau d'école	N^bre d'école	N^bre d'enfants scolarisés		Sections organisées
		Garçons	Filles
Primaire	6	1950	1930	-
Secondaire	4	1082	990	HP, HTS, CA, BC

Source : Rapport de la Mairie de Goma, premier trimestre 2014

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4. Ecoles conventionnées Islamiques Tableau n°IX

Niveau d'école	N^bre d'école	N^bre d'enfants scolarisés		Sections organisées
		Garçons	Filles
Primaire	3	1004	1066	-
Secondaire	4	1064	748	Elec, CA, HTS, HOT, HP, Litt

Source: Rapport de la Mairie de Goma, premier trimestre 2014

5. Communauté Anglicane au Congo (CAC) Tableau n°X

Niveau d'école	N^bre d'école	N^bre d'enfants scolarisés		Sections organisées
		Garçons	Filles
Primaire	9	1858	1624	-
Secondaire	2	926	859	HP, HTS, CA, Litt

Source : Rapport de la Mairie de Goma, premier trimestre 2014

6. Communauté Baptiste au Centre de l'Afrique (CBCA) Tableau n°XI

Niveau d'école	N^bre d'école	N^bre d'enfants scolarisés		Sections organisées
		Garçons	Filles
Primaire	15	3908	4192	-
Secondaire	2	1472	1510	Litt, CA, MP, BC, MEC, HP

Source: Rapport de la Mairie de Goma, premier trimestre 2014

7. CBCE

Tableau n°XII

Niveau d'école	N^bre d'école	N^bre d'enfants scolarisés		Sections organisées
		Garçons	Filles
Primaire	10	3324	3322	-
Secondaire	7	1976	2190	HP, CA, HTS, Litt, CC, Info

Source: Rapport de la Mairie de Goma, premier trimestre 2014

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8. Ecoles Privées Agréées (EPA) Tableau n°XIII

Niveau d'école	N^bre d'école	N^bre d'enfants scolarisés		Sections organisées
		Garçons	Filles
Primaire	7	13812	3322	-
Secondaire	39	5988	2190	MEC, CA, HP, HTS, BC, HOT, ELEC, Litt

Source: Rapport de la Mairie de Goma, premier trimestre 2014

9. Ecoles Privées non Agréées (EPNA) Tableau n°XIV

Niveau d'école	N^bre d'école	N^bre d'enfants scolarisés		Sections organisées
		Garçons	Filles
Primaire	28	Pas fourni	Pas fourni	-
Secondaire	4	Pas fourni	Pas fourni	Pas fourni

Source : Rapport de la Mairie de Goma, premier trimestre 2014

10. Les Ecoles Conventionnées Catholiques Tableau n°XV

Niveau d'école	N^bre d'école	N^bre d'enfants scolarisés		Sections organisées
		Garçons	Filles
Primaire	40	14295	14785	-
Secondaire	19	5304	4643	EC, HP, HTS, CC, BC, Litt, ELEC, AGRO

Source: Rapport de la Mairie de Goma, premier trimestre 2014 B. INSTITUTS SUPERIEURS ET UNIVERSITAIRES Tableau n°XVI

N°	Dénomination de l'Institution	Nbre d'étudiants			Options ou Facultés organisées
		G	F	T
1	Université Adventiste de Goma (UAGO)	Pas fourni	Pas fourni	Pas fourni	- Faculté de psychologie et science de l'éducation à la paix - Faculté d'éducation à la paix - Faculté des sciences économiques et de gestion
2	Université libre des Pays de Grand Lac (ULPGL)	-	-	-	- Théologie - Droit - Science économique et gestion - Science de l'éducation - Santé et développement communautaire - Science et technologie appliquée
3	Université de Goma (UNIGOM)	3752	816	4568	- Science agronomique - Médecine humaine

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					- Science sociale - Relations Internationales Administratives et Politiques - Géologie - Droit -Science de l'éducation - Psychologie
4	Université de CEPROMAC	-	-	-	- Management - Organisation Scientifique du Travail - Marketing
5	Institut Supérieur de Formation Bancaire d'Assurance et et d'Administration publique (ISABAS)	-	-	-	- Science et technique bancaire - Science et technique d'administration publique - Science et technique de gestion et approvisionnement de stock - Science et technique de transport
6	Institut Supérieur de Commerce (ISC)	-	-	-	- Science commerciale et financière - Gestion informatique
7	Institut Supérieur Pédagogique (ISP)	234	21	255	- Français - Histoire - Math - Science commerciale - Anglais
8	Institut Supérieur de Tourisme (ISTOU)	275	93	368	- Tourisme, loisir et conservation de la nature - Tourisme, gestion hôtellerie et restaurant - Tourisme et gestion de l'environnement
9	Institut Supérieur de Management de Grand Lac (ISM GL)	-	-	-	- Entreprenariat et gestion des affaires - Marketing - Management des ressources humaines
10	Institut Supérieur des Techniques Appliquées(ISTA)	259	4	263	- Préparatoire (1an) - Electricité industriel - Aviation - Electricité mécanique - Informatique appliquée - Télécom mécanique de production - Mécanique appliquée - Mécanique énergétique - Aviation civil
11	Ecole nationale de cadastre	-	-	-	- Arpentage et géomètre expert
12	Institut Supérieur de Développement Rural de Grand Lac (ISDR GL)	610	280	860	- Planification régionale et nationale - Environnement et développement durable - Organisation sociale - Gestion des entreprises de développement
13	Grand Séminaire de Buhimba	-	-	-	- Philosophie - Théologie
14	Institut Facultaire de Droit (IFAD)	446	386	802	- Information de gestion - Gestion et développement - Institution sanitaire - Santé Publique
15	Institut Supérieur	-	-	-	Pas fourni

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	d'Administration et de Gestion
16	Institut Supérieur de Techniques Médicales (ISTM)	-	-	-	- Sciences Infirmières - Gestion des Institutions de Santé - EASI - Technique de laboratoire - Kiné - Orthopédie
17	Institut Supérieur des Statistiques et nouvelles technologies (ISSNT)	-	-	-	- Statistique - Gestion informatique

SOURCE : Rapport de la Mairie de Goma, premier trimestre 2014

En plus des écoles, Goma connait aussi la présence de beaucoup des centres d'alphabétisation d'apprentissage des métiers et des langues ente autre :

a. Les foyers et centre sociaux

- Centre de promotion sociale de Karisimbi (CPS/K) - Centre d'animation sociale CBCA VIRUNGA - Centre pour Handicapés physiques

- Ces centres encadrent 3846 personnes

b. Les enfants abandonnés ou enfants de la rue sont au nombre de 1381 enfants enregistrés à l'année 2008 et ramené dans le centre de KINYOGOTE.

1.6. Aspect culturel

1. Religion

D'une manière générale le christianisme bat le record dans la ville de Goma. Il existe un nombre important de la population chrétienne de tendance musulmane, catholique, protestante ainsi que d'autres Eglises de réveil.

Ceci nous amène à signaler la prolifération des sectes dans la ville de Goma.

2. L'habitat

Généralement les maisons d'habitation dans les quartiers populaires sont en planches et d'autres parfois en banches. Dans le centre-ville et le quartier comme HIMBI des volcans, les constructions sont en matériaux sont semi-durables ou durables.

S'agissant des installations hygiéniques comme les poubelles dans la ville elles n'existent presque pas.

Les constructions anarchiques battent le record dans certains quartiers de la ville.

Nous citons en titre exemplatif le quartier KASIKA, MABANGA, MAPENDO, MUGUNGA, BUJOVU...

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Chapitre Deuxième : CADRE CONCEPTUEL ET THEORIQUE

II.1 Généralité sur le sujet

II.1.1. Introduction

L'environnement est un sujet d'actualité et d'intérêt mondial. Cet intérêt se manifeste de façon variable selon les pays, leur situation géographique, leur culture et enfin leur système de gestion politique. La gestion nationale de l'équilibre environnemental requiert, en effet, une connaissance parfaite de l'écosystème, une réelle volonté politique, formellement exprimée.

La connaissance de l'écosystème passe, nécessairement par des enquêtes et des études sectorielles. Nul ne peut donc se passer des expériences multisectorielles de son pays et du monde, étant donné que l'équilibre de l'écologie mondial concerne le présent et le futur.

