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à‰tat des lieux de la gestion des déchets solides dans les institutions d'enseignement supérieur de la ville de Bukavu et perspective. Cas de ISP, ISDR et ISTM Bukavu.

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par Jim MUGANZA IGUNZI
Institut Supérieur de Développement Rural/Bukavu  - Licence en Environnement et développement Durable 2014
  

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CHAPITRE III : RESULTATS D'ENQUETE ET DISCUSSIONS

III.1. Description de l'enquête

Nos questions étaient adressées aux étudiants (internes et externes) et aux agents administratifs ou scientifiques oeuvrant à l'ISDR/BUKAVU, à l'ISTM/BUKAVU ou à l'ISP/BUKAVU. Pour ce qui de l'interview, nous nous sommes intéressé aux responsables de gestion des DS, aux agents chargés du vidage des poubelles au sein de ces trois instituts hautement cités.

III.2. Interprétation et analyse des résultats par variable

Tableau 11: Identification des enquêtés

Variables

Effectifs

Pourcentage

Pourcentage Cumulé

1

Institution

ISDR

50

33,3

33,3

ISP

50

33,3

88,7

ISTM

50

33,3

100,0

Total

150

100,0

 

2

Statut

Etudiant Interne

11

7,3

7,3

Etudiant Externe

126

84,0

91,3

Agent logé dans le camp

3

2

93,3

Agents non logé dans le camp

10

6,7

100,0

Total

150

100,0

 

3

Sexe

Masculin

98

65,3

65,3

Féminin

52

34,7

100,0

Total

150

100,0

 

Il apparait à travers ce tableau que la majorité : 126 soit 84% de notre échantillon d'étude est composée d'étudiants externes. Contre 11 soit 7,333% d'étudiants internes et 10agentsadministratifs, scientifique ou technique à l'ISDR/BUKAVU, ISTM/BUKAVU ou ISP/BUKAVU n'habitants pas les maisons de l'institut soit 6,667%. Et 3 autres soit 2% de l'échantillon total habitants le camp des agents de l'institut.

De ce même tableau, nous trouvons que cet échantillon est composé de 140 étudiants dont 93 soit 66,4%d'hommes. La faible représentativité de la femme se justifie parle fait qu'elles ne se sentaient pas disposées à répondre à notre questionnaire.

Nous trouvons également que chacun de trois institutions est représentée par 50 individus. Ainsi, nous avons un échantillon de 150 personnes. Signalons que nous avons interviewé trois responsables du service ayant la GD parmi ses attributions dans ces institutions et trois personnes y exerçant le petit commerce en dehors de cet échantillon.

Figure 3 : Type de déchets solides produit en abondance par les enquêtés suivant

l'Institution.

Il ressort de ce graphique que : à l'ISDR/BUKAVU ; sur le 100% des enquêtés, 11 soit 22% produisent en abondance les déchets organiques, 24 soit 48% produit des détritus et 15 soit 30% produit les sacs en plastique. A l'ISTM/BUKAVU ; 12 soit 24% de nos enquêtes dans cet institution, produisent en abondance les déchets organique, 18 soit 36% produit des détritus et 20 soit 40% produisent les sacs en plastics. A l'ISP/BUKAVU ; 15 soit 30% de nos enquêtes dans cette institution produisent en abondance les déchets organiques, 25 soit 50% produisent des détritus et 10 soit 20% produit les sacs plastique. Signalons que le fait que notre échantillon d'étude est majoritairement constitué des étudiants externes ( cfr Tableau n°10) auxquels nous ajoutons les agents, les détritus occupent une place de choix (44,7% soit 67 enquêtes) pour ce qui est du type de déchets solides abondamment produits dans nos milieux étudiés. Ce qui se présente suivant les institutions de la manière suivante : 48% pour l'ISDR/BUKAVU, 36 pour l'ISTM/BUKAVU et 50% pour l'ISP/BUKAVU. En suite les ordures ménagers produits par 45 individus soit 30% de l'échantillon d'étude et en fin les sacs en plastique produits par 38 soit 25,3% de la totalité de notre échantillon d'étude. Ce qui est normal du fait qu'en majorité, notre échantillon est composé des étudiants externe. Ces derniers ne cuisinent pas. Se contentent que des produits prêts à consommer, qu'ils se procurent dans des emballages en sac plastique.

