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à‰tude des contraintes de la production du thé sec dans une exploitation agricole. Cas du complexe théicole de Butuhe (ctb).

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par Georgine KAVIRA MBAFUMOJA
Institut Supérieur de Développement Rural/ KITSOMBIRO  - Licencié  2013
  

Disponible en mode multipage

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    DEDICACE

    A nos amis : KANGA, BORA THAWITHEMWIRA, UYERGIU UNG'EYOWUN, MBOLIGUMBAHA TIPOTIP, WAKUNGA, MANGILY, ANDRIKO ALIMA, KELY AMBALY, KOKORO TAGA, DAMA, MAGA, SINGO, MIGELE

    A toutes les connaissances, élites intellectuelles, camarades pour vos affections

    REMERCIEMENTS

    Nous tenons à remercier sincèrement toutes les personnes qui ont contribué, de différentes manières à la réalisation de ce travail.

    Nous exprimons nos reconnaissances aux autorités tant académiques qu'Administratives de l'ISDR/ KITSOMBIRO pour toutes démarches qu'elles entreprennent en vue de donner une meilleure formation scientifique.

    Nous garderons un inoubliable souvenir de notre Directeur, le Chef de travaux MWIMBI MUTAHINGA Deogratias et notre encadreur l'Assistant PALUKU WISOMA, qui, malgré leurs multiples préoccupations, ont acceptés volontiers de diriger ce modeste travail.

    A nos parents KATSUVA KAMALIRO Barthélémy et MASIKA MIREGHO Alphonsine ; nous témoignons notre reconnaissance pour leurs soins et sacrifices combien inestimables dont nous avons été bénéficiaires ;

    A nos Patrons, l'Architecte RWAHERU RUHUGA Jeff et l'Ingénieur KABAKWA Faustin pour leur patience et leur bienveillance le long de nos études.

    Nos sincères remerciements s'adressent à nos camarades Madame VEA KAGHOMA, MATHE KAGHOMA et frère APANGU ORIO Jacques pour leur sympathie envers nous.

    Nous ne pouvons pas oublier tous les enquêtés du CTB qui ont consacré du temps en répondant à nos questions et en nous fournissant des informations qui constituent le corpus de ce travail. Qu'ils trouvent en ces lignes, nos sentiments de gratitude.

    A nos frère et soeurs BLANDINE ZITA, Clarice, Esras, MUSA, FAZILA, FINE, ANUARITE, LOLO, Trésor, SIFA, WINNI, CLAUDE, Au couple KASEREKA KAKOKYO et FAZILA WAM'PANGA qui nous fournissait de l'énergie pour la saisie de nos travaux pratiques.

    A nos amis SERGE KISONIA, ISAAC MAKALAMBA, KAHINDO MUKINGIRO, BORA THAWITHE MWIRA, BAZIRA BAZIA, couple KEMBERE et SAFI, MUMBERE KISAMBYA, KATEMBO MUSESERO, MULIRO, BIENFAIT KASINDIVUKO, KATSUVA DENISE.

    A nos compagnons de lutte : KATUNGU MAGHULU, JERRY IYANYA, KAVIRA KAVUNGA, KASEREKA NZALA, KAMBALE BIRERE, KASEREKA KAHEWA Abdon, KAHINDO SAASITA et tous les autres, nous exprimons nos remerciements pour la bonne compagnie. Que tous qui ont contribué, d'une manière ou d'une autre, à la réalisation de ce travail ne se sentent pas oubliés.

    KAVIRA MBAFUMOJA

    SIGLES ET ABREVIATIONS

    PIB : Produit Intérieur Brut

    CTB : Complexe Théicole de Butuhe

    RDC : République Démocratique du Congo

    FAO : Food And Agriculture Organisation

    CAPSA : Centre d'Adaptation

    sprl : Société Privée en Responsabilité Limité

    BMF : Broken mixed Fining.

    CTC: Creaching Taring Carling

    Z.T.E: Zaire Trading and Egineering

    N.R.C : Numéro de Registre de Commerce

    M.O Manoeuvre Ordinaire

    BURESMA : Bureau des Recherches et Management ;

    P.L.Z : Plantation Lever au Zaïre ;

    ILACO : International Land Consultants

    C.E.E : Communauté Economique Européenne

    Ha : Hectare

    RESUME

    Une étude a été menée au sein du Complexe Théicole de Butuhe (CTB) pour s'acquérir des contraintes qui limitent la production du thé sec. Le Complexe Théicole de Butuhe (CTB) est une exploitation agricole qui s'étend sur une superficie de 4000 Hectares en province du Nord Kivu, Territoire de Beni, en Chefferie des Bashu.

    A l'issu des enquêtes, il s'est avéré que les contraintes que connaît le Complexe Théicole de Butuhe (CTB) sont entre autres, l'utilisation des machines obsolètes et les coupures intempestives du courant électrique dû aux pannes de l'alternateur au niveau de la centrale hydroélectriques. A cela s'ajoute l'affectation des frais destinés pour l'amortissement des équipements à d'autres fins ; ce qui ne permet pas le renouvèlement du matériel de production, bien que la part consacrée à l'amortissement s'élève à 10,65% des recettes issue de la production de chaque année.

    Cette étude vise à interpeller la conscience des responsables du CTB afin de voir quelle stratégie mettre en oeuvre en vue d'améliorer la production du thé sec en quantité et en qualité.

    SUMMARY

    The study has been done at Theicole Complexe of Butuhe (CTB) in order to withdrow difficulties that have liited the dry tea production. The Theicole complexe of Butuhe is an agicol exploitation located on a superfice of 4000 miles, in North Kivu province, Beni territory. After some Analysus, it has been noticed that difficulties undergone by Butuhe Theicole Complexe are due to the use absolated machines and the intempestive break of the electic current due to the Abnormalness of Alternaters af (l'amortissement)équipement fees for other purposes in one of forts that prevent remewing of production material each year.

    This study has on the basis to awabe the conscious of CTB responsible to see what strategy to take into account in order to improve the dry tea production in quantity and quality.

    INTRODUCTION

    0. PROBLEMATIQUE

    Comme toute entreprise, l'exploitation agricole est une unité des biens et services utilisant des facteurs de production en vue de créer de la richesse et faire vivre des familles. Alors que l'atteinte de ces objectifs, à savoir la création de la richesse et la satisfaction des besoins des familles, ne va pas de soi, les choix des types de produits et des quantités à réaliser sont déterminants et sont loin d'être une question banale1(*).

    La production des biens et services dépend de l'utilisation et de la combinaison d'un certain nombre de facteurs de production : la terre, le travail, le capital d'exploitation et la gestion qui ne sont pas illimités. Outre les arbitrages nécessaires pour satisfaire ces différentes combinaisons, chaque facteur de production requiert une analyse et de choix particuliers.

    En effet, l'exploitation agricole est une réalité complexe, modélisable en tant que système ouvert. Elle est une unité de production. L'unité de production se caractérise par l'inventaire des ressources disponibles : surface agricole, nombre d'actifs, superficie de différentes cultures, effectifs de troupeaux, nombre et puissance des matériels, capacité des bâtiments, quantité d'intrants2(*).

    La combinaison efficiente et efficace des facteurs de production permet une meilleure productivité et nécessite un financement, qui doit être garanti.

    L'Etat Congolais a toujours déclaré, l'agriculture priorité des priorités. Le programme d'action pour le développement de la RDC 2001- 2010 note : parmi les secteurs prioritaires retenues dans le programme Triennal Minimum 1999- 2001 figurent ceux de l'agriculture et le développement rural.

    Le gouvernement est convaincu que l'agriculture peut se développer rapidement et soutenir une croissance rapide à terme, en raison essentiellement des potentialités identifiées et du faible niveau d'utilisation de PIB.

    La contribution à celle- ci est montée de 30% à 52% en 1995 grâce surtout à la progression de la production vivrière.

    La stratégie nationale de développement, repose donc principalement sur le relèvement du secteur agricole qui en est le moteur. La sécurité alimentaire, l'accès à une alimentation suffisante, saine et équilibré, le développement de l'agro- industrie, l'amélioration de la compétitivité des produits locaux constituent des objectifs assignés au programme de développement du secteur agricole3(*) .

    Cependant, à voir de près, on constate que ce secteur ne bénéficie pas d'autant d'attention qu'on le prétend. Ce programme d'action pour le développement du Congo 2001- 2010 sus dit, est un témoignage éloquent. L'enveloppe allouée à ce secteur ne traduit pas la volonté du gouvernement de la République Démocratique du Congo de faire du secteur agricole ce qu'il veut de lui ; elle n'est pas de 12681,4 millions de $ soit 7,2% du coût total dudit programme.

    En ce qui concerne le présent thème, nous voulons analyser dans quel sens la production du thé sec au complexe Théicole de Butuhe évolue.

    Durant une lustre ou alors au cours de 12 dernières années les quantités de thé vert produits par le Complexe Théicole de Butuhe se sont comportés de la manière suivante.

    Tableau N° 1 quantités de thé vert produites (2002- 2013)

    Année

    Thé vert produit (tonne)

    2002

    -

    2003

    393304

    2004

    300203

    2005

    869314

    2006

    921291

    2007

    1217181

    2008

    1465204

    2009

    465471

    2010

    133590

    2011

    743479

    2012

    352545

    2013

    1282977

    Source : archive du CTB

    Commentaire : ce tableau révèle que la production du thé a évolué à dent de scie d'une manière générale croissant durant les huit ans ; c'est-à-dire de 2002 où la production était nulle suite à la guerre qui prévalait dans cette contrée, à 2008.

    Nous constatons qu'à partir de 2009 jusqu'à 2012, l'usine a connu une baisse de production du thé vert. Toutefois durant la dernière année 2013, une augmentation en pas de géant de la production du thé vert s'observe.

    Graphique N° 1 : quantité de thé vert produit 2002- 2003

    De ce graphique, l'on constate que l'évolution du thé vert dans le temps est positive. Il montre que la production moyenne de thé vert est de 17756 tonnes par an.

    Eu égard à ce qui précède, pour marier l'utile à l'agréable, il sied de résumer notre problématique par les questions suivantes :

    1. Dans quel sens la production du thé sec au Complexe Théicole de Butuhe a- t- elle évoluée ? et en quoi cette évolution peut- elle être due ?

    2. Que faut- il faire pour améliorer l'évolution de la production du thé sec au sein du complexe Théicole de Butuhe ?

    1. ETAT DE LA QUESTION 

    L'état de la question dans son identification la plus générale est une étape qui consiste à chercher les hypothèses du travail par l'examen minutieux des résultats des études antérieures sur un phénomène précis4(*), sous cette perspective, reste un préalable pour l'élaboration d'un travail scientifique. Ce dernier attribue au travail une spécificité originale par rapport aux travaux similaires et cela pour une originalité de la part du chercheur. De tous les travaux et ouvrages lus, notre attention s'est focalisée sur les auteurs suivants :

    § MUMBERE VWEYA MARINO5(*) dans son travail intitulé « Modèle économique de production du thé sec en fonction de la demande cas du Complexe Théicole de Butuhe ».

    La préoccupation essentielle de cette étude était celle de répondre à la question fondamentale de savoir à quel niveau la quantité demandée du thé sec a l'incidence sur, celle produite. Après analyse et traitement de données, il a constaté une forte liaison entre la quantité demandé du thé sec et la quantité du thé produite, étant donné que le coefficient de détermination R2 était de 0,92%. Autrement dit, la quantité demandée du thé sec est fonction de la quantité produite à 92% et que 8% sont les autres facteurs qui expliqueraient la quantité demandée.

    Notre spécificité par rapport au travail de MUMBERE VWEYA est que nous étudions les facteurs susceptibles de compromettre la production du thé sec au sein du Complexe Théicole de Butuhe.

