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Analyse de la prise en charge communautaire du programme eau, hygiène et assainissement. Cas de la population de la zone de santé de Mweso 2011-2013.

( Télécharger le fichier original )
par MIKABULE WA KASI Gilbert KABANGO
Université des Hautes Technologies des Grands Lacs - Licence 2014
  

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    REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO

    ENSEIGNEMENT SUPERIEUR UNIVEVERSITAIRE ET
    RECHERCHE SCIENTIFIQUE

    E.S.U.R.S

    UNIVERSITE DES HAUTES TECHNOLOGIES DES GRANDS LACS

    ANALYSE DE LA PRISE EN CHARGE
    COMMUNAUTAIRE DU PROGRAMME EAU, HYGIENE
    ET ASSAINISSEMENT:

    « CAS DE LA POPULATION DE LA ZONE DE SANTE DE MWESO 2011-2013 »

    Par Gilbert KABANGO MIKABULE WA KAS

    Mémoire de fin d'études présenté et défendu en vue de l'obtention du Diplôme de Licence en Développement Communautaire

    Orientation : Administration et Gestion des Projets Encadreur : Ir. MUJOGO KANYAMUHANDA Viateur Directeur : Chef des travaux PHIDIAS AHADI Senge

    Année Académique 2013-2014

    i

    DEDICACES

    A notre défunt papa MIKABULE TCHOGA qui nous a quittés il y a 30 ans mais que son initiative reste pour moi un monument bien construit ;

    A notre mère MURHEGANE NYABYENDA qui a supporté nos études primaires, secondaires et universitaires ;

    A notre épouse Mélanie KISINDJA

    Et, à nos enfants DEBORAH KABANGO, MUGOLI KABANGO, AGANZE KABANGO, TEG KABANGO et Happy KABANGO, Aubert KABANGO qui ont compati les multiples difficultés au cours de nos études universitaires ;

    A nos frères et soeurs, nos tentes et oncles.

    Nous dédions ce travail.

    II

    SIGLES ET ABREVIATIONS

    AEP : Adduction d'Eau Potable

    AG : Acier Galvanise

    ATPC : Assainissement Total piloté par la Communauté

    BF : Borne Fontaine

    CADEP : Comité des Agriculteurs pour le Développement Participatif

    CHAP : Chapitre

    CNR : Commission Nationale des Réfugiés

    CS : Centre de Santé

    CUEG : Centre Universitaire d'extension de Goma

    DAL : Défécation à l'aire libre

    DECO : Développement Communautaire

    EAFGA : Enfant associés aux Forces et Groupes armés

    EHA : Eau, Hygiène et Assainissement

    ENA : Enfant non Accompagné

    FEDA : Fin de la Défécation à l'aire Libre

    HCR : Haut-commissariat pour les Refugies

    HGR : Hôpital Général de Référence

    OMD : Objectifs du Millénaire pour le Développement

    ONG : Organisation Non Gouvernementale

    OVG : Observation Volcanologique de Goma

    PDI : Personne Déplacée Interne

    PN : Périmètre Nominal

    PPSSP : Programme de Promotion des Soins de Santé Primaire

    RDC : République Démocratique du Congo

    REGIDESO : Régie de Distribution d'Eau

    SNHR : Service National d'Hydraulique Rurale

    UHTGL : Université des Hautes Technologies des Grands Lacs

    UNAKID : Union des Amis du Kivu pour le Développement

    WASH : Water, Sanitation and Hygiene

    ZS : Zone de Santé

    Gilbert KABANGO MIKABULE WA KASI

    III

    REMERCIEMENT

    Ce travail qui justifie la fin de notre cycle de licence en développement, orientation

    administration et gestion des projets a été réalisé grâce aux bonnes collaborations multiples de certaines personnes dont leurs noms resteront toujours scellés dans notre mémoire.

    Nous leur restons reconnaissants pour tout acte posé envers nous enfin de parvenir à la fin de nos études.

    Le résultat de ce travail scientifique a été possible grâce à nos parents qui ont accepté de s'abstenir de toute chose de plaisir pour que nous ayons ce temps d'étudier et grâce aux enseignements de l'école primaire, secondaire et particulièrement ceux de l'université HTGL. Nous pensons plus particulièrement à notre Recteur de l'Université des Hautes Technologies des grands lacs Jean MIRUHO BIGIRA. Nos remerciements s'adressent à notre Directeur chef de travaux PHIDIAS AHADI Senge et notre Encadreur Ir. MUJOGO KANYAMUHANDA Viateur qui a accepté de diriger ce travail malgré ses multiples occupations. Nous adressons nos sincères remerciements à notre chère aimable Epouse Mélanie KISINDJA BWIKETCHI et à nos filles et fils, qui ont accepté avec nous de compatir devant toutes les difficultés de notre parcours.

    Nos remerciements s'adressent aussi à notre Révérend Pasteur et collèges des anciens (Eglise 5e CELPA BEROYA/GOMA-KYESHERO R.D. Congo, à la famille Pasteur Sylvain NAMUNINGA (REGIDESO/Goma).

    A nos frères et soeurs (Jeff-KASIDIKA, Leving KASIDIKA, Deodatt, Helene) et nos oncles et tantes (Jacqueline KASIDIKA, Benoit Nyabyenda, Gaby Nyabyenda, Mme Alfred MAISHA BISHO, Jacqueline KASIDIKA, MUTAZIMIZA Conrad qui ont apporté l'appui moral, financier et matériel.

    KASEREKA MAHINDA (OVG/GOMA), Aubert KADOGO KANEGA ; Onesphore OBANGENZA Manager de Programme WASH (Water, Sanitation and Hygienic) Urgence dans la zone de santé de Mweso et Birambizo pour l'organisation humanitaire MERCY CORPS RDC, et aux collègues expatriés humanitaires Hassan Coulibaly Mohamed (Ivoirien), Bernard MATUTA. A mes frères et soeurs en Jésus Christ.

    Que ceux dont les noms ne sont pas figurés ici et qui nous ont pourtant aidé ne se sentent pas oubliés.

    1

    0. INTRODUCTION

    0.1. ETAT DE LA QUESTION

    Dans un contexte général, plusieurs chercheurs, organisations gouvernementales et non gouvernementales ont déjà parlé aussi sur la situation de l'accès à l'eau potable, à l'hygiène et à l'assainissement au niveau mondial et plus particulièrement dans notre pays la République Démocratique du Congo avec ses 11 provinces à travers les zones rurales et péri-urbaines.

    Dans OMD et Cluster WASH, 2010, P.10, les sondages MICS (enquête par grappes à indicateurs multiples / 2010) démontrent que le monde entier devrait atteindre le huit objectifs adoptés en 2000 à New York par 193 États membres de l'ONU, et au moins 23 organisations internationales, qui ont convenu de les atteindre pour 2015,

    ? « Le monde devrait dépasser la cible concernant l'eau potable, même si plus d'une personne sur dix n'y aura toujours pas accès en 2015.

    ? Les populations pauvres et rurales restent désavantagées en ce qui concerne l'approvisionnement en eau potable.

    ? Près de 2,6 milliards de personnes n'ont toujours pas de toilettes à chasse d'eau et d'autres formes d'assainissement amélioré.

    ? Les disparités entre zones rurales et urbaines diminuent pour la couverture de l'assainissement.

    ? Dans certaines parties de l'Asie du Sud, les ménages les plus pauvres ne bénéficient toujours pas d'un assainissement amélioré. »1

    HERMANN, Eau - Assainissement - Hygiène pour les populations à risque, 2006, Editorial P.5, ÉDITEURS DES SCIENCES ET DES ARTS, 6 RUE DE LA SORBONNE, 75005 PARIS, « L'accès à l'eau et à l'assainissement est l'un des principaux enjeux du XXIe siècle. Aujourd'hui, plus d'un milliard de personnes n'a pas accès à une eau potable et plus de deux milliards de personnes n'ont pas accès à des infrastructures d'assainissement. En conséquence, ces conditions de vies désastreuses provoquent la mort de près de 10.000 personnes par jour, dont une forte majorité d'enfants. Comme l'a rappelé une nouvelle fois

    1 Dans OMD et Cluster WASH, 2010, P.10

    2

    le Conseil Mondial de l'Eau à Mexico en mars 2006, l'absence d'eau ou sa mauvaise qualité tue chaque année dix fois plus que toutes les guerres réunies ».2

    Tout ce travail de ces derniers prouvent que l'accès à l'eau, à l'hygiène et à l'assainissement constituent un élément vital pour tout être vivant. La République Démocratique du Congo n'a pas échappé à cette problématique qui s'accroit du jour au jour dans les zones rurales et péri- urbaines.

    « Près de 35 millions de Congolais vivant dans les zones rurales et péri- urbaines n'ont pas accès à l'eau potable dont 47 % au niveau national, 31 % dans les zones rurales ou périurbaines, et plus de 10 millions de Congolais vivant dans les zones rurales ou périurbaines n'utilisent pas de toilettes et pratiquent la défécation à l'air libre15 % au niveau national, 20 % dans les zones rurales ou péri- urbaines et près de 50 millions de Congolais vivant dans les zones rurales et péri- urbaines n'ont pas accès à un assainissement de base dont 14 % au niveau national, 4 % dans les zones rurales ou péri- urbaines, par insuffisance de la bonne pratique des règles d'hygiène. Plus de 40 millions de Congolais vivant dans les zones rurales ou péri- urbaines sont exposés aux maladies des mains sales faute de lave-mains, d'eau, de savon ou de cendre, le pourcentage s'élève à 27 % au niveau national, 22 % dans les zones rurales ou péri- urbaines.

    La dernière enquête nationale par grappes à indicateurs multiples (MICS 2010) présente des résultats qui demeurent alarmants...»3 En se basant sur le trois critères majeurs : l'espérance de vie, le niveau d'éducation et le niveau de vie, dont le classement de 2012 a prouvé que sur 187 pays , la Norvège est le premier pays et la RDC est à la dernière position de l'IDH.

    Nous avons pensé traiter cette problématique de la prise en charge du programme d'urgence eau, hygiène et assainissement dans les camps des déplacés de la Zone de Santé de Mweso au Nord-Kivu, 2011-2013 pour essayer d'assurer et garantir une pérennité des ouvrages afin de sauvegarder la vie humaine et encourager aussi les acteurs et les bailleurs qui financent les réalisations de ces ouvrages de grande valeur.

    2 Eau - Assainissement - Hygiène pour les populations à risque

    HERMANN, ÉDITEURS DES SCIENCES ET DES ARTS, 6 RUE DE LA SORBONNE, 75005 PARIS, 2006, Editorial P.5

    3

    0.2. PROBLEMATIQUE

    L'accessibilité, la pérennité et la disponibilité des services de base est indispensable pour tout être vivant. L'homme comme tout autre être vivant peut rester plusieurs jours sans nourriture, il ne suivra pas longtemps quand il est privé de l'eau de boisson en qualité et quantité, un environnement sain et la bonne pratique des règles d'hygiène adéquates.

    «En 1990, 2.6 milliards des personnes ne possédaient pas d'équipement en eau potable.

    En 1977 ce chiffre est passé à 2,9 milliards, ce qui représente presque la moitié de la population mondiale»

    En Afrique, accéder à un ouvrage d'eau est un luxe pour les populations rurales, car la plupart des habitants de milieux ruraux consomment une eau non potable ou polluée du fait que la structure qui alimente cette eau n'est pas appropriée. Or, les besoins en eau potable dans nos milieux ruraux sont en constante augmentation.

    Considérant l'importance de l'eau dans notre vie, il est indispensable de prendre conscience de la façon dont nous protégeons ces ouvrages d'eau en milieu rural. Et, ceci, pour permettre la pérennité et assurer aux futures générations un équipement d'eau potable capable de fournir une eau saine.

    Cependant, certains problèmes ne sont jamais clairement exprimés, car ils mettent en cause la faiblesse du système de gouvernance au risque d'attiser des tensions politiques ou ethniques.

    Enfin, la participation financière directe de la communauté envisagée dans certains contextes, par la création d'une caisse gérée au niveau du village pour assurer la maintenance des ouvrages d'eau, de la promotion de l'hygiène et de l'assainissement de base».4

    En milieu rural de la République Démocratique du Congo, à des différentes époques, les bailleurs de fonds du secteur eau se sont succédé avec des réalisations des adductions d'eau potable qui nous laissent de traces des ouvrages d'eau parfois abandonnés.

    Mais toutes ces organisations naissent et meurent au Congo les unes après les autres, cependant des ouvrages d'eau restent sans aucune garantie d'entretien et de maintenance. Et pourtant nous pensons que le mieux serait d'assurer une formation en

    4 Eric DROUART et Jean-Michel VOUILLAMOZ, alimentation en eau potable, Paris, Ed HERMAN, 1999, p, 7

    4

    gestion et en maintenance de ces ouvrages de s'assurer de leur durabilité et de leur capacité d'approvisionner les communautés en eau potable.

    Etant donné que les populations rurales en général ne payent pas l'eau comme le font celles de la ville auprès de la REGIDESO, il est indispensable que la population rurale associée à la démarche d'acquisition et de maintenance des ouvrages d'eau dont elle est bénéficiaire.

    La province du Nord-Kivu fait partie des onze provinces de la RDC qui ont bénéficié du programme d'approvisionnement en eau potable en milieu rural dans différents territoires. Parmi les sept territoires de la province du Nord-Kivu figure le territoire de Masisi ces trois zones de santé: la zone de santé de Masisi, la zone de santé de Kirotshe et la zone de santé de Mweso.

    Notre recherche porte sur la zone de santé de Mweso et consiste à l'examen des problèmes de prise en charge communautaire des WASH urgence dans les camps des déplacés internes pour la période de 2011 à 2013.

    Partant des problèmes cités ci-haut nous nous sommes posé trois question majeures à savoir ;

    1. Quel est le niveau d'appropriation communautaire des actions Eau, Hygiène et Assainissement dans la zone de santé de Mweso?

    2. Le niveau d'implication de la population dans le programme Eau, Hygiène et Assainissement serait-il efficace pour la pérennisation des actions après intervention des parties prenantes dans la zone de santé de Mweso ?

    3. Quelles seraient les stratégies de pérennisation et d'auto prise en charge communautaire après le départ des Organisations Non Gouvernementales ?

    0.3. HYPOTHESES DE RECHERCHE

    «L'Hypothèse est une réponse anticipée à une question »5.

    A ce qui concerne particulièrement notre étude et en rapport avec notre préoccupation ci-haut exprimée sous forme des questions, nous avons formulé les hypothèses ci-après :

    1. Le niveau d'appropriation communautaire des actions d'eau, hygiène et assainissement dans la zone de santé de Mweso serait plus au moins efficace étant donné que les populations participent à certaines actions comme la construction des latrines et des douches ;

    5 Richard MUSOMO AMUNDALA, Méthodologie de recherche scientifique, G2 DECO CIDEP/NORD KIVU, cours inédit, 2003

    5

    2. Le niveau d'implication communautaire dans le programme Eau, Hygiène et Assainissement dans la zone de santé Mweso serait participative pour la responsabilisation de deux parties prenantes du projet ;

    3. Les stratégies de pérennisation et d'auto prise en charge communautaire des ouvrages d'eau, Hygiène et Assainissement après le départ des Organisations Non Gouvernementales seraient l'intégration des approches communautaires de la République démocratique du Congo pour son nouveau programme National (village assaini).