Tableau 12 : Nombres des poubelles par institut supérieur

Institut Supérieur

Nombre de poubelles

Nombre d'individus par poubelle

En fonction des étudiants internes

En fonction de toute la population estudiantine

ISP/BUKAVU

38

13

71

ISDR/BUKAVU

18

18

190

ISTM/BUKAVU

45

8

84

MOYENNE

34

13

115

TOTAL

101

A travers le tableau ci-haut, nous est montrés qu'une poubelle est utilisée par : 18 personnes à ISDR, par 13 personnes à ISP et par 8 personne à ISTM. Les poubelles de ces trois institutions différentes par leur capacité, leur qualité et leur nature. D'où, à l'ISDR/Bukavu et à l'ISP/BUKAVU nous trouvons des demi-futs en plastique d'une capacité de 125 litres, à l'ISTM ce sont des récipients ou des paniers en plastique de capacités variées (120 litres au niveau des cuisines et 60 litre à chaque porte d'une cellule dans les logements des étudiants. Signalons de même que les petites poubelles placées çà et là dans ces institutions surtout dans les bureaux, ne sont pas pris en compte par notre tableau ci-haut. Nous avons remarqué l'absence ou l'inexistence des poubelles ou boites à papiers dans les auditoires dans les trois institutions. Ce qui explique la présence des bouts de papier parterre dans les sales et auditoires. Ainsi, nous constatons que c'est à l'ISDR/Bukavu que nous trouvons un effectif élevé d'usagers par poubelle. Soit 18 personnes (étudiants internes) par poubelle (demi-fut).l'ISP/BUKAVU vient à la deuxième position avec 13 usagers par poubelle (demi-fut) et à la fin l'ISTM avec 8 étudiants internes par une poubelle d'une capacité de 60 litres.

Tableau 13: Fréquence de vidage des poubelles

Institut

Combien de fois la poubelle est vidée par jour?

Effectifs

Pourcentage

ISDR/BUKAVU

Une fois par jour

50

100 ,0

Deux fois par jour

0

0,0

Chaque fois que la poubelle est pleine

0

0,0

Total

50

100,0

ISTM/BUKAVU

Une fois par jour

50

100,0

Deux fois par jour

0

0,0

Chaque fois que la poubelle est pleine

0

0,0

Total

50

100,0

ISP/BUKAVU

Une fois par jour

50

100,0

Deux fois par jour

0,0

0,0

Chaque fois que la poubelle est pleine

0,0

0,0

Total

50

100,0

Totaux

150

Dans toutes les institutions ciblées par notre étude, nos enquêtés affirment à l'unanimité, l'information selon laquelle le vidage de poubelle se fait quotidiennement excepter le dimanche. Ce qui justifie la probabilité de trouver le plus souvent, plus de déchets le lundi que les autres jours. Signalons que nous avons reçues cette information des responsables des services ayant la gestion des déchets dans leurs attributions.

