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L'usage des gouttières, comme moyen de lutte contre l'érosion hydrique dans la ville de Bukavu. Cas de la cellule Muhungu II en commune d'Ibanda.

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par Jim MUGANZA IGUNZI
Institut Supérieur de Développement Rural/Bukavu  - Gradué en Développement Rural, Option: Environnemment et Développement Durable  2011
  

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CONCLUSION GENERALE

C'est avec grande satisfaction que nous arrivons à apporter, nous aussi, une petite pierre à cet immense château qui n'est autre que la protection de l'environnement. Nous sommes conscients des nos limites et insuffisances, mais, toutefois, nous restons convaincu de l'amélioration que peut apporter ce travail. Non seulement dans la Cellule Muhungu II, Quartier Ndendere, ville de Bukavu à l'Est de la RD Congo mais aussi partout où l'on voudra appliquer cette technologie avec un peu du sérieux. Comme c'est le cas, Nous osons croire, dans plusieurs villes du monde ayant déjà essayé d'appliquer ce dernier avec l'objectif de contribuer à la réduction des cas d'érosion hydrique afin de garantir la prospérité de la population dans votre milieu qui fut pour ce travail la population de la commune d'Ibanda et celle de la ville de Bukavu en général.

Ce travail avait trois abjects spécifiques à savoir :

Ø Contrôler les eaux de pluie par l'application de l'usage des gouttières par tous les ménages de la Cellule Muhungu II dans la commune d'Ibanda, quartier Ndendere.

Ø Installer le système d'évacuation des eaux (eaux de pluie, eaux usées, etc.) de la ville vers le Lac Kivu par la réhabilitation et la construction des égouts, et canaux dans ce coin de la ville de Bukavu.

Ø La satisfaction de la population de la commune d'Ibanda en besoin d'eau dans les ménages pendant toute la saison pluvieuse par le stockage d'eaux des pluies facilité par l'usage des gouttières.

Après l'observation des multiples cas d'érosion par suite des précipitations dans la Cellule Muhungu II qui entrainent des conflits fonciers entre deux voisins, nous avions trouvé qu'il était indispensable qu'une solution durable soit trouvée à ce grand problème.

C'est ainsi que notre travail c'est servit de ces deux questions : Comment se fait-t-il que les terrains du centre ville sont aussi sujets d'érosions hydriques ? L'usage des gouttières ne peut-il pas réduire ce phénomène dans la Cellule Muhungu II, Commune d'Ibanda, Ville de Bukavu à l'Est de la RD Congo ?, comme guide du développement du sujet de ce travail en nous basant sur deux hypothèses à savoir :

· La construction anarchique dans la Ville de Bukavu serait à l'origine de l'existence de l'érosion hydrique dans ce milieu.

· La maitrise des eaux de pluie à partir de la base au moyen des gouttières, permettrait aux autorités urbaines d'aménager les égouts et canaux d'évacuation d'eaux qui tiendraient compte de la quantité réelle d'eaux provenant des ménages. En plus, les eaux de pluie résoudraient le problème d'accès à l'eau qui touche plusieurs villes de notre pays, particulièrement la ville de Bukavu dans laquelle la commune d'Ibanda en est le témoignage.

Etant habitant de Bukavu, en commune d'Ibanda, témoin et victime de multiples dégâts : destruction des maisons, glissement des terrains, parfois pertes en vie humaine, conflits fonciers et autre problèmes entrainés par les érosions hydriques, nous avions voulu apporter notre contribution à la restauration, à la résolution durable de ce déséquilibre sociale qui devient plus tard économique.


Comme le souligne ce dicton : «  ce n'est pas ce qu'on a qui compte, mais ce qu'on en fait ». Nous pensons, à travers ce travail, emmener nos mères, soeurs, frères et nous même à tirer profit de ces gouttelettes d'eau de pluie tout en réduisant considérablement le phénomène d'érosion hydrique qui est un problème réel dans notre milieu d'étude.