    § Emmanuel KAHINDO SIKULI6(*) a traité de l'analyse de la production de pomme de terre et du maïs au sein du centre d'adaptation et de production des semences améliorées (CAPSA/ LUOTO). Dans son analyse, il a voulu identifier les facteurs qui expliqueraient la production agricole des cultures pré- citées. A l'issu de ses investigations, il a constaté que l'équation de la tendance de pomme de terre est. Par contre, celle de maïs est positive avec . Cette tendance est expliquée par trois facteurs à savoir : les charges liées aux produits phytosanitaires, le suivi technique et le niveau de précipitations qui influencent positivement et négativement la production agricole, surtout celle des semences de la pomme de terre et de maïs.

    § Richard H. DAY dans son ouvrage, «une approche pour l'étude de la production agricole », a étudié les principes d'optimisation. Il a montré que l'aspect le plus nouveaux et le plus controverse de la méthode est l'application du principe d'optimisation à la description du comportement économique réel.

    Les méthodes statistiques d'estimation de l'offre ont masqué d'une façon caractéristique, le rôle de ces principes, et en ait venu à occuper une position ambigüe aussi bien dans notre maximisation compréhension empirique des phénomènes que dans leur interprétation théorique. Il est parti de la question suivante : les exploitants agricoles maximisent- ils ? Il a abouti à la conclusion selon laquelle, une connaissance imparfaite de possibilités techniques et de forces complexes qui influent sur le prix et le coût de production, rend la véritable stratégie optimale aussi difficile à déterminer pour les agriculteurs que pour les économistes. Mais pour expliquer le véritable comportement du chef de fil, il est virtuellement impossible d'ignorer les principes de la maximisation du profit. Il a pris en titre exemplatif, un petit fermier du sud des Etats- Unis d'Amérique qui disposait de 15 acres à culture et de long de 3 acres (environ 150 ares) de coton. Même s' il refusait d'abandonner l'agriculture avec un niveau inférieur à la normal, il se force de repartir la surface disponible entre les productions qu'il pense être économiquement les meilleures. Sans doute, effectue- t- il cette répartition avec une faible certitude de voir cette prévision se réaliser, mais il a fait mieux possible. Il a abouti à la conclusion selon laquelle, plus on approche les différents types d'agriculteurs, plus on voit l'inégalité de leurs résultats, et plus on est impressionné par la validité du principe d'optimisation. Il n'est pas utilisé comme l'outil d'un choix idéal ou optimum, il semble plutôt être un simple guide dans le choix entre un nombre limité d'alternative dans un environnement qui n'est que partiellement soumis à la volonté de l'agriculteur7(*).

    2. HYPOTHESE DU TRAVAIL

    L'hypothèse est une réponse provisoire à la question posée. Elle est une phase dans laquelle le chercheur imagine la relation servant de fil conducteur à une réflexion, à une recherche et peut être infirmé ou confirmée.

    RONGER8(*) définit l'hypothèse comme la proposition de réponse aux questions que l'on se pose à propos de l'objet de la recherche, formulée en des termes tels que l'observation et l'analyse puissent fournir une réponse.

    Dans le cadre de ce travail, nous avions à vérifier les hypothèses suivantes :

    1) La production du thé sec au sein du Complexe Théicole de Butuhe évoluerait généralement dans le sens négatif caractérisé par un mouvement cyclique due aux coupures intempestives du courant et à l'utilisation des machines obsolètes;

    2) La réhabilitation de la centrale hydro- électrique ainsi que le renouvellement des machines constitueraient une solution pour lutter contre l'évolution de production du thé sec dans le sens négatif au sein du Complexe Théicole de Butuhe.

    3. OBJECTIF DU TRAVAIL

    Ce travail a pour objectif d'éclairer l'opinion scientifique par nos recherches, face à l'évolution de la production du thé au Complexe Théicole de Butuhe. Ainsi, s'avère- t- il nécessaire de proposer des stratégies susceptibles d'améliorer la production du thé sec dans ce Complexe Théicole.

    4. CHOIX ET INTERET DU SUJET

    Le choix de ce sujet n'est pas hasardeux. Notre intéressement a été motivé par l'étendue de champ de théier sans entretien au sein du CTB depuis plus d'une décennie.

    Ainsi, cette étude constitue une interpellation de la conscience des responsables du CTB afin de voir quelle stratégie mettre en oeuvre en vue d'améliorer la production du thé sec.

    Enfin, cette étude pourra servir tout intellectuel qui désire mener des recherches sur la production au sein d'une exploitation agricole.

    5. DELIMITATION SPATIO- TEMPORELLE DU SUJET

    De nos jours, le secteur agricole est considéré comme la priorité de priorité : ce travail voudrait analyser les contraintes relatives à la production dans une entreprise agricole. Ce qui représente un domaine d'étude très vaste. Vue l'immensité d'un tel sujet et le temps nous imparti pour la réalisation de ce travail, nous allons prendre en considération le Complexe Théicole de Butuhe et cela pendant la période allant de 2002- 2013 en vue de s'informer si cette exploitation évolue normalement après le départ des différents responsables qui ont géré l'exploitation avant 200.

    6. SUBDIVISION DU TRAVAIL

    Outre, l'introduction générale et la conclusion, ce travail est subdivisé en 4chapitres. Le premier chapitre parle de l'approche conceptuelle, le deuxième parle des considérations générales du milieu d'étude, le troisième se focalise sur les contraintes de la production agricole et le quatrième traite de stratégie d'intervention.

    7. DIFFICULTES RENCONTREES

    Au cours de notre recherche, nous avons éprouvé des difficultés, résidant surtout au niveau de la collecte des données. La première, c'est l'inaccessibilité à la littérature relative à la situation géographique de Butuhe. Il nous avons fait deux semaines, rien que pour cela, par ce que le Chef du groupement était parfois absent, alors que c'est lui qui devrait nous accorder les données. Pour contourner cette difficulté, nous avons pris soin de nous y rendre chaque jour durant les deux semaines prés cités. La seconde, réside au niveau du CTB. Nous n'avons pas accédé au prix détaillé des machines, le prix nous a été donné d'une façon globale.

    CHAPITRE PREMIER : APPROCHE CONCEPTUELLE

    I.1 CADRE CONCEPTUEL

    Pour permettre une meilleure compréhension du lecteur de ce travail, certains concepts usuels tout au long de ce travail sont explicités dans les lignes qui suivent.

    I.1.1 L'exploitation agricole

    I.1.1.1 Définition

    Plusieurs auteurs ont défini ce concept. Le programme de recensement mondial de l'agriculture 2000, collection FAO, définit une exploitation agricole comme une unité économique de production agricole soumise à une direction unique et comprenant tous les animaux qui s'y trouvent et toute la terre utilisée entièrement ou en partie pour la production agricole indépendamment du titre de possession du mode juridique ou de taille9(*).

    La direction unique peut être exercée par un particulier par ménage conjointement par deux ou plusieurs particuliers ou ménages, par un clan ou une tribu ou par une personne morale telle que, entreprise collecte, coopérative, ou organisation de l'Etat.

    L'exploitation peut contenir un ou plusieurs blocs, situés dans une ou plusieurs régions distinctes ou dans une ou plusieurs régions territoriales ou administratives à condition qu'ils partagent les mêmes moyens de production tels que moins d'oeuvre, bâtiment agricoles, machines ou animaux de trait utilisé sur l'exploitation10(*).

    Selon NERLOVE (n) et BACHMAN (KL) l'exploitation est une unité économique qui participe à la production agricole et qui répond aux critères suivants :

    v Elle a une activité agricole de production soit de moins des terres dans la bonne condition agricole et environnementale ;

    v Elle atteint une certaine dimension soit un hectare de surface agricole soit 20 ares de culture ;

    v La gestion courante est indépendante de toute autre de production11(*).

    Pour MARSHALL (A), l'exploitation agricole dans le domaine de l'économie agricole est une entreprise ou partie d'une entreprise constituée en vue de la production agricole et caractérisée par une gestion et des moyens de production propres12(*) ;

    I.1.1.2 Les caractéristiques d'une exploitation

    Pour identifier les exploitations agricoles des caractéristiques additionnelles sont examinées. Elles sont d'une grande importance pour mesurer le travail :

    v Il arrive que des exploitants ne possèdent pratiquement aucune terre, par exemple les exploitations d'élevage pour lesquels la terre n'est pas un facteur de production indispensable ;

    v Il peut assurer que les exploitations soient exploitées par des personnes n'ayant aucun droit à l'utilisation agricole de la terre à l'exception des produits des arbres qui y poussent ;

    v Diverse unités économiques ou production agricole qui relèvent d'un même propriétaire ou d'une même direction générale peuvent être considérées comme des exploitations distinctes si elles sont exploitées par des personnes différentes ;

    v Un message donné peut avoir plus d'une exploitation ;

    v Certaines exploitations sont dirigées conjointement par deux personnes ou plus13(*).

    I.1.1.3 L'exploitant

    L'exploitant est la personne physique ou morale responsable de la marche de l'exploitation agricole et des grandes décisions concernant l'utilisation des ressources. Il a également la responsabilité technique et financière de l'exploitation agricole. Il peut assurer la marche de l'exploitation directement ou confier la responsabilité du travail courant de la gestion à un salaire14(*).

    I.1.1.4 Types d'activités agricoles

    Sont réputées agricoles, les activités qui correspondent à la maîtrise et à l'exploitation d'un cycle biologique du caractère végétal ou animal. Elles constituent une ou plusieurs étapes nécessaires au déroulement de ce cycle ou encore les activités exercées par un exploitant agricole qui sont dans le prolongement de l'acte de production15(*).

    I.1.2 La gestion et la production

    Gérer la production, c'est gérer la conception, la planification et le contrôle des activités qui composent le processus de la production des biens et services16(*).

    Selon FAYOL, la gestion est un facteur de production majeure basée sur les aspects exprimés par les verbes suivant : prévoir, organiser, commander, coordonner et contrôler17(*)

    I.1.2.1La production

    Elle consiste à combiner les facteurs naturels ou les outillages techniques avec du travail en vue d'obtenir des biens et services destinées à être consommés. Elle comprend les opérations de transformation et des opérations de transport ainsi que des ressources économiques.

    I.1.2.2 La gestion

    La gestion est une science des principes pouvant permettre à un entrepreneur de conduire un processus ou un système de production d'une façon efficiente et profitable. Elle se focalise donc sur le processus de prise de décisions. Elle combine l'effort mental de l'homme à identifier, analyser, décider, agir et évaluer.

     

    I.1.2.3 Généralités sur le thé

    Le théier décrit en 1712 par Kaempher, est une plante stimulante dont on utilise les feuilles pour préparer des infusions. L'action stimulante est due à un alcaloïde, la caféine, chimiquement identique à celle extraite du café.

    Occasionnellement, on peut broyer les graines du théier pour extraire 30 à 45% d'huile destinée à la savonnerie. Les tourteaux contiennent de la saponine, molécule toxique.

    Le théier est originaire des régions montagneuses d'Asie du Sud- Est. La zone de culture du théier est extrêmement vaste pour une plante d'origine tropicale : elle s'étend des zones équatoriales chaudes et humides aux zones tempérées froides.

    Le Quatar est le premier consommateur avec plus de 4 kg par habitant et par an, suivi de la Grande Bretagne et de l'Irlande avec 3 Kgs et des pays du proche orient avec 2 kgs. Le pays de l'union Européenne ne consomme qu'entre 50 et 500 g de thé.

    Lors de la récolte, un cueilleur peut récolter 60 kgs de feuilles par jour. En même temps, il doit pincer et éliminer les pousses trop jeunes et surnuméraires afin de maintenir la table de cueillette à hauteur. Sauf pour les thés particuliers correspondant à des marchés de niche, le traitement post- récolte se fait généralement dans des unités spécialisées. Il existe trois grands types de thé : le thé noir ou fermenté, le thé vert et le thé semi- fermenté. Les feuilles de thé contiennent 70 à 80% d'eau. Le thé n'en contient que 2- 3%18(*).

    Le thé noir subit un flétrissage au cours duquel une partie de l'eau est évaporée sous un courant d'air tiède. Ensuite, le roulage brise les feuilles et extrait le jus. La fermentation qui transforme les polyphénols en théaflavines et théarubgines par oxydation enzymatique se déroule à 25% pendant 30 à 90 minutes. Le séchage arrête la fermentation et permet de stocker le thé avant le triage et le conditionnement. Le thé vert est torréfié (méthode chinoise) entre 90° et 280°C ou étuvé (méthode Japonaise) avant d'être séché. Cette méthode détruit l'enzynme responsable de l'oxydation des polyphénols. Les thés verts sont souvent parfumés.