Mode de traitement de DS

De par nos observations enrichies par l'un des responsables de la GDS dans chacun des trois institutions d'enseignement supérieur ( ISDR, ISP, ISTM) de Bukavu, le traitement des DS se résume à une collecte dans des poubelles suivi d'un dépôt des déchets ménagers dans des décharges non protégées et non éloignées des logements, des auditoires, des bureaux ou d'un passage principal et de l'incinération en plein air de bouts des paniers et autres déchets facilement combustibles (sachets, papier mouchoir, etc.). Une fois qu'une certaine quantité des déchets stockés dans la décharge est sec, ils sont soumis à un brulage. Sauf à l'ISP/BUKAVU où l'on procède déjà à l'incinération des déchets produits à la ·veuvrie· à l'aide d'un incinérateur. Et par rareté du soleil, les déchets organiques se décomposent et nuisent à la santé humaine et à l'environnement. Signalons que le triage est souvent réalisé par les ramasseurs ambulants à la recherche des déchets pouvant être réutilisés. A titre d'exemple, les vendeuses de braises, des boissons locales fortement alcoolisés, de l'huile végétale et de lait à la recherche d'emballages. Seul à l'ISP/BUKAVU où le triage est respecté du fait des exigences de l'usage de l'incinérateur au niveau de la veuvrie. D'où, ceci ne concerne qu'une faible quantité de déchets solides produits dans cette institution. (Cfr. Annexe F)

Tableau 14: Difficultés rencontrées dans la GDS

Quelles sont les difficultés que rencontre le système de gestion des déchets solides dans votre institut?

Effectifs

Pourcentage

Pourcentage cumulé

Non-respect de l'usage des poubelles par la plupart des étudiants et agents

41

27,3

27,3

l'humidité pendant la saison pluvieuse

30

20,0

47,3

Mauvais tri des déchets solides

9

6,0

53,3

Décharges rapprochées des logements, auditoires ou des bureaux

21

14,0

67,3

les déchets trainent dans les poubelles

49

32,7

100,0

Total

150

100,0

 

Des toutes les cinq difficultés identifiées pour la GSDS dans les trois institutions, le fait que les déchets trainent dans les poubelles est soulevé par 32,7% de nos enquêtés. A la deuxième place arrive le non-respect de l'usage des poubelles par la plupart des étudiants et agents par 27,3% de l'échantillon total. Puis 20% soit 30 enquêtés parlent de l'humidité pendant la saison pluvieuse. Et à la dernière position nous trouvons 21 enquêtés soit 14% qui ont parlé de décharges rapprochées de la population et le mauvais tri des déchets solides par 9 soit 6% de l'échantillon de notre étude. Quoi qu'une difficulté soit identifiable par peu de gens que ça devient une difficulté négligeable. Toutes ces difficultés sont prises, dans ce travail, par le même degré de considération.

Tableau 15: Appréciation de l'état sanitaire des institutions d'enseignement

supérieur de la ville de Bukavu

Institut

Comment trouvez-vous l'état sanitaire de votre institut?

Effectifs

Pourcentage

ISDR/BUKAVU

PROPRE

24

48,0

SALE

26

52,0

Total

50

100,0

ISTM/BUKAVU

PROPRE

28

56,0

SALE

22

44,0

Total

50

100,0

ISP/BUKAVU

PROPRE

31

62,0

SALE

19

38,0

Total

50

100,0

Totaux

150

Ce tableau prouve que la majorité des enquêtés dans chaque institution trouve que : l'ISDR est sale par 52% d'enquêtés, l'ISTM est propre par 56% d'enquêtés et l'ISP est propre par 62% de l'échantillon. Cette appréciation est influencée par les limites spéciales que chacun a accordées à son institution. Ainsi, nombreux sont ceux qui n'ont pris en compte que la façade de leur institution. Ils ont ignorés le boisement qui est souvent le lieu d'abandon sauvage des déchets ingérables par les SGDS en place.

Tableau 16: Participation des enquêtés à la gestion de déchets solides au sein de

leur institution

Institut

intervenez-vous dans la gestion de déchets solides dans votre institution?

