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L'usage des gouttières, comme moyen de lutte contre l'érosion hydrique dans la ville de Bukavu. Cas de la cellule Muhungu II en commune d'Ibanda.

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par Jim MUGANZA IGUNZI
Institut Supérieur de Développement Rural/Bukavu  - Gradué en Développement Rural, Option: Environnemment et Développement Durable  2011
  

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République Démocratique Du Congo

ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, UNIVERSITAIRE et recherche scientifique

INSTITUTS SUPERIEURS TECHNIQUES

INSTITUT SUPERIEUR DE DEVELOPPEMENT RURAL

ISDR-BUKAVU

B.P :2849/BUKAVU

L'usage des gouttières, comme moyen de lutte contre l'érosion hydrique dans la ville de Bukavu. Cas de la Cellule MUHUNGU II en commune d'IBANDA.

Par : MUGANZA IGUNZI Jim

Dirigé par : Prof. Dieudonné

MUHINDUKA DIKURUBA

Encadré par : A.T.R ARTHUR

NYATEMU

Travail de fin de cycle présenté pour l'obtention de grade de Gradué en développement rural.

Option : Environnement et

Développement Durable

Niveau de technicité : A1.

ANNEE ACADEMIQUE 2011-2012

O. INTRODUCTION

O.1 ETAT DE LA QUESTION

La lutte contre les érosions hydriques étant un sujet qui attire l'attention de plus d'une personne, plusieurs auteurs se sont déjà mis à le traiter. Parmi eux nous pouvons citer :

1. KAZAMWALI LOPO, il a travaillé sur ·la lutte contre l'érosion à Bukavu·, TFC, ISDR/BUKAVU, 1994-1995. Dans son travail, il trouve que la pluie joue un grand rôle dans la destruction de l'humus et dans la dégradation perpétuelle de l'environnement. Et que l'une des conséquences des eaux des pluies sur le terrain accidenté et non protégé est l'érosion. Ainsi il avait proposé la Canalisation des eaux des pluies comme solution.

2. Fidèle MUGOMOKA BUHENDWA, dans : Analyse des problèmes liés à l'érosion hydrique dans la ville de Bukavu : cas de la Commune de Kadutu.TFC,ISDR-BUKAVU,Décembre 2003 ; en se basant sur les enquêtes qu'il avait mené dans certains quartiers de la Commune de Kadutu, notamment ceux plus menacés par l'érosion hydrique et éboulement, il a constaté que la dégradation de cette Commune serait attribuée aux autorités politico-Administratives d'une part, qui étaient sensés être renseigner, qui pouvaient éclairer la population et qui du reste avaient le pouvoir et les responsabilités de punir tout acte nuisible à toute la Commune et autres part à la population qui construisait et achetait les parcelles n'importe où quel que soit l'exposition aux dangers qu'elles présentent. D'où, il avait proposé le reboisement des sites déjà endommagés et la prise de conscience de tout un chacun comme piste de solution à ce problème.

3. Marcel MUHANDE MULILI, dans son travail : `' le projet de reboisement de la zone urbaine de Bagira et son impact sur la vie socio-économique de la population locale `', TFC, ISDR-BUKAVU, Inédit.

Il montre que la ville de Bukavu est confrontée à des nombreux problèmes d'ordre environnemental, en particulier la commune urbaine de Bagira. Parmi ces problèmes celui de déboisement ne cesse de s'intensifier malgré les nombreuses démarches de sensibilisations et d'animation réalisée par les écologistes et amis de la nature. Les abattages sauvages d'arbres exposent les habitants de ce quartier à des conséquences très fâcheuses notamment : les érosions entrainant la perte de la fertilité de sol et la perturbation des conditions atmosphériques. Comme solution, il a proposé l'application de la loi en matière de la conservation de la nature et la sensibilisation animation de la population.

4. Daniel RUGAMIKA MURHONDO dans « impact des érosions sur l'environnement Biophysique en commune d'Ibanda, ville de Bukavu : spécificité de la cellule de Muhungu anciens combattants »TFC, ISDR/BUKAVU, 2007-2008. Cet auteur, lui, après avoir montré que le déboisement est à la base de l'érosion dans la ville de Bukavu, il avait proposé le reboisement comme moyen de lutte.

Tous ces auteurs avaient le même souci que nous. Celui de contribuer à la lutte contre l'érosion hydrique dans la ville de Bukavu. Quant à nous, nous aborderons un aspect un peu négligé par la plus part des auteurs ayant jusque là raisonné sur ce sujet. Cet aspect n'est rien d'autre que le contrôle de ces gouttes d'eaux qui tombent des nos toitures bien avant qu'elles deviennent par la suite de grand torrent qui ravages tout à leur passage, bien avant qu'elles aillent entrainés des effets fâcheux sur le sol. Nous pensons que ce n'est que la maitrise et la gestion des ces gouttes d'eau qui servira de base à toute autre mesure de lutte contre l'érosion hydrique comme le reboisement.

O.2 PROBLEMATIQUE

Depuis des siècles, les sols évoluent suite aux pluies et vents qui lessivent presque constamment la surface de la terre et transportent de lieu en lieu les particules d'humus causant l'apparition des courants de ruissellement, la construction des deltas et des rivières ainsi que la transformation graduelle des paysages entiers.1(*)

L'érosion du sol est une forme de dégradation au même titre que la compaction, la réduction des taux en matière organique, la détérioration de la structure du sol, le drainage souterrain insuffisant, la salinisation et l'acidification du sol. Toutes ces formes de dégradation, sérieuses en elles-mêmes, accélèrent l'érosion du sol.2(*)

L'érosion est un processus naturel sur toutes les terres. Les agents de l'érosion sont l'eau et le vent, chacun provoquant une perte importante de sol. L'érosion peut être un processus lent et insoupçonné, ou encore prendre des proportions alarmantes, entraînant une perte énorme de sol arable. Le lessivage de la terre arable peut résulter en une réduction du potentiel de production, en une réduction de la qualité de l'eau de surface et en l'encrassement des réseaux de drainage.3(*)

D'après H. Dupriez, cité par le Dr.Ir. David Bugeme dans le cours d'agriculture en première année de Graduat à l'ISDR-Bukavu en 2009, l'érosion des sols est un processus continu qui tend à modifier la surface de la terre. Elle est causée par les eaux, les vents, les changements de températures et les activités des organismes vivants. Il est impossible de réduire l'érosion établie n'entrainant pas un déclin de fertilité ou de productivité dans le sens où les différentes pertes peuvent être renouvelées par le processus naturel de la formation de sol4(*).

L'explosion démographique pousse l'homme à accélérer l'urbanisation. Ainsi non pas seulement par la construction des maisons, mais aussi par l'amélioration du standing de vie, l'homme détruit le sol et facilite l'érosion des sols. L'érosion est due en grande partie à l'action de l'homme : par les défrichements, les aménagements routiers et urbains, le surpâturage ou par la destruction des plantes adventices par des herbicides5(*)

La ville de Bukavu, fondée en 1901 par les autorités coloniales Belge, n'en est pas épargnée. Jadis appelée Bukavu la verte, cette dernière a perdu ces surfaces vertes qui ont, actuellement, laissé la place à des maisons.

D'après nos observations sur le terrain, la construction de la plupart de ces maisons ne respecte pas toutes les exigences de l'urbanisation : construction sur le site ELAKAT et sur la colline de l'ITFM et le manque des servitudes pour ne citer que ceux-là. Ce qui rend visible le phénomène d'érosion sur plusieurs sites dans cette ville.

Dans plusieurs quartiers de toutes les trois communes de la ville de Bukavu nous pouvons observer des destructions des maisons, des routes, des ponts, disparition des chemins et autres désastres à la suite des érosions hydriques.

L'érosion agit à différents rythmes et peut, sur plusieurs dizaines de millions d'années, araser des montagnes, creuser des vallées, faire reculer des falaises.

Tel est le cas de la route dite Kibonge menant au grand marché de Kadutu, coupée par l'accentuation d'une violente érosion hydrique vers la fin de l'an 2011. Jusqu'aujourd'hui, la circulation et l'accès à cette infrastructure est handicapé.

Sans oublier des multiples cas d'érosion, qui s'observe quotidiennement par suite des précipitations, dans la Cellule MUHUNGU II qui entrainent des conflits fonciers entre deux voisins qui partagent la même limite pour leurs parcelles.

Toutes ces catastrophes périodiques citées ci-haut constituent un grand problème auquel une solution durable devrait être trouvée.

Le centre ville de Bukavu n'est pas en reste, chose qui trouble encore plus notre quiétude en multipliant notre questionnement sur ce phénomène. Comment se fait-t-il que les terrains du centre ville soient aussi sujets d'érosions hydriques ? L'usage des gouttières ne peut-il pas réduire ce phénomène dans la Cellule Muhungu II, Commune d'Ibanda, Ville de Bukavu à l'Est de la RD Congo ?

O.3 HYPOTHESE DU TRAVAIL

Pour GRAWITZ, l'hypothèse est une proposition à partir de laquelle on réfléchît pour résoudre un problème, pour démontrer une vérité. Donc c'est la première solution provisoire non encore vérifiée en rapport avec le questionnement soulevé dans la problématique.

Pour trouver satisfaction aux préoccupations énumérées ci-haut, nous nous sommes fixés au préalable les hypothèses ci-après :

· La construction anarchique dans la Ville de Bukavu serait à l'origine de l'existence de l'érosion hydrique dans ce milieu.

· La maitrise des eaux de pluie à partir de la base au moyen des gouttières, permettrait aux autorités urbaines d'aménager les égouts et canaux d'évacuation d'eaux qui tiendraient compte de la quantité réelle d'eaux provenant des ménages. En plus, les eaux de pluie résoudraient le problème d'accès à l'eau qui touche plusieurs villes de notre pays, particulièrement la ville de Bukavu dans laquelle la commune d'Ibanda en est le témoignage.

O.4 OBJECTIFS DU TRAVAIL

L'objectif global de ce travail est de contribuer à la réduction des cas d'érosion hydrique afin de garantir la prospérité ainsi que la tranquillité de la population de la commune d'Ibanda et celle de la ville de Bukavu en général. Mais aussi d'améliorer les conditions de vie de cette population sans nuire à celles des générations futures.

Pour y parvenir, l'usage des gouttières devra aboutir à :

Ø Contrôler les eaux de pluie par l'application de cette technologie par tous les ménages de la Cellule Muhungu II dans la commune d'Ibanda, quartier Ndendere ;

Ø Installer le système d'évacuation des eaux (eaux de pluie, eaux usées, etc.) de la ville vers le Lac Kivu ou directement vers la rivière Ruzizi par la réhabilitation et la construction des égouts, et canaux dans ce coin de la ville de Bukavu ;

Ø La satisfaction de la population de la commune d'Ibanda en besoin d'eau dans les ménages pendant toute la saison pluvieuse par le stockage d'eaux des pluies facilité par l'usage des gouttières.

Ce pendant, la question de savoir comment les eaux de pluie peuvent-elles être agent d'érosions hydrique et celle de savoir comment l'usage des gouttières peut-il réduire voir même résoudre le problème d'érosion hydrique dans la commune d'Ibanda et quelles sont les exigences découlant de l'usage de ces derniers, leur installation, leur coût par rapport au revenu de ménage, ont attitrées notre attention dès le début de ce travail.

O.5 CHOIX ET INTERET DU SUJET

Etant habitant de Bukavu, en commune d'Ibanda, témoin et victime de multiples dégâts : destruction des maisons, glissement des terrains, parfois pertes en vies humaines, conflits fonciers et autres problèmes entrainés par les érosions hydriques, nous avions voulu apporter notre contribution à la restauration, à la résolution durable de ce déséquilibre social qui devient plus tard économique.

Les érosions Hydriques, comme le nom l'indique, ont comme agent les eaux incontrôlées qui se tracent des voies à suivre. Ces eaux emportent tout ce qu'elles peuvent trouver sur leur chemin : pierres, morceaux de bois, sol, plante, maisons, voiture, camion,...

Ces eaux ne proviennent jamais de nulle part. Mais, des ces petites gouttelettes de pluie qui tombent des toits durant et après la pluie. Ce sont ces gouttelettes qui deviennent torrents plus puissant. Capable d'emporter une personne adulte, une maison, un arbre, etc., si elles ne sont pas bien gérées par nous qui sommes appelés à vivre dans des conditions pouvant permettre notre épanouissement, notre sécurité et celle de nos biens. Nous devons veiller à l'amélioration et à la protection de notre environnement.

Le plus souvent, ces gouttelettes sont négligées par la plupart de nous, on ne tient pas en compte l'effet qu'elles provoquent quand elles tombent sur le sol (effet de splash). Nous laissons ces gouttelettes tomber et couler librement sur le sol sans chercher à en tirer profit immédiatement et nous allons chercher de l'eau plus loin, à des grandes distances (terrain de Mukukwe pour certains) où nous fournissons d'énormes efforts physique et/ou de l'argent pour faire arriver juste un bidon de 20 litres d'eau à la maison.

Comme le souligne ce dicton : «  ce n'est pas ce qu'on a qui compte, mais ce qu'on en fait ». Nous pensons, à travers ce travail, emmener nos mères, soeurs, frères et nous même à tirer profit de ces gouttelettes d'eau de pluie tout en réduisant considérablement le phénomène d'érosion hydrique qui est un problème réel dans notre milieu d'étude.

O.6 METHODES ET TECHNIQUES UTILISEES

* Méthodes

Pour Roger Mucheilli : Une méthode est un ensemble de démarchés rationnelles de l'esprit pour arriver à une connaissance ou à la démonstration de la vérité6(*).

Pour réaliser ce travail, nous nous sommes servi des méthodes et techniques suivantes :

0. Méthode Historique : elle nous a permis de faire un recueil dans le temps pour bien comprendre la genèse du phénomène d'érosion hydrique dans le quartier Ndendere plus généralement et dans la cellule Muhungu II en particulier ainsi que pour la compréhension et la maitrise des vrais causes et conséquences de ce dernier.

1. Méthode Statistique : Elle nous a aidé à récolter les donnée numériques afin de les analyser, les interpréter pour mieux les comprendre. L'apport de cette méthode dans la visualisation intelligible des données a été d'une grande richesse.

2. Méthode descriptive : Elle a consisté à une description des faits et des phénomènes observés sur le terrain. Celle-ci nous a permis des présenter la monographie de la ville de Bukavu, province du Sud-Kivu en RD Congo en particulier et celle de la Cellule Muhungu II en Quartier Ndendere, Commune d'Ibanda d'une manière plus particulière. Mais aussi à présenter le phénomène des érosions hydriques et les généralités sur les gouttières.

* Techniques

M. GRAWITZ définit la technique comme un moyen d'atteindre un but, cependant celui-ci se situe au niveau des faits ou des étapes pratiques7(*). Dans le présent travail, quelques techniques ont été mises en route :

1. L'interview : nous a aidé à entrer en contact directe avec la population concernée par notre sujet de recherche.

2. Observation participante : Nous même, faisant partie de la population ciblée par notre sujet de travail, nous devrions mieux interpréter les informations issues de l'interview.

3. Le questionnaire d'enquête : a permi de connaitre la position réelle de la population ciblée par notre sujet de recherche. A savoir la population habitant l'avenue MUHUNGU dans la commune d'Ibanda.