    Le thé semi- fermenté ou Oolong est une spécialité Taiwan. La fermentation est incomplète19(*).

    I.2 LA CULTURE DU THE AU SEIN DU COMPLEXE THEICOLE DE BUTUHE

    I.2.1 La pépinière

    Au niveau du CTB, la multiplication semencière se fait par bouturage dans le but de conserver les caractères génétiques de la plante. La pépinière fait au moins 9 mois. Après ce 9 mois, on songe à amener les plants à la plantation avec des différents écartements selon la clone qu'on a.

    I.2.2 Préparation du sol

    On fait le débroussage suivi de 2 labours pour permettre l'élimination des racines étrangères.

    I.2.3 Mise en place des plants

    La culture du thé au niveau du Complexe Théicole de Butuhe est semé en ligne aux écartements de :

    1,5 X 0, 66

    1,1 X 0, 81

    1,1 X 0, 61

    Les écartements sont pris selon le clone aménagé. 1010 théiers couvrir facilement. Avant de semer, on fait d'abord le piquetage de ligne suivi de la trouaison de 40 cm de profondeur. Lors du semis, le plant est couvert de terre jusqu'à son collet.

    I.2.4 Sarclage

    Le sarclage se fait régulièrement pour éliminer les mauvaises herbes. C'est-à-dire que dès qu'il y a présence des herbes, on doit songer au sarclage.

    I.2.5 Les différentes tailles

    I.2.5.1 La taille de formation

    La première taille de formation se fait une année après la date du semis à 15 cm du sol. On laisse pousser le théier, après 2 ans, on fait la deuxième taille. Elle se coupe à 30 cm du sol. 3 ans après la deuxième taille, puis vient la troisième taille qui se fait à 45 cm du sol.

    I.2.5.2 La taille de production

    Après les 3 premières tailles (de formation) précitées, il y a une touffe de théier. C'est sur cette touffe qu'on aura des feuilles à récolter. Après 4 ans de récolte, on fait la taille à 55 cm du sol. Les feuilles qui vont encore pousser sur les souches seront récoltées. Encore après 4 ans, on rabat à 60 cm du sol, puis 4 ans après, on rabat à 65 cm du sol.

    I.2.5.3 La taille de régénération

    Elle se fait après 50 ans à 5 cm du sol

    I.2.6. La récolte

    On récolte 2 feuilles avec le bourgeon terminal appelée pekoe.

    I.2.7. L'usinage

    L'étape de l'usinage comporte beaucoup d'opérations notamment :

    I.2.7.1 La réception 

    Elle comporte à son tour 3 opérations :

    I.2.7.1.1 La pèse 

    Elle consiste à peser pour une vérification des poids entre le poids recueillie à la plantation et celui à introduire à l'usine. Ce poids donne l'idée sur le produit fini (thé granulé).

    I.2.7.1.2 L'étalage : les feuilles sont couchées sur le bac en couche uniforme de 5cm. Le CTB- sprl compte 24 bacs et donc la capacité de 24 tonnes étant donné que le bac a la capacité d'un tonne.

    I.2.7.1.3 L'analyse de la composition : elle donne l'idée sur la qualité qui doit être supérieure à 80%.

    I.2.7.2 flétrissage

    C'est une opération qui consiste à rendre les feuilles molles, souples et à diminuer la quantité d'eau afin de faciliter le roulage (sur le bac de fletrissage). Elle comporte 2 méthodes : l'une naturelle et l'autre artificielle.

    Ø Le flétrissage naturel: les feuilles dans le bac fanent d'elles- mêmes en les remuants de temps en temps.

    Ø Flétrissage artificiel : ce flétrissage peut être avec ou sans vapeur.

    § Il est avec vapeur : la vapeur sous- pression provenant de la chaudière chauffe le radiateur qui souffle l'air pendant 4 heures ;

    § Il est sans vapeur: lorsqu'il aspire de l'air frais à travers les feuilles avec les ventilateurs réversibles pendant 12 heures à 16 heures de temps.

    Au cours de la recherche, il nous a été remarqué que l'excès de flétrissage risque de perdre les éléments nutritifs du thé et que l'insuffisance risque d'entraîner la pourriture chez le thé. Ce qui peut influencer négativement sur la qualité du produit.

    I.2.7.3 Collection et roulage

    L'eau étant diminué de 35%, les feuilles sont placées sur un tapis roulant (tapis transporteur) afin de rompre les parois cellulaires pour que les éléments chimiques se décomposent pour permettre la fermentation (oxydation) à une température idéale de 32%.

    Le produit recherché à cette étape est appelé « Dhool » à travers une machine appelée « Rotorvane ». Cette machine porte des dents.

    3 autres machines baptisées 3 CTC continuent l'opération :

    § C qui signifie creaching ou déchiqueter ;

    § T qui veut dire Taring ou Tordre ;

    § Et C qui signifie Carling ou enrouler.

    Dans le premier « C », 2 rouleaux tournent dans le sens inverse pour déchirer les feuilles ; l'un fait 70 tours/ min et l'autre 700 tours/ min.

    Il est déjà signalé ci- haut que le T est la machine qui a pour rôle de tordre les feuilles et le dernier C de les enrouler jusqu'au lieu de l'oxydation.

    C'est le thé granulé du type Roberval qui selon le responsable de l'usine CTB- sprl, fait la différence avec d'autres usines de la RD Congo, particulièrement celle de MWESO.

    I.2.7.4 Oxydation/ fermentation

    Cette opération consiste à donner la coloration orange- cuivre, à conditionner l'arome et le goût stimulant de la caféine. Elle dure 2h12 minutes.

    Le fermenteur comporte 2 compartiments :

    § L'épandeur : il règle la couche, sa température idéale est de 24°C à 28°C ;

    § La rumeur : il mélange le Dhool avec l'oxygène à une température de 22°C à 24°C.

    Les éléments contenus dans la feuille (polyphénol, pectine, Acides Aminés, Caféine,...) se condensent en « orthobenzoquinone » en présence d'une enzyme appelée « polyphenoloxydase » pour obtenir les produits appelés « theabivirgine ».

    I.2.7.5 Séchage

    A cette étape, les réactions chimiques de la fermentation sont arrêtées. Le produit est soumis à une température de 165°C dans un pré séchoir, puis à 110°C dans un séchoir à l'intérieur enfin à 90°C- 80°C à la sortie. En effet, selon les explications et les observations faites sur place, le radiateur haute pression prend la chaleur venant de la chaudière jusque dans le bac de séchoir, le radiateur basse pression converti (baisse) la température afin de sortir le thé brut à la température idéale de 90°C- 80°C en utilisant de l'air sec qui favorise la granulation du dhool.

    I.2.7.6 Triage

    C'est l'opération qui qualifie le thé. Il consiste à séparer les qualités appelées « grades » étant donné qu'à la sortie tous les 9 grades produits sont encore confondus. Les grades sont séparés de la première qualité plus fine appelée « Dest 1 » à la neuvième appelée BMF (Broken mixed Fining). Trois machines sont disposées pour jouer ce rôle. Il s'agit de deux défibreuses et un trieuse.

    I.2.7.7 Emballage

    Il se fait dans 2 sacs. L'intérieur, c'est le sac à polyéthylène en fermant hermétiquement pour empêcher l'humidité car le thé est hygroscopique. A l'extérieur c'est le sac ordinaire.

    I.2.7.8 L'entreposage

    Les sacs sont rangés dans un entrepôt en attendant la commercialisation. « Il est à signaler que l'usine du CTB fonctionne en base de 2 sources d'énergie.

    L'une hydroélectrique située à plus au moins 6 km et l'autre en base du bois (biomasse) à travers une chaudière.

    I.2.8. Les maladies attaquées par le thé au niveau du Complexe Théicole de Butuhe

    Au sein de la plantation du Complexe Théicole de Butuhe, on connait une seule maladie cryptogamique occasionnée par Phytophtora infestans, un champignon.

    Cette maladie attaque les racines de la plante et cette dernière sèche. Pour éviter la multiplication de cette maladie dans la plantation, au recourt à l'arrachage de la plante déjà attaquée et on l'incinère.

    L'endroit où on a arraché la plante est chaulé et reste non exploitée pendant 10 ans. Après ces 10 ans, on peut encore exploiter cet endroit.

    A part les maladies causées par les champignons, il y a aussi les fourmis qui sucent la sève du théier et la plante meurt. Pour lutter contre ces fourmis, on pratique la lutte biologique.

    Il y a aussi le coup de foudre qui s'abat souvent sur les plantations et aussi le feu de brousse occasionné par les chasseurs des rats.

    CHAPITRE DEUXIEME : MILIEU D'ETUDE ET METHODOLOGIE DE L'ETUDE

    En vue de faciliter la compréhension de notre thème, il s'avère impérieux de donner des explications sur le contexte lié à notre étude, de présenter brièvement le milieu d'étude et enfin, la méthodologie du travail.

    II.1 CONTEXTE LIE A L'ETUDE

    Il est indispensable pour un chercheur de connaître le contexte de son travail pour mener ses investigations.

    Eu égard à ce qui précède, notre travail se cadre dans le contexte d'une exploitation agricole, dans le domaine économique précisément la production des produits agricoles.

    II.2 MILIEU D'ETUDE

    II.2.1 Situation géographique :

    Parfois, le siège social d'une entreprise est séparé de son siège d'exploitation. Tel n'est pas le cas du CTB où son siège social se trouve au même lieu que le siège d'exploitation à Butuhe.

    Butuhe se situe à 12 km de Butembo au Nord Ouest, dans le groupement Malio, chefferie des Bashu, territoire de Beni à une altitude de 2050 m.

    II.2.2 Sols

    Butuhe a un sol légèrement acide avec un PH compris entre 4,5 à 6. C'est un sol profond volcanique.

    Ø Climat : Comme climat, il est pluvieux avec une pluviosité de 1500 à 2400 mm d'eau par an avec une température qui varie entre 18 et 22°C.

    Ø Végétation : la végétation est herbeuse. Il est à signaler que les cultures qui y existent sont entre autres : le théier, les Eucalyptus, le bananier, on y trouve aussi les haricots saisonnièrement, quelques fois le manioc et la patate douce.

    Ø Aspect social : comme dans d'autres milieux, à Butuhe on fait l'auto développement. La population se groupe en association et crée au sein de leurs associations des crédits rotatifs.

    Ø Hydrographie: Butuhe est entouré par deux rivières qui sont la rivière Biongere et Makamba. Cette dernière est celle qui donne l'eau à la REGIDESO. Il y a aussi des ruisseaux qui se déversent dans les étangs piscicoles pour alimenter la centrale hydroélectrique du CTB.

    Ø Aspect socio- économiques : dans le milieu de Butuhe, la population est paysanne. Ceci se justifie par le fait que l'agriculture est l'activité principale. Toutefois, elle ne consomme pas toute sa production. Une partie est destinée au marché. Signalons que la majorité de la population de Butuhe travaille au CTB.

    Ø Délimitation de Butuhe : Butuhe se limite par des petits villages. Au Nord Est il se limite par le village appelé Mambale, au Nord- Ouest par Muhila, au Sud par Vulindi, à l'Est par Lime, à l'Ouest par Mulera et Mungo.