Effectifs

Pourcentage

ISDR/BUKAVU

OUI

29

58,0

NON

21

42,0

Total

50

100,0

ISTM/BUKAVU

OUI

27

54,0

NON

23

46,0

Total

50

100,0

ISP/BUKAVU

OUI

22

44,0

NON

28

56,0

 

50

100,0

Totaux

150

Il ressort de ce tableau que de150 enquêtés : 78 enquêtés soit 52,0% de l'échantillon total reconnaissent leur participation dans la gestion des déchets solides dans leur institution contre 72 soit 48,0%. Cette majorité se justifie par le non compréhension du concept gestion des déchets solide par la plupart de nos enquêtés. Sur 100% d'enquêtés : 58% reconnaissent leur participation dans la GDS à l'ISDR/BUKAVU, 54% à ISTM et seulement 44% à l'ISP/BUKAVU. Seulement à l'ISP/BUKAVU où la majorité déclare leur absence dans la GDS.

Tableau 17: Permanence des poubelles

Institut

Y a-t-il des poubelles en permanence dans votre institut?

Effectifs

Pourcentage

ISDR/BUKAVU

OUI

50

100,0

NON

0

0,0

Total

50

100,0

ISTM/BUKAVU

OUI

50

100,0

NON

0

0,0

Total

50

100,0

ISP/BUKAVU

OUI

50

100,0

NON

0

0,0

Total

50

Totaux

150

Les résultats de ce tableau nous montrent que la totalité de nos enquêtés à l'ISDR, ISTM comme à l'ISP BUKAVU reconnaissent la permanence des poubelles dans leur institution. Ceci est du au fait que dans les trois institutions (ISDR, ISTM et ISP/Bukavu) il y a eu dotation et installation des poubelles en plastique.(Annexe E : Images 5, 9, 11, 15, 16, 20,22,...). A l'ISTM on en trouve12 à chaque niveau pour les logements et 3 à chaque cuisine par niveau (1er niveau : logement filles, 5e et 7e niveau : logement garçons). Et boîtes à papiers dans chaque bureau et/ou auditoire. A l'ISDR, 16 poubelles en demi-fut plastique sont placées devant chaque bâtiment dans le campus et 2pubelles plastique couvertes placées devant les bureaux. A l'ISP, 34 poubelles en demi-fut, seau d'une capacité de 120 litres ou paniers tissés sont placés dans l'internat et 4 poubelles modernes (avec couvercle) sont placées dans des coins stratégiques de l'institution.

Tableau 18: Reconnaissance du problème de GDS dans les milieux estudiantins de la ville de Bukavu

Institut

La gestion de déchets solides demeure-t-elle un problème dans notre institut?

Effectifs

Pourcentage

Pourcentage général

ISDR/BUKAVU

OUI

15

30,0

10,0

NON

35

70,0

23,3

Total

50

100

33,3

ISTM/BUKAVU

OUI

17

34,0

11,3

NON

33

66,0

22,0

Total

50

100

33,3

ISP/BUKAVU

OUI

17

34,0

11,3

NON

33

66,0

22,0

Total

50

100

33,3

Totaux

150

100,0

Ce tableau nous révèle que le système de gestion de déchets solides dans ces trois institutions étudiés est satisfaisante pour la plus part de nos enquêtés. En d'autres termes, 101 soit 67,3% de notre échantillon d'étude ne reconnait pas la gestion de déchets solides comme un problème dans leurs milieux (35 soit 23,3% à l'ISDR et à l'ISTM et l'ISP 33 soit 22% chacun) par contre, 49 soit 32,7% du même échantillon reconnaissent l'existence de ce problème dans ces milieux (15 soit 10% à l'ISDR et 17 soit 11,3% à l'ISTM et à ISP chacun). Ceci s'explique par la prise en compte que d'une seule partie de l'institut et souvent la plus petite. Donc l'institution n'est pas prise dans toutes ses limites. Mais également de la faible connaissance des problèmes environnementaux ou encore leur accoutumance à ces problèmes provoquant une grande insensibilité dans ce domaine dans le chef de plus d'un individu de nos populations étudiées.

Tableau 19: Formation en GDS

Institut

Avez-vous déjà bénéficié d'une quelconque formation en GDS?