De ce fait, les études judicieuses doivent impérativement porter sur ce sujet d'actualité ; mais cependant, il est important de découvrir certains concepts qui font l'objet de notre étude :

II.1.2 Cadre conceptuel

a) L'explosion démographique est définie comme étant l'étude d'une augmentation quantitative des populations humaines, de leurs variations et de leur état (Microsoft Encarta, 2009, Op.cit.).

Pendant des siècles, l'humanité a connu une croissance ralentie, le poids de la mort bridant considérablement l'accroissement de l'espèce humaine qui ne comptait qu'un milliard d'habitants vers 1820. La diffusion récente des techniques sanitaires et médicales, cependant, a entraîné un recul durable de la mortalité partout dans le monde. Tous les pays, ou presque, ont aujourd'hui entamé leur transition démographique. C'est ce qui explique la brutale accélération de la croissance démographique contemporaine, la population mondiale s'étant accrue, en moins d'un siècle, de 4 milliards d'habitants supplémentaires, 2 milliards d'habitants en 1920, 3 milliards en 1960, 6 milliards en l'an 2000. Cet essor considérable est, pour l'essentiel, le fait des pays du tiers-monde. La croissance démographique mondiale est toutefois en régression depuis les années soixante-dix : le taux d'accroissement est retombé à 1,4 p. 100 par an à la fin des années quatre-vingt-dix, après avoir culminé à 2,1 p. 100 par an en 1960. Les baisses récentes de la fécondité et de la natalité conjointement enregistrées dans la plupart des pays en voie de développement peuvent expliquer ce phénomène. La population mondiale continue de s'accroître à un rythme d'environ 80 millions de personnes par an. Cependant, la tendance « lourde » à la baisse s'inscrit en faux contre les craintes alarmistes d'une surpopulation de la planète et permet d'envisager une stabilisation de la population mondiale dans les décennies à venir. C'est la raison d'être de notre étude vue l'ampleur à laquelle la population de la ville de Goma augmente considérablement ; voulant analyser les effets de cette augmentation sur

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l'environnement, nous tenons à l'explication judicieuse de ce concept qui est l'explosion démographique qui fait le cerveau moteur de notre recherche.

b) Impact : est un concept désignant un choc de la rencontre d'un projectile, d'un corps avec un autre ou soit une influence, un effet.

c) Pollution : c'est l'action de polluer, résultant de cet acte. C'est pourquoi, les scientifiques affirment qu'il y a pollution lorsque tout action humaine que naturelle entraîne une modification des propriétés physiques, chimiques et biologiques (SINZAHERA.D, 2011). La pollution peut atteindre les compositions de l'air pour occasionner une contamination de l'air, de l'eau ou du sol par des substances qui altèrent le fonctionnement naturel des écosystèmes, ainsi que la qualité de vie et la santé humaines.

d) Environnement

L'environnement se définit comme étant un ensemble des caractéristiques physiques, chimiques et biologiques des écosystèmes plus ou moins modifiées par l'action de l'homme.

Les sciences de l'environnement étudient les conséquences de ces modifications sur les plantes, les animaux et l'homme aussi bien à l'échelle de l'individu ou de l'écosystème que de toute la biosphère. Il convient de distinguer les sciences de l'environnement de l'écologie qui étudie (dans la mesure où il en existe encore) des milieux naturels ou peu modifiés. Le mot « environnement », d'origine anglaise, s'est substitué peu à peu au mot « milieu » vers la fin du XIX^e siècle (Microsoft Encarta, 2009, Op.cit).

e). Ecosystème

L'écosystème est une unité écologique fonctionnelle qui regroupe une communauté animale et végétale (biocénose), et le milieu que cette communauté occupe (biotope).

La biocénose et le biotope constituent deux éléments indissociables qui réagissent l'un sur l'autre pour former un système plus ou moins stable, l'écosystème. Ainsi, un étang ou une forêt constituent chacun un écosystème. L'ensemble des écosystèmes forme la biosphère, mince couche superficielle de la Terre occupée par les êtres vivants (Claudine MAFUKO, 2012).

Le terme d'écosystème a été proposé par le botaniste anglais George Tansley en 1935, celui de microcosme par l'Américain Forbes (1877), et celui de biogéocénose par l'école russe en 1942. Ces deux derniers sont pratiquement synonymes d'écosystème, mais ils n'ont pas eu le même succès et sont tombés dans l'oubli.

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II.2. Généralités sur le sujet

L'explosion démographique étant doré avant comme une étude d'une augmentation

quantitative des populations humaines, de leurs variations et de leur état.

On à constater que pendant des siècles, l'humanité a connu une croissance ralentie, le poids de la mort bridant considérablement l'accroissement de l'espèce humaine qui ne comptait qu'un milliard d'habitants vers 1820. La diffusion récente des techniques sanitaires et médicales, cependant, a entraîné un recul durable de la mortalité partout dans le monde. De nombreux pays ont des populations beaucoup trop élevées face aux ressources dont ils disposent : 407 habitants au km² aux Pays-Bas ; 538 au Bangladesh ; 38 pour l'ensemble de l'Égypte, mais 1 170 dans la vallée du Nil qui est la seule région fertile et habitable du pays.

II.2.2.1 Causes de la poussée démographique

1. Exode rural : en définissant l'exode rural, c'est un déplacement de la population, de la campagne vers la ville.

Considérant que l'exode rural est à l'origine de la poussée démographique dans certaines régions en R.D.Congo en général et plus particulièrement dans la ville de Goma, ceci est expliqué à priori par les guerres interterritoriales, qui ses effets sont à la base de plusieurs groupes armés, des milliers, émanant de l'insécurité totale dans le milieu local, le pillage extraordinaire dans les secteurs de production, la mauvaise gouvernance.

C'est ainsi que l'homme voulant toujours améliorer son bien être juge mieux quitter son milieu propre pour s'installer en ville.

En effet, les produits agricoles sont caractérisés par un prix trop bas , l'absence des routes de dessertes agricoles en premier lieu qui est un des problèmes majeur pour toute la République et constituent une facette au développement du pays, une distance entre le lieu de production et le centre de consommation qui est la ville, entraînant le coût de transport , c'est-à-dire que les secteurs de production qui sont proches de la ville seront avantageux par rapport à ceux éloigné des centres de distribution et de commercialisation qui auront un prix caractéristique trop bas qui est proportionnelle au coût de transformation très élevé ( KOFFI ANNAN, 2006).

Les causes de l'exode rural sont multiples, nous essayerons de citer quelques-unes :

? Causes naturelles : l'homme cherche au cours de son existence un environnement favorable à son bien-être, l'instinct de conservation et de protection pousse l'homme à

quitter des cônes hostiles où règne la famine, l'insécurité pour un milieu prospère.

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> Les causes politiques : précédemment dit, l'insécurité politique, même les persécutions, politiques, les guerres poussent aussi l'homme au déplacement,

> Les causes économiques : la recherche du bien-être, du mieux-être poussent l'homme à se déplacer de régions pauvres vers les régions riches ou des régions sans emploi vers des régions créatrices de l'emploi.

2. La poussée de l'explosion démographique résulte de la pauvreté, de la faim et la détérioration des conditions de vie dans beaucoup de familles.

Pour ce faire, la tendance des populations, ces gens voient dans l'augmentation de la population, un facteur de bien être, un facteur de puissance économique ou militaire et un accomplissement de la volonté divine. En effet, pour les anciens rois, il fallait un grand nombre des personnes pour accroître les matières imposables, mais aussi l'importante réserve humanitaire pour faciliter un recrutement militaire, d'autre part l'église recommande le respect de la vie, de ce fait condamne l'homicidité.

En effet, les pauvres ne considèrent pas un enfant comme une charge, plutôt comme un moyen d'aide aux travaux robustes et une protection dans la vie future de ses parents.

3. La naissance : la croissance d'une population dépend essentiellement du taux de la natalité élevé et du taux de fécondité et de quelques facteurs qui influencent positivement sur la vie de l'homme. Cela est expliqué par :

> La baisse du taux de mortalité suite à l'amélioration sensible des conditions de vie humaines,

> La performance d'un taux de natalité assez élevé dans certaines sociétés humaines en développement,

> Le progrès de la médecine qui a introduit la vaccination systématique pour la population, l'usage des antibiotiques,

> L'amélioration du cadre de vie par l'assainissement de l'environnement, la salubrité,... > La forte proportion des jeunes capables de la procréation.

