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Problématique de financement direct des soins de santé dans les institutions publiques. Cas de centre de santé Katuba iii et hgr.kamina.

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par Gilbert MOMA LONGO
UNIKAM - Licence en santé publique 2010
  

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0.2. PROBLEMATIQUE

L'Etat congolais ne subventionne presque plus les soins de santé de la population. Celle- ci est au contraire obligé à se prendre en charge en dépit de la modicité des revenus de quelques personnes qui travaillent et qui doivent subvenir aux besoins multiformes d'une grande armée de chômeurs et des indigents.

Le financement du système de santé de la république démocratique du Congo soufre de grand paradoxe alors que les malades sont tenus à supporter la quasi- totalité des couts financiers de leurs soins de santé et du fonctionnement des formations médicales qui les accueillent .

[11]

Ainsi dans le financement des soins de santé l'essentiel de charge repose sur les ménages dans l'ordre de 70% alors que 75% de la population vit en deca du seuil de la pauvreté (RDC, 2006). cet état de chose est à la base de faible taux d'utilisation de service de santé et de la extériorisation de la situation sanitaire qui se caractérise par le taux de mortalité maternelle excessif (1289 décès/100000 naissances vivantes) et une mortalité infantile élevée de 126/1000)

Des études belges aussi internationales montrent sans exception que la maladie et la mortalité sont concentrées dans les classes socioéconomiques inférieures. Ce qui implique aussi que les besoins de soins médicaux sont concentrés dans ces classes socioéconomiques inferieures. ce qui rend la problématique de l'accessibilité plus pertinente .on peut commencer à s'inquiéter de l' impact de la consommation des soins médicaux sur l'affectation des revenus des ménages .les premiers besoins de la vie font la grande de dépense du pauvre ; il a de la difficulté à se procurer de la nourriture .le luxe et la vanité forment la principale dépense du riche .

L'idée de recourir directement auprès des malades une partie des couts nécessaires au fonctionnement d'un système de santé ,s'est imposée à la fin des années 80 à la fois sous l'impulsion de la banque mondiale .et pour le continent africain de l'initiative de Bamako initiée par le fonds des nations unies pour l'enfance(Unicef) et OMS. L'obligation de payer pour accéder aux soins de santé a eu et continu d'avoir des conséquences négatives importantes sur l'état sanitaire et le niveau de vie des populations dans le pays à faible revenu .la politique de paiement direct a pour effet d' amputer la capacité de population à se protéger efficacement contre le risque maladie.

La RDC en crise socioéconomique voudrait assurer dans au moins 90% de zone de sante un taux d'utilisation de service d'au moins 50% pour les soins curatifs et au moins 80% pour ses soins préventifs : CPN, CPS, PEV.

Dans les rapports de SINIS de 2008,2009, 2010 de la zone de sante de Kamina les taux d'utilisation des services en soins curatifs se sont inscrits respectivement à 28 ,5%, 31, et 36,5%. Taux inférieurs à l'objectif national. Cependant étant incapable de réaliser 50%en soins curatifs la zone de santé

[12]

travaille sur 35% ce qui donne une moyenne de 32,3% taux d'utilisation en soins curatifs. C'est ici que s'explique l'inaccessibilité financière des ménages aux soins. Le taux de mortalité de paludisme a été de 36% en 2008, et de 45,3% en 2009.pour l'anémie de 17,7% en 2008 et de 10,7% en 2009.

C'est ainsi que nous avons jugé opportun de savoir au niveau de financement direct, la mesure de l'équité verticale des soins dans les institutions sanitaires publiques de la cite de Kamina.

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