Effectifs

Pourcentage

ISDR/BUKAVU

OUI

20

40,0

NON

30

60,0

Total

50

100,0

ISTM/BUKAVU

OUI

32

64,0

NON

18

36,0

Total

50

100,0

ISP/BUKAVU

OUI

24

48,0

NON

26

52,0

Total

50

100,0

Totaux

150

Nous remarquons à partir de ce tableau que : à l'ISDR/BUKAVU, 60% et à l'ISP/BUKAVU, 52% des enquêtés n'ont pas été formé en GDS ; tandis qu'à l'ISTM/BUKAVU, 64% dit avoir été formé en cette matière. Ceci étant dû au fait que les cours à l'ISTM sont à caractère médicinal. Est une bonne hygiène garantie une bonne qualité de la santé humaine. Ainsi, à l'ISDR et à ISP/BIKAVU, la GDS n'intervient que dans le cours d'hygiène et assainissement qui n'est pas dispensé dans la plupart de promotions.

Figure 4 : Causes du non existence de problème relatif à la gestion de déchets solides

La figure ci-haut nous renseigne sur les causes qui ont encouragées 101 enquêtes de reconnaitre l'absence du problème de gestion de déchets dans leur institut, 16,67% l'attribuent à l'installation effective des poubelles dans tous les coins. 15,33% l'attribuent à l'absence des déchets solides dans le milieu. 11,33% à l'absence de mauvaises odeurs et 10,67%à l'efficacité de l'équipe chargée de la gestion des déchets solides et 8,67% l'attribuent aux trois précédentes ça veut dire à l'existence des poubelles et à l'efficacité de l'équipe de GD en générale et que 4,67% à l'existence des poubelles, à l'efficacité de l'équipe qui gère les DS, à l'Absence des odeurs malsains et à l'absence des déchets solides dans ce milieu. Seul 32,67% de notre échantillon d'étude identifie le problème de GDS dans leur milieu estudiantin.

Tableau 20: Conséquences de la persistance du problème de gestion des déchets

solides

En quoi la gestion des déchets solides est, actuellement, un problème dans votre institution?

Effectifs

Pourcentage

Pourcentage valide

Pourcentage cumulé

Présence de mauvaises odeurs

13

8,7

26,5

26,5

Présence des mouches

11

7,3

22,4

49,0

Les déchets sont visibles un peu partout

16

10,7

32,7

81,6

Existence de décharges incontrôlées

9

6,0

18,4

100,0

Total

49

32,7

100,0

 

GDS n'est pas un problème dans notre institut

101

67,3

 
 

Total

150

100,0

 
 

Ce tableau nous renseigne sur les causes qui poussent 49 nos enquêtes à reconnaitre la persistance du problème de gestion des déchets solides dans leur institut. Ainsi, 18,4% l'attribue à la présence des décharges incontrôlées, 22,45% à la présence des mouches, 26,53% trouve que la présence de mauvaises odeurs en est la cause et 32,65% à la présence des déchets un peu partout.

Tableau 21: Connaissance des principes de gestion des déchets

Avez-vous connaissance des principes de gestion de déchets ?

Effectifs

Pourcentage

Pourcentage valide

Pourcentage cumulé

OUI

59

39,3

39,3

39,3

NON

91

60,7

60,7

100,0

Total

150

100,0

100,0

 

De ce tableau, nous nous rendions compte que la majorité soit 60,7% de notre échantillon d'étude n'a aucune connaissance des principes de GD.

Tableau 22: Connaissance de droit de l'environnement

Que connaissez-vous sur le droit de l'environnement en matière de gestion des déchets solides?