    II.2.2 Présentation du champ d'investigation

    II.2.2.1 Historique du CTB20(*)

    Le projet du Complexe Théicole de Butuhe remonte aux années 1960 lorsque le Zaïre actuellement République Démocratique du Congo avec la communauté économique Européenne (C.E.E.) confie une étude qu'elle a elle-même financé, à la société AGRARUND HYDROTECHNIQUE sur la relance de la culture du théier dans la province du Kivu. Une convention de financement est signée à BUXELLES dans ce cadres en date du 09/ 01/ 1970, entre la C.E.E et le gouvernement zaïrois pour une période de 5 ans. Cette convention concerne :

    1. La création d'un bloc industriel de 200 Ha dans une période de 3 ans à partir d'une année puis, la plantation industrielle ;

    2. La construction des logements et des bâtiments d'exploitation ;

    3. La fourniture des matériels et des produits ;

    4. L'achat d'équipement du bureau et Atelier ;

    5. L'appel du zaïre à des ingénieurs conseillers, spécialisés pour la direction de l'ensemble des opérations ;

    6. La formation des homologues Zaïrois par le personnel expatrié, destiné à prendre la relève à l'achèvement de l'intervention FED;

    7. L'engagement du gouvernement Zaïrois par règlement des problèmes fonciers, l'assurance des logements du personnel de direction jusqu'à l'achèvement des habitations prévus dans le cadre du projet, le financement de l'usine sur son budget propre ou sur d'autres sources de crédit en l'année 2 du projet.

    Les travaux démarrent le 31/ 11/ 1970 sous la direction de la société, ILACO (International Land Consultants) et dans la première année, une estimation pour les investissements est établie pour une révision de la convention de financement ;

    En effet, le 31/ 12/ 1973 l'évolution se présente de la manière suivante :

    - 161 Ha pour le bloc industriel soit 19,5% en dessous de ce qui était prévu ;

    - 34 Ha du bloc villageois en dessous du programme ;

    - 66 Ha d'eucalyptus ;

    - 5 maisons pour le personnel de direction ;

    - 2 Hangars, magasin et un atelier.

    Le 19/ 09/ 1973 est signé une convention entre le gouvernement Zaïrois et la C.E.E prévoyant un complément de financement, l'installation d'une usine à thé de 750 tonnes de thé sec par an (extensile de 1500 tonnes) de type retrouvant ; la construction de 7 maisons doubles pour agents de maîtrise en place et de 330 Ha de boisement d'eucalyptus.

    Après le Zaïrianisation de 1974, le 13/ 01/ 1977, l'usine est inaugurée par le commissaire d'Etat à l'Agriculture, en présence de la délégation de la commission des communautés Européenne à Kinshasa et plusieurs autres délégations et invités.

    Le 07/ 04/ 1978 une troisième convention sur 76 Ha et la construction d'un barrage et d'une petite centrale hydroélectrique voient le jour.

    En 1979, l'instauration des actions sociales :

    - Le soin de santé accordé aux planteurs, aux journaliers et aux autres cueilleurs ;

    - La construction d'une cantine ;

    - L'octroi des vélos à crédit aux ouvriers et aux planteurs ;

    - En Septembre 1981, le marché commun autorise la construction du canal hydroélectrique de Butuhe. Ces travaux débutent vers 1982 sous la surveillance de la société ILACO.

    On observe un ralentissement des travaux de construction du barrage non conformes aux normes. Le conseil Exécutif de la République confie successivement la gestion à des sociétés privées sous l'appellation « Complexe Théicole de Butuhe » :

    1. Du 17/ 01/ 1984 au 17/ 01/ 1988 : gestion BURESMA (Bureau des Recherches et Management) ;

    2. Du 17/ 01/ 1988 au 26/ 02/ 1990 : gestion P.L.Z (Plantation Lever au Zaïre) ;

    3. Du 10/ 09/ 1990 au 19/ 11/ 1991 : Z.T.E (Zaire Trading and Egineering) gère le CTB ;

    4. De tous ceux qui ont géré le Complexe Théicole de Butuhe, on avaitapprécié de bonne la gestion Z.T.E;

    5. De 1992 à 1993, la gestion et la direction du Complexe Théicole sont confiées à Mr LUBOYA KABALAMATA. Celui- ci dirige l'entreprise sous son autofinancement jugé de succès.

    De 1993 à nos jours, la gestion du C.T.B est entre les mains de Monsieur KITAMBALA et devient une société personnelle à responsabilité limitée.

    A l'an 2000 sous la gérance du personnel de Mr KITAMBALA, on a réhabilité l'usine par de nouvelles machines CTB a réhabilité l'alternateur et le centrale hydroélectrique. La réhabilitation de la chaudière est intervenue en 2001.

    II.2.2.2 Identification du Complexe Théicole de Butuhe

    - Complexe Théicole de Butuhe ;

    - S.P.R.L ;

    - N.R.C : GOMA : 1987 ;

    - N° IMPORT EXPORT : K2 7336y ;

    - Id. Nat : Traitement de thé biologique, commercialisation et connexes ;

    - Adresse postale : B.P 91 Butembo.

    II.2.2.3 Situation géographique du Complexe Théicole de Butuhe

    Le complexe Théicole de Butuhe se trouve dans la province du Nord- Kivu, Territoire de Beni. Il est situé à 12 km au Nord Ouest de la ville de Butembo, à une altitude variant entre 2050 à 2100 m.

    II.2.2.4 Objectifs du Complexe Théicole de Butuhe

    Les objectifs principaux sont d'améliorer le niveau de vie des paysans, d'enrichir le pays avec l'exploitation du thé et développer le milieu rural où il est implanté : le Complexe Théicole de Butuhe s'assigne pour objectif spécifiques :

    - Combattre le chômage dans son milieu d'implantation ;

    - Produire du thé sec pour la commercialisation ;

    - Relancer la Théiculture au Nord- Kivu21(*).

    II.2.2.5 Organisation et fonctionnement du Complexe Théicole de Butuhe

    Ø Organigramme

    I

    I

    1

    2

    3

    4

    5

    6

    7

    8

    15

    16

    17

    27

    27

    27

    3 3

    34

    34

    MO

    MO

    MO

    18

    MO

    9

    10

    11

    19

    20

    21

    30

    31

    32

    12

    13

    14

    22

    23

    24

    25

    28

    29

    34

    35

    37

    MO

    36

    26

    Ø Légende et Fonctionnement du CTB

    I. Assemblée générale des associés

    II. Administrateur Gérant

    1. Directeur ;

    2. Chef de planteur ;

    3. Chef d'usine ;

    4. Responsable département Technique ;

    5. Responsable département administrative et financier ;

    6. Chef de Division Bloc Industriel ;

    7. Chef de Division Bloc Villageois ;

    8. Chef de division boisement ;

    9. Responsable service électrique ;

    10. Responsable mécanique usine ;

    11. Responsable garage et services ;

    12. Chef du service du personnel ;

    13. Comptable ;

    14. Responsable service commercial ;

    15. Responsable service d'approvisionnement ;

    16. Chefs de section Bloc Industriel, Bloc Villageois et boisement ;

    17. Commis plantation ;

    18. Chef d'usine adjoint ;

    19. Responsable de la centrale ;

    20. Mécaniciens ;

    21. Chauffeurs ;

    22. Agent service du personnel ;

    23. Responsable service médical ;

    24. Secrétaire de direction ;

    25. Agent service commercial ;

    26. Secrétaire de direction ;

    27. Chef d'équipe de groupe Bloc Industriel, Bloc Villageois, boisement ;

    28. Chef d'équipe usine ;

    29. Commis usine ;

    30. Aides électriciens ;

    31. Aides mécaniciens ;

    32. Maçons et peintres ;

    33. Infirmiers ;

    34. Capitas Bloc Industriel, Bloc Villageois, Boisement ;

    35. Peseurs ;

    36. Assistant chef d'équipe ;

    37. Garde centrale ;

    38. M.O (Manoeuvre Ordinaire).

    Ø Fonctionnement

    L'organigramme précédant a déjà montré comment l'entreprise est hiérarchisée. Elle fonctionne avec 4 départements dans le but d'obtenir du thé sec à savoir plantation, usine, Technique, administration et finances.

    Ø Département plantation

    Le Chef coordonne les travaux des plantations et il établit les rapports qu'il doit donner au directeur.

    Ø Département technique

    Le Chef s'occupe de toutes les activités techniques (réparation et maintenance des machines).

    Ø Département administratif et financier

    - Le chef de service du personnel : s'occupe du recrutement, de la formation, de l'information des travailleurs, bref de la gestion du personnel ;

    - Le service de comptabilité : s'occupe de la gestion financière. C'est l'organe mère de l`institution en matière de finance ;

    - Le service commercial : s'occupe de la gestion de stock de l'entreprise et la commercialisation du thé sec ;

    - Le Directeur coordonne toutes les activités de l'entreprise pour son fonctionnement.

    Ø Ressources

    Le Complexe Théicole de Butuhe dispose de 4 ressources :

    - Ressource financière : l'entreprise s'autofinance par sa production du thé sec ;

    - Ressource naturelle : il s'agit de la concession où se trouve tout le patrimoine du CTB ;

    - Ressources matérielles : englobent les véhicules, bâtiments, machines,...

    - Ressource humaine : c'est l'ensemble des membres, du personnel de cette entreprise ;

    Ø Réalisations

    Parmi les réalisations du CTB, on peut compter, sur le plan socio- économique :

    - Une école (maternelle, primaire et secondaire) ;

    - La construction d'un dispensaire ;

    - L'installation des étangs piscicoles ;

    - Construction d'une centrale hydro- électrique ;

    - La production interrompue de l'énergie électrique.

    Ø Difficultés du fonctionnement

    - Carence des machines et des véhicules ;

    - Machines obsolètes ;

    - Payement irrégulier de la rémunération des travailleurs ;

    - Entretien insuffisante et irrégulière de la plantation ;

    - La production interrompue de l'énergie électrique.

    II.2.3 QUELQUES MACHINES FONCTIONNANT AU COMPLEXE THEICOLE DE BUTUHE

    Le Complexe Théicole de Butuhe est doté des plusieurs machines qui interviennent dans la production du thé sec. Parmi celles- ci nous citons celles qui interviennent directement dans la production notamment :

    1. La balance : qui intervient lors de la pèse ;

    2. Les bacs : il existe 24 bacs qui recueillent les feuilles qui seront flétries par les ventilateurs souffleurs ;

    3. Les ventilateurs souffleurs : qui interviennent dans le flétrissage ;

    4. Le tapis roulant : qui intervient dans le roulage ;

    5. Le retorvane : broie les feuilles ;

    6. Le fermenteur : c'est une machine qui intervient dans la fermentation ;

    7. Le séchoir : une machine qui sèche complètement le thé ;

    8. Le défibreur : une machine qui intervient dans la fermentation ;

    9. La chaudière : qui intervient aussi dans le processus de séchage du thé.

    Telles sont les principales machines utilisées au niveau du CTB. Il est à signaler que parmi ces machines, il y a celles qui sont à panne à savoir : 12 bacs, les tapis roulant, le fermenteur, le retorvane et l'alternateur qui est au niveau de la centrale hydroélectrique. On a essayé de remplacer l'alternateur, mais le problème n'est pas toujours décanté, étant donné que ce dernier est toujours ancien.

    II.3 METHODOLOGIE DE L'ETUDE

    De prime à bord, tout travail scientifique vaut ce que vaut sa méthodologie mise en oeuvre. Cette dernière est fonction de la problématique posée, des hypothèses et des objectifs à atteindre.

    II.3.1 Méthodes

    D'après PINTO et GRAWITZ, la méthode est l'ensemble des voies et moyens à suivre pour aboutir à un résultat escompté22(*).

    Pour réaliser ce travail, nous avons utilisé la méthode inductive appuyée par statistique. La Méthode inductive nous permet de partir d'un échantillon pour arriver à généraliser le résultat sur l'ensemble de l'univers d'enquête. Quant à la méthode statistique, elle nous a servi pour l'analyse et le traitement des données. Celle-ci a consisté à l'application de tests aux différentes données recueillies auprès de l'entreprise enquêtée.

    Ces méthodes ont été appuyées par un certain nombre des techniques reprises dans les lignes ci- après.

    Avant de les énumérer, rappelons que la technique est un instrument de travail qui sert à rendre opérationnel la méthode23(*).