    0.4. Objectifs du travail

    0.4.1. Objectif global

    Ce travail se focalise sur l'analyse du niveau d'auto prise en charge communautaire de la zone de santé de Mweso en vue d'une mise en place des stratégies adéquates de renforcement de résilience communautaire.

    0.4.2. Objectif spécifique

    Les objectifs spécifiques du présent travail sont :

    - Analyser le niveau le niveau d'auto prise en charge communautaire de la zone de santé de Mweso dans le secteur eau, hygiène et assainissement.

    - Renforcer la capacité de résilience communautaire de la zone de santé de Mweso

    - Doter aux communautés une capacité d'auto prise en charge en matière d'eau, Hygiène et assainissement.

    0.5. CHOIX ET INTERET DE SUJET

    0.5.1. Choix du sujet

    La bonne prise en charge communautaire des ouvrages d'eau en milieu rural constitue un facteur de développement socio-économique et sanitaire. Une telle action concourt à répondre aux besoins fondamentaux de l'homme. Ce travail s'oriente vers le secteur des infrastructures d'approvisionnement en eau où la maintenance et la gestion ont été oubliées pour le cas des ouvrages de EHA dans la zone de santé de Mweso. C'est pourquoi nous avons retenu ce sujet sur l'aspect «analyse de la prise en charge communautaire du programme eau, hygiène et assainissement dans la zone de santé de Mweso par la population au Nord-Kivu cas de 2011-2013 ». Dans son aspect financier et technique et ceci pourra permettre une bonne pérennité des ouvrages EHA qui ont été mis

    6

    en place dans la zone de santé de Mweso. Ainsi, Les causes et les conséquences du non prise en charge communautaire des ouvrages d'eau seront sélectionnés et seront considérés comme des freins à la maintenance de ces ouvrages de EHA.

    0.5.2. Intérêt du sujet

    Ce travail vise un triple intérêt

    ? Intérêt Personnel

    Au niveau personnel, cette recherche nous permet de participer à l'élaboration des programmes d'auto prise en charge communautaire dans le domaine de l'eau, Hygiène et l'assainissement. Cette étude contribue à la réalisation des Objectifs du millénaire pour le développement en République Démocratique du Congo d'ici 2015, et cela grâce à la politique publique d'élévation au rang de priorité des ensembles spécifiques d'interventions relatives aux Impacts de la réduction de la pauvreté en R.D.Congo sur la santé, la condition féminine et l'environnement.

    ? Intérêt Social

    Au niveau local ou communautaire, ce travail suscite un esprit d'auto prise en charge communautaire, la nécessité voire l'importance d'agir immédiatement dans le sens de renforcement de résilience communautaire dans leur condition d'existence après. En outre, cette étude est une interpellation conjointe aux autorités politiques pour la mobilisation des moyens nécessaires et à la prise de conscience de la part des communautés locales de bases de leur situation de vie après le départ des ONG.

    ? Intérêt Scientifique

    Au niveau académique, cette étude initie les étudiants aux analyses des liens entre la pauvreté et la santé surtout en ce qui concerne l'étude des modes de survie tel que l'application de mode dans la mesure de risque. Elle constitue aussi une banque de données pour les futurs chercheurs dans le domaine de EHA.

    0.6. APPROCHE METHODOLOGIQUE

    A. Méthodes

    Selon LOUBERT DEL BAYLE, la méthode est une démarche rationnelle de l'esprit pour arriver à la connaissance ou en une démonstration de la vérité. Quant à la pédagogie sociale la méthode se définit comme étant la voie poursuivie pour arriver à l'acquisition de nouvelle connaissance ou à les découvrir. Il nous a été utile d'utiliser les méthodes suivantes durant note recherche :

    7

    A.1. Méthode descriptive

    Nous avons utilisé celle-ci en vue de nous permettre de décrire le milieu d'étude.

    A.2. Méthode statistique

    Cette méthode statistique que nous avion utilisé pour quantifier des données brutes recueillies sur le terrain et l'interprétation de nos résultats à partir de l'analyse faite.

    B. Techniques

    «Les techniques sont des procédées et moyens scientifiques mettant en jeu des éléments pratiques concrets, adaptes aux objectifs et aux hypothèses de la recherche»6.

    B.1. Le questionnaire

    Selon MUSOMO AMUNDALA, le questionnaire est une sérié des questions standardisée en vue d'une enquête7.

    Cette technique nous a permis de récolter les désirs de nos groupe cible en ce qui concerne les causes et les conséquences de la non prise en charge communautaire des ouvrages d'urgence WASH qui ont été mise en place dans la zone de santé de Mweso dans les enquêtés, qui savent écrire ont répondu aux questions posés.

    B.2. L'interview

    Cette technique de récolte des données basée sur les rapports verbaux de communication. Le contact entre l'enquêteur et les enquêtés a permis de donner des réponses aux questions posées, pour dégager certaines réalités sur le sujet de notre recherche.

    0.7. DELIMITATION DU SUJET

    En se basant sur la problématique de la prise en charge communautaire des ouvrages d'eau en milieu rural, cas de la zone de santé de MWESO, nous abordons les points importants comme la santé publique et le développement communautaire.

    Nous avons choisi ce sujet de recherche parce que qu'un ouvrage hydraulique bien maintenu et géré constitue un facteur de développement pour une population, car il nous

    6 LOUBERT DEL BAYLE, cite par MUSOMBO AMUNDALA, Méthodes et techniques de recherche, cours inédit, CUED/Nord-Kivu, 2003

    7 MUSOMBO AMUNDALA, Op. cit

    8

    épargnerait surtout aux maladies d'origines hydriques et permettrait ainsi à la population la consommation d'une eau saine.

    0.8. SUBDIVISION DU TRAVAIL

    Mises à part, l'introduction et la conclusion, notre travail comprend quatre chapitres. Le premier traite des généralités relatives aux notions sur l'analyse de la prise en charge communautaire, le second est consacré à la présentation du milieu d'étude, le troisième sera axé sur l'analyse et l'interprétation des données d'enquête et le quatrième chapitre sera consacré aux stratégies de la prise en charge communautaire pour le renforcement de la résilience communautaire dans la zone de santé de Mweso.

    0.9. DIFFICULTES RENCONTREES

    Toute cela fait recherche scientifique ne manque pas d'obstacles et cela fait l'objet de résister pour aboutir à des résultats envisagé.

    Les différentes difficultés observées au cours de cette recherche que nous pouvons relever:

    - Notre lieu de recherche, cette distance entre Goma et localité de Mweso n'était pas facile à parcourir par véhicule et surtout le moyen financier qui posait de problème de temps en temps.

    - L'insuffisance du bureau administratif dans le milieu et l'accès non facile aux certaines données pour l'avancement de non travail.

    9

    CHAPITRE:I. GENERALITES

    I.1. DEFINITION DES CONCEPTS CLES

    I.1.1. Prise en charges

    «Prise en charge: fait de prendre la responsabilité de quelqu'un ou de quelque chose pour la sécurité sociale »8.

    Dans notre contexte la population bénéficiaire d'un ouvrage d'eau est supposé d'agir avec toutes forces, car elle est appelée à sauvegarder ce patrimoine hydraulique ; qui pourra servir même à nos générations futures.

    Cela demande des capacités des populations à résoudre elles-mêmes ses problèmes en comptant sur ses propres forces, l'aide extérieure ne faisant qu'à appuyer cette démarche et ne la remplace pas9.

    I.1.2. Communautaire

    «Communautaire: relatif à la communautaire »10

    «Communauté : caractère de ce qui est commun a plusieurs personnes, ici plusieurs groupes de personnes vivant ensemble et partageant des intérêts, ou un idéal commun».11

    I.1.3. Ouvrage d'eau

    «Ouvrage: résultat du travail d'un ouvrier»12

    Pour que nous parlions d'un ouvrage d'eau, nous signalons d'abord que la réalisation d'un ouvrage d'eau montre que le système coûte cher et qu'il ne faut pas le perdre avant la rentabilisation maximale. Tout système de mécanisme qui nous approvisionne en eau à tout temps qu'on peut en avoir besoin sans interruption sauf en cas d'une panne est une nécessité.

    Voici, lors de la réalisation d'une adduction d'eau potable en milieu rural et urbain, les différentes parties qui sont mises en oeuvre afin de constituer un ouvrage d'eau:

    - Captage

    - Bac de décanteur

    - Bac mise en charge

    - Conduite (tuyaux)

    - Réservoir de stockage

    - Chambre de vannes

    - Borne fontaines+ robinets

    - Puits perdus

    8 MARC MOINGELON et Alii ; hachette Dictionnaire de notre temps, SPADEM, Paris 1991

    9 MARC MOIGEON et Alii, op, p 318

    10 Idem

    11 MARC MOIGEON et Ali, op. cit, p 1127

    10

    I.1.4. Milieu rural

    « Milieu: ensemble des conditions naturelles qui régissent la vie d'êtres vivants»13 « Rural: relatif à la campagne, aux personnes qui l'habitent»

    I.1.5. Notion sur les ouvrages d'eau

    L'accès à l'eau pour tous est un enjeu vital, facteur de développement social et économique. La réalisation de programme d'eau est de mettre en place des actions sur terrain pour répondre aux besoins fondamentaux de l'homme et même pour d'autres êtres vivants.

    En fonction du contexte, il s'agit de sécuriser l'approvisionnement en eau potable enfin de réduire l'incidence des maladies hydriques ou répondre aux besoins hydriques notamment une eau en grande quantité et en qualité pour nos activités quotidiennes. La réalisation d'infrastructures hydrauliques doit se faire dans le respect des règles de l'art pour une bonne pérennité des ouvrages d'eau installés.

    I.2.1. Origine

    «Origine : cause, source»14

    L'existence de l'eau qui parait dans cette situation consiste à la réalisation d'un travail qui pourra garantir la permanence à long terme de l'ouvrage.

    L'homme est étroitement lié à l'existence de l'eau dans son environnement.

    Les ouvrages d'eau que nous détenons dans nos milieux respectifs sont les résultats de certaines réalisations des organisations non gouvernementales étrangères ou locales ou par le gouvernement congolais suite aux besoins hydriques .Ce sont les demandes des populations qui poussent les intervenants à mettre sur pied des structures hydriques appropriées pour une consommation d'eau saine.

    Tout aménagement ou captage d'eau du lieu d'approvisionnement jusqu'au lieu de consommation tient lieu de place à un ouvrage d'eau.

    I.2.3. Maintenance

    «Maintenance: c'est un mot technique qui signifie ensemble des opérations qui permettent de maintenir en état de fonctionnement un matériel susceptible de se dégrader»15.

    13 MARC MOINGEON, Op. cit, P1014

    14 MARC MOINGEON, Op. cit, p 1119

    15 MARC MOINGEON et alii, op.cit, p 948

    11

    «Maintenance c'est aussi une opération d'entretien d'un matériel des ouvrages

    hydrauliques sur une adduction d'eau ceci pour sa durabilité»16

    Nous devons savoir en plus que l'entretien des ouvrages hydrauliques est un aspect prioritaire qui doit être envisagé dès la conception et pendant la réalisation de l'action communautaire. La maintenance d'un ouvrage d'eau porte sur plusieurs parties essentielles lors d'une adduction d'eau ou aménagement.

    Lorsqu'il s'agit d'une adduction qui consiste à dériver les eaux d'un lieu jusqu'à un endroit voulu, il s'agit notamment de ces différentes parties : captage, bac de décantation, bac brise en charge, conduite (tuyaux) ; réservoir de stockage, chambre à vannes, bornes fontaines, robinets, puits perdus. Ceux-ci ont été représentés dans un tableau ci-dessous qui montre (la partie d'adduction, rôles, problèmes, causes, pistes des solutions, périodicités) pour connaitre réellement le bienfondé de la population bénéficiaire de contrôler tout le système qui leur donne une eau saine ou polluée.

    16 Wellars SERUSHAGO, maintenance des ouvrages d'adduction d'eau, mémoire Inédit, IBDR/Bukavu, 2003-2004

    12

    Tableau No 1 : CAPTAGE

    Partie adduction

    Rôle

    Problème

    Cause

    Pistes solution

    Périodicités

    CAPTAGE

    - Exploiter au

    1. Diminution du

    1. a. prolongement de la

    a. Bien faire la prospection avant le captage

     
     

    maximum le débit

    débit de la

    saison sèche : source

    pour s'assurer si c'est une source saisonnière

     
     

    d'une source

    source.

    saisonnière

    ou pas

     
     

    - Protéger la

    2. Tarissement

    b. fuite au niveau du

    b. Détecter la fuite :

     
     

    source de pollution

    de la source

    3. Fuite au

    captage

    c. racines bouchent les

    - Ouvrir le regard de visite de la source,

    déboucher et nettoyer s'il y a des racines

     
     

    extérieure pour

    niveau du

    tuyaux

    - Si l'eau jaillit en aval de la source, creuser

     
     

    garantir la

    captage

    d. éboulement au

    une tranchée suivant ce filet ; barrage de la

     
     
     

    potabilité de l'eau

    4. De petit vers

    niveau de la source

    source, contacter les techniques

     
     

    fournie à la

    ou insectes

    e. érosion provoquée

    c. Protéger la source en plantant la haie

     
     

    population

    apparaissent

    par la pluie

    antiérosive, creusé ou déboucher le fossé de

     
     
     

    dans l'eau

    f. herbe, arbres et

    protection

     
     
     

    pendant le

    roseaux poussent au

    ? Dégager et entretenir la source :

     
     
     

    puisage et

    niveau du captage

    désherbage (sarclage)

     
     
     

    quelque fois les

    g. affaissement du

    ? Planter la pelouse ou au niveau du bassin

     
     
     

    matières en

    bassin de captage

    de captage....

     
     
     

    suspension sous

    causé par les animaux

    d. Construire la clôture au niveau du captage

     
     
     

    forme d'huiles

    sauvage.

    parties endommagées avec la chape après

     
     
     

    coagulées

    h. passage des piétons

    avoir détecté la fuite

     
     
     

    Présence des

    au-dessus du bassin de

    e. Abandonner la source car elle est

     
     
     

    périls fécaux

    autour du

    captage

    saisonnière et source de contamination,

    discuter avec la communauté entière

     
     
     

    captage.

    2. a. Source saisonnière

    bénéficiaire de l'ouvrage pour chercher la

     

    13

     
     

    Trop-plein jette

    de l'eau d'une

    b. fuite au niveau
    captage

    solution

    f. Fuites à deux niveaux : l'eau jaillit du

     
     
     

    manière

    c. éboulement ou

    bassin (Chappe détruite).

     
     
     

    permanente.

    érosion au niveau

    L'eau s'est frayé le passage au niveau du mur

     
     
     
     

    captage

    d. herbes, arbres...

    de barrage,

    Protéger la source :

     
     
     
     

    poussent au niveau du

    - Creuser le canal de protection en amont de

     
     
     
     

    captage.

    la source (20 à 50m)

     
     
     
     

    e. affaissement bassin

    - Drainer les eaux de pluie

     
     
     
     

    du captage, passage

    - Drainer les eaux qui stagnent à côté du

     
     
     
     

    piétons au-dessus du

    captage

     
     
     
     

    bassin de captage

    - Bien couvrir la source avec une couche de

     
     
     
     

    f. dépolissement source

    Chappe et bien compacter la terre.

     
     
     
     
     

    par la population par

    - Planter la pelouse et au niveau de captage

     
     
     
     

    suite des conflits entre

    - Construire la clôture pour éviter l'accès des

     
     
     
     

    les communautés.

    animaux.