Effectifs

Pourcentage

Pourcentage cumulé

Tout le monde a droit de vivre dans un environnement sain

28

18,7

18,7

Le principe de prévention

25

16,7

35,3

Rien

50

33,3

68,7

Le principe de précaution

16

10,7

79,3

Le principe d'information

31

20,7

100,0

Total

150

100,0

 

Il est démontré, par le tableau ci-haut, que la majorité de notre échantillon d'étude soit 33,3% n'est pas informée du droit de l'environnement. Seul le principe d'information est connu par 20,7% de nos enquêtés, suivi de celui de la reconnaissance du droit inaliénable à tout le monde de vivre dans un environnement sain qui est connu par 18,7% des enquêtés. Il s'observe aussi que le principe de prévention est connu par 16,7% de l'échantillon d'étude. Pour terminer, il est important de mentionner ici que 10,7% connait le principe de précaution. Il est important que le droit tout être humain ait de connaissance sur le droit de l'environnement du fait qu'on ne peut réagir que quand on connait. Le respect et la protection de l'environnement n'auront du succès dans ces milieux que lorsque la population aura une certaine connaissance en matière du droit de l'environnement et cela à travers un renforcement des capacités en cette matière.

Tableau 23: Suggestions aux services de GDS dans les instituts d'enseignement

Supérieur de la ville de Bukavu

Que suggérez-vous aux services chargés de la gestion de déchets solides ?

Effectifs

Pourcentage

Pourcentage cumulé

Renforcer les poubelles au sein de l'institut

44

29,3

29,3

De ne pas attendre que les poubelles soient pleines pour les vider

22

14,7

44,0

De sensibiliser les étudiants et agents sur l'importance d'une gestion responsable et participative des déchets solide

19

12,7

56,7

D'éloigner les décharges du campus

10

6,7

63,3

De continuer avec la même efficacité

15

10,0

73,3

L'usage d'incinérateur

23

15,3

88,7

Poubelles par caractéristique de déchets solides

17

11,3

100,0

Total

150

100,0

 

Les résultats de ce tableau nous montrent que la majorité de nos enquêtés soit 29,3% suggère au service ayant la GDS dans leurs attributions, de renforcer le nombre des poubelles dans leurs institutions. L'usage d'incinérateur est suggéré par 15,3% des enquêtés. Tandis que 14,7% suggère de ne pas attendre que les poubelles soient pleines pour les vider. Pendant que 12,7% suggère la sensibilisation des étudiants et agents sur l'importance d'une gestion responsable de déchets solides, 11,3% suggère de catégoriser les poubelles. 10% quant à eux, proposent de continuer avec la même efficacité et 6,7% recommandent d'éloigner les décharges du campus et de la population. Nous osons croire que la prise en compte de ces suggestions garantira la mise en place d'un SGDS efficace et pérenne dans les milieux estudiantins de la ville de Bukavu et de partout ailleurs.

Tableau 24: Suggestions aux étudiants et personnels des instituts

d'enseignement Supérieur de la ville de Bukavu

 

Effectifs

Pourcentage

Pourcentage cumulé

De bien respecter l'usage des poubelles

74

49,3

49,3

De s'impliquer encore davantage dans la gestion des déchets solide

22

14,7

64,0

De prendre conscience de l'importance de la gestion des déchets solides

31

20,7

84,7

De changer leur mentalité

23

15,3

100,0

Total

150

100,0

 

49,3% de nos enquêtés soit 74 personnes suggèrent aux étudiants et aux personnels des institutions d'enseignement supérieur de la ville de Bukavu de bien respecter l'usage des poubelles. 20,7% de ces enquêtés proposent que les gens prennent conscience de l'importance de la gestion des déchets solides  tandis que 15,3% mettent un accent sur le changement de leur mentalité. 14,7% du même échantillon suggèrent de s'impliquer encore davantage dans la GDS. Compte tenu du fait que toutes ces suggestions étaient puisées de la réalité quotidienne de milieux estudiantins, elles feront partie des facteurs principaux qui vont dicter les axes stratégiques qui découleront de ce travail.

Tableau 25: Suggestions aux autres acteurs impliqués dans la GDS

au sein des institutions d'enseignement supérieur de Bukavu

Que suggérez-vous aux autres acteurs impliqués dans la gestion de déchets solides dans votre institut ?

