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à‰tude de l'opinion publique sur la réorganisation territoriale en RDC. Cas de la nouvelle province du Lualaba.

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par LEPPERS MBWAMB
Université de Kolwezi - Graduat 2014
  

Disponible en mode multipage

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EPIGRAPHE

« Une démocratie ne peut gagner une guerre si elle n'a pas le soutien de son opinion, même quand elle le pourrait techniquement sur le terrain »

Jean-François Revel

DEDICACE

A la mémoire de mes très chers et estimés parents, MUNUNG MBWAMB François et KAMIN KANUND Rosalie qui ont consenti d'énorme sacrifice et soutien tant moral, matériel, financier que spirituel mais surtout pour leur abnégation pour baliser ce parcours académique.

LEPPERS MBWAMB

IN MEMORIAM

Si la mort était une personne, nous l'aurions traquée sans relâche pour l'anéantir afin qu'elle ne puisse plus emporter les personnes qui nous sont chères.

Mais hélas, elle est cette force invisible, imprévisible et même irrésistible qui atteint sans distinction, enfants, jeunes et vieux comme le soleil éclaire les bons et les mauvais, les justes et les injustes, tous elle les frappe sans pitié ni sans tenir compte des positions sociales, la mort est également ce passage obligé et fatal pour tous ceux qui vivent sur cette terre des humains.

Cher Oncle Michel MWAMBU KANUND, en ce jour où nous arrivons à la fin du premier cycle de graduat, je me remémore encore du tout dernier conseil que vous m'aviez prodigué, je cite  « dans la plupart des réussites tant scolaires qu'académiques il y a plus de courage que d'intelligence et même de savoir faire » personnellement j'aurai souhaité que vous soyez présent pour voir s'accomplir vos voeux, mais dommage le destin en a décidé autrement et la mort s'en est vite suivie.

Que la terre de nos ancêtres te soit douce et légère et que ton âme repose éternellement en paix. Ton absence est désormais remplie par les pages de mon Travail de Fin de Cycle et je donne raison à Henry JAMAIS qui pense comme moi que » c'est lorsque la mort a encadré la vie, que le portrait du défunt est vivement accroché au mur. »

REMERCIEMENTS

Nous venons de loin. Nous voici au terme de notre premier cycle universitaire qui, sous de sombre perspectives d'incertitude, d'inquiétude et de douleur, pour lesquelles la détermination a été notre refuge et notre courage, le travail pour réussir. 

Cependant, ces craintes sont à classer au registre du passé ; car, nous avons fait du chemin grâce à notre Dieu Tout-Puissant et grâce aussi à des personnes qui nous ont encouragés, critiqué, ce qui a contribué à notre motivation pour la réussite. Qu'ils veuillent bien trouver ici toute de notre gratitude! Sans leurs apports  (conseil, intervention et aide ce travail ne serait jamais réalisé). C'est pourquoi nous tenons en toute sincérité à nous acquitté d'un agréable devoir, celui de remercier les uns et les autres. Nos très sincères remerciements vont en premier lieu à l'eternel Dieu Tout Puissant de qui nous tenons la vie.

Au Chef de Travaux Paul César BANZA MABENDE le Directeur du présent travail qui, en dépit de ses nombreuses occupations a pu non seulement accepter de nous diriger mais il a été très disponible et n'a à aucun instant cessé de nous prodiguer de sages conseils.

Nos remerciements s'adressent également à tous les enseignants de l'Université de Kolwezi et d'ailleurs, une marque particulière revient aux professeurs ; Georges KASONGO NGWELE, ISAIE MBUYA MUKOMBO, Edouard NAWEJ MUKUNG, et NAWEJ KATAJ, aux Chefs de Travaux ; Alain KALENDA KET, Paul César BANZA MABENDE, Cedar BUMBA KANTENGA, Agnès MAKONGA MWANABUTE, FANA MUSANGU SAIZA Sammy NSANY, FIDEL MUSHID KAPEND, Jeannine TSHIELA et John MUFUNGENU, aux assistants ; Charles ILUNGA NGOVE, Guillaume NDIANDA, Marcelin KOJI, Deo TSHIKALI, Rudolph BONDO MECKY, Thaddée LWAKOMA BADIKUFA et à tous les enseignants dont les noms ne sont pas repris.

Nous n'oublions pas les membres du comité de gestion de l'Université de Kolwezi dirigé de main de maitre par le Recteur, le Professeur Charles IPANGA TSHIBWILA. Nous avons également une pensée pieuse pour les membres du Bureau facultaire notamment le Doyen de la Faculté, le Chef de Travaux Vicky MUHUNGA pour la planification rationnelle des enseignements et le respect strict des échéances du calendrier académique.

A tous mes Frères, Soeurs, Cousins et Cousines pour vos incessantes prières ! je pense à Nadine KABWIZ MBWAMB ,Papy TSHIBWETE, Sandra MBAYO, Mireille KALOMB MBWAMB, Yves KANTENG MBWAMB, TSHJIJIK MBWAMB, Chatty KAJ MBWAMB, Othbert NGOIE TSHIKALA, Dorcas KAD MBWAMB, John Mitterrand MUTOMBO, Rhyssse MUSUL, Serges NAWEJ, Chanel KAFAT MUTOMB , Maprio MUTOMB MUSUL , Horlane KAUZ NGWEJ, Hanse KANUND, Gaétan IRUNG, Chris MULAND, Ariella MASHIK, Niclette KALOMB, Patient TSHOT KALAU, Pelord KAMBWANDJ, Olivier KANDAL NAWEJ, Rosy KAMIN ,Sarah KASHAK, Sandra MUJING MBANG, Guelord KABWITA et Garry MBUNDJ. Une marque particulière de grande gratitude bien estampillée à la Radio Communautaire Libre qui  a su nous tirer du néant et de l'anonymat et a fait notre grandeur d'esprit.

Au Directeur de la Radio Communautaire Libre RCL, le Docteur Jean de la Paix MBANGU YAV, au Rédacteur en chef Léon MWENZE ZACKY au Chef de programmes Addolin TSHIBANG au Marketer Honorable Youssouf Pacque KALEND, au comptable MANDADJI DJENK, KABULU Jean à tous les collègues journalistes Nono KISANDJI NTAMBO, Charles KUMBA , Serges KALEND, Berger Steve Charles , Sabin MORISHO, Bijou KIRONGOZI, Barly AMISI, Marcel KAZANGA TSHAMBA, Simplice KASONGO Salomée KABAMBA et Stella MATUTINA

Nous disons sincèrement merci à tous nos compagnons de lutte et amis pour leur amour, sympathie et attachement indéfectible qu'ils n'ont à aucun instant cessé de nous manifester, nous citons : Olivier KAVUND KAPEND, Damers NAWEJ KAWEL, Chancelle NDONGO CIWISHA, Dodiane, Olga KAIND KASHAL, Melissa KAWANG MUJING, Joe MUTUND, Splendide TSHOT KALAO, Nick KAMB, Prince MUKWIZA MIJI, Bijou MBAYO, Déograce DIUR KAIJ, Naomie TSHIBANDA, Sion MBANG, Gaël NDUWA KAUMBA, Noella AMISI BINTI, Nancy ILUNGA Louise MUHOYA, Soeur MUYAME NGOIE . Que tous ceux dont nous n'avons pas cité les noms ne s'en prennent pas à nous, qu'ils se sentent remercier dans ces lignes. Nous pensons également à tous les membres de la délégation générale des étudiants de l'Université de Kolwezi.

LEPPERS MBWAMB

INTRODUCTION

Depuis quatre décennies environ, la subdivision territoriale fait l'objet de débat de l'opinion publique congolaise comme bien entendu dans sa considération comme une meilleure procédure de gestion du pays.

Plusieurs pays moins vastes que la République Démocratique du Congo ont recouru à cette technique pour la gestion meilleure de leur territoire. La constitution de la troisième République promulguée le 18 février 2006 semble apporter une suite palliative à cette crise d'aménagement en son article 2, en décidant de l'élévation de certains districts actuels au niveau des anciennes provinces parmi lesquels nous trouvons le district du LUALABA.

Les raisons politiques avancées pour justifier cette nouvelle réorganisation territoriale autrement appelée « découpage territorial » évoquent la nécessité et le souci de la meilleure gestion de la territoriale. Il va de soi que le découpage est une cause noble et objective indiscutable mais qu'il convient d'admettre que celui-ci, aura des retombées quant à son applicabilité. Nous avons intitulé notre sujet « Etude de l'opinion publique sur la réorganisation territoriale des districts en République Démocratique du Congo. (Cas de la future province du LUALABA).

I. ETAT DE LA QUESTION

L'esprit humain ne ressent jamais la curiosité mais éprouve aussi les besoins de bien appréhender l'événement, la soif de synthèse, aussi, cherche t-il un recul en vue de situer l'information, de lui donner ou de lui trouver un cadre de référence, de l'insérer correctement dans la vision globale permettant d'en apercevoir la situation, la signification et la portée.

Ainsi, nous nous sommes servis de quelques travaux produits par nos prédécesseurs parmi lesquels nous citerons : BANZA KALAMA, « Découpage territorial en République Démocratique du Congo comme facteur de la bonne gouvernance ». En cherchant à comprendre le pourquoi de mise en place du processus du découpage en RDC pour la recherche de la bonne gouvernance alors que celui-ci ne respecte pas les facteurs inhérents à la mise en place, l'auteur constate que, le découpage n'est pas mauvais en lui même, mais il n'est pas opportun de procéder de manière précoce à celui-ci la meilleure façon d'agir serait de respecter les critères démographiques et économiques.

KAMB YAV, a centré ses investigations sur « le nouveau découpage territorial : attentes et défis à relever par l'administration publique et avis de l'opinion publique». Il cherche à conscientiser les politiciens, la population, les gestionnaires des services publics et à les pousser à l'esprit de travail s'ils veulent la réussite de la technique de décentralisation. Pour lui, le problème de développement dépend non seulement du découpage territorial ou des nouveaux modes de gestion, mais de la gestion consciencieuse et de la bonne gouvernance de nouvelles provinces. Que les nouvelles provinces soient suffisamment gérées par des hommes consciencieux.

Notre démarcation par rapport à ces deux auteurs consiste en ce que nous lançons une analyse de projection sur la réorganisation territoriale en cherchant à comprendre si la population du Lualaba accueille avec joie cette réorganisation territoriale et à recueillir ainsi les opinions émises par les citoyens de cette nouvelle province.

II. PROBLEMATIQUE ET HYPOTHESES

III.1. PROBLEMATIQUE

La problématique constitue dans tout travail scientifique une étape importante et incontournable dans la rédaction d'un travail scientifique. Elle est définie comme l'art d'élaborer et de poser clairement le problème et aussi de le résoudre en suivant leur transformation dans la réflexion philosophique et scientifique1(*).

De notre part, elle est une interrogation ou un enchevêtrement des questions que le chercheur se pose au sujet qui le préoccupe. De ce fait, la réorganisation territoriale n'est pas un phénomène récent dans l'histoire de la RDC, dès l'époque coloniale de nombreux textes montrent comment la décision se prenait au profit des entités urbaines. C'est le cas de la réforme du 29 juin 1933 portant organisation des provinces, aussi le décret du 05 décembre 1933 portant sur les circonscriptions indigènes outre que les centres extra-coutumiers régis à cette époque par le décret du 23 novembre 1931.

Quelques années plus tard avec la constitution de Luluabourg, celle-ci prévoyait une subdivision territoriale des provinces qui passaient désormais de 6 à 21, alors qu'elle ne pourrait aboutir à des résultats escomptés du fait de l'impréparation de certains facteurs accompagnateurs. En analysant une telle réforme, nous nous sommes posés comme interrogation: Quels sont les indices qui montrent que les populations locales se réjouissent de cette réorganisation territoriale?

III.2. HYPOTHESE

A toute question correspond une réponse. Pour mieux avancer dans son étude, le chercheur se propose des réponses provisoires aux questions qu'il se pose.

A la lumière de notre problématique, la réorganisation territoriale en elle-même étant un processus assez compliqué, nécessite un réaménagement légal important, cela est d'autant plus vrai que lorsqu'on ne tient pas compte des facteurs objectifs (les infrastructures, le rassemblement des données démographiques, la consolidation de sentiment du vouloir vivre collectif, la formation des experts et animateurs de la territoriale, le processus risquerait de poser des problèmes irrésolubles qui mettraient en mal la variabilité de nouvelles entités, alors que si nous sommes à la quête de viabilité de nouvelles entités.