     
     
     
     

    Voir opération précédente :

    Entente les communautés bénéficiaires,

    respect des bien commun.

     
     
     
     

    · Source non protégée

    · Protéger et entretenir la source

     
     
     
     

    et non entretenus

    · Ouvrir le regard des visites et nettoyer

     
     
     
     

    · Bouchage tuyaux

    · Vérifier si la chambre de départ ou le

     
     
     
     

    · Retour de `eau jusqu'au niveau de la source

    réservoir fonctionne bien.

     
     

    14

    Tableau No 2 : Chambre de départ

    Un ouvrage en aval et donc en tête de la canalisation équipée d'un trop-plein, vidanges, sorties et entrées

    Partie adduction

    Rôle

    Problème

    Causes

    Pistes solution

    Périodicités

    Chambre

    - Permettre le

    1. Fuite au niveau

    a. Dosage ou mélangé

    X. Faire appel aux techniques pour

    En cas des

    (bac) de

    contrôle du

    des parois aux

    pendant la construction

    réparer : gratter les couches de

    problèmes

    départ

    captage et son

    voiles

    mal fait

    lissages et crépissage (interne et

    Avant la

     

    entretien en cas

    2. Le trop-plein

    b. Mise en service

    externe)

    construction

     

    de besoin

    crache de l'eau

    avant la prise total

    - Faire un nouveau crépissage et

    Toute suite après

     

    - Elle joue aussi

    d'une manière

    c. Arbres tombes ci-

    lissage

    le constat

     
     

    le rôle du

    continuelle

    dessous, les racines

    - Mettre en service après 14-21 jours

    1. Fois par

     

    décanteur

    3. Présence de

    des arbres déstabilisent

    (à vérifier) après fin travaux de

    semestre

     

    - Permettre de

    saleté ou matière

    la structure de l'ouvrage

    construction

    1. Fois par

     

    mettre la

    en suspension ou

    a. L'eau fait un

    y. couper les arbres qui poussent

    trimestre et en cas

     

    canalisation hors service en cas de

    des parties d'animaux en

    mouvement retour car les BFs ne sont pas

    autour de l'ouvrage et même enlever leur souche

    des problèmes, réagir directement

     

    réparation à faire.

    décomposition

    ouvertes ou les besoin

    a. Laisser l'eau coulée d'une manière

    1. Fois par

     
     

    pendant le puisage

    en eau de la

    permanente de la 1e ou 2e BF

    trimestre

     
     

    4. L'eau polluée

    communauté est

    - Surveiller tous les réseaux : voir

    Une fois par Mois

     
     

    5. Dalle couverture

    inferieur par rapport à la

    chap. sur le réseau

    Immédiatement en

     
     

    trous d'hommes

    quantité fournie par la

    b. Purger et éliminer les proches d'air

    cas des

     
     

    cassés

    source

    b. Sortie de l'eau bouchée

    c. Ecoulement de l'eau dans la conduite n'est pas libre

    dans la conduite : voir chapitre réseaux et si le problème persiste ; contre les spécialistes

    c. Ouvrir la vanne (sens contraire aux aiguilles d'une montre)

    d. Appel à des spécialistes

    problèmes.

    15

     
     
     

    d. Vannes sorties

    e. Ouvrir la trappe de visite, fermer la

     
     
     
     

    fermée

    vanne du vidage, enter dedans et

     
     
     
     

    e. Mauvais

    nettoyer l'ouvrage

     
     
     
     
     

    emplacement du bac ou

    Condamner la dalle de couverture de la

     
     
     
     

    de la conduite

    trappe de visite à l'aide du mortier,

     
     
     
     

    a. Présence des

    couvrir les coudes d'aération avec un

     
     
     
     

    matières fécales

    morceau de voile

     
     
     
     

    autours de la source et

    a. Protéger et entretenir le pourtour du

     
     
     
     

    du bac de départ

    bac : planter pelouse ou gazon, couper

     
     
     
     

    b. L'eau du

    les arbres et déboucher, couper les

     
     
     
     
     

    ruissellement ou de

    mauvais herbes, dévier les eaux de

     
     
     
     

    pluie envahie l'ouvrage

    ruissellement en creusant un fossé de

     
     
     
     

    a. Déplacement

    protection

     
     
     
     

    pendant l'entretien

    a. Faire appel au maçon pour construire un autre.

     

    16

    Tableau No 3 : Chambre d'équilibre

    Ouvrage construit a des points à forte pression et comporte un trou d'hommes, un trop-plein, la vidange et la sortie

    Partie

    adduction

    Rôle

    Problème

    Cause

    Pistes solution

    Périodicités

    Chambre d'équipement

    Limiter la pression dans les canalisations et effectuer la répartition des débits vers les différentes branches du réseau

    Voir chambre de départ

    Voir chambre de départ

    Voir chambre de départ

    Voir chambre de départ

    Tableau No 4 : RESERVOIR

    Ouvrage équipe d'une entrée, d'une sortie de l'eau, de l'évacuation, trop-plein et d'une trappe de visite ou trou d'un homme

    Partie

    adduction

    Rôle

    Problème

    Cause

    Pistes solution

    Périodicités

     

    Amasser ou stocker l'eau

    Voir flamboiement

    Voir chambre de

    Voir chambre

    Voir chambre

     

    de la source en vue

    (cisaillement) de la

    départ

    de départ

    de départ

     

    d'une bonne distribution

    dalle de couverture

    Mauvais placement

    Recouvrir au

    En cas des

     

    pendant les heures de

    pour le réservoir

    des piliers, axe central

    spécialiste

    problèmes.

     

    puisage

    ayant une portée de plus de 4m : eau de pluie stagne au-dessous du réservoir

    et poutre.

     
     

    En conclusion, tous les ouvrages hydrauliques de stockage de l'eau ou d'équipement (coupe-pression) comportent les éléments suivants :

    17

    ? Une entrée généralement avec ou sans vannes

    ? Une sortie avec obligatoirement les eaux excédentaires et éviter aussi la surcharge du réservoir ou bac qui conduit à l'explosion du

    réservoir.

    ? Une vanne de vidange : pour vider de l'eau dans le réservoir pendant l'entretien ou réparation

    ? Un by-pass : un dispositif conçu pour approvisionner le réseau (conduite) pendant l'entretien ou la réparation au niveau du réservoir ou

    de la chambre de départ

    Tableau N° 5 Borne fontaine

    Partie adducti on

    Rôle

    Problème

    Cause

    Pistes solution

    Périodicités

    BF

    Distribuer de

    1. L'eau coule d'une

    a. Robinet en panne

    a. Remplacer le robinet ou la vanne

    Immédiate

     

    l'eau aux

    façon continue le

    - Vanne ne fonctionne pas

    b. Contacter les techniciens pour casser la

    ment quand

     
     

    usagers

    jour comme la nuit

    b. Forte au niveau du

    pression

    le besoin se

     
     

    2. Le robinet avec

    robinet

    c. Déboucher le tuyaux ou canal d'évacuation

    fait sentier

     
     

    forte pression et

    c. Bouchage tuyaux ou

    Faire un entretien régulier au niveau de la BF

    Juste la 1ere

     
     

    difficile à ouvrir

    canal d'évacuation

    d. Pas faire la lessive ni la vaisselle ni le bain

    semaine du

     
     

    (surtout le TALBOT)

    d. Lessive ou vaisselle a la

    au niveau de la BF, interdite aux enfants de

    teste du

     
     

    et tombe en panne

    BF, les enfants jouent à la

    jouer à la BF, construire un comité de gestion.

    réseau

     
     

    tous les jours

    3. L'eau stagne au

    BF pas de clôture, présence de mauvais

    Protéger et entretenir la source

    1 fois par semaine

     
     

    niveau de la BF et le

    herbes aux alentours : pas

    e. Déboucher les tuyaux en enlevant le

    1 fois par

     
     

    tuyaux ou canal

    d'entretien ni de protection

    robinet en panne ou vanne puis le remettre

    semaine

     
     

    d'évacuation pas

    Bref : non entretenue et

    Débloquer le robinet

    En cas des

     
     

    convenablement.

    4. Fuit e dans la BF

    protégée

    e. Les accessoires ont déboités

    Démolir la BF et faire un emboitement en cas de problème : tuyaux bouchées, robinet, robinet bloquée.

    problèmes

    18

    Tableau No 6 : CONDUITE

    Partie adduction

    Rôle

    Problème

    Cause

    Pistes solution

    Périodicités

    Conduite

    Amener de l'eau

    1. Tuyaux cassés par

    a. Les tuyaux ne sont

    A. Enterrer les tuyaux sur une profondeur

    Pendant la

    (lignes)

    (conduite) de la source jusqu'aux

    les cultivateurs, véhicules, animaux

    pas posés en profondeur

    de 80 cm

    Pour les traversées des routes, prévoir

    pose conduite

     

    différents

    2. Tuyaux se cassent

    b. Faible pression

    une gaine en AG

    Pendant le test

     

    ouvrages et de

    (fuite)

    nominal du tuyau (PN)

    ? Contacter le technicien

    des réseaux

     

    la vers les

    3. L'eau n'arrive pas

    c. Forte pression dans la

    a. Contacter le technicien

    Lors du

     

    bénéficiaires.

    aux certains points du

    conduite

    b. Idem

    transport des

     
     
     

    réseau

    4. L'eau de pluie

    d. Cassure des tuyaux (chocs) lors du transport

    c. Les tuyaux doivent être transportés au moins par 2 personnes, si pas 3 et bien

    tuyaux

     
     

    emporte les tuyaux et

    e. Emboitement pas

    rangés.

    Pendant les

     
     

    les casser.

    bien fait

    f. Mise en service de la conduite avant que la colle ne tienne

    g. Tranche dans laquelle la conduite la conduite dot être posé ne pas bien préparé

    h. Aire dans la conduite

    i. Tuyaux bouchés suite au dépôt de certains matériaux aux points de la conduite

    Les poser aisément à l' endroit de stockage ou dans la tranche.

    d. Nettoyer les parties à emboiter à l'aide d'une étoffe en coton trempée dans le décapant, mettre la colle tangut sur les 2 parties à emboiter (mâle et femelle), immédiatement après faire l'emboitement Utiliser le téflon pour l'étanchéité pour le cas d'une réparation, bien faire les femelles ou coudes d'une manière locale en évitant de trop les bruler.

    a. Purger la conduite en faisant évacuer l'aire au niveau le plus haut du réseau :

    tuyaux de raccordement ou de réparation.

     
     
     

    j. Certaines bornes

    ouvrir la vanne de la ventouse et laisser

     

    19

     
     
     

    fontaines du réseau ne

    passer l'air jusqu'à ce que l'eau atteigne le

     
     
     
     

    ferment pas surtout

    point concerné. A l'absence de la ventouse,

     
     
     
     

    celles trouvant aux bas

    trouer de tuyau au niveau le plus haut avec

     
     
     
     

    k. Erosion

    un clou chaud ou fer pointu chaud pour

     
     
     
     

    ? Débordement

    faire passer puis le refermer avec un

     
     
     
     

    l. Tuyaux qui traversent

    morceau de bois (une tige)

     
     
     
     
     

    la rivière, ruisseaux, pas

    b. Purger la conduite en ouvrant la vanne

     
     
     
     

    soutenus par les piliers

    de purger situé au point le plus bas de la

     
     
     
     

    aux deux extrémités de

    conduite ou au terminus de celle-ci

     
     
     
     

    la source.

    c. Remplacer les robinets ou vannes en panne

    a. Placer la gaine au niveau de traversé de la rivière, ruisseau, ...

     
     
     
     
     
     

    Soutenu par 2 piliers de part et d'autres.

     
     
     
     
     

    Curer le ruisseau ou rivière si possible les dévier loin de la conduite.

     
     
     
     
     

    Idem.

     

    20

    La mise en place d'une structure de maintenance des ouvrages est un aspect indispensable et doit être considéré comme partie intégrante lors de la réalisation d'un ouvrage quelconque ayant traits aux besoins directs de l'homme surtout dans le milieu rural.

    1.2.5. Gestion

    «Gestion: action d'Administrer, d'assurer la rentabilité »17

    Nous sommes appelés pour chaque ouvrage quelconque d'exploiter sa rentabilité sur tous les points essentiels de son existence.

    Selon «Gestion Nord-Sud» dégagé des différentes définitions des gestions dans l'organisation comme suit :

    a. La gestion des ressources humaines

    «Bien souvent le gestionnaire est perçu comme celui qui gère l'argent, les finances ; mais il doit aussi gérer les ressources humaines. Dans toutes organisations, les personnes représentent la ressource la plus précieuse. Tout fois cette ressource est complexe au point qu'il est souvent difficile de bien gérer»18

    Tout gestion humaine est très importante parce que tout est centré sur l'homme, il suffit que l'homme perde sa qualité de responsable, alors tout est en chute.

    b. La gestion de ressource des matérielles

    «Les ressources matérielles (meubles, immeubles, matières première, marchandises, etc.) constituent un facteur très important pour toute organisation, une bonne utilisation de ces ressources facilitent l'atteinte des objectifs»19

    La bonne gestion des ressources matérielles constituent toute réussite d'une activité engagée. En effet, les ouvrages d'eau qui nous servent aujourd'hui, découlent de cette bonne utilisation des ressources matérielles qui fait la durabilité même de l'ouvrage. Comme il est recommandé d'utiliser le ciment, le gravier, le sable, les fers à béton.... dans la construction des ouvrages d'eau, il est recommandé de faire attention car une moindre

    17 MARC MOINGEON Alii, Hachette le dictionnaire de note temps 1992 ; p 67

    18 Gestion Nord-Sud, la gestion de petites et moyennes organisations africaines, Ed. Montréal (Québec), 199, P. 95

    19 Idem, p 219

    21

    erreur entraine sa démolition, d'où la bonne gestion des ressources matérielles pour une meilleure qualité de l'ouvrage.

    c. La gestion comptable et financière

    «Une comptabilité inadéquate est une des causes principales de la faillite de petite organisation (groupement) dans les pays du tiers monde. Ces lacunes s'expliquent souvent par la négligence ou encore par un manque d'information et l'incompétence. La comptabilité est une technique qui permet d'analyser et d'enregistrer les opérations économiques de l'organisation (évaluées en monnaie afin d'éclairer le gestionnaire dans sa prise de décision)»20

    « la gestion financière est un art qui met en oeuvre les méthodes de manipulation de précision, de contrôle et de recherche des ressources financière d'une organisation

    Les objectifs spécifiques sont les suivants :

    - Assurer au moindre cout le financement des investissements et plus généralement de l'ensemble d'emplois,

    - Gérer la trésorerie c'est-à-dire «maitriser » les recettes et les dépenses de façon à assurer la solvabilité de l'organisation»21

    Pour tout programme de développement, la communautaire bénéficiaire doit être impliquée dans tout processus de développement ; la population doit se sentir être responsable de toute action engagée pour la pérennité des ouvrages d'eau.

    L'une de ces trois gestions ne suffit pas à être seule pour expliquer une gestion d'infrastructure hydraulique.

    I.2.6. HYGIENE ET ASSAINISSEMENT DE BASE

    L'accès à l'eau et à l'assainissement est une question de vie ou de mort. Mais quels sont les risques auxquels sont confrontés ceux qui n'y ont pas accès ? Si l'on considère l'ampleur du problème en terme des maladies et de décès pour le cas spécifiquement des enfants de moins de cinq ans, il est surprenant de constater à quel point la question évoquée précédemment suscite peu d'intérêt dans la littérature conjoncturelle.

