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Analyse critique de la vie des journalistes des radios d'Uvira. Cas de la RTNC sous station d'Uvira, la radio le messager du peuple, la radio Mitumba.

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par Bènèdict BARAKA BUKURU
Universite Libre Baptiste du Congo - Grade e fin de cycle 2013
  

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CONCLUSION GENERALE

Rappelons que notre travail a porté sur l'analyse critique de la vie des journalistes des radios d'Uvira, cas de la RTNC/Uvira, la RMP et la RTCM (2005-2012).

Comme tout autre travail, le journaliste a aussi ses exigences impliquant les droits et les devoirs de l'employeur et de l'employé. Rappelons avec le code de déontologie et d'éthique du journaliste Congolais en son article 20, que « ... le journaliste doit avoir un contrat personnel ... » et une rémunération pour garantir son indépendance économique.

Le journaliste est donc celui qui, économiquement, dépend de son métier.

Cependant, au regard de la vie de misère que mènent les journalistes des radios d'Uvira, nous avons été intéressé de faire une étude appropriée. Ceci étant, il nous a été utile de poser premièrement dans la problématique, la question de savoir si la misère du journaliste provient-elle de lui-même ou de son employeurs.

En guise de réponse à cette question, nous avons émis l'hypothèse qui a été confirmée après notre descente sur le terrain, l'hypothèse selon laquelle « les journalistes d'Uvira ne sont pas de responsables de leur vie misérable, la responsabilité plutôt à leurs employeurs.

Leurs difficultés sont connues : manque de moyens matériels, pénurie de personnels formés et expérimentés, assujettissement à une réalité locale encore marquée par l'autoritarisme, faible structuration du jeu politique ou absence de codification claire des rapports entre la presse et d'autres instances de la société si nécessaires à son développement (telles la justice ou le monde économique), etc., toutes ces difficultés ayant leur traduction dans la difficile pérennisation des entreprises de presse, et dans les carences professionnelles fréquemment observées et dénoncées. Dont le premier effet est de miner la crédibilité d'une institution fragile qui repose, on l'oublie souvent, sur la confiance du public et la reconnaissance par celui-ci de son utilité... Tout indique, au minimum, une faible structuration de la profession de journaliste, et l'exemple de médias d'Uvira est significatif parce qu'il témoigne d'une situation «limite» dans un pays probablement plus démuni que certains de ses voisins. Dans une société vouée à l'informel au plan économique, il semble bien que la presse n'offre qu'un reflet fidèle de son milieu. Et qu'il serait illusoire de proposer de simples stratégies volontaristes pour sortir de cet état de fait, les conditions de l'environnement restant les mêmes. Toute adaptation fonctionnelle «par le haut» du métier de journaliste, par l'aménagement du cadre légal ou par l'injection de flux financiers (pour la formation ou l'appui en matière d'équipement) risque d'être assez inopérante dès lors que la société ne se

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prête encore qu'imparfaitement à une modification de comportements, dans des conditions

économiques sans grand changement.

Le journaliste Uvirois est pourtant un acteur qu'il faut probablement apprendre à respecter

et mieux connaître lorsque l'on considère les difficultés propres de sa tâche. L'exhorter à se

couler dans le moule normatif de la presse telle qu'elle est conçue dans les pays développés

risque fort d'être inadéquat, toutes choses restant égales par ailleurs.

Il reste que l'on parle ici d'une situation qui est transitoire : la presse privée Uviroise, dans

sa configuration actuelle, a au plus une décennie d'existence. Les efforts non négligeables de

consolidation, dès lors que le milieu s'y prête, et la conscience très répandue parmi ses acteurs

des limites imparties par ce milieu, sont plus encourageantes que ne le supposerait un rapide

examen, cet examen étant mené au surplus dans une période de stagnation politique et sociale

sur l'ensemble du pays, dont on se gardera d'affirmer qu'elle est appelée à perdurer.

Comme contribution dans cette réflexion, nous pouvons proposer :

? A l'Etat Congolais

Pour libérer les journalistes de ce fléau, l'Etat doit :

- Multiplier les efforts pour l'encadrement et la prise en charge de la vie de leurs

journalistes ;

- Multiplier les actions de développement à caractère socio-économique dont un certain

pourcentage servira au salaire des journalistes ;

- Doter les journalistes d'une formation complémentaire par ex à celui de

l'enseignement supérieur et universitaire spécifiquement dans le domaine de

l'information et communication ;

- Libéraliser et démocratiser la presse, car la radio constitue un moyen efficace pour

transmettre les messages que ça soit aux autorités politico-administratives qu'à la

population.

? Aux radios d'Uvira (employeurs)

- Recevoir le système de gestion du personnel d'une radio ;

- Créer des sources génératrice durable pour de développement des radios ;

- Prise en charge des journalistes par les employeurs ;

- Mettre fin au détournement de ressources financières ;

- Créer des partenariats ;

- Formation sur la prise en charge du journaliste ;

- Centralisation de recette de toute publicité, communiqué ou émission ;

- Transparence lors de rémunération (salaire).

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? Aux journalistes de ces radios

A notre grand avis, pour que les journalistes puissent avoir une bonne renommée, nous

les proposons ceux qui suivent :

- Eviter de vider le code de déontologie de leur métier à son article ;

- Avoir une autre occupation génératrice pour sa suivie ;

- Etre bien rémunéré (salaire).

En mettant l'introduction et la conclusion générale en index, notre travail s'article sur trois

points principaux qui constituent chacun un chapitre :

Le premier chapitre porte sur les considérations générales relatives à l'approche conceptuelle

et aux généralités sur la radio et le métier du journalisme.

Le deuxième porte sur la présentation des radios d'Uvira et en fin le troisième chapitre porte

sur la situation de la vie du journaliste dans les radios d'Uvira.

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"Là où il n'y a pas d'espoir, nous devons l'inventer"   Albert Camus