Effectifs

Pourcentage

Pourcentage valide

Pourcentage cumulé

Aux visiteurs de bien respecter l'usage des poubelles et en évitant de jeter les déchets n'importe où ;

68

45,3

45,3

45,3

Aux autorités académiques d'aménager un milieu un peu éloigné du campus et des auditoires, où l'on pourrait traiter ces déchets solides.

82

54,7

54,7

100,0

Total

150

100,0

100,0

 

Il est vivement suggéré, par 45,3% soit 68 enquêtés, à toute personne de passage dans une institution d'enseignement supérieur, de bien vouloir user des poubelles disponibles dans le milieu. Et 82 individus soit 54,7% de l'échantillon total ont suggéré aux autorités académiques d'aménager un milieu éloigné du camp, des auditoires et bureaux ou voie publique où le traitement de déchets solides pourra se faire. Toutes ces suggestions sont indispensables à toute mise en oeuvre d'une quelconque stratégie de GDS dans tout milieu du monde. Elles constitueraient une base solide à la gestion rationnelle et pérenne de DS.

Tableau 26: Attitudes des enquêtés face à l'incinération

Que pensez-vous de l'incinération des déchets solides? Tout en sachant que ça consiste à transformer les déchets en cendre.

Effectifs

Pourcentage

Pourcentage cumulé

Est une opération trop couteuse

15

10,0

10,0

Une technique plus polluante

76

50,7

60,7

Une pratique à encourager

59

39,3

100,0

Total

150

100,0

 

La majorité de notre échantillon soit 50,7% des personnes enquêtées, trouve que l'incinération est une technique de GDS plus polluante. Tandis que 39,3% du même échantillon montre que c'est une pratique à encourager et 10% la trouve trop coûteuse. Il est vrai que l'aménagement ou l'acquisition d'un incinérateur exige des moyens. Ce qui ne nous permet pas de la qualifier prématurément de couteuse. Car le service rendu par un incinérateur est capital pour la bonne santé de tous quoi qu'elle soit polluante dans une certaine mesure.

Tableau 27 : Attitude des enquêtés face à la réutilisation des déchets solides

comme pâture

Que pensez-vous de la réutilisation des déchets solides comme pâture?

Effectifs

Pourcentage

Pourcentage valide

Pourcentage cumulé

ça évitera la décomposition des déchets organiques dans les décharges

38

25,3

25,3

25,3

permettra la réduction considérablement de la quantité des déchets stockés dans la décharge

61

40,7

40,7

66,0

Réduira la pollution de l'air

51

34,0

34,0

100,0

Total

150

100,0

100,0

 

Selon 40,7 de notre échantillon d'étude, la réutilisation des DS comme pâture, permettra la réduction de la quantité de déchets dans la décharge. 34% de cet échantillon pensent qu'elle réduira considérablement la pollution de l'air dans les milieux estudiantins et 25,3% par contre, dit que ça évitera la décomposition des déchets organique dans les décharges. Mariant les différents points de vue nos enquêtés, nous approuvons également le fait que les déchets organiques dans les décharges à ciel ouvert, provoquent une pollution importante par le dégagement des gaz à effet de serre comme le méthane et l'azote.

Tout en nous appuyant sur les données de la plateforme DIOBASS au Kivu, cité par madame LUBUNGA Béatrice (2013), l'estimation extrapolée de la quantité moyenne de déchets solides produit par un individu par jour à l'ISDR/BUKAVU  serait de 0,11 kilogramme et à l'ISP/BUKAVU de 0,3kilogramme18(*) . Nous dégageons une production moyenne de déchets solides par jour et par personne dans les IES de 0,205 kilogrammes. Ainsi, l'estimation de la production journalière de déchets solides dans les IES de Bukavu est présentée dans le tableau ci-dessous :

Tableau 28 : Quantité de DS produite par jour dans les IES de Bukavu

Institution

Quantité de DS par jour

(O, 205 kilogrammes par jour × Nombre étudiants internes)