    20 20 Gestions Nord-Sud, op. cit, p 139

    21 Idem, p 183

    22

    Ce chapitre présente une étude charpentée sur le risque de mortalité lié à l'accès à l'eau et l'assainissement. Il présente en outre des techniques d'analyses utilisées ou mieux adaptées dans le domaine de la recherche médicales et économique pour analyser la relation entre le comportement ou traitement et la santé.

    En épidémiologie étiologique, on est amené à prendre en compte simultanément le rôle de plusieurs facteurs de risque dans la survenue d'une maladie. En recherche clinique, on cherche à établir la relation liant une maladie à des facteurs pronostiques. Les modèles multi variés permettent de représenter la variable étudiée en fonction de plusieurs autres variables. Les principaux modèles utilisés sont la régression linéaire multiple, la régression logistique ou le modèle logit, le modèle de COX, etc.

    I.2.7. Le Lavage Des Mains

    Le lavage des mains avec du savon représente un acte qui sauve la vie, à la portée de toutes les communautés et de toutes les familles.

    o Le lavage des mains avec du savon est rarement effectué. Toutes les personnes du monde entier se lavent les mains avec de l'eau. La conviction que le lavage avec de l'eau uniquement pour se débarrasser des saletés visibles suffit pour avoir des mains « propres » reste banale dans la plupart des pays. Mais se laver les mains avec de l'eau uniquement s'avère moins efficace que de les laver avec du savon pour se débarrasser des microbes. Malheureusement, le lavage des mains avec du savon est rarement pratiqué. A travers le monde entier, les taux observés quant au lavage des mains avec du savon aux moments critiques vont de 0 à 34%. Utiliser du savon prolonge le temps de lavage, décompose les graisses et saletés qui apportent la plupart des microbes, facilite le frottement et la friction qui les délogent et donne aux mains une senteur agréable. Utilisés d'une manière appropriée, tous les savons s'avèrent aussi efficaces les uns comme les autres pour se débarrasser des microbes responsables des maladies.

    o Le recours au lavage des mains avec du savon aux cinq moments critiques

    est la clé des bienfaits du lavage des mains. Les cinq moments critiques pour

    se laver les mains avec du savon sont les suivants :

    - Après avoir utilisé la latrine

    - Apres avoir changé les couches

    - Avant d'allaiter

    - Avant de préparer les aliments

    - Avant de manger

    23

    o Le lavage des mains avec du savon est l'un des moyens les plus efficaces pour prévenir les maladies diarrhéiques, et aussi le moins cher. En outre, le lavage des mains avec du savon peut limiter la transmission des maladies respiratoires, l'assassin à grande échelle des enfants de moins de cinq ans. Le lavage des mains avec du savon s'avère également un allié redoutable pour combattre l'infestation par les vers « helminths », les infections oculaires telles le trachome et les infections de la peau comme l'impétigo.

    Le lavage des mains avec du savon agit en stoppant la transmission des maladies. Les mains sont des vecteurs de pathogènes, qui rendent malade, d'une personne à une autre, soit par contacts directs ou indirectement par voie de surfaces. Lorsqu'elles ne sont pas lavées avec du savon ou de la cendre, les mains peuvent transporter des bactéries, des virus et des parasites à des hôtes passifs - les personnes - comme il est montré par le diagramme ci-dessous.

    Diagramme de transmission fécale

    - Les maladies diarrhéiques : Les infections diarrhéiques représentent la deuxième cause la plus courante de la mortalité des enfants de moins de 5 ans. L'examen de plus de trente études a révélé que le lavage des mains avec du savon réduit de presque la moitié le fardeau des diarrhées. Les microbes pathogènes rendent une personne malade lorsqu'ils pénètrent la bouche par l'intermédiaire des mains

    24

    sales, de l'eau contaminée aussi bien que des aliments crus et des ustensiles non lavés, ou des saletés sur les habits. Se laver les mains avec du savon brise le cycle. La figure ci-dessous (source : Fewtrell et al, 2005) montre l'efficacité du lavage des mains avec du savon pour réduire la morbidité des diarrhées par rapport à d'autres actes.

    - Les infections respiratoires aiguës : Les infections respiratoires aiguës, comme la pneumonie, représentent la cause principale des mortalités infantiles. Le lavage des mains réduit le taux des infections respiratoires de deux manières : élimine les microbes respiratoires pathogènes qui se trouvent sur les mains ainsi que d'autres pathogènes -en particulier les virus entériques- qui ont été découverts comme étant la cause non seulement des diarrhées mais aussi des symptômes respiratoires. Se laver les mains avec du savon, pourraient réduire d'environ 25% le taux d'infection. Et une étude récente menée au Pakistan a révélé que le lavage des mains avec du savon a réduit de plus de 50% le nombre d'infections liées à la pneumonie parmi les enfants de moins de cinq ans. « L'effet du lavage des mains sur la santé des enfants : une trace contrôlée randomisée » - The Lancet, Volume 366 Publication 9481, pages 225-233 - S. Luby, M. Agboatwalla, D. FEIKIN, J. Painter, W. Billhimer, A. Altaf, R. Hoekstra »

    o Le lavage des mains avec du savon est rentable : il représente le seul acte sanitaire le plus rentable.

    Comme il est montré par la figure ci-dessous, l'investissement dans les programmes pour le lavage des mains se chiffre à 3,35$ pour recouvrer une année de vie adaptée à un handicap (DALY), et pour un même résultat, la promotion des latrines et le branchement d'eau domestique coûte respectivement 11$ et plus de 200$.

    o Une promotion efficace requiert une compréhension des comportements et des motivations pour le changement

    Selon de nombreuses preuves, le facteur santé ne motive que rarement les personnes à changer leurs pratiques quant à l'hygiène et l'assainissement. D'après les recherches, le moyen conventionnel pour promouvoir le lavage des mains n'a connu que peu de succès dans le changement de comportement. Une étude approfondie des facteurs pouvant influencer différentes personnes au sein d'une communauté pour se laver les mains (ou non), représente un premier pas décisif dans toute campagne de promotion de l'hygiène. En connaissant ce que les gens font actuellement, ce qu'ils valorisent et quels bienfaits leur rapporte le lavage des mains avec du savon, on peut concevoir une campagne efficace.

    25

    I.7. IMPORTANCE DE L'EAU, L'ASSAINISSEMENT ET L'HYGIENE EN RELATION AVEC L'AMELIORATION DE LA SANTE ET LA PRESERVATION DE L'ENVIRONNEMENT

    I.7.1. Aperçu Général

    Aucune vie n'est possible sans cette commodité première qui est l'eau. Tous les êtres vivants, les plantes, les animaux en ont besoin. L'eau reste un facteur important du progrès. C'est donc un besoin et un droit fondamental des communautés. Néanmoins, elle constitue le vecteur le plus commun et le plus important de la transmission des maladies. Quand elle est contaminée par les excréta, elle est susceptible de provoquer les diarrhées et de transmettre d'autres maladies telles que les dysenteries, le choléra, la fièvre typhoïde, la poliomyélite, etc. Ces maladies présentent un danger souvent mortel pour les enfants de moins de 5 ans.

    Les maladies diarrhéiques sont parmi les grandes causes de mortalité infantile dans le monde, par déshydratations et la malnutrition qu'elles entrainent. Cependant, ces maladies peuvent être prévenues par l'assainissement et le changement de comportement en matière d'hygiène.

    I.7.2. L'Eau, l'Assainissement et la Santé

    Les diarrhées fréquentes peuvent entraîner la malnutrition, qui affaiblit l'enfant et le

    rend susceptible à toute sorte d'infection (cycle vicieux). La malnutrition peut
    empêcher le développement normal physique et psychique de l'enfant, ce qui le marquera pour la vie.

    Les maladies diarrhéiques sont parmi les plus grands tueurs d'enfants en dessous de 5 ans. Chaque année :

    ? les enfants en dessous de 5 ans subissent en moyenne 3,3 et jusqu'à 9 épisodes de diarrhée par an

    ? 3,3 millions d'enfants meurent de causes liées à la diarrhée par an ? 80% de décès arrivent avant l'âge de 2 ans

    26

    I.7.4. Prévention des maladies liées à l'eau et l'assainissement

    La prévention des maladies liées à l'eau et l'assainissement est bien connue et constitue la fondation des programmes d'adduction en eau potable, d'assainissement, et d'hygiène. Les études récentes ont pu préciser les méthodes préventives les plus efficaces :

    - Qualité de l'eau (qu'est-ce que cela veut dire? eau potable sans microbes nuisibles à la santé)

    - Quantité d'eau (qu'est-ce que cela veut dire ? présence d'eau en quantité suffisante pour répondre aux besoins humains en boisson, utilisation et hygiène)

    - Assainissement (système hygiénique pour éloigner les excrétas humains du contact avec les personnes)

    - Lavage des mains (au savon ou autre méthode hygiénique reconnue, après avoir déféqué, après avoir été en contact avec les selles d'un bébé ou d'un petit enfant, avant de manger, avant de préparer à manger)

    27

    5. Bons et mauvais comportements en hygiène

    Bons comportements : lavage des mains au savon avant de manger

    Couvrir l'eau de boisson

    Mauvais comportements : Faire les besoins en brousse

    Boire une eau provenant d'une source non aménagée

    ? L'ampleur, les dangers et les conséquences des maladies d'origine hydrique et celles d'origine fécale

    ? Les voies de transmission des maladies d'origine fécale

    ? Les moyens clés de prévention de la contamination fécale

    I.4. La participation Communautaire

    La participation communautaire, c'est le processus par lequel les individus et les familles prennent conscience de leur propre situation et sont motivés pour résoudre leurs problèmes communs. Cela leur permet de devenir les acteurs de leur propre développement.

    La participation communautaire revêt trois fonctions principales:

    La première est de galvaniser la capacité créatrice et les attitudes positives des gens, ce qui constitue une ressource d'une énorme valeur, comme facteur dynamique de tout développement.

    La deuxième, c'est d'obtenir la coopération consciente et active tant des individus que de la communauté dans les différents efforts programmés en vue de la réalisation des buts fixés.

    La troisième est de réduire les résistances habituelles que chaque individu et chaque communauté présentent dans le processus de changement social.

    La participation communautaire constitue un processus ample et complexe. Elle n'est pas le fruit d'un phénomène isolé et accidentel qui peut surgir d'un moment à l'autre; non plus, elle ne peut être décrétée, ni stimulée en forme artificielle; ni être mise en marche sans

    28

    l'éclosion préalable d'une atmosphère favorable d'acceptation et de réceptivité; ni sans la création de mécanisme institutionnels pour la rendre opérationnelle.

    Comme séquence opérationnelle, la participation s'amorce après un processus lent et bien articulé de prise de conscience au cours de laquelle les individus et la communauté acquièrent graduellement une vision réaliste de leur situation et de leur destin, en élaborant l'image de leurs authentiques intérêts qu'ils confrontent à l'ordre social, politique, économique dans lequel ils vivent.

    A travers ce processus, les gens et la communauté s'identifient à tout ce qui doit être compatible à leur dignité et à tout ce qui est susceptible de hâter sa réalisation. A partir de leurs intérêts et de leurs désirs, c'est alors seulement que la communauté et ses membres sont potentiellement préparés et engagés pour entamer ce processus complexe qu'est la participation.

    Cette prise de conscience engendre nécessairement l'action ; constitue une charge d'énergie qui doit être libérée. A ce niveau, intervient la canalisation de cette énergie vers des objectifs bien spécifiques. Le cadre de la participation oblige la mise en place de structures institutionnelles pour réaliser cette participation avec des instruments légaux et statutaires de régulation.

    Enfin, cette prise de conscience acquise, canalisée, institutionnalisée doit être exploitée. Elle doit se développer intensivement ; c'est alors que les gens et la communauté s'activent, délibèrent, s'organisent en comités responsables en vue de chercher à résoudre les problèmes identifiés.

    Toutefois, toute participation, pour qu'elle soit authentique et soit réellement un ressort fondamental de développement doit répondre à certaines conditions :

    ? Qu'elle soit active : c'est-à-dire qu'elle joue un rôle dynamique avec un rythme progressif et croissant

    ? Qu'elle soit le produit d'une compréhension claire et objective de la nécessité et de l'urgence de participer ; et qu'elle soit une reconnaissance de responsabilité

    ? Qu'elle soit délibérée en fonction d'un processus de conviction et une attitude spontanée, sans coercition de la part des autorités ou d'une quelconque manipulation

    ? Qu'elle soit organisée et qu'elle implique un système de communication fluide au niveau de la prise et de la transmission des décisions. Extrait de J.Wilner Pierre Francois, 1993 « L'Animateur Communautaire, un cadre polyvalent sur le terrain, ce qu'il doit savoir, ce qu'il doit faire »

    1 jour

    1 jour

    1 jour

    1

     

    Arrêter la
    propagation
    des
    maladies
    diarrhéique
    s

    2

     

    Choisir les
    amélioratio
    ns en
    matière
    d'assainiss
    ement

    3

     

    Choisir les
    amélioratio
    ns en
    matière
    d'approvisio
    nnement en
    eau

    4

     

    Planifier le
    changemen

    t

     
     

    29

    I.4.1. PLAN D'ACTION COMMUNAUTAIRE

    ACTIVITES OBJECTIFS DUREE

    1) Les participants découvrent par eux-mêmes des moyens pour bloquer la propagation des maladies diarrhéiques en agissant sur les voies de transmission identifiées lors de l'activité précédente.

    2) Les participants choisissent les moyens les plus efficaces et les plus faciles pour bloquer les voies de transmission des maladies diarrhéiques dans leur communauté.

    Les participants décident des changements et améliorations qu'ils souhaitent apporter aux infrastructures d'assainissement.

    Les participants décident des changements et améliorations qu'ils souhaitent apporter à l'approvisionnement en eau du point de vue de la quantité, de la qualité et de l'accessibilité.

    1) Les participants élaborent par eux-mêmes un plan d'action communautaire pour la mise en oeuvre de changements relatifs a l'eau, l'assainissement et aux comportements d'hygiène.

    2) Les participants identifient les ressources disponibles et les ressources additionnelles à obtenir de l'extérieur pour mettre en oeuvre le Plan D'action Communautaire

    30

    3) Les participants identifient les responsabilités de ceux et celles qui seront chargés d'exécuter les actions du plan d'action et les délais de mise en oeuvre.

    31

    CHAPITRE III: PRESENTATION DE LA ZONE DE SANTE DE MWESO

    Dans cette partie nous allons parler sur les différents facteurs environnementaux pouvant influencer le développement communautaire dans la Zone de santé de Mweso, dans le projet développement notamment pour le Programme d'eau, hygiène et assainissement dans les camps des personnes déplacées internes.

    Tout individu, communauté, civilisation possède certaines caractéristiques historiques, démographiques, géographiques, sociales, culturelles etc. propre à lui ou à elle et peuvent être méconnues ou connues par des intervenants dans le programmes Eau, Hygiène et assainissement ( EHA).

    II.1. LA ZONE DE SANTE DE MWESO

    a) Situation géographique

    La Zone de Santé de Mweso est située en RDC dans la province du Nord-Kivu, Territoire

    de Masisi, chefferie de Bashali, groupement des BASHALI MOKOTO.

