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L'application de la diversité en entreprise : diagnostic et plan d'action pour améliorer les procédures au sein de face hérault en vue de l'obtention du label diversité.

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par Moon Torbey
Université Paul Valéry, Montpellier III - Master 2 Professionnel de Psychologie du Travail et des Organisations 2012
  

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2. Le volet humain du changement

La psychologie du travail s'est intéressée aux changements organisationnels selon trois perspectives (Zwart et al., 2004) :

? L'une centrée sur l'entreprise en ce qu'elle influence les performances de celle-ci et le bien-être des salariés

? L'autre centrée sur les salariés sous l'angle de l'évolution des conditions de travail, donnant à ceux-ci un rôle actif et déterminant dans la manière dont ils vont comprendre et s'adapter au changement.

? La troisième perspective décrit le changement comme un stresseur potentiel (Mack et al., 1998) s'appuyant sur la transaction salarié-environnement et les stratégies de coping définies par Lazarus et Folkman (1984).

Cette approche transactionnelle permet d'illustrer le lien existant entre le changement, la perception des modifications des conditions de travail qu'il implique et le bien-être des salariés qui le vivent.

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Afin de s'adapter, les individus font deux évaluations de leur situation. La première est dite primaire et elle consiste à évaluer dans quelle mesure les changements peuvent mettre en danger leur bien-être. L'évaluation secondaire mène à s'interroger sur les moyens ou les stratégies à mettre en oeuvre afin de s'ajuster. Ainsi l'adaptation provoque des émotions qui «facilitent l'évaluation de la situation d'adaptation et la préparation des réponses appropriées aux circonstances» (Morin, 1996).

Cependant, malgré le rôle clé des individus dans le changement organisationnel (Bareil, 2004), les organisations se sont davantage préoccupées de la façon d'introduire les changements que de la façon de les gérer.

3. Les trois composantes du changement

Dans son «modèle contextualiste», Pettigrew (1987) évoque trois aspects du changement : le contexte, le contenu et le processus.

? Le contexte du changement incorpore les éléments externes (environnement économique, technologique, institutionnel...) et internes (structure, répartition du pouvoir, cultures...) ; le changement naît de ce contexte

? Le contenu du changement représente ce sur quoi il va porter (implantation de nouvelles méthodes de travail, nouvelle organisation des tâches, etc.)

? Le processus de changement représente les interactions qui vont avoir lieu à l'occasion de la conception et de la mise en place du changement envisagé.

À partir de ce modèle, nous pouvons constater que le changement est un ensemble et qu'il ne saurait y avoir de réussite partielle de l'une des composantes.

4. Typologie du changement organisationnel

Grouard et Meston (1998) présentent deux types de changements, ceux qui sont provoqués et ceux qui sont subis.

? Le changement provoqué ou changement choisi, est celui qui «est décidé alors que les performances de l'entreprise demeurent bonnes et n'exigent donc pas, a priori,

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d'actions de redressement. Par exemple Face Hérault, dans sa démarche d'obtention du Label diversité, se trouve plutôt dans ce type de changement. Les actions annuelles correspondent aux objectifs, la satisfaction des clients est bonne, le fonctionnement est satisfaisant, mais l'entreprise a tout de même choisi d'entreprendre ce changement.

? Le changement subi ou imposé est celui qui est engagé tardivement. Il devient alors la condition nécessaire à la survie de l'entreprise ou de la partie concernée de celle-ci. Dans le cas d'un tel changement, les acteurs ont moins de marge de manoeuvre. Ils doivent souvent brusquer les événements afin d'arriver à leurs fins. Dans la plupart des cas, ils sont contraints de faire plus d'efforts afin de s'adapter au changement.

Quel que soit le type de changement, il semble y avoir un consensus dans la littérature quant à sa réussite. En effet, la connaissance de l'organisation et de son fonctionnement est inhérente à la réussite du changement. La nouvelle perspective sur le changement ajoute aux outils traditionnels des dirigeants des outils plus informels tels que l'observation, le dialogue, l'écoute.

Selon Demers (1999), professeure à Montréal en management stratégique et changement organisationnel, le changement est maintenant inscrit dans le fonctionnement même de l'entreprise et exige la participation de nombreux acteurs. Il n'est plus l'affaire du dirigeant, mais au contraire, l'affaire de tous les membres de l'organisation. Cette nouvelle conception du changement réhabilite le rôle des membres de l'organisation qui ne sont plus considérés comme utilisant surtout leur marge de manoeuvre pour résister au changement décrété par la direction. Ils deviennent des initiateurs de changement ayant un projet qui peut être utile pour l'organisation.

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"Il faut répondre au mal par la rectitude, au bien par le bien."   Confucius