4. L'analyse documentaire : La lecture des ouvrages, des TFC et autres documents nous a fourni des informations nécessaires pour mieux comprendre et maitriser notre sujet de travail.

O.7 DELIMITATION DU SUJET

A. Dans l'espace :

Ce travail s'est focalisé à la ville de Bukavu en RD Congo, commune d'Ibanda et particulièrement à la Cellule MUHUNGU II du quartier Ndendere.

B. Dans le temps :

La réalisation du présent travail est basée plus sur nos propres observations du phénomène d'érosion hydrique dans la commune d'Ibanda. Ces observations ont commencés dès notre installation dans ce milieu jusqu'aujourd'hui (d'Aoûte 1998 à Avril 2012).

O.8 SUBDIVISION DU TRAVAIL

Ø Le premier Chapitre présentera la Cellule Muhungu II dans la commune d'Ibanda, Ville de Bukavu ;

Ø Le second chapitre parlera des généralités sur les érosions hydriques et des généralités sur les gouttières;

Ø Le troisième Chapitre présentera les résultats de l'enquête ;

Ø Le quatrième Chapitre sera réservé au projet de sensibilisation des ménages de l'avenue Télécom II à adhérer au projet d'aménagement du caniveau de collecte ainsi que d'évacuation des eaux de pluie et celle des eaux usées dans l'Avenue Télécom II.

Chapitre 1. PRESENTATION DE LA CELLULE MUHUNGU II DANS

LA COMMUNE D'IBANDA, VILLE DE BUKAVU

Bukavu (prononcé  [bukavu] avec le son ou) est une ville de la  République Démocratique du Congo située sur la rive sud-ouest du  Lac Kivu et la capitale de la province du  Sud-Kivu. Bukavu est voisine de la ville rwandaise de  Cyangugu8(*).

La population de la ville de Bukavu est très hétérogène, sa structure ne peut être comprise avec la précision car les services publics chargés de suivre régulièrement le mouvement de cette population ne sont pas assez outiller pour faire ce travail ; cependant, malgré de nombreuses irrégularités, et l'inexactitude dans certains chiffres officiels, nous pouvons quand même donner ce qui suit selon les chiffres officiels de la Mairie de Bukavu9(*) sur la répartition des habitants par Commun.

La ville de Bukavu compte trois Communes selon l'ordonnance n° 12/357 du septembre 1958, qui proclame le nom Bukavu, en lui divisant en trois zones urbaines qui sont : zone de Bagira, zone d'Ibanda, zone de Kadutu et une collectivité de Kasha. Cette ville selon ce découpage compte actuellement seulement trois Communes et est habitée par une population estimé à :

- 125022 Hommes ;

- 134884 Femmes ;

- 173997 Garçons ;

- 186613 Filles.10(*)

a. Superficies

Bukavu s'étend sur une superficie totale de 44,90 Km² dont 23,30 Km² de la Commune de BAGIRA ; 10,00 Km² pour la Commune de KADUTU et 11,57 Km² pour la Commune d'IBANDA.11(*)

b. Altitude

La ville de Bukavu est située à 1600 m d'altitude moyenne, Bukavu a son plus haut point sur le mont MBOBWE à 2194 m dans le quartier KASHA, en Commune de BAGIRA. Son autre haut sommet est sis sur le Mont RUVUMBA à 1800 m dans le quartier CIMPUNDA, Commune de KADUTU. Tant dis que le point le plus bas est sis dans le bassin de la rivière KAHUHA/KAWA à 1500 m dans la Commune de KADUTU précisément à l'emplacement de la SNCC12(*).

Pour ce qui concerne les coordonnées géographiques, on peut préciser que la ville de Bukavu est installée dans le Bassin appelé EASTERN WALLEY du Graben, précisément la région des grands lacs sur 2° 30' dans la latitude sud et 28° 50' de longitude Est. La ville de Bukavu se sépare du Territoire de KABARE par une limite conventionnelle. Celle-ci se prolonge à l'Est jusqu'à la rivière Nyamuhinga à BAGIRA, elle déverse ses eaux dans la rivière Nyachidunduma avant de se jeter dans le Lac Kivu. Ces deux rivières constituent des limites Ouest avec le territoire de KABARE13(*).

Au nord, le Lac Kivu est l'unique limite. A l'Est, la rivière Ruzizi accueille les eaux du Lac Kivu qui charrient jusqu'au Lac Tanganyika et qui constitue la limite avec le Rwanda ; il est vrai que la Ruzizi n'est pas seulement la limite de la ville de Bukavu avec le RWANDA, mais constitue aussi entre le RWANDA, le BURUNDI et la RDC14(*).

1.1 APERÇU HISTORIQUE DE LA VILLE DE BUKAVU

Bukavu, ancien territoire du royaume de Bashi (nom de pays de Bashi, ethnie shi). Il était dirigé par le « muluzi » Nyalukemba, lors de l'arrivée des premiers européens dans le Bushi à la fin du XIXe siècle (Muluzi ou Baluzi au pluriel, veut dire « le noble ou noblesse chez le Shi. Les Baluzi sont l'équivalent de Watutsi ou les Tutsi chez les Rwandais). La ville s'appelait Rusozi. Le nom Bukavu vient de la transformation du mot 'bu'nkafu' (ferme des vaches). Bukavu fut fondée en  1901 par les autorités coloniales  belges15(*).

En 1927, Bukavu fut rebaptisée Costermansville (ou Costermansstad en néerlandais) en l'honneur de  Paul Costermans. En 1953, après une consultation auprès des "Européens", les autorités coloniales lui rendirent son ancienne appellation : Costermansville redevint donc Bukavu. La ville accueillait une importante population européenne sous le régime colonial16(*).

Avant le lotissement de 1987, l'avenue Muhungu abritait la seule station de service météorologique de la ville. A l'époque d'avant 1985, elle servait de champ de tire pour les militaires qui logeaient CAMP SAIO17(*).

L'avenue Muhungu est doté de la vallée de MUKUKWE, le stade municipal qui accueillait de grandes rencontres sportives de la ville avant la construction du stade de la concorde de Kadutu.

Depuis 1987, la colline Muhungu a été lotie pour fournir des parcelles aux déplacés de PANZI en vue de la construction de l'université évangélique en Afrique (U.E.A.). En ce moment ; Les maisons ont poussé partout18(*).

Rappelons également que Muhungu hébergeait une Radio Nationale appelée « La voix du Zaïre » à l'époque, la quelle radio était suivie dans presque toute la République du Zaïre (Congo).

En 1988, les services des cadastres ont profité de ce lotissement et ont fait l'expansion de façons désordonnée sur tous les flancs de la colline Muhungu.

Actuellement, la population de cette avenue ne fait que se multiplier suite au non-respect de lotissement, le quel conduit même jusqu'à de construction anarchique voir même sur de sites impropre à la construction.

1.2 POPULATION DE LA VILLE DE BUKAVU

Pour la population de la ville de Bukavu, nous allons juste focaliser notre attention sur certain clan, tribu et ethnie dominant ;

- Ethnies et tribus dominants dans la ville de Bukavu, on peut citer les Bashi et des Warega, suivi des Bahavu, Bafuliru, Babembe, Bavira, les pygmées, Batembo, etc. ;

- Principaux clans : Banamocha, Barhungu, Banyindu, Bashimbi, Bashimwenda, Bakanga, Babundu, Basitabyale, Bawanda, etc19(*).

Tableau n°1 : Statistiques de population de la ville de Bukavu en 2008.

NATIONAUX ET ETRANGERS

HOMMES

FEMMES

GARCONS

FILLES

TOTAL

NATIONAUX

124 760

134 630

173 281

186 490

619 161

ETRANGERS

262

254

116

123

755

TOTAL

125022

134884

173397

186613

619 916

Source : Rapport annuel 2008, Mairie de Bukavu.

Tableau 2 : Tableau synoptique de la population Congolaise et étrangère pour le IVième

trimestre 2007 du quartier NDENDERE.

CELLULE

POPULATION CONGOLAISE

POPULATION ETRANGERE

POPULATION CONGOLAISE ET ETRANGERE

H

F

G

Fi

TOT

H

F

G

Fi

TOT

H

F

G

Fi

TOT

MUHUNGU I

2497

2305

2636

3492

10930

-

-

-

-

-

2497

2305

2636

3492

10930

MUHUNGU II

3462

4492

2644

2898

13496

-

-

-

-

-

3462

4492

2644

2898

13496

MUKUKWE

1718

3235

2178

3076

10207

-

-

-

-

-

1718

3235

2178

3076

10207

MANIEMA

1330

1912

1435

1840

6517

15

05

-

-

20

1345

1917

1435

1840

6537

KIBOMBO

944

1214

1088

1244

4490

10

04

-

-

14

954

1218

1088

1244

4504

ROUTE D'UVIRA

840

1099

1082

1307

4328

10

04

-

-

14

850

1103

1082

1307

4342

NYAMOMA

1633

2725

1552

1890

7800

11

29

7

61

108

1644

2754

1259

1951

7908

RUZIZI

1231

2315

1703

224

5473

19

06

-

-

25

1250

2321

1703

224

5498

TOTAL GEGERAL

 
 
 
 

63.241

 
 
 
 

181

 
 
 
 

63.422

Source : le rapport du bureau de quartier Ndendere 2006.

Légende : H= Hommes ; F= Femmes ; G= Garçon ; Fi=Fille ; TOT= Total.

Commentaire : De ce tableau, les cellules Muhungu I, Muhungu II et Mukukwe sont les plus peuplées de toutes les cellules du quartier Ndendere. Ces trois Cellule comptent une population estimée à 66.105 habitants. La Cellule Nyamoma est celle hébergeant plus d'étrangers de toutes les cellule du quartier Ndendere.

Il est important de souligner que les guerres en répétition dans les milieux ruraux sont à la base de l'exode rural dont l'effectif n'est pas bien connu car il n'y a pas de suivi qui aide à déterminer leur nombre avec exactitude ; ce nombre d'exode rural accroît le nombre des habitants de la ville de BUKAVU sans contrôle, et cela dans la Commune de Bagira du coté de CAHI, IGOKI, MULLENGEZA I et II, et dans la Commune de Kadutu à essence, CAMP-REGI, NYAMUGO et dans plusieurs quartiers populaire de cette Commune ; dans la Commune d'Ibanda cela est plus observée à ESSENCE, CHIAMBA, BIZIMANA, PANZI, CAHI, BURGINIO, et CAMP NGAMBO. Ce phénomène d'exode rural est renforcé par le contexte des conflits armés dans le village qui poussent les populations à se déplacer dans la ville et qui viennent accentuer le problème d'urbanisation, avec les constructions anarchiques et de bidonvilles20(*).

1.3 ADMINISTRATION

La ville de Bukavu est le chef lieu de la province du Sud-kivu21(*). Elle est une entité territoriale décentralisée suivant l'article 3 de la constitution de la RDCongo du 18 février 2006 et portant personnalité juridique à la lumière toujours de cet article.

A l'instar d'autres villes de la RD Congo, la ville de Bukavu est une ville coloniale ; car créée entre 1909-1910, sa conception et sa matérialisation sont l'oeuvre du colonisateur. Néanmoins, il est important de signaler que depuis les belges jusqu'à ce jour, la ville de Bukavu a connu beaucoup de modifications qui ont conduit soit à la ville d'avoir quatre Communes.

- IBANDA

- KADUTU

- BAGIRA

- KASHA

Puis après, c'est-à-dire, actuellement trois Communes sont fonctionnelles : BAGIRA, IBANDA, KADUTU.

Pour ce qui concerne le trois Communes qui constituent la ville de Bukavu, signalons que chaque Commune est subdivisée en quartier, ceux-ci en cellules et ces dernières en avenues dont la représentation repris dans ce tableau ci-après :

Tableau n°3 : Subdivision administrative de la ville de Bukavu

COMMUNE

NOMBRE DE QUARTIERS

NOMBRE DE CELLULES

NOMBRE D'AVENUES

1

BAGIRA

9

51

126

2

IBANDA

3

10

93

3

KADUTU

7

19

55

Source : Mairie de Bukavu, 2010, L'ordonnance-loi, n°88-031 du 20 juillet 1988 portant découpage territorial du Kivu.

1.4 SITUATION POLITIQUE

La ville de Bukavu est le siège des institutions politiques, judiciaires et militaires de la province du Sud-Kivu.

Depuis les années 2002, il s'observe à Bukavu une dynamique politique effervescente. Au sein de la micro société politique, on trouve des acteurs politiques qui sont soit des individus, soit des organisations ou groupes. Ces derniers sont entre autres les institutions politiques gouvernementales, les partis politiques, les organisations politiques et celle de la société civile.

Il est à noter que de 2006 à 2007, la ville de Bukavu a vibré au rythme de tambour royal des partis politiques qui cherchent à se faire élire soit à la présidence, soit à la députation tant provinciale que nationale.

A cela, les femmes de la ville de Bukavu se sont aussi réveiller et ont participé aussi comme candidate lors des élections de 2006 et à celles de Novembre 20011.

La situation politique de la ville de Bukavu est plus basée sur la représentation tant politique que socio-culturelle des femmes et des communautés dominantes vivant dans la ville de Bukavu22(*).

1.5 ÉDUCATION

En rapport avec le système éducatif congolais, Bukavu compte de nombreuses écoles primaires. Celles-ci accueillent les élèves âgés de 6 à 12 ans. L'éducation primaire dure 6 ans et est sanctionnée par un certificat d'études primaires. Les élèves sont obligés de passer des contrôles réguliers pendant l'année scolaire. Ceux qui échouent se voient obligés de reprendre l'année. Après l'école primaire, vient l'école secondaire comportant le cycle d'orientation et les humanités. Les élèves sont admis dans un cycle d'orientation de 2 ans après leur certificat. Celui-ci est un tronc commun permettant d'approfondir la formation primaire, mais aussi qui ouvre à des choix pour une option précise aux humanités. Ce sont 4 années post cycle d'orientation. À Bukavu, les écoles les plus connues sont le  Collège Alfajiri (ex-Collège Notre-Dame de la Victoire),  le Lycée Wima (ex-Pensionnat Albert 1er), le Collège Kitumaini,l'institut Namango, l'Institut Bwindi, l'École Polytechnique ou Institut Technique Fundi Maendeleo (ITFM), l'École d'Application Pédagogique (EDAP) de l' Institut Supérieur Pédagogique (ISP),  l'Institut d'Ibanda. Toute la province est émaillée d'écoles secondaires. La fin de ce cycle est sanctionnée par les examens d'État. Ceux-ci sont organisés à l'échelle nationale et donnent droit à un diplôme d'État. Ceux qui réussissent peuvent s'inscrire à l'université ou dans des Instituts supérieurs. Ils dispensent tous un enseignement universitaire. Bukavu compte, l' Université catholique de Bukavu, l'Université Protestante (UEA), l'Université officielle de Bukavu (UOB), l' Institut Supérieur Pédagogique (ISP), l'Institut Supérieur de Développement Rural (ISDR), l'Institut Supérieur des Techniques Médicales (ISTM) et bien d'autres institutions privées23(*).

Sur le plan éducatif, la Cellule Muhungu II regorge un certain nombre d'Institution d'enseignement tant primaire, secondaire que supérieur et Universitaire.