Tout ce qui se fait contre le temps est souvent destiné à échouer, rien donc n'est impossible avec le temps. Comme hypothèse nous disons que les populations locales se réjouiraient de cette réorganisation territoriale au regard de l'appropriation de cette démarche et même les déclarations faites à ce sujet ainsi que le comportement manifesté.

IV. CHOIX ET INTERET DU SUJET

Les conférences, les débats organisés au sujet du découpage territorial à travers les médias tant au niveau national, qu'au niveau des provinces, les articles publics dans des différents sites internet ont milité pour cette cause. De ce fait, notre travail a un triple intérêt à savoir :

IV.1. L'INTERET PERSONNEL

Son intérêt tient au fait que chercheur que nous sommes, puissions mettre en pratique nos théories apprises tout au long de nos études universitaires et y apporter ainsi notre modeste contribution à l'édification de la science en ouvrant une brèche à tous les chercheurs.

IV.2. SUR LE PLAN THEORIQUE OU SCIENTIFIQUE

Notre population en grande majorité est loin de connaître le contenue de la constitution du 18 février 2006. Nous nous sommes préoccupés, certes, à étudier si cette disposition de fractionner le pays est bien accueillie ne peut causer préjudice à de nouvelles provinces au cas où une bonne étude de conditions viables ne serait pas effectuée, nous en spécifions ensuite que ce sujet cadre bien avec notre formation en Sciences de l'Information et de la Communication, nous sommes appelé à dire tout haut ce que les autres disent tout bas.

IV.3. SUR LE PLAN PRATIQUE ET SOCIETAL

Nous avons voulu interpeller la conscience de la population, les dirigeants politiques, les différents élus du peuple en disant que décréter le découpage sans une étude préalable, c'est aller droit au chaos et aller dans le mur. Nos dirigeants doivent arriver à tirer des leçons de nos propositions.

V. METHODES ET TECHNIQUES DE RECHERCHE

V.1. METHODES

Tout travail scientifique intellectuel ne peut prétendre être scientifique s'il n'a pas été conçu dans un creuset méthodologique bien défini et adéquat. Le terme méthode signifie un ensemble des procédés utilisés pour découvrir la vérité et la prouver dans le cadre de notre travail nous avons utilisé les méthodes suivants.

V.1.1. METHODE STATISTIQUE

La méthode statistique est un procédé d'investigation qui requiert l'ensemble des données numériques relatives à une catégorie des faits. Si sept sur neuf de ces biographies possèdent en commun un ensemble de propriétés, la probabilité qu'il y ait corrélation entre ce caractère et ces propriétés est très forte. La méthode statistique permet ensuite de la mesurer2(*).

V.2. TECHNIQUES

Au fond, les techniques sont des moyens utilisés pour la collecte des données. Etant un travail scientifique, nous avons fait également recours à des techniques suivantes :

V.2.1.TECHNIQUE DOCUMENTAIRE

Cet outil de recherche a été une importance primordiale dans l'enrichissement de notre travail. Nous avons ainsi consulté des ouvrages, des mémoires, des travaux de fin de cycle, des articles, des recueils, et les sites Internet relatifs au découpage3(*).

V.2.2. TECHNIQUE D'INTERVIEW

Elle nous a permis de nous entretenir avec notre population cible au sujet de la réorganisation territoriale4(*).

V.2.3. TECHNIQUE D'OBSERVATION

L'observation est l'action de suivi attentif des phénomènes, sans volonté de les modifier, à l'aide de moyens d'enquête et d'étude appropriés. Elle se distingue de la méthode expérimentale, qui passe par une purification des phénomènes, souvent à l'intérieur d'un laboratoire.

V.2.4. TECHNIQUE D'ENQUETE

Un outil méthodologique composé d'une série de questions s'enchaînant de manière structurée permettant de faire la collecte méthodique d'informations dans le cadre d'une enquête, de façon directe ou par l'intermédiaire d'un enquêteur.5(*)

VI. DELIMITATION DU SUJET

L'orthodoxie scientifique oblige, certes, de conférer à ce travail une limite spatio-temporelle.

VI.1. SUR LE PLAN SPATIAL

Nous avons opéré notre choix d'investigation sur la province du Lualaba mais en nous interrogeant sur les opinions publiques qui prévalent au sujet de l'élévation de celle-ci au niveau de province au même titre que les anciennes, la province du Lualaba étant vaste je limite mes recherches à la ville de Kolwezi.

VI.2. DANS LE TEMPS

Chronologiquement, étant donné l'envergure de notre travail, nous avons opté pour l'année 2014, année au cours de laquelle des agitations que cette réorganisation a suscités dans la ville de Kolwezi.

VII. SUBDIVISION DU TRAVAIL

Outre l'introduction et la conclusion,  ce travail comprend quatre chapitres :

1er Chapitre : Généralités ;

2ème Chapitre Réorganisation territoriale des provinces en R.D.C depuis 1885 ;

3ème Chapitre Présentation de la province du Lualaba ;

4ème Chapitre Collecte et traitement des données de l'opinion publique sur la réorganisation territoriale des districts en RDC.

CHAPITRE I. CONSIDERATIONS GENERALES

Ce chapitre est subdivisé en deux sections dont la première est consacrée à la définition des concepts de base (Etude de l'opinion publique Congolaise sur la réorganisation territoriale des districts en République Démocratique du Congo et le deuxième à l'opportunité et avantages de la réorganisation territoriale.

SECTION I. DEFINITION DES CONCEPTS DE BASE

v ETUDE : Effort intellectuel orienté vers l'observation et la compréhension des êtres, des choses, des événements, etc. : L'étude du milieu, de la nature ou encore Travail de l'esprit qui s'applique à connaître, à approfondir quelque chose6(*).

v PUBLIC : Relatif à une collectivité, par opposition à privé : Intérêt public.

v L'OPINION PUBLIQUE : L'opinion publique est une force sociale résultant de la similitude des jugements portés sur certains sujets par une pluralité d'individus et qui s'extériorise dans la mesure où elle prend conscience d'elle-même ou un ensemble des  convictions et des  valeurs plus ou moins partagées, des  jugements, des  préjugés et des  croyances de la population d'une société donnée. On évoque l'« opinion publique » en général au niveau d'un pays, mais on parle aussi d'« opinion publique locale » pour désigner des sensibilités identifiables au niveau régional.

v LA REORGANISATION : C'est l'action d'organiser à niveau.

v TERRITOIRE : C'est simplement une étendue de terre dépendant d'un Etat, d'une ville, d'une juridiction. Ayant rendu compréhensible ces deux vocables nous pouvons dire de la réorganisation Territoriale comme étant la subdivision d'un territoire, d'un Etat en des entités décentralisées en vue d'une politique de proximité. Ce découpage est une disposition constitutionnelle qui vient renforcer la décentralisation comme 7(*)technique de développement et en rendant ainsi efficace la gestion décentralisée de la nouvelle République.8(*)

v DISTRICT : Subdivision administrative territoriale, d'étendue variable suivant les États où elle est adoptée.

SECTION II. GENERALITES SUR LES AUTRES NOTIONS CONNEXES

v REPUBLIQUE : Forme d'organisation politique dans laquelle les détenteurs du pouvoir l'exercent en vertu d'un mandat conféré par le corps social. (En ce sens « république » s'oppose à « monarchie », mais ne se confond pas avec « démocratie », dans l'hypothèse, par exemple, d'une restriction du suffrage9(*).

v LA CONSTITUTION : Ensemble des lois fondamentales qui définissent les droits civiques d'une nation.

v DECENTRALISATION : La décentralisation est un procédé d'organisation administrative qui consiste, pour une autorité déterminée,- en général le législatif- à confier la gestion de certains intérêts à des agents qui sont les organes et les représentants non pas du pouvoir central mais d'une personne publique autre que l'Etat. La notion de la décentralisation est très souvent définie ou caractérisée par rapport à celles de la «Centralisation», ou de la Une telle organisation, centralisée et concentrée, est à l'évidence une vue d'esprit. C'est ainsi qu'apparaît la notion de déconcentration. Celle- ci consiste à transférer des attributions, des pouvoirs de décision, à des agents du pouvoir central placés à la tête des diverses circonscriptions administratives ou divers services10(*).

v DECOUPAGE : au sens politique, le découpage est une démarche qui consiste à élever les anciens districts en nouvelles provinces suivant la capacité contributive et démographique11(*).

v CONCENTRATION : Action de concentrer, fait de se rassembler, de se réunir ; état de ce qui est ainsi réuni 

v DECONCENTRATION : Action de donner davantage de pouvoirs de décision aux agents du pouvoir central répartis sur le territoire.

v TRANSITION : État, degré intermédiaire, passage progressif entre deux états, deux situations, passage d'un régime politique à un autre12(*).

L'OPINION

v PRÉSENTATION

Une opinion est un sondage d'investigation sociologique destiné à recueillir des informations au sujet d'un groupe d'individus représentatifs d'une population quantifiée, dont les résultats sont extrapolés ensuite à l'ensemble de la population en vue d'estimer quelles sont les caractéristiques, attitudes et préférences de cette population face aux événements et aux questions d'intérêt général. L'opinion publique est une force sociale résultant de la similitude des jugements portés sur certains sujets par une pluralité d'individus et qui s'extériorise dans la mesure où elle prend conscience d'elle-même13(*).

v LA FORMATION DE L'OPINION PUBLIQUE

La constitution d'une opinion publique procède de la formation d'un groupe, certes restreint par rapport à la société globale, mais beaucoup plus large que le cercle dirigeant, et dont les membres ont conquis leur autonomie morale et intellectuelle. Ils pensent par eux-mêmes en s'affranchissant des bornes que posent les autorités traditionnelles. Au lieu de demeurer isolés face à ces dernières, ils sont en contact les uns avec les autres, échangeant des informations et des idées (journaux, débats).

Loin de tenir les affaires publiques pour le monopole des dirigeants, ceux-ci s'intéressent aux affaires publiques, constituant les problèmes politiques un domaine privilégié de l'opinion publique, qui entend juger elle-même et par elle-même. Dès lors, le pouvoir politique est examiné, jugé, évalué. Les dirigeants sont, selon les cas, soutenus ou censurés par l'opinion publique. La fin du XVIIIe siècle marque en Europe le moment où cette évolution s'est manifestée. L'opinion publique réagit à la fois à des tendances lourdes de la société et à des prises de position des leaders d'opinion. Dans la première catégorie pourrait figurer l'ensemble des idées et des opinions qui caractérisent les mentalités d'une population à une époque donnée (par exemple, l'attitude face à la drogue, à la peine de mort ou au chômage).

D'autres déterminants, comme l'origine ethnique, la religion, l'emplacement géographique, le statut économique ou le niveau d'éducation, peuvent façonner également les opinions d'un individu ou d'un groupe particulier sur quantité de sujets. L'opinion publique, assez versatile par définition, est en somme influencée par des événements majeurs, mais aussi par des facteurs conjoncturels, comme l'impact des événements, l'opinion de personnes influentes et l'effet des médias et des campagnes de publicité ou de communication.

v HISTOIRE DES SONDAGES

Ø George Horace Gallup

George Horace Gallup est le pionnier du sondage d'opinion. Ses méthodes statistiques ont révolutionné le monde des affaires et du marketing. La méthode mise au point par Gallup pour observer et étudier l'opinion publique a permis en effet aux entreprises de connaître les tendances des consommateurs sur les nouveaux produits à lancer sur le marché. Les techniques du statisticien américain, qui a réussi à prévoir la victoire de Franklin D. Roosevelt contre Alfred M. Landon à l'élection présidentielle de 1936, se sont également révélées fondamentales dans le champ politique, où elles ont permis d'évaluer les opinions de l'électorat sur des thèmes donnés et d'orienter ainsi les campagnes électorales.

La mesure des attitudes publiques s'est développée après les années 1930. Auparavant, les sondages d'opinion, qui étaient menés épisodiquement, n'avaient rien de systématique ou de scientifique. Ils traitaient des échantillons non représentatifs et utilisaient des questions trop ouvertes, ne permettant pas de faire ressortir clairement l'opinion de la population sur un sujet donné. Dans certains sondages, comme les « sondages de paille », les seules personnes comptées étaient celles qui s'étaient déclarées volontaires pour y participer.

