WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

La culture de l'anacarde. Une stratégie adaptative des paysans de la commune de Diossong face à  la dynamique de dégradation des conditions climatiques ( département de Foundiougne).

( Télécharger le fichier original )
par Mamadou NDIAYE
Université Gaston Berger de Saint-Louis - Master 2 Géographie 2014
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

3. Les feux de brousse

Les facteurs de dégradation des ressources végétales sont nombreux et les feux de brousse figurent parmi les plus destructifs, agissant sur les terres, les forêts et la faune.

Considérés parfois comme outil de gestion (feux précoces, désherbage,...), les feux peuvent être criminels, intentionnels ou accidentels.

7 PLD Diossong ,2015

La multiplication des feux de brousse est due principalement à l'imprudence et l'irresponsabilité de certaines populations à laquelle s'ajoutent l'inefficacité des campagnes de sensibilisation, la non application de la loi ainsi que les pratiques non appropriées des paysans.7

Ils détruisent l'humus qui favorise la rétention de l'eau, la richesse en sels minéraux ainsi que la vie microbienne dans l'horizon supérieur du sol et temporairement toute possibilité de régénération en laissant un sol nu sensibilité à l'érosion éolienne.

Le feu consume la matière ligneuse, il dégage de la chaleur qui blesse et tue les animaux de même que les végétaux vivants. Il peut altérer le sol en produisant des résidus minéraux qui peuvent avoir des effets chimiques surtout en relation avec le sol. Le facteur qui blesse ou tue directement les arbres est la montée jusqu'à un niveau mortel de température à l'intérieur des cellules en des points critiques et attaque généralement la base du tronc.

C'est un facteur de destruction de la biomasse herbacée qui constitue l'essentiel du pâturage et une composante importante de la couverture du sol. Ils détruisent beaucoup d'espèces rares ou en voie de disparition, hypothéquant leur multiplication et la conservation de la biodiversité ce qui complique ainsi leur préservation.

Les combustibles constituent l'un des éléments nécessaires à la propagation d'un incendie. On note deux sortes de combustibles : les combustibles critiques et les matières à combustion lente

3.1. Les combustibles critiques

Ils désignent les matériaux qui, dans des conditions normales, sont susceptibles de s'enflammer facilement et de brûler rapidement. Ils concernent ici, les feuilles mortes, la biomasse, les espèces herbacés les écorces qui jonchent la surface du sol. Ces matières s'assèchent très vite et forment un milieu idéal pour la naissance d'un feu de brousse. Elles brûlent rapidement et dégagent par conséquent beaucoup de chaleur.

3.2. Les matières à combustion lente

Elles regroupent les autres corps ligneux morts, ou abattus, qui ne peuvent pas brûler

rapidement à cause de leur structure, de leur dimension, de leur disposition et de leur exposition : les branches, les souches, etc. Elles brûlent lentement, avant d'être consommées en entier par le feu et conservent la chaleur.

Enfin, les matériaux verts désignent ici des jeunes plantes, les arbustes, les souches d'arbres qui régénèrent, et quelques sous - bois. Ces matériaux sont normalement humides et considérés comme non inflammables. Ils retardent souvent l'incendie au lieu de le propager. Mais quand ils sont desséchés par un brasier intense, les combustibles verts brûlent alors rapidement et avec violence.

En effet, Les aléas atmosphériques influent sur la vulnérabilité ou à la résistance des combustibles face aux effets des feux de brousse (DIEME, 2011).

La précipitation atmosphérique exerce un effet direct sur le contenu en humidité des combustibles. L'humidité relative indique la quantité de vapeur d'eau effectivement contenue dans l'air et la capacité d'absorption de l'air à une température donnée. Elle exprime le pourcentage en eau dans l'atmosphère et varie avec la température de l'air (Guide pratique pour le combat des feux de brousse, édition 1979).

La circulation continue de l'air sec au voisinage des combustibles accélère le taux d'évaporation de l'humidité qu'ils contiennent, les rendant ainsi plus aptes à la combustion.

De plus, le vent alimente les feux de brousse en oxygène et transporte même à des distances des étincelles et des corps enflammés, accélérant ainsi la propagation de l'incendie.

Photo 3: Déclenchement d'un feu de brousse dans la zone de Diossong

Cliché : NDIAYE, 2015.

Ces photos montrent que les feux brousse ont ravagé toute la biomasse et les espèces herbacées qui servaient d'aliments aux animaux. En plus, les arbres sont attaqués par le feu ce qui influence sur leurs modes de survient. Les feux de brousse constituent un facteur très néfaste de dégradation des ressources naturelles de cette localité. Pour ce faire, il faut essayer d'éradiquer ce fléau en vue de régénérer les potentialités de cette zone.

Par ailleurs, pour des besoins d'alimentation les paysans font des pratiques culturales et ceux-ci à des répercutions sur le milieu.

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Il faut répondre au mal par la rectitude, au bien par le bien."   Confucius