    II.3.2 Techniques

    Un certain nombre des techniques nous a été utile, parmi lesquelles nous citons :

    Ø L'observation : elle nous a conduit d'accepter de nous intégrer au groupe et d'user d'une observation participante en vue de nous permettre d'appréhender la vérité et les problèmes liés à la production du thé sec au sein du Complexe Théicole de Butuhe ;

    Ø La technique documentaire : elle nous a permis d'accéder à la littérature appropriée en consultant des ouvrages, des mémoires, l'internet, des rapports ;

    Ø L'interview dirigé : en sciences sociales, il est le type particulier d'entretien qu'a le chercheur en vers les individus auprès desquels il recueille les informations en rapport avec les phénomènes qu'il étudie.

    Elle nous a instruit en vue d'organiser un rapport de communication verbale avec les enquêtées (CTB) pour qu'ils nous fournissent les opinions relatives à leur activité. Cette technique nous a permis de contacter aisément les agents de ladite exploitation.

    II.3.3 Population d'étude et échantillonnage

    La population d'étude est l'ensemble des individus auxquels s'applique une recherche. Ainsi, dans ce travail, notre population d'étude est le Complexe Théicole de Butuhe. Les questions constituant notre questionnaire s'adressaient aux chefs de différents départements ainsi qu'aux occupants du bloc villageois. La représentativité de l'échantillon signifie que celui- ci présente les caractéristiques les plus proches possibles de la population parente.

    Au niveau du CTB, nous avons prélevé un échantillon de 26 encadreurs sur un total de 36 tandis qu'au niveau des occupants du bloc villageois, nous avons prélevé un échantillon de 60 enquêtés sur une population de 120 qui constituent un sous ensemble de la population étudié et considéré comme représentatif de cette dernière.

    II.3.4 Déroulement de l'enquête

    II.3.4.1 Pré enquête

    Elle a constitué la première phase d'opération de notre cadre théorique et méthodologique. Pour mieux cerner certains aspects de notre problématique, nous avons effectuée une sortie en Avril 2014. Cette sortie nous a permis de collecter certaines données préliminaires qui ont permis de bâtir notre échantillon et mieux construire nos outils d'observation. Une deuxième sortie en Septembre 2014 a été nécessaire pour tester nos différents outils de voir comment nos enquêtés percevaient et comprenaient nos questions, d'affiner les outils par la reformulation, voir la suppression de certaines questions.

    II.3.4.2 Collecte des données

    Elle s'est déroulée de façon séquentielle. Dans un premier temps du 10 Septembre au 15 Septembre 2014, dans un second temps du 20 au 23 Septembre 2014 et dans le troisième temps du 4 Octobre au 9 octobre 2014 soit total 16 jours de terrain.

    II.3.4.3 Les données

    Au niveau du Complexe Théicole de Butuhe, les informations collectées portaient sur la quantité annuelle du thé vert et sec produits au cours de 12 dernières années (2002- 2013), l'évolution de l'effectif du personnel du Complexe Théicole de Butuhe les 12 dernières années, l'évolution de prix du thé sec sur le marché commun durant les 12 dernières années, les occupants du bloc villageois, les stratégies envisagées pour améliorer la production du thé sec par le Complexe Théicole de Butuhe enfin l'évolution du thé à partir de sa production (pépinière jusqu'à sa transformation).

    CHAPITRE TROISIEME : PRESENTATION DES DONNES ET DISCUSSION DES RESULTATS

    Ce chapitre porte sur la présentation, l'analyse et le traitement des données. En terme clair, nous analysons d'abord les données quantitatives concernant la production du thé vert et sec, tout en évoquant la notion de recettes, de dépenses et de profit.

    Tableau N°2 : quantité de thé sec produit (2002- 2013)

    Année

    Janvier

    Février

    Mars

    Avril

    Mai

    Juin

    Juillet

    Août

    Septembre

    Octobre

    Novembre

    Décembre

    Total

    2002

    -

    -

    -

    -

    -

    -

    -

    -

    -

    -

    -

    -

    -

    2003

    -

    15284

    14422

    9004

    24719

    6857

    -

    -

    14050

    1750

    -

    -

    86086

    2004

    7814

    7223

    -

    1154

    -

    -

    4098,5

    5512

    4357

    -

    18340

    15689

    64187,5

    2005

    12946

    16339

    -

    12982

    10182

    16144

    20547

    15379

    15031

    15045

    15172

    16254

    165981

    2006

    -

    21635

    24588

    19821

    24655

    18929

    18261

    13371

    17592

    15433

    18036

    12390

    204711

    2007

    -

    20564

    -

    7909

    19174

    22771

    27799

    21556

    26262

    42682

    43058

    36005

    267780

    2008

    35578

    33587

    27464

    35612

    30258

    28004

    23024

    18387

    22571

    34552

    31755

    27320

    348115

    2009

    29909

    27106

    10698

    15786

    3784

    2308

    16105

    -

    -

    -

    -

    -

    105696

    2010

    11372

    2938

    -

    2104

    5680

    -

    -

    -

    -

    -

    -

    5155

    27249

    2011

    6835

    8065

    13456

    16512

    16984

    19931

    19606

    18283

    19554

    14815

    12104

    -

    166145

    2012

    -

    8835

    17231

    5637

    -

    19713

    18611

    993

    -

    -

    -

    9326

    80346

    2013

    19241

    14185

    22904,5

    26866

    28913

    26654

    24750

    25699

    27884

    28273

    19731

    24576

    289676,5

    Source : les archives de CTB

    Commentaire : A l'issu de ce tableau, nous constatons qu'il y a présence d'une alternance entre l'augmentation et la diminution des productions du thé sec au sein du Complexe Théicole de Butuhe. Cette dernière montre que la production au sein du Complexe Théicole de Butuhe n'est pas constante.

    En outre, après enquête, il se révèle le résultat selon lequel la diminution de la production du thé sec est due aux arrêts des machines provoquées par des pannes techniques et surtout celle de la centrale hydroélectrique qui génère du courant à l'usine. D'une manière plus concrète, nous pouvons visualiser le tableau ci- dessous, où la production était nulle suite aux contraintes citées ci- haut.

    Graphique N° 2 : quantité de thé sec produit 2002- 2013

    De ce graphique, l'on constate que l'évolution du thé sec dans le temps est positive. Néanmoins les années 2002- 2008, la production avait baissé et à partir de 2009- 2013, la production commence a augmenté.

    Tableau N°3 : Mois sans production de thé sec

    Année

    Nombre de mois sans production

    Fréquence

    2002

    12

    100%

    2003

    5

    41,6%

    2004

    4

    33,3%

    2005

    1

    8,3%

    2006

    1

    8,3%

    2007

    2

    16,6%

    2008

    0

    0%

    2009

    5

    41,6%

    2010

    7

    58,3%

    2011

    1

    8,3%

    2012

    5

    41,6%

    2013

    0

    0%

    Source : archive du CTB

    Commentaire : au regard de ce tableau, nous infirmons que la production du thé sec au Complexe Théicole de Butuhe évoluerait généralement dans le sens négatif caractérisé par un mouvement cyclique dues aux coupures intempestives du courant électrique et à l'utilisation des machines obsolètes, étant donné que les mois sans production ne sont pas nombreux. En prenant par exemple l'année 2010 où on n'a pas travaillé à 58,3% la production a diminué jusqu'à 27.249 tonnes comparativement aux années 2008 et 2013 où on a travaillé à 100%, les productions ont été respectivement de 348115 tonnes et 289676,5 tonnes. En outre, par rapport à ces pourcentages, nous pouvons comprendre l'efficience du CTB. Toutefois, le 100% de la non productivité à 2002 se justifie par la guerre qui a prévalu dans cette contré.

    III.1 CAUSES DES BAISSES DES PRODUCTIONS DU THE SEC AU CTB POUR CERTAINES PERIODES

    Il est important de connaître les causes des baisses de productions du thé sec pour certaines périodes, le tableau ci- dessous, nous relate la réalité.

    Tableau N°4 : causes des baisses des productions pour certaines périodes

    Causes

    ni

    %

    Coupures intempestive du courant

    13

    50

    Obsolescence des machines

    10

    38,5

    Abstraction

    3

    11,5

    Total

    26

    100

    Source : Nos enquêtes

    Commentaire : Le tableau ci- dessus montre que 13 enquêtés encadreurs des travailleurs soit 50% ont répondu qu'il n'y a pas constance de la production du thé au sein du CTB et que cela est du à l'interruption brisque du courant électrique, 10 enquêtés encadreurs des travailleurs soit 38,5% ont confirmé qu'il n'y a pas constance des production suite à l'usage des machines obsolètes et 3 encadreurs des travailleurs, soit 11,5% de nos enquêtés ont répondu qu'ils ne connaissent pas.

    Eu égard à ce qui précède, nous Infirmons notre première hypothèse selon laquelle la production du thé sec au sein du CTB évoluerait généralement dans un sens négatif caractérisé par un mouvement cyclique due aux coupures intempestives du courant électrique et à l'utilisation des machines obsolètes.

    III.2 PART CONSACREE A L'AMORTISSEMENT POUR CHAQUE ANNEE DE PRODUCTION

    La part consacrée à l'amortissement nous amène à savoir si la CTB peut être à mesure de remplacer ses machines ou pas.

    Tableau N°05: part consacrée à l'amortissement

    Année

    Quantité du thé sec/ Tonne

    Production total prix de revient

    Part de l'amortissement

    Fréquence

    2002

    -

    -

    -

    -

    2003

    86086

    80824423,68$

    8608587,77$

    10,65%

    2004

    64187,5

    20264360$

    6418741,2546$

    10,65%

    2005

    165981

    155836241,28$

    16598077,385$

    10,65%

    2006

    204711

    192199063,68$

    20471072,109$

    10,65%

    2007

    267780

    251413286,4$

    26777963,516$

    10,65%

    2008

    3481150

    3268382112$

    348114525,7$

    10,65%

    2009

    105696

    99235860,48$

    10569585,599$

    10,65%

    2010

    27249

    25583542,12$

    2724887,3587$

    10,65%

    2011

    166145

    155990217,6$

    16614477,363$

    10,65%

    2012

    80346

    75435252,48$

    88034589,053$

    10,65%

    2013

    2896675

    2719630224$

    289667105,33$

    10,65%

    2013

    2896675

    2719630224$

    289667105,33$

    10,65%

    Source : Nos calculs

    Commentaire : a l'issu de ce tableau, nous constatons que la part consacré à l'amortissement est de 10,65% du prix de revient. En comparant les valeurs d'acquisition des machines avec les montants qui découlent de 10,65% du prix de revient total annuel visualisés dans le tableau ci-dessous, on voit qu'il est possible que le Complexe Théicole de Butuhe renouvelle ses machines dans la mesure où il y a une gestion orthodoxe.

    En effet, pour concrétiser nos calculs dans le tableau ci- dessus, nous nous sommes inspirés des valeurs récoltées dans les archives du CTB qui déchiffre les valeurs en $ de 30 tonnes du thé sec. De ceux- ci, en considérant que dans 30 tonnes du thé sec découlent 28166,44$ : c'est pourquoi, pour trouver la valeur d'une tonne, nous avons effectué l'opération suivante : .

    Or, avec nos quantités du thé sec annuel de différente années, nous avons trouvé les différents prix de revient soit par exemple en 2003, 8086X938, 88$ =80824423,68$ et cela pour toutes les années.

    En outre, connaissant que dans 28166,44$, il y a 3000$ consacré à l'amortissement, dans 80824423,68$, il y a . Cela implique que en 2003, nous avons 0,106509729X80824423,68$= 8608587,778, le calcul continue de cette manière pour toute les années.

    III.3 LES VALEURS D'AMORTISSEMENT DE DIFFERENTES MACHINES

    Les valeurs d'amortissement nous permettent d'avoir une idée sur les machines qui sont encore en bonne état et ceux qui sont amortis.