Les techniques de sondage de l'opinion publique se sont considérablement améliorées dans les années 1930, quand des entreprises spécialisées comme Gallup (qui porte le nom du pionnier des sondages George Horace Gallup) commencèrent à développer des méthodes permettant une sélection relativement impartiale des sondés et un recueil systématique de l'information auprès d'un large échantillon de la population. Comparés aux critères actuels, ces sondages étaient moyennement fiables, mais leurs résultats n'étaient pas dénués de représentativité.14(*)

Aux États-Unis, deux événements incitèrent les agences de sondage à affiner leurs méthodes : en 1936, un sondage mené par le Literary Digest annonça à tort que le candidat républicain Alf Landon gagnerait l'élection présidentielle face à Franklin Roosevelt. L'erreur provenait d'un manque de représentativité de l'échantillon, au sein duquel les gens fortunés étaient trop fortement représentés. Lors de l'élection de 1948, la plupart des sondages prédirent à tort une victoire du candidat républicain Thomas Dewey sur le démocrate Harry Truman, à nouveau en raison de la sous-représentassions des couches modestes, mais également parce que les instituts négligeaient les changements d'attitude de dernière minute, fréquents dans une élection de ce type. Depuis lors, les techniques d'enquête d'opinion et de sondage se sont considérablement affinées : l'accent est désormais placé sur la sélection impartiale des sondés, sur l'amélioration de la qualité des questionnaires et sur la formation d'enquêteurs compétents et efficaces.

v UTILISATIONS DES SONDAGES

Les principaux acteurs de la vie économique, sociale et politique (les milieux économiques, les partis politiques, les gouvernements, les services de marketing ou de publicité, etc.) considèrent les sondages d'opinion comme une source très précieuse de renseignements ; c'est pourquoi il existe de très nombreux instituts de sondage à travers le monde, dont la plupart sont concentrés dans les pays développés. Les plus importants d'entre eux sont AC Nielsen (États-Unis, numéro un mondial), IMS International (États-Unis et Grande-Bretagne) et la Sofres et Ipsos pour la France. Les méthodes des instituts de sondage reposent dans une large mesure sur les enquêtes confidentielles. Les entreprises ont recours aux sondages pour tester les préférences d'achat des consommateurs et découvrir ce qui fait l'attrait d'un produit spécifique. Les résultats de ces sondages permettent de définir des stratégies commerciales et publicitaires.

En politique, les sondages servent à obtenir des informations sur les intentions de vote des électeurs (que l'on interroge sur certains thèmes et divers candidats), à estimer la cote de popularité d'une personnalité, à analyser l'image d'un homme politique et à connaître les réactions de l'opinion face à la politique suivie. Les instituts de sondage réussissent jusqu'à un certain point à prédire le résultat des élections, mais peuvent encore se tromper, comme en témoigne le décalage que l'on a pu observer entre les prévisions et la réalité des chiffres lors du premier tour de l'élection présidentielle de 1995 en France.

Les sondages effectués auprès des électeurs à la « sortie des urnes » permettent toutefois la plupart du temps de connaître le nom du vainqueur avant la fermeture des bureaux de vote. Très gros consommateurs de sondages, les hommes politiques connaissent aujourd'hui d'une manière très précise les opinions de leurs électeurs, dont ils peuvent suivre en direct ou presque l'évolution. De nombreux observateurs s'alarment ainsi de cette dérive de la vie politique, reprochant aux gouvernants et aux responsables des partis d'évoluer désormais dans une sorte de « démocratie virtuelle » où les contacts réels avec les électeurs n'existent plus.

Les grands médias (les quotidiens, les magazines, les radios généralistes et les chaînes de télévision) commandent de nombreux sondages qui les aident à émettre des prévisions et à faire des analyses sur les élections ou à évaluer la popularité des membres d'un gouvernement. Le jugement du public sur des questions sociales, économiques et internationales est ainsi considéré comme une information en soi, digne d'être publiée ou diffusée.

De surcroît, les organismes publics font aujourd'hui appel à la méthodologie des sondages pour établir les taux de chômage et d'autres indicateurs socio-économiques. Les sondages sont employés de façon massive dans la recherche universitaire, tout particulièrement dans les sciences sociales (en sociologie notamment), où ils se sont révélé de précieux outils pour l'étude de phénomènes comme la délinquance, l'exclusion ou la formation des opinions politiques.

v MÉTHODES ET TECHNIQUES DE SONDAGE

Les sondages d'opinion impliquent l'utilisation de certaines méthodes dans la construction d'un échantillon représentatif de la population étudiée. Si l'on étudie, par exemple, l'attitude face à la maladie de tous les adultes d'un pays, on déterminera un échantillon grâce à la méthode des quotas. On s'efforce ainsi de reconstituer une microsociété composée d'adultes ayant la même répartition par âge, par sexe, par catégorie socioprofessionnelle, par taille d'agglomération, etc. que la population adulte totale.

Ces techniques, appliquées à un échantillon assez large de 1 000 à 15 000 personnes, permettent ainsi d'obtenir des résultats très proches de ceux que l'on obtiendrait en interrogeant toute la population (marge d'erreur de 3 p. 100 avec la méthode aléatoire). Le critère d'excellence d'un échantillon reste cependant la représentativité et non la taille : pour corriger les « sous-déclarations » (par exemple, au sujet de l'adultère) ou les « sur-déclarations » (par exemple, concernant les vols à l'étalage), on effectue généralement un « lissage » empirique des résultats, fondé sur des enquêtes précédentes ou sur des résultats électoraux.

L'élaboration du questionnaire, ou du plan d'enquête, exige le plus grand soin, aussi est-il toujours préférable de procéder à un test des questions avant de les poser sur le terrain. Idéalement, celles-ci devraient être concises, claires, directes et facilement compréhensibles ; mais le cadrage d'une question pose de nombreux problèmes de détails. Un mot ou une expression donnée peuvent revêtir différentes significations selon la population interrogée. Une question formulée de façon assez simple pour être accessible à tout le monde peut être trop simplifiée pour garder encore un sens aux yeux d'une personne plus cultivée.

Parfois, l'ordre dans lequel sont posées les questions peut influencer les réponses. Les questions « fermées » peuvent être trop restrictives, et les questions « ouvertes » trop floues. Une étude a ainsi montré que le pourcentage de personnes en faveur de « l'interdiction » des discours dirigés contre la démocratie était de 16 points inférieur à celui des personnes qui approuvaient le fait de « ne pas autoriser » de tels discours. Pour faire apparaître les opinions majoritaires, les questionnaires sont rédigés par de véritables spécialistes des comportements et du langage comme les sémiologues, les psychologues ou les linguistes.

Une fois les données recueillies, l'analyste doit interpréter les résultats en gardant à l'esprit les problèmes de variabilité des échantillons, des biais qui résultent de la formulation des questions et des effets imputables à l'enquêteur. Les résultats sont classifiés et analysés selon différentes techniques statistiques pour établir des tendances. Pour accroître l'efficacité de l'analyse, le spécialiste fera appel à la comparaison : comparaison des réactions de sous-groupes de la population face à une même question, comparaison des résultats d'enquêtes menées à différentes époques pour mettre en lumière les tendances de l'opinion et comparaison des réponses à différentes questions. L'analyse comparative implique une division de la population en sous-groupes de petite taille, par exemple les femmes cadres supérieurs cultivées et politiquement actives, comparées aux hommes cadres supérieurs cultivés et politiquement actifs.

v CRITIQUES DES TECHNIQUES DE SONDAGE

Les enquêtes d'opinion publique ont fait l'objet de critiques diverses et de plus en plus nombreuses, malgré leur amélioration constante en terme de fiabilité statistique. Ces critiques portent d'abord sur les échantillons : certains spécialistes se refusent à croire que les opinions d'un petit échantillon de population représentent véritablement l'opinion publique dans son ensemble. Sur ce point, les instituts de sondage ont pu démontrer que la même question, posée dans deux échantillons différents au même moment, engendrera presque toujours des résultats similaires. Les techniques d'échantillonnage sont également critiquées lorsque, pour des raisons d'économie ou d'opportunité, elles utilisent des données périmées quant à la répartition des variables (par exemple, le nombre d'agriculteurs qui ne correspond plus à la population active agricole d'aujourd'hui).

Même si l'on suppose valides les données de base du sondage, l'analyse de ces données peut être menée de façon non rigoureuse, superficielle, voire erronée. Il arrive même que des données brutes soient purement et simplement présentées comme émanant de l'« opinion publique » sans qu'une analyse approfondie et soignée donne les garanties nécessaires de scientificité et d'authenticité. De même ne tient-on souvent aucun compte de l'influence des diverses formulations d'une question sur les réponses données.

Dans le domaine politique, les critiques portent davantage sur le bien-fondé des sondages d'opinion que sur leur validité. On fait valoir que les élus peuvent être plus enclins à aligner leur conduite sur le résultat des sondages menés auprès de leurs électeurs qu'à trancher les questions en toute objectivité. Certains spécialistes pensent que les sondages peuvent inciter les électeurs à favoriser les candidats politiques qui semblent jouir d'une popularité particulière à un moment donné. Une information plaçant un candidat largement en tête dans les sondages peut décourager les gens de voter ou les inciter à voter pour ce candidat et influencer ainsi le résultat des élections.

L'activité de publication des sondages politiques en période électorale est strictement encadrée. En 1977, une commission des sondages est créée afin de veiller aux conditions dans lesquelles sont réalisées les enquêtes électorales, tandis que la diffusion des sondages est interdite une semaine avant tout scrutin ; cette interdiction est ramenée à quarante-huit heures en 2002.15(*)

CHAPITRE II. HISTOIRE DES REORGANISATIONS TERRITORIALES EN REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO DEPUIS 1885, OPPORTUNITES ET AVANTAGES.

SECTION 1. HISTORIQUE DE LA REORGANISATION TERRITORIALE DE 1885-1907

1.1. ETAT INDEPENDANT DU CONGO

En 1885, l'E.I.C. comprenait plusieurs stations ou postes d'Etat, jusque là créés et présidés par les résidents Européens. La première organisation proprement-dite remonte au 01 avril 1888 par le décret royal qui divisa le pays en 11 districts à savoir : Banana, Boma, Matadi, Cataractes, Stanley pool (actuel Kinshasa), Stanleyfalls (actuel Kisangani), Kasaï, Oubangui, Uélé (actuel nord province oriental), Lualaba (actuel Katanga) et Kwango.

Ces districts étaient divisés à leur tour en postes ou stations. Le décret du 07 juillet 1895 apporte une modification en divisant l'E.I.C. en 15 districts qu'on appelle « les districts de l'E.I.C. » lesquels sont : Boma, Banana, Matadi, Cataractes, Stanley pool, Kwango, Equateur, Lac Léopold II, Oubangui, Gangula, Uélé, Aruwimi, Stanleyfalls, Kasaï et Lualaba. Certains districts furent subdivisés en zones et en secteurs.

1.2. LE CONGO-BELGE (1908-1960)

Pendant cette période de la colonisation belge, le Congo a connu trois subdivisions territoriales majeures en 1914, en 1924 et en 1933.

1.2.1. LA REFORME DE 1914.

Lorsque l'E.I.C. est cédé à l'Etat belge, les nouveaux maitres ne tardèrent pas à réaliser l'importance de retracer la carte administrative du Congo-belge. C'est ainsi qu'une réforme est initiée en juillet 1914 qui divisa le Congo-belge en 22 districts dont le gouvernement siégeait à Boma et deux vice-gouvernements siégeaient à Stanley ville et à Elisabethville.16(*)

Ces districts furent : Aruwimi (capitale : Basoko), Bangala (capitale : Lisala), Bas-Congo (capitale : Boma), Bas-Uélé (capitale : Buta), Equateur (capitale : Coquilhatville), Haut-Luapula (capitale : Kambove), Haut-Uélé (capitale : Bambili), Ituri (sans capitale), Kasaï (capitale : Luebo), Kivu (sans capitale), Kwango (capitale : Bandundu), Lac Léopold II (capitale : Inongo), Lomami (capitale : Kabinda), Lowa (sans capitale), Lulonga (capitale : Basankusu), Lulua (capitale : Kafukumbu), Maniema (sans capitale), Moyen-Congo (capitale : Léopoldville), Sankuru (capitale : Lusambo), Stanley ville (capitale : Stanley ville), Tanganyika-Moero (capitale : Kongolo) et Oubangui (capitale : Libenge).

1.2.2. LA REFORME DE 1924.

La réforme administrative de 1924 regroupa les districts en 4 provinces qui sont le Congo-Kasaï, l'Equateur, le Katanga et la Province orientale. Les provinces étaient subdivisées en districts et les districts en territoires. Il y avait à la tête du Congo un gouverneur général, assisté d'un vice-gouverneur général au siège et quatre vice-gouverneurs généraux à la tête de chaque province.

1.2.3. LA REFORME DE 1933.

C'est la grande réforme sous le Congo-belge. Cette réforme créa six provinces au lieu de quatre et supprima le statut spécial du vice-gouvernement général du Katanga. Les six provinces créées sont : l'Equateur, le Kasaï, le Katanga, le Kivu, la Léopoldville et la Province orientale.