A. Pour l'enseignement primaire

Tableau 4 : Statistiques des écoles primaires de la Cellule Muhungu II

Ecoles Primaires

Types de gestion

01

MWANZO

E.C.P

02

MUHUNGU 1er st LOUIS VERSIGLIA

E.C.C

03

C.S MUHUNGU

PRIVEE

04

C.S AZMA

PRIVEE

05

G.S MAENDELEO

PRIVEE

06

E.P ELIMU

E.C.P

07

C.S ELIMU

PRIVEE

08

C.S UHAKI

PRIVEE

09

C.S LAVERONIQUE

PRIVEE

Source : Nos Enquêtes sur terrain, 2011.

Légende : C.S : Complexe Scolaire G.S : Group Scolaire E.P : Ecole Primaire

E.C.P : Ecole Conventionnée Protestante E.C.C : Ecole Conventionnée catholique.

Commentaire : De ce tableau, il ressort que de neuf écoles primaires présentes dans la cellule Muhungu II ; six sont privées, deux sont Conventionnées Protestantes et une Conventionnée Catholique. Qui nous amène à remarquer l'importance de cette cellule dans la ville de Bukavu. Six institutions éducatives dans un milieu nécessite une amélioration des infrastructures de base non seulement les bâtiments ; mais ainsi des bonnes routes et des caniveaux pour parvenir à mettre les élèves fréquentant ces institutions à l'abri des éventuelles accidents occasionnés par une mauvaise gestion des eaux de pluie.

B. Pour l'enseignement secondaire

Tableau 5: Statistique des écoles secondaires de Muhungu

Ecoles Secondaire

Type de Gestion

01

EDAP/ISP

NC

02

EDAC/ISGEA

PRIVEE

03

INSTITUT ELIMU

ECP1 le CAC

04

INSTITUT GIDO

ECC

05

INSTITUT MWANZO

ECP

06

INSTITUT MUHUNGU

ECP

07

C.S AZMA

PRIVEE

08

LYCEE KAZAROHO

ECP

09

C.S VERONIQUE

PRIVEE

Source : Nos enquêtes sue terrain, 2011.

Légende : C.S : Complexe Scolaire. N.C : Non Conventionnée E.C.P : Ecole Conventionnée Protestante.

E.C.C : Ecole Conventionnée Catholique.

Commentaire : De ces neuf Ecoles Secondaires présentes dans la Cellule Muhungu II : Trois sont Privées, quatre Conventionnées Protestantes, une Conventionnée Catholique et une autre Non Conventionnée. Avec toutes ces institutions éducatives dans ce milieu, nous avons intérêt de tenir notre environnement sain en vue de les rendre accessibles et dignes d'accueillir les élèves.

C. Pour l'Enseignement Supérieur et Universitaire

Tableau 6: Statistique des Universités et Instituts Supérieurs de Muhungu.

Institution Supérieures et Universitaires

Réseaux de gestion

01

Institut Supérieur Pédagogique

ETAT

02

UNIC

PRIVEE

03

CIDEP

ETAT

04

ISECOF

PRIVEE

Source : Nos enquêtes sur terrain, 2011.

Commentaire : Ces trois institutions Supérieures et Universitaires permettent un mouvement permanant et régulier des étudiants du milieu et de ceux des autres Communes de la Ville de Bukavu et même du Rwanda dans ce milieu.

1.6 ÉCONOMIE

La ville de Bukavu reste le centre économique de la province du Sud-Kivu suite à plusieurs activités économiques qu'on y observe ce dernier temps. Dans la ville de Bukavu, on y trouve principalement les activités économiques du secteur secondaire et du secteur tertiaire, mais le secteur tertiaire est plus prépondérant.

En effet, le secteur secondaire n'est pas développé à Bukavu, suite au délabrement des usines que les colonisateurs avaient laissées et qui actuellement ne fonctionnent plus. Seules quelques industries modernes et artisanales y fonctionnent, notamment :

- La Bralima ;

- La Pharmakina ;

- La Sozaplast ;

- Des Boulangeries : La providence, Super Pain, Pain Royale,...

- Des Savonneries (sont le plus souvent artisanales).

Par contre, le secteur tertiaire est plus avancé. Outre l'administration publique et privée, il y a également à Bukavu, une intense activité commerciale et de transports, exercés aussi bien par les personnes morales que par les personnes physiques. Pour le transport des marchandises, la ville de Bukavu reçoit les marchandises soit par la voie routière :

- Route vers le Rwanda ;

- Route de Ngomo vers Uvira ;

- Route vers Goma en passa par le territoire de Kalehe (Minova) ;

- Route vers Hombo Bunyakiri en connexion avec Kalonge ;

- Route vers Mwenga et Shabunda en passa par Walungu et beaucoup d'autres petites routes de desserte agricole.

Soit par la voie aérienne par l'aéroport de Kavumu, soit par la voie lacustre par le Lac Kivu. Il est important de dire que le commerce informel est très intense dans la ville de Bukavu. Les gros des activités commerciales de la ville de Bukavu se déroulent dans des magasins, boutiques, alimentations, marchés et vente ambulante. Pour ce faire, dans la ville de Bukavu, on peut y répertorier certains marchés notamment :

- Marché central de Kadutu ;

- Marché feu rouge ;

- Marché Muhanzi ;

- Marché Kasali (dit Limanga) ;

- Marché Nyawera ;

- Marché Nguba ;

- Marché de Bagira dit Phariala à quartier E ;

- Marché Kunda à Bagira, quartier D et plusieurs d'autres petits marchés ainsi que plusieurs activités de métier comme la menuiserie, l'artisanat, les services informatiques,...

Enfin, sur le plan économique, il est important aussi de signaler les flux et reflux observés dans la ville. Dans ce cadre, il y a des nombres importants des personnes qui quittent journalièrement la périphérie pour venir travailler à Bukavu, généralement, elles retournent le soir de même jour. Inversement, les habitats de la ville vont exercer leurs activités commerciales dans les marchés des certains villages comme à :

- Kabamba ;

- Kamituga ;

- Mwenga et Kasiha ;

- Tubimbi et Hombo ;

- Minova, Uvira, Bunyakiri, Mugogo, Nyangezi et autres ;

Sans oublier les échanges commerciaux observés avec la province de Cyangugu au Rwanda, basé essentiellement sur les denrées alimentaires. Il sied de préciser que les activités économiques de la ville de Bukavu est fruit de grand voyage d'affaires en Chine, Dubaï, Hongkong, Ouganda, Tanzanie (Dar es-Salaam), Rwanda, Burundi, USA, Allemagne, Japon, et autres pays industrialisés, et même à l'intérieur du pays comme Butembo, Goma, Kinshasa et d'autres provinces (Kalemie)24(*).

Bukavu possède un aéroport (Kavumucode AITA :  BKY ou code OACI "FZMA").

Selon la société Jeppesen qui établit officiellement les cartes de navigation, l'aéroport comprend une piste de 6562 pieds (soit 2000 mètres) en asphalte située sur un axe Nord/Sud (164° pour la piste 17 et 344° pour la piste 35). Son aéroport s'élève à 5657 pieds (environ 1725 mètres) d'altitude et se situe entre le lac Kivu et la chaine volcanique du Kahuzi-Biega. Cet aéroport permet le transport des biens et personnes vers le Sud Kivu et le Maniema principalement grâce aux petites compagnies aériennes locales car les infrastructures routières aujourd'hui sont inexistantes. Une à deux fois par semaine, l'aéroport est desservi par les compagnies nationales basées à Kinshasa. Elle possède aussi un grand port situé dans le territoire d'Uvira sur le lac Tanganyika (port de Kalundu) qui contribue en grande partie dans l'économie de celui-ci25(*).

1.7 LES INFRASTRUCTURES SANITAIRES DE MUHUNGU II

Concernant les infrastructures sanitaires à Muhungu II, la population bénéficie de soins adéquats grâce au concours des établissements sanitaire privés car ceux de l'Etat n'existent pas à Muhungu. On peut citer : Source de vie, Bethsaida, Polyclinique Ujamaa, Centre de santé BDOM, Dispensaire Mwangaza.

Ces infrastructures sanitaires ne prévoient pas un cadre pour l'encadrement de la population pour l'assainissement du milieu. Ces infrastructures devraient informer la population sur les conséquences de l'insalubrité pour sa santé. Elles semblent ne faire leur travail et la population fait ce qu'elle veut avec toutes les conséquences qui en découlent.

Tableau 7 : Statistiques des infrastructures sanitaires de l'Avenue Muhungu II

Formations sanitaires

Distance par rapport à l'Hôpital Général

Appartenance

01

SOURCE DE VIE

4 Km

Privée

02

BETHESAIDA

4 Km

Privée

03

Polyclinique UJAMAA

#177;3 Km

Privée

04

CS BDOM/MUHUNGU

4 Km

Privée

05

Dispensaire MWANGANZA

#177;3 Km

Privée

Source : Nos enquêtes sur terrain, Décembre 2011.

Légende : Km =Kilomètre.

Commentaire : Il ressort qu'aucune formation sanitaire publique existe à

Muhungu.

Tableau 8 : quelques maladies rencontrées à Muhungu

Maladies

01

DIARHEE NON-SANGULANTE

02

VERMINOSE

03

FIEVRE TYPHOIDE

04

PALUDISME

05

AMIDIASE

06

HYPERTENTION ARTERILLE

Source : centre de Sante de Muhungu précité.

Commentaire : Ce tableau nous dégage la nécessité de tenir notre Environnement sain afin de permettre et de garantir la bonne santé des familles. Et cela se rendra possible qu'en mettant les mesures d'hygiène en applications et en assainissant notre milieu.

1.8 RELIGION

La ville de Bukavu est à majorité chrétienne et renferme plusieurs confessions religieuses à savoir :

- Catholique

- E.C.C (Eglises du Christ au Congo) regroupent les géants des églises protestantes : 5ème CELPA, CEPAC, METHODISTE et les autres :

- Anglicane ;

- Kimbanguiste ;

- Les églises indépendantes ;

- Les églises de réveil et un important nombre des sectes religieuses qui reste une réalité sociale manifeste à Bukavu.

- Sur le plan culturel, la ville de Bukavu a une dynamique culturelle qui fait état de la présence d'une multitude d'ethnies de la RDC et d'autres pays qui participent toutes avec leurs diversité à l'urbanité de la ville, Bukavu est de ce fait un complexe culturel.

Enfin, le swahili est la langue vernaculaire à Bukavu. La langue française est utilisée dans l'enseignement et dans l'administration publique que privé. L'anglais commence à s'intégrer dans les communications quotidiennes. On trouve aussi des dialectes comme le mashi, le kilega, le kihavu, le kitembo, le kibembe, etc.) ; des langues nationales comme le lingala, le tshiluba, le kikongo et le swahili.

Pour ce fait, la ville de Bukavu est un complexe culturel qui regorge des valeurs culturelles multiples, par la présence de plusieurs ethnies de la RDC à Bukavu, et d'autres pays qui participent toutes avec leur diversité au développement de cette ville26(*).

Chapitre 2. GENERALITE SUR L'EROSION HYDRIQUE ET LES GOUTTIERES

A. GENERALITE SUR L'EROSION HYDRIQUE

Le taux et l'amplitude de l'érosion hydrique dépendent des facteurs suivants:

A.1. L'intensité des précipitations et le ruissellement

L'intensité des précipitations et le ruissellement doivent être considérés lors de l'évaluation d'un problème dû à l'érosion hydrique. L'impact des gouttes de pluie peut briser les agrégats et disperser les particules de sol. Les particules les plus fines, comme les sables fins, limons, argiles et la matière organique, peuvent facilement être emportées lors de l'éclaboussement des gouttes et par le ruissellement; des gouttes de pluie plus fortes (dissipant plus d'énergie) et un plus grand ruissellement seront nécessaires pour déplacer les plus grosses particules de sable et gravier27(*).

L'éclaboussement du sol par les gouttes de pluie est habituellement le plus fort et le plus évident lors d'orages de courte durée et de grande intensité. Même si l'érosion causée par des pluies de faible intensité et de longue durée n'est pas aussi spectaculaire ni aussi visible que celle produite par les orages, la perte de sol occasionnée peut être significative après un certain temps. Le ruissellement se produit lorsque l'eau sur une pente ne peut pas s'infiltrer assez vite dans le sol ou être interceptée par des obstacles naturels. Le taux de ruissellement est souvent accru si l'infiltration est diminuée par la compaction, la formation d'une croûte ou le gel. Le ruissellement sur les terres agricoles est à son maximum au printemps, alors que les sols sont souvent saturés, que la neige fond et que le couvert végétal est à son minimum28(*).

A.2. La susceptibilité à l'érosion

La susceptibilité à l'érosion est une estimation de la capacité de chaque sol à résister à l'érosion, basée sur ses caractéristiques physiques. Les sables, loams et autres sols loameux tendent à s'éroder moins que les limons, sables très fins et certains sols argileux29(*).

Le travail du sol et les façons culturales qui tendent à abaisser la teneur du sol en matière organique, à dégrader la structure du sol et à le compacter, contribuent à augmenter la susceptibilité du sol à l'érosion. Une couche de sol compactée peut aussi réduire l'infiltration et augmenter le ruissellement. La réduction de l'infiltration peut aussi être causée par la formation d'une croûte qui tend à sceller la surface. A certains endroits, cette croûte réduit les pertes de sol par éclaboussement et érosion en nappe, mais le ruissellement qui l'accompagne peut provoquer des problèmes de ravinement30(*).

L'érosion antérieure a aussi un effet sur la susceptibilité à l'érosion, et cela pour plusieurs raisons. Le sol exposé sur des sites érodés tend à être plus facilement dégradable que le sol original, à cause de sa structure détériorée et de sa teneur en matière organique réduite. Le sous-sol, ayant une fertilité amoindrie, est souvent la cause de rendements inférieurs donc d'un couvert végétal moins dense, ce qui résulte en une surface moins bien protégée.

A.3. Le gradient et la longueur de la pente

Il est bien entendu que, plus la pente est raide, plus l'eau érodera le sol. L'érosion hydrique augmente aussi avec la longueur de la pente à cause de l'augmentation du ruissellement. La fusion de petits champs pour en faire de plus grands a généralement comme conséquence d'allonger les pentes, d'augmenter les risques d'érosion par l'augmentation de la vitesse de l'eau, occasionnant un plus grand lessivage (capacité de transport des sédiments)31(*).

A.4. Végétation

Le risque d'érosion augmente lorsque le sol n'a qu'un faible couvert végétal ou de résidus. Les résidus et la végétation protègent le sol de l'impact des gouttes de pluie et de l'éclaboussement, tendent à ralentir la vitesse de l'eau de ruissellement et permettent une meilleure infiltration32(*).

L'efficacité du couvert de végétation et de résidus à réduire l'érosion dépend du type, de l'étendue et de la densité du couvert végétal. La végétation et les résidus combinés, couvrant complètement le sol, interceptent la pluie et sont le moyen le plus efficace pour réduire les pertes de sol (forêt et pâturages permanents). Les résidus partiellement incorporés et leurs racines ont aussi leur importance, parce qu'ils facilitent l'infiltration33(*).

