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à‰tude et modélisation des effets thermiques de bleve sur la sphère de stockage de GPL au niveau de gp2/z.

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par nouredddine Benyamina
Université dà¢â‚¬â„¢Oran - Master 2011
  

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CHAPITRE VI- MODéLISATION DES EFFETS

THErMIQUES D'UN BLEVE SUr LA SPHERE DE

STOCKAGE DE GPL

75

Chapitre IV- modélisation des effets thermiques d'un BLEVE sur La sphere de stockage de GPL

IV -1-effet thermique

Les effets de BLEVE sont principalement des effets thermiques (boule de feu), des effets de pression et des projections. Les zones étudiées seront celles qui correspondent :

- au rayon de la boule de feu,

- à une mortalité de 1% par brûlures,

- à des brûlures significatives,

- aux premiers dégâts et blessures notables dus à l'onde de choc (50 mbar), - aux premiers effets de mortalité consécutifs à l'onde de choc (140 mbar), - à la projection de fragments du réservoir.

C'est l'impact de la boule de feu qui est le plus important vis-à-vis de l'environnement. Celle-ci, alimentée par la totalité du GPL initialement stocké, rayonne à une très haute intensité. Néanmoins l'effet de souffle et la projection de fragments de réservoir (peu nombreux et de grande taille) ont également un impact sur une zone de grand périmètre tout autour du lieu de l'accident.

IV -1-1 Caractéristiques de la boule de feu

Dans le cas d'un BLEVE mettant en jeu un produit inflammable, la boule de feu peut être le phénomène ayant les conséquences les plus importantes, notamment du fait de ses effets radiatifs.

Plusieurs théories ont été développées pour déterminer les effets des boules de feu. Elles procèdent toutes selon une démarche similaire et s'articulent autours des étapes suivantes :

- détermination du diamètre de la boule,

- détermination de la durée de combustion de la boule, - estimation de l'élévation de la boule de feu,

76

- calcul de la densité de flux thermique radiatif reçu par une personne exposée au rayonnement,

- détermination des effets sur l'homme.

IV -1-2- Démarche de détermination des effets d'un flux thermique sur l'homme par les différentes approches [15]

Les effets thermiques radiatifs d'une boule de feu sur une population donnée dépendent de l'intensité des radiations ainsi que de la durée d'exposition à ces radiations.

Il est clair que L'estimation des effets sur l'homme en cas d'une exposition à un flux thermique est complexe car dépendant de très nombreux facteurs, dont notamment :

- La nature

- L'importance des surfaces brûlées

- L'âge des personnes exposées

- Les obstacles au rayonnement pouvant constituer autant d'abris

- Et évidemment, la rapidité d'accès à des soins est également d'importance.

- Les effets thermiques radiatifs d'une boule de feu formée lors d'un BLEVE.

Lorsqu'une personne est exposée à une densité de flux thermique, les effets sont définis comme étant l'apparition (à faible probabilité) de la létalité, des brûlures significatives, de la douleur

Ces effets sont directement fonction de la densité de flux thermique p et du temps t pendant lequel le sujet est exposé à cette densité de flux thermique. Les effets varient bien évidemment selon l'âge de la personne, ainsi qu'en fonction de son état de santé ou de ses facultés d'accoutumance.

Ainsi, pour des expositions qui perdurent, les seuils d'effets, en termes de flux thermique, ne dépendent pratiquement plus du temps.

Effets sur l'homme

Onde de

surpression (mbar)

Flux

thermique

Seuils des effets irréversibles correspondant à la zone des effets indirects par bris de vitre sur l'homme.

20

 

77

Seuils des effets irréversibles correspondant la

zone des dangers significatifs pour la vie
humaine.

50

3 kW/m2 ou

600 [(kW/m2)4/3].s

Seuil des premiers effets létaux correspondant à la zone des dangers graves pour la vie humaine.

140

5 kW/m2 ou

1 000 [(kW/m2) 4/3].s

Seuil des effets létaux significatifs correspondant à la zone des dangers très graves pour la vie humaine.

200

8 kW/m2 ou

1 800 [(kW/m2) 4/3].s

Tableau 15 : Valeurs de référence relatives aux seuils d'effets de surpression et thermiques sur l'homme

? effets sur les structures

Effets sur les structures

Flux thermique (kW/m2)

Seuil des destructions significatives de vitres

5

Seuil des effets dominos et correspondant au seuil de dégâts graves sur les structures

8

Seuil d'exposition prolongée des structures et correspondant au seuil des dégâts très graves sur les structures, hors structures béton

16

Seuil de tenue du béton pendant plusieurs heures et correspondant au seuil des dégâts très graves sur les structures béton

20

Seuil de ruine du béton en quelques dizaines de minutes

200

Tableau 16 : valeurs de référence relatives aux seuils d'effets thermiques sur les structures (constructions)

IV 1-2- 1 approche d'eisenberg[15]

Eisenberg (Eisenberg, 1975) a développé une estimation des effets létaux associés aux flux thermiques radiatifs à partir d'observations consécutives à des explosions nucléaires. La probabilité de décès est reliée à la grandeur ö4/3.t.

Elle présente la probabilité de décès (en %) en fonction des couples (ö, t)

Probabilité de décès

Durée d'exposition

Intensité de flux thermique

ö4/3.t[s (kW/m2)4/3]

(%)

(s)

(kW/m2)

 

78

1

 

1.43

146.0

1099

1

10.1

33.1

1073

1

45.2

10.2

1000

50

1.43

263.6

2417

50

10.1

57.9

2264

50

45.2

18.5

2210

99

1.43

586.0

7008

99

10.1

128.0

6546

99

45.2

39.8

6149

Tableau 17 : approche d'eisenberg

Eisenberg propose une équation de probit permettant d'évaluer statistiquement les effets d'une charge thermique donnée sur une population exposée à une densité de flux thermique.

D'après l'équation de probit d'Eisenberg, qui se réfère aux effets létaux, le décès de 1 % de la population exposée correspond à une valeur de la fonction probit de 2,67.

On vérifie que ces données correspondent, en ordre de grandeur, à l'équation de probit

d'eisenberg reportée par (Lees, 1994 ; Hymes, 1983) :

Le probit d'Eisenberg :

Pr = -14,9 + 2,56 ln (q 4/3.t)

Avec ö, flux thermique radiatif en kW/m2,

t, temps d'exposition en secondes.

Probabilité de

Durée

Intensité de flux

ö4/3.t[s

Pr (probit

décès (%)

d'exposition (s)

thermique

(kW/m2)4/3]

d'Eisenberg)

79

 
 

(kW/m2)

 
 

1

1.43

146.0

1099

3.02

1

10.1

33.1

1073

2.96

1

45.2

10.2

1000

2.78

50

1.43

263.6

2417

5.04

50

10.1

57.9

2264

4.87

50

45.2

18.5

2210

4.81

99

1.43

586.0

7008

7.76

99

10.1

128.0

6546

7.59

99

45.2

39.8

6149

7.43

la charge thermique

 
 
 

La probabilité de décès

 
 

Fig12 : la relation entre la charge thermique et la probabilité de décès

L'équation précédente conduit en effet à calculer une « charge thermique » ö4/3.t au seuil de létalité à 1 % de 956 (kW/m2)4/3.s, soit une valeur inférieure à la valeur minimale rapportée pour le même seuil dans le tableau précédent. C'est donc qu'elle conduit, aux faibles probabilités, à des calculs majorants (en termes de distances d'effets) par rapport aux données

80

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"Tu supportes des injustices; Consoles-toi, le vrai malheur est d'en faire"   Démocrite