Les provinces étaient subdivisées en districts et les districts en territoires. La province était dirigée par un commissaire de province qui deviendra gouverneur de province en 1951.

Toutefois, il faudra signaler que pendant cette période, le Congo-belge n'a pas connu que ces trois réformes administrative et territoriale. Il y en a eu d'autres qui ont précédé et suivi ces trois réformes majeures à savoir celles de 1910, de 1957 et de 1959.

1.3. LE CONGO POSTCOLONIAL (DE 1960 A CE JOUR)

Pendant cette période, notre attention a été focalisée sur les réformes administratives durant la première République, la deuxième République, la transition et enfin la troisième République.

1.3.1. SOUS LA PREMIERE REPUBLIQUE (1960-1965).

La première république qui a fonctionné sous le régime constitutionnel de la Loi fondamentale et celui de la constitution de Luluabourg du 1er Août 1964 a hérité les six provinces de la colonisation.

Au regard de la très large autonomie politique leur conférée par la constitution, les provinces furent pratiquement élevées au statut des Etats fédérés. En 1963, on passa de 6 à 21 provinces (dites provincettes) et Léopoldville qui connaissaient chacune une évolution désordonnée, sans coordination d'ensemble au niveau national.

Ces provinces (provincettes) et leurs capitales furent : Congo-central (Matadi), Cuvette-centrale (Coquilhatville, aujourd'hui Mbandaka), Haut-Congo (Stanley ville, aujourd'hui Kisangani), Katanga-oriental (Elisabethville, aujourd'hui Lubumbashi),Kivu-central (Bukavu), Kwango (Kenge), Kwilu (Kikwit), Léopoldville (Léopoldville ou Kinshasa), Lomami (Kabinda), Lualaba (Kolwezi), Kibali-Ituri (Bunia), Mai-Ndombe (Inongo), Maniema (Port Empain, aujourd'hui Kindu), Moyen Congo (Lisala), Nord-Katanga (Albertville, aujourd'hui Kalemie), Nord-Kivu (Luofu), Sankuru (Lodja), Sud-Kasaï (Bakwanga), Oubangui (Gemena), Uélé (Paulis, aujourd'hui Isiro) et Unité-Kasaïenne (Tshikapa).

1.3.2. SOUS LA DEUXIEME REPUBLIQUE (1965-24 AVRIL 1990).

Cette république a connu plusieurs réformes administratives et territoriales.

A. LA REFORME DE 1966.

Celle-ci ramena le nombre de provinces de 21 à 8 plus la ville de Kinshasa qui avait également le statut d'une province. Ces provinces sont : Bandundu, Congo-central, Equateur, Kasaï-Occidental, Kasaï-Oriental, Kinshasa, Kivu, Katanga et Province Orientale. Plus tard en 1971, la province du Katanga devient le Shaba, celle du Congo-central devient le Bas-Zaïre, la Province Orientale devient le Haut-Zaïre.

Dans le souci d'uniformiser l'administration, la loi n° 015 du 05 janvier 1973 instaura une administration centralisée et hiérarchisée. Elle introduit une nouvelle nomenclature administrative : la province devient la région ; le district, la sous-région ; le territoire, zone rurale ; la commune, zone urbaine ; etc.

B. LA REFORME DE 1988

Celle-ci, sur base de l'ordonnance-loi n° 031 du 20 juillet 1988, érigea les anciennes sous-régions du Kivu en trois nouvelles régions distinctes. Le nombre de provinces passa alors de 8 à 10 plus la ville de Kinshasa. Les nouvelles provinces créées furent le Maniema, le Nord-Kivu et le Sud-Kivu.

1. SOUS LA TRANSITION (1990-2006).

Il faudra noter ici que la loi n° 006 du 25 février 1982 a continué à régir l'organisation administrative et territoriale jusqu'à la révolution de l'Alliance des Forces Démocratiques pour la Libération du Congo (AFDL) le 17 mai 1997.

Il y a eu la réforme de juillet 1998 qui actualisa la dénomination de certaines entités territoriales. Ainsi la région redevient la province ; la sous-région, le district ; la zone urbaine, la commune ; la zone rurale, le territoire ; etc.

2. SOUS LA TROISIEME REPUBLIQUE (2006 A CE JOUR).

Aux termes de l'article 2 de la constitution du 18 février 2006, la RDC est composée de la ville de Kinshasa et de 25 provinces toutes dotées de la personnalité juridique. Ces provinces sont : Bas-Uélé, Equateur, Haut-Lomami, Haut-Katanga, Haut-Uélé, Ituri,

Kasaï, Kasaï central, Kasaï oriental, Kongo-central, Kwango, Kwilu, Lomami, Lualaba, Maï-Ndombe, Maniema, Mongala, Nord-Kivu, Nord-Ubangui, Sankuru, Sud-Kivu, Sud-ubangui, Tanganyika, Tshopo et Tshuapa. Il faudra noter que cette disposition constitutionnelle a élevé au rang de provinces plusieurs districts qui constituent les actuelles provinces.

Ainsi, la loi sur la décentralisation territoriale et administrative actuellement en étude au Parlement va prévoir, outre l'Etat, les entités décentralisées ainsi que les modalités de fonctionnement et de l'organisation de ces entités.

Les raisons politiques avancées pour justifier ce morcellement du territoire évoquent, comme nous l'avons dit ci-haut, la nécessité, mais également le souci confusément partagé dans le pays, de faire bénéficier à chaque habitant des conditions de vie améliorées. Non sans raison, l'accès à de telles conditions est présenté comme inimaginable dans la situation actuelle de sous-administration.

Une grande partie de notre pays est privée de toute administration (plus au moins 65% de l'étendue du pays) et de toute infrastructure. Certains congolais continuent à vivre dans des conditions très précaires caractérisées par l'absence de toute forme d'Etat.

Le découpage se défend d'être, avant tout, une réforme administrative. Mais une province est bien davantage qu'un rouage administratif. Elle est un cadre de vie collective confusément accepté, un creuset de valeurs partagées, une entité soudée par un minimum de vouloir vivre ensemble. Le souci légitime de « rapprocher l'administré de son administration » qui est évoqué à titre de justification, ne peut donc à lui-seul fonder et orienter la création des provinces.

Pour notre part, nous trouvons que cette cause (le rapprochement de l'administré de son administration) est noble et l'objectif moralement indiscutable. Mais le choix de passer par un nouveau redécoupage territorial en ces circonstances précises, n'en est pas moins contestable.17(*)

En effet, le découpage du pays en petites entités provinciales aura sans aucun doute ses avantages et ses inconvénients.18(*)

SECTION 2. OPPORTUNITES, FAIBLESSES ET AVANTAGES DE LA REORGANISATION TERRITORIALE.

1. OPPORTUNITES

D'entrée de jeu, nous sommes tentés de dire que le découpage territorial de la RDC est une opportunité et offre des avantages si l'on prend en compte les dimensions continentales de notre pays qui se situent à 2 345 409 Km2. Plusieurs pays, moins vastes que le nôtre, ont recours à cette technique pour une meilleure gestion de leur espace territorial ou national. A titre d'exemple, citons la France qui, avec 550 000 Km2, environ quatre fois moins étendue que notre pays, est découpée en 100 départements ou provinces, en 341 arrondissements ou territoires, en 4 039 cantons ou secteurs/chefferies et en 36 782 communes ou groupements.

Vu sous cet angle, la réorganisation territoriale a l'avantage de rapprocher l'administration de l'administré, d'associer les communautés de base dans la gestion de la cité à travers des organes élus, dotés des pouvoirs spécifiques propres dans des matières telles que définies dans la constitution. Toutefois, cette opportunité présente aussi des faiblesses ou inconvénients.

2. LES FAIBLESSES OU INCONVENIENTS DE LA REORGANISATION TERRITORIALE

Les faiblesses de la réorganisation territoriale tel que prôné par la constitution du 18 février 2006 se présentent dans la mesure où celui-ci a pour socle la transformation des anciens districts en provinces, excepté le Bas-Congo. Il n'a pas vraiment été tenu compte de la viabilité de nouvelles provinces à créer, des infrastructures administratives, du redéploiement des fonctionnaires, des moyens financiers à mobiliser pour appliquer la décentralisation. Cela a pour conséquence que certaines provinces à créer manqueront de tout.

Ainsi, concernant la province du Katanga qui est subdivisée en quatre nouvelles provinces, nous constatons par exemple que la nouvelle province du Lualaba à créer aura une superficie de 121 308 Km2 et cette subdivision repose sur des critères purement ethniques.

CHAPITRE III. ETUDE DU TERRAIN D'INVESTIGATION DE LA PROVINCE DU LUALABA

III.1. PRESENTATION DE LA PROVINCE DU LUALABA

III.1.1. SITUATION GEOGRAPHIQUE

A. COORDONNEES SPHERIQUES

- La latitude : 10° 11 ;

- La longitude : 26° 27.

B. ALTITUDE

Le Lualaba est juché sur le plateau de MANIKA à plus ou moins 1.460 mètres d'altitude.

C. SUPERFICIE

· 121.308 km Km2 répartie comme suit :

- Territoire de SANDOA ;

- Territoire de Lubudi : 17.861 Km;

- Territoire de DILOLO

- Territoire de KAPANGA ;

- Territoire de Mutshatsha : 18.859 Km2.

D. TYPE DE CLIMAT

Le climat est de type tropical avec alternance de deux saisons : la saison sèche qui va du moins d'avril au moins d'octobre et la saison des pluies du mois de novembre au moins de mars. La variation de la température est entre 18 et 20° C.

E. NATURE DU SOL ET DU SOUS-SOL

Le sol est argilo-sablonneux. Le sous-sol est riche en gisements miniers (cuivre, cobalt, or, uranium et radium).

II.1.2. HYDROGRAPHIE

La Province du Lualaba est baignée par le fleuve LUALABA et les lacs de retenue de KANDO, de NZILO et de DIKOLONGO. Les principales rivières sont : PANDE, DIKULWE, DIPETA, KALULE- Nord, KALULE-Sud, MUKULESHI, LUFUPA, LUDI et MUSONOIE.

1. APERCU HISTORIQUE DE LA VILLE DE KOLWEZI CHEF LIEU DE LA PROVINCE DU LUALABA

Située dans l'un des riches bassins miniers du Haut-Katanga, la ville de Kolwezi doit son existence à l'exploitation du cuivre et du cobalt par la Générale des Carrières et des Mines, GECAMINES en sigle.

Tout a commencé en 1900 quand le Comité Spécial du Katanga « CSK » avait confié la concession au Directeur de la TANGANIKA CONCESSION LIMITED (TCL), monsieur Robert WILLIAM qui avait à cette époque-là des prospections dans l'actuelle Zambie près de la frontière congolaise. Dès 1901, Monsieur Robert WILLIAM envoya au Katanga une mission de prospecteurs conduite par Messieurs GREEY et HOLLAND.

En août 1903, cette équipe de prospecteurs découvrit une gîte aurifère à Ruwe, aujourd'hui Mutoshi. Cet or fut exploité ainsi que l'étain de Busanga. 19(*)

En 1906, expira le délai de prospection accordé par la CSK à la TCL. Ainsi, le Roi Léopold II signa un décret en octobre 1906 créant l'UMHK pour mettre en exploitation les gisements miniers découverts par TCL. A partir de 1919, la prospection prit à Kolwezi un véritable envol, Mutoshi et Musonoie connurent jusqu'en 1929 un développement spectaculaire. Lorsqu'on fait foi au contenu du Dictionnaire de Monsieur BERVEL, on découvre à la 113éme page que la naissance de cette ville minière de Kolwezi remonte vers les années 1938.

En 1938, le Territoire de Kolwezi fut crée. Ce Territoire dépendait du District de Jadotville (l'actuel Likasi) et était dirigé par un administrateur du Territoire dont le premier Administrateur de Territoire fut VIKINOCK (Bwana MAFUTA). Le Bureau du Territoire de KOLWEZI était implanté dans le bâtiment de l'actuelle Police (ex-BSRS). Ce Territoire s'étendait jusqu'à DILOLO. Le procès verbal de la réunion du 31/12/1938 nous donne plus de précisions sur l'emplacement et la naissance de cette agglomération.

Le Comité Spécial du KATANGA (CSK), l'Union minière du Haut-Katanga et la Compagnie Foncière du Katanga intéressés à la création d'un centre européen à Kolwezi fixèrent leur choix sur le plateau de Kolwezi qu'ils estimèrent le plus proche du camp indigène de l'Union Minière (aujourd'hui cité Kolwezi) ainsi que de la mine de Musonoie et du concentrateur de Kolwezi.