La capacité de maîtriser l'érosion de toute culture, façon culturale ou couvert végétal dépend aussi de la protection disponible à diverses périodes de l'année en relation avec la quantité de précipitation à caractère érosif durant ces périodes. A cet égard, les plantes qui assurent un bon couvert végétal durant la majeure partie de l'année (luzerne et cultures hivernales), maîtrisent mieux l'érosion que les cultures qui laissent le sol nu durant une longue période (cultures en rangs), particulièrement pendant les périodes de précipitations très érosives (printemps et début de l'été). Toutefois, la majeure partie de l'érosion sur les cultures annuelles en rang peut être atténuée en laissant un couvert de résidus d'au moins 30 % après la récolte et pendant les mois d'hiver, ou en semant une plante fourragère (trèfle rouge)34(*).

Les opérations culturales ont un effet sur les risques d'érosion du sol. Ceci comprend la profondeur, la direction et la période de labour, le type d'équipement utilisé et le nombre de passages. Généralement, on considère que le travail du sol limite l'érosion s'il dérange le moins possible la végétation ou les résidus de surface35(*).

A.5. Mesures de conservation

Certaines mesures de conservation peuvent réduire l'érosion hydrique et éolienne. Le travail du sol, les façons culturales et la gestion des terres affectent directement le problème global d'érosion sur une ferme, ainsi que sa solution. Lorsque les rotations de cultures et le changement de façons culturales ne suffisent plus à maîtriser l'érosion dans un champ, une combinaison d'idées et de mesures plus radicales peuvent être nécessaire. On peut envisager, par exemple, la culture en contour, la culture en bandes ou la confection de terrasses36(*).

A.6. Les effets

a. L'érosion en nappe et l'érosion en rigoles: L'érosion en nappe est le mouvement du sol éclaboussé résultant de la destruction de la structure du sol suivi du ruissellement; elle se produit assez uniformément sur la pente et peut passer inaperçue jusqu'à ce que le sol arable ait été perdu. L'érosion en rigoles résulte de la concentration du ruissellement, en petits canaux assez bien définis ( figure 1). Ces canaux sont appelés des rigoles lorsqu'ils sont assez petits pour ne pas interférer avec les opérations de la machinerie. Ces mêmes canaux érodés sont appelés ravins lorsqu'ils s'étendent au point de ne pouvoir être comblés par les opérations normales de travail du sol, ou lorsqu'ils deviennent nuisibles au travail du sol.

b. Le ravinement: figure 2 Le ruissellement, causant la formation ou l'élargissement de ravins est habituellement le résultat de la mauvaise conception des exutoires des systèmes de drainage de surface et souterrain. L'instabilité des talus de ravin est habituellement associée au ruissellement souterrain. Ceci provoque l'érosion puis l'effondrement des talus. De tels effondrements surviennent généralement au printemps lorsque le régime des eaux est le plus propice à l'érosion.

La formation de ravins peut être difficile à prévenir si les techniques pour y remédier ne sont pas correctement mises au point et les ouvrages mal construits. Les mesures visant à remédier à l'érosion doivent prendre en considération la cause de l'augmentation du débit de l'eau sur le terrain. A la suite de quoi, on peut mettre en jeu une multitude de mesures de conservation. Utiliser la machinerie près de ces ravins peut être assez dangereux lorsque l'on cultive ou que l'on essaie de récupérer le terrain perdu.

c.L'érosion des talus et du lit des fosses: L'érosion des berges et talus des cours d'eau est due aux raisons suivantes : la construction déficiente ou l'entretien inadéquat des systèmes de drainage, le libre accès des animaux ou le passage de la machinerie trop près du cours d'eau ( figure 3)37(*).

Les conséquences directes de l'érosion des talus sont, entre autres :

1. la perte de terre arable

2. le minage de structures telles que les ponts

3. la destruction de routes, chemins et clôtures38(*).

En plus des dommages directs, d'autres dommages sont causés par le transport et dépôt de sédiments; cela inclut l'ensablement du cours d'eau, la sédimentation dans les réservoirs et les sites de fraie et de nidification, etc.39(*)

Les sorties de drainage souterrain mal construites contribuent aussi à l'érosion des talus et du lit du cours d'eau. Certaines ne fonctionnent pas adéquatement parce qu'elles n'ont pas de tuyaux de sortie rigides ou que ce dernier a été endommagé par l'érosion, la machinerie ou l'absence d'enrochement sous la sortie40(*).

d. Effets néfastes de l'érosion là où elle se produit: Les répercussions de l'érosion des sols vont au-delà de la perte du sol de la couche arable. La levée des plantes, leur croissance et leur rendement sont directement affectés par la perte d'éléments nutritifs du sol et des engrais qui y sont appliqués. La semence et les plantes peuvent être dérangées ou totalement transportées hors du lieu où se produit l'érosion. La matière organique du sol, les résidus ainsi que le fumier épandu sont relativement légers et peuvent être facilement transportés à l'extérieur du champ, particulièrement à la fonte des neiges. Les pesticides peuvent aussi subir le même sort41(*).

La qualité du sol, sa structure, sa stabilité et sa texture peuvent être affectées par l'érosion. Le morcellement des agrégats, le déplacement de particules fines, de couches entières de sol ou de matière organique peuvent détériorer la structure et même modifier la texture. Tout changement de texture peut à son tour affecter la capacité de rétention d'eau du sol le rendant alors plus susceptible aux conditions extrêmes telle que la sécheresse42(*).

e. Effets néfastes de l'érosion hors du lieu où elle se produit: L'impact de l'érosion des sols sur les sites plus éloignés n'est pas toujours aussi apparent que celui sur le site même de l'érosion. Le sol érodé, déposé au bas des pentes, peut empêcher ou retarder l'émergence de la semence, enterrer les jeunes pousses et nécessiter un deuxième semis dans les endroits affectés. Les sédiments peuvent se déposer sur les propriétés en aval et occasionner des dommages aux routes43(*).

Les sédiments qui atteignent les cours d'eau peuvent accélérer l'érosion des talus, ensabler les fossés de drainage et les cours d'eau, envaser les réservoirs, couvrir les zones de fraie et réduire la qualité de l'eau. Les pesticides et engrais fréquemment transportés avec les particules de sol peuvent contaminer ou polluer les sources d'eau et les sites récréatifs44(*).

B. LES GENERALITES SUR LES GOUTTIERES

B.1. Définition

Une gouttière est un ouvrage de collecte des eaux pluviales à l' égout d'un pan de toit. Elle diffère d'un chéneau par la nature discontinue de son support. Le chéneau est posé sur une fonçure faite généralement de voliges ou de frises jointives, quelquefois de plâtre. La gouttière est portée par des crochets dont les profils caractérisent des façons régionales45(*).

La gouttière est dite pendante quand les crochets sont fixés à l'extrémité des chevrons en saillie, soit directement, soit par l'intermédiaire d'un bandeau d'égout. Elle est dite rampante si les crochets sont fixés à la face supérieure des chevrons ou au voligeage de l'égout. On la pose aussi sur entablement à la façon anglaise, ou sur des crochets munis d'une chevillette fichée dans le mur gouttereau, à la façon du Nord46(*).

On utilise pour façonner les gouttières divers métaux laminés assez rigides pour franchir sans risque de fluage la distance entre les chevrons: le zinc, le cuivre, le fer galvanisé, l' acier inoxydable et l' aluminium, et aussi le PVC47(*).

Elles sont composées d'éléments de longueur standardisée, emboîtées et soudées (ou collées). Elles peuvent aussi être profilées en pleine longueur d'usage jusqu'à vingt mètres (système Dal' Alu), dans un atelier mobile amené sur le chantier. Les talons ferment les extrémités. Le fond est ouvert en bas de pente par une naissance ou moignon qui déverse l'eau dans la descente directement, par une volée de coudes ou par une cuvette48(*).

Les gouttières en aluminium, sont elles profilées en continu sur le site de pose. Les parties droites sont sauf très grandes longueurs en une seule pièce, en cas de raccord « en angle » des pièces d'adaptation permettent une jonction par rivetage et jointoiement en silicone. Ce matériau est en outre revêtu d'une laque « époxy » dans une gamme de couleur contribuant a une meilleure esthétique des constructions49(*).

B.2. Historique

La nécessité d'éloigner le ruissèlement du toit des fondations de l'édifice s'est avérée dès que l'homme sédentaire a voulu assurer la pérennité de son installation et la conservation de ses victuailles. On a eu recours, tout d'abord, à une large saillie de l'égout à l'aplomb duquel on aménageait un caniveau destiné à évacuer l'eau dans la pente du terrain ou vers un cours d'eau naturel. Cet usage garda sa pertinence autant que l'habitat resta peu groupé50(*).

La densité d'occupation des cités, surtout quand elles se renfermèrent dans des murs, imposa un contrôle plus rigoureux de la destination des eaux pluviales. On en vint à concevoir une collecte par réseaux publics, intégrés à la voirie et composés de caniveaux de rue et d' égouts souterrains. L'adduction privée y aboutissait par des gargouilles au bas de la pente de chéneaux de pierre parfois revêtue de plomb, lesquels chéneaux courraient sur les murs gouttereaux.51(*)

Viollet-le-Duc mentionne dans son dictionnaire, des tuiles gouttières utilisées depuis le XIIe siècle sur l'habitat bourgeois. Ce sont de longues tuiles de courant souvent vernissées et dont une rive est rabattue et prolongée en méplat pour former une queue qu'on scelle entre l'entablement et le rang de doublis52(*). L'usage en est encore vivant dans le Roussillon et en Catalogne53(*).

En 1845 M. Toussaint de Sens définie la gouttière dans le vocabulaire qu'il annexe à son manuel d'architecture, puis il ajoute qu'« on en fait aussi en bois de chêne recreusé. »54(*) Augustin Magné et Henri Somme signalent encore en 1947 des gouttières en bois: « ...on en voit encore dans les campagnes composées simplement de deux planches clouées d'équerre et aboutissant à une descente formée d'une simple corde tendue par le poids d'une pierre qui conduit, tant bien que mal, l'eau dans un tonneau. »55(*)

Avant le XIXe siècle, dans les Alpes où le bois abonde, on creusait des demi-futs de résineux minces qu'on fixait à l'aide de chevilles sous l'égout des toits de bardeaux. C'est une façon que l'on peut encore observer au début du XXIe siècle dans certaines vallées de Savoie56(*), et dans d'autres pays où l'on construit en bois57(*).

À Ouessant, où l'eau douce est rare, une ruellée de mortier biaise disposée à l'égout, dirige le ruissellement vers une citerne. On trouve aussi en pays Bigouden des ruellées rampantes en forme d'accent circonflexe au-dessus de la porte, pour protéger le seuil du rideau de pluie58(*).

Les premières vraies gouttières étaient en cuivre et permettaient au mur gouttereau de devenir la façade du bâtiment. Pourtant, ce n'est que dans la deuxième moitié du XIXe siècle, avec l'essor de l'industrie du zinc laminé, que l'usage des gouttières se répandit dans les centres urbains. Les travaux haussmanniens favorisèrent l'élaboration et la diffusion de cette nouvelle technique qui se généralisa bientôt59(*).

Tuiles gouttières, en Finlande, gouttière en bois, elle protège le seuil du rideau de pluie. En suisse, le fut recreusé est porté par des potences clouées.

B.3. Les parties de la gouttière

À gauche, le dosseret à pince, un peu plus haut que l'ourlet, à droite.

La gouttière forme une rigole dont le fond est en pente, chacune de ses extrémités est fermée par un talon rapporté et soudé ou emboité. Le fond du bas de pente est ouvert par une naissance cylindrique ou conique dont le collet battu est soudé, et qui dirige le ruissellement vers un tuyau de descente ou vers un « jet de volée », d'où l'eau tombe directement au sol60(*).

Elle est fabriquée industriellement en éléments de deux, quatre ou six mètres par profilage de bandes de métal, ou façonnée par le zingueur en atelier ou sur le chantier. La rive extérieure est ourlée d'un « boudin » pour améliorer la rigidité et l'aspect, la rive intérieure ou dosseret a le bord franc ou muni d'une pince61(*) assez ouverte62(*).

Les éléments peuvent être emboités à recouvrement, quelquefois rivetés, et collés ou soudés jusqu'à atteindre une longueur totale de dix à douze mètres pour le zinc et le PVC, et davantage pour l'aluminium, le cuivre et l'acier. La nécessité de ménager un jeu pour la dilatation interdit de dépasser des longueurs définies par les normes (en France, le DTU 40-41 pour le zinc). Au-delà de ces longueurs, on doit diviser la gouttière par un joint de dilatation. Les joints de dilatation sont de plusieurs sortes :

- les joints à besace dont les éléments sont emboités mais non soudés, chacun a son talon et les talons sont couverts d'une pièce de zinguerie: la besace qui protège du ruissèlement le pertuis qu'on a laissé entre eux et rejette l'eau de part et d'autre, dans les gouttières qu'on aboute ;

- les joints de néoprène qui sont posés au fond d'une jonction non soudée et soudés à chacun des éléments qu'ils joignent ;

- les joints coulissants de PVC, sans collage.

Les joints à besace ont l'inconvénient de diviser la pente et d'ajouter des descentes dont les architectes sont fort embarrassés63(*).

Les éléments peuvent aussi être joints en retour d'angle lorsque la ligne d'égout est brisée par un arêtier ou par une noue. Les deux bouts à joindre sont coupés d'onglet et l'on façonne un bord, par étirage et rétreint, au côté qui recouvre, puis l'on soude. Des retours d'équerre sont emboutis en usine64(*).

B.4. Les types de gouttières

La gouttière peut être suspendue sous un égout saillant ou posée sur un entablement par l'intermédiaire de crochets qui déterminent la pente. C'est alors une gouttière pendante, dont le dosseret est dans un plan vertical donc sécant au plan du rampant. Les gouttières pendantes ont souvent le profil demi-circulaire, on les appelle « demie-ronde ». Il y en a une variante, la gouttière lyonnaise, qui a l'ourlet plus gros. On en fait d'autres dont le profil est rectangulaire et certaines dont la face est ornée de moulures parfois même estampées de guirlandes florales. Sur entablement, on pose la gouttière anglaise, demie-ronde à gros ourlet, dont le développement latéral est inconstant pour que l'ourlet reste de niveau65(*).

Certaines gouttières sont posées sur le bas du rampant, leur dosseret est dans le plan du rampant, ce sont les gouttières rampantes. Il en existe quelques variantes régionales dont l'ourlet se relève par une courbure tangente ou par un pli. Un pli de cent dix degrés fait un relevé de huit ou dix centimètres à la gouttière nantaise, dite aussi gouttière Laval. La gouttière ardennaise, dite aussi gouttière havraise, est roulée selon un rayon de cinq centimètres environ sur cent quarante degrés66(*).

Chaque type régional peut être façonné en plusieurs dimensions selon le débit d'eau qu'on attend qu'il aura. La dimension, définie par la largeur développée en centimètre, est de dix-sept, vingt-cinq, trente-trois ou quarante : les divisions entières par douze, huit, six et cinq de la feuille de deux mètres qu'on fabriquait exclusivement au XIXe siècle. Les gouttières rampantes peuvent aussi être façonnées à développement variable; on règle alors le dosseret de niveau pour éviter le tranchis d'égout biais67(*).