    Tableau N°06 : Valeurs d'amortissement de différentes machines

    Machines

    Valeur d'acquisition

    Valeur nette comptable

     

    En Fc

    En $

    En Fc

    En $

    1

    1018556Fc

    1095,22$

    La machine est amortie complètement

     

    2

    268627Fc

    288,84$

    La machine est amortie complètement

     

    3

    72508770Fc

    77966,41$

    La machine est amortie complètement

     

    4

    64818397Fc

    69697,20$

    49910155Fc

    53666,83$

    5

    1244000Fc

    1337,63$

    1334190Fc

    1434,61$

    6

    489983550Fc

    526864,03$

    6097845332Fc

    6556822,93$

    7

    2365420Fc

    2543,46$

    3480723Fc

    3742,71$

    8

    129600000Fc

    139354,83$

    126360000Fc

    1358709,67$

    Source : archives du CTB

    Commentaire: au regard de ce tableau, il sied de signaler que les machines 1, 2 et 3 ne fonctionnent plus, leurs valeurs ont expirées, tandis que les machines 4, 5, 6, 7 et 8 fonctionnent encore mais ils tendent vers l'état obsolètes les noms des machines figurés dans le tableau ci- dessus ne nous ont pas été livré.

    III.4 EVOLUTION DES MEMBRES DU PERSONNEL DU CTB

    L'étude de l'évolution du personnel du CTB est d'une grande importance pour ce travail du fait qu'elle nous permet de comprendre sa variation durant les 12 dernières années.

    Tableau N°7 : Effectif du personnel du CTB

    Années

    Cueilleurs

    Planteurs

    Travailleurs

    Encadreurs

    Total

    2002

    -

    -

    -

    -

    -

    2003

    61

    26

    413

    30

    530

    2004

    214

    112

    430

    32

    788

    2005

    179

    136

    428

    31

    774

    2006

    214

    244

    381

    30

    869

    2007

    241

    313

    502

    29

    1085

    2008

    185

    335

    430

    27

    977

    2009

    184

    368

    367

    27

    946

    2010

    158

    124

    285

    27

    594

    2011

    212

    125

    338

    26

    701

    2012

    233

    136

    325

    26

    720

    2013

    173

    201

    369

    26

    769

    Source : archive du CTB

    Commentaire : au regard de ce tableau après 12 ans, les personnels ont évolué à 344,50% lorsqu'au considère l'effectif annuels  = 45%

    III.5 DES STRATEGIES PROPOSEES PAR QUELQUES ENCADREURS DE TRAVAILLEURS DU CTB

    Les résultats du tableau ci-dessous visualisent les stratégies envisagées par les membres personnels du CTB pour lutter contre la baisse cyclique de la production du thé sec.

    Tableau N°8 : Stratégies proposées par le personnel du CTB

    Stratégies

    Effectif encadreur de travailleurs

    Fréquence

    Payement régulier de la main d'oeuvre

    4

    15,4%

    Payement de la main d'oeuvre et Renouvellement des machines

    17

    65,4%

    Réhabilitation de la centrale hydroélectrique

    5

    19,2%

    Total

    26

    100%

    Source : nos enquêtes

    Commentaire : le tableau ci- dessus révèle que sur 26 enquêtés encadreurs des travailleurs 17 soit 65,4% ont confirmé que le renouvellement des machines est la meilleure stratégie pour lutter contre la baisse cyclique de la production. Pour 5 enquêtés, soit 19,2% la réhabilitation de la centrale hydroélectrique pourra améliorer la production de thé sec. 4 seulement, soit 15,4% ont déclaré que le payement de la main d'oeuvre peut susciter l'amélioration de la production du thé sec.

    En outre, à l'issu de ce tableau, nous confirmons indiscutablement notre deuxième hypothèse selon laquelle la réhabilitation de la centrale hydroélectrique ainsi que le renouvellement des machines constitueraient une solution pour l'amélioration de la production du thé sec au CTB.

    III.6 REGROUPEMENT DE NOS ENQUETES OCCUPANTS LE BLOC VILLAGEOIS

    Etant donné que le développement d'un milieu découle aussi de la participation locale, la population de Butuhe occupe aussi une grande partie dans la production du CTB appelée bloc villageois. Sachant que cette population peut favoriser ou entraver la production, nous avons voulu connaître ce qui peut être la cause principale du non entretien du bloc villageois.

    Tableau N°9 : Origine du non entretien du bloc villageois

    Modalités

    Nombre d'enquêté

    Fréquence

    Panne de l'usine

    36

    60%

    Non payement des occupants du bloc villageois

    18

    30%

    Découragement des occupants du bloc villageois

    6

    10%

    Total

    60

    100%

    Source : nos enquêtes

    Commentaire : Au regard de ce tableau, nous constatons que la grande partie de nos enquêtés soit 60% ont les pannes de l'usine comme étant à la base du non entretien du bloc villageois d'autant plus qu'ils n'ont pas où amener le thé vert à part l'usine du CTB.

    III.7 DE LA COMPARAISON DE LA QUANTITE DU THE SEC AU THE VERT

    Sachant que 100 kg de thé vert donnent 23 kg de thé sec après usinage, il sied d'analyser les quantités produites.

    Tableau N°10 : comparaison des quantités produites

    Année

    Quantité du thé vert produit (en Kg)

    Quantité du thé sec réalisée (en Kg)

    Quantité du thé sec théorique (en Kg)

    2002

    -

    -

    -

    2003

    393304000

    86086000

    90459920

    2004

    300203000

    64187500

    69046690

    2005

    869314000

    165981000

    19994200

    2006

    921291000

    204711000

    211836900

    2007

    1217181000

    267780000

    279951600

    2008

    146520000

    348115000

    336996900

    2009

    465471000

    105696000

    107058300

    2010

    133590000

    27249000

    30725700

    2011

    743479000

    166145000

    171000200

    2012

    352545000

    80346000

    81085350

    2013

    1282977000

    289667500

    295084700

    Source : nos enquêtes

    Comme formule de base,

    393304000X0, 23= 90459920,...

    Commentaire : Au regard de ce tableau, nous constatons que le thé sec produit au cours de différentes années est inférieur à ce qui devait être normalement produit, sachant que de 100 kg du thé vert découle 23 kg du thé sec. Autrement dit 1 kg de thé vert correspond à 0,23 kg de thé sec. C'est seulement en 2008 où on a travaillé pendant tous les mois de l'année que la quantité produite du thé sec a été supérieure à la quantité théorique attendue.

    Graphique N°3 : de la comparaison de la quantité du the sec au the vert

    Le graphique montre qu'il y a un lien entre la production du thé vert et la production du thé sec.

    III.8 DE L'EVOLUTION DU PRIX DU THE SUR LE MARCHE COMMUN

    L'étude de l'évolution du prix du thé nous permet de connaître les années au cours desquelles le marché était favorable ou défavorable dans le secteur du thé à l'extérieur du pays.

    Tableau N°11 : Evolution du prix du thé sur le marché commun

    Année

    Prix/ Kg (en $)

    Recettes annuelles $

    2003

    -

    -

    2003

    0,68

    58538,480

    2004

    0,68

    43647500

    2005

    0,75

    124485750

    2006

    0,51

    104402610

    2007

    0,79

    211546200

    2008

    0,73

    254123950

    2009

    0,65

    68702400

    2010

    0,68

    18529320

    2011

    0,68

    112978600

    2012

    0,68

    54635280

    2013

    0,52

    150627100

    Source : nos calculs

    Recette annuelle= Quantité produite du thé sec X prix

    Commentaire : A l'issu de ce tableau, nous avons calculé les recettes annuelles par la formule :

    Graphique N°4 : évolution du prix du thé sur le marché commun

    Le graphique montre qu'il n'y pas un lien entre le prix du thé sec et la production.

    CONCLUSION PARTIELLE

    Il nous est indispensable de résumer en quelques mots le contenu des différents chapitres présentés dans le présent travail.

    Au terme de notre premier chapitre, nous avons analysé la terminologie des concepts fondamentaux tels que l'exploitation agricole, une brève notion sur la gestion et la production.

    Au cours du deuxième chapitre, nous avons passé en revue le contexte lié à l'étude, accompagné d'une brève présentation du milieu d'étude et enfin, la méthodologie du travail.

    Le troisième chapitre quant à lui, dans son intitulé « Présentation des données et discussion des résultats » est à son tour subdivisé en 9 sections afin de nous amener vers la vérification de nos hypothèses de recherche

    Dans la première section, il s'est agit d'observer l'évolution des quantités produites du thé sec. Dans cette optique, nous avons eu l'idée d'infirmer notre première hypothèse selon laquelle la production du thé sec au sein du Complexe Théicole de Butuhe évoluerait généralement dans le sens négatif caractérisé par un mouvement cyclique due aux coupures intempestives du courant et l'utilisation des machines obsolètes.

    Dans la deuxième, il a été question de savoir s'il y a constance de la production du thé sec au sein du CTB. Les résultats issus de nos enquêtes ont montré que la production n'est pas constante. Cela est visualisé dans le tableau N°2, présentant les quantités produites annuellement.

    A la troisième section de ce chapitre, il a été important de connaître la part consacrée à l'amortissement. Cette information nous a permis de mesurer la possibilité que peut avoir CTB pour la réhabilitation de ses machines.

    La quatrième section a visualisé les valeurs d'amortissement des différentes machines que possèdent CTB.

    Dans la cinquième, il nous a été utile d'étudier l'évolution des membres du personnel du CTB qui montre une variation à la hauteur de 344,50%.

    La sixième quant à elle, relève la répartition des stratégies données par les encadreurs de travailleurs du CTB faisant référence au tableau N°8. Nous avons confirmé notre deuxième hypothèse selon laquelle la réhabilitation de la centrale hydroélectrique ainsi que le renouvellement des machines constitueraient une solution pour améliorer la production du thé sec au CTB.

    Dans la septième, il s'agit de présenter la cause principale du non entretien du bloc villageois.

    A la Huitième, nous avons comparé la quantité du thé sec au the vert. Et la dernière nous renseigne sur l'évolution du prix du thé sur le marché commun. Elle a permis de connaître les années où le prix a été favorable pour le CTB.

    DISCUSSIONS DES RESULTATS

    Partant de nos enquêtes sur terrain mais aussi des traitements des données, nous constatons la baisse cyclique de la production au sein du complexe Théicole de Butuhe. Malgré les coupures intempestives du courant électrique et l'utilisation des machines obsolètes, la production évolue dans le sens positif en se référant au tableau N°2 de notre travail et au graphique N°2. En dépit de ce que disait Richard H. DAY, que la connaissance imparfaite de possibilités techniques et de forces complexes qui influent sur le prix et le coût de production, rend la véritable stratégie optimale aussi difficile à déterminer pour les agriculteurs que pour les économistes24(*).

    Quant à la part consacrée à l'amortissement, CTB se fixe 10,65% du prix de revient. En comparant les valeurs d'acquisition des machines avec les montants qui découlent de 10,65% du prix de revient total annuel visualisés dans le tableau N° 5, nous voyons qu'il est possible que le Complexe Théicole de Butuhe renouvelle ses machines dans la mesure où il y a une gestion orthodoxe.

    A ce qui concerne les stratégies pour améliorer la production du thé sec au CTB, le personnel ont répondu que le renouvellement des machines et la réhabilitation de la centrale hydroélectrique c'est la solution à ce fait.

    Toute chose restant égale par ailleurs, nous infirmons notre première hypothèse stipulant que la production du thé sec au sein du Complexe Théicole de Butuhe évoluerait généralement dans le sens négatif caractérisé par un mouvement cyclique due aux coupures intempestives du courant et à l'utilisation des machines obsolètes. Mais aussi la deuxième hypothèse selon laquelle La réhabilitation de la centrale hydro- électrique ainsi que le renouvellement des machines constitueraient une solution pour lutter contre l'évolution de production du thé sec dans le sens négatif au sein du Complexe Théicole de Butuhe est confirmée.

    CHAPITRE QUATRIEME : STRATEGIE D'INTERVENTION

    IV.1. TITRE DE LA STRATEGIE 

    Réhabilitation de la centrale hydroélectrique et des machines obsolètes du CTB

    IV.2. DEFIS MAJEURS

    Notre travail présente 3 grands défis à savoir l'interruption du courant électrique due souvent aux pannes de la centrale hydroélectrique et l'utilisation des machines obsolètes.