Kolwezi n'a obtenu son statut de ville qu'en date du 23 juillet 1971 par ordonnance N°71-177. Et en 1976 par ordonnance N°76-299 du 6 octobre 1976 les deux Territoires de Lubudi et de Mutshatsha, qui jadis appartenaient au District de Lualaba ont été rattachés à cette ville. Au départ la ville de Kolwezi était composée de deux communes de Dilala et de Manika. Le nom de KOLWEZI serait venue du nom d'une rivière qui tire sa source au niveau de l'actuel aéroport de Kolwezi, une autre version contredit la première et renseigne

Que l'origine de ce nom remonte une banale scène de recrutement des travailleurs indigènes auxquels on demandait d'où ils venaient avant de les embaucher. A cette question, ils répondaient : « Kol a Ruwej », ce qui veut dire : « je viens de chez Ruwej ». Par mauvaise audition, le blanc entendait : Kol Wej. Et c'est de-là que serait venu le nom de Kolwezi. Selon les tenants de la deuxième thèse, Kolwezi tirerait son nom d'une rivière dont la source se trouvait du côté de l'actuel aéroport de la ville. C'est la thèse la plus répandue et la plus officielle. Malheureusement, au jour d'aujourd'hui, cette rivière n'existe plus.20(*)

III.1.3. POTENTIALITES HUMAINES DE LA PROVINCE DE LUALABA

La province du Lualaba a pour chef lieu la Ville de Kolwezi, la langue nationale parlée dans cette province est le Swahili elle a une superficie de 121.308 km la province se trouve entièrement localisée dans l'hémisphère australe où elle est bornée avec la république Angolaise, la province du haut Katanga et celle du haut Lomami

Tous les observateurs avisés savent que la province du Lualaba est l'une des provinces congolaises qui est considérée à ces jours comme la pépinière des grands acteurs politiques parmi les meilleurs que compte le pays, elle est parmi les provinces les mieux nanties du pays en terme des intellectuels. C'est important de faire cette mention même de manière brève et sommaire. La province du Lualaba a déjà fourni au pays un Grand nombre de ministres d'état et ministres à la présidence et autres grandes personnalités importantes de la République Démocratique du Congo, voici la liste des hautes personnalités que la province du Lualaba a fournies au pays,

PREMIERS MINISTRES

MINISTRES

RECTEURS

Moise KAPEND TSHOMBE

TSHIKEZ DIEMU

KAKOMA SAKATOLO

NGUZ A KARL IBOND

MUYEJ MWANGEZ

KAUMBA LUKUNDA

PROFESSEURS

YAV MULAND Henry

IPANGA TSHIBWILA

MUHONA PAUL

JOURNALISTES

KADIAT MANGAND

DIGNITAIRES

MALONGA KAJI

ANGEL KANAM

jean - PAUL KATOND MBAY

ASTRID TSHIKUNG

MUKALENG MAKAL

SAMPASA KAWETA

Bijou KAT

NGWEJ KATOT

NAWEJ MUKUNG Edouard

Charles NAWEJ

MBAL KAYIJ OSCAR

Gustave MBAK NAWEJ

DIUR DOMINIQUE

MBUYAL MWANGAL

N'DUA SOLOL KANAMPUM

IRUNG A WAN

KANYINBU CHANTAL

NAWEJ KATAJ

KOT A YOMB

NGAL A MPANG

Jean- Christophe KASHALA

MAKWENGE KAPUTA

 

Didier TSHIKUNG KAMBOL

MATSHIK TSHOMBE

 

GHISLAIN DONDJI

MBAKA KAWAYA

 

Alphonse KADIMA TSHIYAMA

MOVA SAKANYI Henry

 

KATUTA KABWESE

MUTOMBO TSHIBAL

 

MALHINDA KAYEMBE SIMON

MUZANGISA MUTALENU

 

Joseph YAV KATCHUNG

SAMPASA KAWETA MI

 

KATSHONGO MBAVU

YAV A MUYET

 

TSHIBOJ Donat

 
 

WIKA TSHIBINDA

 
 

v AUTRES FILS DU LUALABA

SERAPHIN NGWEJ, KAKWATA WA KAKWATA, MBENGA SANDONGA, KAPUNGWE YAV, EDDY KAPEND, SUMBUL FUMBWASH, KALEJ KAND URBAIN RUBUZ DIFAND, KAKWATA NGUNZA, Jean ZING, TSHISOLA KANGOWA, YAV TSHIBAL, Prof KABET, Agnès NAWEJ KATANG TSHIYUKA Jeannot, Fifi MASUKA, MUSUL MUKENG, Alain KALENDA KET, MUSHID KAPEND, MUFUNGENU John, FANA MUSANGU SIMON, Vicky MUHUNGA BUMBA KANTENGA, André MUTENTU, SAMMY NSANI KALAMB, MUTUNDA Fridolin, Jeannine TSHIELA, Joseph TSHIMWANGA, KANTENGA KAPENDA, Dieudonné MUZANG MASOL ABLO NGWEJ, Paul MUHONA, KAWEMBE MUSONDA, FLUNGU MUSENDU, SANGUZA MUTUNDA, KAPUMBA Gabriel, TSHINAWEJ Patrick, BOTUL, BANZA MABENDE, NGONGO LUMBU, KAMB KUT, TSHIKALI SAKAUMBA, NDIANDA Guillaume, MWANDA Noel, MUKENDI MUTEBA Jean Henry CHANSA. MUNGOLE BERYL, CLAUDEL TSHITAMBA, KATUTA Olivier, LUKANO Rose, MULANDA TSHIKUWA, MBAZ A MBANG, TSHISAINGA Jean Marie, Deo WAKAFUTSHI

v ACTEURS POLITIQUES

KAKWATA NGUNZA, KAPENDA WA KAPENDA, KASEYA TSHINGAMBO, CIME JINGA, KIBOKO KALEMBO, KARUMB NGUNZ Maguy, KAPEND A KAPEND, SAIZA Simon, MUSOLE MASAMBO, Barthélemy Ange TSHIYAZ, Fabien MUTOMB, TSHIPUND MBAKO, RUMEJ Jean-Luc, TSHINAT MUFUNDJI, FLUNDU MUSENDU, NAWEJ A TSHIKWANG, NAWEJI Addy, MAHULA KAFIOTO

v PERSONNELS ADMINISTRATIFS

Nicole KARAJ, Cleat KAPEND KABEY, MUKAZ A BUMB, MUJING YAV, MWIZ KAPEND DIL MOM, MBUNDJI DITEND, ILUNGA NUMBI, MUSENGA Guy, TAMBWE MUSHIDI.

v JOURNALISTES DE KOLWEZI

DIPANG Gommer, Léon MWEZE, Touré YAV, Audérick NGUZA MUYEYE, KALAU Pascal, KATSHELEWA KUNGWA, LEPPERS MBWAMB, Splendide TSHOT, Gaston MUSHID MUTUND, Yousouf KALEND, KAYUMBA Olivier, NDUWA MAVOKA Sylvain, KAZADI KAFUNKO François, NGOMBE Car-l'eau, Pamella MPAOTO. KISANDI NTAMBO, Chriss Octave KATOBIO Pour ne cité que ceux-ci.

Ce détail enjoint à tout observateur d'apprendre ce que rapporte à l'histoire des idées politiques de notre pays le talent des enfants du Lualaba. Cela n'implique pas que les politiciens et les intellectuels des zones voisines leur obéissent nécessairement, mais qu'ils sachent au moins que le Lualaba est ainsi fait : la nature a voulu qu'il soit la pépinière des cerceaux parmi les meilleurs du pays. J'insiste, il ne s'agit pas d'exiger aux cerveaux de zones voisines d'être respectueux des enfants du Lualaba, mais qu'ils reconnaissent les mérites de ces derniers. Ils ne risquent rien à connaitre cette réalité naturelle, puisque les enfants du Lualaba sont naturellement naïfs et incapables de nuire aux intérêts des zones voisines.

III.1.4. POTENTIALITES GEO ECONOMIQUES DU LUALABA

v LES CLIMATS DU LUALABA

Au Lualaba, les températures moyennes sont respectivement de 24°C dans la partie nord ou zone base altitude et de 20°C dans la partie sud ou zone de haute altitude. Dans la région du nord minimum de température est noté en juin juillet, période aux deux mois les plus froids de la saison sèche.

Le climat tropical humide qui domine la quasi-totalité de la province du Lualaba se caractérise essentiellement par une saison sèche variant entre 4 et 5 mois et par la hauteur mensuelle des pluies du mois le plus sec qui descente en dessous de 60mm. Ce type de climat couvre la majeure partie de la province.

v LES SOLS

Il convient de signaler, d'entrée de jeu, que le Lualaba ne possède pas de sols aussi riches qu'on le croit assez souvent en rapport avec sa superficie, en plus de la déforestation intensive en a détruit l'humus au point où celui-ci n'a plus la possibilité de se reconstituer. A Cela s'ajoute l'alternance des saisons des pluies et des saisons sèches qui accentue les phénomènes en favorisant le durcissement des argiles latéritiques jusqu'à former de véritables carapaces totalement inculte.

Toute fois le Lualaba regorge de grandes vallées alluviales de très grande valeur culturale. On trouve, par exemple, des sols très fertiles qui couvrent les 1 /5 du territoire national. C'est ce type de sol qu'on trouve généralement dans les coins à vocation agricole comme Dilolo, Sandoa, Lubudi, Mushima et bien d'autres, Le Lualaba regorge également d'areno-ferrals sur le sables du kalahari qui constituent une large bande qui part de Kolwezi jusqu'à Kasaji, noter aussi que le Lualaba a une diversité de culture de base dont les plus importantes sont les maniocs, les mais suivis de très près par le riz.

v LA GEOLOGIE DU LUALABA

D'une prodigieuse richesse minière : Or, argent, cadmium, Plomb, charbon, cobalt, cuivre, manganèse, uranium, Zinc et tant d'autres métaux précieux ou rares, le Lualaba est constitué de 3 types de systèmes géologiques.

v LA PLUVIOMETRIE DU LUALABA

Le Lualaba est l'une des régions la plus pluvieuses du pays. La plus pluvieuse en tout cas d'Afrique australe. Sa pluviométrie annuelle est de 1.546,8 mm pour le nord-ouest et le nombre total de pluie par ans est de 141. Il faut noter que la plus faible valeur de précipitation annuelle moyenne est de 145,8mm, et le nombre total des jours des pluies est de 104,1. Le mois le plus pluvieux dans la province du Lualaba est celui de janvier et le plus sec celui de juillet.

v L'HYDROGRAPHIE DU LUALABA

Ici, Une remarque préliminaire s'impose : L'hydrographie de la province du Lualaba est parmi les plus riches du pays. Elle est formée principalement par trois types de cours d'eaux très diversifiés : une vingtaine des rivières très poissonneuses. Les lignes qui suivent vont donner les détails nécessaires sur la richesse de notre hydrographie régionale.21(*)

v LE FLEUVE LUALABA

Le célèbre fleuve qu'on appelle ici le Lualaba, ce don de Dieu considéré à juste titre comme le symbole le plus naturel de notre unité nationale prend sa source dans cette très riche province appelée Lualaba, il faut aussi signaler que le fleuve Lualaba constitue l'Axe principal du système hydrographique de l'ancienne province du Katanga.

III.1.5. POTENTIALITES CULTURELLES

Le Lualaba regorge dans sa gibecière culturelle d'important masques et ballet dont le plus connu reste le masque Tshokwe. Chez les Tchokwe, les critères de beauté d'une sculpture reposent sur des éléments non figuratifs ; l'accent est mis sur la ressemblance générale plutôt que sur une représentation exacte du sujet. Tchokwe, peuple d'Afrique de moins d'un million d'individus habitant aux confins du Congo-Kinshasa, sur une vaste superficie, en forêt sèche ou en zone de savane.

Les Tchokwe sont connus pour leurs masques pleins de sensibilité et leurs nombreux objets usuels. Agriculteurs, ils aménagent des champs de manioc et de maïs par brûlis, cultivent aussi le chanvre et le tabac et pratiquent la chasse et la cueillette. De filiation matrilinéaire, la société tchokwe n'est pas centralisée. Le système des chefferies leur a été apporté par les Lunda aux XVe et XVIe siècles, ainsi que la pratique de la chasse.

La littérature orale lunda est très riche, en contes, proverbes et autres maximes, qui traduisent, le mode de pensée, les rites et traditions lundas. La musique occupe également une place importante, avec des chansons et des rythmes adaptés à toutes les circonstances de la vie: la mort, la naissance, le mariage ou encore les grandes cérémonies, les parades où sont présents l'empereur Mwant Yav et ses principaux dignitaires. La cérémonie de la circoncision, le Mukand, est un autre moment de la vie de la communauté, en tant que rite de passage de l'enfance à l'adolescence. Tout comme le mariage, qui engage deux familles et entraîne l'observance de divers rituels pour sceller l'alliance entre les deux familles.