B.5. La pose

Le débit d'une gouttière dépend de sa pente, de la surface, et de la forme de la section de son écoulement. On admet que la pente ne doit pas être inférieure à cinq millimètres par mètre, mais la dénivellation des extrémités d'une gouttière de douze mètres atteint six centimètres qui ne peuvent guère être dépassés sans désordres techniques et esthétiques. Aussi s'en tient-on souvent à cette pente raisonnable68(*).

La section d'écoulement doit être considérée la gouttière étant en place, avec le dosseret plus haut que l'ourlet de dix millimètres au moins, pour tourner à l'extérieur d'éventuels débordements. Sa surface est en proportion du carré de la largeur développée de la gouttière. Le DTU 60.11 donne un tableau qui permet d'évaluer la section minimale nécessaire à desservir une toiture mesurée en plan. Les sections minimales requises de formes rectangulaires et triangulaires doivent être majorées respectivement de dix et de vingt pour cent. Ainsi une gouttière demi-ronde pendante de vingt-cinq permet de traiter l'égout d'un pan de couverture (ou d'un ensemble de pans) dont la surface en plan égale trente-sept mètres carrés, tandis que celle de trente-trois traite une surface en plan de quatre-vingt-cinq mètres carrés69(*).

B.6. Nature des matériaux utilisés

· Zinc

· Cuivre

· Aluminium prélaqué

· Acier galvanisé

· Acier inoxydable

· PVC

Chapitre 3: PRESENTATION DE L'INTERPRETATION ET ANALYSE DES RESULTATS DE L'ENQUETE

3.1. OBJECTIF DE L'ENQUETE

L'objectif de notre enquête est de vérifier nos hypothèses de départ pour voir dans quelle mesure celle-ci pourraient être confirmé, infirmées ou menacées par la véritable réalité du terrain.

3.2. LA RECOLTE DES DONNEES

Pour avoir l'accès aux données, nous avons fait des descentes sur le terrain en vue d'identifier la vraie position de la population de la cellule Muhungu II par rapport à la lutte contre l'érosion hydrique et à l'usage des gouttières ainsi que des eaux des pluies dans leur milieu. Dans la préparation de notre questionnaire, nous avions porté notre choix sur deux groupes d'enquêté à savoir :

Ø la population habitant la cellule Muhungu II et

Ø les chefs locaux de la cellule Muhungu II.

En ce qui concerne le premier groupe d'enquêtés, nous avons préféré réaliser notre enquête par ménage. D'où pour chaque ménage correspond un seul questionnaire destiné à ce groupe d'enquêtés.

Notre questionnaire d'enquête portait des questions ouvertes ainsi que celle qui sont fermées.

3.3. DETERMINATION DE L'ECHANTILLON

Selon l'Assistant BWAMI IKANDO cité par Ba-PIERRE M'MAMBA BENGA dans son travail de fin de Cycle, «  échantillon désigne le sous-ensemble des individus qui seront réellement interrogés et qui sont sensés représenter la population visée par l'observation. »

Le recours aux procédés de l'échantillonnage nous a permis de choisir une fraction de la population considérée et de tirer cependant une conclusion valable pour la totalité de la population.

Du fait que notre étude se limite essentiellement dans la cellule Muhungu II, nous étions obligés de recourir à ces deux groupes d'enquêté ci-haut citées.

Etant donné que la population de la Cellule Muhungu est estimée à 13 496 âmes, nous avons recouru aux recommandations de l'OMS pour obtenir notre échantillon ; celui-ci tout en étant une fraction représentative de la population d'étude qui présente les mêmes caractéristiques de la population parente, il devra aussi qu'il reste fidèle, permettre à partir des faits observés, faire une extrapolation afin de connaitre la totalité de l'univers ( Loubert et Bayle 1957)70(*).

Selon l'OMS, pour un univers de mois de 100.000 habitants ou unités statistiques, la taille de l'échantillon peut varier entre 1 à 20% de la cible. La population totale de la Cellule Muhungu II est estimée à 13496 âmes ; nombre de personne par ménage : 8 personnes.

Nombre de ménages dans la Cellule Muhungu II : =1687.ménages.

Nous prenons un échantillon de 3%.

Ainsi nous avons enquêté 50 ménages.

Pour avoir des résultats intégrant toute la population de la Cellule Muhungu II, nous avons essayé de toucher dans toutes les 8 Avenues (Météo I, II, III ; Télécom I, II, III, IV et SNEL) que comporte cette Cellule.

Tableau n° 9 : Identification des Enquêtes

Groupe d'Enquêtés

Hommes

Femmes

Total

Habitants

15

35

50

Chefs locaux

4

1

5

Total

19

36

55

A partir de ce tableau, nous nous rendons compte que notre enquête s'est porté sur les deux Groupes d'Enquêtes et a pris en considération le caractère genre : 55 enquêtés, les deux groupes d'enquêtes confondus, dont 19 hommes et 36 femmes.

Signalons que la répartition de cet échantillon en Avenue nous est semblée difficile car la délimitation de ces dernières n'est guerre maitrisée par la population de la Cellule Muhungu II.

3.4. CONDUITE DE L'ENQUETE

Pour récolter les données, nous nous sommes servi non seulement du questionnaire d'enquête mais également des interviews est des échanges, sans oublier que nos propre observations ont porté une place de choix dans l'interprétation des données recueillies par ces techniques précédemment citées. Car nous-mêmes étant habitant de ce milieu depuis 12 ans.

3.5. INTERPRETATION DES DONNEES ET ANALYSE DES

RESULTATS

3.5.1. FICHE D'ENQUETE N°1 : Questionnaire d'Enquête adressées aux habitants de la

Cellule Muhungu II

Question n°1 : Est-ce que l'érosion hydrique est un problème dans votre environnement ?

a. OUI ou NON

Tableau n° 10 : Fréquences des réponses à cette sous-question

Reposes

Fréquences

%

OUI

35

70

NON

15

30

Total

50

100

Commentaire :

De ce tableau, 70% de notre échantillon reconnait l'existence de l'érosion hydrique comme étant un problème dans l'environnement de la Cellule Muhungu II. Et 30% de ce même échantillon nie l'existence de ce problème dans ce milieu.

b. OUI, justifier.

c. Si NON, pourquoi ?

Tableau n° 11: justification et les pourquoi de ces réponses

Si OUI, justifiez ?

Si NON, pourquoi ?

- Il ya destruction des biens Matériels dans certaines maisons.

- Quand il pleut, nous observons souvent de l'érosion qui découpe des morceaux des parcelles ça et là et par la suite, ils se constituent des flaques d'eaux qui stagnent par manque de canalisation.

- L'eau envahit les parcelles par manque de canalisation d'évacuation d'eau.

- Mauvais lotissement des terrains.

- Terrains glissants.

- Manque des murs de soutènement.

- Mauvaise conduite d'eau de pluie.

- Les parcelles sont entrain de se détruire.

- Le torrent menace les terrains.

- On observe un peu partout des cas de glissement des terrains.

- Tous les terrains son stable.

- Nous construisons bien les murs de soutènement.

- Nous n'y trouvons pas de dangers mais aussi des inondations aux entourages de notre environnement et de bouleversements de la terre.

Commentaire :

Ce tableau nous montre les justificatifs et les motifs qui poussent nos enquêtés à affirmer ou à nier l'existence d'érosions hydriques dans la Cellule Muhungu II, en commune d'Ibanda ville de Bukavu à l'est de la RD Congo. Mais, signalons toute fois que par ignorance, la plus part de cette population a du mal à reconnaitre l'érosion en Splash et d'autres formes d'érosion hydrique à des stades non encore avancés

Question n°2 : Quels sont les mécanismes utilisés pour faire face à ce problème d'érosion ?

Tableau n° 12 : Fréquences des réponses à cette deuxième question

Réponses

Fréquences

%

- Eviter les constructions anarchiques.

- Creuser des canaux d'eaux.

- Planter des arbres.

- Construire des murs de soutènement en pierres ou en bois.

- Plantation des pelouses.

- Plantation des cannes à sucre.

- Utilisation des gouttières.

- Canalisation des eaux des pluies.

- Construction des murs de soutènement en sacs remplis de la terre.

- Construction des puis perdus.

- Construction et/ou entretien des petits canaux d'eau.

30

45

50

48

29

5

10

25

7

5

33

60

90

100

96

58

10

20

50

14

10

66

Commentaire :

Les données de ce tableau nous montrent que seulement 20% de ménages de la cellule Muhungu II utilise les gouttières comme moyen de lutte contre les érosions hydriques. 100% soit toute la population de la Cellule Muhungu II applique la plantation des arbres, 96% construit des murs de soutènement en pierres ou en bois.

L'Entretien des canaux d'eaux, Construction des puis perdus, Construction des murs de soutènement en sacs remplis de la terre, Plantation des pelouses, Construction des petits canaux d'eau, la Canalisation des eaux des pluies, Utilisation des gouttières, Plantation des cannes à sucre sont les moyens de lutte contre l'érosion hydrique les moins en applications dans la cellule Muhungu II.

Question n° 3 :a. connaissez-vous les gouttières ?

b. les utilisez-vous ?

d. Si Non, voulez-vous les utiliser ?

Tableau n° 13 : Réponses à cette troisième question

Sous-questions

connaissez-vous les gouttières ?

les utilisez-vous ?

Si Non, voulez-vous les utiliser ?

Reposes

OUI

NON

Total

OUI

NON

Total

OUI

NON

Total

Fréquences

40

10

50

30

20

50

20

0

20

%

80

20

100

60

40

100

100

0

100

Commentaire :

· 80% de ménages de la cellule Muhungu II connait les gouttières.

· 60% de ces ménages utilise les gouttières.

· Après une brève explication de l'utilité de l'usage des gouttières à ce 40 % de ménages qui n'utilise pas encore les gouttières, il a manifesté la volonté de vouloir utiliser eux aussi les gouttières.

Signalons que partout où les gouttières sont d'usage, elles ne couvrent pas tous le bord de la toiture. Car ces ménages tiennent compte que de la satisfaction de leur besoin en eaux et moins celui de lutte contre l'érosion hydrique. Ils s'arrêtent juste à installer des gouttières ayant la longueur nécessaire à couvrir ce besoin. C'est qui laisse les parcelles à la merci des érosions hydriques.

c. pour quelle fin ?

Tableau n° 14 : Fréquence des réponses à cette sous-question

Réponses

Fréquences

%

- Avoir de l'eau de pluie.

- Eviter que les gouttes d'eau ne puisse pas dénuder la fondation de la maison.

- Empêcher l'eau de pluies de détruire le sol en le trouant.

- Empêcher la destruction des murs de la maison et/ou celle de la parcelle.

- Eviter que l'eau de pluie tombe en désordre.

- Eviter les fissures provoquées par les gouttes d'eau en provenance de la toiture dans le pavement.

20

10

5

7

3

5

40

20

10

14

6

10

Total

50

100

Commentaire :

Ce tableau nous fait découvrir que les gouttières sont utilisées par 60% de ménages de la cellule Muhungu II pour lutter contre les érosions hydriques sans qu'il en rende compte. Contrairement à ce que nous a laissé croire les reposes à la deuxième question.

Question n°4 : Votre gouttière est-elle en :

Tableau n° 15: Réponse à cette question.

MATIERES

FREQUENCES

%

Métal

0

0

Acier inoxydable

0

0

PVC

10

20

Acier Simple

0

0

Zinc

0

0

Cuivre

0

0

Fer galvanisé

15

30

Aluminium

25

50

Total

50

100

Commentaire 

De ces données, nous nous rendons compte que les Gouttières utilisées dans notre milieu d'étude sont fabriquées au moyen des tôles faits sur base de l'Aluminium et du Fer galvanisé. Et présente respectivement 50 et 30% de gouttières utilisées.

Les gouttières en PVC sont plus utilisées à la Paroisse Mater Dei, à quelques Ecoles, et sur des maisons en étages. Et c'est uniquement à ces endroits où nous pouvons observer que les gouttières entourent toute la toiture du bâtiment.

Question n°5 : Utilisez-vous l'eau des pluies ?

A. OUI ou NON ?

Tableau n° 16: Réponse à sous-question A.

Réponses

Fréquences

%

OUI

50

100

NON

0

0

Total

50

100

Commentaire :

Tous les ménages de la Cellule Muhungu II utilisent l'eau des pluies.

A. Si OUI, Pour quelle fin ?

Tableau n° 17 : Réponse à la sous-question B.

Réponses

Fréquences

%

Lessive

45

90

Boire

10

20

Torchonner

50

100

Cuisson des Aliments

25

50

Se laver

35

70

Vaisselle

35

70

Commentaire :

Tous les ménages de la Cellule Muhungu torchonne avec l'eau des pluies, la moitie de ces ménages utilise cette eau pour la cuisson des aliments, 20% l'utilise comme boisson (après avoir appliqué quelques mesure d'hygiène), 90% lessive avec et 70% de ce-mêmes ménages se lave et fait la vaisselle avec l'eau des pluies.

De ce tableau, nous trouvons que l'eau des pluies intervient dans plusieurs usages dans les ménages de la Cellule Muhungu II.

Question n°6 : Quel sont vos perspectives d'avenir ?

Tableau n° 18 : Réponse à cette sixième question

Réponses

Fréquences

%

- Utiliser les gouttières car c'est très important pour la canalisation des eaux des pluies.

- Sensibiliser les gens à ne pas jeter leurs déchets de ménages dans les canaux d'eau, car cela cause un grand dégât.

- Continuer à utiliser les gouttières pour couvrir notre besoin en eau pendant la saison des pluies.

- Que les gouttières soient utilisées par tous.

- Faire fabriquer des gouttières qui m'aideront à conduire l'eau des pluies pour éviter des problèmes avec mes voisins.

- Entourer toutes la toiture avec des gouttières.

- Maximiser la quantité d'eau que j'obtiens des pluies par l'augmentation des gouttières.

48

15

40

50

32

38

35

96

30

80

100

64

76

70

Commentaire :

En voyant les données de ce tableau, nous trouvons que l'usage des gouttières est encouragé par tous non seulement pour récupérer l'eau de pluie mais aussi pour lutter contre les multiples formes d'érosions hydriques dans ce milieu.

3.5.2. FICHE D'ENQUETE N°2 :

Questionnaire adressé aux autorités Politico-Administratives de la Cellule Muhungu II/commune d'Ibanda.

Question n°1 : Quelle est votre fonction ?

Question n°2 : Quelle est votre ancienneté dans votre fonction ?

Tableau n° 19 : Réponses à ces deux questions :

Fonctions

Ancienneté

Chef de la Cellule Muhungu II

15 ans

Chef de l'Avenue Télécom II

12 ans

Chef de l'Avenue Télécom I

15ans

Chef de l'avenue SNEL

15ans

Chef de l'Avenue Météo

15ans

Commentaire :

De ce tableau nous constatons que toute l'équipe dirigeante de la cellule Muhungu II est entrée en fonction au même moment. Le chef de l'avenue Télécom II qui entre trois ans plus part en succédant son marie qui venait de mourir.

Question n°3 : Qu'avez-vous pris comme mesures de lutte contre l'érosion hydrique dans votre

juridiction ?

Tableau n° 20: Repose à cette question.

Réponses

Fréquences

%

- Sensibiliser la population à planter des arbres.