Les auteurs comme KAZAMWALI LOPO, Daniel RUGAMIKA MURHONDO, Marcel MUMANDE MULULI et autres avaient le même souci que nous. Celui de contribuer à la lutte contre l'érosion hydrique dans la ville de Bukavu. Quant à nous, nous avons aborderé un aspect un peu négligé par la plus part des auteurs ayant jusque là raisonné sur ce sujet. Cet aspect n'est rien d'autre que le contrôle de ces gouttes d'eaux qui tombent des nos toitures bien avant qu'elles deviennent par la suite de grand torrent qui ravages tout à leur passage, bien avant qu'elles aillent entrainés des effets fâcheux sur le sol. Nous pensons que ce n'est que la maitrise et la gestion des ces gouttes d'eau qui servira de base à toute autre mesure de lutte contre l'érosion hydrique comme le reboisement. Car les plants utilisés dans ce reboisement serons déjà protégés, en quelque sorte, des torrents maitrisés par la canalisation rendu facile par le fait que les eaux ne tomberont plus en désordre.

Pour ce faire, nous nous sommes servis des méthodes : Historique, Statistique et descriptive ; ainsi que de l'interview, l'observation participante, le questionnaire d'enquête et de l'analyse documentaire comme techniques de recherche.

Ce travail s'est focalisé à la ville de Bukavu en RD Congo, commune d'Ibanda et particulièrement à la Cellule MUHUNGU II du quartier Ndendere. Et s'est basé plus sur nos propres observations des phénomènes d'érosions hydriques dans la commune d'Ibanda. Ces observations ont commencés dès notre installation dans ce milieu jusqu'aujourd'hui (d'Aoûte 1998 à Avril 2012).

Dans les cinq chapitres que comporte ce travail, nous avons développé successivement :

1. La présentation de la Cellule Muhungu II dans le Commune d'Ibanda, ville de Bukavu.

2. Les généralités sur l'érosion hydrique.

3. Les généralités sur les gouttières.

4. L'analyse et interprétation des résultats de l'enquête.

5. Le projet de sensibilisation des ménages de la Cellule Muhungu II à adhérer à l'aménagement d'un caniveau de collecte et d'évacuation d'eau des pluies et des eaux usées des ménages du tronçon Bilala-terrain de Mukukwe sur l'Avenue Télécom II, Cellule Muhungu II en Commune d'Ibanda, Ville de Bukavu.

Son coût total s'élève à 15 592,5$. Il proviendra d'un effort concerté de la population locale appuyée par le bailleur de fond.

Notre enquête s'est effectuée sur 50 ménages de notre milieu d'étude. À l'aide des deux fiches de questionnaire : la première adressée aux habitants de la Cellule Muhungu II comportait six questions avec des sous-questions et la deuxième adressée aux chefs locaux de cette même cellule comportant à son tour huit questions avec sous questions; nous avons vérifier nos hypothèses de départ pour voir dans quelle mesure celle-ci pourraient être confirmé, infirmées ou menacées par la véritable réalité du terrain. Ce questionnaire portait des questions ouvertes ainsi que celles qui étaient fermées.

D'où nous avons obtenu les résultats suivent :

L'usage des gouttières n'est pas une innovation à introduire dans la cellule

Muhungu II.

Dans plusieurs ménages, les gouttières sont fabriquées sur base des tôles ; sauf dans certains ménages et établissements scolaires ou sanitaires où les gouttières en PVC sont d'usage.

Les gouttières sont plus d'usage sur des maisons en étage.

Ce n'est pas tous les bords de la toiture qui sont couverts par les gouttières.

L'érosion hydrique est belle et bien un problème dans la cellule Muhungu II.

Il n'existe pas des sanctions ni de contrôles dans la mise en oeuvre de l'exécution des mesures prise par les autorités locale pour lutter contre l'érosion hydrique.

Les gouttières sont utilisées plus pour la récolte des eaux de pluies que pour la lutte antiérosive.

L'eau de pluies est utilisée dans tous les ménages de cette cellule.

Une fois le besoin en eau est satisfait, les eaux de pluies et celle qui sont usées sont évacuer des parcelles et coulent librement sans être canalisées.

Il n'existe aucun système d'évacuation des eaux des pluies dans ce milieu.

Nous voici à la fin de notre travail. Etant donné que tout travail scientifique a toujours été l'objet de critique, nous restons ouverts aux remarques et suggestions.

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"Ceux qui rêvent de jour ont conscience de bien des choses qui échappent à ceux qui rêvent de nuit"   Edgar Allan Poe