    Elle est limitée :

    - A l'Est par la zone de santé de Birambizo

    - Au sud par la zone de santé de Pinga,

    - A l'Ouest et le Nord par la zone de santé de Masisi

    La Zone de Santé de Mweso est composée de 23 Aires de santé, un Hôpital général de référence, un institut technique médical(ITM) et un bureau central de la zone de santé se trouvant dans la localité de Mweso, cité de Mweso. Le bureau central de la zone de santé est installé dans la cité de Mweso à côté de l'hôpital général de rérérence de Mweso.

    b) Les structures et le Personnel de la zone de santé de Mweso

    La zone de santé de Mweso est subdivisée en aires de santé. Une aire de santé est un espace géographique bien délimité couvert par des activités sanitaires d'un centre de santé.

    Les aires de santé qui composent la zone de santé de Mweso sont : AS St Benoit, AS CBCA/Kitshanga, AS Yopa, AS Burungu, AS Mokoto, AS Kibarizo, AS Tambi, AS Kirumbu, AS Kamonyi, AS Lwama, AS Bibwe, AS Luhanga, AS Busumba, AS Katuna, AS Bweru, AS Kalembe, AS Kashuga, AS Nyarubande, AS Rugarama, AS JTN, AS Mushabere, AS Bukama(BCZ Mweso, 2013).

    32

    Dans chaque aire de santé, nous y trouvons un centre de santé. Parmi ces centres de santé il ya trois centre de santé de référence à coté il y a un hôpital général de référence. La zone de santé a une population totale de 3. 68143 et 7.3629 ménages et 254 villages. Elle comprend aussi 20 postes de santé agrées et intégrés, avec 957 relais communautaires actifs, 325 agents dont 16 Médecins, 3 AGIS, 81 Infirmiers A1, 74 infirmiers A2, 4 infirmiers A3, 7 Techniciens de laboratoire A1, 1 Technicien de laboratoire A2, 2 Nutritionnistes A1, 1 Nutritionniste A2.

    C) Le personnel du BCZS :

    Un Médecin chef de Zone (MCZ), 1 Administrateur Gestionnaire, 2 infirmiers superviseurs, 1 Technicien du Développement rural (TDR), 1 Animateur communautaire, 1 nutritionniste, 1 secrétaire, 1 comptable, 1 Préposé à la pharmacie, 2 chauffeurs, 2 sentinelles.

    II.2. CARACTERISTIQUES ECOLOGIQUES DU MILIEU

    La température moyenne est de 20°c. La Zone de santé de Mweso connait deux grandes saisons sèches et deux grandes saisons pluvieuses. La plus longue saison pluvieuse va de septembre à Novembre, la plus longue saison sèche va mai à août. La petite saison sèche s'étend de décembre à février alors que la petite saison de pluie s'étend de mars à mai.

    II.3.DONNEES DEMOGRAPHIQUES

    Tableau N° 7 Données statistique de la zone de santé de Mweso

    Année

    Homes

    Femmes

    Garcons

    Filles

    Total

    2011

    34309

    35609

    35109

    36031

    141 058

    2012

    34314

    35628

    35149

    36051

    141142

    2013

    39647

    59648

    40612

    49647

    189554

    Source: les rapports annuels de la chefferie des BASHALI (2011, 2012 et 2013). II.4. CARACTERISTIQUES SOCIO-ECONOMIQUES

    II.4.1. Profil accès aux ressources essentielles et services

    - Certains services fournis au sein de la population proviennent de l'Etat, des églises, des associations, des privés et des organisations humanitaires internationales. Ces derniers sont responsables de leurs services en collaboration des bénéficiaires/population qui bénéficient de ces services. Certains coûts de ce service sont plus élevés. Cependant,

    33

    les services offerts par les ONG sont à la portée de tous ceux qui remplissent les critères de sélection. Le cas de fraude peut s'observer pour certains services.

    - En général, la communauté n'pas d'accès aux ressources telles que : la terre, l'énergie, l'eau et l'assainissement.

    - Par rapport à la cartographie de la zone de santé, les ressources disponibles sont : (sources, rivières, petits lacs ; parcelles, route, les pierres, sable, les bois, planches, la main d'oeuvre, les véhicules, ateliers de soudures, ateliers de menuiseries, Chute d'eau.

    - La population d'accueil n'a pas accès à l'aide humanitaire par contre les déplacés internes( IDP) et les retournés bénéficient des vivres et non vivres, et certaines infrastructures scolaires et sanitaires bénéficient de l'aide humanitaire.

    II.4.2. Agriculture

    L'agriculture constitue la principale activité de la population. La récolte est destinée à la consommation familiale, une autre à la vente. La partie de récolte vendue permet aux producteurs de se procurer certains produits des premières nécessités. La récolte se compose de : haricots, maïs, manioc, patates douces, arachides, légumes...

    II.4.3. L'élevage

    Cette activité est traditionnellement pratiquée partout. Les éleveurs pratiquent un élevage de prestige social et non pas pour le rendement économique. A ce phénomène, il faut ajouter le manque d'encadrement des éleveurs par le service concerné pour la promotion de cette activité.

    II.4.3. Commerce

    Seul le petit commerce existe dans la zone de santé de Mweso. Les commerçants s'approvisionnent à Goma et à Butembo. Les produits les plus commercialisés sont: le savon, les habits, les boissons, le sel, l'huile végétale, les produits cosmétiques...

    II.5. Caractéristiques socioculturelles

    Les activités culturelles concernent surtout les manifestations théâtrales et sportives. Les lieux de rencontre sont difficiles à trouver par manque des locaux appropriés. La Zone de santé de Mweso regorge aussi certaines troupes théâtrales et pas mal des sportifs. Souvent ce sont des jeunes qui participent aux activités culturelles. Il existe certaine confession religieuse bien connues dont la religion catholique, protestant, musulmane....

    34

    En ce qui concerne les institutions éducatives, sanitaire, judiciaire, le milieu de la Zone de santé de Mweso n'a pas été oubliée pour permettre le développement socio-culturel dans l'ensemble de la chefferie de Bashali.

    II.6. HYDRAUGRAPHIE

    La Zone de santé de Mweso regorge une importante ressource en eau potable qui approvisionne les camps des PDI. Les ressources en eau potable qui sont consommées par chaque camp PDI dans la zone de santé de Mweso sont des sources aménagées et les adductions d'eau potable (AEP) qui ont été réalisées par des différents bailleurs de fonds à travers les organisations nationales et internationales dont les travaux de ces derniers ont comme conséquence la diminution des maladies d'origine Hydrique. Les 15 camps PDI que regorge la zone de santé de Mweso sont tous approvisionnés par deux systèmes :

    - 7 camps PDI (Kalembe Remblais, Kalembe Kalonge, Ibuga, Kashuga I, Kashuga II, Mweso et Kahe) sont tous approvisionnés par des adductions d'eau potable et sources aménagées aux alentours des camps PDI,

    - 1 camp PDI (Mungote) est approvisionné par une station de pompage, qui fait aussi de traitement par chloration de l'eau dans les Réservoirs d'urgence installé en face du bureau de la chefferie de Bashali à Kitshanga sur la pente de Mungote.

    - 7 autres camps PDI (Kashesha, Kalengera, Kivuye, Mpati, Nyange, Mokoto et Muhanga) sont tous alimentés par des sources aménagées et protégées contre la pollution.

    Mais entre autre, il y a deux qui ont bénéficié Trois mini AEP (Mpati, Kalengera et Muhanga) juste pour suppléer la demande en eau qui s'accroit du jour le jour.

    Les éléments suivants font partie intégrante de leur travail du quotidien pour s'assurer les services de base fournit à ces personnes déplacées Internes à ce qui concerne l'approvisionnement en eau potable :

    - Prélèvement des débits des sources qui desservent les PDI,

    - Analyse bactériologique pour le Contrôle de la qualité d'eau approvisionnée, - La maintenance des ouvrages hydrauliques

    35

    II.6.1.Voici quelque répartition des ressources en eau potable aux PDI dans la ZS de Mweso par rapport à ce trois éléments cités ci haut.

    Camp

    Source

    Débit

    Total
    Débit

    Turbidity NTU

    pH

    Vol Filtered

     

    KASHESHA

    Kashesha1

    0.25

    0.76

    <5 NTU

    6.2

    100ml

    Aucun coliforme

    Kashesha2

    0.16

    < 5 NTU

     

    100ml

    Aucun coliforme

    Kashesha3

    0.21

     
     
     

    Aucun coliforme

    Kashesha4

    0.14

    <5 NTU

    6.7

    100ml

    Aucun coliforme

    KASHUGA 1

    Bushenge Rujagati

    0

    1.2

    <5 NTU

    6.7

    100ml

    Aucun coliforme

    Kashuga1

    1.2

    <5 NTU

    7

    100ml

    Aucun coliforme

    KASHUGA 2

    Kashuga2

    1.5

    1.5

    <5 NTU

    6.7

    100ml

    Aucun coliforme

    MOKOTO

    Chai

    2.1

    4.8

    <5 NTU

    7

    100ml

    Aucun coliforme

    Mugano-Mugeri

    0.7

    <5 NTU

    6.9

    100ml

    Aucun coliforme

    Bonga/ Ruhorera

    2

    <5 NTU

    7.1

    100ml

    Aucun coliforme

    MUHANGA

    Kikore

    0.25

    1.11

    <5 NTU

    6.7

    100ml

    Aucun coliforme

    Muhanga

    0.42

    <5 NTU

    6.5

    100ml

    Aucun coliforme

    Chemutsira

    0.21

    <5 NTU

    6.8

    100ml

    Aucun coliforme

    Kalambairo

    0.23

    <5 NTU

    6.7

    100ml

    Aucun coliforme

    KAHE

    Muhe

    4

    4

    <5 NTU

    6.8

    100ml

    Aucun coliforme

    IBUGA MUNGOTE

    Ibuga1

    1.92

    1.92

    <5 NTU

    6.5

    100ml

    Aucun coliforme

    Station Pompage

    1.53

    1.82

    <5 NTU

    6.5

    100ml

    Aucun coliforme

    MWESO

    Mweso

    0.85

    0.85

    <5 NTU

    6.5

    100ml

    1 coliforme

    MPATI

    Bukumba

    2

    3.03

    <5 NTU

    6.8

    100ml

    Aucun coliforme

    Gitete

    0.15

    <5 NTU

    6.5

    100ml

    Aucun coliforme

    Lupango Mpati

    0.27

    <5 NTU

    6.8

    100ml

    Aucun coliforme

    Adventiste

    0.23

    <5 NTU

    6.8

    100ml

    Aucun coliforme

    Gashamba

    0.16

    <5 NTU

    6.8

    100ml

    1Coliforme

    Jordani

    0.22

    <5 NTU

    6.8

    100ml

    Aucun coliforme

    KALENGERA

    Katale

    0.32

    0.89

    <5 NTU

    6.8

    100ml

    13Coliformes

    Bamonyo

    0.34

    <5 NTU

    6.2

    100ml

    21Coliforme

    Kashebere

    0.23

    <5 NTU

    6.8

    100ml

    Aucun coliforme

    NYANGE

    Rusinga

    0.6

    0.85

    <5 NTU

    6.8

    100ml

    1Coliforme

    Brazza

    0.25

    <5 NTU

    6.8

    100ml

    Aucun coliforme

    KIVUYE

    Buhita

    0.8

    1.22

    <5 NTU

    6.2

    100ml

    1Coliforme

    Kivuye

    0.28

    <5 NTU

    6.8

    100ml

    Aucun coliforme

    Janda

    0.14

    <5 NTU

    6.3

    100ml

    1Coliforme

    Kalembe
    Kalonge

    Butusi

    0.6

     

    <5 NTU

    6.8

    100ml

    Aucun coliforme

    Katsori

    0.07

    <5 NTU

    6.8

    100ml

    Aucun coliforme

    Kalonge

    1.3

    2.03<5

    NTU

    6.8

    100ml

    Aucun coliforme

    Nyondo

    0.06

    <5 NTU

    6.8

    100ml

    Aucun coliforme

    Kalembe
    Remblais

    Matérnité

    0.3

    2.1

    <5 NTU

    6.8

     

    Aucun coliforme

    Kalonge

    1.8

    NTU

    100ml<5

    6.8

    100ml

    Aucun coliforme

    Source : Mercy Corps DRC/ base de Mweso

    36

    II.7. Les dynamiques sociales et culturelles

    Les principales obligations sociales qui sont habituelles dans la zone sont les suivantes :

    - Noel et nouvel an, naissance, mariage, décès, enterrement, cérémonies religieuses, les fêtes fériées,

    - Les entraides dans la zone sont relationnelles par affinités au niveau de la communauté et font des collectes de fonds ou des biens, par contre dans les 2 camps des IDPs Kahe et Mungote ce système d'entraide n'existe pas.

    - Le salongo se fait chaque Lundi de la semaine ; soit pour le développement du milieu (traçage des routes des quartiers, avenues, des entretiens routiers non sur l'axe principal qui est couvert par Foner, construction des abris pour les paillottes politico administratives, les bénéficiaires de Salongo sont parfois la population et leurs chefs administratifs. - Le rassemblement se fait à l'air libre par exemple aux ronds-points, dans la cours des écoles, de la chefferie et aux églises, et souvent ces rencontres se déroulent quand il ya appel des autorités pour le meeting populaire, des annonces politico administratives, campagne d'évangélisation, sensibilisation sur un thème donnés, au sein Barza Intercommunautaire.

    - Le point d'exclusion est lié au conflit foncier (ce sont les fermiers qui ravissent la terre de la population par force, et aussi les fermiers viennent pâturer dans les champs des agriculteurs), et le conflit interethnique, la répartition inégale des ressources et services au sein de la population, mauvaise gouvernance.

    - Les groupes vulnérables de zone sont : les enfants orphelins, les veuves, les personnes de 3eme Age, les personnes vivants avec handicapes, les femmes enceintes, les ENA et EAFGA, les IPDs, les malades chroniques, les femmes chefs de Ménages.

    III.9. ETUDE ANTERIEURES SUR L'EAU, L'HYGIENE ET L'ASSENISSEMENT DANS
    LA ZONE DE SANTE DE MWESO

    Beaucoup de recherches se sont intéressées au problème des ouvrages d'eau, de l'hygiène et l'assainissement dans cette zone de santé de Mweso. Cependant, je n'ai pas eu une grande opportunité de vérifier les pistes ou les voies qu'ils ont dégagées pour palier a un tel problème sur la prise en charge du programme d'urgence d'eau, hygiène et assainissement de la Zone de Santé de Mweso par la population au Nord-Kivu, 20112013.

    37

    CHAPITRE III: ANALYSE DES RESULTATS DE L'ENQUETE MENEE
    AUPRES DE MENAGES

    Dans le présent chapitre, nous décrivons nos échantillons d'étude, ainsi que notre

    technique d'analyse de données. Nous présentons et analysons et discutons les résultats d'étude.

    III.1. POPULATION ET ECHANTILLON D'ENQUETE

    «Pour C.THINES et alii, la population d'étude est un ensemble fini ou infini d'éléments ou d'individus à partir duquel on peut faire des observations»22

    La population sur la quelle porte notre enquête est essentiellement constituée des hommes et des femmes bénéficiaires des actions engagées dans le milieu d'étude.,

    Pour pouvoir conclure avec toute assurance scientifique, nous avons regroupé notre population en strate dont le ménage était considéré comme individus des strates. Nous avons travaillé sur un échantillon, «définis comme un ensemble limité d'individus dont l'observation permet de tirer des conclusion applicables à la population entière à l'intérieur de laquelle le choix a été fait»

    Pour construire notre échantillon nous nous sommes fouillé de la méthode aléatoire simple étant e raison de chaque aire de santé visitées se trouvant dans la zone de santé de Mweso.