- Sensibiliser les ménages à canaliser les eaux des pluies.

5

3

100

60

Commentaire :

De ces cinq autorités politico-administratives enquêtés, tous ont pris la sensibilisation de la population à la plantation des arbres comme mesure de lutte contre les érosions hydriques dans ce milieu et 3 soit 60% ajoutent à cela la sensibilisation de la population à canaliser les eaux des pluies.

Question n°4 : Pouvez-vous affirmer que vos mesures sont appliquées ?

Tableau n° 21: Réponse à cette question.

Réponses

Fréquences

%

OUI

1

20

NON

4

80

Total

5

100

Commentaire :

4 soit 80% de ces 5 autorités ont reconnu que les mesures qu'elles mettent en place pour lutter contre les érosions hydriques ne sont pas appliquées et 1 seule dit le contraire.

Question n°5 : Quelles sanctions (punitions) donnez-vous à ceux qui n'appliquent pas vos mesures ?

Tableau n° 22 : Réponse à cette question.

Réponses

Fréquences

%

Pas des sanctions ou punitions.

5

100

Commentaire :

Toutes les autorités enquêtées reconnaissent l'inexistence des sanctions à donner à ceux qui n'appliquent pas les mesures prises pour lutter contre les érosions hydriques dans la Cellule Muhungu II.

Question n°6 : a. Vos punitions sont-elles efficaces ?

Commentaire : à cette sous-question nous n'avons pas trouvé des repose car, en nous référant à la repose de la question précédente( cinquième question), nous trouvons qu'il n'existe pas des sanctions ou punitions données à ceux qui n'appliquent pas les mesures de lutte contre l'érosions hydriques mises en place par l'autorité politico-administrative locale.

b. Si OUI, donnez des preuves.

c. Si NON, Pourquoi ?

Tableau n°23 : Réponses à ces deux sous-questions b et c.

Si OUI, donnez des preuves.

Si NON, Pourquoi ?

Il n'existe pas des sanctions ou punitions données à ceux qui n'appliquent pas les mesures de lutte contre l'érosion hydrique mises en place par l'autorité politico-administrative locale.

- Manque d'endroit où planter les arbres.

- Les parcelles sont insuffisantes.

Commentaire :

De ces données, nous remarquons que c'est la mauvaise application de la politique d'urbanisation qui est à la genèse de ces deux facteurs ( manque d'endroit où planter les arbres et l'insuffisance des parcelles) limitant la mise en oeuvre des mesures de lutte contre les érosions hydriques dans la cellule Muhungu II en commune d'Ibanda, Ville de Bukavu.

Question n°7 : Quelles sont les vrais causes des érosions hydriques dans la cellule Muhungu II ?

Tableau n° 24 : Reponses à cette question

Réponses

fréquences

%

- Mauvaise canalisation des eaux des pluies.

- Construction anarchique.

- Manque des servitudes

5

5

5

100

100

100

Commentaire :

Toutes ces autorités enquêtées attribuent à la mauvaise canalisation des eaux des pluies, à la construction anarchique ainsi qu'au manque des servitudes la charge d'être les véritables causes de l'existence des érosions hydriques dans la cellule Muhungu II.

Question n°8 : Penser vous que l'usage des gouttières est à encourager ?

a. OUI ou NON

b. Si OUI, pour quoi ?

Tableau n° 25 : Réponses à ces deux sous-questions.

Réponses

Fréquences

%

Si OUI, pour quoi ?

OUI

5

100

- Ça permet l'orientation des eaux des pluies.

- Pour bien canaliser l'eau des pluies en évitant qu'elle s'éparpille sur la parcelle.

NON

0

0

Commentaire : tous nos enquêtés reconnaissent l'importance de l'usage des gouttières qui les permet d'orienter les eaux des pluies et la bonne canalisation de l eau des pluies en évitant son éparpillement sur la parcelle.

ANALYSE DES RESULTETS DE L'ENQUETE

A la fin de ce chapitre qui a porté sur la présentation et l'interprétation des données de l'enquête que nous avons réalisé dans la Cellule Muhungu, il s'impose logiquement de présenter l'aboutissement des nos résultats, la vérification cohérente de deux hypothèses soulevées au départ.

Ainsi, en nous appuyant sur les éléments du tableau 24 attribuant l'existence de l'érosion hydrique dans la cellule Muhungu II à la mauvaise canalisation des eaux de pluies, à la construction anarchique et au manque des servitudes et ceux du tableau 25 de ce travail qui témoigne la position favorable des chefs locaux par rapport à l'utilisation des gouttières comme moyen de collecte d'eaux de pluies mais aussi comme moyen de lutte anti-érosive ; et aux éléments du tableau 16 et 17 de ce même travail qui nous montre que l'eau de pluies est utilisée dans différents travaux ménager dans la Cellule Muhungu II; nous pouvons affirmer que la maitrise des eaux de pluie à partir de la base au moyen des gouttières, permettra aux autorités urbaines d'aménager les égouts et canaux d'évacuation d'eaux qui tiendront compte de la quantité réelle d'eaux provenant des ménages. En plus, les eaux de pluie résoudront le problème d'accès à l'eau qui touche plusieurs villes de notre pays, particulièrement la ville de Bukavu dans laquelle la commune d'Ibanda en est le témoignage.

La mise en oeuvre de cette technologie (utilisation des gouttières) permet le stockage d'eaux de pluie dans les ménages. Cela diminue le problème de carence en eau pendant toute la période pluvieuse. Ceci étant vérifié par les résultats du tableau 17 qui démontre l'indépendance en eau qu'offre l'eau des pluies aux ménages de la Cellule Muhungu II vis-à-vis de l'eau de la REGIDESO pendant la saison pluvieuse et ceux du tableau 18 qui nous éclairci sur les perceptives d'avenir de nos enquêtés en ce qui concerne l'utilisation de gouttières et celle des eaux de pluies.

Chapitre 4 : PROJET DE SENSIBILISATION DES MENAGES DE LA CELLULE

MUHUNGU II A ADHERER A L'AMENAGEMENT D'UN CANIVEAU DE COLLECTE ET D'EVACUATION DES EAUX DE PLUIE ET DES EAUX USEES SUR L'AVENUE TELECOM II.

4.1. Justification et Contexte

La construction anarchique dans l'avenue Muhungu en commune d'Ibanda, ville de Bukavu, province du Sud-Kivu est considérée par plus d'une personne comme étant l'une des causes de l'existence du phénomène de l'érosion des sols dans ce milieu.

L'érosion des sols provoquant des dégradations des routes et des caniveaux, les glissements des terrains, la démolition des maisons et autres calamités nature reste et persiste dans ce milieu ; chose qui interpelle notre conscience pour ne pas rester sans apporter notre contribution à la résolution de ce fléau.

D'après nos observations portées sur ce problème dans ce milieu, nous avons constaté que l'érosion due à la mauvaise et parfois au manque des canalisations d'eau de pluie est celle qui domine. Comment ça s'explique ? Les eaux de pluie non ou mal drainées d'une part et d'autre part celles qui touchent le sol après avoir acquis une certaines pressions en entrant en contact avec la toiture; par manque d'usage de la gouttière, et surtout par mauvaise volonté de certaines personnes de prévoir une portion de terres où sera tracé un caniveau, Ces eaux de pluie tombent en désordre et ruisselles librement sur les parcelles causant différents dégâts à leur passage. Signalons également la difficulté à différencier les chemins et le caniveaux dans ce milieux qui est une réalité à laquelle fait face tout utilisateur de différents chemins dans la Cellule Muhungu II en général et plus particulièrement dans l'Avenue TELECOM II qui attire plus notre attention. C'est ce qui rend le problème de chemin et celui de la canalisation des eaux de pluie indissociables dans ce milieu.

De ce fait, un projet d'aménagement d'un caniveau de collecte et d'évacuation des eaux de pluie et des eaux usées des ménages est une des solutions durables à apporter à ce problème. Mais, voir que l'espace que doit occuper cet ouvrage est envahi des maisons et qu'il est indispensable, pour la pérennité de ce projet, que ce dernier soit endogène et approprié par la population locale. D'où, un projet de sensibilisation des ménages de l'avenue Télécom II, après la pris de conscience de l'usage des gouttières, à adhérer à l'aménagement d'un caniveau de collecte et d'évacuation des eaux de pluie et des eaux usées des ménages dans leur milieu va être le sujet du présent travail.

a) Bénéficiaires

Tous les habitants de la cellule MUHUNGU II en général et ceux de l'Avenue Télécom II, tronçon Bilala-terrain de Mukukwe en particulier. Toutefois les autres habitants de la périphérie et villages aux alentours de la ville de Bukavu et tous les étrangers qui pourront séjourner ou un jour emprunter ce tronçon pourront aussi jouir des avantages découlant de ce projet.

b) Les acteurs Principaux

Les habitants de la cellule MUHUNGU II sont les acteurs principaux de ce projet.

Les bailleurs de fonds et tous ceux qui sont intéressés par ce projet dans ce milieu pourront participer à ce projet.

c) Durée du projet :

Ce projet couvrira la période de 6 mois et 2 Semaines.

d) Nature du projet :

C'est un projet de développement.

e) Cadre juridique du projet

Ce projet est de cadre collectif et concerté dans le sens qu'il sera réalisé et géré par les efforts consentis de la population et des partenaires.

f) Localisation

Ce projet sera réalisé en RD Congo, province du Sud-Kivu, ville de Bukavu, commune d'Ibanda, quartier Ndendere, avenue Muhungu, cellule Télécom II, tronçon Bilala-Terrain de Mukukwe.

4.2. Objectif global et spécifiques du projet

a. Objectif global

Dans le cadre de ce projet, nous cherchons l'amélioration des conditions de vie des habitants du tronçon Bilala-Terrain de Mukukwe.

b. Objectifs spécifiques

Ø Assainir l'avenue Muhungu ;

Ø Réduire les conflits fonciers dus aux débordements ou aux déviations des eaux de pluies ;

Ø Favoriser l'aménagement des chemins et des caniveaux dans l'avenue Muhungu.

4.3. But du Projet

Ce Projet a pour but de préparer les habitants de la Cellule Muhungu II à accepter le projet d'aménagement d'un caniveau de collecte et d'évacuation d'eaux des pluies ainsi que des eaux usées de ménages répondant aux normes de l'urbanisation et tenant compte de la quantité réelle des eaux de pluie dans le tronçon Bilala-Terrain de Mukukwe .

4.4. Stratégies Globales

Pour que le développement soit durable, il est nécessaire qu'il puisse d'abord être endogène et intégrant la participation de la population dans toutes ses étapes (dès la conception jusqu'à l'évaluation ex-ex compte). D'où, nous aurons à :

1°) Prendre contact avec les autorités et leaders locaux;

2°) Mobiliser des fonds ;

3°) Organiser des rencontres de sensibilisation pour toute la population de l'avenue

Télécom II.

4.5. Opérationnalisation du projet

i. Phases

1. Prise de contact avec les Autorités et leaders locaux ;

2. Mobilisation des fonds ;

3. Installation de l'équipe chargée de l'exécution du projet ;

4. Mobilisation de la population de l'avenue Télécom II;

5. Sensibilisation de la population de l'avenue Télécom II ;

6. Suivi régulier et l'évaluation des toutes les activités du projet.

ii. La répartition des phases en activités et leur échéance

1. Prise de contact avec les autorités et leaders locaux:

a. Visiter en privé chaque autorité politico-administrative et chaque leader local;

b. Réunir toutes les autorités politico-administratives et leaders locaux en un seul lieu pour leur appropriation du projet;

Durée : 2 (deux) mois.

2. Mobilisation des fonds :

Collecter les contributions au prés des leaders et autorités locaux.

Durée : 2 (deux) mois.

3. Installation de l'équipe chargée de l'exécution du projet 

a. Voter le comité de gestion du Projet ;

Durée : 1 (une) semaine.

4. Mobilisation de la population locale :

La population est mobilisée au moyen des :

- invitations saisies et imprimées, remises dans une enveloppe à chaque ménage ;

-Communications faites au moyen d'un mégaphone par les sensibilisateurs.

Durée : 1 (une) semaine.

5. Sensibilisation de la population locale :

Celle-ci suscitera activement la participation de la

population à lutter contre le problème qui se pose dans leur milieu et

de se prendre en charge. Elle se fait de deux manières :

-Visite privé à chaque ménage ;

-Réunions et séances de sensibilisation de la population réunie en un

seul lieu ;

-Sensibilisation par mégaphone.

Durée : 4 mois.

6. Suivi régulier et l'évaluation des toutes les activités du projet.

-Organiser des réunions régulières du comité de gestion du projet

sur l'évolution des activités du projet.

- Chaque sensibilisateur a le devoir de présenter

hebdomadairement le rapport de ses activités au coordinateur du projet.

-Le coordinateur du projet procède à des sondages réguliers pour

se rendre compte de l'évolution du projet.

Durée : Toute la période que couvre le projet.

4.6 Chronogramme des activités du projet

Tableau n°26.

 

2012

2013

ACTIVITES

Oct.

Nov.

Décembre

Janvier

Février

Mars

Avril

1

Prise de contact avec les Autorités et leaders locaux 

 
 
 
 
 
 
 

2

Mobilisation des fonds 

 
 
 
 
 
 
 

3

Installation de l'équipe chargée de l'exécution du projet 

 
 
 
 
 
 
 

4

Mobilisation de la population de l'avenue Télécom II

 
 
 
 
 
 
 

5

Sensibilisation de la population de l'avenue Télécom II 

 
 
 
 
 
 
 

6

Suivi régulier et l'évaluation des toutes les activités du projet

 
 
 
 
 
 
 

Légende :

Activités continues

Activités discontinues

Activités permanentes

4.7 Organigramme et fonctionnement du projet

1. Organigramme

Coordination

Logistique

Secrétariat

Service de Sensibilisateurs

2. Fonctionnement du projet

a. La coordination :le coordinateur ou animateur est le superviseur du projet, il est chargé de la gestion du projet, de produire les rapports d'activités aux bailleurs de fonds, de faire l'évaluation du projet et de tenir des réunions avec tous les acteurs impliqués dans la réalisation du projet.

· Critères :

- Etre TDR avec le diplôme A1.

- Etre de bonne conduite, vie et moeurs.

b. Le secrétariat : le secrétaire a comme tâche, de tenir et de saisir les procès verbales des

différentes réunions et séances de sensibilisation.

· Critères :

- Etre habitant de la Cellule Muhungu II ;

- Avoir au moins un diplôme de D6 ;

- Etre apte à rédiger un document administratif ;

- Etre de Bonne conduite, vie et moeurs.

c. Logistique : Est assurée par une personne chargée de la gestion des matériels et matériaux du projet et droit rendre compte de l'état de la consommation de ces derniers à la Coordination.

· Critères :

- Etre habitant de la Cellule Muhungu II ;

- Etre de Bonne conduite, vie et moeurs.

d. Les services de Sensibilisation : La sensibilisation est réalisée par les autorités politico-administratives et les leaders locaux sensibilisés par l'animateur (qui est initiateur du projet), et le comité de gestion du projet.