Sur le plan religieux, les Lundas croyaient en un dieu unique, NZAMB KATANG, le créateur de toute chose sur terre. Mais c'était un dieu qui n'intervenait pas directement dans la vie des croyants. Pour le solliciter, les Lundas imploraient les Ancêtres, qu'ils priaient autour de l'arbre sacré MULEMB, au pied duquel étaient déposés tous les jours des offrandes de nourriture, et à qui l'on s'adressait pour le remercier ou lui demande assistance selon les circonstances de la vie.

D'un point de vue culturel et linguistique, ils sont proches de leurs voisins Luba, avec lesquels ils ont des liens historiques, depuis le mariage du prince luba TSHIBIND IRUNG avec la mythique reine lunda RUWEJ, considérée comme la "Mère de la Nation" lunda.

CHAPITRE IV. COLLECTE ET TRAITEMENT DES DONNEES DE L'OPINION PUBLIQUE SUR LA REORGANISATION DES DISTRICTS EN RDC.

La question ou la nouvelle de la réorganisation territoriale en République Démocratique du Congo secoue chaque jour davantage la tête des habitants de l'ancien Katanga, c'est à dessein, en effet que nous soutenions dans l'introduction que le message du découpage territorial constitutionnel était une pilule amère pour les uns et un ouf des soulagements pour les autres, nous estimons en effet qu'il a encore parmi les habitants de l'ancien Katanga, ceux qui peuvent se retrouver et reconnaitre que le nerf de la nouvelle réorganisation territoriale se nourrit de l'esprit qui a triomphé dans le génie politique de nos pères.

En observant ces derniers temps les humeurs et les événements constatés dans le comportement de nos frères, on en vient à conclure que la nouvelle du découpage territorial partage le village, d'un coté, on peut savoir que la nouvelle constitutionnelle incite les partisans à prophétiser sur la province du Lualaba, Tandis que de l'autre coté, on constate que les opposants poussent des cris de désespoirs, c'est pour cette raison que nous nous sommes permis de partager la douleur des opposants tout en encourageant la joie et la liesse des sympathisants. Aux uns et aux autres, nous avons essayé de dire que nous devons à notre tour faire des progrès dans l'histoire de notre pays, tout en reconnaissant que la chose n'est pas du tout simple!

En effet, si l'enthousiasme des sympathisants se passe de tout commentaire, le pessimisme des opposants attire cependant l'attention de tous. Aux yeux des opposants, en tout cas, le découpage territorial entrainerait la perte du Katanga dans sa dimension initiale, voici comment en quelques mots ils expliquent leur entendement de la réorganisation territoriale :

IV.1. OPPOSITION A CETTE DEMARCHE CONSTITUTIONNELLE

Alors que nous avons toujours veillé à conserver jalousement l'héritage ancestral que nous possédons en commun « notre terre natale est une et indivisible». Selon eux la nouvelle loi tente de nous ôter le fromage de la bouche. N'avions nous pas dit clairement non à Moise KAPENDA TSHOMBE, qui de son vivant, était populaire en cette matière et quand bien même mort, séduit encore chacun de ses nombreux admirateurs séparatistes actuel du Katanga ? N'avions nous pas crier haut et fort contre SENDWE et DIUR qui tentaient eux aussi de créer des provincettes au Nord et à l'Ouest de la province toujours une et indivisible ? En tout cas, on en entant trop depuis l'annonce de la réorganisation territoriale ce qui laisse croire que la destinée de notre terre natale fait tableau.

Une autre frange de la classe politique de l'opposition parle d'une manoeuvre pouvant conduire le pays entier vers une balkanisation.

IV.2. CARACTERISTIQUES DE LA DECENTRALISATION.

La décentralisation se caractérise par l'existence d'autorités autres que celles de l'Etat qui, non seulement détiennent certains pouvoirs de décisions administratives, mais encore jouissent d'une autonomie personnelle à l'égard du pouvoir central.

La décentralisation territoriale fait que les entités qu'elle concerne ne soient plus des simples circonscriptions ou simples fonctions géographiques de l'Etat, sans personnalité juridique, mais plutôt des personnes morales de droit public avec tous les attributs de la personnalité juridique, c'est - à - dire les droits de posséder un patrimoine propre distinct de celui du pouvoir central : d'établir et d'avoir un budget propre, d'exercer des prérogatives de Puissance publique, d'ester en justice, de prendre des décisions rapides, adaptées aux circonstances et en pleine connaissance des besoins des administrés dont elle se trouve rapprochée.

Tout ceci se résume par les dispositions des articles 3 de la constitution et 5 de la Loi organique relative aux entités territoriales décentralisées, en ces termes : « ... les entités territoriales décentralisées de la RDC sont dotées de la personnalité juridique et sont gérées par les organes locaux (...) La ville, la commune, le Secteur et la Chefferie( ...) jouissent de la libre administration et de l'autonomie de gestion de leurs ressources humaines, économiques, financières et techniques ».22(*)

Il découle de ces dispositions que la décentralisation territoriale comporte trois caractéristiques qui sont notamment : l'octroi de la personnalité juridique, la communauté d'intérêts, l'existence des organes propres.

IV.3. L'OCTROI DE LA PERSONNALITE JURIDIQUE.

Pour qu'une entité territoriale décentralisée existe, il faut qu'elle ait une personnalité juridique octroyée par l'Etat qui la crée. A ce titre, l'art.3 de la Constitution dispose : « ... les entités territoriales décentralisées de la République Démocratique du Congo sont dotées de la personnalité juridique (...) ». L'Octroi de la personnalité juridique permet à l'entité décentralisée d'exister juridiquement et de prendre effectivement en charge, de manière autonome, les affaires locales.

Le droit positif congolais reconnaît à des groupements une existence juridique propre distincte de la personne physique. En principe le législateur attribue la personnalité juridique à une association ou à un groupement dès qu'il s'en dégage une unité de but et de moyens, un intérêt collectif distinct de l'intérêt individuel. La personnalité juridique « est une aptitude conférée par la loi à un être physique ou moral d'avoir des droits et des obligations.

Au sens Strict, la personnalité juridique vise l'aptitude reconnue aux êtres normaux ». En définitive, la personnalité juridique est une fiction légale qui n'existe qu'en droit.

Cependant , aux termes de l'art.5 al 1 de la loi organique no08/016du 07 octobre 2008 portant composition, organisation et fonctionnement des Entités Territoriales Décentralisées et leurs rapports avec l'Etat et les provinces, les entités administratives comme « le territoire, le quartier, le groupement et le village sont des entités territoriales déconcentrées dépourvues de la personnalité juridique ». Ces entités qui n'ont pas la personnalité juridique ont le droit d'appeler en garantie l'autorité hiérarchique où elles sont dépendantes. Ceci parce qu'elles ne jouissent pas de l'autonomie de la gestion de leurs affaires locales.23(*)

Par contre, la province, la ville, la commune, le secteur et la chefferie sont des entités décentralisées et disposent ipso facto de personnalité juridique qui leur permet d'avoir une autonomie financière et d'action pour réaliser leur développement sans trop attendre du Pouvoir Central. Il est de bon sens que les entités décentralisées n'échappent pas au contrôle de tutelle. Ainsi donc, l'unité de commandement reste sauvegarder et cela en dépit de la personnalité juridique dont ces entités sont dotées.

De ce fait, lorsqu'une entité territoriale est décentralisée, elle se voit reconnaître pour certaines affaires qui lui sont propres, le droit de s'administrer elle - même en disposant d'une certaine autonomie tout en restant soumise au contrôle du pouvoir central (Cfr. Art 95, loi organique sur les Entités Territoriales Décentralisées). En d'autres termes, on reconnaît au profit de l'entité décentralisée un certain nombre d'affaires qu'elle gère elle - même par ses propres organes(le conseil et le collège exécutif), le pouvoir central disposant toutefois sur elle d'un pouvoir de contrôle.

L'attribution de la personnalité juridique a pour conséquence de reconnaître à la collectivité décentralisée la plénitude de la capacité juridique. Grâce à cette capacité, l'entité décentralisée peut recruter ses agents, révoqués, ester en justice, contracté...

IV.4. LA COMMUNAUTE D'INTERETS

L'entité décentralisée doit avoir des intérêts propres distincts de ceux de l'Etat. Ces intérêts correspondent aux besoins locaux qui se distinguent ainsi des besoins généraux de l'Etat. Ces besoins peuvent fortement varier. Les compétences habituelles des entités territoriales décentralisées sont : l'entretien des routes, le développement de l'agriculture, le contrôle des marchés locaux et des petits commerces, l'urbanisation locale, la distribution et l'utilisation d'eau... Ces intérêts expriment « une solidarité d'intérêts propres aux habitants de circonscription locale ». Lorsque le droit reconnaît ces intérêts locaux, il les qualifie des « compétences » et érige leur gestion en services publics locaux. Ainsi les articles 203 et 204 de la Constitution du 18 février 2006 dressent la liste des compétences des Provinces.24(*)

Quant à celles des Entités territoriales Décentralisées, elles sont données par la loi organique no 08/016 du 07 octobre 2008 portant Composition, organisation et fonctionnement des Entités territoriales décentralisées et leurs rapports avec l'Etat et les Provinces. Précisément à ses articles 11 (pour la ville), 50 (pour la commune) et 73 (pour le secteur ou la chefferie).

Il se dégage que l'intérêt local est déterminé par le pouvoir central. L'Etat est, en effet seul compétent pour déterminer quelles sont les compétences ou les affaires qui, présentant un intérêt national doivent être laissées à la gestion des collectivités locales.

Les Entités locales n'ont aucun droit de se donner plus des compétences que celles prévues par la loi à leur égard. Ces intérêts sont gérés par les organes propres.

IV.5. EXISTENCE DES ORGANES PROPRES.

Les intérêts propres sont pris en charge par des organes propres autonomes par rapport au pouvoir central. Les décisions sont prises par des représentants de la population locale. Ainsi, l'élection est le mode normal, de principe de désignation des membres de ces organes qui sont des autorités locales ; cette opération est une garantie de l'autonomie, des autorités décentralisées. C'est en effet que le conseil Urbain élu, élit à son sein ou en dehors un maire (art 199 de la Loi électorale du 09 Mars 2006).

Le conseil Communal est également élu et même les conseils de chefferie et de secteur. Toutefois, il y a des membres des organes délibérants qui sont cooptés .Tel est le cas des chefs coutumiers dans la constitution des assemblées provinciales. Ils représentent 10% des membres de cet organe (art.152 loi électorale).

Malgré tout, l'élection demeure la meilleure façon de faire fonctionner la décentralisation territoriale ; car, l'élection des représentants chargés d'administrer les affaires locales par la population de la collectivité locale constitue le meilleur moyen d'assurer l'autonomie.25(*)

L'autonomie est la situation de collectivité ou des établissements n'ayant pas acquis une pleine indépendance vis - à - vis de l'Etat dont elles font parties, mais dotées d'une certaine liberté interne de se gouverner ou de s'administrer eux - mêmes. La notion d'autonomie de l'Entité Territoriale Décentralisée suppose l'acquisition et la maîtrise de moyens financiers suffisants pour assurer ses fonctions. L'autonomie fiscale doit être le corollaire de l'autonomie politique.

En conséquence, tout processus de décentralisation doit nécessairement mettre en concordance le transfert des compétences avec le transfert des ressources. Cette autonomie a une limite, un droit de regard que l'Etat possède sur les entités décentralisées. Ce droit de regard est la « Tutelle » ; car la décentralisation territoriale serait à condamner si elle devait priver l'Etat de tout droit de regard sur les entités décentralisées. La Tutelle est donc « l'ensemble des pouvoirs limités accordés par la loi en vertu de celle - ci à une autorité aux fins d'assurer le respect du droit et la sauvegarde de l'intérêt général contre l'inertie préjudiciable, les excès et les empiètements des agents décentralisées.