    III.2. TECHNIQUE DE RECOLTE DES DONNEES

    Nous devrions nous entretenir librement avec tous les bénéficiaires des ouvrages d'eau, hygiène et assainissement dans notre milieu de recherche, mais cette démarche n'étant pas facile à faire car c'est une activité couteuse et qui demande assez de temps. Nous avons ainsi décide de recourir au questionnaire «Le questionnaire est une série de questions standardisées soumises au groupe d'individus en vue de recueillir les données en rapport avec l'objet d'étude».

    Notre questionnaire se fonde sur notre projet d'étude. Nous avions élaboré notre questionnaire partant de l'entretien avec les bénéficiaires, selon leur identification, l'impotence de l'eau, le mode d'approvisionnement, les consommateurs, selon leurs nombres dans le ménage, différentes difficultés que rencontrent cette population bénéficiaire, différentes pannes enregistrées plus souvent sur un ouvrage hydraulique, les

    22 C.THINES et Alii, Dictionnaire général des sciences, Paris, CIOCO, 1984, p 774

    38

    ouvrages d'assainissement, des différentes maladies d'origine hydrique, les avis et suggestions des enquêtés.

    « Quant au mode d'administration du questionnaire, nous nous sommes servis de méthode de la recherche en distinguant deux modes d'administration de questionnaire :

    - Les questionnaires d'administration directe(Auto-administration) : l'enquête lui-même donne et écrit ses réponses au questionnaire23.

    - Les questionnaires d'administration indirecte : l'enquêteur note les réponses textuellement que l'enquête a fournies au sujet du problème réel.

    Méthode statique

    Nous avions reconnus à cette méthode pour calculer les résultats des données recueillies sur terrain.

    III.3. IDENTIFICATION DE NOS ENQUETES

    Nous présentons dans cette rubrique les résultats de nos enquêtes, le tableau ci-dessous nous permettra de connaitre les effectifs de nos enquêtes selon les sexes, et les tranches d'âges et enfin selon leur niveau de vie et leur adresse.24

    Tableau N° 8: Identité de nos enquêtés

    Question

    Tranche d'âge

    Effectifs ou fréquence

    Pourcentage

    L'identification cible de PDI à Mweso

    10-20 ans

    8

    10%

    21-35 ans

    24

    30%

    36-45 ans

    28

    35%

    46-60 ans

    20

    25%

    Total

     

    80

    100%

    Sexes

     

    Masculin

    30

    37,5%

    Féminin

    50

    62,5%

    Total

    80

    100%

    Activité ou profession

     

    Non Rémunéré

    40

    50%

    23 POLO FUETA, Statistique Descriptive, CIDEP/NORD-KIVU, Cours inédit, 2003

    24 23 POLO FUETA, Statistique Descriptive, CIDEP/NORD-KIVU, Cours inédit, 2003

    39

     

    Sans (chômeurs)

    35

    43,75%

    Rémunéré

    5

    6,25%

    Total

    80

    100%

     

    Adresse

     
     

    Mweso

    13

    16,25

    Kashuga I

    13

    16,5%

    Ibuga

    13

    16,25

    Kalembe

    13

    16,5%

    Kashesha

    13

    16,25

    Mungote

    15

    18,75%

    Total

     

    80

    100%

    (Source): avis de nos enquêtés

    Ce tableau ci-dessus, il ressort que la tranche d'âge que nous avons identifié c'est entre 21-35 ans soit leur pourcentage s'élevé à 30% et entre 36-45 ans soit leur pourcentage s'élève à 35% qui totalisent 65% ou 52 enquêtés sur 80 personnes,

    le tableau No 1, nous montre que l'âge majoritaire se trouve entre 31 et 45 ans, car le cumul est d'ordre de 62,5% soit 31-35 ans ou 30% et 36 a 45 l'âge de 21 année, situations s'explique clairement car dans nos milieu (villages à l'âge de 21 année, l'homme devrait déjà se marier et s'intéresser plus à l'eau, hygiène et l'assainissement pour son ménage qu'un célibataire qui est sous la direction de ses parents).

    III.4. L'IMPORTANCE DE L'EAU

    L'eau est un dénominateur commun de tout être vivant ; car aucun autre élément ne peut substituer à cet élément complet. Tout être vivant a besoin de l'eau en quantité suffisante.

    40

    Tableau N° 9 : ce tableau ci-dessous montre le besoin exprimé et pourquoi ce besoin de l'eau dans la vie humaine.

    Question

    Réponse

    Effectif

    Pourcentage

    Avez-vous bien de

    l'eau dans notre
    vie ?

    Oui

    80

    100

    Non

    0

    0

    Total

     

    80

    100

    Pourquoi ?

    Pour boire

    40

    50

    Activité quotidienne de la vie

    40

    50

    Total

     

    80

    100

    Source : nos enquêtes sur terrain

    A la lecture de ce tableau ci-haut, la population affirme que l'eau indispensable pour être vivant car elle est là pour la consommation et autres activités quotidienne de l'homme, et leur échantillon se lève à 100%, soit 80 de personnes enquêtées sur 80.

    Tableau N° 10: les différents lieux utilisés pour se procurer de l'eau dans notre milieu d'enquête.

    Question

    Réponse

    Effectif

    Pourcentage

    Avez-vous besoins de quelle eau pour votre boisson ?

    Source

    79

    97,75

    Rivière

    0

    0

    Traité

    1

    1,25

    Non traité

    0

    0

    Autres

    0

    0

     

    80

    100

    Source : nos enquêtes sur terrain

    Il ressort de ce tableau ci-haut que la population enquêtée utilise l'eau de la source pour sa boisson, 79 sur 80 ménages enquêtés soit 97,75% de l'échantoillon.

    En effet, la population pense que par sa clarté, l'eau de source est potable, ce qui n'est pas toujours le cas, surtout si la source n'est pas bien entretenue, cette ignorance peut conduire à des maladies parfois mortelles dans le milieu.

    41

    III.5. L'APPROVISIONNEMENT DE L'EAU DANS LE MILIEU

    L'eau occupe une importance capitale pour la boisson et autres activités quotidiennes de l'homme (la cuisson des aliments, pour l'organisation,..), dans d'autres milieux ruraux accès au lieu d'approvisionnement en eau potable reste un problème majeur et primordial de la population.

    Maintenant il est primordial d'assurer la population d'accéder à l'eau potable de qualité pour permettre la survie ; et de régler les problèmes de santé qui sont dus à un approvisionnement d'eau malsaine.

    Les installations d'équipements des matériels hydrauliques appropriés recherchent à répondre aux besoins de la population en réduisant la distance qui les sépare des points d'eau. Les normes prescrivent un effectif de 250 personnes pour un point d'eau (Robinet).25

    Pour toujours palier à ce problème d'insuffisance d'eau, vous trouverez dans nos milieux ruraux des adductions d'eau potable, qui à partir de cette dernière, on essaye de donner une eau en permanence et permettre à toute personne d'accéder à une eau en quantité et de qualité adéquate.

    Tableau N° 11: l'accessibilité de l'eau dans la Zone de Santé de Mweso selon le point d'approvisionnement.

    Question

     
     

    Réponse

    Effectif

    Pourcentage

    L'accès à

    boisson est :

    l'eau

    de

    Difficile

    12

    15

    Facile

    68

    85

    Total

     
     
     

    80

    100

    Source : notre enquête sur terrain

    Il ressort de ce tableau ci-haut, que la population cible affirme qu'elle a la facilite d'accéder à l'eau. Ceci se manifestent à travers les réponses obtenues . soit 68 ménages sur 80 ont répondu qu'ils ont accès facile à l'eau soit 85% . Mais toute la population n'est pas bien servie, ce qui explique le 15% se sont prononcés d'être en difficulté. Vu l'importance de l'eau, nous disons que le besoin en eau potable n'est pas encore satisfait dans la zone de santé de Mweso.

    25 Eric DROUART et Jean-Michel VOULLAMOZ, Alimentation en eau potable, Paris, Ed. HERMAN, 1999

    42

    Tableau N° 12: Ce tableau ci-dessous montre le lieu d'approvisionnement.

    Question

    Réponse

    Effectif

    Pourcentage

    Où prenez-vous

    votre eau de
    boisson

    Source non protée

    17

    21.25

    Source protégée

    35

    43.75

    Rivière

    3

    3.75

    Eau de pluie

    10

    12.5

    Robinet

    15

    18.75

    Total

     

    80

    100

    Source : notre enquêté

    Dans ce tableau ci-haut, nous observons que la population enquêtée affirme 43,75% de population utilise l'eau de source protégée, 21,75% utilise l'eau de source non protégée, 18,75% utilise l'eau de robinet et le reste utilise l'eau de pluie et de rivière.

    Tableau N° 13: Fourniture d'eau bornes fontaines

    Question

    Réponse

    Effectif

    Pourcentage

    l'eau est-elle

    permanente aux

    bornes fontaines ?

    Oui

    18

    22,5

    non

    62

    77,5

    Total

     

    80

    100

    Si non pourquoi ?

    Insuffisance de l'eau

    14

    17,5

    Cassure de tuyau

    16

    20

    Selon la saison

    42

    52,5

    Population grandissante, peu de bornes fontaines

    08

    10

    Total

     

    80

    100

    Source : nos enquêtes su terrain

    Le résultat de ce tableau ci-haut montre que la majorité de la population interrogée affirme que l'eau n'est pas permanente aux bornes fontaines. Cette situation s'explique par la persistance de la saison sèche. Notre observation nous fait croire que le principe de protection de ces bornes fontaines ne sont pas respectées, l'augmentation de nombre des bornes fontaines sera à notre avis une option salvatrice pour diminuer ou résoudre en grande partie ces problèmes d'insuffisance d'eau courante sur les bornes fontaines.

    43

    Tableau N° 14: Nombre des robinets qui fonctionnent dans l'avenue

    Question

    Réponse

    Effectif

    Pourcentage

    Combien des robinets fonctionnent-ils dans ton avenue ?

    1-5 robinets

    30

    37,5

    6-10

    36

    45

    11-15

    0

    0

    Aucun

    14

    17,5

    Total

     

    80

    100

    Source : nos enquêtes sur terrain

    A partir des données de ce tableau, nous constatons qu'une moyenne de 5 à 6 robinets est seulement opérationnelle. Un score de 45 % des personnes interrogées l'affirment.

    Or certains ou avenues connaissent une croissance annuelle très remarquable, ce qui signifie que ce nombre des robinets fonctionnels est encore faible.

    Tableau N° 15: Le nombre de litres moyens consommés par jour par Personne

    Question

    Réponse

    Effectif

    Pourcentage

    Combien de litres d'eau consommez- vous par jour ?

    20-40

    16

    20

     

    41-61

    16

    20

    62-82

    18

    22,5

    83-103

    16

    20

    104-124

    05

    6.25

    125-145

    01

    1,25

    146-166

    01

    1,25

    Total

     

    80

    100

    Source : nos enquêtes sur terrain

    . Les données de ce tableau démontrent que la moyenne de consommation journalière de l'eau potable est comprise entre 62 et 82 litres. Le niveau le plus bas d'utilisation journalière de l'eau potable est situé entre 20 et 24 litres d'eau par jour.

    44

    Tableau N° 16: nombre de personnes en moyen par ménages

    Réponse

    Effectif

    Pourcentage

    1-5

    19

    23,75

    6-11

    60

    75

    12-16

    01

    1,25

     

    80

    100

    Source : nos enquêtes sur terrain.

    Le résultat de ce tableau ci-haut montre que sur 80 ménages enquêtés, 60 ménages soit 75% affirme que chaque ménage hébergé 6 personnes.

    Tableau N° 17: l'assainissement du milieu d'approvisionnement

    Question

    Réponse

    Effectif

    Pourcentage

    Est-ce que vous nettoyez

    les endroits où vous
    prenez l'eau à boire ?

    Oui

    80

    100

    Non

    0

    0

    Total

     

    80

    100

    Source : nos enquêtes sur terrain

    Les résultats de ce tableau montrent que la population locale (bénéficiaire) participe à l'assainissement du lieu d'adduction d'eau et des sources aménagées,.

    L'assainissement consiste à la sensibilisation sur la promotion de l'hygiène.

    Tableau N° 18: les différents services qui s'occupent de la maintenance et leurs considérations

    Question

    Réponse

    Effectif

    Pourcentage

    Connaissez-vous un service qui

    s'occupe de l'entretien de vos
    ouvrages d'eau et ouvrages EHA dans votre milieu ?

    Non

    42

    52,5

    Oui

    38

    47,5

    Total

     

    80

    100

    Lesquels

    Comité d'eau pour

    la maintenance

    30

    37,5

    Les ONGs

    14

    17,5

    Aucun

    36

    45

    Total

     

    80

    100

    Source : avis de nos enquêtés

    45

    Il se dégage de ce tableau ci-haut que sur 80 ménages enquêtés, 42 ménages soit 52,5% ont répondu qu'ils ne connaissent aucun service qui s'occupe de la maintenance des ouvrages d'eau dans leur milieu. 38 ménages sur 80 enquêtés soit 47,5% reconnaissent qu'il existe un service de maintenance. Un nombre non négligeables d'enquêtés soit 36 ménages sur 80, ce qui dégage une proportion de 45% ignorent le nom de service qui s'occupe de l'entretien des ouvrages EHA. Au regard de ces données, nous pouvons

    affirmer que la sensibilisation des utilisateurs des ouvrages EHA auprès des
    communautés bénéficiaires n'est pas très forte.

    Tableau N° 19: les types de pannes enregistrées au point d'adduction d'eau

    Question

    Réponse

    Effectif

    Pourcentage

    Quels types de pannes

    enregistrez-vous pour

    chacune des parties des
    ouvrages

    Bornes fontaines

    34

    38,75

    Tuyau

    38

    47,5

    Réservoir

    04

    05

    Captage

    07

    8,75

    Total

     

    80

    100

    Source : avis de nos enquêtés

    Il se dégage dans ce tableau que pour la plupart des cas, c'est la panne de tuyau qui serait souvent à la base de problème de rupture d'eau sur le point d'approvisionnement populaire.

    Tableau N° 20: ce tableau ci-dessous montre si l'eau de boisson dans un ménage peut être séparée de l'eau destinée à d'autres services du ménage.

    Question

    Réponse

    Effectif

    Pourcentage

    Est-ce que vous gardez votre eau de

    boisson séparée de l'eau utilisée pour
    d'autres services ?

    Oui

    26

    32,5

    Non

    54

    67,5

    Total

     

    80

    100

    Source : avis de nos enquêtés

    Il ressort ce tableau ci-haut que sur 80 ménages enquêtés, 54 ménages soit 67,5% n'affirment pas connaître les normes d'hygiène qui consistent à séparer l'eau de boisson et l'eau destinée à d'autres services. Cependant, une proportion non négligeable soit 32,5% estiment respecter les normes d'utilisation de l'eau. Nous pensons que cette

    46

    attitude est beaucoup liée à l'insuffisance du matériel de conservation de l'eau dans le ménage et du faible degré de prise de conscience et d'application des mesures hygiéniques élémentaires.