    Le problème de l'interruption du courant électrique au CTB commence à partir de 2003. A cette période, l'alternateur a connu une panne qui a empêché la production du courant pendante 5 mois. Les tentatives de réparation n'ont pas abouti. L'année suivante, le CTB a connu 4 mois d'interruption et ce problème s'est aggravé encore en 2009, 2010 et 2012. Même si les pannes semblent être réparées, l'alternateur qui a été placé est une pièce d'occasion, sans garanti, ce qui constitue un risque d'interruption à n'importe quel moment de service.

    Au niveau des machines, on compte 5 pièces qui posent problème, notamment les bacs, les tapis roulants, le fermenteur, le retorvane et l'alternateur au niveau de la centrale hydroélectrique.

    Sur le plan de la gestion, il s'est révélé que les frais alloués à l'amortissement sont suffisants, un montant de 834599612,4$ les 11 dernières années pour remplacer régulièrement les machines. L'on peut se demander comment sont gérés les frais destinés à l'amortissement.

    IV.3. CADRE D'INTERVENTION DE LA STRATEGIE CHOISIE

    Logique d'intervention

    IOV

    M.V/S.V/ SI

    Hypothèse

    Objectif global

    Augmenter la production du thé sec au CTB

    Quantité du thé sec disponible au dépôt destiné à la commercialisation

    -Fiches de stock

    - Rapports

    - Si la centrale hydroélectrique n'est pas réhabilitée ;

    - Si la réhabilitation a été mal faite.

    Objectif spécifique

    Réhabiliter les 5 machines et 1centrale hydroélectrique au CTB

    -1 Centrale hydroélectrique réhabilitée et 4 machines renouvelées ;

    - Permanence du courant électrique 24/ 24heures

    -Rapport d'installation

    - Facture du projet

    - Photos

    - Indisponibilité des fonds par le CTB ;

    - Inefficacité de la société d'installation

    Résultats escompté

    Production du thé sec s'améliorer

    Produire 41105,58 tonnes du thé sec par mois

    - Documents comptables

    - Rapports

    - Mauvaise installation des machines ;

    - Mauvaise gestion des fonds

    Activités pilotes

    - Rechercher la société de réhabilitation ;

    - Rendre disponible le fonds par le CTB ;

    - Réhabiliter la centrale ; hydroélectrique et les machines ;

    - Renforcer la production du thé sec.

    -Documents du projet présentés par STETP

    - Fonds disponibles

    -Document du projet ;

    - Contrats ;

    - Reçus ;

    - Documents comptables ;

    - Pièces justificatives

    - Indisponibilité des fonds ;

    - Si les contrats ne sont pas respectés

    IV.4. MISE EN OEUVRE DE LA STRATEGIE

    1. Structure de pilotage

    La structure qui sera chargé de piloter la stratégie adaptée reste le Complexe Théicole de Butuhe, étant donné que la part consacrée à l'amortissement est suffisante pour la réhabilitation de machines telle que nous révèle le tableau N° 5 présentant la part consacrée à l'amortissement.

    2. Rôles et responsabilités des parties prenantes

    Les parties prenantes dans cette stratégie sont notamment, la société STETP Basée en France et les gestionnaires du CTB basé à Butuhe. Les responsabilités sont reparties de la manière suivante :

    Ø Les gestionnaires

    1. Les gestionnaires du CTB vont lancer une offre où les sociétés habilités vont présenter des soumissions ;

    2. Après adoption, la société retenue va soumettre un projet de réhabilitation au CTB ;

    3. Approuver le budget lui soumis par la société STETP  ;

    4. Rendre disponible le fonds qui vont provenir d'amortissement ;

    5. Signer le protocole avec la société STETP

    6. Etablir le plan d'exécution sous forme de projet ;

    7. La supervision des travaux ;

    8. La paie de la facture du service de l'installation à la société STETP

    Ø La société

    § Préparer et rendre disponibilise les machines ;

    § Préparer les techniciens pour l'installation ;

    § Passer à la prospection,

    § Etablir le budget ;

    § Etat de besoin ;

    § Signer le protocole d'accord avec CTB ;

    § Installation des machines au niveau de l'usine ;

    § Installation de l'alternateur au niveau de la centrale hydroélectrique ;

    § Assurer toute autre opération liées à la réhabilitation du site.

    3. Modalités de gestion technique, organisationnelle et institutionnelle

    Ø Gestion technique

    La gestion technique sera assurée par la société STETP le long des travaux de réhabilitation. La société STETP remettra officiellement l'ouvrage monté au CTB avec toutes les factures, les catalogues et tous les plans d'usage en annexe.

    Ø Gestion organisationnelle

    Chacune de 2 parties prenantes dont la STETP  (Société des Techniciens en Equipement de Transformation Précision) et le CTB va signer le protocole d'accord définissant leurs attributions respectives. Ce protocole sera exécuté par le CTB. Un plan va être établi et soumis à la société STETP. 

    Ø Gestion institutionnelle

    - Le CTB va honorer les factures lui soumises par la société STETP  qui à son tour va payer les techniciens, les matériels ainsi que tous les autres services y afférents ;

    - Fixation d'un délai de rodage géré conjointement avec la société à travers un agent de contrôle.

    Plan opérationnel de mise en oeuvre de la stratégie

    Dans notre plan, nous avons prévu la présentation des activités échelonnées sur 6 mois ainsi que les responsables de chaque étape.

    Activités pilotes

    responsable

    Durée

    Echéance

    1

    2

    3

    4

    5

    6

    1

    Préparation lancement de l'offre de service à l'internet

    CTB

    10 jrs

     
     
     
     
     
     

    2

    Réception des dossiers

    CTB

    45 jrs

     
     
     
     
     
     

    3

    Sélection des dossiers

    CTB

    10 jrs

     
     
     
     
     
     

    4

    Invitation des responsables du dossier retenu

    CTB

    3 jrs

     
     
     
     
     
     

    5

    Elaboration du projet de réhabilitation

    La société STETP

    30 jrs

     
     
     
     
     
     

    6

    Soumission du projet

    La société STETP

    1 jr

     
     

    X

     
     
     

    7

    Analyse et approbation du projet

    CTB

    10 jrs

     
     

    X

     
     
     

    8

    Signature du contrat de travail

    CTB + Société STETP

    7 jrs

     
     

    X

     
     
     

    9

    Rendre disponibilise les fonds (par tranches)

    CTB

    1 jr

     
     

    X

     
     
     

    10

    Préparer et rendre disponibiliser les machines et matériels

    La société STETP

    7 jrs

     
     

    X

     
     
     

    11

    Préparer les techniciens pour l'installation

    La société STETP

    1 jrs

     
     

    X

     
     
     

    12

    Installation des machines

    La société STETP

    60 jrs

     
     
     
     
     
     

    13

    Assurer toute autre opération

    CTB+ Société STETP

     
     
     
     
     
     
     

    14

    Rodage

    CTB+ agent de la société STETP

    21jrs

     
     
     
     
     

    X

    15

    Inauguration de l'ouvrage

    CTB

    2 jrs

     
     
     
     
     

    X

    4. Cadre de mesure de rendement

    - Nombre des machines installés et opérationnelles ;

    - Quantité d'énergie produite par l'alternateur (400 volts) ;

    - Nombre des transformateurs installés et quantité d'énergie produite après élévation par chaque transformateur ;

    - Qualité de service rendu par ces machines : écart positif entre la production du thé sec de 289676,5 tonnes avant la réhabilitation et 493267 tonnes après réhabilitation par an.

    5. Opportunités ou chance de réussite de la stratégie

    Les frais d'amortissement pour les 10 ans écoulés, s'élèvent à 834599612,4$. Ce montant est énormément suffisant pour la réhabilitation de la centrale hydroélectrique et le remplacement des machines obsolètes ;

    - La présence de la centrale hydroélectrique dont seulement les éléments en panne ou amortis seront réhabilités.

    6. Implication de l'opinion stratégique en développement régional et national

    - La production du thé passe de 289676,5 à 493267 par an ;

    - La main d'oeuvre locale va augmenter de1085 à 2500;

    - L'exportation du thé va ramener des devises au pays et dans la région ;

    - Un nouveau cadre d'offre d'emploi ;

    - Le thé est disponible sur le marché local.

    7. Risques et modes de gestion

    § Mauvaise sélection des machines par la société retenue. C'est pourquoi, les partenaires vont signer un contrat qui sera notarié ;

    § Mauvaise installation des machines par les techniciens ;

    § Machines inadaptés aux techniciens locaux qui demanderaient toujours le recours de la main d'oeuvre extérieure, dont le coût de maintenance sera élevé

    § Formation des techniciens locaux sur les maintenances de ces machines.

    CONCLUSION GENERALE

    Ce travail qui s'achève sous l'intitulé « Etude de contrainte de la production du thé sec dans une exploitation agricole. Cas du Complexe Théicole de Butuhe » s'est assigné comme point focal les causes de la baisse de production du thé sec pour certaines périodes au CTB et aussi voir les stratégies pour améliore la production.

    Exception faite de l'introduction générale et la conclusion, ce travail se focalise sur 4 chapitres. Le premier concerne l'approche conceptuelle, le deuxième parle de la présentation du milieu d'étude et le cadre méthodologique, le troisième quant à lui parle de la présentation des données et discussion des résultats et le quatrième parle de stratégie

    Pour atteindre ce but, notre démarche a été guidée par la problématique libellée comme suit :

    · Dans quel sens la production du thé sec au Complexe Théicole de Butuhe a- t- elle évolué ? Et en quoi cette évolution peut- elle être due ?

    · Que faut- il faire pour améliorer la production du thé sec au sein du CTB ?

    Eu égard à cette problématique, nous avons formulé les hypothèses suivantes :

    § La production du thé sec au sein du Complexe Théicole de Butuhe évoluerait généralement dans le sens négatif caractérisé par un mouvement cyclique due aux coupures intempestives du courant et à l'utilisation des machines obsolètes.

    § La réhabilitation de la centrale hydroélectrique ainsi que le renouvellement des machines constitueraient une solution à l'amélioration de la production du thé sec au sein du CTB.

    Pour vérifier ces hypothèses, nous nous sommes servis de la méthode inductive, et de l'approche statistique, appuyées par la technique d'observation participante, la technique documentaire, le questionnaire et l'interview.

    Les résultats de nos enquêtes ont infirmé la première hypothèse de recherche étant donné que la baisse de production est souvent cyclique au niveau du CTB tandis que la seconde a été confirmée.

    En effet, la production du thé sec au sein du CTB évolue dans le sens positif. Néanmoins, il faut toujours songer à améliorer la production en interrompant les coupures intempestives du courant et à l'utilisation des machines obsolètes.

    Enfin, la réhabilitation de la centrale hydroélectrique ainsi que le renouvellement des machines constituent une solution pour améliorer la production du thé sec au CTB.

    Au regard des résultats obtenus par notre recherche, il sied de suggérer ce qui suit :

    § Que le gouvernement prenne sa charge de subventionner les entreprises pour leur protection contre la concurrence étrangère et non pas être partenaire pour seulement la collecte des impôts et taxes,...et d'assurer la sécurité du territoire national ;

    § Que le gestionnaire et le propriétaire du CTB soient à mesure de bien collaborer avec les agents internes comme externes qui forment la part la plus importante pour la production. Ils doivent chercher à remplacer les machines obsolètes pour lutter contre l'interruption de la production.

    C'est à ce mot que nous supposons avoir répondu à notre préoccupation tout en laissant un libre débat aux autres chercheurs pour nous compléter, ou mieux encore, nous réactualiser en orientant leur recherche sur les aspects que nous n'avons pas pu abordés dans cette étude.

    BIBLIOGRAPHIE

    I. OUVRAGES

    1. Anonyme, Programme du recensement mondial de l'agriculture, 2000, collection FAO, développement stratégique no 5, FAO, Rome 1995, p. 28.

    2. CIRAD, Memento de l'Agronome, éd. Jouve, Paris, 2006, p. 334.

    3. MARSHALL (A) Principes de l'économie rurale, 8e éd, New York, Mac million, 1949, p. 531.

    4. Madeleine GRAWITZ, Méthodes des sciences sociales, 11e éd. Dalloz, Paris, 2001, p. 399.

    5. NERLOVEN et BACHMAN, K., L'analyse de charge dans la production agricole : approches et problèmes N° 42, 1960, p. 351.