II.2.2.3 Les conséquences

· Sur le plan social ; les problèmes pouvant survenir face à la poussée démographique auraient de points caractéristiques ci-après :

1. L'insuffisance des infrastructures ;

2. La pauvreté excessive,

3. Le taux de natalité élevé,

4. Taux de mortalité accentué.

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? Sur le plan économique :

- Bas revenus moyens,

- Basses productions,

- Bas taux d'accumulation,

- Bas niveau d'épargne et investissement.

? Sur le plan environnemental, un impact négatif à la suite des travaux

entropiques accélérés :

1. la pollution de l'environnement, l'exploitation abusive des ressources naturelles, (faune et flores),

2. la pollution de l'air suite au progrès technique,

3. la destruction de la couche d'ozone par un rejet des gaz toxiques dans l'atmosphère.

II.2.2.4. L'explosion démographique sur l'environnement dans la ville de Goma

En ville de Goma, les activités humaines formant des systèmes sociaux en partie contraints par les facteurs physiques, seule une perspective systémique permet d'appréhender globalement les différentes transformations physiques et sociales à l'oeuvre dans l'apparition d'un risque. Les évolutions physiques transforment les conditions d'aléa. Les évolutions sociales, en particulier démographiques, transforment les conditions de vulnérabilité, mais aussi d'amplification des contraintes et de susceptibilité de déclenchement des phénomènes.

Comprendre ces dynamiques de transformation, les dangers qu'elles recèlent, les possibilités de maîtrise des phénomènes ou des vulnérabilités, suppose une connaissance synchronique des interactions, une caractérisation historique des situations passées et une anticipation des évolutions. Autant que de connaissances physiques et juridiques, il est besoin de maîtriser la spatialisation des interfaces, d'explorer, par l'histoire et l'archéologie, les traces anciennes, et d'envisager les transformations possibles, leur probabilité, ainsi que les réponses collectives envisageables. Identifier, prévoir et gérer les risques exige de comprendre les transformations physiques, le rôle amplificateur des activités humaines, l'accélération des seuils de déclenchement, les conditions de réduction de la vulnérabilité, les possibilités d'adaptation des pratiques collectives et des comportements individuels.

Chaque aspect de ce programme dépend des représentations de la nature (de ses transformations, de ses dangers et de son potentiel d'adaptabilité) et des limites acceptables des activités. Les connaissances nécessaires butent sur plusieurs difficultés cognitives : dimension spatiale des aspects physiques, rythme des modifications et des changements d'échelles, interdépendances entre activités, contraintes territoriales entre projets.

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Face à la complexité de ces systèmes et la diversité des situations rencontrées, une approche interdisciplinaire est nécessaire pour caractériser les différents facteurs et leurs relations.

La constitution de chantiers favorise les observations communes et une « intercompréhension» plus rapide et plus précise, grâce au développement d'une ingénierie réciproque entre disciplines scientifiques. Outre une caractérisation plus exacte des objets de recherche, de leurs multiples dimensions, de leur inscription dans un univers contraignant, cet effort commun représente une opportunité scientifique par le surcroît de questions pertinentes et impertinentes qui obligent à un dépassement des connaissances, des méthodes et des protocoles de travail. Le présent document n'a pas l'ambition d'aborder toutes les facettes de cet immense chantier. Il est principalement centré sur l'analyse, la prévision et la gestion des aléas naturels. Cette réflexion mériterait à l'avenir d'être étendue à l'évaluation scientifique des autres types d'aléas, notamment industriels, en étant particulièrement attentif aux couplages de risques avec les aléas naturels.

Depuis sa genèse, le droit international de l'environnement1'accorde une place privilégiée aux règles tendant à assurer une protection aussi efficace que possible de notre planète. C'est ainsi que la qualité de l'air et de l'atmosphère, le contrôle des changements climatiques, l'utilisation du sol et du sous-sol, des eaux douces continentales et maritimes ainsi que la protection des êtres vivants ont tous bénéficié à un moment ou un autre de la sollicitude du législateur international.

À l'évidence, le besoin de se loger appartient à une nécessité humaine absolue. L'immense tâche d'offrir suffisamment de logements à une population mondiale en pleine expansion a, jusqu'à ces derniers temps, relégué les questions d'environnement au second plan. La pression accrue sur les terres et les ressources a cependant donné lieu à une plus grande compréhension de l'importance des effets des grands projets d'habitation sur l'environnement. L'effort à long terme nécessaire pour maintenir un bien-être collectif qui soit en équilibre avec l'atmosphère et le climat exigera en fin de compte des modes viables de consommation et de production, qui ne peuvent être atteints et maintenus que si la population mondiale ne dépasse pas un chiffre écologiquement viable.»

A mesure que la densité des constructions s'accroît, le nombre d'unités d'habitations est, pour l'environnement, plus déterminant que la taille du terrain. Les impacts potentiels de ces projets sur l'environnement et sur la vie sociale sont multiples. En somme, Kofi Annan, Secrétaire général des Nations Unies de 1997 à 2006 (Arte: La pilule contre la misère?) (KOFFI ANNAN, 2006, Op.cit) renchérir que « Si nous continuons dans cette voie, si nous ne faisons rien pour

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enrayer l'accroissement de la population, nous allons en payer le prix, nous allons nous retrouver dans un monde surpeuplé. La démographie a un impact sur le développement économique, sur l'environnement et sur les ressources de la Terre qui sont limitées.». L'explosion démographique accentue la demande de construction, ce qui occasionne une construction des maisons presque tous les jours. Ces constructions présentent des effets immédiats sur l'environnement :

a) Impacts directs

1° Des logements mal conçus, sur des terrains, par ailleurs satisfaisants, peuvent non seulement s'avérer préjudiciables à l'environnement mais également porter atteinte à la santé et au bien-être des populations. De nombreuses situations, qu'elles soient naturelles ou induites par l'homme, ont de sérieux impacts sur les conditions de vie et rendent le choix d'un emplacement inacceptable, si, par exemple, les sols sont instables ou contiennent de fortes teneurs en sel, ou si la région est soumise à des inondations (eaux stagnantes), à des mouvements sismiques ou à des activités volcaniques. Les conditions créées par l'homme ont trait aux lieux d'élimination des déchets et aux terrains exploités pour leurs minerais ou à des fins industrielles.

2° Les impacts directs des projets de construction de logements sur l'environnement se produisent aussi bien à l'échelle régionale et locale que sur l'emplacement lui-même. La réaffectation des terres fait partie des effets les plus profonds que la région subit; les terres agricoles de première qualité sont généralement celles qui sont sacrifiées à l'urbanisation. Les forêts, les milieux humides et les habitats qui abritent des espèces rares, menacées, etc. sont en danger de disparition si des politiques de planification ne sont pas mises en oeuvre au niveau de chaque pays voire au niveau régional et local. Il importe donc de faire en sorte que la valeur durable de telles pertes ou perturbations soit rigoureusement estimée et mise en balance avec les besoins de logements.

3°. Les aménagements résidentiels contribuent à la pollution de l'air et de l'eau par le biais des installations de chauffage, l'emploi de gaz réfrigérants et l'évacuation des eaux usées, en particulier. On peut s'attendre à voir également les quantités de déchets solides s'accroître et la circulation s'intensifier. Des projets mal conçus perturbent les milieux naturels en accélérant les phénomènes d'érosion et d'envasement qui, à leur tour, endommagent la qualité des eaux de surface et du sous-sol (lac) est surtout que la principale source d'alimentation en eau de boisson pour la ville de Goma se situe en bas de la ville ; et tous les déchets et eaux de ruissellement freinent dans cette source. Il se peut que les nappes phréatiques s'épuisent, en raison des prélèvements et d'une plus faible infiltration des eaux de pluie. Par ailleurs, l'agrandissement des surfaces imperméables (revêtues, par exemple), ajouté au défrichement de la végétation et à la perturbation du ruissellement naturel, accentuent les phénomènes de ruissellement et d'inondation. Les cycles de crue et d'étiage des cours d'eau subissent de profondes fluctuations.

