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à‰rosion pluviale. Causes, manifestations et conséquences dans la ville de Kétou.

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par Dossou Luc DOUGNON
uac - Maîtrise 2012
  

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1.4.3- Traitement des données

Après dépouillement, les données collectées ont été analysées et interprétées.

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1.4.3.1- Traitement statistique

Il a permis de réaliser des tableaux récapitulatifs et de dégager les tendances qui s'observent.

1.4.3.1.1- Etude de la variabilité pluviométrique

La variabilité pluviométrique est analysée à travers la répartition mensuelle saisonnière et annuelle des hauteurs de pluie afin de déterminer les périodes de forte activité de ruissellement à Kétou. A cet effet, la moyenne arithmétique est utilisée pour le régime pluviométrique. Cette moyenne est calculée sur la période de 1951 à 2009 suivant la formule :

?? = ??? ????

??

??=??

??

Avec n, l'effectif total des variables ; xi de la série considéré à la station de

Kétou et X, la moyenne arithmétique de la série considérée. Cette moyenne dans cette étude a permis de caractériser les hauteurs de pluie pouvant entrainer le ruissellement.

L'écart type associé à cette moyenne de la même série, a permis de calculer les indices pluviométriques. L'indice pluviométrique (Ip) se calcule par la formule :

(??i-X)

a

Ip =

Ces indices permettent de déterminer les années pluvieuses excédentaires et déficitaires. Quant à l'étude du régime pluviométrique, elle a servi à déterminer les mois de forte et de faible activité d'érosion pluviale.

1.4.3.1.2- Détermination de la vitesse de sapement des fondations et de volume de terre perdue

Cette méthode est spécifiquement appliquée à la quantification des pertes de terres autour des fondations des maisons, des poteaux électriques ou de toutes infrastructures socioéconomiques montrant des indices d'érosion pluviale. La vitesse de sapement Vs (en cm/an) est déterminée par la formule :

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Vs = h/a

Avec h, profondeur de la rigole et a l'âge de l'infrastructure.

En ce qui concerne les rigoles, le volume de terre perdue Q (en m3) est donné à partir de la longueur L, de la largeur l et de la profondeur de la rigole h par la formule :

Q = L x l x h

Cette formule est déjà utilisée dans le contexte béninois par Agossou et Odoulami (1994) dans la ville de Ouidah, Eténé (2005) sur le plateau d'Allada et Dansou (2011) sur le plateau de Pobè.

D'autres effets non quantifiables de l'érosion ou difficile à quantifier sont directement observés sur le terrain et illustrés par des photos instantanées.

La combinaison des résultats obtenus par traitements statistiques et les informations qualitatives recueillies sur le terrain a permis d'alimenter le modèle PEIR utilisé pour analyser les phénomènes étudiés.

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