    Tableau N° 21: les différentes caisses de la prise en charge communautaire des ouvrages d'eau dans la zone de santé de Mweso.

    Question

    Réponse

    Effectif

    Pourcentage

    Existe-elle une

    caisse villageoise

    pour la

    maintenance ? oui ou non

    Oui

    30

    37,5

    Non

    50

    62,5

    Total

    80

    100

    Si non pourquoi ?

    Pauvreté

    désintéressement de population

    Non implication
    des autorités dans

    le projet des
    adductions d'eau

    70

    85,5

    Autres

    10

    12,5

    Total

     

    80

    100

    Source : avis de nos enquêtés

    Il ressort de ce tableau ci-haut que sur 80 ménages enquêtés, 50 ménages soit 62,5% acceptent la création d'une caisse villageoise pour la maintenance de l'ouvrage d'eau potable.

    Tableau N° 22: la me gestion financière entraine la mauvaise prise en charge communautaire des ouvrages EHA dans les camps PDI de 2011 à 2013

    Question

    Réponse

    Effectif

    Pourcentage

    Qui gère la caisse villageoise?

    Président du comité

    d'eau

    12

    15

    Président du comite

    8

    10

    Chef de village

    10

    12,5

    Maman crédible

    8

    10

    Volontaire

    12

    15

    47

     

    Aucun

    30

    37,5

    Total

     

    80

    100

    Et comment gère-t-il la caisse

    Me gestion

    75

    93,75

    Bonne gestion

    5

    6,25

    Total

    80

    100

    Source : avis de nos enquêtés

    Les résultats de ce tableau ci-haut montrent que 37,5% des personnes enquêtées ne connaissent pas exactement le gestionnaire de la caisse villageoise. Très peu de gens savent vaguement les gestionnaires de leurs caisses villageoises. Ceci démontre à suffisance que l'information, la formation et la communication ne se passent pas toujours bien en matière de gestion des caisses villageoises. Cela peut provoquer comme

    conséquence un faible engagement ou une faible participation financière au
    développement des capacités de ces institutions financières populaires de maintenance des ouvrages d'eau.

    Tableau N° 23: l'eau peut être un vecteur transmettant les maladies

    Question

    Réponse

    Effectif

    Pourcentage

    A votre avis l'eau peut transmettre des

    maladies ?

    Oui

    80

    100

    Non

    0

    0

    Total

     

    80

    100

    Source : avis de nos enquêtés

    Il ressort de ce tableau ci-haut que sur 80 ménages enquêtés, 80 ménages soit 100% affirment que l'eau transmet des maladies.

    Tableau N° 24: quelques maladies hydraulique

    Question

    Réponse

    Effectif

    Pourcentage

    Quelles sortes des maladies

    connaissez-vous

    que l'eau peut
    véhiculer ?

    Malaria/typhoïde

    28

    35

    Diarrhée/cholera

    37

    46,25

    Amibiase

    10

    12,5

    Autres

    05

    6,25

    Total

     

    80

    100

    Source : avis de nos enquêtés

    48

    Il ressort de ce tableau ci-haut, que 80 ménages enquêtés affirment que l'eau non saine nous transmet des maladies comme la diarrhée ou le choléra. Ces reflexes sont intéressants car hormis la pauvreté qui limite la capacité de conservation de l'eau, au moins la majorité des personnes savent que l'eau est capable de transmettre les maladies.

    III.6. AVIS ET SUGGESTION DE NOS ENQUETES

    Notre recherche ne serait pas seulement limitée aux différentes causes et conséquences qui peuvent exister dans le milieu de recherche en ce qui concerne la problématique de la prise en charge communautaire dans les camps à MWESO. Les personnes enquêtées ont aussi proposé leurs avis et suggestion pour sortir ou lutter contre la problématique des maladies d'origine hydrique.

    Ce tableau N° 25 ci-dessous nous présente les différents avis et suggestions formulés par les enquêtés en vue de pallier à la non prise en charge communautaire des ouvrages d'eau à MWESO.

    Réponse

    Effectif

    Pourcentage

    Sensibilisation de la population bénéficiaire sur l'auto prise en charge

    46

    57,5

    Créer une caisse villageoise pour la

    maintenance

    13

    16,25

    Les autorités doivent s'impliquer dans le

    projet d'adduction d'eau potable

    11

    13,75

    Une bonne gestion des ressources

    financières

    10

    12,5

    Total

    80

    100

    Source : avis de nos enquêtes

    Il ressort de ce tableau ci-dessus que sur 80 ménages enquêtés, 46 ménages soit 57,5% affirment que la sensibilisation de la population serait la voie de sortie de crise de la prise en charge communautaire des ouvrages EHA dans la zone de santé de Mweso. 13 ménages soit 16,2 % plaident pour la maintenance par les caisses villageoises et 13,75 % d'enquêtés sollicitent l' implication des autorités locales dans les projets

    d'adduction d'eau potable pour garantir l'utilisation durable des infrastructures
    hydrauliques dans la zone de santé de Mweso.

    49

    III.7. PRESENTATION SYNTHETIQUE DE RESULTATS D'ETUDE OBTENUS

    Les différents points qui viennent d'être observés dans ce troisième chapitre, nous donnent un peu de lumière sur les causes et les conséquences de la non prise en charge communautaire des ouvrages d'eau dans les camps. Il nous a été proposé aussi certaines solutions aux problèmes pour répondre aux différentes difficultés que rencontre la population de la zone de santé de Mweso dans le domaine de l'approvisionnement en eau potable, hygiène et assainissement. Dans ce tableau no18, nous allons reprendre les différents résultats obtenus qui présentent des proportions élevées comme étant des principales causes de rupture d'eau potable sur les différents points d'approvisionnement communautaire.

    Tableau N° 26 : Causes, conséquences et solutions de la non efficacité de la prise en charge communautaire des ouvrages hydriques dans les camps

    Question

    Réponse

    Pourcentage

    Causes

    - Le non implication de l'autorité locale dans les

    projets de l'adduction d'eau potable.

    - Désintéressement de la population bénéficiaire au
    projet d'adduction d'eau potable

    - La pauvreté car la majorité sont des déplacés de
    guerre.

    87,5

    Conséquences

    - Insuffisance de l'eau aux différentes bornes

    fontaines

    - Transmission des différentes maladies hydriques

    - Démolition de certains ouvrages d'eau

    93,75

    Solutions

    - Sensibiliser les autorités et la population pour le

    renforcement de la résilience communautaire par des nouvelles approches notamment le CLTS et le VA

    - Créer une caisse villageoise

    100

    Source : Notre enquête sur terrain

    Il ressort de ce tableau n° 25 ci-dessus que les principales causes de la non efficacité de la prise en charge communautaire des ouvrages d'eau dans la zone de santé de Mweso la non implication des autorités locales, désintéressement de la population bénéficiaire et la pauvreté. Les conséquences de la non prise en charge communautaire des ouvrages d'eau sont l'insuffisance de l'eau potable, la transmission des différentes maladies hydriques et la délabrement des ouvrages hydrauliques.

    50

    Et enfin, pour palier à cette problématique, il nous a été utile d'établir des stratégies de renforcement de la résilience communautaire de la population bénéficiaire sur la prise en charge car sans l'appui de la population rien ne peut aller de l'avant dans tout projet de développement communautaire.

    CHAPITRE IV.: STRATEGIES DE PRISE EN CHARGE COMMUNAUTAIRE DES
    DEPLACES INTERENE DANS LE CAMPS EN EAU, HYGIENE ET ASSAINISSEMENT

    IV. 1. PRESENTATION DES ANCIENNES STRATEGIES

    IV. 1.1. STRATEGIE DE L'AUTO PRISE EN CHARGE a) Préambule :

    Le programme WASH de Mercy Corps dans les camps des personnes déplacées (IDPs) dans les zones de santé de Mweso et Birambizo a commencé en juillet 2008. Actuellement, le programme fournit des services WASH dans 23 camps des déplacés. Les activités principales du programme sont les suivantes :

    · Construction des latrines communautaires en blocs de 10 et 4 portes ;

    · Construction des blocs des douches de 2 portes ;

    · Distribution des kits d'hygiènes et station de lavage des mains

    · Bouchage des latrines pleines ;

    · Formation et appui matériel aux Relais Communautaires (RECOS) ;

    · Creusage et vidage des fosses à ordures ;

    · Captage des sources ;

    · Distribution des jerrycans

    · Maintenance et gestion des stations de traitement de l'eau ;

    · Réhabilitation/construction des réseaux de l'eau ;

    Apres avoir mené des services WASH pendant 3 ans pour les IDPs vivant dans les camps, Mercy Corps commence à orienter la stratégie du programme vers l'auto prise en charge en vue de créer plus de capacité parmi les communautés des camps afin de couvrir leurs besoins en WASH, ainsi qu'augmenter la durabilité des activités pour l'avenir.

    Le déroulement de la stratégie de l'auto prise en charge s'est planifié pour une période de 8 mois entre juin 2011 et février 201226.

    26 Mercy Corps ne peut pas garantir la continuation du programme WASH dans les camps des déplacées après février 2012, quand la financement de OFDA terminera. Le programme c'est cofinancé par Pooled Fund jusqu'à juin 2012 à priori, mais les fonds sont insuffisant pour continuer sans les fonds de OFDA.

    51

    b) Description de la stratégie de l'auto prise en charge :

    Les résultats principaux du programme mentionné ci-haut ne changeront pas à travers la stratégie de l'auto prise en charge, mais la méthodologie du programme sera modifiée par de manière suivante :

    ? Le système `Cash-for-Work' actuellement utilisé pour la réalisation de la construction des infrastructures WASH et le gardiennage ;

    ? Le nombre des RECOS, le contenu des formations des RECOS, et les inventives des données ;

    ? L'organisation d'un Comité WASH dans chaque camps, et un appui technique en matériel.

    Ces stratégies visent à rendre les communautés des camps capables de couvrir leurs besoins en WASH avec un appui technique et matériel seulement par Mercy Corps.

    Le programme WASH a commencé la sensibilisation sur la stratégie de l'auto prise en charge dans les camps à travers des réunions communautaires en juin 2011 pour s'assurer qu'un processus participatif se mette en place et prévenir les changements du déroulement du programme.

    c) Plan de departs du system `Cash-for-Work':

    Actuellement, le programme donne des payements `Cash-for-Work' pour quatre groupes du travail ; (i) la construction des latrines, des douches, et des lave mains ; (ii) la réparation des latrines et des douches ; (iii) le lavage et le gardiennage des stations de traitement de l'eau, et des matériels de construction ; et (iii) le captage des sources et la réhabilitation/construction des réseaux de l'eau.

    Après avoir payé pour la construction et le gardiennage des infrastructures depuis le début du programme, le départ du system `Cash-for-Work' exige de la sensibilisation régulière dans les camps sur la raison pour la stratégie de l'auto-prise en charge, et la diminution graduelle des payements en vue d'arrêter tous les payements à partir du mois de février27 2011.

    27 Le premier plan prévoyait l'arrêt au mois de décembre 2011

    52

    · Les étapes du plan de départ du system `Cash-for-Work' pour la construction des latrines, des douches, et des lave mains sont divisées en trois phases de juin 2011 - aout 2011, septembre 2011 - novembre 2011, et décembre 2011 - février 2012 ; veuillez voir.

    · Les montants payés pour la réparation des latrines et des douches comptent sur la grandeur et la technicité du travail, mais le programme en général le programme avait payé un moyen de 8 USD par bloc. A partir du mois de septembre 2011, les payements pour les réparations des douches et des latrines arrêtent, mais les matériels nécessaires et l'accompagnement technique seront fournis jusqu' à la fin du programme.

    · Le payement de $3/jour aux gardiennes des stations de traitement de l'eau, et des matériels de construction continueront jusqu'à fin du mois janvier28 2011, après quoi les payements de gardiennage seront arrêtés.

    · Les payements pour le captage des sources et la réhabilitation/construction des réseaux de l'eau seront décidés cas par cas, cependant les taches sont attribuées aux ouvriers qualifiés suivant l'approche de travail à la tâche, mais toujours avec l'exigence d'une participation locale pour la réalisation des travaux.

    d) Plan pour les RECOS :

    Les RECOS sont indispensables à la pérennité de la promotion de l'hygiène dans les camps. Dans le cadre de la stratégie d'auto prise en charge, le programme WASH sera le suivant :

    · Ajouter le nombre des RECOS dans chaque camp à partir du mois de septembre 2011

    · Diminuer les rations des RECOS de 4 bars de savon et 8 paquets des biscuits par mois à 2 bars de savon et 2 sacs de sel par mois à partir du mois de septembre 2011 ; la quantité des rations données est à réviser le mois de novembre.

    · Modifier le module de la formation pour les RECOS avec les principales et les stratégies de l'auto prise en charge inclus, et organiser les formations des RECOS pendant les mois de septembre et octobre 2011.

    · S'assurer que les RECOS se sont bien équipés avec les matérielles pour la promotion de l'hygiène, comme les mégaphones, les pulvérisateurs, les cahiers, et les consumables pour la désinfection à tous moments.

    e) Plan pour les Comités de Gestion WASH :

    Le montage et renforcement des Comités de Gestion WASH dans les 23 camps ou le programme implémente des activités est à la base de la stratégie de l'auto prise en charge.

    28 Le premier plan prévoyait l'arrêt au mois de novembre 2011

    53

    L'organisation des comités a commencé à partir du mois d'août 2011 avec un suivi continu jusqu'à la fin du programme. Les Comités de Gestion WASH sont composés des personnes suivantes :

    · Le président du camp

    · RECOS

    · Mères chefs29

    · Chefs de blocs

    · Représentant des handicapées

    · Gestionnaires de l'eau

    · Maçons30

    · Charpentes

    Les membres des comités seront nominés par leurs communautés (Annexe C pour la planification de l'effectif des comités dans chaque camp).

    Le renforcement de la capacité des membres des Comités de Gestion WASH serait continuel pendant toute la vie du programme. Les gestionnaires de l'eau, les maçons, et les charpentiers en particulier seront formés par les Assistants du Programme (en temps réel) pendant les activités de construction, réhabilitation, et entretien avec le but pour tous ces activités d'être réalisé par le membres des comités à partir du mois de décembre 2011 avec un appui technique et matériel seulement. Le programme aussi organisera des réunions avec tout l'ensemble des Comités de Gestion WASH un fois par mois pour renforcer leur fonctionnement.

    A partir du mois de septembre 2011, le programme WASH a mis en place un système de collecte des données sur les structures WASH existantes et les besoins qui se sont faits sentir en collaboration avec les Comités de Gestion WASH. La collecte des données doit être réalisée à la fin de chaque mois pour planifier les activités WASH pour le mois qui vient. Entre les mois de septembre - novembre 2011 les Assistants du Terrain du programme doivent accompagner les comités pour le remplissage des fiches, mais à partir du mois de décembre il est planifié pour les comités de remplir les fiches eux même et pour les Assistants du Terrain de faire un contre vérification après de la fiche de collecte des données).

    29 Il y a une mère chef pour chaque bloc administratif dans les camps. Les mères chefs qui montent une bonne volonté comme leaders dans la promotion de l'hygiène seront identifiés pour les Comités de Gestion WASH.

    30 Seulement dans les camps où il faut faire la maçonnerie pour la construction.

    31 Après la finalisation de l'évaluation et planification pour un réseau à Ibuga en octobre 2011, la possibilité de trouver des fonds pour cette activité serait revisitée.