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L'évacuation des eaux pluviales et des eaux usées, en surchargeant les capacités d'absorption et de traitement des sols et des réseaux de conduites, polluera les aquifères. Les constructions sur les terrains en pente abrupte, les terrains hydromorphie, peuvent provoquer des modifications du sol et du sous-sol en donnant lieu à l'érosion, l'affaissement ou le glissement de terrain. Le défrichement de la végétation peut modifier les conditions climatiques locales en créant d'importantes fluctuations thermiques et en exposant davantage les sols aux effets du vent et des radiations solaires.

b) Impacts liés aux travaux de constructions

1°. Le milieu naturel, lors des travaux de construction, subit des modifications. . L'enlèvement de la végétation expose les sols à l'action érosive de la pluie et des vents. Les activités d'excavation et de nivellement accentuent ce processus. Le ruissellement, en s'intensifiant, engendre des phénomènes d'érosion et d'envasement. Le tassement du sol, dû à l'emploi d'engins lourds et au stockage des matériaux, rend les sols moins perméables et détruit leur structure. La végétation restante est susceptible d'être endommagée par les équipements de construction. Par ailleurs, les travaux peuvent engendrer des perturbations au niveau des voies d'accès au chantier, en intensifiant les nuisances sonores, en générant des poussières et en occasionnant des accidents.

c) Impacts indirects

1°. La production, l'extraction ou la collecte de matériaux, tels que des briques, du ciment et des agrégats, des coraux, du bois de charpente, pierres, etc augmentent lors des travaux de construction. S'il est vrai que l'économie locale peut, de façon provisoire, tirer parti de ces activités, il reste, cependant, que celles-ci risquent d'appauvrir et de gaspiller les ressources naturelles, les ressources forestières, par exemple, ou d'exploiter la main-d'oeuvre locale. Les activités ayant été, par exemple, déplacées vers les nouvelles habitations entraînent des changements dans les modes de déplacement et peuvent être à l'origine d'un développement induit de la même façon que le déplacement involontaire des populations

d) Impacts indirects liés aux problèmes spécifiques le logement en tant que type de développement

1°. S'il est vrai que les grands projets de construction domiciliaire peuvent monopoliser de vastes étendues de terrains, il reste qu'ils sont constitués de petites unités d'habitation. Cette spécificité leur donne une grande flexibilité qui leur permet de s'intégrer dans la plupart des milieux. Pour cette raison, et dans la mesure où il est relativement facile de construire dans des endroits impropres et de faire fi, dès le départ, des conséquences et des dangers encourus, ces projets peuvent être nuisibles au milieu. Il s'ensuit que la réalisation de l'évaluation des impacts

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sur l'environnement exige de vastes connaissances des impacts sur le milieu à différentes échelles.

En ville de Goma, les modèles ne sont pas nécessairement adaptés aux conditions et aux besoins locaux, ces projets n'ont pas suffisamment pris en compte de manière intégrée, les volets environnemental, social et économique lors de la planification et ceci a soit entravé l'évolution de l'environnement et limite aux populations le droit d'accès par exemple au lac, et autres espaces verts.

II.2.2.5. Les rapports entre culture et environnement

1°. Les évaluations des impacts sur l'environnement de grands projets de construction domiciliaire exigent que les modes de vie et les préférences des peuples autochtones soient bien compris de manière à ce que ces projets puissent atteindre et maintenir un caractère durable. La présence de nouveaux logements peut être préjudiciable au maintien du tissu social d'une région ou d'un quartier. L'originalité d'une communauté découle du contact de nombreuses générations avec leur environnement. Les grands projets de construction domiciliaire transforment non seulement le milieu naturel mais aussi les modes de vie en altérant les rapports des hommes à la terre et, dans cette mesure, peuvent avoir d'importants effets sur les populations.

2°. Dans les sociétés traditionnelles, les rapports qui se sont développés entre les communautés et la terre qu'elles occupent révèlent qu'un équilibre écologique relativement stable qui s'est établi. La relation peut être à la fois moins productive et symbiotique que s'il s'agissait d'un écosystème naturel, elle est, toutefois, stable en termes humains. Pour cette raison, il importe d'examiner dans quelle mesure un grand projet de construction domiciliaire peut perturber les rapports traditionnels avec la terre.

II.2.2.5.1 Mesures d'atténuation

Au sein de la remise en forme en plein air, nous aimons nous entraîner à l'extérieur en pleine nature. La nature n'est pas seulement notre espace de travail, mais aussi notre vie, et c'est pour cela qu'il est important pour nous de la préserver. Ce n'est pas seulement pour nous

maintenant, mais aussi pour nos enfants afin qu'ils puissent grandir dans un monde sûr, sain et vert. Nous allons donc toujours viser à développer de manière durable.

Les mesures suivantes proposées constituent des directives que les projets dans lesquels la banque investit devraient suivre.

? Choix de l'emplacement

Éviter les milieux écologiquement sensibles, difficiles ou dangereux est le moyen le plus efficace et le plus rentable de réduire les impacts sur l'environnement. Des bases de données, à l'échelle régionale, devraient être établies pour aider à déterminer et dresser la carte des principales ressources naturelles, des principaux réseaux hydrographiques, des milieux humides,

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des marais salants, des forêts et des habitats semblables et des terres agricoles de haute valeur, entre autres. Si des données régionales manquent, l'information provenant de satellites, de photographies aériennes, des renseignements de sources universitaires ou commerciales ou même des anecdotes locales peuvent contribuer à une estimation utile et aider à éliminer les emplacements les moins appropriés.

? Analyse et évaluation de l'emplacement

Une fois l'emplacement choisi, une analyse et une évaluation du milieu local permettront de déterminer les impacts potentiels sur l'environnement. Le but est de comprendre la dynamique de l'emplacement et, dans cette mesure, il est plus important d'avoir une approche systémique qu'analytique. Un nombre restreint de facteurs essentiels permettent de donner un aperçu de la configuration de l'emplacement, le régime hydrique, les sols et la végétation. Un plan topographique de bonne qualité, avec des courbes équidistantes de 60 cm, est essentiel à l'analyse de l'emplacement et devrait être exigé pour tout projet.

? Flexibilité des stratégies

Une fois réalisés l'analyse et l'examen de l'emplacement, un certain nombre d'approches peuvent assurer que le projet soit écologiquement rationnel. Si les réglementations en matière de protection de la qualité de l'environnement sont nécessaires, elles ne peuvent, tout au plus, que garantir le respect d'un minimum de normes. Une approche plus efficace consiste à concevoir des stratégies de compensation et d'atténuation et d'adaptation aux impacts potentiels sur l'environnement intégrées aux projets dès le départ. De telles stratégies sont le résultat d'une compréhension et d'une imitation de modèles naturels. Recourir à des revêtements perméables permettant l'infiltration de l'eau, stabiliser les pentes à l'aide de végétation et traiter les eaux usées en employant des méthodes biologiques sont des exemples typiques de stratégies adaptées à l'environnement. Bien d'autres stratégies sont possibles et, en ce sens, une évaluation des impacts sur l'environnement devrait être conçue pour promouvoir ce genre d'innovations.

Il se peut que ce type d'approche soit limité par la nature plus ou moins souple des règlements locaux, des coutumes en vigueur, des attentes culturelles et des coûts pouvant être supportés. L'expérience montre, néanmoins, que ces approches s'avèrent être systématiquement plus rentables que des méthodes plus traditionnelles, une fois qu'une idée appropriée est comprise et acceptée. La préservation et l'utilisation des réseaux hydrographiques naturels dans de nouveaux projets, plutôt que des tuyaux ou des conduites et caniveaux bétonnés avec bordures et trous d'égout, se sont avérées plus efficaces pour lutter contre les inondations tout en abaissant sensiblement les coûts. Des techniques qui reposent sur des modèles naturels sont généralement plus rentables dans la mesure où elles nécessitent moins d'entretien.

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Le promoteur et le concepteur sont tenus de se conformer aux lignes directrices du pays, relatives à l'aménagement des emplacements, afin que le projet soit intégralement conçu dans une optique environnementale et de limiter le plus possible le recours ultérieur à de coûteuses mesures d'atténuation.