Pourcentage

ISP/BUKAVU

101,065 kilogrammes/jour

42,6

ISDR/BUKAVU

67,855kilogrammes/jour

28,6

ISTM

68,47 kilogrammes/jour

28,8

Total

237,39 kilogrammes/jour

100,0

Moyenne

79,13 kilogrammes/jour

Ainsi, les résultats de ce tableau nous amènent à dégager les quantités probables des déchets que peut accueillir une poubelle par jour suivant les institutions, dans le tableau suivant :

Tableau 29 : La quantité de DS produits par jour et par poubelle dans les IES de

Bukavu

Institution

Nombre de poubelles

Quantités de DS par poubelle et par jour

ISP/BUKAVU

38

2,66

ISDR/BUKAVU

18

3,77

ISTM/BUKAVU

45

1,52

Moyenne

34

2,65

Une fois par jour, excepté le dimanche, l'agent chargé de l'évacuation de déchets, vide les poubelles et corbeilles vers la décharge traditionnelle. Généralement ces déchets sont séchés au soleil en vue d'une éventuelle incinération par un feu sauvage. Une opération qui dépend largement de la disponibilité du rayonnement solaire. Ce qui est rare pendant la saison pluvieuse qui dure 9 à 10 mois dans la zone climatique où se situent ISDR/BUKAVU, ISP/BUKAVU et ISTM/BUKAVU. À cause de sa forte teneur en humidité, les ordures ménagères des zones tropicales humides sont moins bonnes à l'incinération. Les trois filières de traitement devant être explorées sont alors le compostage, la méthanisation et la mise en décharge19(*).Mais à travers ce travail nous votons pour la valorisation de ces ordures en pâturage. Ce qui sera facilité par la réouverture d'une ferme à l'ISDR/BUKAVU. Alors, les porcins étant moins exigeants dans leur alimentation, pourrons consommer ces déchets et ainsi éviter la décomposition qu'ils subiraient dans les poubelles ou décharges. Ce qui mettra toute la population estudiantine, dans ces institutions, à l'abri des toutes les nuisances (Odeurs malsain, prolifération des mouchets, perte de l'esthétique de l'institut et de son image,...). Il sied de mentionner ici, une avancée significative observée du côté de l'ISP/BUKAVU où un incinérateur est d'usage quoi qu'il traite une faible quantité de déchets solides produit à la veuverie. Notons aussi, que l'usage de cet incinérateur se trouve également limité par ce facteur géo climatique.

Le non-respect de l'usage des poubelles fait qu'à l'ISP/BUKAVU, ont puisse prévoir un ramasseur des déchets jetés en dehors des poubelles. Ce comportement peut être corrigé par la mise en oeuvre d'un processus d'éducation et de sensibilisation pour une gestion responsable de DS tel qu'il est suggéré par 12,7% de notre échantillon d'étude. C'est seulement à ce prix que peuvent être satisfaites toutes les recommandations reprises dans les tableaux 24, 25 et 26 de ce travail.

La majorité de notre échantillon d'étude soit 60,7% n'a aucune connaissance des principes de GD, et 33,3% de cet échantillon n'est pas informé du droit de l'environnement. Cela est confirmé par les résultats trouvés dans le tableau n°19de ce travail. Ce résultat marque le faible taux de formation en GDS de 50,7% de l'échantillon total d'étude. Ce qui justifie la nécessité du développement d'une stratégie de sensibilisation et de formation des étudiants et du personnel des institutions d'enseignement supérieur.

* 18 Béatrice LUBUNGA NABUHESI, la création des emplois par la gestion rationnelle des déchets dans la ville de Bukavu, mémoire, Université du Cepomad, 2013, p26.

* 19Emmanuel Ngnikam et Emile Tanawa, Les villes d'Afrique face à leurs déchets, Université de Technologie de Belfort-Montbéliard, 2006, page 27.

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