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Accès à  l'eau potable dans le quartier Garin Malam de la ville de Zinder au Niger.

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par Aboubacar ADAM ELHADJ SAIDI
Université Abdou Moumouni de Niamey - Maîtrise en geographie 2011
  

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Résumé

Ce mémoire examine l'un des problèmes les plus importants de la ville de Zinder : l'accès à l'eau potable.

La disponibilité de cette denrée constitue une problématique importante qui trouve son explication dans la situation géologique de la ville, les conditions climatiques de plus en plus défavorables et la croissance urbaine avec son corollaire qui est l'accroissement des besoins en eau. Le quartier Garin Malam constitue un bon exemple de problème de disponibilité d'eau dans la ville de Zinder. En effet, dans ce quartier, les ménages pendant la saison chaude (Mars, Avril, Mai), sont obligés de se déplacer dans d'autres lieux pour s'approvisionner en eau potable.

A Garin Malam, même si l'eau est disponible, son accès est un problème pour beaucoup des ménages car les conditions d'accès au branchement individuel ne sont pas favorables aux ménages à condition de vie précaire. Les ménages ne disposant pas de branchement au réseau s'approvisionnent auprès des fontainiers et Garoua. Ce qui a comme conséquences : longue distance à parcourir, longues files d'attentes, coût élevé de l'eau....C'est toutes ces difficultés qui empêchent certains ménages à avoir un bon accès à l'eau potable comme le définit l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS).

Mots clés : Zinder, Garin Malam, disponibilité, accès à l'eau potable, ménages.

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INTRODUCTION

A l'échelle mondiale, l'augmentation de plus en plus élevée de la demande en eau engendre une forte pression sur cette denrée devenue rare. En effet, si entre 1950 et aujourd'hui, la population mondiale a été multipliée par trois (3), la consommation en eau l'a été par six (6). La planète est de plus en plus peuplée et la part de chacun en eau douce diminue. La réserve mondiale disponible en mètres cubes par habitant connait une régression drastique : de 16 800 en 1950 , elle est tombée à 7 300 mètres cubes en 2000 et ne sera que de 4 800 mètres cubes en 2025. Certains pays comme le Niger se trouvent dans ce que l'ONU qualifie de stress hydrique. Quant à l'OMS, elle définit le minimum vital à 1000 mètres cubes par an. Cette norme est loin d'être atteinte car 3/4 des habitants de la planète terre ne bénéficient pas d'eau courante et 1,2 milliards n'ont pas accès à l'eau potable. La situation est particulièrement inquiétante dans le pays en voie du développement où l'eau joue un rôle essentiel pour toute activité.

L'eau constitue un moteur dans l'organisation de l'espace urbain car depuis l'antiquité les villes naissent et grandissent autour de l'eau. Pour celles d'Afrique tropicale, la maîtrise de l'eau représente un enjeu capital en termes du développement durable. En zone sahélienne où le climat se caractérise par une importante variabilité des précipitations, la possibilité de résoudre le problème d'eau est essentiellement liée à la disponibilité de celle-ci.

La situation de la ville de Zinder, première capitale politique du Niger en est une parfaite illustration. L'alimentation en eau potable de cette ville est assurée par l'exploitation des nappes de Gogo et d'Aroungouza situé respectivement à 25 et 30 km de la ville. Or, la détérioration climatique enregistrée depuis la fin des années 1960 dans l'ensemble du sahel a pour conséquence la diminution significative des quantités disponibles, surtout pendant les années de mauvaises précipitations. Cette situation de modification climatique et donc de diminution des ressource en eau, associée à une forte croissance démographique responsable d'une augmentation des besoins en eau et d'une surexploitation de la nappe, se traduit régulièrement par des problèmes d'alimentation s'aggravant d'année en année. Dans la ville de Zinder les quartiers sont différemment exposés selon leur situation géographique et les conditions de vie de leurs habitants. Dans cette étude nous avons pris le quartier Garin Malam pour comprendre le problème d'eau dans la ville de Zinder.

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Notre travail s'articule autour de quatre chapitres. Le premier chapitre porte sur le cadre théorique et méthodologique, le deuxième présente la zone d'étude (Zinder) et le quartier Garin Malam, le troisième traite de l'alimentation en eau potable de la ville de Zinder et le quatrième expose les difficultés d'accès à l'eau potable dans le quartier Garin Malam. Pour bien faire ce travail, nous avons d'abord élaboré un cadre théorique et méthodologique.

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