? Normes de conception et de planification

Il se peut également qu'il faille procéder à une évaluation des normes de conception et de planification de manière à parvenir à un résultat de caractère durable, en particulier s'il est nécessaire de préconiser de nouvelles stratégies d'adaptation à l'environnement. Les normes de construction et de planification appliquées dans nombre de pays étant, à l'origine, inspirées par des modèles provenant des pays industrialisés, ne sont pas nécessairement appropriées. Les normes sur la construction domiciliaire au niveau national, devrait s'avérer bénéfique pour l'économie et l'environnement (et aussi à la protection de milieux écologiquement sensibles).

Les urbanistes, les concepteurs, les ingénieurs et les fonctionnaires responsables de l'exécution et de la réglementation du projet, d'une part, et les promoteurs et entrepreneurs, d'autre part, devraient être sensibilisés aux problèmes d'environnement que causent de nombreuses pratiques conventionnelles d'aménagement des emplacements. Une évaluation rigoureuse ayant besoin d'une perspective écologique, il importe également qu'une formation soit dispensée. Les personnes responsables de l'évaluation des impacts sur l'environnement devraient bien connaître les principaux habitats naturels de la région. Une fois le projet achevé, il serait indispensable que les habitants, les administrateurs, le personnel d'entretien et les représentants locaux soient informés et connaissent la raison d'être de la conception ainsi que les méthodes d'entretien recommandées. Il conviendrait de diffuser des lignes directrices indiquant le mode d'exploitation et d'entretien de manière à encourager un soutien continu et une compréhension constante de la conception du projet ainsi qu'à forger chez les nouveaux occupants un sens de la communauté. Il importe d'effectuer un suivi de l'environnement afin d'assurer que les dispositifs continuent de fonctionner de la façon dont ils ont été conçus. Les exigences du suivi devraient être établies durant la réalisation de l'évaluation des impacts sur l'environnement; par exemple, contrôler la qualité de l'eau des puits en usage. L'établissement ou le renforcement de la capacité technique et institutionnelle d'assurer le suivi, selon les besoins, devraient faire partie des conditions requises par le projet.

? Rôles et implication des acteurs

La réalisation et la validation des études d'impacts relatifs de même que le suivi du plan de gestion de l'environnement doivent impliquer tous les acteurs. L'agence ou la direction responsable d'octroi de certificat de conformité environnementale doit veiller à la participation

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effective des communautés riveraines, des partenaires financier (si possible), des ONG et de manière générale, la société civile et tous les bénéficiaires afin d'accroître l'efficacité du projet.

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Chapitre Troisième : PRESENTATION, ANALYSE ET DISCUSSION DES

RESULTATS DE L'ENQUETE

III.1 Introduction

Pour rendre un travail scientifique plus objectif, le chercheur doit aller recueillir les informations relatives à sa recherche auprès de la population concernée par son étude dans le but de trouver une solution à un problème scientifique. C'est ainsi que notre travail s'oriente en ville de Goma, spécialement sur l'analyse de l'impact de l'explosion démographique sur l'environnement de la ville de Goma.

Dans cette partie, nous allons présenter les préalables des informations recueillies sur terrain, leurs caractéristiques socio-économiques et environnementales ; et démontrer le mode de sélection.

III.2 Objectifs de l'enquête

Notre enquête se propose les objectifs ci-après :

? Vérifier nos hypothèses ;

? Identifier les causes de la pausée démographique dans la ville de Goma; ? Aider chaque personne à voir les faits, la réalité du problème ;

? Proposer des stratégies (perspectives).

III.3 Outils de l'enquête

1. Questionnaire d'enquête

Il nous a servi d'outil important pour la conception des questions auxquelles devraient répondre les différentes catégories de nos enquêtés afin de recueillir leurs avis sur l'impact de l'explosion démographique sur l'environnement de la ville de Goma, dans le but d'identifier les grands défis dans cette pratique tant au niveau des populations que des services spécialisées (services environnementaux). Pour ce faire, notre questionnaire avait deux types de questions : ouvertes et fermées.

2. Interview

Cette technique nous a permis de nous entretenir oralement avec les personnes enquêtées en vue de recevoir des informations relatives à notre sujet d'étude et d'analyse.

Selon Disco Encarta, l'interview est une entrevue d'un chercheur avec une personne afin de connaître son opinion sur une question déterminée.

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3. Observation

C'est une technique qui nous a permis de vivre les réalités sur terrain par une observation directe des empreintes de l'explosion démographique sur l'environnement dans la ville de Goma en fréquentant différents quartiers, rues, ruelles et certains espaces verts de la ville.

4. Echantillonnage

Il a toujours été considéré comme un segment ou un sous ensemble d'une population reprenant les caractéristiques sur lesquels porte l'enquête.

Notre échantillon est constitué des personnes (populations) de la ville de Goma mais vue la taille de cette population, il s'est avéré nécessaire d'en tirer un échantillon sous forme stratifiée (groupe).

Nous estimons avoir atteint toutes les couches de la population dans la ville de Goma; ce qui explique la représentativité de notre échantillon. Nous considérons que le choix de ces enquêtés a été tiré d'une manière aléatoire, stratifiée, orienter et sélective et cela par rapport à notre objectif d'analyse et de recherche par ce qu'il nous a permis de nous rendre compte de l'impact de l'explosion démographique sur la survie des espaces verts.

Pour tirer notre échantillon, nous nous sommes référés à la formule de Lynch cité par Espérant POLO FUETA, laquelle formule nous a permis de déterminer la taille de notre échantillon:

n=	NZ	2p(1--p )

_Nd2?Z2p(1--p

)

n= taille de l'échantillon

N= population cible

Z= coefficient qui correspond au degré de fiabilité (z=1,96)

P= prévalence, Proposition d'obtenir un bon échantillon (0.5)

q= proportion de population qui ne porte pas la caractéristique de la recherche (0.5)

d= marge d'erreur (0.10)

Étant donné que la population totale de la ville de Goma est de habitants
(Rapport de la Mairie de Goma, II^ème trimestre 2014), et estimant que 5% soit 51225 habitants de la population est adulte, nous avons procédé comme suit pour trouver la taille de _{1024513 x 5}

? ₅₁₂₂₅

_{51225 x(1,96)2x0,5(1} ? _0,5)

_{51225 x(0,1 0)2} ? _{(1,96)2x0,5(1} ? _0,5

₁₀₀

l'échantillon :

n=

)

37

^{51225x3,8416x0,25}

?

^{51225x0,01+ 3,8416x0,25}

^{51225x3,8416x0,25}

?

?

?

^512,25 + ^0,9604

^49196,49

^{5 1 3,2104}

^95,8602749 ? ⁹⁶

III.3.1 Identification des enquêtés

Tableau n° XVII: Répartition de nos enquêtés selon le sexe

Question	Réponses	Effectifs	Pourcentages
Quel est votre genre ?	Masculin	61	63,5
	Féminin	35	36,5
	Total	96	100

Source : Nos enquêtes sur terrain

Commentaire : Au vue de ce tableau, il sied de constater que sur un effectif de 96 enquêtés, 61 soit 63,5% sont du genre masculin et 35 enquêtés soit 36,5% sont du genre féminin. Donc, la plupart de nos enquêtés sont du genre masculin.

Tableau n° XVIII : Répartition de nos enquêtés selon l'Etat civil

Question	Réponses	Effectifs	Pourcentages
Quel est votre état civil ?	Marié	35	36,5
	Célibataire	57	59,3
	Divorcés	4	4,2
	Total	96	100

Source : Nos enquêtes sur terrain

Commentaire : Au regard de ce tableau, il sied de signaler que la majorité de nos enquêtés soit 59,3% sont des célibataires ; en outre, 35 enquêtés soit 36,5% sont des mariés et enfin, 4 enquêtés soit 4,2% sont des divorcés. Donc, la majorité de nos enquêtés sont célibataire.