    6. P. RONGERE, cité par MULUMBATINGASHA, manuel de sociologie générale, Lubumbashi, éd. Africa, 198, p. 21

    7. FAYOL, cité par KASWERA MULYANGOTE LEONI dans le cours de gestion de la production G3 Economie, inédit, U.C.G, 2011.

    8. Richard H. DAY, une approche pour l'étude de la production agricole, 6e éd., d presse de Harvard Université, Cambridge, 1962, p.. 50

    II. MEMOIRE

    1. MUMBERE VWEYA MARINO, Modèle économique de la production du thé sec en fonction de la demande : cas du Complexe Théicole de Butuhe, mémoire inédit, L2 gestion financière, U.O.R, 2009- 2010.

    2. Emmanuel KAHINDO SIKULI, Analyse de la production de la pomme de terre des semences améliorées (CAPSA/ LUOTU), mémoire inédit, Gestion financière, U.O.R, 2009- 2010.

    III. WEBOGRAPHIE

    1. Http. // www FAO.org. docrep/ 003/ x2919F/ X 2919F; 05 htm, consulté le mardi, 18/ 12/ 204 à 16 heures.

    IV. ARCHIVES DU CTB

    TABLE DES MATIERES

    DEDICACE.............................................................................. i

    SIGLES ET ABREVIATIONS iii

    RESUME iv

    0. INTRODUCTION 1

    1. PROBLEMATIQUE 1

    2. ETAT DE LA QUESTION 4

    3. HYPOTHESE DU TRAVAIL 6

    4. OBJECTIF DU TRAVAIL 6

    5. CHOIX ET INTERET DU SUJET 6

    6. DELIMITATION SPATIO- TEMPORELLE DU SUJET 7

    7. SUBDIVISION DU TRAVAIL 7

    8. DIFFICULTES RENCONTREES 7

    I.1 CADRE CONCEPTUEL 8

    I.2 LA CULTURE DU THE AU SEIN DU COMPLEXE THEICOLE DE BUTUHE 12

    CHAPITRE DEUXIEME : MILIEU D'ETUDE ET METHODOLOGIE DE L'ETUDE 17

    II.1 CONTEXTE LIE A L'ETUDE 17

    II.2 MILIEU D'ETUDE 17

    II.3 METHODOLOGIE DE L'ETUDE 25

    CHAPITRE TROISIEME : PRESENTATION DES DONNES ET DISCUSSION DES RESULTATS 28

    III.1 CAUSES DES BAISSES DES PRODUCTIONS DU THE SEC AU CTB POUR CERTAINES PERIODES 32

    III.2 PART CONSACREE A L'AMORTISSEMENT POUR CHAQUE ANNEE DE PRODUCTION 32

    III.3 LES VALEURS D'AMORTISSEMENT DE DIFFERENTES MACHINES 34

    III.4 EVOLUTION DES MEMBRES DU PERSONNEL DU CTB 35

    III.5 DES STRATEGIES PROPOSEES PAR QUELQUES ENCADREURS DE TRAVAILLEURS DU CTB 35

    III.6 REGROUPEMENT DE NOS ENQUETES OCCUPANTS LE BLOC VILLAGEOIS 36

    III.7 DE LA COMPARAISON DE LA QUANTITE DU THE SEC AU THE VERT 37

    III.8 DE L'EVOLUTION DU PRIX DU THE SUR LE MARCHE COMMUN 38

    IV.1. TITRE DE LA STRATEGIE 44

    IV.2. DEFIS MAJEURS 44

    IV.4. MISE EN OEUVRE DE LA STRATEGIE 46

    CONCLUSION GENERALE 50

    BIBLIOGRAPHIE 52

    ANEXE 1 53

    QUESTIONNAIRE D'ENQUETE 53

    ANNEXE 2 54

    ANNEXE 3 54

    CALCUL PRIX DE REVIENT POUR 30TONNES DE THE SEC PRODUIT PAR C.T.B. sprl 54

    ANEXE 1

    QUESTIONNAIRE D'ENQUETE

    1. Quelle est la quantité annuelle du thé vert et sec que vous avez produit au cours de 12 dernières années (2000- 2013) ?

    2. Cette production est- est constante ?

    3. Si non, pourquoi ?

    4. Pourquoi le bloc villageois est-elle en grande partie non entretenu au sein du CTB ?

    5. Quel a été l'évolution du prix du thé sec sur le marché mondial au cours de 12 dernières années ?

    6. Comment l'effectif des membres du personnel du CTB a-t-il évolué les 12 dernières années ?

    7. Quelles stratégies envisagez- vous pour améliorer la production du thé sec par le CTB ?

    8. Pouvez- vous nous parlez du thé à partir de sa production (c'est-à-dire de la pépinière jusqu'à sa transformation) ?

    ANNEXE 2

    La liste des tableaux utilisés dans le travail

    1. Tableau N° 1 quantités de thé vert produit (2002- 2013) ;

    2. Tableau N°2 : quantité de thé sec produit (2002- 2013) ;

    3. Tableau N°3 : Mois sans production de thé sec ;

    4. Tableau N°4 : constance ou non de la production du thé sec au CTB ;

    5. Tableau N°05: part consacrée à l'amortissement ;

    6. Tableau N°06 : Valeurs d'amortissement de différentes machines ;

    7. Tableau N°7 : Effectif du personnel du CTB ;

    8. Tableau N°8 : Stratégies proposées par le personnel du CTB ;

    9. Tableau N°9 : Origine du non entretien du bloc villageois ;

    10. Tableau N°10 : comparaison des quantités produites ;

    11. Tableau N°11 : Evolution du prix du thé sur le marché commun.

    ANNEXE 3

    CALCUL PRIX DE REVIENT POUR 30TONNES DE THE SEC PRODUIT PAR C.T.B. sprl

    Libellée

    Total

    Frais variables

    Frais fixes

     
     
     
     
     
     

    F.V.B.I. (80500Kg)

    2666,67

    2400003

    2666,67

    2400003

     
     

    F.V.B.V (60.000kg)

    2400,00

    2160000

    2400,00

    1160000

     
     

    Consommation essence

    200,00

    180000

     
     

    200,00

    180000

    Consommation mazout

    144,00

    1260000

     
     

    1400,00

    1260000

    Consommation huile moteur et graisse

    300,00

    270000

     
     

    300,00

    270000

    Sacs vides

    500,00

    450000

     
     

    500,00

    450000

    Consommation papeterie

    150,00

    135000

     
     

    150,00

    135000

    Consommation T.S/ B.I

    90,00

    81000

     
     

    90,00

    81000

    Consommation T.S/ Atelier mécanique

    100,00

    90000

     
     

    100,00

    90000

    Consommation T.S/ Garage

    25,00

    22500

     
     

    25,00

    22500

    Consommations ciment

    46,00

    41400

     
     

    46,00

    41400

    Consommations sable

    30,00

    27000

     
     

    30,00

    27000

    Consommation/ Divers usine (OMO,...)

    30,00

    27000

     
     

    30,00

    27000

    Tâches et autres/ B.I

    32,00

    28800

     
     

    32,00

    28800

    Consommations/ Divers bâtiments

    1,67

    1503

     
     

    1,67

    1503

    Atelier/ S.P (Torches, Piles,...)

    1,00

    900

     
     

    1,00

    900

    Administration

    2,78

    2502

     
     

    2,78

    20502

    Atelier/ Service électrique

    18,33

    16497

     
     

    18,33

    16497

    Atelier/ Véhicules

    0,50

    450

     
     

    0,50

    450

    Déplacements des agents

    80,00

    72000

     
     

    80,00

    72000

    Voiture/ Salaire

    20,00

    18000

     
     

    20,00

    18000

    Location benne Kahehero

    10,66

    9594

    10,66

    9594

     
     

    Frais réparation pièces usines

    20,00

    18000

     
     

    20,00

    18000

    Frais zone de santé

    5,00

    4500

     
     

    5,00

    4500

    Frais de transfert fonds

    50,00

    45000

     
     

    50,00

    45000

    Frais email

    22,50

    20250

     
     

    22,00

    20250

    Dotation

    29,33

    26397

    29, 33

    26,397

     
     

    Unités de communication

    50,00

    45000

     
     

    50,00

    45000

    Référence de change

    5,00

    4500

    5,00

    4500

     
     

    T.O et agents

    12500,00

    11250000

     
     

    12500,00

    11250000

    Soins médicaux

    150,00

    135000

     
     

    150,00

    135000

    Divers usine 

    180,00

    162000

     
     

    180,00

    162000

    Taxes (T.V.A, I.B.P, I.P.R)

    1000,00

    900000

    100000

    900000

     
     

    Frais d'amortissement

    3000,00

    2700000

     
     

    3000,00

    2700000

    Frais exportation

    3000,00

    2700000

    300000

    2700000

     
     

    Frais Bancaires

    50,00

    45000

     
     

    50,00

    45000

    Total

    28166,44

    25349796

    9111,66

    8200494

    19054,78

    17149302

    Sources : archives du CTB

    - Production du mois= 30.000Kg

    - Coût de production : 28166,44$ : 30.000= 0,93$/ kg

    - Frais variables= 9111.66$/ kg

    - Frais variables en kg= 9111.66$ : 30.000= 0,30$/ Kg 

    - Prix de vente unitaire = 1,30$/ kg

    - Marge sur frais variables= 1,30$- 0, 30$= 1,00$

    - Seuil de rentabilité= 19054,78 :1,00= 19054,7Kg

    - P.R sans amortissement=

    * 1 CIRAD, Memento de l'Agronome, éd. Jouve, Paris, 2006, P 334

    * 2 CIRAD, op. cit P. 347

    * 3 CIRAD, Idem, P 322

    * 4 Madeleine GRAWITZ, Méthodes des sciences sociales, 11e éd. Dalloz, Paris, 2001, P 399.

    * 5 MUMBERE VWEYA MARINO, Modèle économique de la production du thé sec en fonction de demande : cas du Complexe Théicole de Butuhe, mémoire inédit, L2 gestion financière, U.O.R, 2009- 2010.

    * 6 Emmanuel KAHINDO SIKULI, Analyse de la production de la pomme de terre des semences améliorées (CAPSA/ LUOTU), mémoire inédit, Gestion financière, U.O.R, 2009- 2010.

    * 7 Richard H. DAY, une approche pour l'étude de la production agricole, 6e éd., Harvard, Université de prince, Cambridge, 1962, P. 50

    * 8 P. RONGERE, cité par MULUMBATINGASHA, manuel de sociologie générale, Lumbumbashi, éd. Africa, 198, P. 21

    * 9 Anonyme, programme du recensement mondial de l'agriculture, 2000, collection FAO, développement stratégique numéro 5, FAO, Rome 1995 P. 28

    * 10 Programme de recensement mondial de l'agriculture 2000 collections FAO, op cit, P 531

    * 11 NERLOVEN et BACHMAN, K. L l'analyse de charge dans la production agricole : approches et problèmes N° 42, 1960, P 351.

    * 12 MARSHALL (A) principes de l'économie rurale, 8e éd, New York, Mac million, 1949, P 531

    * 13 Programme du recensement mondial de l'agriculture 2000 Collection FAO op. cit P 28- 29

    * 14 Idem. P. 29

    * 15 http. : // www FAO.org. docrep/ 003/ x2919F/ X 2919F; 05 htm

    * 16 FAYOL, cité par KASWERA MULYANGOTE LEONI dans le cours gestion de la production G3 Economie, 2011, inédit, U.C.G

    * 17 FAYOL op cit

    * 18 CIRAD, Op. cit 1086- 1088

    * 19 CIRAD, Idem

    * 20 Archives du CTB

    * 21 Les archives du CTB

    * 22 PINTO et GRAWITZ, Méthodes de recherches en sciences sociales, éd. Dalloz, Paris 1971, P 508

    * 23 PINTO et GRAWITZ, op. cit, 508- 509

    * 24 Richard H. DAY, op cit






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