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L'analye institutionnelle de la participation communautaire à  la santé dans la zone de santé de Kadutu.

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par Justin BAKENGA MUNVANYA
institut superieur des techniques médicales de Bukavu(ISTM/Bukavu - Licence 2015
  

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1.3. LA CONCEPTION DE LA NOTION DE PARTICIPATION OU LES PRATIQUES PARTICIPATIVES

Les enjeux reliés à l'émergence de l'idéal participatif dans la pensée contemporaine de démocratisation de la santé publique renforcent le peu de consensus existant au sujet de la signification de la notion de « participation ». Celle-ci est souvent liée à une vaste gamme non spécifique de groupes sociaux et culturels tels que, entre autres, la communauté, le public, les citoyens ou les patients(26).

Ces catégories font référence à des personnes et à des groupes sociaux étrangers aux systèmes de santé en opposition à ceux qui en font partie (les experts en santé publique, les gestionnaires, les praticiens, les politiciens ou les chercheurs). Dans le contexte intersectoriel des espaces participatifs contemporains du domaine de la santé, et étant donné qu'on assiste à un processus d'appropriation réflexive des savoirs scientifiques de plus en plus considérable dans tous les secteurs sociétaux, cette distinction dichotomique entre les experts représentant les systèmes de santé et les acteurs représentant un grand nombre de secteurs sociétaux est de plus en plus floue et contre-productive (27).

De là l'importance d'adopter une conception de la participation capable de dépasser cette dichotomie entre le savoir expert et le savoir populaire. Ainsi, nous concevons la participation des acteurs intersectoriels impliqués dans la gouverne de tout projet collectif comme des « pratiques participatives ». La signification de ce terme s'appui dans les notions d'« action collective » et de « dualité du structurel », qui attribuent des connotations à la fois locales et globales au phénomène de l'intégration organisationnelle des pratiques participatives (PP) dans la gouverne des interventions complexes(28).

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La participation constitue donc un axe essentiel des politiques de décentralisation des SSP qui s'institutionnalise par l'implantation des conseils de santé et des conférences de santé. Les dirigeants politiques et les cadres gestionnaires défenseurs de ce projet de réforme participative, préconisent l'idée que la décentralisation des SSP produira un rapprochement croissant entre l'administration publique et la société civile, cette dernière devenant un acteur primordial dans la formulation des politiques de santé publique. Ce dialogue institutionnel entre citoyen et État renforcerait la dé bureaucratisation du système de santé, ce qui faciliterait la résolution des problèmes désormais collectivement formulés (29).

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