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Tableau n°XIX: Répartition de nos enquêtés selon la variable âge

Question	Réponses	Effectifs	Pourcentages
Quel est votre tranche d'âge ?	18-28	46	47,9
	29-39	35	36,5
	40-50	11	11,5
	Plus de 50 ans	4	4,1
	Total	96	100

Source : Nos enquêtes sur terrain

Commentaire : Eu égard aux résultats de ce tableau, il est de remarquer que 46 enquêtés sur 96 soit 47,9% ont une tranche d'âge variant entre 18 -28 ans, suivi de ceux de 29-39 ans soit 36,5%, en outre ; 11,5% soit 11 enquêtés leurs tranche d'âge varie entre 40-50 ans et enfin 4 enquêtés soit 4,1% ont une tranche d'âge varient entre plus de 50 ans.

Tableau n°XX : Répartition de nos enquêtés selon le niveau d'étude

Question	Réponses	Effectifs	Pourcentages
Quel est votre niveau d'étude ?	Secondaire	27	28,1
	Universitaire	69	71,9
	Total	96	100

Source : Nos enquêtes sur terrain

Commentaire : Au regard de ce tableau, il est de relever que plus de la moitié de nos enquêtés soit 69 sur 96 ont un niveau universitaire et 27 enquêtés soit 28,1% ont un niveau secondaire.

Tableau n° XXI : De la taille de la famille

Question	Réponses	Effectifs	Pourcentages
Quel est la taille de votre famille ?	1-3 enfants	23	24
	4-5 enfants	23	24
	6-8 enfants	15	15,6
	Plus de 8 enfants	35	36,4
	Total	96	100

Source : Nos enquêtes sur terrain

Commentaire : Au regard de ce tableau, il est de remarquer que la majorité de nos enquêtés soit 35 enquêtés qui représentent 36,4% ont plus de 8 personnes dans leurs ménages alors que 23 enquêtés soit 24% ont respectivement 1-3 enfants dans leurs familles, 4-5 enfants dans leurs

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familles et enfin 15 enquêtés soit 15,6% ont 6-8 personnes dans leurs familles. En analysant ces données, il convient de remarquer une augmentation significative de la population car selon ces effectifs et la vie actuelle que traverse les chefs des ménages, il est inacceptable.

III.3.2 Questionnaire proprement dit

Tableau n°XXII : De la durée d'installation dans la ville de Goma

Question	Réponses	Effectifs	Pourcentages
Depuis quand habitez-vous la ville de Goma ?	2006	38	39,6
	2007	12	12,5
	2008	4	4,2
	2009	15	15,6
	2010	8	8,3
	2011	19	19,8
	TOTAL	97	100

Source : Nos enquêtes sur terrain

Commentaire : Au regard des informations répertoriées dans ce tableau, il sied de remarquer que 38 enquêtés soit 39,6% habitent la ville de Goma depuis 2006 alors que 19 enquêtés soit 19,8% l'habite depuis 2011. En outre, 15 enquêtés soit 15,6% vivent dans la ville de Goma depuis 2009, suivi de 12 enquêtés qui y vivent depuis 2007 et enfin, 4 enquêtés soit 4,2% vivent la ville depuis 2008. Il convient de signaler que c'est vers les années 2006 que nous avons constaté une poussée accentuée de la population dans la ville de Goma à cause des nombreuses atrocités (guerres et insécurités dans les milieux ruraux) ; c'est qui à fort accélérer l'exode rural.

Tableau n° XXIII : Des raisons de l'installation dans la ville de Goma

Question	Réponses	Effectifs	Pourcentages
Quelles sont les raisons qui ont motivé votre installation dans la ville de Goma ?	Stabilité sécuritaire	19	19,8
	Diversité des activités économiques	23	24
	Raisons d'études	39	40,6
	Adaptation favorable	15	15,6
	Total	96	100

Source : Nos enquêtes sur terrain

Commentaire : Au regard des informations ci-haut, il convient de constater que la majorité de nos enquêtés soit 40,6% se sont installés dans la ville de Goma pour des raisons d'études, 23 enquêtés soit 24% pour la diversité des activités économiques. En outre, 19 enquêtés soit 19,8%

40

se sont installés à Goma pour des raisons de stabilité sécuritaire et enfin 15 enquêtés soit 15,6% pour des raisons d'adaptation familiale favorable.

Tableau n° XXIV : Du constant de l'explosion démographique dans la ville de Goma

Question	Réponses	Effectifs	Pourcentages
Depuis combien de temps avez- vous constaté l'explosion démographiques dans la ville de Goma ?	2006-2008	50	52,1
	2009-2010	38	39,6
	2011	8	8,3
	TOTAL	96	100

Source : Nos enquêtes sur terrain

Commentaire : Des informations relatives à ce tableau, il convient d'en révéler que plus de la moitié de nos enquêtés soit 52,1% affirment avoir constaté l'explosion démographique les années 2006-2008 alors que 38 enquêtés soit 39,6% eux confirment l'avoir constaté dans les intervalles des années 2009 et 2010 et enfin 8 enquêtés soit 8,3% confirment l'année 2011. Il est admissibles que ces informations soient correctes car c'est vers le début des années 2006 que la province du Nord Kivu a été un terrain des troubles, et surtout les milieux ruraux ont été plus touchés notamment le territoire de Masisi, Walikale, Rusthuru et Lubero où des nombreuses familles ont pu migrer vers la ville de Goma pour s'y installer suite à un accalmi qui se voyait dans cette ville.

Tableau n° XXV : Des causes majeures de l'explosion démographique

Question	Réponses	Effectifs	Pourcentages
Selon vous, parmi ces causes de l'explosion démographique, laquelle est majeure ?	Insécurité dans le secteur de production	12	12,5
	La pauvreté	10	10,4
	Les naissances incontrôlées	29	30,2
	Enclavement des secteurs agricoles	45	46,9
TOTAL		96	100

Source : Nos enquêtes sur terrain

Commentaire : A la lecture de ce tableau, il convient de signaler que la majorité de nos enquêtés soit 46,9% affirment que l'enclavement dans le secteur de production est la principale cause de l'explosion démographique dans le ville de Goma, 30,2% quant à eux affirment les naissances incontrôlées. En plus, 12,5% affirment l'insécurité dans le secteur de production et enfin, 10,4% affirment la pauvreté.

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Tableau n° XXVI : Des conséquences de l'explosion démographique

Question	Réponses	Effectifs	Pourcentages
Quelles sont les conséquences de l'explosion démographique ?	Insécurité dans le secteur de production	38	39,6
	Pauvreté	35	36,4
	Naissances incontrôlées	23	24
	Total	96	100

Source : Nos enquêtes sur terrain

Commentaire : Au regard des informations de ce tableau, il convient de remarquer que 38 enquêtés soit 39,6% affirment que l'insécurité dans le secteur de production est l'une des conséquences néfastes de l'explosion démographique car n'existant pas la valorisation de la main d'oeuvre qui est abondante, la pauvreté soit 35 enquêté et enfin les naissances incontrôlées soit 24%.

Tableau n° XXVII: Des conséquences sociales de l'explosion démographique

Question	Réponses	Effectifs	Pourcentages
Quelles sont les conséquences sociales de l'explosion démographique ?	Taux de mortalité infantile élevé	12	12,5
	Chômage et pauvreté	50	52,1
	Taux de natalité élevé	11	11,5
	Spoliation des espaces verts	15	15,6
	Conflits de terre habitables	8	8,3
	Total	96	100

Source : Nos enquêtes sur terrain

Commentaire : En analysant les informations de ce tableau, il convient de remarquer que plus de la moitié de nos enquêtés soit 52,1% confirment que le chômage et la pauvreté sont les conséquences directs du chômage sur la vie socio-économique de la population, en outre 15 enquêtés soit 15,6% affirment que la spoliation des espaces verts est une grave conséquence de l'explosion démographique sur la qualité de l'environnement (cadre de vie), 12 enquêtés soit 12,5% affirment que le taux de mortalité infantile très élevé est la conséquence majeure de l'explosion démographique, 11 enquêtés soit 11,5% eux parlent du taux de natalité élevé et enfin 8 enquêté soit 8,3% parlent de la multiplicité des conflits de terre habitables, la dégradation du cadre de vie.