    54

    Un dernier élément de la promotion de l'auto prise en charge c'est la construction des dépôts dans chaque camp pour garder les matériels de construction. La construction des dépôts n'a pas été spécifiquement budgétisé pour OFDA ni Pooled Fund, donc la possibilité de la disponibilité des fonds est à revoir le mois d'octobre 201131.

    f) Risques potentiels dans l'exécution de la stratégie d'auto prise en charge

    Le programme WASH a identifié plusieurs risques possibles liés à la stratégie de l'auto prise en charge, et stratégies pour les minimiser :

    Risque

    Stratégie

    Le vol des matériels

    · Les comités donnent une projection pour chaque mois

    pour la construction et scellement des latrines, et les

    matériels sont fournis en fonction des projections
    données

    · Le suivi régulier pour s'assurer que les matériels sont
    utilisés comme planifié

    · Sensibilisation régulière sur l'importance de la
    construction/entretien des infrastructures WASH à travers les focus groups et la réunion

    Refus de la stratégie de

    l'auto prise en charge

    · La préparation progressive - réunions
    communautaires, sensibilisations, formations

    Après que nous sortons

    certaines matérielles ne
    seront pas disponibles

    · Plaidoyer au Cluster WASH pour disponibilité les
    matériels après le fin du programme

    Un manque de capacité

    technique dans les camps

    · Les formations et suivi technique régulier pour les

    membres de Comités de Gestion WASH pour la

    construction, réhabilitation, et entretien des structures
    WASH

     

    Il est reconnu qu'il y aura des défis dans la promotion de l'auto prise en charge pour couvrir les besoins WASH dans les camps, et que la stratégie serait probablement modifiée selon la réalité du terrain pendant les mois qui viennent. Néanmoins, il y a une valeur dans le processus de renforcer la capacité et la bonne volonté des populations vivant dans les camps à répondre à leurs besoins le maximum possible.

    55

    IV.2. PRESENTATION DE NOUVELLE STRATEGIES

    Stratégie ATPC/CLTS l'Assainissement Total Piloté par la Communauté.

    La Certification est la confirmation et la reconnaissance officielles de l'état de Fin de la Défécation à l'Air Libre(FDAL).

    L'ATPC correspond à l'Assainissement Total Piloté par la Communauté (CLTS en anglais). Il s'agit d'une approche intégrée permettant la réalisation de la FDAL (Fin de la Défécation à l'Air Libre) et le maintien de cet état. L'ATPC consiste à encourager la communauté à analyser sa propre situation en matière d'assainissement, ses pratiques en matière de défécation et leurs conséquences, suscitant ainsi une action collective visant à atteindre l'état FDAL. Les approches fondées sur l' « enseignement » dispensé par des personnes extérieures à une communauté donnée à ses membres ne participent pas de l'approche ATPC dans le sens donné par ce manuel.

    Les processus ATPC peuvent soit précéder, soit se dérouler de façon simultanée avec les actions suivantes :

    - L'amélioration de la conception des latrines ;

    - L'adoption et l'amélioration des pratiques en matière d'hygiène ;

    - Une gestion cohérente des déchets ;

    - Elimination des eaux usées ;

    - La préservation, la protection et l'entretien des sources d'eau potable ;

    - D'autres mesures de protection de l'environnement.

    Dans de nombreux cas, l'ATPC encourage les communautés FDAL à entreprendre une série d'actions collectives innovantes en matière de développement local.

    Latrines et Toilettes: Alors qu'une latrine désigne généralement un simple trou, les toilettes comportent de façon générale un dispositif doté d'une chasse d'eau.

    Dans ce manuel, le mot « latrine » est parfois utilisé dans les deux cas. Le mot « toilettes » est utilisé pour les zones où la chasse d'eau est à priori plus couramment utilisée que le simple trou.

    Les Chefs naturels (NC) (également appelés Chefs spontanés au Bengale) sont des activistes et des enthousiastes qui se démarquent et assument un leadership au cours des processus ATPC. Hommes, femmes, jeunes et enfants peuvent tous être des chefs naturels. Certains chefs naturels deviennent des consultants communautaires, provoquant des actions de nature à encourager et à soutenir d'autres communautés que la leur.

    DAL signifie Défécation à l'Air Libre - déféquer et laisser les déchets exposés à l'air libre. « FDAL » renvoie à la Fin de la Défécation à l'Air Libre, c'est-à-dire lorsque les matières

    56

    fécales ne sont plus directement exposées à l'air libre. Une latrine sans couvercle représente une forme de Défécation à l'Air Libre (Défécation à l'Air

    Libre à un point fixe) ; si elle est munie d'un couvercle empêchant les mouches d'entrer en contact avec les matières fécales, (recouvertes ou non de cendre après la défécation), elle peut alors être qualifiée de FDAL. Le fait de déféquer dans une tranchée et de recouvrir les matières fécales peut constituer une transition du statut DAL vers celui de FDAL.

    La Vérification consiste en l'inspection d'une communauté dans le but d'évaluer son état FDAL (certification de comparaison).

    55

    CONCLUSION ET SUGGESTION

    Notre étude a porté sur l'analyse de la prise en charge communautaire des ouvrages du programme eau, hygiène et assainissement dans la zone de santé de Mweso.

    L'identification des causes primordiales du non prise en charge communautaire des ouvrages EHA dans la zone de santé de Mweso est l'une des parties saillantes de notre travail.

    En effet, notre problématique s'est focalisée sur le questionnaire majeurs à savoir Quel est le niveau d'appropriation communautaire des actions Eau, Hygiène et Assainissement dans la zone de santé de Mweso?

    1. Quel est le niveau d'appropriation communautaire des actions Eau, Hygiène et Assainissement dans la zone de santé de Mweso?

    2. Le niveau d'implication de la population dans le programme Eau, Hygiène et Assainissement serait-il efficace pour la pérennisation des actions après intervention des parties prenantes dans la zone de santé de Mweso ?

    3. Quelles seraient les stratégies de pérennisation et d'auto prise en charge communautaire après le départ des Organisations Non Gouvernementales ? Et don les hypothèses sont les suivantes

    1. Le niveau d'appropriation communautaire des actions d'eau, hygiène et assainissement dans la zone de santé de Mweso serait plus au moins efficace étant donné que les populations participent à certaines actions comme la construction des latrines et des douches ;

    2. Le niveau d'implication communautaire dans le programme Eau, Hygiène et Assainissement dans la zone de santé Mweso serait participative pour la responsabilisation de deux parties prenantes du projet ;

    3. Les stratégies de pérennisation et d'auto prise en charge communautaire des ouvrages d'eau, Hygiène et Assainissement après le départ des Organisations Non Gouvernementales seraient l'intégration des approches communautaires de la République démocratique du Congo pour son nouveau programme National (village assaini).

    Après analyse des données, Les résultats obtenus montrent que la cause principale de la non prise en charge communautaire dans les caps serait de non sensibilisation de la population.

    56

    Mais lors d'autres causes viennent après par exemple le non implication de l'autorité locale, le désintéressement de la population au projet EHA dans la zone de santé.

    Les conséquences du non prise en charge communautaire des ouvrages d'eau sont multiples pour mettre en danger la vie de la population consommatrice de cette eau polluée. Il s'agit de :

    - Insuffisance de l'eau aux ouvrages hydrauliques au temps voulu ; - Transmettre des différentes maladies hydriques ;

    Etant donné que la réalisation des projets d'adduction d'eau potable est tellement important qu'il serait utile à la population locale d'en assurer la maintenance en donnant un peu d'argent pour intervenir en cas de panne en achetant les pièces détachés.

    Il nous a été utile de monter des stratégies d'auto prise en charge communautaire des ouvrages d'eau dans la zone de santé de MWESO pour essayer de pallier à cette menace hydrique de l'humanité.

    Nous ne pouvons pas prendre avoir terminé la matière pour cette problématique de la prise en charge communautaire des ouvrages EHA dans la zone de santé de Mweso et compte tenu de l'étendue de ce domaine, d'autres chercheurs pourront mener des études pour l'approfondir ou nous compléter ; car celui qui aime la correction aime la science ; celui qui hait la réprimant est sans intelligence.

    57

    BIBLIOGRAPHIE

    I. OUVRAGES ET REVUES

    1. ANONYME, Information pour l'animation d'une population rural, inédit, S.d,p.

    2. C.THINES et Alii, Dictionnaire général des sciences, Paris, CIACO, 1984.

    3. Eric DROUART et Jean-Michel VOUILLAMOZ, Alimentation en eau potable, Paris, Ed HERMAN, 1999.

    4. Gestion Nord-Sud, la gestion de petite et moyenne organisation africaine Ed. Montréal (Québec), 199

    5. MARC MOINGEON et Alii ; Hachette Dictionnaire de notre temps, SPADEM, Paris, 1991

    6. Revue Réveiller-vous, juin 2001

    II. COURS, MEMOIRE ET TFC

    1. LOUBERT DEL BAYLE, cite par MUSOMBO AMUNDALA, Méthode et Techniques de recherche, cours Inédit, CUEG/Nord-Kivu, 2003

    2. MUDERHWA KAHUYEGE, Développement communautaire, CIDEP NORD-KIVU, cours inédit, 2004

    3. POLO FUETA, Statistique Descriptive, CIPED/Nord-Kivu, cours inédit, 2003

    4. Richard MUSOMO AMUNDALA, Méthodologie de recherche scientifique, G2 DECO CIDEP/NORD-KIVU, cours inédit, 2003

    5. Wellars SERUSHAGO, maintenance des ouvrages d'adduction d'eau mémoire inédit, ISDR/BUKAVU, 2003-2004.

    58

    Table des matières

    DEDICACES i

    SIGLES ET ABREVIATIONS ii

    REMERCIEMENT iii

    0. INTRODUCTION 1

    0.1. ETAT DE LA QUESTION 1

    0.2. PROBLEMATIQUE 3

    0.3. HYPOTHESES DE RECHERCHE 4

    0.4. Objectifs du travail 5

    0.4.2. Objectif spécifique 5

    0.5. CHOIX ET INTERET DE SUJET 5

    0.6. APPROCHE METHODOLOGIQUE 6

    0.7. DELIMITATION DU SUJET 7

    0.8. SUBDIVISION DU TRAVAIL 8

    0.9. DIFFICULTES RENCONTREES 8

    CHAPITRE:I. GENERALITES 9

    I.1. DEFINITION DES CONCEPTS CLES 9

    I.1.1. Prise en charges 9

    I.1.4. Milieu rural 10

    I.2.1. Origine 10

    I.2.3. Maintenance 10

    1.2.5. Gestion 20

    I.2.6. HYGIENE ET ASSAINISSEMENT DE BASE 21

    I.2.7. Le Lavage Des Mains 22

    I.7. IMPORTANCE DE L'EAU, L'ASSAINISSEMENT ET L'HYGIENE EN RELATION AVEC

    L'AMELIORATION DE LA SANTE ET LA PRESERVATION DE L'ENVIRONNEMENT 25

    I.4. La participation Communautaire 27

    CHAPITRE III: PRESENTATION DE LA ZONE DE SANTE DE MWESO 31

    II.2. CARACTERISTIQUES ECOLOGIQUES DU MILIEU 32

    II.3.DONNEES DEMOGRAPHIQUES 32

    II.4. CARACTERISTIQUES SOCIO-ECONOMIQUES 32

    II.4.2. Agriculture 33

    II.4.3. L'élevage 33

    II.4.3. Commerce 33

    II.5. Caractéristiques socioculturelles 33

    59

    II.6. HYDRAUGRAPHIE 34

    III.9. ETUDE ANTERIEURES SUR L'EAU, L'HYGIENE ET L'ASSENISSEMENT DANS LA ZONE

    DE SANTE DE MWESO 36

    CHAPITRE III: ANALYSE DES RESULTATS DE L'ENQUETE MENEE AUPRES DE MENAGES . 37

    III.1. POPULATION ET ECHANTILLON D'ENQUETE 37

    III.2. TECHNIQUE DE RECOLTE DES DONNEES 37

    III.3. IDENTIFICATION DE NOS ENQUETES 38

    III.4. L'IMPORTANCE DE L'EAU 39

    III.5. L'APPROVISIONNEMENT DE L'EAU DANS LE MILIEU 41

    III.6. AVIS ET SUGGESTION DE NOS ENQUETES 48

    III.7. PRESENTATION SYNTHETIQUE DE RESULTATS D'ETUDE OBTENUS 49

    CHAPITRE IV.: STRATEGIES DE PRISE EN CHARGE COMMUNAUTAIRE DES DEPLACES

    INTERENE DANS LE CAMPS EN EAU, HYGIENE ET ASSAINISSEMENT 50

    IV. 1. PRESENTATION DES ANCIENNES STRATEGIES 50

    IV. 1.1. STRATEGIE DE L'AUTO PRISE EN CHARGE 50

    CONCLUSION ET SUGGESTION 55

    BIBLIOGRAPHIE 57

    I. OUVRAGES ET REVUES 57

    II. COURS, MEMOIRE ET TFC 57

    60

    61

    QUESTIONNAIRE D'ENQUETE

    Notre questionnaire est élaboré en vue de mener une recherche scientifique sur l'analyse de la prise en charge communautaire du programme eau hygiène et assainissement . Cas de la zone de santé de Mweso. Nous vous remercions de bien vouloir nous fournir les renseignements sur ce point et nous vous garantissant l'anonymat.

    I. Identité

    Sexe : masculin féminin âge :
    Activité exercée :

    Adresse :

    II. Questions

    1. Avez-vous besoin de l'eau dans notre vie ? oui ou non, si oui pourquoi ?

    2. Avez-vous besoin de quelle boisson eau pour notre boisson ? Source : Lac, traite, non traite, autres

    3. L'accès à l'eau de boisson ? facile difficile

    4. Où prenez-vous votre eau de boisson ? au robinet, source protégée sources non protégée, rivière

    5. L'eau est-elle permanente aux bornes fontaines ? oui ou non, si non pourquoi ?

    6. Combien des robinets fonctionnent-ils dans ton avenu ?

    7. Est vous combien dans votre maison ?

    8. Combien de litres puisez-vous par jour ?

    9. Est-ce que vous nettoyez les endroits où vous prenez l'eau à boire ? Oui non, si oui pourquoi ?

    10. Connaissez-vous un service local national ou international qui s'occupe de l'entretien de vos ouvrages d'eau ?

    11. Existe-elle une caisse villageoise pour la maintenance ? oui non, si oui pourquoi ?

    12. Qui gère cette caisse ? et comment ?

    13. Quels types de pannes enregistrez-vous souvent pour chacune parties des ouvrages d'eau ? réservoir, tuyau.

    14. Est-ce que vous gardez votre eau de besoin séparé de l'eau utilisée pour autre chose ? Oui Non

    15. A votre avis l'eau peut transmettre des maladies ? Oui ou Non

    16. Quelle sortes des maladies connaissez-vous que l'eau peut nous transmettre ?

    17. Que souhaitez-vous qu'on fasse pour vos ouvrages d'eau ?

    18. Quel est le niveau d'appropriation communautaire des actions EHA aux dans la zone de

    santé de Mweso ?

    19. Le niveau d'implication des populations dans le programme EHA serait-il efficace pour la pérennisation des actions après intervention des parties prenantes dans la zone de santé de Mweso?

    20. Quelles seraient les stratégies de pérennisation et d'auto prise en charge
    communautaire après le départ des ONG ?






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