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Fonctionnement des systèmes et moyens de paiement en zone CEMAC. Cas de la direction nationale de la BEAC du Cameroun.

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par Michel Cyrille ESSONO
Université de Yaoundé 2 Soa - DESS en GBEF 2009
  

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PARAGRAPHE II : LIMITES LIEES AU FONCTIONNEMENT DES SYSTEMES.

A- Limites des deux systèmes.

A1- Limites liées à SYSTAC.

SYSTAC est un système à très haut risque dont un mauvais fonctionnement au cours de la journée d'échanges peut engendrer les conséquences incalculables pour la place financière nationale. Le risque de contre partie est important dans SYSTAC avec la clause de révocation de paiement. S'il n'y a pas de provision, l'ordre ou le chèque est rejeté. Ainsi, le défaut d'un participant peut résulter une perte partielle ou totale selon les règlements de fonctionnement pour les comptes de tiers ou participant. De cette perte peut entraîner un processus de programmation de défaut de paiement qui va engendrer un effet déstabilisateur des participants concernés.

A2- Limites liées à SYGMA.

Le système à Règlement Brut en Temps Réel impose un certain niveau de liquidités intra journaliers plus important par rapport à SYSTAC. De ce fait, les participants sont exposés à un risque permanent d'illiquidités qui peut entraîner le blocage du système de fonctionnement. C'est pour cette raison que la Banque Centrale est amenée à surveiller l'évolution de la liquidité et à imposer dans certains cas aux adhérents du système de maintenir toujours des réserves sur leurs comptes. Ainsi, un tel système est plus sûr. Toutefois, il présente des coûts d'opportunités élevés parce qu'il oblige les participants à détenir plus de liquidités. Ce qui cause un manque à gagner à ces derniers.

B- Limites d'ordre fonctionnel et humain. B1- Limites d'ordre fonctionnel.

Les éditions de certains messages du système ne peuvent pas être effectuées tant que le poste contrôleur à SYGMA n'est pas activé. C'est le cas qu'avait subi le service de la comptabilité.

Rapport de stage rédigé par ESSONO Mickel Cyrille 54

Fonctionnement des systèmes et moyens de paiement en zone CEMAC : cas de la Direction Nationale de la BEAC du Cameroun

Le système pose le problème de cohésion avec les banques puisqu'elles ne sont pas assez avisées et formées dans le domaine. Etant donné que les systèmes sont nouveaux, il y a une lenteur au niveau de l'exécution ou des procédures de fonctionnement. Il y a aussi le problème d'infrastructures de qualité pour le bon fonctionnement des systèmes de paiements.

Sur le plan financier, certains Etablissements de crédit ou institutions financières n'ont pas de privilège d'adhérer au nouveau système à cause de la lourdeur des fonds pour la participation effective dans ces systèmes.

B2- Limites d'ordre humain.

Les ressources humaines qui ont la charge de l'Administration et du fonctionnement dans les systèmes de paiements ne sont pas suffisamment formées. En d'autres termes, elles n'ont pas de connaissances totalement requises dans ce domaine. C'est pour cela que le secours du service d'informatique est nécessaire. Il arrive parfois que ceux qui sont chargés de l'exécution des opérations fassent des fausses manipulations qui causent les problèmes d'arrêt ou du rejet d'une opération mal exécutée. Il peut également arriver qu'on utilise un caractère ou une procédure qui n'a pas été respectée. D'où le problème d'adaptation et de compréhension facile.

Le personnel tant dans la Banque Centrale que dans les banques commerciales, le problème de vue va se poser car le personnel reste devant l'écran toute la journée pour la surveillance et l'exécution des opérations.

En somme, SYSTAC et SYGMA sont les systèmes et moyens de paiements mis en place par la BEAC pour la CEMAC. Ces systèmes dégagent des avantages qui ont trait à la rapidité et à la sécurité des opérations entre les différents participants. Ils ont aussi trait au renforcement du secteur financier et à l'efficacité de la politique monétaire. Toutefois, nous avons relevé les limites de ces systèmes. SYGMA impose un certain niveau de liquidités intra journalier par rapport à SYSTAC. Le système est exposé à un risque permanent d'illiquidités qui peut constituer un facteur de blocage. Quant à SYSTAC, le risque est fortement élevé si un mauvais fonctionnement survient au cours de la journée d'échanges. Ce mauvais fonctionnement va engendrer d'énormes conséquences.

Rapport de stage rédigé par ESSONO Mickel Cyrille 55

Fonctionnement des systèmes et moyens de paiement en zone CEMAC : cas de la Direction Nationale de la BEAC du Cameroun

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