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Tableau n° XXVIII : Des conséquences économiques de l'explosion démographique

Question	Réponses	Effectifs	Pourcentages
Quelles sont les conséquences économiques de l'explosion démographique ?	Baisse de la production	46	47,9
	Augmentation du prix sur le marché	35	36,5
	Moindre coût de la main d'oeuvre	15	15,6
	Total	96	100

Source : Nos enquêtes sur terrain

Commentaire : Au vu de ce tableau, nous constatons que la majorité de nos enquêtés soit 47,9% affirment que la baisse de la production est la conséquence économique la plus remarquable de l'explosion démographique dans la ville de Goma, est là les milieux ruraux sont plus touchés par ce dernier suite au vieillissement de la main d'oeuvre ;35 enquêtés soit 36,5% affirment l'augmentation du prix des produits de première nécessité sur le marché suite à une forte demande (voir la loi de l'offre et de la demande) et enfin 15 enquêtés soit 15,6% affirment le moindre coût de la main d'oeuvre car devenue abondante et sans marché.

Tableau n° XXIX: Des conséquences environnementales

Question	Réponses	Effectifs	Pourcentages
Quelles sont les conséquences environnementales de l'explosion démographique ?	Destruction de l'environnement	61	63,5
	Pollution de l'air par les insalubrités et les smogs	35	36,5
	Total	96	100

Source : Nos enquêtes sur terrain

Commentaire : En analysant les informations de ce tableau, il convient de remarquer que la majorité de nos enquêtés soit 63,5% affirment que la destruction de l'environnement telle que la spoliation des espaces verts est la conséquence environnementale néfaste de l'explosion démographique du point de vue environnemental et enfin 35 enquêtés soit 36,5% affirment la pollution de l'air par les smog, l'insalubrité comme une autre conséquence de l'explosion démographique dans la ville de Goma ; c'est la destruction du cadre de vie.

43

Tableau n° XXX : Des mesures efficaces de lutte contre l`explosion démographique

Question	Réponses	Effectifs	Pourcentages
Existe -t-il une politique efficace de lutte contre l'explosion démographique dans la ville de Goma ?	Oui	54	56,2
	Non	42	43,8

Source : Nos enquêtes sur terrain

Commentaire : Au regard des informations de ce tableau, il convient de signaler que la majorité de nos enquêtés soulève l'existence des mesures de lutte contre l'explosion démographique dans la ville de Goma et 42 enquêtés soit 43,8% supposent qu'il n'existe pas des mesures de lutte contre l'explosion démographique dans la ville de Goma.

Tableau n°XXXI: Des quelles mesures faites-vous allusions

Question	Réponses	Effectifs	Pourcentages
Des quelles mesures faites-vous allusions ?	Campagnes de sensibilisation sur le planning familial	45	83,3
	Stabilité sécuritaire dans les milieux ruraux	9	16,7
	Total	54	100

Source : Nos enquêtes sur terrain

Commentaire : En analysant ce tableau, il convient de remarquer que 45 enquêtés soit 83,3% font référence aux différentes campagnes de sensibilisation et de conscientisation sur le planning familial comme mesure mis en place pour lutter contre les naissances indésirables et 9 enquêtés soit 16,7% parlent de l'instauration de la paix, dans les milieux ruraux afin de limiter efficacement l'exode rural et la fuite des cerveaux.

44

Tableau n° XXXII : Des propositions pour améliorer

Question	Réponses	Effectifs	Pourcentages
Que proposez-vous pour une politique durable de lutte contre l'explosion démographique dans la ville de Goma ?	Rétablir la sécurité dans les milieux ruraux et la lutte contre l'exode rural	46	47,9
	Mise en place d'une bonne urbanisation	15	15,6
	Vulgariser le planning familial	12	12,5
	Création d'emploi et lutte contre le chômage	23	24
	Total	96	100

Source : Nos enquêtes sur terrain

Commentaire : Au regard des informations ci-haut, il sied de constater que la majorité de nos enquêtés proposent le rétablissement de la paix dans les milieux ruraux et la lutte contre l'exode rural comme mesures efficaces pour limiter l'explosion démographique dans la ville de Goma, soit 47,9% , en outre ; 24% envisagent la création de l'emploi et la lutte contre le chômage suivi de 15,6% de nos enquêtés qui envisagent la mise en place d'une bonne urbanisation et enfin 12 enquêtés soit 12,5% proposent la vulgarisation des nouvelles méthodes de planification familiale pour tous.

INTERPRETATION DES RESULTATS

Au cours de nos enquêtes effectuées dans la ville de Goma sur l'impact de l'explosion démographique sur l'environnement, nous avons relevé certains aspects ayant trait à notre objet de recherche.

Au regard des questions posées dans la problématique et hypothèses y relatives, avons constaté les réalités sur terrain. Cette étude nous a été utile pour l'enrichissement de nos données et pour les analyser, afin que celle-ci nous aide d'affirmer ou d'infirmer nos hypothèses.

Pour y arriver, nous sommes parties des certains aspects qui montrent le niveau de compréhension de nos enquêtés vis-à-vis des causes et conséquences de l'explosion démographique dans la ville de Goma.

Partant du tableau n^o XI de nos enquêtes, nous constatons que 35 enquêtés soit 36,5% vivent dans des familles des plus de 8 personnes, ce qui est un mauvais départ dans l'équilibre et la stabilité de la population humaine. Au fait, nous avons constaté une monté exponentielle de la population car nos enquêtés ayant confirmé qu'ils ont constaté l'explosion démographique depuis 2006 soit 39,6%.

45

Dans le tableau n°XXII; ce qui justifie que l'explosion démographique est bel et bien constaté et existant dans la ville de Goma.

Au regard des informations du tableau n° XXVI, nous constatons que 39,6% de nos enquêtés soit 36 enquêtés confirment que les causes principales de l'explosion démographique sont l'insécurité dans le secteur de production est surtout les milieux ruraux qui accentue l'exode rural et la fuite des cerveaux, 35 enquêtés parlent de la pauvreté comme cause de la pausée démographique dans la ville de Goma et enfin 23 enquêtés soit 24% parlent des naissances incontrôlées ; ce qui revient à confirmer notre première hypothèse.

Des conséquences afférant de cette poussée démographique, les tableau n° XXVII stipule que le chômage et la pauvreté sont les conséquences sociales les plus manifestes et visibles confirmée par 52,1% ; 15 enquêtés soit 15,6% affirment que la spoliation des espaces verts est une grave conséquence de l'explosion démographique sur la qualité de l'environnement (cadre de vie), 12 enquêtés soit 12,5% affirment que le taux de mortalité infantile très élevé est la conséquence majeure de l'explosion démographique, 11 enquêtés soit 11,5% eux parlent du taux de natalité élevé et enfin 8 enquêté soit 8,3% parlent de la multiplicité des conflits des terres habitables, la dégradation du cadre de vie. Ce qui revient à confirmer notre deuxième hypothèse.

S'agissant des conséquences économiques, le tableau XXVIII confirme que la baisse de la production est la conséquence économique la plus remarquable de l'explosion démographique dans la ville de Goma, soit 47,9% enquêtés, est là les milieux ruraux sont plus touchés par ce dernier suite au vieillissement de la main d'oeuvre ;35 enquêtés soit 36,5% affirment l'augmentation du prix des produits de première nécessité sur le marché suite à une forte demande (voir la loi de l'offre et de la demande) et enfin 15 enquêtés soit 15,6% affirment le moindre coût de la main d'oeuvre car devenue abondante et sans marché.

En analysant les informations du tableau XXIX, il convient de remarquer que la majorité de nos enquêtés soit 63,5% affirment que la destruction de l'environnement telle que la spoliation des espaces verts est la conséquence environnementale néfaste de l'explosion démographique du point de vue environnemental et enfin 35 enquêtés soit 36,5% affirment la pollution de l'air par les smog, l'insalubrité comme une autre conséquence de l'explosion démographique dans la ville de Goma ; c'est la destruction du cadre de vie.

Des effets, des mesures conséquentes doivent être mises en place pour pallier cet état de chose, cela nous amène à mettre en branle les propositions de 45 enquêtés qui proposent l'intensification des Campagnes de sensibilisation sur le planning familial et 46 enquêtés proposent de rétablir la sécurité dans les milieux ruraux et la lutte contre l'exode rural comme des mesures efficaces pour atténuer les impacts de l'explosion démographique dans la ville de Goma.