4.8 Budgétisation du projet :

1. La rémunération du personnel

Tableau n° 27.

désignation

Nombre

Nombre de mois

Salaire journalier en $

Salaire hebdomadaire en $

Salaire mensuel en $

Total en $

Coût Global en $

1

Coordinateur ou Animateur

1

6 mois et 2 semaines

15

75

300

1 950

3 150

2

Secrétaire

1

4 mois et 1 semaine

10

50

200

1 300

1 300

3

Logisticien

1

4 mois et 1 semaine

7

35

140

875

875

4

Sensibilisateur

10

4 mois

7

35

140

560

5 600

Total

 

6 mois et 2 semaines

 
 
 

4 685

10 925

2. Mobiliers, Fourniture du bureau et Transport.

Tableau n°28.

Désignation

Quantité

Prix unitaire en dollars

Prix total en dollars

3

Lieu de réunion

42 réunions

25

1050

5

Classeur

2

10

20

6

Rame papiers duplicateurs

1

8

8

7

Rame papiers Carbones

1

10

10

8

Agrafe

1 boite

5

5

9

Agrafeuses

1

9

9

10

Perforateur

1

5

5

11

Boite stylos

1

3

3

13

Cahier ministre

2

7,5

15

14

Enveloppes

5000

0,1

500

16

Location Bureau

7mois

100

700

17

Mégaphone

1

100

100

18

Communication

 
 

500

19

Saisie et Impression

 
 

1 000

Total

 
 

3 925

Source : Marché de Kadutu, Juin 2012.

3. Engagement financier

Tableau n°29.

Désignation

Montant en Dollars ($)

1

Rémunération du personnel

10 925

2

Mobiliers, Fournitures du bureau et Transport

3 925

 

Sous-Total

14 850

 

Imprévu 5%

742,5

Total

15592,5

4. Source de financement

Tableau n°30.

Bailleurs de fonds

%

Montant en Dollars

1

BDD

60

9 355,5

2

Participation Locale

40

6 237

Total

100

15592,5

4.9. Rentabilité du projet :

Notre projet de sensibilisation de la population pour leur adhésion à d'aménagement d'un caniveau de collecte ainsi que d'évacuation d'eau des pluies et celle des eaux usées des ménages dans la Cellule Muhungu II, est un projet à caractère social, donc à fond perdu. Sa rentabilité est estimée en termes du degré de participation des habitants de la Cellule Muhungu II en général et ceux de l'Avenue Télécom II, tronçon Bilala-terrain de Mukukwe en particulier à l'amélioration de leurs conditions de vie.

4.10. Cadre logique du projet

Titre du projet : Le projet de Sensibilisation des ménages de la Cellule Muhungu II pour leur l'adhésion au Projet d'aménagement du

caniveau de collecte ainsi que d'évacuation des eaux de pluie et celle des eaux usées des ménages dans la Cellule Télécom II.

Date d'élaboration : Le 10 Juillet 2012

Durée du projet : 6 Mois et 2 Semaines.

Lieu d'exécution du projet : Cellule Muhungu II, en RD Congo, Ville de Bukavu, Commune d'Ibanda, Quartier Ndendere, tronçon Bilala-Terrain

de Mukukwe.

Tableau n°31.

L.H

L.V

Résumé narratif (R.N)

Indicateurs Objectivement Vérifiable (I.O.V)

Moyen de Vérification (M.V)

Condition Critique (C.C)

 

Objectif

-Adhésion de tous les habitants du tronçon Bilala-Terrain de Mukukwe à l'amélioration de leurs conditions de vie.

- les habitants du tronçon Bilala-Terrain de Mukukwe attendent avec impatience l'aménagement du caniveau de collecte et d'évacuation des eaux de pluie ainsi que des eaux usées des ménagent dans leur milieu.

-Rapport de l'évaluation.

-Témoignages des habitants de la Cellule Muhungu II.

 
 

But

- Préparer les habitants du tronçon Bilala-Terrain de Mukukwe à adhérer à l'aménagement du caniveau de collecte et d'évacuation des eaux de pluie ainsi que des eaux usées de ménages répondant aux normes de l'urbanisation et tenant compte de la quantité réelle des eaux de pluie.

-500 ménages de la cellule Muhungu II sont sensibilisés et prêt à adhérer à l'aménagement du caniveau dans l'avenue Télécom II.

-Rapport Final de la Coordination du Projet ;

-Sondage ;

-Photos.

-Que les habitants de la Cellule Muhungu II sensibilisés puissent être sincères.

 

Extrants

-Le financement obtenu.

-Le comité de gestion installé.

-Le projet est doté d'un bureau bien équipé.

-La sensibilisation de la population est mise en oeuvre.

-9 355,5$ disponible dès Septembre 2012.

-6 237$ disponible dès Janvier 2013.

- Visites.

-Rapports de différentes réunions et séances de sensibilisations.

-Rapports de chaque sensibilisateur.

-Qu'il n'ait pas de perturbation grave des prix sur le marché.

-Que chaque Sensibilisateurs puisse sensibiliser 50 ménages.

 

Intrants

-Obtenir le financement ;

-Installer le comité de gestion du projet.

-Coût global du projet : 15592,5$.

-Salaire du personnel : 10 925$.

-Matériels, fourniture de Bureau et Transport : 3 925$.

-Imprévus : 742,5 $.

-Document comptable du Projet.

-Rapport du Coordinateur.

-Que le financement ne soit pas dévié et qu'il arrive à temps opportun.

-Que les autorités politico-administratives et leaders locaux se soient approprier le Projet.

CONCLUSION GENERALE

C'est avec grande satisfaction que nous arrivons à apporter, nous aussi, une petite pierre à cet immense château qui n'est autre que la protection de l'environnement. Nous sommes conscients des nos limites et insuffisances, mais, toutefois, nous restons convaincu de l'amélioration que peut apporter ce travail. Non seulement dans la Cellule Muhungu II, Quartier Ndendere, ville de Bukavu à l'Est de la RD Congo mais aussi partout où l'on voudra appliquer cette technologie avec un peu du sérieux. Comme c'est le cas, Nous osons croire, dans plusieurs villes du monde ayant déjà essayé d'appliquer ce dernier avec l'objectif de contribuer à la réduction des cas d'érosion hydrique afin de garantir la prospérité de la population dans votre milieu qui fut pour ce travail la population de la commune d'Ibanda et celle de la ville de Bukavu en général.

Ce travail avait trois abjects spécifiques à savoir :

Ø Contrôler les eaux de pluie par l'application de l'usage des gouttières par tous les ménages de la Cellule Muhungu II dans la commune d'Ibanda, quartier Ndendere.

Ø Installer le système d'évacuation des eaux (eaux de pluie, eaux usées, etc.) de la ville vers le Lac Kivu par la réhabilitation et la construction des égouts, et canaux dans ce coin de la ville de Bukavu.

Ø La satisfaction de la population de la commune d'Ibanda en besoin d'eau dans les ménages pendant toute la saison pluvieuse par le stockage d'eaux des pluies facilité par l'usage des gouttières.

Après l'observation des multiples cas d'érosion par suite des précipitations dans la Cellule Muhungu II qui entrainent des conflits fonciers entre deux voisins, nous avions trouvé qu'il était indispensable qu'une solution durable soit trouvée à ce grand problème.

C'est ainsi que notre travail c'est servit de ces deux questions : Comment se fait-t-il que les terrains du centre ville sont aussi sujets d'érosions hydriques ? L'usage des gouttières ne peut-il pas réduire ce phénomène dans la Cellule Muhungu II, Commune d'Ibanda, Ville de Bukavu à l'Est de la RD Congo ?, comme guide du développement du sujet de ce travail en nous basant sur deux hypothèses à savoir :

· La construction anarchique dans la Ville de Bukavu serait à l'origine de l'existence de l'érosion hydrique dans ce milieu.

· La maitrise des eaux de pluie à partir de la base au moyen des gouttières, permettrait aux autorités urbaines d'aménager les égouts et canaux d'évacuation d'eaux qui tiendraient compte de la quantité réelle d'eaux provenant des ménages. En plus, les eaux de pluie résoudraient le problème d'accès à l'eau qui touche plusieurs villes de notre pays, particulièrement la ville de Bukavu dans laquelle la commune d'Ibanda en est le témoignage.

Etant habitant de Bukavu, en commune d'Ibanda, témoin et victime de multiples dégâts : destruction des maisons, glissement des terrains, parfois pertes en vie humaine, conflits fonciers et autre problèmes entrainés par les érosions hydriques, nous avions voulu apporter notre contribution à la restauration, à la résolution durable de ce déséquilibre sociale qui devient plus tard économique.


Comme le souligne ce dicton : «  ce n'est pas ce qu'on a qui compte, mais ce qu'on en fait ». Nous pensons, à travers ce travail, emmener nos mères, soeurs, frères et nous même à tirer profit de ces gouttelettes d'eau de pluie tout en réduisant considérablement le phénomène d'érosion hydrique qui est un problème réel dans notre milieu d'étude.

Les auteurs comme KAZAMWALI LOPO, Daniel RUGAMIKA MURHONDO, Marcel MUMANDE MULULI et autres avaient le même souci que nous. Celui de contribuer à la lutte contre l'érosion hydrique dans la ville de Bukavu. Quant à nous, nous avons aborderé un aspect un peu négligé par la plus part des auteurs ayant jusque là raisonné sur ce sujet. Cet aspect n'est rien d'autre que le contrôle de ces gouttes d'eaux qui tombent des nos toitures bien avant qu'elles deviennent par la suite de grand torrent qui ravages tout à leur passage, bien avant qu'elles aillent entrainés des effets fâcheux sur le sol. Nous pensons que ce n'est que la maitrise et la gestion des ces gouttes d'eau qui servira de base à toute autre mesure de lutte contre l'érosion hydrique comme le reboisement. Car les plants utilisés dans ce reboisement serons déjà protégés, en quelque sorte, des torrents maitrisés par la canalisation rendu facile par le fait que les eaux ne tomberont plus en désordre.

Pour ce faire, nous nous sommes servis des méthodes : Historique, Statistique et descriptive ; ainsi que de l'interview, l'observation participante, le questionnaire d'enquête et de l'analyse documentaire comme techniques de recherche.

Ce travail s'est focalisé à la ville de Bukavu en RD Congo, commune d'Ibanda et particulièrement à la Cellule MUHUNGU II du quartier Ndendere. Et s'est basé plus sur nos propres observations des phénomènes d'érosions hydriques dans la commune d'Ibanda. Ces observations ont commencés dès notre installation dans ce milieu jusqu'aujourd'hui (d'Aoûte 1998 à Avril 2012).

Dans les cinq chapitres que comporte ce travail, nous avons développé successivement :

1. La présentation de la Cellule Muhungu II dans le Commune d'Ibanda, ville de Bukavu.

2. Les généralités sur l'érosion hydrique.

3. Les généralités sur les gouttières.

4. L'analyse et interprétation des résultats de l'enquête.

5. Le projet de sensibilisation des ménages de la Cellule Muhungu II à adhérer à l'aménagement d'un caniveau de collecte et d'évacuation d'eau des pluies et des eaux usées des ménages du tronçon Bilala-terrain de Mukukwe sur l'Avenue Télécom II, Cellule Muhungu II en Commune d'Ibanda, Ville de Bukavu.

Son coût total s'élève à 15 592,5$. Il proviendra d'un effort concerté de la population locale appuyée par le bailleur de fond.

Notre enquête s'est effectuée sur 50 ménages de notre milieu d'étude. À l'aide des deux fiches de questionnaire : la première adressée aux habitants de la Cellule Muhungu II comportait six questions avec des sous-questions et la deuxième adressée aux chefs locaux de cette même cellule comportant à son tour huit questions avec sous questions; nous avons vérifier nos hypothèses de départ pour voir dans quelle mesure celle-ci pourraient être confirmé, infirmées ou menacées par la véritable réalité du terrain. Ce questionnaire portait des questions ouvertes ainsi que celles qui étaient fermées.

D'où nous avons obtenu les résultats suivent :

L'usage des gouttières n'est pas une innovation à introduire dans la cellule

Muhungu II.

Dans plusieurs ménages, les gouttières sont fabriquées sur base des tôles ; sauf dans certains ménages et établissements scolaires ou sanitaires où les gouttières en PVC sont d'usage.

Les gouttières sont plus d'usage sur des maisons en étage.

Ce n'est pas tous les bords de la toiture qui sont couverts par les gouttières.

L'érosion hydrique est belle et bien un problème dans la cellule Muhungu II.

Il n'existe pas des sanctions ni de contrôles dans la mise en oeuvre de l'exécution des mesures prise par les autorités locale pour lutter contre l'érosion hydrique.

Les gouttières sont utilisées plus pour la récolte des eaux de pluies que pour la lutte antiérosive.

L'eau de pluies est utilisée dans tous les ménages de cette cellule.

Une fois le besoin en eau est satisfait, les eaux de pluies et celle qui sont usées sont évacuer des parcelles et coulent librement sans être canalisées.

Il n'existe aucun système d'évacuation des eaux des pluies dans ce milieu.

Nous voici à la fin de notre travail. Etant donné que tout travail scientifique a toujours été l'objet de critique, nous restons ouverts aux remarques et suggestions.

BIBLIOGRAPHIE

1. OUVRAGE, REVUES ET PUBLICATIONS

· A. Magné et H. Somme, Traité pratique de couverture : Ardoise, tuile, zinc, plomb, cuivre et autres matériaux, éditions Garnier frères, Paris, 1947, (p. 247).

· B.Arnold-Direction de la gestion du sol et de l'eau/MAAARO ; G.Wall-Institut ontarien de pédologie ; N.Moore-Direction de la gestion du sol et de l'eau/MAAARO ; C.S.Baldwin-collège de technologie agricole de Ridgetown/MAAARO ; I.J. Shelton-Institut ontarien de pédologie.

· FICHE technique, imprimeur de la Reine pour l'ONTARIO, 2011.

· Georges Doyon et Robert Hubrecht, L'Architecture rurale et bourgeoise en France, éditions Vincent, Fréal et Cie, Paris (1969), ISBN 978-2707200785, (p. 460 à 464).

· L'ordonnance-loi, n°88-031 du 20 juillet 1988 portant découpage territorial du kivu.

· l'article « Tuile » du Dictionnaire raisonné de l'architecture française du XIe au XVIe siècle sur Wikisource [ archive].

· Le mémento du couvreur zingueur, VMZinc, édition 2010.

· M. Toussaint de Sens, Nouveau manuel complet d'architecture ou traité de l'art de bâtir, Librairie Encyclopédique Roret, 1845.

· Marie-Thérèse Hermann, Architecture et vie traditionnelle en Savoie, La fontaine de Siloé, ISBN 2-84206-122-5, (p. 177).

· Mémento du couvreur zingueur, édité par le Centre du Zinc (13e éd. 1989)

· Patrick Hervé, Maisons paysannes en Bretagne, Skol vreizh,1991, ISBN 2 903313 42 3, (p. 45)

· Rapport annuel 2008, Mairie de Bukavu.

· Rapport sur l'Administration des affaires de la sous région de Bukavu, 1973, Mairie de Bukavu.

· Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

· Wikipédia, l'encyclopédie libre.

2. COURS 

1 .DAVID Bugeme, cours d'agriculture, G1, ISRD-BUKAVU, 2009.

