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Accès à  l'eau potable dans le quartier Garin Malam de la ville de Zinder au Niger.

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par Aboubacar ADAM ELHADJ SAIDI
Université Abdou Moumouni de Niamey - Maîtrise en geographie 2011
  

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3.4 Le problème de disponibilité d'eau potable dans la ville de Zinder

La production d'eau potable évolue en dents de scie au fil des années dans la ville de Zinder (figure n°9). De 1956 à 1974, la ville est alimentée par la station de Gogo qui traite l'eau des forages de Gogo. Cette station avait une capacité maximale de 1 000 mètres cubes par jour. Mais la croissance de la ville a créé très vite un déséquilibre entre la production et la demande en eau de la ville. C'est ainsi qu'en 1974 la création du barrage de Machaya a été effectuée dans le cadre du projet de renforcement d'alimentation en eau de Zinder phase II. Ce barrage a été mis en place pour renforcer la nappe de Gogo. Des forages ont été installés pour exploiter cette nappe, et en même temps certains ouvrages ont été rénovés et dimensionné pour répondre à la demande de la ville, la production est alors passée de 1 000 mètres cubes à 7 000 voire 7 500 mètres cubes les années de bonnes pluviométries. Cette station est au maximum de son

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exploitation. Malgré tout la ville a continué de s'accroitre de façon rapide, les besoins en eau aussi. A partir de 2005, avec la mise en service de la station d'Aroungouza, la production a atteint les 11 500 mètres cubes par jour. La courbe ci-dessous montre que la production n'a évolué que lentement en 18 ans. Les raisons de cette évolution sont entre les faibles capacités des nappes exploitées et leur dépendance à la pluviométrie. A tout cela, il faut ajouter un manque d'investissement conséquent de la part de l'Etat pour exploiter des nappes découvertes au nord d'Aroungouza (continental Intercalaire).

Figure°9 : évolution de la production d'eau potable de Zinder

4000000

2500000

2000000

3500000

3000000

1500000

1000000

500000

Evolution de la production d'eau potable de la

ville de Zinder

0

productions

Années

Source : SEEN Zinder

En 2010, la SEEN a évalué à 15 000 mètres cubes les besoins de la ville. La quantité d'eau mise à la disposition des citadins tourne au tour de 11 500 mètres cubes ; dans lesquels il faut enlever près de 2 000 mètres cubes pour les villages qui jalonnent depuis Gogo et Aroungouza. Ceci montre qu'il y a un déficit d'à peu près 5 000 mètres cubes à combler. La situation de disponibilité en eau est inquiétante surtout quand on sait que les besoins de la ville augmentent toujours. Pendant la période chaude, la SEEN est obligée de faire une distribution tournante pour satisfaire le besoins minimaux des citadins. Malgré cet effort, le problème de disponibilité se pose avec acuité dans certains quartiers, c'est le cas du quartier Garin Malam.

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