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SUGGESTIONS ET RECOMMANDATIONS

> Au gouvernement

> D'initier des projets de protection et de reconstitution des espaces verts,

> De favoriser la promotion des initiatives privées dans la protection des espaces

verts ;

> De vulgariser la loi sur la protection des espaces verts ;

> De lutter et sanctionner les agents qui entreprennent la spoliation et le lotissement

des espaces verts publics ;

> De mettre en place une structure inter agence chargée de suivi de l'évolution et

aménagement des espaces verts ;

> De sécuriser les milieux ruraux (paix et sécurité) ;

> De lutter contre la pauvreté ;

> De lutter contre l'exode rural ;

> De vulgariser les méthodes de planification familiale.

> Aux ONGS

> De faire un suivi régulier et rigoureux de protection de revitalisation des espaces

verts ;

> De promouvoir et vulgariser la culture de l'arbre ; surtout fruitière dans la ville de

Goma ;

> D'initier des séances de sensibilisation et vulgarisation de l'arbre.

> Aux populations

> D'intégrer dans la logique de protection ;

> Entreprendre des actions de repeuplement ;

> De lutter contre la spoliation ;

> De ne pas faire des espaces verts des grands décharges ;

> de faire un accompagnement des grands projets de sauvegarde des espaces verts.

a

CONCLUSION

L'environnement est un sujet d'actualité et d'intérêt mondial. Cet intérêt se manifeste de façon variable selon les pays, leur situation géographique, leur culture et enfin leur système de gestion politique.

La gestion nationale de l'équilibre environnemental requiert, en effet, une connaissance parfaite de l'écosystème, une réelle volonté politique, formellement exprimée.

La connaissance de l'écosystème passe, nécessairement par des enquêtes et des études sectorielles. C'est pourquoi nous avons urgenté une étude sur la problématique de l'explosion démographique et son impact sur l'environnement de la ville de Goma.

1. Quelles sont les causes de la poussée démographique dans la ville de Goma ?

2. Quel est son impact socio-économique et environnemental?

3. Quelles sont les pistes de solution à mettre en place pour confronter ces problèmes liés à l'explosion démographique dans la ville de Goma ?

Les hypothèses ci-après ont été proposées :

? Les causes de l'explosion démographique dans la ville de Goma seraient l'exode rural, les guerres à répétition, l'insécurité que connaissent les villages environnant la ville de Goma, la pauvreté, le manque de politique d'encadrement et mobilisation de la masse paysanne, l'inadéquation des conditions de vie (électricité, eau, lieu de loisir), le chômage,...

? Le lotissement de parcelle par la spoliation, la production des déchets qui délabrent des avenues et quartiers, la pollution de l'air par des travaux anthropiques dans la ville, la multiplicité des maladies,....seraient les conséquences de l'explosion démographique dans la ville de Goma.

? Les solutions envisagées seraient d'abord l'instauration de la paix durable dans les secteurs agricoles par le pouvoir central, la sensibilisation des femmes à l'application des méthodes contraceptives, enfin le renforcement de la capacité des entreprises publiques, suivi et motivation des fonctionnaires, la mise en place d'un plan urbanistique favorisant la création des nouveaux quartiers résidentiels,....

Pour aboutir à ces résultat, nous avons fait recours aux méthodes et techniques suivantes : La méthode historique, la méthode comparative, la méthode descriptive, le questionnaire d'enquête, la technique documentaire, l'entretien ou interview et enfin l'observation.

b

Après analyse, nous avons constaté que nos hypothèses ont été confirmées dans le tableau n°XXV, XXVI, XXVIII, XXVII.

N'ayant pas abordé tous les aspects de notre problématique, nous demandons à d'autres chercheurs de nous suivre dans l'objet de compléter et/ou vérifier les résultats de nos enquêtes.

C

BIBLIOGRAPHIE

I. Ouvrages

1. Assé AMOUZOU. ; Pourquoi la pauvreté s'aggrave -t-elle en Afrique noire ?; Paris, 2009.

2. DUYCK .J., Géographie du monde contemporaine et problème de développement 3eme édition, Ed Loyala, Kin, 1998

3. LANGUY et DEMERODE ; Virunga survie du premier parc d'Afrique, éd Lanoo, Bruxelles, 2006,

4. Larousse de poche, Ed, refondue, Librairie, Larousse, 1979.

5. M.GRAWITZ, Méthodes de recherches en sciences sociales, 2012

6. Yves Lacaste., les pays sous-développés, Paris 1979

II. Travaux de Fin de Cycle

1. MAELEZO.R ; Développement de la cité de Kiwanja, ISIDE/Rutshuru, 2005- 2006, TFC, Inédit

2. MALIRO STONGERA, Croissance démographique et ses conséquences socio-économiques dans la ville de Goma, ISDR/GL, 2007- 2008, inédit

III. Cours

1. ALBANZA K, Cours d'Initiation à la Recherche Scientifique, Inédit, ISDR-GL, 2013

2. BATIBUKA H. ; Cours de démographie, G2 ISDR/GL, 2010 -2011

3. Claudine MAFUKO, Cours d'aménagement des aires protégées, Inédit, ISTou, 2009

4. NYAHUTWE K., Cours des méthodes de recherche en sciences sociales, UNIGOM, Mémoire Inédit, 2012

5. POLOFUETA, Cours de Biologie Statistique, Cours Inédit, ISC-Goma, 2008

6. SINZAHERA D, Cours de gestion de l'environnement, ISDR-GL, 2012

IV. Rapports, revues et autres publications

1. Kofi Annan, Secrétaire général des Nations Unies de 1997 à 2006 (Arte: La pilule contre la misère?

2. Microsoft Encarta, DVD Collection, 2009

3. Rapport 2009 (p.66) du Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA)

d

TABLE DES MATIERES

EPIGRAPHE II

DEDICACE III

SIGLES ET ABREVIATIONS IV

0. INTRODUCTION - 1 -

0.1 ETAT DE LA QUESTION - 1 -

0.2 PROBLEMATIQUE - 2 -

0.3 HYPOTHESES - 4 -

0.4 OBJECTIFS DU TRAVAIL - 5 -

4.1 Objectif global - 5 -

4.2 Objectifs spécifiques - 5 -

0.5 CHOIX ET INTERET DU SUJET - 5 -

0.5.1 Choix du sujet - 5 -

0.5.2Intérêt du sujet - 6 -

0.6 DELIMITATION SPACIALE, TEMPORELLE - 6 -

0.7 METHODES ET TECHNIQUES DE RECHERCHES - 6 -

0.7.1 METHODES - 7 -

0.7.2 Techniques - 7 -

0.8 DIFFICULTES RENCONTREES - 8 -

0.9 SUBDIVISION DU TRAVAIL - 8 -

CHAPITRE PREMIER : PRESENTATION DU MILIEU D'ETUDE - 9 -

I. 1. APERCU GENERAL SUR LA VILLE DE GOMA - 9 -

I.1.1. Historique de la ville de Goma - 9 -

I.1.2. DE LA CREATION ET SITUATION GEORGRAPHIQUE - 10 -

b) SITUATION GEOGRAPHIQUE - 10 -

I.1.3. Subdivision administrative - 13 -

Aspects démographiques et politico administratifs - 13 -

1.5. Aspect économique 16

1.6. Aspect socio culturel 18

1.6. Aspect culturel 22

CHAPITRE DEUXIEME : CADRE CONCEPTUEL ET THEORIQUE 23

II.1 Généralité sur le sujet 23

II.2. Généralités sur le sujet 25

II.2.2.1 Causes de la poussée démographique 25

II.2.2.3 Les conséquences 26

II.2.2.4. L'explosion démographique sur l'environnement dans la ville de Goma 27

II.2.2.5. Les rapports entre culture et environnement 31

CHAPITRE TROISIEME : PRESENTATION, ANALYSE ET DISCUSSION DES

RESULTATS DE L'ENQUETE 35

III.1 Introduction 35

III.2 Objectifs de l'enquête 35

III.3 Outils de l'enquête 35

III.3.1 Identification des enquêtés 37

III.3.2 Questionnaire proprement dit 39

Tableau n°XXII : De la durée d'installation dans la ville de Goma 39

SUGGESTIONS ET RECOMMANDATIONS 46

CONCLUSION A

BIBLIOGRAPHIE C

TABLE DES MATIERES D

e



f

CARTE ADMINISTRATIVE DE LA VILLE DE GOMA