Il est à signaler que l'autonomie d'une entité décentralisée se remarque non seulement dans l'élection des dirigeants des organes locaux et dans la capacité du corps des fonctionnaires mais aussi par l'acquisition et la maîtrise de moyens financiers suffisants. L'autonomie financière permet à l'entité décentralisée de disposer d'un budget propre, distinct de ceux du pouvoir central et de la province. Ce budget est toutefois intégré en dépenses et en recettes au budget de la province qui est présenté en même temps que le budget du pouvoir central pour former le budget de l'Etat arrêté chaque année par une loi. Selon l'art.104 de la loi organique sur les entités territoriales décentralisées, « les finances d'une entité territoriale décentralisée sont distinctes de celles de la province. »

Quant à la provenance de ces ressources, l'art.105 de la même loi dispose «  les ressources financières d'une entité territoriale décentralisée comprennent les ressources propres, les ressources provenant des recettes à caractère national allouées aux provinces, les ressources de la caisse nationale de péréquation ainsi que les ressources exceptionnelles. « Signalons à ce sujet que les comptes d'une entité territoriale décentralisée sont soumis au contrôle de l'inspection générale des finances et de la cour des comptes qui sont toutes de la compétence du pouvoir central.26(*)

En RDC, l'autonomie est consacrée à l'alinéa 3 de l'article 3 de la Constitution du 18 février 2006 en ces termes : « les entités territoriales décentralisées jouissent de la libre administration et de l'autonomie de gestion de leurs ressources 27(*)économiques, humaines, financières et techniques ». Même si les entités territoriales décentralisées sont autonomes, elles ont l'obligation de respecter les limites de cette autonomie et de garantir l'intérêt général. Ceci évitera que l'actuelle décentralisation ne soit pas comme celle prévue dans les deux premières constitutions : la loi fondamentale du 19 mai 1960 et la Constitution de Luluabourg du 1er Août 1964. En effet, au Congo, le cadre d'une autonomie provinciale a largement débordé le cadre d'une simple indépendance des entités décentralisées vis - vis du pouvoir créateur.

Ceci s'explique par le fait que, le pays venait brusquement d'être indépendant et les dirigeants de ce temps ne comprenaient pas bien le fonctionnement de la réorganisation.28(*)

IV.6. LES OPINIONS DES FORCES POLITIQUES ET DE LA SOCIETE CIVILE DE LA PROVINCE DU LUALABA

Avant de parler des enquêtes menées sur terrain, nous avons d'abord parlé des structures qui composent les partis politiques et les mouvements de la société civile dans la province du Lualaba et particulièrement dans la ville de Kolwezi.

IV.6.1 LES PARTIS POLITIQUES

D'après les responsables de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) de Kolwezi on a enregistré pour les élections à la députation provinciale 213 partis politiques et regroupements politiques. Au regard de la tendance, des affinités, la macrostructure politique affiche trois tendances. Il ya les partis de la majorité présidentielle, de l'opposition et les partis indépendants.

Dans nos enquêtes sur terrain, compte tenu des difficultés auxquelles nous avons été confrontés, nous avons pris en considération deux grands partis de ces trois tendances politiques à raison de deux personnes interrogées par formation politique.

IV.6.2 LA SOCIETE CIVILE

La société civile est  l'ensemble des acteurs et des rapports entre ces acteurs qui constituent la trame de la vie sociale (la sphère privée) et économique (le marché) d'un pays. La société civile s'oppose à l'État, et par extension à tout ce qui relève des activités spécialisées de la vie politique.

La société civile est traversée par de multiples clivages (groupes d'âge, strates sociales, classes sociales) qui établissent des distinctions socio-économiques entre les hommes et qui les hiérarchisent. Les sous-cultures, comme les différences religieuses, construisent d'autres divisions possibles dans la société civile.28(*)

La coordination de la société civile de Kolwezi se présente comme suit :

- Coordinatrice urbaine   : Sophie MUKEMBE KABAYO

- Coordinateur urbain adjoint  : Alphonse MAKULA

- Secrétaire Général   : Iréné MWENGWE

Les organisations qui font partie de la société civile de Kolwezi sont les suivantes :

- La société savante : elle est constituée des Institutions Universitaires, des enseignants, de l'Ordre des médecins, de l'Ordre des avocats et des chercheurs indépendants ;

- Les confessions religieuses, ce sont les églises et autres mouvements religieux.

- Les ONG des droits de l'homme : c'est toute organisation qui milite pour le respect des droits de l'homme ;

- Les médias, tout organe de presse évoluant légalement dans la ville de Kolwezi est d'office membre de la société civile ;

- Les mouvements de la jeunesse : tout mouvement d'encadrement de la jeunesse (les scouts, les kiros...) ;

- Les mouvements associatifs : Il y a des associations des femmes, des parents, des associations socioculturelles, des coopératives.

Parmi toutes ces organisations de la société civile nos enquêtes ont concerné principalement, pour des raisons évidentes 10 membres de la société savante, 10 membres des ONG des droits de l'homme, 10 membres des mouvements des jeunes, 10 membres des mouvements associatifs socioculturels.

IV.6.4. FONCTIONS DE PARTIS POLITIQUES

Les partis politiques accomplissent trois fonctions : ils clarifient les choix électoraux, sélectionnent les candidats aux fonctions électives et sont facteurs d'intégration sociale.

L'affiliation du candidat à un parti apporte aux électeurs des garanties certes relatives, mais supérieures à celles qu'offrent de simples promesses. Les partis peuvent d'ailleurs franchir un pas supplémentaire dans la clarification des choix en élaborant de véritables programmes politiques.

Le parti a un rôle de sélection et de pression sur les élus. Il choisit parmi ses militants ceux qui lui paraissent les plus aptes à le représenter et à parler en son nom. Il choisit aussi ceux qu'il veut investir pour chaque élection. Autour de son programme, un parti doit aussi chercher à mobiliser les citoyens, c'est-à-dire à faire adhérer le plus grand nombre au projet politique qu'il défend, et inviter à voter pour les candidats qui incarnent ce programme dans les batailles électorales.

1. LA POPULATION D'ENQUETE ET L'ECHANTILLON

Ce sont les membres des partis politiques de la majorité et de l'opposition, les composantes de la société civile, intellectuels et chefs coutumiers de la nouvelle province du Lualaba qui ont constitués la population cible de cette étude. Nous n'avons opté pour aucun critère particulier pour administrer le questionnaire, à l'exception d'être une personne majeure et capable de répondre aux questions posées. Nous avons retenu 10 personnes sur chacune de catégories. Soit un total de 40 personnes.

1. 2. TABLEAU N°1 : ENQUETE SUR LES MEMBRES DE LA SOCIETE CIVILE DE KOLWEZI

 

SOCIETE SAVANTE

CONFESSIONS REGISSEUSES

ONG DROITS DE L'HOMME

MOUVEMENTS JEUNESSES

MOUVEMENTS ASSOCIATIFS

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Q1

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3. TABLEAU N°2 : ENQUETE SUR LES PARTIS POLITIQUES

 

MAJORITE PRESIDENTIELLE

OPPOSITION POLITIQUE

INDEPENDANTS

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PPRD

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100 AF

0 AD

v Légende :

C = Contre ;

I = Informé ;

F = Favorable ;

D = Défavorable ;

A = Avantage ;

D = Désavantage ;

AF = Avis Favorable ;

N = Non ;

O = Oui ;

P = Pour ;

AD = Avis de Défavorable ;

PP = Pas de précision

v COMMENTAIRE TABLEAU 1.

Selon les résultats obtenus à l'issue de notre enquête menée sur la société civile de Kolwezi 86% des citoyens congolais interrogés sont pour la réorganisation territoriale de districts en République Démocratique du Congo et de l'élévation du district du Lualaba en nouvelle province, 14 % sont contre cette démarche constitutionnelle. Sur 100% de personnes interrogées 86% se réjouissent de cette démarche, 98% de personnes interviewées connaissent parfaitement l'article de la constitution qui prévoit l'érection des anciens districts en nouvelles provinces.

v COMMENTAIRE TABLEAU 2.

Après l'enquête que nous avons menée sur quelques partis politiques et regroupements politiques de Kolwezi (PPRD, UNAFEC, UDPS, UNC, UPTR, DT) par rapport à la réorganisation territoriale, 100% des responsables partis politiques sont pour et Zéro % est contre. Cette réorganisation réjouit à 100% les responsables des partis politiques interrogés. Il s'avère que 100% des responsables des partis connaissent parfaitement l'article de la constitution qui parle de la réorganisation territoriale des districts en RDC.

v COMMENTAIRE SYNTHESE DE DEUX TABLEAUX

D'après les enquêtes que nous avons menées, il convient de signaler qu'au regard de l'appropriation du processus de la réorganisation territoriale par la population de la nouvelle province du Lualaba, il y a lieu de souligner que 86% des populations souhaitent que le Lualaba devienne une province au même titre que les autres provinces ; 10% des personnes interrogées fustigent que Kolwezi comme district soit fusionné à celui du Lualaba pour en faire une même province. Les 4 autres pourcents des personnes interrogées sont restées perplexes

CONCLUSION GENERALE

Nous voici au terme de notre Travail de Fin de Cycle intitulé  l'Etude de l'opinion publique sur la réorganisation territoriale des districts en République Démocratique du Congo, cas de la province du Lualaba.

 

Tout au long de nos recherches, notre préoccupation majeure a été celle d'administrer un questionnaire à un échantillon tiré d'une population de Kolwezi composée des forces politiques et des membres actifs de la société civile. Nous avons cherché à vérifier si la démarche constitutionnelle liée à la réorganisation territoriale en RDC était bien accueillie par le souverain primaire de la nouvelle province du Lualaba précisément de la ville de Kolwezi. Quelques questions ont constitué l'objet de notre étude et ont été posées aux habitants de la nouvelle province du Lualaba. C'est entre autres les questions suivantes : Quels sont les indicateurs qui montrent que la réorganisation territoriale réjouit les populations locales ?

Pour répondre à cette question nous avons utilisé la méthode statistique et la technique d'observation, l'analyse documentaire et le questionnaire. Notre échantillon a été composé, pour des raisons évidentes, des de 12 personnes appartenant aux partis et regroupements politiques enregistrés par la Commission Electorale Nationale Indépendante(CENI) pour les candidats à la députation provinciale. Et ce, à raison de deux acteurs politiques par formation politique notamment PPRD, UNAFEC (majorité présidentielle), UNC, UDPS ( opposition politique) UPTR, DT (Indépendants).

Pour ce qui est de la société civile nous avons interrogé dix personnes par organisation, selon cinq regroupements suivants : la société savante, les ONG des droits de l'homme, les mouvements associatifs, les mouvements de la jeunesse et les confessions religieuses. L'effectif global de notre échantillon a été estimé à 62 personnes.

Hormis l'introduction et la conclusion, notre TFC comprend 4 chapitres :

1er Chapitre : Généralités ;

2ème Chapitre Réorganisation territoriale des provinces en R.D.C depuis 1885 ;

3ème Chapitre Présentation de la province du Lualaba ;

4ème Chapitre Collecte et traitement des données de l'opinion publique sur la réorganisation territoriale des districts en RDC.

En définitive nous affirmons que toutes nos hypothèses ont été confirmées. Toutes les forces vives tant politiques que de la société civile ont déclaré et ont affiché des comportements montrant leur adhésion à la réorganisation territoriale des districts en RDC malgré quelques résistances et quelque indifférence singulière affichée par certains « Lualabais ».

Nous terminons notre propos en disant que cette étude n'est pas exhaustive et loin d'être parfaite. Pour ce faire nous souhaitons que d'autres chercheurs applaudissent cette étude pour le progrès de la Science dans notre société.

SUGGESTIONS

Ø Aux futures animateurs de la province du Lualaba nous recommandons pour la bonne marche de cette province de prendre en compte toute les communautés du Lualaba pour favoriser son envol ;

Ø A la population du Lualaba nous suggérons l'acceptation des autres communautés ayant choisi cette province comme leur seconde province ;

Ø Aux associations socioculturelles, demandons de ne jouer que leur rôle, selon de promouvoir et de conserver les moeurs et coutumes et non d'inciter à la haine raciale et aux divisions de communautés

Ø Aux confessions religieuses de prêcher l'amour du prochain et la cohabitation pacifique des communautés.