2. MZEE SOMORA, cours d'Aménagement et Conservation des Sols, ISDR-BUKAVU, 2012.

3. Erick KASUKU KALABA, cours de planification de Projet, conception, Elaboration, Management et Gestion, Financement, Suivi et Evaluation des Projets de Développement ; G2, ISDR-BUKAVU, janvier 2011.

3. TFC 

a. Daniel RUGAMIKA MURHONDO `'impact des érosions sur l'environnement Biophysique en commune d'Ibanda, ville de Bukavu : spécificité de la cellule de Muhungu anciens combattants `'TFC, ISDR/BUKAVU, 2007-2008, inédit.

b. Fidèle MUGOMOKA BUHENDWA, `' Analyse des problèmes liés à l'érosion hydrique dans la ville de Bukavu : cas de la Commune de Kadutu `'.TFC, ISDR-BUKAVU, Décembre 2003.

c. Jean Bosco WASSO KAZAMWALI, `'La célébration des journées internationales de la femme et ses conséquences sur le leadership féminin à Bukavu'', TFC, UOB-Bukavu, 2010.

d. KAZAMWALI LOPO, la lutte contre l'érosion à Bukavu, TFC, ISDR-BUKAVU, 1995, inédit.

e. Marcel MUMANDE MULILI, `' le projet de reboisement de la Zone de Bagira et son impact sur la vie socio-économique de la population locale `', TFC, ISDR-BUKAVU,

Liste de Tableaux

Tableau n°1 : Statistiques de population de la ville de Bukavu en 2008.............................................10

Tableau 2 : Tableau synoptique de la population Congolaise et étrangère pour le IVième

trimestre 2007 du quartier NDENDERE..............................................................................................11

Tableau n°3 : Subdivision administrative de la ville de Bukavu............................................12

Tableau 4 : Statistiques des écoles primaires de la Cellule Muhungu II...................................14

Tableau 5: Statistique des écoles secondaires de Muhungu...............................................................14

Tableau 6: Statistique des Universités et Instituts Supérieurs de Muhungu.......................................15

Tableau 7 : Statistiques des infrastructures sanitaires de l'Avenue Muhungu II................................17

Tableau 8 : quelques maladies rencontrées à Muhungu.....................................................................18

Tableau n° 9 : Identification des Enquêtes....................................................................29

Tableau n° 10 : Fréquences des réponses à la première question, sous-question (a)....................30

Tableau n° 11: justification et les pourquoi des réponses données à la sous-question (a)..............31

Tableau n° 12 : Fréquences des réponses à la deuxième question.........................................32

Tableau n° 13 : Réponses à la troisième question............................................................33

Tableau n° 14 : Fréquence des réponses à la troisième question sous-question (c)......................34

Tableau n° 15: Réponse à la quatrième question.............................................................35

Tableau n° 16: Repose à la sous-question A de la Cinquième question.............................................36

Tableau n° 17 : repose à la sous-question B de la Cinquième question............................................. 36

Tableau n° 18 : Réponse à la sixième question...................................................................................38

Tableau n° 19 : Réponses à la question 1 et 2 du fiche d'enquête n°2................................................39

Tableau n° 20: Repose à la troisième question du fiche d'enquête n°2.............................................. 39

Tableau n° 21: Réponse à la quatrième question du fiche d'enquête n°2............................................39

Tableau n° 22 : Réponse à cinquième question du fiche d'enquête n°2. ..................................40

Tableau n°23 : Réponses aux sous-questions b et c de la sixième question du fiche d'enquête

n°2.............................................................................................................................. 40

Tableau n° 24 : Reposes à septième question du fiche d'enquête n°2......................................40

Tableau n° 25 : Réponses aux deux sous-questions de la huitième question du fiche d'enquête

n°2..............................................................................................41

Tableau n°26 : Chronogramme des activités du Projet ......................................................................46

Tableau n°27 : La rémunération du personnel................................................................50

Tableau n°28 : Mobiliers, Fourniture du Bureau et Transport..............................................50

Tableau n°29 : Engagement financier.......................................................................... 51

Tableau n°30 : Source de financement.........................................................................51

Tableau n°31 : Cadre logique........................................................................... ........5

Table des matières

EPIGRAPHE .........................................................................................................IDEDICACE...........................................................................................................II

REMERCIEMENT................................................................................................................................III

SIGLES ET ABREVIATIONS...................................................................................IV

0. INTRODUCTION 1

0.1. ETAT DE LA QUESTION................................................................................1

0.2. PROBLEMATIQUE....................................................................................2

0.3. HYPOTHESES DU TRAVAIL ............................................................................................4

0.4 OBJECTIFS DU TRAVAIL ................................................................................................4

0.5. CHOIX ET INTERET DU SUJET.........................................................................................5

0.6. METHODES ET TECHNIQUES UTILISEES......................................................6

0.7. DELIMITATION DU SUJET.........................................................................7

0.8. SUBDIVISION DU TRAVAIL.......................................................................7

Chapitre 1. PRESENTATION DE LA CELLULE MUHUNGU II DANS LA

COMMUNE D'IBANDA, VILLE DE BUKAVU...................................................8

a) Superficie................................................................................................................................8

b) Altitude....................................................................................................8

1.1. Aperçu Historique de la ville de Bukavu................................................................9

1.2. POPULATION DE LA VILLE DE BUKAVU......................................................10

1.3. ADMINISTRATION......................................................................................12

1.4. SITUATION POLITIQUE...............................................................................13

1.5. Éducation.....................................................................................................13

A. Pour l'enseignement primaire...................................................................14

B. Pour l'enseignement secondaire................................................................14

C. Pour l'Enseignement Supérieur et Universitaire..............................................15

1.6. Économie..............................................................................................15

1.7. Les infrastructures sanitaires de Muhungu II.....................................................17

1.8. Religion................................................................................................18

Chapitre 2. GENERALITE SUR L'EROSION HYDRIQUE ET LES GOUTTIERES................. 19

A.GENERALITE SUR L'EROSION HYDRIQUE...........................................................................................................19

A.1. L'intensité des précipitations et le ruissellement......................................... ................19

A.2. La susceptibilité à l'érosion........................................................................................19

A.3. Le gradient et la longueur de la pente............................................................................20

A.4. Végétation......................................................................................................20

A.5. Mesures de conservation...........................................................................................21

A.6. Les effets.............................................................................................................21

a. L'érosion en nappe et l'érosion en rigoles...............................................................21

b. Le ravinement..................................................................................................21

c.L'érosion des talus et du lit des fosses...................................................................21

d. Effets néfastes de l'érosion là où elle se produit.......................................................22

e. Effets néfastes de l'érosion hors du lieu où elle se produit...........................................22

B. LES GENERALITES SUR LES GOUTTIERES...........................................................23

B.1. Définition.......................................................................................................23

B.2 Historique........................................................................................................24

B.3. Les parties de la gouttière....................................................................................25

B.4. Les types de gouttières...........................................................................................26

B.5. La pose............................................................................................................................................27

B.6. Nature des matériaux utilisés ...............................................................................27

Chapitre 3 : PRESENTATION, INTERPRETATION ET ANALYSE DES RESULTATS DE L'ENQUETE...........................................................................................................28

3.1. OBJECTIF DE L'ENQUETE................................................................................28

3.2. LA RECOLTE DES DONNEES...............................................................................28

3.3. DETERMINATION DE L'ECHANTILLON.............................................................28

3.4. CONDUITE DE L'ENQUETE..............................................................................29

3.5. INTERPRETATION DES DONNEES ET ANNALYSE DES RESULTATS......................30

3.5.1. FICHE D'ENQUETE N°1 : Questionnaire d'Enquête adressées aux habitants de la

Cellule Muhungu II..................................................................................................................30

3.5.2. FICHE D'ENQUETE N°2 : Questionnaire adressé aux autorités Politico- Administratives de la Cellule Muhungu II/commune d'Ibanda...........................................................39

3.6. ANNALYSE DES RESULTETS DE L'ENQUETE.....................................................42

Chapitre 4: le Projet d'aménagement d'un caniveau de collecte et d'évacuation

des eaux de pluie et des eaux usées des ménages sur la Cellule Muhungu II...............................43

4.1. Identification...................................................................................................43

a) Introduction...........................................................................................................................43

b) Bénéficiaires...........................................................................................44

c) Les acteurs Principaux................................................................................44

d) Durée du projet.........................................................................................44

e) Nature du projet ........................................................................................44

f) Cadre juridique du projet..............................................................................44

g) Localisation..............................................................................................44

4.2. Objectif global et spécifiques du projet.....................................................................44

a) Objectif global..........................................................................................44

b) Objectifs spécifiques...................................................................................44

4.3. But du Projet....................................................................................................45

4.4. Stratégies Globales.............................................................................................45

4.5. Opérationnalisation du projet.................................................................................45

A. Phases..............................................................................................45

B. La répartition des phases en activités et leur échéance.....................................45

1. Mobilisation des fonds .....................................................................46

2. Installation de l'équipe chargée de l'exécution du projet ..............................46

3. Achat des portions des parcelles...........................................................46

4. Achat des matériaux de construction ....................................................46

5. Construction de l'ouvrage..................................................................46

6. Suivi régulier et l'évaluation des toutes les activités du projet........................46

4.6. Chronogramme des activités...........................................................................................................47

4.7. Organigramme et fonctionnement du Projet...................................................................................48

1. Organigramme.............................................................................................................................48

2. Fonctionnement du Projet...................................................................................48

4.8. Budgétisation du Projet..................................................................................................................50

4.9. Rentabilité du Projet..........................................................................................51

4.10. Cadre logique...............................................................................................................................52

CONCLUSION GENERALE...............................................................................................................54

RECOMMANDATIONS..........................................................................................57

BIBLIOGRAPHIE..................................................................................................58

ANNEXES...........................................................................................................59

LISTE DE TABLEAUX ...........................................................................................60

Table des matières..................................................................................................61

* 1 BUGEME MUGISHO David, Cours d'Agriculture Générale, Isdr-Bukavu, G1, 2009, P40.

* 2 .B. Arnold - Direction de la gestion du sol et de l'eau/MAAARO; G. Wall - Institut ontarien de pédologie; N. Moore - Direction de la gestion du sol et de l'eau/MAAARO; C.S. Baldwin - Collège de technologie agricole de Ridgetown/MAAARO; I.J. Shelton - Institut ontarien de pédologie.

* 3 B.Arnold, idem.

* 4 BUGEME MUGISHO David, Idem.

* 5 BUGEME MUGISHO David, Idem.

* 6Bosco MUCHUKIWA, Cours de méthode de recherche, ISDR-BUKAVU, 2012.

* 7 Bosco MUCHUKIWA, Cours de méthode de recherche, ISDR-BUKAVU, 2012.

* 8 Wikimedia Foundation, Inc, Novembre 2011.

* 9 Rapport sur l'Administration des affaires de la sous région de Bukavu, 1973, Mairie de Bukavu.

* 10 Rapport annuel 2008, Mairie de Bukavu.

* 11 Rapport annuel 2008, Mairie de Bukavu.

* 12 Idem.

* 13 Jean-Bosco Kazamwali, idem.

* 14 Idem.

* 15 Wikimedia Foundation, Novembre 2011.

* 16 Idem.

* 17 Daniel RUGAMIKA MURHONDO, Impact des érosions sur l'environnement Biophysique en Commune d'Ibanda, Ville de Bukavu : spécificité de la Cellule de Muhungu anciens combattants, TFC, ISDR/BUKAVU, 2007-2008.

* 18 Daniel RUGAMIKA MURHONDO, idem.

* 19 Rapport annuel 2008, Mairie de Bukavu.

* 20 Rapport annuel 2008, Mairie de Bukavu.

* 21 L'ordonnance-loi, n°88-031 du 20 juillet 1988 portant découpage territorial du Kivu.

* 22 Jean-Bosco Kazamwali « La célébration des journées internationales de la femme et ses conséquences sur le leadership féminin à Bukavu ».TFC, UOB, 2009-2010, BUKAVU.

* 23 Wikimedia Foudation, Inc, Novembre 2011.

* 24 Jean-Bosco Kazamwali « La célébration des journées internationales de la femme et ses conséquences sur le leadership féminin à Bukavu ».TFC, UOB, 2009-2010, BUKAVU.

* 25 Wikimedia, Inc, Novembre 2011.

* 26Jean-Bosco Kazamwali « La célébration des journées internationales de la femme et ses conséquences sur le leadership féminin à Bukavu ».TFC, UOB, 2009-2010, BUKAVU.

* 27 J.B. Arnold - Direction de la gestion du sol et de l'eau/MAAARO; G. Wall - Institut ontarien de pédologie; N. Moore - Direction de la gestion du sol et de l'eau/MAAARO; C.S. Baldwin - Collège de technologie agricole de Ridgetown/MAAARO; I.J. Shelton - Institut ontarien de pédologie

* 28 J.B. Arnold, idem.

* 29 B.Arnold, idem.

* 30 B.Arnold, idem.

* 31 B.Arnold, idem.

* 32 Idem.

* 33 Idem.

* 34 Idem.

* 35 Idem.

* 36B.Arnold, idem.

* 37 B.Arnold, idem

* 38 B.Arnold, idem

* 39 B.Arnold, idem

* 40 B.Arnold, idem

* 41 B.Arnold, idem

* 42 B.Arnold, idem.

* 43 B.Arnold, idem.

* 44 B.Arnold, idem.

* 45 Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

* 46 Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

* 47 Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

* 48 Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

* 49 Site Dal'alu [ archive]

* 50 Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

* 51 Georges Doyon et Robert Hubrecht, L'Architecture rurale et bourgeoise en France, éditions Vincent, Fréal et Cie, Paris (1969), ISBN 978-2707200785, (p. 460 à 464).

* 52 l'article « Tuile » du Dictionnaire raisonné de l'architecture française du XIe au XVIe siècle sur Wikisource [ archive].

* 53 Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

* 54 M. Toussaint de Sens, Nouveau manuel complet d'architecture ou traité de l'art de bâtir, Librairie Encyclopédique Roret, 1845.

* 55 A. Magné et H. Somme, Traité pratique de couverture : Ardoise, tuile, zinc, plomb, cuivre et autres matériaux, éditions Garnier frères, Paris, 1947, (p. 247).

* 56 Marie-Thérèse Hermann, Architecture et vie traditionnelle en Savoie, La fontaine de Siloé, ISBN 2-84206-122-5, (p. 177).

* 57 Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

* 58 Patrick Hervé, Maisons paysannes en Bretagne, Skol vreizh,1991, ISBN 2 903313 42 3, (p. 45)

* 59Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

* 60 Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

* 61 En zinguerie, une pince est un bord plié à plus de 135 degrés. La pince donne de la tenue à la rive, permet l'agrafure de pattes ou de la pince d'agrafage inversée d'une autre pièce et s'oppose à la remontée de l'eau par dépression.

* 62 Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

* 63 Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

* 64 Idem.

* 65 Idem.

* 66 Idem.

* 67 Idem.

* 68 Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

* 69 Le mémento du couvreur zingueur, Vmzinc, 2010, page 52.

* 70 Marcel MUMANDE MULILI, `' le projet de reboisement de la Zone de Bagira et son impact sur la vie socio-économique de la population locale `', TFC, ISDR-BUKAVU, Inedit.






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"Qui vit sans folie n'est pas si sage qu'il croit."   La Rochefoucault