SOURCES

I. SOURCES ORALES

NOM

QUALITE

LIEU

DATE

OCCASION

SAKUNDUNDU

Chef SANDOA

Mess P2

28 Mai 15

Forum sur le développement du Lualaba

KANDALA

Chef DILOLO

Mess P2

28 Mai 15

Forum sur le développement du Lualaba

TSHISANGAMA

Chef NDEMBO

Mess P2

28 Mai 15

Forum sur le développement du Lualaba

MAKONGA KISANDA

Chef KAZEMBE

Mess P2

28 Mai 15

Forum sur le développement du Lualaba

TSHALA

Chef MWILU

Mess P2

28 Mai 15

Forum sur le développement du Lualaba

MWANFWE

Chef MWANFWE

Kolwezi

25 Avril 15

rencontre chefs coutumiers et ministre décentralisation et affaires coutumières

MWANT YAV

Chef LUNDA

Mess P2

28 Mai 15

Forum sur le développement du Lualaba

MUSEDI KALENGA

Chef MUSOKATANDA

Lufupa

03 Mai 15

présentation plan de développement du secteur LUFUPA à MUSOKATANDA

MWANDWE Henri

Chef Groupement MSHIMA

Lufupa

03 Mai 15

Présentation plan de développement du secteur LUFUPA à MUSOKATANDA

FANA MUSANGU Simon

Chef de travaux

 
 
 

MUTUNDA Fridolin 

Chef de travaux

 
 
 

KAPEND Fidel 

Chef de Travaux

 
 
 

MWENZE Léon 

Journaliste

 
 
 

KAPENDA Déodat 

Politicien

 
 
 

SAMBUMBA Paulin 

Analyste

 
 
 

TSHIMBOJ Donat 

Professeur

 
 
 

KAMULETE KICHINDJA

Analyste

 
 
 

IKOS Emmanuel 

Ecrivain

 
 
 

MUKAND NAWEJ

Analyste

 
 
 

TSHIKANDJI Pierre ;

Analyste

 
 
 

KABAYO MUKYEMBE ;

Coor. Société civile

 
 
 

KATUTA NDJUNGU ;

Politicien

 
 
 

MULONGOY Gustave ;

Analyste

 
 
 

MBANGU YAV Jean

Médecin

 
 
 

MUHUNGA Vicky ;

Chef de travaux

 
 
 

KANIK TESH ;

Analyste

 
 
 

MUZANGA MUKUTA ;

Administratif

 
 
 

MIJI Boanerges ;

Analyste

 
 
 

II. SOURCES ECRITES

II.1. BIBLIOGRAPHIE

II.1.1. OUVRAGES

1. BOUVIER Aldo, F-X.B, Lexique des medias, internet et Multimédia, Kinshasa, médias Paul, 2009

2. FRASER Colin et Sonia RESTREPO E., Les divergences des opinions, Edition la source, Paris 2007

3. HAWKING, « Une brève histoire du temps», Édition j'ai lu, 1989

4. LACROIX Marcel, Initiation à la recherche Scientifique, Paris, 1996

5. LEBOULET Jean-Marie, Les leaders d'opinion Bruxelles, IEP, 1998.

6. LEISH R. Mc, Pratique de la réorganisation des territoires, 2006.

7. LOHISSE Jean, la communication. De la transmission à la relation, éd. de Boeck, 2007

8. MPALA MBABULA Louis, pour vous chercheur. Directives pour rédiger un travail scientifique, 2ème Ed. MPALA, LUBUMBASHI / RDC 2011

9. NGOYI MUKENA, 2006 Année Miracle, Média Saint-Paul, LUBUMBASHI 2006

10. NGOYI MUKENA, Ma vision du Katanga, Edition LAJINO, LUBUMBASHI R.D.C, 2004

11. NGOYI MUKENA, première épitre aux enfants du Katanga, Média saint Paul, LUBUMBASHI

12. REEVES, H., « Malicorne : réflexions d'un observateur de la nature, édition du seuil, 1990.

II.1.2. DICTIONNAIRES

1. BALLE Francis, Dictionnaire des médias, éd. Larousse, Paris 1998 ;

2. Le Larousse Illustré, Paris, 2009.

II.1.3. TFC ET MEMOIRES

1. BANZA KALAMA, Découpage territorial en République Démocratique du Congo comme facteur de bonne gouvernance, UNILU 2009 ;

2. KAMB YAV, nouveau découpage territorial : attentes et défis a relevé par l'administration publique et avis de l'opinion publique, UNILU, 2012.

II.1.4. NOTES DE COURS

1. ILUNGA NGOVE, Cours des sciences de l'opinion, inédit, UNIKOL G3 SIC, 2015

2. KASONGO NGWELE, Cours de critique historique, Inédit, G1 SIC, UNIKOL, 2012

3. MALEMBA N'SAKILA, Cours des méthodes de recherche en sciences sociales, inédit, UNIKAL, G2 Economie, 2012. P.9

4. MBUYA MUKOMBO, Cours d'Initiation à la recherche scientifique, inédit, UNIKOL G2 SIC, 2013

5. NAWEJ KATAJ, Cours d'histoire des institutions politiques du Congo, inédit, UNIKOL G2 SIC, 2014

6. NSANY KALAMB, Cours de Science Politique, inédit, UNIKOL G2 SIC, 2014

II.1.5. WEBOGRAPHIE

1. http://www. wikipedia encyclopédie libre ;

2. http://www. Mémoire online ;

3. http://www. Google.

TABLE DES MATIERES

EPIGRAPHE I

DEDICACE II

IN MEMORIAM III

REMERCIEMENTS IV

I. INTRODUCTION 1

II. ETAT DE LA QUESTION 1

III. PROBLEMATIQUE ET HYPOTHESES 2

III.1. PROBLEMATIQUE 2

III.2. HYPOTHESE 3

IV. CHOIX ET INTERET DU SUJET 4

IV.1. L'INTERET PERSONNEL 4

IV.2. SUR LE PLAN THEORIQUE OU SCIENTIFIQUE 4

IV.3. SUR LE PLAN PRATIQUE ET SOCIETAL 4

V. METHODES ET TECHNIQUES DE RECHERCHE 4

V.1. METHODES 4

V.1.1. METHODE STATISTIQUE 5

V.2. TECHNIQUES 5

V.2.1.TECHNIQUE DOCUMENTAIRE 5

V.2.2. TECHNIQUE D'INTERVIEW 5

V.2.3. TECHNIQUE D'OBSERVATION 5

V.2.4. TECHNIQUE D'ENQUETE 6

VI. DELIMITATION DU SUJET 6

VI.1. SUR LE PLAN SPATIAL 6

VI.2. DANS LE TEMPS 6

VII. SUBDIVISION DU TRAVAIL 6

CHAPITRE I. CONSIDERATIONS GENERALES 7

SECTION I. DEFINITION DES CONCEPTS DE BASE 7

SECTION II. GENERALITES SUR LES AUTRES NOTIONS CONNEXES 8

CHAPITRE II. HISTOIRE DES REORGANISATIONS TERRITORIALES EN REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO DEPUIS 1885, OPPORTUNITES ET AVANTAGES. 16

SECTION 1. HISTORIQUE DE LA REORGANISATION TERRITORIALE DE 1885-1907 16

1.1. ETAT INDEPENDANT DU CONGO 16

1.2. LE CONGO-BELGE (1908-1960) 16

1.2.1. LA REFORME DE 1914. 16

1.2.2. LA REFORME DE 1924. 17

1.2.3. LA REFORME DE 1933. 17

1.3. LE CONGO POSTCOLONIAL (DE 1960 A CE JOUR) 18

1.3.1. SOUS LA PREMIERE REPUBLIQUE (1960-1965). 18

1.3.2. SOUS LA DEUXIEME REPUBLIQUE (1965-24 AVRIL 1990). 18

SECTION 2. OPPORTUNITES, FAIBLESSES ET AVANTAGES DE LA REORGANISATION TERRITORIALE. 21

CHAPITRE III. ETUDE DU TERRAIN D'INVESTIGATION DE LA PROVINCE DU LUALABA 22

III.1. PRESENTATION DE LA PROVINCE DU LUALABA 22

III.1.1. SITUATION GEOGRAPHIQUE 22

II.1.2. HYDROGRAPHIE 22

III.1.3. POTENTIALITES HUMAINES DE LA PROVINCE DE LUALABA 24

III.1.4. POTENTIALITES GEO ECONOMIQUES DU LUALABA 27

III.1.5. POTENTIALITES CULTURELLES 28

CHAPITRE IV. COLLECTE ET TRAITEMENT DES DONNEES DE L'OPINION PUBLIQUE SUR LA REORGANISATION DES DISTRICTS EN RDC. 30

IV.1. OPPOSITION A CETTE DEMARCHE CONSTITUTIONNELLE 30

IV.2. CARACTERISTIQUES DE LA DECENTRALISATION. 31

IV.3. L'OCTROI DE LA PERSONNALITE JURIDIQUE. 32

IV.4. LA COMMUNAUTE D'INTERETS 33

IV.5. EXISTENCE DES ORGANES PROPRES. 34

IV.6. LES OPINIONS DES FORCES POLITIQUES ET DE LA SOCIETE CIVILE DE LA PROVINCE DU LUALABA 36

IV.6.1 LES PARTIS POLITIQUES 36

IV.6.2 LA SOCIETE CIVILE 37

IV.6.4. FONCTIONS DE PARTIS POLITIQUES 38

CONCLUSION GENERALE 44

SUGGESTIONS 45

SOURCES 46

TABLE DES MATIERES 49

ANNEXE DU TRAVAIL 50

ANNEXE DU TRAVAIL

FICHE D'ENQUETE

Dans le souci de recueillir les opinions des congolais vivant à Kolwezi sur la réorganisation territoriale des districts en République Démocratique du Congo, nous entreprenons un sondage d'opinion sur un thème de recherche que voici : « Etude de l'opinion publique sur la réorganisation territoriale des districts en République Démocratique du Congo, Cas de la province du Lualaba  « Pour la réussite de ce sondage nous vous supplions d'y mettre toute votre attention dans un élan de considération et d'abnégation, toute fois l'anonymat vous est garanti

I. IDENTITE

Age :............

Sexe : M F 

Etat civil 

Célibataire : Marié Divorcé

Etudiant : G1 G2 G3 Profession :

II. QUESTIONS

1. Vous êtes pour ou contre la réorganisation territoriale ?

a. Pour

b. Contre

2. Cette réorganisation territoriale vous réjouis ?

a. Oui

b. Nom

3. Connaissez-vous l'article de la constitution qui parle de la réorganisation territoriale ?

a) Oui

b) Nom

4. Pour vous qu'est-ce que la réorganisation territoriale ?

..................................................................................................................................................................................................................................................................................................................Pour vous La réorganisation territoriale présente-t-elle des avantages ?

..................................................................................................................................................................................................................................................................................................................Pour vous quels sont les inconvénients de la réorganisation territoriale ?

...............................................................................................................................................................................................................................................................................................................

5. Il vous arrive de discuter sur la réorganisation territoriale des districts, si non pourquoi si oui quel votre avis ?

..................................................................................................................................................................................................................................................................................................................

* 1 MPALA MBABULA, Pour vous les chercheurs, édition MPALA-2001, Lubumbashi, page 18

* 2 Le Larousse Illustré, Paris, 2009

* 3 Idem

* 4 Dictionnaire de Médias

* 5 Annelise MOGULTAY, technique d'enquête par intermédiaire, inédit, décembre 2006

* 6 Dictionnaire, éd. Larousse, Paris 2005

* 7 Idem

* 8 LEBOULET Jean-Marie, les leaders d'opinion Bruxelles, IEP, 1998, p.37

* 9 Dictionnaire, éd. Larousse, Paris 2005

* 10 Idem

* 11 LEISH R. MC, Pratique de la réorganisation de territoires, édition Laconique, Bruxelles 2006, p. 18.

* 12 Ibidem

* 13 FRASER Colin et Sonia RESTREPO E., Les divergences des opinions, Edition la source, Paris 2007, p. 57

* 14 FRASER Colin et Sonia RESTREPO E., Les divergences des opinions, Edition la source, Paris 2007, p.59

* 15 FRASER Colin et Sonia RESTREPO E., Les divergences des opinions, Edition la source, Paris 2007, p.16

* 16 NAWEJ KATAJ, Cours d'histoire des institutions politiques du Congo, inédit, UNIKOL G2 SIC, 2014, p.46

* 17 NAWEJ KATAJ, Notes de cours Histoire Politique du Congo, G2 SIC UNIKOL 2014

* 18 Idem

* 19 NGOYI MUKENA, Ma vision du Katanga, Edition LAJINO, LUBUMBASHI R.D.C, 2004, p.56

* 20 www.google.com, le 26 Mars, 2015, 15H 30 Min

* 21NGOYI MUKENA, Ma vision du Katanga, Edition LAJINO, LUBUMBASHI, 2004, Page 31

* 22 LEISH R. Mc, Pratique de la réorganisation des territoires, 2006, Edition laconique, Bruxelles, p.48

* 23 LEISH R. Mc, op.cit, p.91

* 24 LEISH R. Mc, Op.cit, p.45

* 25 LEISH R. Mc, op.cit, p.30

* 26 LEISH R. Mc, op.cit, p.52

* 27 LEISH R. Mc, op.cit, p.73

* 28 Www.memoireonline.com, le 18 Juillet 2015, 16 Heures 22 Minutes.






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"Le doute est le commencement de la sagesse"   Aristote